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Abstracts / Annales de Cardiologie et d’Angéiologie 62 (2013) 372–381 375 r = 0.87, P < 0.01 for both). The observed thrombus volume reduction rate was evaluated to 12% of the initial volume per day of optimal medical therapy. Conclusion.– TD-OCT assessment of thrombus volume in patients with ACS is feasible, safe and could allow in vivo clot regression monitoring. http://dx.doi.org/10.1016/j.ancard.2013.07.010 Infarctus du myocarde Évaluation départementale des délais de reperfusion des SCA avec élévations du segment ST en fonction de la filière de recours aux soins M. Loirat , L. Orion , P. Fradin , J. Dimet , E. Boiffard Cardiologie, CHD Vendée, 85925 La Roche-sur-Yon, France Introduction.– Le syndrome coronarien aigu ST+ (SCA ST+) reste une cause de morbi-mortalité importante en France, directement corrélée au délai de prise en charge du patient pour obtenir une reperfusion de l’artère responsable la plus précoce possible. Or le délai de reperfusion est lié au parcours du patient jusqu’à la revascularisation. Méthode.– Pour évaluer les pratiques départementales, nous avons réalisé une étude rétrospective, monocentrique sur les SCA ST+ pris en charge sur quatre années (2008–2011) au CHD de La Roche/Yon en comparant les délais de reperfusion dans deux groupes : les patients ayant emprunté la filière recomman- dée = filière DIRECTE (Appel 15->SMUR->coronarographie ou soins intensifs) et les patients ayant emprunté une autre filière = filière LONGUE. Résultats.– Sur 838 patients ayant présenté un SCA ST+, 356 (soit 42,5 %) ont emprunté la filière recommandée. Le délai moyen de reperfusion dans le groupe filière DIRECTE est de 4,28 heures (±3,12) alors qu’il est de 6,17 heures (±4,82) dans le groupe filière LONGUE. Il y a une différence significative de 1,9 heure (p < 0,001) entre les deux groupes. Sur 186 patients ayant consulté un médecin généraliste, 40,3 % des patients n’ont pas été pris en charge par le SAMU. Conclusion.– Ces résultats doivent conduire à une amélioration des pratiques, une poursuite de la formation médicale continue auprès de tous les intervenants de la filière et à une information des patients pour raccourcir au maximum les délais de reperfusion. http://dx.doi.org/10.1016/j.ancard.2013.07.011 Problématiques du SCA chez le sujet âgé : expérience et évaluation des pratiques du centre hospitalier d’Aix-en-Provence H. Khacha , Y. Rahal , L. Boulain , R. Morice , C. Barnay , B. Jouve Service de cardiologie, CH du Pays d’Aix, 13616 Aix-en-Provence, France Introduction.– Les décès cardiovasculaires sont la première cause de mortalité chez les sujets âgés. Pourtant cette population est sous représentée dans les études consacrées au syndrome coronarien aigu (SCA) et sa prise en charge soulève de nombreuses problématiques. Méthodes et résultats.– Pour étayer ces problématiques et évaluer notre prise en charge, nous avons réalisé une étude rétrospective portant sur les patients âgés de plus de 75 ans et admis dans le service de cardiologie du centre hospitalier d’Aix en Provence pour SCA en 2010 (Groupe A) et 2012 (Groupe B) que nous avons comparé. La présentation initiale était une douleur thoracique dans seulement 78,6 % dans le Gr A contre 81,6 % dans le Gr B (NS) ; une insuffisance rénale était retrouvée chez 41,4 % des patients du Gr A contre 50,5 % du Gr B (NS) ; une anémie chez 34,3 % dans le Gr A vs 40,2 % dans le Gr B (NS). Concernant la prise en charge, elle est moins systématiquement invasive avec une revascularisation chez 74,2 % dans le Gr A et 73,6 % dans le Gr B (NS), il y a moins de recours aux stents actifs avec 14,3 % dans le Gr A contre 14,7 % dans le Gr B (NS), la voie d’abord de l’angioplastie était radiale dans 61,2 % dans le Gr A vs 80,3 % dans le Gr B (p = 0,02), l’anticoagulation se faisait majoritairement par Héparine non fractionnée avec 74,3 % dans le Gr A vs 68 % dans le Gr B (NS). Discussion et conclusions.– La prise en charge du SCA du sujet âgé pose une problématique diagnostique du fait de la fréquence des symptomatologies aty- piques et thérapeutiques du fait de la fragilité de ces patients aux comorbidités fréquentes, sources de complications hémorragiques et d’un moindre recours à une stratégie invasive. En l’absence de recommandation spécifique, leur prise en charge ne devrait pas différer de celle des sujets plus jeunes. Ce travail a permis d’évaluer nos pratiques professionnelles tenant compte des dernières recommandations, ainsi une évolution positive est notée dans l’usage de la voie radiale, le recours à la revascularisation devrait être plus systématique, et l’usage des HBPM et surtout du fondaparinux devrait être plus important. http://dx.doi.org/10.1016/j.ancard.2013.07.012 Rythmologie Analyse du traitement antithrombotique chez les patients de plus de 75 ans en fibrillation atriale non valvulaire : les recommandations sont-elles appliquées chez les sujets très âgés ? C. Sorea , F. Georger , R. Makhoul Service de cardiologie, centre hospitalier de Béziers, 34500 Béziers, France Introduction et objectif.– La fibrillation auriculaire est associée à un risque cinq fois plus élevé de mortalité par AVC. Le bénéfice des anticoagulants dans ce cadre est largement reconnu, et particulièrement chez les patients les plus âgés. Les registres montrent historiquement une réticence à anticoaguler les séniors en raison de leur risque hémorragique. Cette stratégie a donc fait l’objet de recommandations régulièrement réactualisées (2010, 2012) afin de promouvoir la prescription d’anticoagulants dans cette population. Le but de cette étude est d’évaluer le type et le taux de prescription d’antithrombotique dans la vraie vie chez les plus de 75ans avec antécédent de FA non valvulaire. Méthodes.– Il s’agit d’une étude rétrospective bi-centrique réalisée sur le CHU de Nîmes et l’hôpital de Béziers. Nous avons étudié 293 patients ambulatoires consécutifs ayant consulté leur cardiologue entre avril 2012 et novembre 2012. Les informations suivantes ont été analysés : le score CHADS2VASC2, le score HAS-BLED, le traitement antithrombotique, le type de FA, les données démo- graphiques. Résultats.– Au moment de l’étude, les patients sont âgés en moyenne de 82 ans (±5,1 ans, 75–99 ans). Deux cent dix-neuf patients (74,7 %) sont traités par des anticoagulants oraux dont 60,4 % sous antivitamine K (AVK) et 14,3 % sous un nouvel anticoagulant oral (NACO). Soixante patients (20,6 %) sont trai- tés avec de l’aspirine ou du clopidogrel seuls ou associés, 14 patients (4,7 %) ne prennent aucun traitement antithrombotique. Le taux d’anticoagulation (par AVK ou NACO) baisse modérément avec l’âge : 81,5 % de 75 à 79 ans, 75 % de 80 à 84 ans et 67 % au-delà de 85 ans. Il est plus important en cas de FA perma- nente (83 %) versus paroxystique (67 %). Les femmes sont moins anticoagulées (67 %) que les hommes (82 %). Conclusions.– Une moyenne plus élevée d’anticoagulation est constatée dans cette population âgée par rapport aux registres antérieurs. Le traitement anticoa- gulant est par contre moins systématique dans la forme paroxystique de FA et chez les femmes. http://dx.doi.org/10.1016/j.ancard.2013.07.013 Defibrillators patients perception of daily life activities and medical follow-up: A French survey W. Amara a , S. Cheggour b , A. ElHraiech a , H. Salih a , P. Sagnol c , C. Gully d , N. Rabah e , G. Glerici f , S. Buffler g , F. Ghanem h , A. Dompnier i , P. Bru j a Service cardiologie, GHI Le Raincy-Montfermeil, 93370 Montfermeil, France b Service de cardiologie, hôpital général Henri-Duffaut, 84902 Avignon, France c Service de cardiologie, CH William-Morey, 71321 Chalon-sur-Saône, France

Defibrillators patients perception of daily life activities and medical follow-up: A French survey

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Page 1: Defibrillators patients perception of daily life activities and medical follow-up: A French survey

Abstracts / Annales de Cardiologie et d’Angéiologie 62 (2013) 372–381 375

r = 0.87, P < 0.01 for both). The observed thrombus volume reduction rate wasevaluated to 12% of the initial volume per day of optimal medical therapy.Conclusion.– TD-OCT assessment of thrombus volume in patients with ACS isfeasible, safe and could allow in vivo clot regression monitoring.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ancard.2013.07.010

Infarctus du myocarde

Évaluation départementale des délais dereperfusion des SCA avec élévations dusegment ST en fonction de la filière derecours aux soinsM. Loirat , L. Orion , P. Fradin , J. Dimet , E. BoiffardCardiologie, CHD Vendée, 85925 La Roche-sur-Yon, France

Introduction.– Le syndrome coronarien aigu ST+ (SCA ST+) reste une causede morbi-mortalité importante en France, directement corrélée au délai de priseen charge du patient pour obtenir une reperfusion de l’artère responsable la plusprécoce possible. Or le délai de reperfusion est lié au parcours du patient jusqu’àla revascularisation.Méthode.– Pour évaluer les pratiques départementales, nous avons réalisé uneétude rétrospective, monocentrique sur les SCA ST+ pris en charge sur quatreannées (2008–2011) au CHD de La Roche/Yon en comparant les délais dereperfusion dans deux groupes : les patients ayant emprunté la filière recomman-dée = filière DIRECTE (Appel 15->SMUR->coronarographie ou soins intensifs)et les patients ayant emprunté une autre filière = filière LONGUE.Résultats.– Sur 838 patients ayant présenté un SCA ST+, 356 (soit 42,5 %) ontemprunté la filière recommandée. Le délai moyen de reperfusion dans le groupefilière DIRECTE est de 4,28 heures (±3,12) alors qu’il est de 6,17 heures (±4,82)dans le groupe filière LONGUE. Il y a une différence significative de 1,9 heure(p < 0,001) entre les deux groupes. Sur 186 patients ayant consulté un médecingénéraliste, 40,3 % des patients n’ont pas été pris en charge par le SAMU.Conclusion.– Ces résultats doivent conduire à une amélioration des pratiques,une poursuite de la formation médicale continue auprès de tous les intervenantsde la filière et à une information des patients pour raccourcir au maximum lesdélais de reperfusion.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ancard.2013.07.011

Problématiques du SCA chez le sujet âgé :expérience et évaluation des pratiques ducentre hospitalier d’Aix-en-ProvenceH. Khacha , Y. Rahal , L. Boulain , R. Morice , C. Barnay ,B. JouveService de cardiologie, CH du Pays d’Aix, 13616 Aix-en-Provence, France

Introduction.– Les décès cardiovasculaires sont la première cause de mortalitéchez les sujets âgés. Pourtant cette population est sous représentée dans lesétudes consacrées au syndrome coronarien aigu (SCA) et sa prise en chargesoulève de nombreuses problématiques.Méthodes et résultats.– Pour étayer ces problématiques et évaluer notre prise encharge, nous avons réalisé une étude rétrospective portant sur les patients âgés deplus de 75 ans et admis dans le service de cardiologie du centre hospitalier d’Aixen Provence pour SCA en 2010 (Groupe A) et 2012 (Groupe B) que nous avonscomparé. La présentation initiale était une douleur thoracique dans seulement78,6 % dans le Gr A contre 81,6 % dans le Gr B (NS) ; une insuffisance rénaleétait retrouvée chez 41,4 % des patients du Gr A contre 50,5 % du Gr B (NS) ; uneanémie chez 34,3 % dans le Gr A vs 40,2 % dans le Gr B (NS). Concernant la priseen charge, elle est moins systématiquement invasive avec une revascularisationchez 74,2 % dans le Gr A et 73,6 % dans le Gr B (NS), il y a moins de recoursaux stents actifs avec 14,3 % dans le Gr A contre 14,7 % dans le Gr B (NS), lavoie d’abord de l’angioplastie était radiale dans 61,2 % dans le Gr A vs 80,3 %dans le Gr B (p = 0,02), l’anticoagulation se faisait majoritairement par Héparinenon fractionnée avec 74,3 % dans le Gr A vs 68 % dans le Gr B (NS).

Discussion et conclusions.– La prise en charge du SCA du sujet âgé pose uneproblématique diagnostique du fait de la fréquence des symptomatologies aty-piques et thérapeutiques du fait de la fragilité de ces patients aux comorbiditésfréquentes, sources de complications hémorragiques et d’un moindre recours àune stratégie invasive. En l’absence de recommandation spécifique, leur priseen charge ne devrait pas différer de celle des sujets plus jeunes. Ce travail apermis d’évaluer nos pratiques professionnelles tenant compte des dernièresrecommandations, ainsi une évolution positive est notée dans l’usage de la voieradiale, le recours à la revascularisation devrait être plus systématique, et l’usagedes HBPM et surtout du fondaparinux devrait être plus important.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ancard.2013.07.012

Rythmologie

Analyse du traitement antithrombotiquechez les patients de plus de 75 ans enfibrillation atriale non valvulaire : lesrecommandations sont-elles appliquées chezles sujets très âgés ?C. Sorea , F. Georger , R. MakhoulService de cardiologie, centre hospitalier de Béziers, 34500 Béziers, France

Introduction et objectif.– La fibrillation auriculaire est associée à un risque cinqfois plus élevé de mortalité par AVC. Le bénéfice des anticoagulants dans cecadre est largement reconnu, et particulièrement chez les patients les plus âgés.Les registres montrent historiquement une réticence à anticoaguler les séniorsen raison de leur risque hémorragique. Cette stratégie a donc fait l’objet derecommandations régulièrement réactualisées (2010, 2012) afin de promouvoirla prescription d’anticoagulants dans cette population. Le but de cette étude estd’évaluer le type et le taux de prescription d’antithrombotique dans la vraie viechez les plus de 75 ans avec antécédent de FA non valvulaire.Méthodes.– Il s’agit d’une étude rétrospective bi-centrique réalisée sur le CHUde Nîmes et l’hôpital de Béziers. Nous avons étudié 293 patients ambulatoiresconsécutifs ayant consulté leur cardiologue entre avril 2012 et novembre 2012.Les informations suivantes ont été analysés : le score CHADS2VASC2, le scoreHAS-BLED, le traitement antithrombotique, le type de FA, les données démo-graphiques.Résultats.– Au moment de l’étude, les patients sont âgés en moyenne de 82 ans(±5,1 ans, 75–99 ans). Deux cent dix-neuf patients (74,7 %) sont traités pardes anticoagulants oraux dont 60,4 % sous antivitamine K (AVK) et 14,3 %sous un nouvel anticoagulant oral (NACO). Soixante patients (20,6 %) sont trai-tés avec de l’aspirine ou du clopidogrel seuls ou associés, 14 patients (4,7 %)ne prennent aucun traitement antithrombotique. Le taux d’anticoagulation (parAVK ou NACO) baisse modérément avec l’âge : 81,5 % de 75 à 79 ans, 75 % de80 à 84 ans et 67 % au-delà de 85 ans. Il est plus important en cas de FA perma-nente (83 %) versus paroxystique (67 %). Les femmes sont moins anticoagulées(67 %) que les hommes (82 %).Conclusions.– Une moyenne plus élevée d’anticoagulation est constatée danscette population âgée par rapport aux registres antérieurs. Le traitement anticoa-gulant est par contre moins systématique dans la forme paroxystique de FA etchez les femmes.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ancard.2013.07.013

Defibrillators patients perception of daily lifeactivities and medical follow-up: A FrenchsurveyW. Amara a, S. Cheggour b, A. ElHraiech a, H. Salih a,P. Sagnol c, C. Gully d, N. Rabah e, G. Glerici f,S. Buffler g, F. Ghanem h, A. Dompnier i, P. Bru j

a Service cardiologie, GHI Le Raincy-Montfermeil, 93370 Montfermeil, Franceb Service de cardiologie, hôpital général Henri-Duffaut, 84902 Avignon,Francec Service de cardiologie, CH William-Morey, 71321 Chalon-sur-Saône, France

Page 2: Defibrillators patients perception of daily life activities and medical follow-up: A French survey

376 Abstracts / Annales de Cardiologie et d’Angéiologie 62 (2013) 372–381

d Service de cardiologie, CHD Vendée, 85925 La Roche-sur-Yon, Francee Service de cardiologie, CHI Eure-Seine, 27000 Évreux, Francef Service de cardiologie, CH Saint-Pierre, 97410 Saint-Pierre, Reuniong Service de cardiologie, CH Haguenau, 67500 Haguenau, Franceh Service de cardiologie, CH Châteauroux, 36000 Châteauroux, Francei Service de cardiologie, CHR Annecy, 74370 Pringy, Francej Service de cardiologie, CH La Rochelle, 17000 La Rochelle, France

Introduction.– The aim of our study was to assess patients’ knowledge aboutdefibrillators after the implantation.Patients and methods.– We performed a multicenter survey in ten French cen-ters from January 2012 to December 2012. In each center, patients receivedusual information about defibrillator’s implantation, functioning, and about theirhabits after the implantation. They signed a consent for implantation. One to 10days after implantation, all patients received a questionnaire. The questionnaireevaluated patients’ perceptions of information and consent, risks of implantation;follow up, and about performing various routine activities (daily life activities,use of electrical devices, ability to undergo medical imaging tests). We alsoevaluated the patients’ anxiety using the Beck Anxiety Inventory Score and thehealth status of patients considered by themselves by a numerical scale (between0 and 100).Results.– We included 119 patients. The mean age was 66.5 + 11.8 years 34–82yrs) and 87% were men. The intervention was a primary implantation in 79%of patients. We noted that 89% on the patients remember that they have signeda consent and only 72% of patients remember that they received counselingin the peri-operative period. A considerable proportion of patients consideredmany routine activities unsafe including driving automobiles (40%), passingthrough metal detectors (33%), sleeping on the side of the defibrillator (48%).Also, 33% of patients think they can use induction hobs and 72% think theycan use mobile phone without any precautions. Regarding medical imaging,47%; 23% and 29% of patients considered unsafe making scanners, radiographyand echography respectively; and 32% ignored if they can have MRI. Finally,regarding the medical follow up, 18% of patients think they are exempt frommonitoring by a cardiologist.Despite an altered perceived health status (the mean of numerical scale was33.7), the perceived anxiety was low (the mean of Beck anxiety inventory scorewas 28.5).Conclusion.– The results of our study highlight on patients’ misperceptions ondefibrillator functioning and the need in improving practices to better informpatients. Thus, the quality of life of implanted patients may be improved.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ancard.2013.07.014

New oral anticoagulants for periproceduralanticoagulation in patients undergoing atrialflutter radiofrequency ablation: A pilotsurveyW. Amara a, S. Fromentin b, A. Elhraiech a, A. Dompnier c,C. Nguyen d, E. Allouche e, P. Sagnol d, N. Saoudi e,J. Taieb f, F. Georger g

a Service de cardiologie, GHI Le Raincy-Montfermeil, 93370 Montfermeil,Franceb Service de cardiologie, CH Belfort-Montbéliard, 25200 Montbéliard, Francec Service de cardiologie, CHR Annecy, 74370 Pringy, Franced Service de cardiologie, CH William-Morey, 71321 Chalon-sur-Saône, Francee Service de cardiologie, CH Princesse-Grace, 98012 Monaco, Francef Service de cardiologie, CH du Pays d’Aix, 13616 Aix-en-Provence, Franceg Service de cardiologie, CH Béziers, 34500 Béziers, France

Purpose.– Atrial flutter (AFL) ablation requires optimal periprocedural anticoa-gulation to minimize thromboembolic events and risk of bleeding. The safetyand efficacy of the new oral anticoagulants (dabigatran and rivaroxaban) in thissituation needs to be assessed.Methods.– We performed a multicentre (n = 8), retrospective study from Novem-ber 2012 to January 2013. The survey included all patients (pts) treated with anew oral anticoagulant before undergoing AFL ablation. We report ischaemicand haemorrhagic 24-h post-procedural complications.

Results.– The mean age of the 40 pts was 69 ± 9 yrs (47-81 yrs) and 82%were male. Mean CHA2DS2-VASc score was 2.3 ± 1.5, and 22 pts (55%) hada CHA2DS2-VASc score ≥ 2. Mean HAS-BLED score was 1.0 ± 0.7. Meancreatinine clearance (CrCl) was 79.0 ± 22.8 mL/min according to the Cockroftformula; 35 patients (87%) had CrCl ≥ 50 mL/min and five patients (13%) hadCrCl ≥ 30 and < 50 mL/min. Twenty pts (50%) received dabigatran 150 mg bid,14 pts (35%) received dabigatran 110 mg bid and six pts (15%) received riva-roxaban 20 mg od. All pts received the treatment ≥ 30 days before AFL ablation.The last dabigatran dose was taken 15 ± 11 h before ablation (2–24 h accordingto the centre protocol). Dabigatran was interrupted ≥ 24 h before ablation in16/34 pts (47%), ≥ 12 h and < 24 h in 5/34 pts (15%) and uninterrupted in 13/34(38%). The last rivaroxaban dose was taken 20 ± 2 h before ablation (15–24 h).All patients restarted anticoagulation therapy 12 h after the end of the procedure.A transoesophageal echocardiography (TEE), performed in 7 pts, found no leftatrial appendage thrombus. During the ablation procedure, a bolus of heparinwas given in 24 pts (60%) (mostly in pts with interrupted dabigatran > 12 h).Four cases of postprocedural minor bleeding (bleeding at the puncture sitewithout haematoma) were reported (3 on dabigatran 150 bid and 1 on rivaroxa-ban 20 mg od). One patient experienced an ischaemic stroke 24 h after ablationand cardioversion while he was in sinus rhythm and taking dabigatran 110 mgbid. Preprocedural TEE ruled out a left atrial thrombus in this patient. He wastreated by thromboaspiration and recovered without neurological deficit.Conclusion.– The rates of ischaemic and minor haemorrhagic events of AFLablation under new oral anticoagulants in this study were significant, advocatingfurther investigation in a larger observational study.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ancard.2013.07.015

Pacemakers’ patients perception of daily lifeactivities and medical follow-up: A FrenchsurveyW. Amara a, S. Cheggour b, H. Salih a, A. Elhraiech a,P. Sagnol c, C. Gully d, N. Rabah e, G. Glerici f,S. Buffler g, F. Ghanem h, A. Dompnier i, B. Lahitton j,K. Gacem k

a Service de cardiologie, GHI Le Raincy-Montfermeil, 93370 Montfermeil,Franceb Service de cardiologie, hôpital général Henri-Duffaut, 84902 Avignon,Francec Service de cardiologie, CH William-Morey, 71321 Chalon-sur-Saône, Franced Service de cardiologie, CHD Vendée, 85925 La Roche-sur-Yon, Francee Service de cardiologie, CHI Eure-Seine, 27000 Évreux, Francef Service de cardiologie, CH Saint-Pierre, 97410 Saint-Pierre, Reuniong Service de cardiologie, CH Haguenau, 67500 Haguenau, Franceh Service de cardiologie, CH Châteauroux, 36000 Châteauroux, Francei Service de cardiologie, CHR Annecy, 74374 Pringy, Francej Service de cardiologie, CH Dax, 40100 Dax, Francek Service de cardiologie, CH Cholet, 49325 Cholet, France

Introduction.– The aim of our study was to assess patients’ knowledge aboutpacemakers after the implantation.Patients and methods.– We performed a multicenter survey in 13 French centersfrom January 2011 to July 2012. In each center, patients received usual infor-mation about pacemaker implantation, functioning, and about their habits afterthe implantation. They signed a consent for implantation. One to 10 days afterimplantation, all patients received a questionnaire. The questionnaire evaluatespatients’ perceptions of information and consent, risks of implantation, followup, and about performing various routine activities (daily life activities, use ofelectrical devices, ability to undergo medical imaging tests).Results.– We included 258 patients. The mean age was 75.6 + 10.6 years 34–102yrs) and 61% were men. The intervention was a primary implantation in 89% ofpatients. We noted that 78% on the patients remember that they have signed aconsent and 73% of patients remember that they received counselling in the peri-operative period. A considerable proportion of patients considered many routineactivities unsafe including driving automobiles (30%), swimming (39%), pas-sing through metal detectors (47%), sleeping on the side of the pacemaker (42%).Also, 28% of patients think they can use induction hobs and 18% think they canuse arc-welding equipment. Regarding medical imaging, 45%; 29% and 33% of