Discog

raphie

- Bibl

iograp

hie

Mai 2010

�

Au premier abord, l’étiquette « folk-

rock » a quelque chose de vain, parce

qu’elle ne représente pas un courant

musical instantanément identifiable.

Pourtant le terme est employé aujour-

d’hui par les gazettes spécialisées,

et son référent est compris par les

mélomanes : signe que le folk-rock a

non seulement une légitimité séman-

tique, mais aussi une histoire.

Si on voulait résumer grossièrement,

on assimilerait cet avatar de la pop

aux atermoiements de jeunes bardes chevelus qui jouent

sur des guitares sèches avec une intensité fiévreuse.

Mais le tableau, évidemment, est plus subtil aujourd’hui

en 2010. Depuis les années 90, il s’est opéré un retour aux

valeurs de l’authenticité et de l’énergie brute, organique,

en écho aux rythmiques robotiques de l’electro.

Pour autant, le folk-rock est loin

d’être réactionnaire, car il a su

puiser tout autant dans le patri-

moine riche du passé que dans les

expérimentations post-modernes de

nouveaux genres musicaux. Il s’est

considérablement métissé, et c’est

sans doute à cette orientation, et à

sa variété étonnante, qu’il doit son

succès actuel.

�

Les Médiathèques de la Communauté d’agglomération de la Plaine centrale du Val-de-Marne vous proposent

une sélection de documents, qui dressent un panorama du folk-rock des années 60 à aujourd’hui,

en marge de deux animations :

Un apéro-conférence autour du thème du folk-rock, animé par Christophe Libouban

Le vendredi 28 mai 2010 à 19hà la Cafétéria de la Maison des Arts de Créteil

&

Un concert de Vandaveer, groupe folk-rock américain

Le samedi 29 mai 2010 à 16hdans la petite salle de la Maison des Arts de Créteil

Cette sélection comprend essentiellement des disques compacts, mais également des partitions et des références bibliographiques

disponibles dans les médiathèques du réseau. Nous avons choisi de mettre en relief,

par le biais de chroniques, des albums « coups de cœur ». Par ailleurs, les listes établies ici ne sont pas exhaustives et

ne restituent pas l’intégralité des albums en notre possession.

Médiathèques de la plaine centrale du Val-de-Marne��, rue de Mesly 94000 Créteil : 01 4� 07 5� 5�

www.agglo.plainecentrale94.fr

Vous pouvez consulter et emprunter l’ensemble de ces documents dans les médiathèques du réseau Plaine centrale.

Les illustrations sont extraites des différents documents proposés dans ce livret.

4

Au cœur des années 60, sous l’influence prépondérante de Bob Dylan, de nombreux grou-pes décident de combiner le folk originel, c’est-à-dire la trans-position politique d’expressions musicales séculaires et populai-res (le blues et la country aux Etats-Unis, la musique celtique dans les îles britanniques…), et la syntaxe électrique du rock en pleine effervescence. L’image du ménestrel rebelle avec sa

guitare en bandoulière, popu-larisée par Woody Guthrie dès 1940, est ébranlée par son pro-pre disciple Bob Dylan en 1965, lorsqu’il « met les doigts dans la prise » : en effet, Dylan s’ac-compagne d’un groupe électri-que et déclenche un tollé gi-gantesque auprès des gardiens du temple folk. Cette date mar-que l’acte de naissance du folk-rock. Très vite, le mouvement va s’adapter aux contours brûlants

Woody Guthrie

Bob Dylan

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et dynamiques de l’époque, en puisant aussi une bonne part de son inspiration dans la science pop étincelante des Beatles : on privilégie le format « chanson », la beauté mélodique, les harmo-nies vocales, les arrangements étoffés, voire une production psychédélique, à l’instar des Byrds, Buffalo Springfield ou Love à Los Angeles, de Dono-van, Nick Drake ou Syd Barrett en Grande-Bretagne. Les grou-pes anglais Fairport Convention ou pentangle, eux, se singulari-sent en s’inspirant du répertoi-re traditionnel celtique, qu’ils agrémentent d’une orchestra-tion rock, en particulier d’un jeu de guitare subtil et innovant (grâce aux orfèvres de la gui-tare Richard Thompson et Bert Jansch, en particulier).

Bert Jansch

Richard Thompson

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Les années 70 verront l’épa-nouissement de Leonard Cohen, Neil Young, Joni Mitchell, Ja-mes Taylor, Tom Waits, Bruce Springsteen, etc., et de groupes comme Crosby, Stills, Nash & Young ou les Eagles… Le séisme punk de la fin des seventies, loin d’enterrer le folk-rock, lui donne un sursaut d’authenticité rugueuse, de spontanéité et de désinvolture : des groupes tels que les pogues ou les Violent Femmes n’auraient sans doute pas existé sans le punk, pas plus que les chansons dépouillées, ro-mantiques et engagées de Billy Bragg : leur musique s’inscrit à n’en point douter dans une tra-dition folk.

Cependant, au cours des années 80, le folk-rock devient une ni-che indépendante, à l’écart de l’industrie musicale et de la pop mainstream, barbouillée de syn-thés.

La tendance s’accroît lors des années 90, où des artistes com-me Beck, Smog, Bonnie « prin-ce » Billy, Red House painters, Gorky’s Zygotic Mynci, Cali-

Beck

Smog

Red House Painters

Gorky’s Zygotic Mynci

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fone, Wilco, etc., inventent un folk post-moderne qui s’affirme comme une alternative aux mu-siques électroniques en plein essor (techno, house, dance, etc.).

Aujourd’hui, le public plébis-cite de nombreux artistes qui font la part belle à l’authenti-cité humaniste du folk, comme par réaction aux aspects parfois déshumanisants des musiques électroniques. On peut citer des artistes qui ont connu un réel succès récemment, tels que Rufus Wainwright, Alela Diane, Moriarty, Cocoon, Emily Jane White, etc. En marge de cette scène très cohérente, il existe aussi des électrons libres, des iconoclastes nonchalants qu’on a tenté de regrouper sous l’éti-quette trompeuse de l’anti-folk, tels que Jeffrey Lewis ou Adam Green.

Cependant, tous ces nouveaux venus contribuent à pérenniser, à leur manière, avec une ouver-ture d’esprit toujours plus gran-de, les valeurs esthétiques du folk-rock.

Rufus Wainwright

Emily Jane White

Jeffrey Lewis

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Anthologies Acoustic waves : 1968-1975. T.3Dark was the nightEven cowgirls get the blues

Love is the song we sing : San Francisco nuggets 1965-1970 Where the action is ! : Los Angeles nuggets 1965-1968Ces deux excellents coffrets, très étoffés, présentent les scènes en pleine efferves-cence des grandes rivales californiennes, San Francisco et Los Angeles, au cours des années 60 : où l’on perçoit, au milieu du bourdonnement psychédélique, la préémi-nence du folk-rock.

Ryan Adams Gold (�001)

Alela Diane The Pirate’s gospel (�007)Cette jeune chanteuse californienne pour-rait être l’héroïne d’un roman de Jim Har-rison : sur cet album rugueux, intense et dépouillé, elle invoque les esprits amérin-diens, et reprend le flambeau d’un acid-folk hanté, sans concession, dans la lignée de sa grande devancière Karen Dalton.

America America (197�)

ArbouretumSong of the pearl (�009)

Johan Asherton Under the weather (1996)

Ed AskewAsk the unicorn (1968)

Kevin Ayers Joy of a toy (1969)Digne représentant de « l’école de Can-terbury » (avatar pop orienté vers un rock psychédélique doucereux et un jazz-rock indolent), Kevin Ayers a une voix marginale, nonchalante, qui s’épanouit au cœur d’un folk aux arrangements luxuriants, et à l’hu-mour teinté de mélancolie.

The Band Music from big pink (1968)Le backing-band de Bob Dylan se fait un nom, sobre et sans détours, sur ce premier album de 1968 : les musiciens du Band sont les pionniers de la fusion du rock et des langages musicaux traditionnels américains (folk, country, blues), parfois regroupés sous l’appellation americana.

Devendra Banhart Niño rojo (�004)

Alela Diane

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Syd Barrett Barrett (1970) The Madcap laughs (1970)En rupture brutale de Pink Floyd, le baladin lunaire Syd Barrett parvient à enregistrer en 1969 deux somptueux albums de folk psychédélique, en s’entourant de fidèles compagnons de jeu (Dave Gilmour, Roger Waters, Robert Wyatt) : il s’en dégage la rumeur poignante d’une mélancolie fantas-que, qui influencera de nombreux songwri-ters après le passage de la comète Syd.

Beck One foot in the grave (1994)Enregistré durant l’hiver 199�, lors d’une phase de création prolixe du blondinet de Los Angeles, ce manifeste folk-rock dé-braillé cite tout à la fois Hank Williams et les états d’âme chaotiques du grunge sur le déclin. Beck y compose ses premières gran-des chansons.

Beirut The flying club cup (�007)

Andrew Bird Weather systems (�00�)

Bonnie “prince” Billy I see a darkness (1999)

Bowerbirds Upper air (�009)

Billy Bragg Victim of geography (1986-1988)

Bright Eyes Lifted or the story is in the soil, keep your ear to the ground (�00�)

Jackson Browne Running on empty (1977)

Jeff Buckley Grace (1994)

Tim Buckley Starsailor (1970)

Tim Buckley

Jeff Buckley

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Buffalo Springfield Box set (1966-1968)Ce coffret de quatre CD retrace la brillante carrière de la matrice qui a vu s’éclore les talents de songwriter de Stephen Stills et Neil Young, pour ne citer qu’eux. Buffalo Springfield comptait parmi les premiers groupes à mélanger country’n’western et pop psychédélique : ils ont ouvert la voie aux Byrds (période Gram Parsons), et à l’ensemble de la scène country-rock.

The Byrds The Byrds : We have ignition ; Cruising altitude ; Full throttle ; Final approach (1965-197�)Dylan a constitué le versant rock, âpre et séditieux, de la révolution folk-rock, et les Byrds en ont tracé le sillon pop, c’est-à-dire la grâce mélodique : ces quatre CD re-tracent leur riche carrière, des splendeurs beatlesiennes agrémentées d’arpèges de Rickenbacker, aux détours altiers en terri-toire country-rock.

J.J. Cale Naturally (1971)

Calexico Hot rail (�000)

Califone All my friends are funeral singers (�009)Depuis une dizaine d’années, ce groupe de Chicago saupoudre son folk-blues éthéré de bruitages électro et de drones discrets, qui mettent en relief la pureté ancestrale de leur musique plutôt qu’ils ne la pertur-bent.

Bill Callahan Sometimes I wish we werean eagle (�009)Songwriter connu auparavant sous le nom de Smog, Bill Callahan a publié au fil des années 90 et �000 des albums à la beauté austère et sibylline, où planent sa poésie brute et sa voix grave, calme, rappelant le ton monocorde de Lou Reed.

Buffalo Springfield (de gauche à droite) : Stephen Stills, Dewey Martin, Bruce Palmer,

Richie Furay & Neil Young

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Isobel Campbell & Mark Lanegan Ballad of the broken seas (�006)

Camper Van Beethoven Telephone free landslide victory (1985)

peter CaseTorn again (1995)

Cat powerYou are free (�00�)

Nick Cave & The Bad Seeds From her to eternity (1984)

une veine folk-rock mélodique. No other, oscillant entre orchestrations flamboyan-tes, spleen déchirant et country débonnai-re, est sans doute le plus fascinant du lot.

Cocoon My friends all died in a plane crash (�007)

CocoRosieLa maison de mon rêve (�004)

Leonard Cohen Death of a ladies’ man (1977)Ascète énigmatique de la pop music, Leo-nard Cohen signe en 1977 un album contro-versé, fruit d’une collaboration houleuse avec le producteur Phil Spector : c’est pourtant un exemple unique de folk psy-chédélique, tantôt cotonneux, tantôt ora-geux, magnifié par le ton détaché de la voix de Leonard Cohen et par le « mur du son » typique de Spector.I’m your fan : the songs of Leonard Cohen by... (1991)

Vic Chesnutt

Vic Chesnutt West of Rome (1991)La tragique disparition de Vic Chesnutt (il s’est suicidé il y a quelques mois) en dit long sur la ferveur fébrile qui nimbe chacun des disques de ce magnifique songwriter marqué au fer rouge par la vie : sur West of Rome, un de ses plus beaux albums, sa voix écorchée atteint des sommets d’intensité.

Gene Clark No other (1974)Ancien chanteur et songwriter des mythi-ques Byrds, Gene Clark a signé ensuite plu-sieurs albums majestueux, toujours dans

Gene Clark

1�

New skin for the old ceremony (1974)Songs of Leonard Cohen (1967)Songs from a room (1969)

Lloyd Cole & The Commotions Rattlesnakes (1984)

Hugh ColtmanStories from the safe house (�008)

Ry CooderMy name is Buddy : another record by Ry Cooder (�007)

Cowboy JunkiesThe Trinity session (1988)

Graham CoxonThe spinning top (�009)

David CrosbyIf I could only remember my name... (1971)

Crosby, Stills & Nash Crosby, Stills & Nash (1969)

Crosby, Stills, Nash & YoungDéjà vu (1970)

John CunninghamHomeless house (1999)

Dakota SuiteMorning lake forever (�001) Sammy Decoster Tucumcari (�009)Jeune musicien de la scène rock parisienne, Decoster parvient à faire rimer en français, sur un premier album très réussi, le phrasé caractéristique de l’americana, grâce à une voix sépulcrale et à des chansons solaires, évoquant tout autant Creedence Clearwa-ter Revival que Neil Young.

Leonard Cohen

Sammy Decoster

1�

Dillinger Girl & Baby Face Nelson Bang ! (�006)

The DodosVisiter (�008)

Tanya Donelly Whiskey tango ghosts (�004)

Donovan Mellow yellow (1967)Considéré comme un ersatz de Dylan, raillé par ce dernier lors de sa fameuse tournée britannique de 1965, Donovan Leitch a un jour mis son nom sous scellés, pour compo-ser un folk psychédélique inouï, clairsemé d’arrangements raffinés, de références sub-tiles aux traditions poétiques celtiques, et d’accents jazzy épurés. Mellow yellow, un des chefs d’œuvres du troubadour écossais, est un exemple poignant de cette belle mé-tamorphose.Sunshine Superman (1966)

Nick DrakeBryter layter (1970) Five leaves left (1969)Songwriter brillant et délicat, trop tôt dis-paru, le taciturne Nick Drake n’a pas su imposer de son vivant son folk sombre et pastoral, mené par sa voix douce, et ourlé d’arrangements cristallins, mais la posté-rité a depuis corrigé cette injustice.

Pink moon (197�)

Bob DylanBlonde on blonde (1966)Blood on the tracks (1975)Bringing it all back home (1965)

Nick Drake

Bob Dylan

Donovan

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Highway 61 revisited (1965)Flambant comme un feu de joie dans la galaxie de la pop music, cet album est le coup de semonce du folk-rock, le tocsin d’une révolution esthétique en marche, ini-tié par le séminal ‘Like a rolling stone’ : le temps de neuf chansons sublimes, hérissées d’électricité et de sarcasme, le folk et le rock s’entrelacent avec fougue – et tout est dit, déjà !John Wesley Harding (1967)Nashville skyline (1969)Slow train coming (1979)

Eagles Desperado (197�)

Steve EarleTownes (�009)

EelsElectro-shock blues (1998)

Mark EitzelMusic for courage & confidence (�00�)

piers FacciniTwo grains of sand (�009)

Eagles

Fairport ConventionLiege and lief (1969) Unhalfbricking (1969)Fairport Convention est (avec Pentangle) le groupe phare du folk-rock britannique, qui puise une partie de son inspiration dans le folklore traditionnel celtique. Emmené par l’exceptionnelle chanteuse Sandy Denny et par le guitariste de génie Richard Thomp-son, ce groupe a su déplacer les axiomes du folk-rock vers un répertoire insulaire, riche et mystérieux.

Fleet FoxesFleet Foxes (�008)

Robert ForsterThe Evangelist (�008)

Fairport Convention

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paula Frazer Indoor universe (�001)

French CowboyBaby face Nelson was a french cowboy (�007)

Fruit BatsThe ruminant band (�009)

Galaxie 500 On fire (1989)Avec d’autres groupes américains contem-porains (Cowboy Junkies, Red House Pain-ters, Low, etc.), Galaxie 500 aiguille le folk-rock vers une pop éthérée, lancinante et rêveuse, parcourue de frissons velvétiens.

Gastr del SolCamoufleur (1998)

Howe GelbHisser (1998)

Giant SandSelections (1990-�000)

Beth GibbonsOut of season (�00�)

José Gonzalez Veneer (�005)

Gorky’s Zygotic Mynci How I long to feel that summer in my heart (�001)Ce groupe de joyeux drilles gallois avait commencé par fourbir un rock psychédéli-que débraillé, louvoyant entre les influen-ces conjuguées de Kevin Ayers et de Robyn Hitchcock. En quelques albums, il s’est orienté vers un folk doux-amer, qui évoque

parfois les Kinks délavés de Muswell Hill-billies, et d’autre fois un Fairport Conven-tion d’après le déluge.

Grant Lee Buffalo Copperopolis (1996)

Great Lake SwimmersLost channels (�009)

Adam Green Minor love (�010)Adam Green a illustré un certain temps, au sein du groupe Moldy Peaches, un courant baptisé « antifolk », néanmoins il s’est vite

affirmé en solo comme un songwriter doué, dont les vignettes de folk hirsute et plein d’humour évoquent Jonathan Richman, tandis que sa voix de crooner las rappelle le timbre chatoyant d’un Lee Hazlewood.

Sylvia HanschneckenbühlSylvia Hanschneckenbühl does not sing Christmas (�009)

Tim HardinTim Hardin 2 (1967)

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Grant Hart Intolerance (1989)

Mick HarveyTwo of diamonds (2007)

p.J. Harvey Dry (199�)Premier album de la chanteuse revêche du Dorset, Dry, comme son nom l’indique, ne fait pas dans la dentelle, et par une alchi-mie violente, transforme un folk étique en garage-rock nerveux : pourtant P.J. Harvey chante bien avec la ferveur caractéristique des divas du folk originel (Karen Dalton no-tamment), et la nudité ravagée de sa mu-sique fait également songer à Nick Cave, parfois à Tom Waits.

HaydenEverything I long for (1996)

Lee Hazlewood Cowboy in Sweden (1970)Le songwriter moustachu à la voix d’or brut s’était exilé en Suède dans les années 70. Il y a enregistré quelques-uns de ses plus beaux albums, dont ce Cowboy in Sweden, pour les besoins d’un film, où son écriture ample, étoffée, ses orchestrations baro-ques et les délicieuses voix féminines dont il s’entoure font florès.

Michael Head & The Strands Magical world of the Strands (1998)

Joe Henry Kindness of the world (199�)

Herman Düne Giant (�006)Le trio franco-suédois a trouvé le succès il y a quelques années, grâce à cet album de

folk-rock dépenaillé, espiègle, oscillant en-tre la veine néo-hippie d’un Devendra Ban-hart, le rock mis en abyme de Pavement et le blues nonchalant d’un J.J. Cale.

Kristin Hersh Hips and makers (1994)La chanteuse des Throwing Muses a imposé son songwriting revêche et subtil grâce à ce magnifique album acoustique, ascétique et solaire, où des vrilles de violoncelle et de piano viennent troubler le jeu de guitare sobre et la voix sereine de Kristin Hersh.

Kristin Hersh

Robyn Hitchcock I often dream of trains (1984)Ancien chanteur et songwriter des Soft Boys, digne héritier de Syd Barrett, Robyn Hitchcock signe ici un album acoustique im-prégné de poésie surréaliste, où en entend aussi bien les échos des Gymnopédies de Satie que les rumeurs d’un post-punk sau-tillant et sardonique.

Lauren Hoffman Choreography (�006)

Sophie HungerMonday’s ghost (�008)

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James IhaLet it come down (1998)

Iron and Wine Around the well (�00�-�009)

Bon IverFor Emma, forever ago (�008)

Bert JanschThe black swan (�006)

Jeremy JayA place where we could go (�008)

The JayhawksHollywood town hall (199�)

Calvin Johnson Before the dream faded... (�005)Pionnier du rock lo-fi aux Etats-Unis avec Beat Happening, Calvin Johnson a enregis-tré quelques albums singuliers, où sa voix de basse décalée, au milieu de belles chan-sons nimbées d’un spleen amusé, restitue une part de l’austérité originelle du folk.

Jack Johnson Brushfire fairytales (�001)

Daniel JohnstonThe late great Daniel Johnston : Discovered covered (�004)

JudeNo one is really beautiful (1998)

Damien JuradoAnd now that I’m in your shadow (�006)

Jefferson Airplane Surrealistic pillow (1967)Cet album fantastique est un fleuron du rock psychédélique, mais il puise la matiè-re première de sa grandiloquence abrupte dans le folk-rock, comme en témoignent la voix puissante et aride de la chanteuse Grace Slick et le jeu de guitare subtil de Jorma Kaukonen. On y retrouve en outre les deux magnifiques chansons ‘Somebody to love’ et ‘White rabbit’.

Jefferson Airplane

KimDon Lee Doo (�008)

Natalia M. King Milagro (�000)

Kings of ConvenienceQuiet is the new loud (�001)

Damien Jurado

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The Kingsbury ManxThe fast rise and fall of the South (�005)

LambchopNixon (�000)

Ray LaMontagne Trouble (�004)

Mark Lanegan Band Bubblegum (�004)

Zak LaughedThe last memories of my old house (�009)

Mélissa Laveaux Camphor & copper (�008)

alternatif, telles que le guitariste Jay Mas-cis (Dinosaur Jr.), en illustrant lui-même les pochettes de ses albums, dans la veine d’un Crumb, ou encore en singeant le sto-rytelling de Bob Dylan. Il a toutefois gagné en pertinence esthétique sur ce dernier al-bum, paru l’an dernier.

Lone pigeonConcubine rice (�00�)

Love Forever changes (1967)Mirage psychédélique, Forever changes est difficile à classer : au début de sa carrière, Love, à savoir Arthur Lee et dans une moin-dre mesure Bryan Maclean, s’inspirait des Byrds et des Rolling Stones, mais le groupe a très vite trouvé une voix singulière, entre arrangements baroques de cordes et de cui-vres, espagnolades austères, raffinements mélodiques et poésie cryptique. Forever changes est le chant du cygne de Love, et sans doute l’apogée du folk-rock psyché.

Joseph LeonHard as love (2009)

Jeffrey Lewis Em are I (2009)Le jeune songwriter new-yorkais Jeffrey Lewis continue de tracer le sillon de l’anti-folk, en faisant appel à des icônes du rock

Mélissa Laveaux

Jeffrey Lewis

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The Lovin’ Spoonful Singles As & Bs (1965-1968)

LowDrums and guns (�007)

The Magnetic Fields69 love songs (1999)

La Maison TellierLa Maison Tellier (�006)

Jesse MalinThe Fine art of self destruction (�00�)

The Mamas and the papas Complete anthology (1965-1977)Groupe familial, emmené par le songwriter surdoué John Phillips, les Mamas & Papas résistent malgré tout à l’odeur de naphtali-ne des fanfreluches hippies : ses harmonies vocales de toute beauté, ses chansons lu-mineuses (‘California dreamin’), sa pop en-soleillée s’inspire avec bonheur des Beach Boys et des Byrds, et oriente le folk vers des sommets de grâce mélodique.

Aimee Mann Bachelor n° 2 (�00�)

Sébastien Martel Ragalet (�00�)

John MartynBless the weather (1971)

Syd MattersGhost days (�008)

Cass McCombs Catacombs (�009)Surgi de limbes folk ouatés, le songwriter américain Cass McCombs esquisse avec cet album un sillon élégant entre Leonard Cohen, pour l’âpreté et la gravité de la musique, et Chris Isaak, pour le chant serein, aux résonances célestes.

The Mamas and the Papas

Natalie MerchantThe house carpenter’s daughter (�00�)

The MicrophonesThe glow, pt. 2 (�001)

Cass McCombs

�0

Malcolm Middleton Waxing gibbous (�009)

Minor Majority Candy store (�001-�006)

Joni MitchellBlue (1971)Clouds (1969) Ladies of the Canyon (1970)Grande dame du folk-rock, Joni Mitchell a publié au cours des années 60 et 70 une sé-rie d’albums d’une rare finesse d’écriture, lorgnant vers la liberté formelle éperdue du jazz, étoffés par des arrangements subtils de cordes et cuivres, et porteurs de mes-sages engagés, comme en témoigne ici le célèbre single ‘Big yellow taxi’.

Moby GrapeCrosstalk : the best of Moby Grape (1966-1968)

Marie Modiano I’m not a rose (�006)

Aidan MoffatHow to get to heaven from Scotland(�009)

Juana MolinaUn dia (�008)

Monsters of Folk Monsters of Folk (�009)

MoriartyGee whiz but this is a lonesome town (�007)

Joni Mitchell

Van MorrisonAstral weeks (1968) Moondance (1970)Illustre voix du garage-rock, au timbre soul rocailleux, via le tube ‘Gloria’ (avec Them), Van Morrison s’est orienté, dès la fin des années 60, vers un folk lyrique, d’une sou-plesse fascinante. Comme son illustre pré-décesseur Astral weeks, dont il constitue le pendant lumineux, Moondance est un des sommets de sa discographie, où la grâce des compositions le dispute à l’intelligence des orchestrations.

Van Morrison

�1

Jason MrazWe sing, we dance, we steal things (�008)

My Morning JacketZ (�005)

Marissa Nadler The saga of Mayflower May (�005)

Yael NaimYael Naim (�007)

Nina NastasiaRun to ruin (�00�)

Fred Neil Fred Neil (1967)Icône discrète du Greenwich Village à la belle voix caverneuse, Fred Neil adopte une électricité langoureuse, effacée, aux doux relents psychédéliques, sur ce somptueux deuxième album, où figurent au moins deux de ses plus belles chansons, ‘The Dolphins’, et la première version de ‘Everybody’s tal-kin’.

Joanna Newsom Have one on me (�010)Sur cet ambitieux triple album, la jolie harpiste Joanna Newsom réussit une hy-bridation du folk rustique des Appalaches et d’une pop urbaine, très new-yorkaise, dont le fragile équilibre rappelle parfois Tom Verlaine (le chanteur et guitariste de Television).

Op8 feat. Lisa Germano Slush (1997)

Jim O’Rourke Insignificance (�001)

Beth Orton Central reservation (1999)

Gram parsons GP/Grievous angel (197�-1974)

passion Fodder Woke up this morning (1989)

Joanna Newsom

Fred Neil

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pentangle The time has come (1967-197�)Ce coffret réunit les principaux titres de l’autre grand groupe du folk-rock britan-nique (avec Fairport Convention). Emmené par trois musiciens d’exception, les guita-ristes Bert Jansch et John Renbourn et le bassiste Danny Thompson, et par la voix su-blime de la chanteuse Jacqui McShee, Pen-tangle a approfondi le dialogue dynamique entre répertoire folk traditionnel et inter-prétation moderne, voire progressive, sans jamais basculer dans l’hermétisme.

Elvis perkins in Dearland Elvis Perkins in Dearland (�009)

Chuck & Mary perrinLife is a stream (1971)

Grant-Lee phillips Virginia creeper (�004)

Robert plant & Alison Krauss Raising sand (�004)

The Pogues

The pogues Rum, sodomy & the lash (1985)Issus d’un punk virulent, Shane McGowan et ses acolytes, dans la tradition des groupes de folk britannique (Pentangle, Fairport Convention), offrent une cure de jouvence, gouailleuse et véhémente, à un folk irlan-dais aux rumeurs éthyliques. Cet album, produit par Elvis Costello, est indéniable-ment leur chef-d’œuvre.

poi Dog ponderingPoi Dog Pondering (1989)

poney ExpressDaisy Street (�008)

The posies Dear 23 (1990)

Radar Bros.And the surrounding mountains (�00�)

Gerry RaffertyCity to city (1978)

The Rave-Ups Chance (1990)

Red33 (�00�)

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Red House painters Down colorful hill (199�)Sur ce magnifique premier album, d’une densité remarquable, le chanteur à la voix d’ange triste Mark Kozelek cristallise à merveille un précipité de folk spectral, clairsemé de silences épineux, et d’arpèges de guitares en suspens.

REM Automatic for the people (199�)

RevolverMusic for a while (�009)

Damien RiceO (2003)

Jonathan Richman Because her beauty is raw and wild (�008)Ménestrel à la désinvolture joviale, Jona-than Richman donne ici un aperçu saisissant de son goût pour la ritournelle intemporelle. Simplement accompagné d’une batterie et d’une guitare aux accents flamenco, capté en clair-obscur par un micro d’ambiance feutré, le songwriter de Boston développe avec humour, fragilité et grâce juvénile ses thèmes de prédilection, la grande peinture, la mélancolie et l’amour.

The RockingbirdsThe Rockingbirds (199�)

Rodriguez Cold fact (1969)Exhumé l’an dernier, l’unique véritable al-bum de cet immigré mexicain de Detroit regorge d’un psychédélisme aigre-doux, ex-primé par une guitare chaloupée, des cui-vres feutrés et un theremin lancinant (com-me sur la superbe chanson ‘Sugar man’) : sur l’échelle du folk-rock, le quasi anonyme Sixto Rodriguez se fait une petite place à l’ombre du Dylan de Highway 61 revisited et du Love de Forever changes, ce qui n’est pas rien !

Red House Painters Jonathan Richman

Rodriguez

�4

Josh Rouse Nashville (�005)

Xavier RuddWhite moth (�007)

Hope Sandoval & The Warm Inventions Through the devil softly (�009)Acoquinée avec l’ancien batteur de My Bloody Valentine, Colm O’Ciosoig, la su-blime chanteuse Hope Sandoval (ex-Mazzy Star), à la voix aérienne et suave, parvient sur ce deuxième album solo à distiller une touche de psychédélisme langoureux dans son folk élégant et feutré.

paul SimonThe Paul Simon anthology (1965-199�)

Simon & Garfunkel Bookends (1968)Bridge over troubled water (1970)

Mariee SiouxFaces in the rocks (�007)

16 Horsepower Folklore (�00�)

SmogRed apple falls (1997)

Sonny & CherThe beat goes on (1965-1967)

SpainShe haunts my dreams (1999)

Sparklehorse Vivadixiesubmarinetransmissionplot (1995)

Ron SexsmithOther songs (1997)

Michael J. SheehyIll gotten gains (�001)

The Shins Chutes too narrow (�00�)

Michelle ShockedShort sharp Shocked (1988)

Silver Jews Lookout mountain, lookout sea (�008)

Simon & Garfunkel

Hope Sandoval

�5

Alexander Spence Oar (1969)Cet album extraordinaire du premier guita-riste de Moby Grape prend à contre-courant toute la vague du psychédélisme criard de la fin des sixties, en proposant un folk dé-cousu, anarchique, sinueux, taillé dans du bois de chêne. Oar s’impose comme le pen-dant californien, voire country, des albums erratiques de Syd Barrett.

Stuart A. Staples Leaving songs (�006)

Cat StevensTea for the tillerman (1970)

Al StewartYear of the cat (1976)

Bruce Springsteen Darkness on the edge of town(1978)Greetings from Asbury Park, N.J.(197�) Nebraska (198�)Sur ce vibrant album acoustique, le « Boss » revisite les arcanes de l’americana, en contant des histoires simples d’êtres à la dérive sur un mode minimaliste, mais avec une ferveur frémissante, éclatant dans les hurlements rageurs qui ponctuent ces chan-sons humanistes.The river (1980)

Bruce Springsteen

�6

Rod StewartReason to believe : The complete Mercury studio recordings (1969-1974)

Nikki Sudden & Rowland S. Howard Kiss you kidnapped charabanc (1987)Si Nikki Sudden (avec Swell Maps) et Rowland S. Howard (avec Boys Next Door) viennent tous deux de la frange glam et bruitiste du post-punk, ils ont évolué ici vers un folk-rock sombre, dont le romantisme noir sug-gère tantôt les envolées mystiques de Nick Cave, tantôt la rudesse blues des Faces ou des Rolling Stones d’Exile on main street.

Jesse Sykes & The Sweet HereafterLike, love, lust & the open halls of the soul (�007)

Tanger Il est toujours 20h dans le monde moderne (�008)

James TaylorMud Slide Slim and the blue horizon (1971)

Richard ThompsonBeat the retreat : songs by Richard Thompson (1994)Front parlour ballads (�005)

Sun Kil MoonApril (�008)

SwellSouth of the rain and snow (�007)

Richard SwiftThe Novelist/Walking without effort : The Richard Swift collection, vol. 1 (�001-�00�)

Richard & Linda Thompson I want to see the bright lights tonight (1974)Richard Thompson, génial guitariste de Fairport Convention, inaugure ici une splen-dide trilogie folk avec cet album séminal, d’où émane une sérénité inouïe, que l’on entend autant dans le jeu finement ciselé de Thompson que dans la voix pure de sa femme Linda.Pour down like silver (1975)

�7

Dino Valente

Cortney Tidwell Don’t let stars keep us tangled up (�006)

Tindersticks Tindersticks (199�)Le premier album du groupe de Stuart Sta-ples, chanteur élégant et habité, mouille sur des rivages folk cotonneux, irisés d’éclats de soul chatoyante, qui suggèrent l’austérité sibylline de Leonard Cohen et la noblesse orchestrale de Scott Walker. Entre pop de chambre romantique et folk-rock ténébreux, les Tindersticks ont su donner au genre un ton unique, à la fois nonchalant et classieux.

The TriffidsIn the pines (1986)

The UglysuitThe Uglysuit (�008)

Uncle TupeloAn anthology (1989-199�)

Utah CarolComfort for the traveller (�001)

Dino Valente Dino Valente (1969)L’unique album solo de cet ancien guitaris-te de Quicksilver Messenger Service, trésor caché de folk psychédélique, est le jumeau solaire du Oar de Skip Spence, son négatif

éthéré. Dino Valente y déploie des talents de songwriting inouï, et accompagne son chant fragile d’une Rickenbacker 1� cordes aux arpèges nébuleux.

Townes Van Zandt Townes Van Zandt (1969)Townes Van Zandt est incontestablement un des parrains du country-rock contempo-rain : il émane de son folk mélancolique, teinté de blues, une sobriété minérale, une poésie brute, à fleur de peau. Ce troisième album homonyme comprend quelques-unes de ses plus belles chansons, ‘For the sake of the song’ et ‘Waiting around to die’ no-tamment.

Tindersticks

Townes Van Zandt

�8

VandaveerDivide & conquer (�009)Grace & speed (�007)

Chad VanGaalenSoft airplane (�008)

Suzanne VegaSolitude standing (1987)

Laura VeirsSaltbreakers (�007)

Fredo ViolaThe turn (�009)

Violent Femmes Violent femmes (198�)Ce groupe de Milwaukee est parvenu à créer une alchimie parfaite entre l’urgence adolescente du punk et la sécheresse du folk, sur un premier album sarcastique et enjoué, porté par le chant nasillard de Gor-don Gano.

Francois VirotYes or no (�008)

Rufus WainwrightWant two (�004)

Tom WaitsMule variations (1999) Rain dogs (1985)Touche-à-tout de génie, Tom Waits s’ins-pire autant du folk que du cabaret à la Kurt Weill, du blues, du zydeco, du punk, du jazz West Coast, de la pop orchestrale façon Broadway… Sur cet album foutraque et néanmoins d’une rare cohérence esthé-tique, sa voix rauque retentit au-dessus d’une mêlée de sons folkloriques, concas-sés sans ménagement.Swordfishtrombones (1983)

The WalkaboutsDevil’s road (1996)

The WalkmenYou & me (�008)

M. Ward Post-war (�006)

Tom WaitsVandaveer

�9

Krystle WarrenCircles (�009)

The WaterboysFisherman’s blues (1988)

patrick WatsonWooden arms (�009)

paul WesterbergSuicaine gratifaction (1999)

Emily Jane WhiteDark undercoat (�007)

Jim WhiteDrill a hole in that substrate and tell me what you see (�004)

William Elliott Whitmore Animals in the dark (�009)

Wilco Yankee hotel foxtrot (�00�)Principal tenant du courant alternatif country-rock, Wilco fait appel au produc-teur Jim O’Rourke pour nimber ses joyaux de folk arcadien de nappes électroniquesentêtantes, et conférer à sa musique intem-porelle une patine post-rock énigmatique.

Lucinda WilliamsCar wheels on a gravel road (1998)Shannon WrightHoneybee girls (�009)

Neil YoungAfter the gold rush (1970) Everybody knows this is nowhere (1969)Sur ce deuxième album, le « Loner » s’en-toure (pour la première fois) d’un groupe de rock au son rugueux et hirsute, Crazy Horse, et aligne une série de chansons folk poignantes, d’où suintent la poussière, le sang et l’eau du Far West, à commencer par l’impressionnante ritournelle tortueuse ‘Cinnamon girl’.Harvest (197�)Rust never sleeps (1979)Tonight’s the night (1975)

Wilco

The Young Republic12 tales from Winter City (�007)

�0

François BonBob Dylan : une biographieAlbin Michel

Joe BoydWhite bicycles : Making music in the 1960’sAllia

Nik CohnA wop bop a loo bop a lop bam boomAllia

Bob DylanChroniques, vol. 1Lyrics : Chansons, 1962-2001Fayard

Barney HoskynsHotel California : Les années folk-rock 1965-1980Le Castor astral

Nick KentL’envers du rock : PortraitsAustral

philippe ManoeuvreRock’n’roll, la discothèque rock idéale :101 disques qui ont changé le mondeAlbin Michel

Dave MarshBruce SpringsteenAlbin Michel

Olivier NucNeil YoungLibrio musique

AnthologieThe psychedelic years

J.J. CaleThe very best of

Cocoon My friends all died in a plane crash

Leonard CohenThe essential

Bob DylanThe essential

EaglesThe very best of

Joni MitchellBest of

MoriartyGee whiz but this a lonesome town

The poguesThe best of

REMThe best of : In time 1988-2003

Simon & GarfunkelThe essential

Bruce SpringsteenGuitar anthology series

Tom WaitsAnthology : 1973-1982

Neil YoungGreatest hits

Bibliographie partitions

�1

Jeff BuckleyGrace around the world

Leonard CohenLive in London

Cowboy Junkies Trinity revisitedAccompagnés de prestigieux invités (Ryan Adams, Vic Chesnutt, Natalie Merchant no-tamment), le groupe canadien Cowboy Ju-nkies revisite son album culte de 1988, The Trinity sessions, en �006, dans le cadre ma-jestueux d’une église gothique de Toronto, accentuant ainsi les langueurs folk éthérées de l’album.

Don Alan pennebaker Don’t look back : 65 tour deluxe editionLe documentaire ultime sur Bob Dylan, où le réalisateur D.A. Pennebaker parvient à capter la légende en train de s’écrire : en 1965, à l’occasion de la tournée britanni-que sulfureuse où Dylan change d’attitude et s’achemine irrémédiablement vers le folk-rock, on comprend déjà la révolution pop initiée par ce personnage « bigger than life ».

pixies acoustic : Live in NewportLe célèbre festival de Newport (Etats-Unis) fait autorité depuis 1958 en mettant en scène une vision du folk rigoriste, voire académique : ce n’était pas la moindre

des gageures que d’y inviter, en �006, les Pixies, groupe de rock inclassable, qui s’est plié avec inspiration et audace aux lois du tout acoustique, et a proposé un concert folk original, admirable de concision et d’inventivité.

Martin ScorseseNo direction home : Bob Dylan

Neil YoungHeart of gold

DVD

ApéRO-CONFéRENCE animé par Christophe Libouban

Vendredi 28 Mai 2010 à 19hCafétéria de la Maison des Arts Place Salvador Allende Créteil

Sur réservation à la Bibliothèque-Discothèque de la Mac : 01 4� 77 51 61

Concert : VANDAVEERCe concert s’inscrit dans le cadre de la tournée française de Vandaveer en 2010 : un évènement à ne pas manquer ! uuu www.myspace.com/vandaveer www.vandaveer.net

Samedi 29 Mai 2010 à 16hPetite salle de la Maison des Arts Place Salvador Allende Créteil

Sur réservation à la Bibliothèque-Discothèque de la Mac : 01 4� 77 51 61

uuu bibliotheque.creteil.mac@agglo-plainecentrale94.fr