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Petit historique de l’église de Téting-sur-Nied… Cg 2010

Diapo Hist Eglise

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Petit historique de l’église de

Téting-sur-Nied…

Cg 2010

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Préambule

Tout d’abord il convient de préciser que ce « bref historique » ne se veut en aucun exhaustif. En effet, les « zones d’ombre » restent nombreuses tant notre village a connu une histoire mouvementée … Nous pouvons compter sur les plus passionnés de nos concitoyens pour nous réserver encore, nous l’espérons tous, de belles révélations…

Il s’inscrit modestement dans une dynamique née de ce projet de rénovation de notre église qui se doit d’assurer le lien entre un passé riche en évènements et un présent où nous nous devons de transmettre un « patrimoine préservé » aux générations futures.

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L’église primitive…• En l’état actuel des connaissances, il reste difficile de

dater avec précision la construction de l’église primitive. Toutefois l’architecture du clocher d’inspiration gothique évoque le XIV-XVe s.

• Les archives les plus anciennes témoignent de l’existence d’une cure à Téting en 1222, placée sous l’égide de Conrad, évêque de Metz.

• Quant aux pouillés (listes des bénéfices ecclésiastiques recensant les droits et revenus des églises), ils permettent de suivre l’évolution de la toponymie de Teting : Tatinga (1360), Tettinga (1607), Zetinga (1574)…

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Une voûte en croisée d’ogivesConduits permettant de sonner les cloches

Croisée d’ogives

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Une église mère…• Une charte de 1293 confirme qu’elle tombe

sous le patronage de l’abbaye de St-Avold.

• Au XIIIe siècle, l’église de Téting est considérée comme une église mère regroupant les paroisses annexes de Folschviller, Alling, Lelling, Berfang et Metring.

• Ceci est confirmé par une carte de l’évêché de Metz de 1656…

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1714… premiers relevés des dimensions de l’église

Au début du XVIIIe siècle, les archives relatent plusieurs suppliques écrites émanant des annexes paroissiales qui expriment leurs difficultés à contribuer à l’entretien de l’église mère de Téting sachant qu’à l’image de Folschviller elles ont à entretenir leur propre édifice cultuel. C’est ainsi qu’un document de 1714 permet de connaître les dimensions de l’église de Téting au détour d’une visite de l’archiprêtre. Comparée à celle de Folschviller notre église est qualifiée de « chapelle » ! En effet sa nef est deux fois plus petite que celle de sa voisine…

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Croquis comparatif entre l’église de Téting et celle de Folschviller en 1714

Eglise de Téting

Eglise de Folschviller

NEF

NEF

≈ 220 m²

≈ 100 m²

Devenue trop petite pour accueillir tous les paroissiens (annexes comprises), l’église bénéficie de travaux d’agrandissement qui débutent le 1er mai 1718 au niveau de la tour et de l’entrée (porche) avec la construction d’une sacristie…

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L’agrandissement de 1718

« A la requête des maires, habitants, syndic et communauté de Tetting, […]Soit déclaré et signifié aux habitants et communauté de Folschviller et Lelling, que leur mère église étant interdite depuis le premier mai dernier, pour l’agrandissement et réparations à y faire, tant de la part des seigneurs décimateurs que de la part des requérants et consorts, […] ».Extrait d’une lettre rappelant l’obligation faite aux annexes paroissiales de participer à l’entretien de leur mère église (archives du conseil de fabrique).

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« Tettin » et son église vus par les Naudin entre 1728 et 1739

église

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La visite canonique de 1749 Les visites canoniques sont très instructives car elles nous renseignent sur l’état des bâtiments, de l’ornement et sur la façon dont le culte est dispensé.Celle de 1749 évoque « une église toute neuve » comme semble le confirmer une pierre gravée portant apparemment la date 1740 (façade ouest du clocher) qui est retranscrite dans plusieurs archives.

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Le remarquable pied terrier de 1751 Ce document d’une exceptionnelle qualité recense toutes les propriétés de la cure de Téting occupée par Gaspard LANG. Il est l’œuvre d’un géomètre arpenteur Nicolas ANTOINE. Il s’inscrit dans le cadre de l’arpentage et du remembrement général du ban de Téting débuté quelques années auparavant.

Le curé Gaspard LANG (1685 – 1761)

Vue du presbytère côté sud

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Représentation de l’église en 1751

ossuaire

clocher à bulbe

presbytère

nef à 3 vitraux

chœur

sacristie

tour à 4 étages

maison Narat

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1787 : relevés des dimensions du chœur

En 1787, suite au décès de l’abbé de la Galaiziaire, une expertise est commanditée dans le but d’estimer les réparations à faire aux églises, maisons fermières, bâtiments, etc. dépendant de la manse abbatiale de Saint-Avold.

Celle-ci fait état du chœur de notre église qui est pour 1/3 à la charge de l’abbaye. En outre il nécessite de nombreux et coûteux travaux de rénovation (toiture, peinture, …).

Enfin elle donne assez précisément les dimensions du celui-ci (27 pieds de long par 23,2 de large ce qui équivaut à 7,7 m par 6,6 m environ) et décrit avec pans coupés dans le fond.

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Le 8 octobre 1824, l’abbé Masson, chanoine de la Cathédrale de Metz, se rend à Téting à la rencontre du curé accompagné d’ecclésiastiques qui l’accueillent à l’entrée du village.

Puis le cortège va entamer la translation des reliques de Saint Denis, patron, évêque et martyre, ainsi que de celles de Saint Rustique et de Saint Eleuthère, jusqu’à l’église où se déroule une cérémonie.

1824 – Translation des reliques de St-Denis

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Au IIIe siècle, accompagné de Rustique et Eleuthère, Denis évangélisa Paris, y bâtit une église et y établit un clergé. Tous trois furent martyrisés et enterrés à l’endroit où se trouve actuellement l’abbaye qui porte son nom.

Détail de la statue de St-Denis placée dans une niche au dessus du maître-autel du chœur de l’église de Téting

Cachet de la cure de Téting du siècle dernier représentant St-Denis

St-Denis, saint patron du village

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La visite canonique de 1823 faisait état d’une église trop petite pour accueillir les 600 communiants d’où l’autorisation donnée à 60 hommes de se tenir dans la tribune surplombant la nef. Dès lors il s’avérait indispensable d’agrandir l’édifice. En janvier 1823 la commune sollicite auprès du préfet l’autorisation d’exploiter une partie de la forêt communale (13 ha 39) pour subvenir à ces travaux.Le 8 mai 1826, le Conseil municipal accepte le projet et devis du sieur Emil DOSQUET, voyer de l’arrondissement de Metz, pour un montant de 13 125 F. Le financement se fera par le produit de la vente du quart en réserve (11 239,50 F). N’ayant pas respecté les délais l’entrepreneur MOBERT se voit infliger des pénalités de retard. Les habitants de Metring seront mis à contribution pour cause de déficit suite à l’agrandissement.

L’agrandissement de 1826

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Les autels

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Restauration des autels Les travaux d’agrandissement de 1826 sont l’occasion de faire restaurer les autels par le doreur Wiler de Sarralbe pour 1 600 F.

« Miraculeusement » ils échappent à l’incendie de 1867.

Grâce à des économies effectuées sur certains travaux (dallage, serrurerie, …) la commune finance une nouvelle restauration par le peintre BOULCOURT de Metz en 1869 pour un montant de 1 400 F (la moitié correspond aux dorures à l’or fin). Le devis nous apprend qu’ils seraient de style Louis XV.

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Les différents agrandissements de l’église depuis le XVIIIe siècle

ClocherÉglise en 1714-1715Église en 1751 d’après un croquis du géomètre Antoine (cotes du chœur de 1787)Église actuelle depuis l’agrandissement de 1826 et les travaux de la fin du XIXe s.

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Le cadastre de 1831

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Un formulaire du budget de 1844 nous permet de savoir que le premier orgue, œuvre de Joseph Géant de Haute-Vigneulles, a été financé en partie par une souscription des paroissiens. Le 6 septembre 1867, un incendie ravage l’église et son mobilier dont une grande partie de l’orgue. Il sera reconstruit en 1869 puis bénéficiera de différentes réparations. Malheureusement des infiltrations dues à la guerre auront raison de lui et le réduiront au silence…

1841 : premier orgue de l’église

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Modifications du mur du cimetière

Modifications projetées du tracé de la rue de Laudrefang

Nouveau tracé de la route

Croquis de 1861

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En 1863, le curé et le conseil de fabrique réclament à la commune des travaux de rénovation qui concernent notamment le plafond de l’église (2000 Fr. ont été provisionnés en 1862).Vu les importants investissements (pompe incendie, caniveaux, …) réalisés dans la commune, la municipalité ne peut donner une suite favorable à cette doléance et retarde la réfection de l’édifice. Le préfet charge l’architecte Alexis VARIN de Metz de dresser un état des lieux ce qui est fait le 9 septembre 1863. Il en résulte que :

• la charpente de la couverture et du plafond est en bon état.• les lucarnes du toit occasionnent des infiltrations d’eau et méritent d’être changées• la couverture de la nef et du chœur est en simples tuiles plates ce qui favorise le passage de la neige d’où la proposition de les remplacer par des petites tuiles mécaniques plus étanches.• le plafond en lambris sapin de la nef est abîmé dans la partie la plus ancienne du côté de la tour. • d’une manière générale l’église mériterait qu’on lui donne « un cachet en rapport à son importance. »Il propose 2 projets, l’un de 17 688,25 F pour une rénovation globale et un de 7 049,75 Fr. ne prévoyant que les travaux urgents.

1864 – Etat des lieux

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Finalement, la rénovation débute en 1866 sur la base d’un devis minoré à 6 719,25 F dressé par le menuisier local, le sieur LOREIN. Le financement sera réalisé par la vente de bois, de foin et des produits de la coupe affouagère.

Le projet prévoit :

- la pose d’un plafond en chêne avec rosaces, peint en deux tons avec vernis- la pose de planchettes en chêne sous toiture pour éviter l’entrée de la neige- la pose de moulures décoratives- le plâtrage des murs avec peinture à l’huile gris marbré (encore visible au niveau des colonnes des autels latéraux)- une nouvelle porte d’entrée en chêne

Cette description confirme que notre église est bien une église-halle ou église-grange depuis longtemps car ce type correspond à une nef offrant un volume unique plutôt rectangulaire s’opposant à celles à voûte avec nefs latérales plus basses.

1866-1867 - Travaux de rénovation

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Le matin du 6 septembre 1867, un violent incendie se déclare à l’église pendant les travaux de rénovation qui se terminaient au niveau du plafond.Les détails manquent mais une victime est à déplorer en la personne de Mlle Jacquemin de Téting qui périt écrasée par le plafond alors qu’elle tentait de sauver ce qui pouvait l’être. Ses restes calcinés seront retirés des débris encore fumants. Malgré l’intervention de pompes à incendie des environs on ne put venir à bout des flammes.Les autels furent épargnés ainsi qu’une partie de l’orgue mais il ne resta que les murs calcinés de la nef et du clocher où les cloches fondirent en partie ce qui témoigne de la violence du sinistre.

L’incendie de 1867

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L’incendie relaté par la presse de l’époque

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C’est l’architecte Claude JACQUEMIN de Metz, spécialiste régional des restaurations d’églises, qui est chargé de dresser le projet de reconstruction de l’église qui s’élève à 26 775 F.L’adjudication se déroule le 22 mai 1868. Grâce à un rabais conséquent de 8 %, l’entrepreneur VITOUX de Chémery est choisi pour mener à bien ces travaux qui vont consister à :

• démolir les murs fragilisés (clocher, nef et chœur) par l’incendie pour les reconstruire avec exhaussement de la nef de 1,2 m et agrandissement des vitraux.• construire une nouvelle charpente (clocher, nef et chœur)• poser une nouvelle couverture ardoises sur le clocher et en tuiles sur la nef• réaliser un nouveau plafond en plâtre sur lattis• installer un plancher sous les bancs

La commune prendra en charge entre autre le vitrage, les colonnes en fonte de la tribune et le transport des matériaux (moellons, sable, …).

La fin de l’ensemble des travaux est fixée au 1er novembre 1868.

La reconstruction de l’église

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Face à l’ampleur du sinistre et au défi que représente de la reconstruction de son église, la commune et son conseil de fabrique se tournent tout naturellement vers leurs administrés et paroissiens qui, privés de lieu de culte, vont se montrer particulièrement généreux.

En effet, la souscription lancée au lendemain de l’incendie va permettre de récolter 5 057 F.

D’autre part les cultivateurs et voituriers du village se montrent solidaires et proposent de transporter gratuitement les matériaux nécessaires à la reconstruction de l’église (bois, pierres, sable, …) notamment à partir de la gare de Faulquemont. Cette prestation en nature est évaluée à 1 561 F.

Les difficultés liées au financement…1/2

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Malgré cet élan de générosité, le maire Gustave De Horne se fait le porte parole de ses villageois en adressant une supplique à Sa Majesté l’Impératrice. Dans sa lettre, il fait état de l’épuisement des ressources du fait des importants travaux engagés avant l’incendie et fait appel à « l’inépuisable bonté de sa majesté » pour obtenir un « secours » (aide exceptionnelle) pour rebâtir l’église.Il sera entendu car il obtiendra confirmation par un écrit de juin 1868 qu’une aide de 6 000 F lui est accordée. Pierre MATHIS, son successeur devra néanmoins solliciter le préfet en février 1869 pour enfin toucher une première annuité …

Les difficultés liées au financement…2/2

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Quel plafond pour l’église ?

Réuni le 28 juin 1868, le Conseil municipal a débattu du choix du plafond à faire réaliser à l’église. Les discussions n’ayant pu aboutir à un consensus, les édiles ont du se résigner à passer au vote qui finalement a retenu un plafond en planches/lambris au lieu d’une variante en lattis-plâtre, initialement prévue au devis.Un mois plus tard, c’est cette dernière technique qui est malgré tout choisie par manque de ressources, d’autant plus que le plancher déjà mis en œuvre la prévoyait d’où un coût supplémentaire trop élévé pour en changer.

A ce stade de l’histoire de notre église, force est de constater les parallèles et similitudes en termes de choix des techniques à retenir et de financement, ceci à près d’un siècle et demi d’écart…

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Né à Puttelange le 17 avril 1825, il quitte la France pour les Etats-Unis où il devient prêtre le 15 août 1849 à Cleveland.Le 22 septembre 1864, il est nommé à Téting où il joue un rôle important lors de la reconstruction de l’église en devenant membre de la commission de surveillance des travaux.

L’abbé ROUPP (1825 – 1905)

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Vue de l’intérieur de l’église en 1924

Décors du plafond et des murs en 1924

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Le baptême des cloches de 1924

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Le Suisse en 1930 Pierre FRANCK

Baptême des cloches : parrains et marraines

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A partir de 1925, profitant de l’électrification du village et de celui des bâtiments communaux, l’église abandonne progressivement l’éclairage traditionnel à la lumière des cierges pour un autre plus moderne.

En 1952-1953, est envisagée l’électrification des cloches avec installation d’une horloge à l’église. Disparait ainsi un personnage singulier, le sonneur de cloches…

L’ancienne horloge électrique

L’électrification de l’église

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Vue extérieure de l’église vers 1930

Tilleuls et châtaigniers plantés en 1895

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Lors des deux conflits mondiaux, de nombreux édifices religieux subiront d’importants dégâts.L’église de Téting sera quant à elle « relativement » préservée malgré la «confiscation» répétée des cloches par l’ «ennemi d’alors», qui les destinait à être refondues…, et des dégâts occasionnés aux vitraux et à la toiture.Après de longues tractations, le versement des dommages de guerre permettra de financer un certain nombre de travaux (clocher, toiture, vitraux, mur du cimetière,…).

L’église, victime des dommages de guerres

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Le baptême des cloches de 1948

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Dans la nuit du 17 ou 18 janvier 1980, des voleurs pénètrent par effraction dans l’église et font main basse sur 6 statues en bois polychrome, dont la Vierge à l’enfant (XVIIIe s.) On note également la disparition de 6 angelots du maitre-autel et de deux chandeliers.

Statue de la vierge à l’enfant Statue de St Hubert

L’église, victime d’un vol avec effraction

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A l’origine en verre grisaille, puis ornés d’un médaillon avec scène, ils subissent les outrages des deux guerres mondiales. En effet, lors de la bataille de la Libération en novembre 1944, la plupart des vitraux furent détruits par l’explosion de deux obus dans le cimetière sud. Un vitrage en verre simple viendra les remplacer.Datant de 1964, les vitraux actuels, dont les deux du chœur financés en 1955 grâce à la générosité de deux paroissiens, sont l’œuvre d’Arthur Schouler, peintre et maître-verrier naborien (1927-1984) de Saint-Avold.

Les vitraux

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Vues aériennes de l’église (années 60-70)

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Face à des infiltrations répétitives, un changement de la couverture est enfin décidé en 1989. Le shingles (revêtement bitumeux gravillonné) est retenu pour des raisons de coût et de moindre charge sur une charpente déjà confortée et traitée en 1971. C’est l’entreprise Toit Ideal qui est chargé des travaux pour un montant qui dépasse légèrement les 140 000 F.

Rénovation de la couverture

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La rénovation du clocher en 1997

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Le clocher vu de l’intérieur

Page 46: Diapo Hist Eglise

Collection privée de M. Guy Jacques

Collection privée de M. Guy Jacques

Bénédiction du coq

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Un remarquable clocher à bulbe

Le clocher rénové en 1997

Le clocher en 2010

Le clocher (hiver 2009)

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La nef en 2009

Page 49: Diapo Hist Eglise

• Les anciens pouillés du diocèse de Metz, publiés et annotés par N. Dorvaux, 1902

• Folschviller et son château Fürst, Joseph Colbus, 1964, Collection historique, Monographie Lorraine, Fascicule 48

• Archives départementales de Moselle

•Archives municipales de Téting-sur-Nied

• Archives du Conseil de Fabrique de Téting-sur-Nied

• Inventaire national des orgues, Orgues, Lorraine, Moselle, Sc-Z, Assecarm Serpenoise

• Gallica, bibliothèque numérisée de la B.N.F.

Sources

Page 50: Diapo Hist Eglise

• Monsieur l’abbé SCHNEIDER pour le prêt d’archives du Conseil de Fabrique

• Monsieur Pierre CIUNEK pour le prêt de documents photographiques

• Monsieur Pascal HENNICK pour son « éclairage » sur l’histoire locale

Remerciements

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Coupe affouagère : Sous l'Ancien Régime, les communautés rurales, surtout dans la moitié Nord de la France détenaient notamment des forêts et des pâturages.Les conseils municipaux de nombreuses communes forestières accordent à leurs habitants la possibilité de se procurer le bois nécessaire à leur chauffage domestique en le prélevant dans la forêt communale : c'est l’affouage.Croisée d’ogives : Avec l'architecture ogivale, le gothique amène une solution élégante aux problèmes de forces que connaît le roman. L'idée centrale de la croisée d'ogives, est de faire des voûtes qui reposent non pas directement sur des murs, mais sur ces ogives croisées, et les ogives elles-mêmes convergent vers des piliers. La poussée n'est plus répartie tout au long du mur, mais concentrée sur un point au sommet du pilier. Du coup, le mur lui-même ne sert à rien et peut être vidé (pour placer des vitraux, par exemple) et la poussée reçue au sommet des piliers peut être facilement compensée par des arcs-boutants.Coq de clocher : dans la tradition chrétienne le coq devint rapidement un symbole de la résurrection. De même que le coq annonce le jour nouveau, de même, le chrétien attend le jour où le Christ reviendra. Au Moyen Âge, le coq symbolise le prédicateur qui doit réveiller ceux qui sont endormis.Cure : la cure, c'est la « charge d'âme » (du latin cura animarum), c'est-à-dire la responsabilité spirituelle d'une paroisse.

Lexique

Page 52: Diapo Hist Eglise

LexiqueDécimateurs : était, sous l'Ancien Régime, celui (individu ou communauté) qui avait le droit de lever la dîme (impôt en nature prélevé par l'Eglise sur les productions agricoles).

Diacre : Le diacre est un homme ayant reçu le premier degré du sacrement de l'ordre dans l'Église catholique. Alors que les prêtres, qui ont reçu le second degré du sacrement de l'ordre, sont les collaborateurs de l'évêque dans son caractère sacerdotal, le diacre est collaborateur de l'évêque dans son caractère ministériel. Dîme : La dîme ou dime[1] (du latin decima, dixième) est, depuis le Moyen Âge et jusqu'à la Révolution française, une redevance en nature ou en argent, portant principalement sur les revenus agricoles collectés en faveur de l'Église catholique.Echevin : officiers municipaux, conseillers du maire.

Église halle ou grange : Une église-halle est une église dont la nef centrale et les nefs latérales sont de largeur et de hauteur égales et communiquent entre elles sur toute cette hauteur. Le style de l'église-halle a atteint son apogée avec les églises de l'époque du gothique tardif.

Quart en réserve : Terme de législation. Le quart des bois des communes, des hospices et autres établissements publics, qui doit être distrait pour croître en futaie.

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Lexique

Syndic : Sous l'Ancien Régime, le syndic est un notable chargé de représenter, d'administrer, et de défendre les intérêts d'une paroisse ou d'une communauté rurale. Dans le cas d'une paroisse, il est généralement élu par une assemblée de communiers, constitués de chefs de famille de la paroisse.

Translation : Au Moyen Âge, la translation est le déplacement du corps d’un saint vers le lieu de son culte, épisode important dans l’histoire du saint.

Trois-Evêchés : Les Trois-Évêchés étaient les territoires relevant des évêques de Metz, de Toul et de Verdun qui, alors appartenant au Saint Empire romain germanique, furent occupés par Henri II en 1552 et placés sous tutelle française jusqu’à leur annexion définitive par la France en 1648 en vertu des Traités de Westphalie. Ces territoires et les duchés de Bar et de Lorraine formaient une mosaïque territoriale objet de conflit.

Vicaire : Le vicaire est un prêtre qui assiste le curé dans une paroisse catholique. Il est habituellement choisi par le curé, son choix devant être approuvé par l'évêque Un vicaire est rémunéré par le curé sur le revenu qui lui est attribué.

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Lexique

Voyer : inspecteur des chemins chargé de l’entretien des voies publiques.