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1 Chasseur Le de l’Aube REVUE DE LA FEDERATION DES CHASSEURS DE L’AUBE N°2 SEPT 2013 Dossier Situation du gibier avant l’ouverture Gérer Chasser Partager

de l’Aube - fdc10.org · de l’Aube REVUE DE LA FEDERATION DES CHASSEURS DE L’AUBE N°2 SEPT 2013 ... de la vie mais aussi lieu de plaisir cy-négétique. Intégrer une volonté

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ChasseurLe

de l’AubeR E V U E D E L A F E D E R A T I O N D E S C H A S S E U R S D E L ’ A U B E

N°2 SEPT 2013Chemin de la Queue de la Pelle

10440 LA RIVIÈRE-DE-CORPSTél. 03 25 71 51 11Fax 03 25 71 51 19

DossierSituation du gibier avant l’ouverture

Gérer

Chasser

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Depuis le 01 Juin, les adeptes du tir d’été, de l’approche ou de l’affût du chevreuil, du sanglier et du renard, retrouvent les émotions fortes de ces pratiques. Cette possibilité est relativement peu utilisée par les sociétés, et c’est bien regret-table, car elle offre un excellent outil de lutte contre les dégâts du grand gibier. Les constatations de terrain permettent de penser que les densités d’animaux sont encore importantes ; toutefois, une vive inquiétude apparaît, suite aux nombreuses intempéries et aux fortes variations de température de ce printemps, sur la survie des jeunes chevreuils.

Pour le petit gibier, la reproduction des perdrix et du faisan sera sans doute mise à mal surtout dans les vallées restées longtemps inon-dées. Le lièvre, lui, semble ne pas trop avoir souffert de ces aléas climatiques.

Les comptages de printemps pouvaient laisser espé-rer une bonne saison, mais «Dame Nature», une fois de plus, en a décidé autrement. Il sera donc judicieux d’adapter nos prélèvements en fonction de la réussite sur chaque secteur. Il ne faudrait surtout pas que tous les efforts fournis par les passionnés du gibier de plaine se trouvent annulés. Au contraire, c’est en période diffi -cile qu’il faut savoir motiver les troupes et agir.

Pour faire suite à la journée Sécurité du 06 Octobre 2012, votre Fédération proposait une rencontre des responsables de chasse, le Samedi 07 Septembre 2013 au centre de formation du permis de chasser de Dosches. Une démonstration pratique, avec tir, a été proposée sur chaque atelier. Le but de l’opération était une remise en cause de nos comportements afi n de faire encore fl échir la courbe des accidents.

Rappelons toutefois que 31 % des cas sont des auto-accidents et proviennent de la mauvaise manipulation de l’arme (sans gibier).

Espérons que cette journée a permis à chacun de corriger ses lacunes en matière de manipulation d’arme, afi n d’acquérir un comportement irréprochable pour nous inscrire dans une chasse durable et que chacune de nos sorties reste un souvenir mémorable.

Edito

Rédaction : Directeur de la publi-cation : Claude Mercuzot, président de la FDC Aube - Rédacteur en chef : Michel Nieps, vice-président de la FDC Aube et président de la commission communication. Ont également collaboré à l’elaboration de ce numéro, l’ensemble du per-sonnel de la FDCA, ainsi que les signataires des différents articles.

Crédits photos : FDC Aube et FNC.

Adresse : FDC Aube - Chemin de la Queue de la Pelle - 10440 La Rivière de Corps - Tél. 03 25 71 51 11E-mail : [email protected]épôt légal n° 26-298/o - 2e trim. 2013 - Imprimé sur papier recyclé.

Maquette et Impression : Impri-merie La Renaissance Labélisée Imprim’Vert.

Chemin de la Queue de la Pelle10440 LA RIVIÈRE-DE-CORPS

Tél. 03 25 71 51 11Fax 03 25 71 51 19

Michel NIEPS

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Le résultat des urnes était attendu, puisqu’ il doit permettre de dégager les grandes orientations politiques de la FDC10 pour les 3 prochaines années. Au fi nal, l’issue des votes avec 1 candidat par poste n’a pas soulevé de grand suspens. Si cette élection a été sans surprise, elle nous a apporté deux nouveaux administrateurs répartis sur des secteurs de la Champagne crayeuse M. Bruno Tabare et M. Nicolas Juillet, en remplacement de M. Goussard Bruno (démissionnaire) et M. Pierre Thibault.

Sébastien Juillet

Agé de 27 ans, je suis originaire de SAINT LUPIEN. AGRICULTEUR, j’aime le contact de la terre support de la vie mais aussi lieu de plaisir cy-négétique. Intégrer une volonté envi-ronnementale sur nos exploitations agricoles c’est aussi un engagement pour la biodiversité et donc pour le gibier. Je souhaite que ma vision de jeune agriculteur apporte aux chas-seurs du département une meilleure lisibilité de nos contraintes régle-mentaires de façon à optimiser nos efforts pour l’aménagement de nos territoires, axes indispensables pour le développement du petit gibier.

Pourquoi administrateur à la fdc10 ?J’aime m’engager dans ce qui me touche, l’agriculture bien évidement avec le CDJA mais aussi la chasse. Ce goût des responsabilités me vient cer-tainement de mon père, que je remer-cie ici car, si prendre des responsabili-tés peut paraître facile, elles n’ont de valeur que si elles sont partagées !

Votre objectif sur les 6 ans ?Intégrer une vision plus jeune de la vie cynégétique en respectant mes aînés. La chasse véhicule des valeurs respectables, à nous de sa-voir les transmettre ! Un aspect qui me concerne directement puisqu’il est lié à ma profession, l’agricul-ture… j’aimerais servir de courroie de transmission entre chasseur et agriculteur de façon à proposer des points d’amélioration pour l’aména-gement de nos écosystèmes, nous serons ainsi de réels alliés de la bio-diversité.

Bruno TabareAgé de 51 ans, je suis originaire de Troyes et aubois depuis plusieurs générations. Chef d’entreprise d’une société familiale, élu à la CCI et d’organisme patronale, j’ai l’habitude de mesurer les enjeux économiques pour défi nir des nouvelles stratégies de développement. Je souhaite donc apporter cette vision en mettant en perspective les enjeux cynégétiques et notamment le développement du petit gibier.

Pourquoi administrateur à la fdc10 ?J’ai découvert depuis peu cette fa-cette de la chasse que je ne soup-çonnais pas, président depuis de nombreuses années d’un territoire de chasse petit gibier, sur le secteur de Pavillon Sainte Julie. Mon tem-pérament m’a évidemment poussé à aller plus loin dans la découverte cynégétique, me conduisant natu-rellement au poste d’administrateur.

Votre objectif sur les 6 ans ?Pour moi, il est important d’avoir des règles communes entre territoire de chasse, de façon à défi nir des objec-tifs sur le long terme. La chasse du petit gibier dans notre département en est un exemple, plusieurs règles pour un même objectif ! Un aspect qu’il ne faut pas négliger et qui est pour moi aussi important que la pra-tique de la chasse… LA CONVIVIA-LITE ! La convialité, ce n’est pas uni-quement boire un verre… c’est avant tout faire preuve d’une ouverture d’esprit, de rapprocher les Présidents de Sociétés et les chasseurs entre eux, de faire connaitre leurs envies à la fédération, de respecter leurs voi-sins, leurs territoires, leurs limites et les gibiers. Travaillons main dans la main pour faciliter le développement du petit gibier et améliorer le relation-nel sans tabou. Des objectifs simples pleins de bon sens !

FDCAFDCAFDCA

Secteur Romilly-sur-Seine

Sébastien JUILLETAgé de 27 ans, originaire de SAINT-LUPIEN. AGRICULTEUR03 25 25 23 93

Secteur Mery-sur-Seine et Vallée de Seine

Bruno TABAREAgé de 51 ans, originaire de Troyes et aubois depuis plusieurs génération Chef d’entreprise03 25 82 22 70

La dernière assemblée générale 2013 était une année élective pour 7 administrateurs sur 14.

FDCAFDCAFDCA

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Organisation de La Fédération Départementale des Chasseurs de l’Aube

COMPOSITION DU BUREAU DE LA F.D.C.A.

Suite à la réunion du Conseil d’Administration en date du 04 Juin 2013, la composition du bureau fédéral est la suivante :

Président M. Claude MERCUZOT

Vice Présidents M. Roger PATENERE

M. Michel NIEPS

Secrétaire M. Jean-Marie FRIEDRICH

Trésorier M. Jacques VIGNERON

Trésorier Adjoint M. Michel KAPPLERPierre VIGNIEZ

Michel NIEPS

Guy GUERIN

Michel RIBILLY

Daniel BERGERAT

Michel KAPPLERLES COMMISSIONS EXTRA FEDERALES

(Nomination préfectorale)

C.D.C.F.S. : Membres nommés pour 3 ans renouvelables, à compter du 18 Septembre 2012

Titulaires : Daniel BERGERAT Pierre VIGNEZ Louis MARQUOT Jacques VIGNERON Roger PATENERE Pierre THIBAULT Michel KAPPLER

Suppléants (facultatifs) Christophe PETIT Michel RIBILLY Michel NIEPS Guy GUERIN

COMMISSION SPECIALISEE DEGÂTS DE GRAND GIBIER :Titulaires : Pierre VIGNEZ / Jacques VIGNERONSuppléants : Michel RIBILLY / Guy GUERIN

COMITE CONSULTATIF RESERVE NATURELLE ORIENT2 sièges (Pas de suppléant)Le Président ou son représentant Roger PATENERELouis MARQUOT

COMMISSION DEPARTEMENTALE DES SITES ET PAYSAGESLe Président ou son représentant Jacques VIGNERONSuppléante : Valérie HENNEQUIERE

COMMISSION DEPARTEMENTALE DES DECHETS1 siège : Michel RIBILLY1 suppléant : Michel KAPPLER

COMMISSION DEPARTEMENTALE DE REMEMBREMENT1 siège : Jacques VIGNERON

CONSEIL DEPARTEMENTAL D’HYGIENELe Président (titulaire) : Jacques VIGNERON1 suppléant COMMISSION NATURA 2000Louis MARQUOTMichel KAPPLERJean-Marie FRIEDRICHRoger PATENERE

FEDERATION REGIONALE DES CHASSEURS DE CHAMPAGNE ARDENNERoger PATENERESuppléant : Michel NIEPS

LES COMMISSIONS FEDERALES

DEGÂTS DE GIBIER :

■ Président : Pierre VIGNEZ

Daniel BERGERAT Marie Joël BREUZON Christophe PETIT Guy GUERINBruno TABARE Sébastien JUILLETJacques VIGNERON COMMISSION COMMUNICATION :

■ Président : Michel NIEPS

Jean-Marie FRIEDRICH Sébastien JUILLETMichel KAPPLER Michel RIBILLYRoger PATENERE Daniel BERGERATChristophe PETIT Valérie HENNEQUIERE GRAND GIBIER ET RECHERCHE AU SANG. :

■ Président : Guy GUERIN

Daniel BERGERAT Marie Joël BREUZONJean Marie FRIEDRICH Valérie HENNEQUIERE Bruno TABARE Michel KAPPLER Jacques VIGNERON Michel NIEPS Pierre VIGNEZ

PETIT GIBIER

■ Président : Michel RIBILLY

Daniel BERGERAT Valérie HENNEQUIERESébastien JUILLET Michel RIBILLYMichel KAPPLER Bruno TABAREChristophe PETIT Jacques VIGNERON

PERMIS DE CHASSERFORMATION PRATIQUE ET JEUNES CHASSEURS

■ Président : Daniel BERGERAT

Valérie HENNEQUIERE Michel KAPPLERMichel NIEPS Bruno TABAREChristophe PETIT Jacques VIGNERONMichel RIBILLY Pierre VIGNEZ

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BrèvesBrèvesBrèves

Enquête nationale sur les tableaux de chasse à tir pour la saison 2013-2014 : c’est parti !La FNC et l’ONCFS se sont associés pour réaliser une en-quête nationale sur les tableaux de chasse à tir pour la saison de chasse 2013-2014, la précédente datant d’une quinzaine d’années.

Début juillet 2013, 60000 chasseurs sélectionnés aléatoirement ont reçu un questionnaire simple afi n de renseigner leur tableau de la saison pour chaque espèce chassable en France. Vous avez peut-être été sélectionné ! Votre participation est indispensable pour une meilleure connaissance des espèces, ainsi qu’une meil-leure gestion ; bref, pour témoigner de la responsabilité des chas-seurs et de la chasse française tout entière.

Les données collectées seront traitées de façon anonyme, selon une méthode apportant toutes les garanties scientifi ques. Les résultats de l’enquête seront publiés début 2015.

Merci à tous ceux qui ont été sélectionnés dans notre département de participer ! Pour cela, notez votre tableau après chaque jour de chasse et retournez le questionnaire, qui vous a été adressé, dû-ment complété au plus tard le 31 mars 2014 selon les modalités indiquées.

UNE NOUVELLEFOMULE POUR 2014

la réforme du nouvel examen du permis de chasser doit entrer en vigueur à partir de 2014. L’objectif de la nou-velle réforme repose sur une double volonté de simplicité et d’effi cacité, dans l’intérêt des candidats.

Simplicité d’abord, car le candidat n’aura plus à passer qu’une épreuve unique composée de 5 Ateliers.Quatre Ateliers seront consacrés aux exercices pratiques immédiatement suivis par un Atelier de 10 questions théoriques. Cette épreuve unique sera notée sur 31 points, le candidat sera reçu s’il obtient 26 points sans commettre de faute éli-minatoire. L’épreuve de l’examen, ainsi concen-trée, permettra un gain de temps précieux pour les candidats qui n’auront plus qu’à effectuer un seul déplacement. Moins de déplacement pour le candidat mais encore plus de sécu-rité. Effi cacité ensuite, et notamment face aux enjeux de sécurité, car la formation des nouveaux chasseurs intégrera obligatoirement le manie-ment d’une arme semi-automatique. Cette nouvelle exigence en matière de formation, correspondant à la vo-lonté de la chasse française, de mettre l’accent sur les impératifs de sécurité

Toute faute aux ateliers concernant la sécurité, sera éliminatoire. Cette réno-vation de l’examen national du permis de chasser s’accompagne de l’amé-lioration de sa gestion administrative afi n, là aussi, de raccourcir les délais de traitement des données. L’aug-mentation régulière, depuis 5 ans, du nombre de candidats à l’examen du permis de chasser, montre l’intérêt croissant que nos concitoyens portent à la chasse. Il appartenait à l’ONCFS et à la FNC d’accueillir ces nouveaux arrivants en leur offrant une formation et un examen répondant à la néces-sité d’une modernisation en ne cédant

rien aux exigences de qualité d’un exa-men national. C’est donc à l’issue de cette épreuve que le volet permanent du permis de chasser lui sera remis. On ne peut donc que se féliciter de cette simplifi cation administrative que devrait satisfaire nos futurs candidats à l’examen du permis de chasser. Toutes les conditions sont réunies pour faire de cette réforme un succès.

Dans le cadre d’actions concourant à la découverte et au res-pect du patrimoine naturel de notre département, la fédéra-tion départementale des chasseurs de l’Aube a développé depuis plusieurs années des liens étroits avec les différents établissements scolaires de notre département.

L’enjeu pour une véritable éduca-tion au développement durable, à la biodiversité et au respect de la nature nous ont poussé à la créa-tion d’un catalogue pédagogique, permettant ainsi d’offrir les meil-leures conditions matérielles et techniques possibles.

Service Technique FDC10

Une association de déterrage dans l’Aube...Début 2013, sous l’impulsion de la Fédération des Chasseurs de l’Aube et de quelques déterreurs, l’associa-tion de vénerie sous terre de l’Aube a vu le jour. En formant une association, nous adhérons à l’AFEVST qui nous soutiendra dans notre lutte pour sau-vegarder notre mode de chasse et au besoin nous assister juridiquement. La vénerie sous terre est la chasse la plus adaptée pour répondre aux probléma-tiques blaireaux, renards et ragondins. Elle l’est encore plus pour le blaireau qui est en classe gibier et que seul ce mode de chasse peut réguler : il occa-sionne des problèmes de dégâts sur

les cultures de blé et mais. A ce jour, 7 équipages font partie de l’associa-tion. Nous espérons que d’autres se joindront à nous et aussi créeront des vocations chez les jeunes et moins jeunes.

Pour cela, nous contacter aux numéros ci-dessousOnt été élus au bureau :Président : Taillard J.Louis 06 85 78 09 72Vice-Président : Marey Dominique 16 32 55 01 06Secrétaire générale : Mme Lamoureux M. ClaudeTrésorier : M. Guillon Stéphane • Membres : Vier Michel - M. Honnet Richard - M. Raoult Gaetan

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BrèvesBrèvesBrèves

FRCCALes chasseurs de Champagne Ardenne ont leur page Facebook. Ce support de com-munication est animé par notre Fédération Régionale, elle compte déjà 271 amis. Trouvez un moyen simple pour rester en contact avec vos Smartphones.

L’Association des Jeunes Chasseurs de l’Aube a le plaisir de vous convier à son assemblée générale le Vendredi 27 Septembre 2013 à 19h00 au siège de la Fédération des Chasseurs. Si vous avez entre 16 et 34 ans n’hésitez pas à nous rejoindre pour partager et découvrir notre passion.

Pour mieux nous connaître retrouvez nous sur notre page Facebook « Asso Jeunes Chasseurs Aube » …

La société de Romilly souhaite

mettre à l’honneur M. Vergeot

Lucien, âgé de 95ans. Sa pas-

sion pour la chasse le pousse à

prendre son premier permis en

1946, 67 ans après il a toujours

sa validation en poche! Attaché

à notre société de chasse il

devient secrétaire en 1955 puis

vice-président en 1980 et il continue aujourd’hui d’être de

bon conseil. L’équipe compte bien garder son lulu qui est

devenu l’un de nos plus anciens chasseurs du département.

EFSLa Fédération Départemen-tale des Chasseurs de l’Aube a organisé le 11 juin une col-lecte de sang. Sur les 10 000 chasseurs seuls 32 personnes se sont rendues disponibles ! Cela a permis de produire 23 poches de sang au total. L’an-née prochaine en juin la même opération sera renouvelée, nous comptons sur vous….

Contact : madame Souillard (fdc10) au 03 25 71 51 11

Journée de découverte.Le dimanche 21 Juillet, sur le site de for-mation de la Fédération des Chasseurs de l’Aube, situé sur la commune de Dosches, l e s Chasseurs à l’Arc organisaient, une rencontre pour faire découvrir la chasse à l’arc. Les visiteurs ont pu côtoyer des chasseurs expérimentés qui ont répondu à leurs attentes, ainsi que de s’initier au tir avec des arcs traditionnels ou à poulies. La présence des Chasseurs à l’arc de la Marne, dont leur président Olivier Evrard, ainsi que de l’Archerie de Champagne et du Coutelier Erwan Pincemin, ont contribués à l’animation. Cette jour-née a permis d’unir et de rassembler les membres de l’ACA 10 où chacun a pu partager ses diverses expériences. Le but de l’Association étant de développer, d’informer et de former en collaboration avec la Fédé-ration des Chasseurs de l’Aube, les futurs chasseurs à l’arc, ainsi que de réunir tous les chasseurs à l’arc dans un esprit convivial et amical. A noter, la présence de Chasseurs à l’arc venu de Paris et de l’Yonne. Nous remercions toutes les personnes qui ont participées à cette 1ere fête de l’ACA 10, ainsi qu’a la Fédération des Chasseurs de l’Aube, pour la mise à disposition du terrain.Rendez-vous l’an prochain pour une journée avec de nouvelles activités.

Pour tout renseignements www.aca10.fr et 06 84 44 13 00

VAINCRE LA MUCOVISCIDOSEGrace à la récupération des douilles de carabine, les chasseurs de l’Aube ont versé la somme de 611 euros à l’association « vaincre la mucovisci-dose ».

Les ressources de cette association, créée en 1965, reposent à 94% sur la générosité des donateurs.

La FDC souhaite continuer cette opé-ration en 2014, alors n’oubliez pas de nous faire parvenir vos douilles.

de l’Aube, situé sur la commune de Dosches, l e s Chasseurs à l’Arc organisaient, une rencontre pour faire découvrir

Renouvellement du bureaude la Fédération Régionale des ChasseursLe 16 juillet dernier, le conseil d’administration de la FRCCA s’est réuni afi n de renouveler les membres de son bureau. Ont été élus : Jacky Desbrosse, Président de la FDC Marne, au poste de Pré-sident ; Claude Mercuzot, Président de la FDC de l’Aube, au poste de Vice-Président, Michel Hubert, Président de la FDC des Ardennes, au poste de Secrétaire général, et Thomas Corvasce, Président de la FDC de la Haute Marne, au poste de Trésorier. La réunion s’est déroulée dans un esprit constructif ; les 4 départe-ments partageant une même volonté de travailler ensemble sur des dossiers régionaux concrets pour défendre la chasse.

Infos techniquesInfos techniquesInfos techniques

Dans le but de mieux connaître la situation de la caille des blés dans notre département, le service technique de la FDCA accompagné d’un stagiaire en BTS a engagé une étude basée sur le recensement des mâles chanteurs. Ce suivi est inspiré du protocole ONCFS (réseau ACT).

22 circuits de 5 points espacés d’un kilomètre et repartis sur l’ensemble du département ont été parcourus durant le mois de Juin. Cette réparti-tion de point d’écoute nous a permis d’appréhender au mieux les niveaux de population.

Répartition géographique

La caille des blés est présente sur l’ensemble de notre département en période de nidifi cation, il est impor-tant de rappeler qu’elle n’hiverne pas chez nous.

A la lecture de la carte, on s’aper-çoit aisément que le contraste nord sud est important. Ces deux zones de typologie très différentes sont marquées au le sud par un taux de boisement très important alors que le nord beaucoup plus céréalier pro-pose de grandes étendues ouvertes. L’exigence biologique de l’espèce la pousse vers cette deuxième zone où elle retrouve la prédominance de sa culture favorite… le blé !

Ça caille dans l’Aube !Si elle recherche les espaces ouverts de nos grandes plaines céréalières, confi rmé lors de notre recensement, elle a aussi d’autres exigences en-core méconnues aujourd’hui (étude internationale en cours), qui pourrait expliquer en grande partie les dif-férences de densité observées sur notre territoire.

C’est au sud d’Arcis que nous avons dénombré les plus grands nombre de reproducteurs.

La saison de chasse à la caille des blés est relativement courte en rai-son du départ précoce de cet oiseau pour sa migration postnuptial. L’ouverture de sa chasse débute le 31 aout... Si la saison cynégétique pour cette espèce est courte, les prélèvements le sont également !Une taille du tableau de chasse minimaliste et très variable dans le temps, nous a poussé à analyser les tableaux de chasse depuis 2006.

Aucune tendance d’évolution ne res-sort, si une baisse a été démontrée au niveau national cela n’est pas le cas dans l’Aube.

L’analyse de ces données a égale-ment permis de démontrer que la chasse de la caille des blés est plu-tôt délaissée dans le département, même dans les zones où elle est la plus présente en période de reproduc-tion.

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INDICE / POINT D’ÉCOUTE

[0 - 0,2 [

[0,2 - 0,5 [

[0,5 - 1[

[1 - 1,5 [

> 1,5

Chasser la caille avant l’ouvertureLa chasse de la caille des blés peut être pratiquée à partir du 31 aout jusqu’à la veille de la date de l’ou-verture. Cette ouverture anticipée demande de chasser avec un chien d’arrêt, un chien leveur ou rapporteur de gibier sur la base d’un chien pour 3 fusils maximum. A l’ouverture ces obli-gations sont caduques.

Problématiques et enjeux

A l’inverse de la perdrix grise, l’évolu-tion parcellaire de notre champagne crayeuse n’a pas eu d’effet néfaste

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Biologie de la caille des blés

La caille des blés est un petit gallinacé et le seul représentant de cette famille à être migrateur. Elle est caractérisée par un plumage brun strié de beige et son aire de répartition s’étend de l’Europe occidentale (sites de reproduction) à l’Afrique sub-saha-rienne (sites d’hiver-nage). Son poids varie de 90 à 150 grammes et sa taille de 16 à 19 cm. Sa nidifi cation débute dès mi-avril, la femelle pond une dizaine d’œufs et l’incubation dure 17 jours. Les poussins quittent le nid dés la naissance et prennent leur indépendance à l’âge d’un mois et demi.

La FDCA a lancé une enquête pour l’analyse du tableau de chasse ‘’caille des blés’’. Les sociétés de chasse qui sou-haitent participer peuvent télécharger la fi che adap-tée sur le site Internet de la FDCA (rubrique ‘’imprimés administratifs’’) ou contacter le Service Technique.

Dans le même esprit, les chasseurs qui prélèveront une caille baguée sont priés de contacter le Service Tech-nique.

Analyse du tableau de chasse depuis 2006 par région agricole

sur la caille des blés. Seuls la mécani-sation et l’emploi de produit chimique sont défavorables à cette espèce en période de nidifi cation.

L’interdiction des lâchers de cailles (caille japonaises) a supprimé toute menace d’hybridation entre ces deux espèces.

La caille passée au crible

Depuis le printemps 2012, la Fédéra-tion Départementale des Chasseurs de l’Aube s’est impliquée dans une étude internationale sur la caille des blés. Initié par des professeurs de l’Université de Barcelone et coordon-né en France par le réseau ONCFS/FNC/FDC « Oiseaux de passage », ce programme a pour objectifs principaux d’apprécier l’état réel de la métapopu-lation occidentale dans les pays clés (Espagne, France et Portugal), d’ap-préhender les possibles tendances populationnelles par un suivi rigoureux

et enfi n, d’améliorer la conservation de cette espèce par la phénologie des fl ux migratoires et de la reproduction. Le site aubois retenu pour cette étude est situé sur les communes de Mont-suzain, Aubeterre, Feuges et Saint Benoît-sur-Seine.

Le protocole est bien rodé, il n’y a plus qu’à … : chant-repasse-fi let-repasse-capture-démaillage-baguage-me-sures ! Tout est beau en théorie …

En effet, après une première année 2012 entamée fi n Mai sur les cha-peaux de roue, qui s’est soldée par 98 cailles capturées et baguées en 2 mois et ½, 2013 ne s’est pas mon-trée aussi euphorique. Pleins d’espoir, les deux techniciens bagueurs de la FDCA ont été confronté à un prin-temps frais, pour ne pas dire froid et pluvieux. Ces conditions, en plus de ne pas être favorables pour les captures, ont, de toute évidence, modifi é le comportement et l’activité des cailles mâles. Très peu actifs durant environ un mois (15 Mai – 15 Juin), ces der-niers se sont souvent montrés dans l’ensemble assez frileux sexuellement avec le chant de femelle émis par la repasse.

Loin de se démotiver, nos techniciens ont redoublé d’efforts les jours qui al-laient bien !!!! Au fi nal, 100 cailles sont passées par les mailles de leurs fi lets cette saison avant d’être relâchées. Pas si mal !

Service Technique F.D.C.10“Nicolas Noiret

Quel plaisir de parcourir la

plaine en cette fi n d’Août,

à la recherche de ce petit

oiseau malicieux avec son

compagnon à quatre pattes,

tout heureux lui aussi de

ressortir prendre l’air.

J’invite tous les Présidents

à ouvrir leurs territoires à

leurs chasseurs pour qu’ils

puissent goûter à cette

chasse passionnante.

1ère étape : tendre le fi let et capture

PRESENTATION DE L’ETUDE CAILLE

2e étape : baguage (bague museum Paris)

3e étape : les mesures (tarses, ailes,...)

4e étape : détermination de l’âge.Mesure des réserves adipeuses

5e étape : photos de l’aile et de la gorge.

6e étape : l’oiseau est relaché après 5 mn de manipulation.

Infos techniquesInfos techniquesInfos techniques

« C’est foutu !! A mon époque, c’était 100 perdreaux qui étaient tués le jour de l’ouver-ture sur le fi nage, c’est foutu, j’te le dis… »

Qui n’a jamais entendu l’histoire de son grand père ou de son père sur ses chasses aux perdrix plus qu’abon-dantes….. Le temps est bien loin où on se souciait peu du nombre de couples aux 100 hectares que l’on avait sur le territoire de chasse. La faute à qui ?? Certains répondront « C’est l’agricul-ture moderne, le changement des territoires, les machines… »… Et les chasseurs dans tout cela …..

La gestion de la Perdrix grise n’est pas nouvelle dans le département de l’Aube, avec la mise en place des Groupements d’Intérêt Cynégétique, le GIC de la plaine de Troyes créé le 22 Mai 1985 a été l’un des pionniers dans le domaine...

Le déclin des populations de perdrix a fait prendre conscience aux chas-seurs gestionnaires de tout l’intérêt de prendre en main la gestion de l’espèce pour redresser la barre. Ainsi différents Groupements ont vu le jour dans le fi ef de la Perdrix Grise qu’est la Champagne Crayeuse…

Hélas, même si les premières années du 21ème siècle ont été prometteuses pour l’espèce, la période de mauvaise reproduction de 2006 à 2010 a mon-tré que tous les efforts de terrain ne

La perdrix grise sous contrat !sont pas forcément récompensés à leur juste valeur.

Aussi, votre Fédération des Chasseurs a voulu œuvrer, une nouvelle fois, pour l’espèce en mettant en place des contrats de gestion volontaire perdrix grise… Ces contrats d’une surface minimum de 1000 ha sont signés par les territoires de chasse pour une durée de trois ans renouvelable.

L’objectif est de retrouver une acti-vité cynégétique plus importante, en chassant l’espèce plus longtemps (4 ou 10 jours en fonction de la for-mule choisie), tout en y intégrant des moyens de gestion durable. Les deux mesures principales qui composent ces contrats sont la mise en place d’une politique d’agrainage forte, ainsi qu’un contrôle effi cace des prédateurs nuisibles (piégeage, garde particulier, déterrage…). Des comptages de prin-temps et estivaux permettent le suivi de l’espèce et déterminent un prélève-ment maximal d’oiseaux pour la saison de chasse suivante. La grille d’attribu-tion a une règle simple et logique : « bonne reproduction égale bonne at-tribution, mauvaise reproduction égale mauvaise attribution »… Enfi n, la for-mule « 10 jours » intègre le volet amé-nagement agricole, indispensable à l’espèce dans nos grandes plaines céréalières… La mise en place de bandes de rup-ture d’assolement (bandes enherbées) permet ainsi d’apporter un couvert tout au long de l’année pour les

oiseaux, mais surtout d’apporter un grand nombre d’insectes pour nos perdreaux en périodes d’éclosions….

En 2009, année de leur création, le nombre de territoires en contrat était de 25 pour une surface de 22 000 hec-tares… En 2013, ce n’est pas moins de 62 territoires signataires pour une sur-face de près de 50 000 hectares qui se sont lancés dans cette gestion...

Ainsi, avec les GIC déjà présents et la nouvelle Unité de Gestion regrou-pant le GIC de la Barbuise et le GIC du Melda, les territoires en gestion perdrix grise deviennent majoritaires dans notre Champagne Crayeuse…

Les chiffres parlent donc d’eux-mêmes avec une moyenne départementale de

12 couples aux 100 hectares et de nombreux terri-

toires dépassant les 20 couples/100 ha, le chasseur Aubois est devenu l’acteur nu-méro un de la ges-tion de notre belle grise…..

toires dépassant les 20 couples/100 ha, le chasseur Aubois est devenu l’acteur nu-méro un de la ges-tion de notre belle grise…..

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S.T. fdc10

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STRUCTURE EN GESTION DE LA PERDRIX GRISE

SUIVI DES COMPTAGES DE PRINTEMPS PERDRIX GRISE (couples/100ha)

La Formule 1 permet de chasser la perdrix grise

4 jours .

Les Conditions :

• Avoir 1 agrainoir alimenté pour 30 ha.

• Avoir 1 abri artifi ciel ou naturel pour 50 ha.

• Mettre en place des repères de nidifi cation en bordure des parcelles de Luzerne.

• Avoir un contrôle de la population des prédateurs (piégeage, garde particulier...)

• Participer aux comptages : au printemps et en été.

• Utiliser les dispositifs de marquage.

La Formule 2 permet de chasser la perdrix grise 10 jours.

Cette formule reprend l’intégralité de la formule 1, en y intégrant un volet aménagement agricole.

Engagements de la Fédération des Chasseurs :

• Versement d’une subvention pour l’achat de matériels de piégeage.

• Multiplication par 1.5 des subventions fédérales pour la formule 1 du contrat et par 2 les subventions fédérales pour la formule 2.

• Versement d’aides supplémentaires pour les territoires atteignant un objectif de 1 renard prélevé/ 100 ha

Témoignage : Philippe Exbrayat Sté Nogent-sur-Seine Plus ancien Contrat Perdrix.

Comment juger vous le Contrat de Gestion après 4 ans?

- Très bien parti. Je pense que nous sommes vraiment sur la bonne voie. Le contrat a bien évolué et a su s’adapter aux desideratas et exigences des chasseurs de perdrix. La preuve en est que nous sommes plus de 50% à l’avoir signé. Qui l’au-rait dit il y a quelques années? Cela démontre bien que les chasseurs de petits gibiers sont des gens responsables.

Seriez-vous prêt à résigner aujourd’hui?

- Bien sûr! Etant un demandeur de la 1ère heure pour la mise en place de ce contrat ; mes motivations, mes souhaits, mes espoirs sont toujours les mêmes qu’il y a une vingtaine d’années quand à Nogent nous avons prix conscience qu’il fallait gérer la perdrix et que nous nous sommes lancés dans l’aventure. De plus, la FDCA a su être à l’écoute des demandes et des attentes des chasseurs.

Avez-vous un message à faire passer pour ceux qui ne sont pas encore signataire du Contrat Gestion?

- Je ne suis pas un donneur de leçon, mais pour ceux qui veulent gérer la perdrix et la petite faune de plaine par la même occasion, le contrat est un excellent outil. Bien sûr, il ne faut pas qu’apposer une signature en bas d’une feuille pour avoir des oiseaux à préle-ver. Il faut surtout remonter ses manches et être vraiment sur le terrain toute l’année (agrainage, piégeage, gestion des prélève-ments ...), Mais ça, je connais déjà de nombreux responsables de territoires qui le pratiquent. Alors lancez-vous, signez. Ce magnifi que oiseau qu’est la perdrix grise en vaut vraiment la peine. Plus nous serons nom-breux, plus nous aurons du poids face à nos détracteurs.

Infos techniquesInfos techniquesInfos techniques

Michel RibillyPrésident de la commission petit gibier,

Tout d’abord un grand merci à Pierre Thibault pour le travail effectué au sein de la commis-sion petit gibier. Lui succéder sera pour moi une lourde tâche et j’aurai besoin de vous tous pour réussir.

Le plan de gestion Champagne Crayeuse lièvre et perdrix de 27 000 Ha vient de voir le jour suite à l’unifi cation des GIC Bar-buise et Melda et être adopté par le Conseil Départemental de la Chasse et de la Faune Sauvage. Les contrats de gestion volontaire perdrix grises doivent continuer à progresser.

Le soutien fi nancier et technique de la fédération départementale des chasseurs de l’Aube, soutenu par le monde Agricole dans certains cas, doit s’inscrire dans la durée. Votre investissement sur le terrain par la régu-lation des prédateurs, l’agrainage, les bandes enherbées, reste le socle d’une gestion rationnelle. En 4 ans sur ces secteurs nous avons constaté l’envol des résultats pour nos perdreaux et le démarrage de nos lièvres.

J’espère que, malgré un printemps froid et pluvieux, avec des inondations dans nos vallées … les résultats nous encourageront à continuer.

Nous devons donc poursuivre nos efforts, agrandir nos structures de ges-tion, travailler tous ensemble de façon à unir nos énergies et ainsi atteindre l’objectif que s’est fi xé la fdc10, le développement de notre petite faune.

Si je compte sur vous tous, vous pouvez compter sur moi en m’engageant à vos côtés pour un avenir.... Petit gibier !

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LapinDU BON... MAIS PAS PARTOUT !

Dans l’Aube, la situation des popu-lations de lapin de garenne est très contrastée, là où il y a des noyaux de population, le lapin se porte bien… ailleurs la situation est beaucoup plus diffi cile. Ces noyaux, malheureuse-ment très localisés, posent parfois de gros problèmes de dégâts, à noter le partenariat exemplaire entre la mai-rie et la société de Chapelle-Vallon pour engager sur la commune une politique de prévention effi cace, un exemple à suivre !

Une moindre virulence des maladies en 2012 a permis de maintenir à la sortie de l’hiver un stock de repro-ducteurs équivalent à l’année passée. La reproduction semble bonne, avec quelques inquiétudes cependant sur les territoires de la champagne hu-mide, où les sols peu fi ltrants ont pu accentuer le phénomène de noyade des rabouillères.

Reste à espérer que la myxomatose ne soit pas trop virulente à l’ouverture !

Ouverture 2013...Au poil mais sans plume

ChevreuilSITUATION BONNE

Le chevreuil se porte globalement bien sur l’ensemble du département et l’état sanitaire des animaux n’ins-pire aucune inquiétude. Les effectifs devraient progressés cette saison car l’on constate souvent qu’un prin-temps humide est toujours propice à l’espèce. Cependant si cette eau a fait pousser la végétation et de ce fait assuré une bonne alimentation des animaux elle a pu entrainer là où elle était en excès des mortalités de faons.

Les vallées de l’Aube et de la Seine ont été inondées en pleine période des mises bas et il est fort probable qu’une grosse partie de ces jeunes aient disparus.

Dans ces secteurs nous demandons aux gestionnaires de territoires d’être particu-lièrement vigilant à la proportion de jeunes dans le tableau et à ne pas réaliser l’inté-gralité du plan de chasse si l’absence de cette classe d’âge est constatée.

Le sanglierAvec plus de 8000 sangliers préle-vés la saison dernière, les effectifs semblent s’être stabilisés, il le faut, car la facture des dégâts s’est envolée en 2012 et notre budget est de moins en moins extensible.

Pour la saison à venir, l’absence de fructifi cation cet automne nous a permis de revenir à une reproduction normale, bien qu’un peu tardive. Les marcassins sont bien présents aux agrainages et le soleil enfi n revenu devrait nous permettre de les retrou-ver à l’ouverture.

Avec l’augmentation du cours des denrées agricoles, nous nous expo-sons encore cette année à une aug-mentation du montant des dégâts, il faut rester vigilant et continuer à maintenir la pression sur cette espèce en réduisant encore les effectifs là où ils sont trop importants. Les consignes de tir d’une laie de plus de 65 kg pour 8 animaux prélevés doivent être main-tenues

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ColvertContrairement au faisan, les ten-dances poussent à l’optimisme.2013 aura été une année diffi cile pour la plume à l’exception du canard. A de rares exceptions, les premières cou-vées sont bonnes voire très bonnes localement, les secondes plus dif-fi ciles ont souffert des conditions météo défavorables. Les premiers migrateurs sont déjà arrivés dans notre département, il nous reste main-tenant à attendre les premiers coups de froid ….

Le lièvreLe lièvre a tiré son épingle du jeu, les comptages IKA de printemps sont en hausse de 18% et passent d’une moyenne départementale de 2.7 lièvres au Km à 3.2, nous n’avons pas eu à connaître pour l’instant de morta-lité et cela malgré les forts épisodes pluvieux.

Fort à parier que ces conditions météorologiques auront malgré tout impacté une partie de la reproduction.

La saison cynégétique s’annonce donc bonne pour le capucin, en veil-lant toutefois à ne pas trop endomma-ger le capital !

Perdrix grise

L’ANNEE NOIRE !

Si les effectifs reproducteurs du prin-

temps dernier nous incitaient à l’opti-

misme avec une moyenne départe-

mentale de 12 couples aux 100 ha,

les échantillonnages d’été ont réduit à

peau de chagrin tous nos espoirs. En

effet, à l’exception de quelques terri-

toires de l’agglomération troyenne,

notre indice de reproduction dépar-

temental 2013 se situe entre 1 et

2 jeunes par poule. Il s’agît du plus

faible taux enregistré par le service

technique depuis … 1979 !

Pourtant, les moissons retardées de 3

semaines et les premiers oiseaux ob-

servés fi n Juin permettaient d’espérer

une reproduction correcte. Malheu-

reusement, la réalité du terrain nous

a rattrapé, et force est de constater

que les jeunes, ainsi qu’une partie

des adultes sont absents des terri-

toires suivis.

En effet, après un hiver maussade,

notre région a connu cette année un

printemps agité, froid et peu ensoleil-

lé. Il s’agit du printemps le plus froid

depuis 1987 et un des plus pluvieux

depuis 1959. Ces conditions, défavo-

rables à la reproduction de la perdrix

grise, ont perduré jusqu’à la mi Juin,

affectant physiologiquement une par-

tie des reproducteurs et contrariant

le cycle naturel «ponte-couvaison-

éclosion».

Les pertes estivales sur les adultes et

la faible proportion de jeunes (souvent

pouillards), auxquelles vont s’ajouter

les pertes hivernales, auront un impact

négatif sur les densités du printemps

prochain. La situation impose donc la

plus extrême prudence et oblige les

gestionnaires à la préservation du

maximum d’oiseaux.

“ JM. FRIEDRICH Président ADCGG AUBE

La fructifi cation forestière ayant été nulle l’automne dernier, on pouvait craindre une mauvaise reproduction chez le sanglier. D’après les échos reçus, il semble qu’elle soit bonne voire très bonne avec la présence de nombreux marcassins.

Nous devons rester très vigilants, maintenir la pression voire l’augmenter aux en-droits posant encore problème en utilisant tous les moyens mis à notre disposition pour chasser et inverser la spirale ascendante des dégâts.

Le printemps pluvieux et très humide est un facteur très favorable pour le che-vreuil dont la reproduction a été excellente. La disponibilité alimentaire étant meilleure permet à la chevrette d’avoir une lactation abondante et riche, source d’une meilleure survie des faons. Par contre, dans les vallées de la seine et de l’aube, à cause des inondations, il faut rester prudent et mesuré dans les prélèvements car les pertes par noyade ont sans doute été conséquentes.

Pour les grands cervidés, du fait de la participation importante des bichettes à la reproduction, celle-ci a été bonne.Pourtant, je me pose la question de savoir quelle place veut-on réserver à l’avenir au cerf dans nos forêts…..

Les attributions sont encore en augmentation malgré un taux de réalisation qui baisse depuis 2 ans et des bio-indicateurs au vert (poids des faons). Sans aucune base scientifi que et logique, c’est le subjectif qui prédomine pour l’établissement du plan de chasse grand cervidé.

13 13

“ M.MEUNIER

Président

A.D.C.P.G. Aube

Au niveau du petit gibier

sédentaire l’année s’annonce

contrastée. Lièvre et lapin se

portent bien (parfois trop bien

pour ce dernier) partout où ils

sont gérés avec un effort par-

ticulier sur le piégeage du re-

nard. La perdrix grise n’a pas

apprécié le printemps froid et

humide et la reproduction est

de mauvaise qualité, la pro-

gression entrevue ces deux

dernières années va subir un

coup d’arrêt. Quant au faisan,

le développement et la réus-

site des structures qui lui sont

dédiées vont contribuer à

faire de lui un gibier naturel à

part entière même si la repro-

duction 2013 ne s’annonce

pas exceptionnelle.

Les chasseurs de petits

gibiers pourront aussi comp-

ter sur les migrateurs : caille,

alouette, bécasse, pigeon,

grive et autre gibier d’eau ne

manqueront pas, cette année

encore, de déchaîner les

passions…

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Infos techniquesInfos techniquesInfos techniques

En parallèle aux contrats de gestion Faisan 2 Ententes ont été créés.Sur ces ententes un arrêté Préfectoral de non-tir du Faisan commun à l’exception de sa forme mélanique a été pris.

Entente Faisan de la Bassée de la Vallée de la Seine et de la Noxe : 8 720 ha

Les communes concernées sont Barbuise, Périgny-la-rose, Plessis-barbuise, Villenauxe-la-grande et la Villeneuve-au-chatelot dans leur intégralité. Et pour partie, les communes de Crancey, Pont-sur-seine, Romilly-sur-seine, Saint Hilaire-sous-romilly : au Nord de la Ligne SNCF. Marnay-sur-seine pour la partie du territoire détenu par la société de Pont-sur-seine.

Entente Faisan de Larivour : 6 068Ha

Les communes concernées sont : Piney : au sud des D 960 et 79 et à l’Ouest de la D 1, Géraudot, Dosches, Lusigny-sur-barse : à l’Ouest de la D 1 ,Lusigny-sur-barse, Courteranges, Thenneliéres : au Nord de la D 619 et de la D 161Thenneliéres, Laubressel, Rouilly-sacey : à l’Est de la D 48 et D 86.

Dans le cadre des repeuplements réalisés sur ces 2 Ententes, 1 500 Faisandeaux âgés de 12 semaines ont être lâchers cet été. L’opération est fi nancée à 50 % par la FDC10 et 50% par les chasseurs locaux et pour une période de 3 ans

TOUT CHASSEUR PRELEVANT UN OISEAU BAGUE DOIT PREVENIR LE SERVICE TECHNIQUE DE LA FDCA CECI DANS L’INTERET CYNEGETIQUE GENERAL.

Fais’en un vrai gibier…Trop souvent considéré comme un vulgaire gibier de tir, le faisan poursuit son extension sur notre territoire. Sa forte capacité d’adaptation lui per-met aujourd’hui de coloniser aussi bien une vallée qu’une zone viticole ou encore une plaine céréalière. Il est même devenu pour quelques chas-seurs un gibier d’avenir, alors pourquoi ne pas se lancer dans sa gestion !

Le faisan n’est pas très exigeant pour son habitat, il lui faut juste des milieux variés ou s’entremêlent champs culti-vés, bosquets et haies avec soupçon de tranquillité. Ces territoires, nous les trouvons essentiellement dans la partie sud de notre département et sur les vallées. Notre problématique pour l’implantation de cette espèce réside essentiellement sur l’uniformi-sation de nos paysages à l’image de notre Champagne Crayeuse.

Les tentatives d’introduction enga-gées sur des surfaces trop faibles ne permettent pas de développer des populations naturelles exploitables par la chasse.

Fort de ce constat, La fdc10 souhaite s’engager en accompagnant les démarches collectives sur les zones favorables du département (dans le sud essentiellement). Il vous est donc proposé 3 types de conventions « gestion faisan », une convention simple avec du non-tir sur les poules, une autres dite « mixte » avec lâcher et non tir de la poule et une dernière plus complète avec un repeuplement et un non tir de l’espèce pendant

3 ans. Sans interdire le tir du faisan obscur bien évidemment !

Les opérations de repeuplement se font en août avec des animaux de 12 semaines, l’objectif étant de lâcher 14 faisandeaux aux 100 hectares. Pour éviter la dispersion qui peut être très importante, la technique des volières de prélâcher (15m2) a était retenue. Les oiseaux ne resteront dans la volière que quelques jours.

La mise en place du piégeage sur la zone de repeuplement est indispensable, le contrat permet également d’aider et de soutenir les piégeurs déjà présents sur le territoire de gestion.

L’engagement pour la gestion du pe-tit gibier est aujourd hui source d’ave-nir, même si la tâche peut paraître plus diffi cile que pour le grand gibier, des résultats probants sont déjà enregistrés dans notre département.

Mot du président

Les récentes inondations en vallée de Seine et de l’Aube auront eu un effet catastrophique sur la reproduction du faisan ; c’est pourquoi nous avons voté au CA de juin une aide exceptionnelle de 4 000 euros pour soutenir l’action de repeuplement déjà engagé dans ces vallées. Cette subvention devrait permettre de compenser en partie les pertes occasion-nées par ces inondations et de confi rmer notre engage-ment pour le petit gibier.

Convention Simple de gestion

Convention Mixte de gestion

Convention de constitution d’une population naturelle

Surface 100 ha mini. 500 ha mini. 1 000 ha mini.

Durée 3 ans renouvelables

Gestion Pas de lâcher Non tir de a poule Non tir de la poule Non tir de l’espèce

pendant 3 ans

Lâcher de 14 faisandeaux/100ha

Lâcher de 14 faisandeaux/100ha

Attribution max. 50 % coqs lâchés

Attribution de base 1 attribu-tion / coqs chanteurs

Suivi des prélèvements Sans dispositifsCompte rendu

Dispositifs de marquageCompte rendu

Dispositifs de marquageCompte rendu

Comptages Comptages / point des coqs chanteurs au printemps

Aménagements 1 ag. / 10 ha / Bois - 1 ag. / 30 ha / Plaine

Réserve de Chasse 10 % du territoire

Régulation des prédateurs Limitation des prédateurs sur l’ensemble du territoire

Aménagements Implantation d’une volière Implantation de volières

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PartenariatPartenariatPartenariat

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La biodiversité sous les lignes électriques : Rte et les Chasseurs de l’Aube s’engagent !

La convention de partenariatObjectif : assurer une gestion raisonnée des terrains sous les lignes haute tension pour favoriser le développement de la faune et de la fl ore sauvage. Les emprises électriques en plaine peuvent devenir de véritables réservoirs écologiques.

Rte cofi nance les projets sur la base du coût d’entretien évité et les chasseurs effectuent les plan-tations en assurant leur entretien – avec l’accord des propriétaires des parcelles concernées.

Pourquoi une gestion par aménagements cynégétiques ?

Aménager certaines emprises de lignes électriques aériennes de Rte (tranchées forestières, pieds de pylônes, …) permet de déve-lopper des milieux favorables à l’alimentation, à la protection et à la circulation du gibier et de la biodiversité en général.

Les aménagements cynégé-tiques se traduisent par l’implan-tation et l’entretien de buissons, de haies et/ou de couverts fau-nistiques (milieux herbacées, céréales), dont l’entretien est confi é à la fédération dépar-tementale de chasseurs.

Grâce à cette convention avec la Fédération Départementale des Chasseurs de l’Aube, Rte poursuit sa démarche de développement durable visant à optimiser l’utilisation des terrains situés sous les lignes électriques et autour des pylônes.

Réaliser des aménage-ments cynégétiques …

Les plantations arbustives consistent à implanter des végétaux de petites tailles (haies, buissons) sur la lar-geur de l’emprise. Le choix des essences qui seront plantées est très important, car il doit répondre à plusieurs exigences :

• Avoir une croissance limitée à 5 mètres ;

• Ne pas affecter la longévité et la solidité des installations électriques ;

• Etre compatible avec les exigences relatives aux accès des installations électriques ;

• Assurer un rôle de couvert pour les espèces qui seront privilégiées ;

• Apporter un supplément alimentaire à certaines espèces et à une période donnée.

Les couverts faunistiques sont composés d’un

mélange de plu-

sieurs semences afi n de garantir un couvert pendant une période plus importante de l’année du fait des différences de périodes de pousse.

Un ourlet herbeux d’une hauteur limitée à 1,5 mètre sera maintenu dans le reste de l’emprise.

L’entretien de ces plantations doit se faire hors période de re-production de la faune et avant la montée de sève, soit de sep-tembre à mars.

… pour favoriser la biodiversité

Les buissons et les haies offrent un abri à la petite faune. Les buis-sons peuvent également faciliter la traversée pour certaines es-pèces n’osant franchir de grands espaces ouverts (trame verte). Les pieds de pylônes leur servent de refuge en milieu agricole.

Les grands arbres à baies fourni-ront une alimentation à l’avifaune, notamment pour palier le manque de nourriture en hiver.

Les jeunes pousses des arbustes ainsi que les céréales des cou-verts serviront de nourriture au gibier. La mise en place des cou-verts entraînera également la venue de nombreux insectes dont les oiseaux se nourrissent.

La diversité des essences fl oris-tiques entraînera ainsi une aug-mentation de la richesse faunis-tique favorable à la biodiversité locale.

Chemin de la Queue de la Pelle10440 LA RIVIÈRE-DE-CORPS

Tél. 03 25 71 51 11Fax 03 25 71 51 19

Infos techniquesInfos techniquesInfos techniques

Des parcelles trop grandes, des haies de plus en plus rares et un petit gibier qui en pâtit. Voici un des constats que l’on peut tirer de la Champagne crayeuse, terre de prédilection de notre perdrix grise. Pour remédier à cette situation, la FDC10 fi nance depuis plusieurs années la mise en place de bande enherbée...

Un plus pour l’agriculteur

En rupture d’assolement, la bande enherbée crée un habitat favorable aux auxiliaires des cultures. Carabes, Passereaux ou encore abeilles sont autant d’animaux qui pourront aider l’agriculteur face aux ravageurs.

Bande enherbée un intérêt commun

Les carabes consomment entre autres des pucerons, limaces ou en-core des charançons. Aménagement pérenne, la bande enherbée devient une source d’insectes utiles tout au long de l’année et limite ainsi cer-taines invasions.

Une étude menée par la FDC10 depuis trois années montre une nette augmentation des populations de carabes dans les parcelles où une bande enherbée a été installée.

Un plus pour la perdrix grise

Le point fort de cet aménagement c’est qu’il permet aux perdrix de s’y réfugier et de se soustraire à la vue des prédateurs, rapaces, renards... Ce point a son importance en période estivale après moisson et en période hivernale en l’absence de végétation. La perdrix utilisera ainsi la bande comme une zone refuge mais aussi pour se déplacer entre les parcelles.

75% des perdrix grises font leur nid

Ci-contre, le graphique indique en bleu une parcelle avec bande enherbée et en rouge une parcelle sans aménagement. Il y a 2 fois plus de carabes dans la parcelle aménagée.

“dans les 20 premiers mètres dans la culture. En implantant des bandes enherbées, on augmente ainsi la ca-pacité d’accueil du milieu en recréant de nouvelles zones de ponte.

«La bande enherbée augmente les zones

favorables à la nidifi cation.»

Evolution du nombre de carabe par semaine

Carabe (Carabus oratus)

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Parole à un agriculteur

Jean Claude MASSEY

La bande enherbée est un aménagement simple à implanter et simple d’entretien ! Si nous n’intégrons pas sur nos exploitations une démarche environnementale volontaire nous perdrons notre force de proposition.

Aujourd’hui avec 1 hectare de bande enherbée sur mon exploitation (en plus des SET) et en intégrant le réseau Agrifaune, j’ai l’impression de contribuer au développement de la biodiversité sur mon territoire.

Infos techniquesInfos techniquesInfos techniques

Une bande enherbée c’est également une ressource alimentaire à proximité des nids. Les perdrix (adultes et pous-sins) limitent ainsi leur déplacement pour trouver leur nourriture s’expo-sant donc moins à la prédation.

Les perdreaux sont insectivores les premières semaines suivant l’éclo-sion. Les carabes peuvent alors re-présenter une part importante de leur alimentation. En effet, le pic de pullu-lation de ces insectes coïncide avec le pic des éclosions.

La fdc10 a également constaté une plus grande diversité de carabes dans les aménagements. Des carabes souvent plus petits qui seront potentiellement plus appréciés par les perdreaux.

Quelle végétation pour la faune sauvage ?

Une végétation herbacée ne suffi -sant pas à remplir tous ces enjeux, il convient d’implanter des essences favorables au gibier mais également aux insectes utiles pour l’agriculture mais aussi aux chasseurs.

Les mélanges Phacélie-légumineuses à base de luzerne, semblent être les plus effi caces. Ces espèces apportent

azote et pollinisateurs aux cultures avoisinantes

et favorisent la biodiversité.

Simples et avec de nombreux intérêts, les bandes enher-

bées répondent à des enjeux aussi bien

cynégétiques qu’agri-coles et redonnent à nos campagnes leur

charme d’antan.

Kevin CURTIL, stagiaire fdc10, en licence pro

Expertise Agro-Environnementale et Conduite de Projet

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Lutte contre les Zoonoses : leptospirose

Sanitaire&SantéSanitaire&SantéSanitaire&Santé

Après deux ans de préparation, l’Entente de Lutte Interdépar-

tementale contre les Zoonoses (ELIZ) a lancé en 2012 un

programme d’investigation d’une ampleur inégalée sur une

maladie bactérienne majeure en réémergence : la leptospirose.

Il s’agit d’une zoonose (maladie transmise à l’homme par les animaux) présente sur tous les continents et provoquée

par une bactérie de la famille des Leptospires et de l’ordre des Spirochètes. (Comme la

maladie de Lyme, transmise par les tiques).

Dans l’environnement, les leptospires se développent principalement dans les reins de certains mammifères, sau-vages ou domestiques, qui constituent des réservoirs desquels ils sont évacués par les urines. Ils contaminent ainsi les sols et les eaux de surface stagnantes ou courantes. Les bactéries attendent alors le passage d’un nouvel hôte et y pénètrent via les lésions cutanées et les muqueuses. Tous les mammifères peuvent entrer en contact régulière-ment avec les bactéries mais leur sen-sibilité et leur aptitude à excréter des leptospires varie suivant chaque espèce. Certaines y résistent mais excrètent les bactéries dans leur environnement, ce sont des réservoirs.

La leptospirose peut avoir des consé-quences graves en termes de santé animale ou humaine et d’économie. Pertes économiques dans les élevages bovins, ovins et porcins par des avorte-ments et des faiblesses diminuant ainsi leur rendement. Chez les chiens et les chevaux qui y sont également très sen-sibles, outre un affaiblissement sévère, cette pathologie entraîne régulièrement la mort des chiens et la cécité chez les chevaux.

L’homme de son côté est également susceptible de développer cette mala-die qui provoque des fi èvres très fortes, des douleurs intenses et des insuffi -sances rénales ou hépatiques pou-vant être fatales dans les cas les plus graves. Entre 250 et 500 cas humains graves sont recensés annuellement dans l’hexagone dont 1 % environ sont mortels.

Toutes les activités en lien avec les mi-lieux où l’eau est présente peuvent être considérées aujourd’hui à risque. Autant dire que chasseurs et piégeurs sont plus qu’étroitement concernés.

Si des traitements antibiotiques à spectre large sont très effi caces quand la pathologie est diagnostiquée à temps, les leptospires représentent toutefois un groupe très complexe et diffi cile à contrôler. Il existe en effet plus de 20 sérogroupes et 300 sérovars (sous-es-pèces) qui n’entrainent pas les mêmes

sensibilités immunologiques, ni la même pathogénicité, qui n’ont ni la même localisation dans le temps et l’espace, ni la même fréquence d’apparition, ni les même espèces hôtes. Aujourd’hui, grâce aux outils génétiques, les leptos-pires sont regroupés en 13 espèces pathogènes et 6 non vulnérantes. Un vaccin humain existe pour une seule espèce. La complexité de ce groupe et l’importance croissante de cette zoonose chez l’homme, notamment dans l’hexagone, rend toute stratégie préventive très délicate mais aussi très attendue.

On sait que les rongeurs (rats, ragon-dins, rats musqués, etc.) représentent un réservoir majeur des leptospires. Ils n’en souffrent pas mais excrètent abon-damment les bactéries dans l’eau. En revanche, le potentiel de portage rénal et donc d’excrétion et de dissémina-tion des autres espèces mammifères demeure très peu connu.

Cela permettrait pourtant d’identifi er les espèces génétiques et « sérovars » de leptospires les plus fréquents en France. Ce dernier point est pourtant crucial en vue de développer des outils de prophylaxie effi caces.

Le protocole retenu par l’ELIZ prévoit de collecter des reins de mammifères dont les prélèvements seront réalisés par les fédérations de chasseurs. Aucun animal ne sera prélevé spécialement pour cette étude. Les reins proviendront d’animaux tués à la chasse ou suite au piégeage ou accidentés sur les routes et transportés grâce à la structure opé-rationnelle du réseau SAGIR. L’objectif est d’obtenir 10 reins par espèce sur plus d’une vingtaine d’espèces mam-mifères par département, de la belette jusqu’au cerf, en excluant les petits ron-geurs et les chiroptères. Une première étape d’analyse dite de screening sera effectuée par les Laboratoires Vétéri-naires Départementaux à l’aide de la biologie moléculaire (PCR). Le labora-toire des leptospires à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Lyon (VETAGROSUP) prendra en charge l’identifi cation géné-tique des échantillons positifs.

C’est donc, encore une fois, toute une organisation structurelle multi-partena-riale que l’ELIZ est en train de mettre en place et coordonnera dans cet ambi-tieux projet totalement inédit.

La réussite de cette action d’envergure passera par l’activation et la coordina-tion du réseau de compétences des partenaires locaux et institutionnels d’ELIZ. Ces acteurs sont les fédérations des chasseurs sur le terrain, les labora-toires vétérinaires départementaux ainsi que l’Ecole Vétérinaire de Lyon pour les analyses. Rappelons toutefois que sans l’accord et la participation fi nancière des Conseils Généraux de chaque départe-ment, ce vaste chantier d’investigation ne serait pas réalisable.

24 départements pour l’instant ont répondu favorablement à ce projet et

seront rejoints, nous l’espérons, par d’autres en 2013 (cf. carte).

La leptospirose, à laquelle les chasseurs et leurs chiens sont régulièrement confrontés partout sur le territoire national a ainsi suscité le même désir de coopération que l’investigation sur l’échinococ-cose alvéolaire, autre zoonose gravissime, menée entre 2006 et 2011 de la part des fédérations des chasseurs et des laboratoires vétérinaires départementaux dans le territoire ELIZ. Il n’existe en France aucun autre programme scientifi que, économique, social ou culturel mettant en appli-cation exactement le même mode opératoire dans autant de départements et impliquant autant d’acteurs locaux départementaux. De l’avis des spécialistes de la leptospirose, ce programme devrait ouvrir d’énormes perspectives en termes de lutte contre cette zoonose.

Benoît COMBES Directeur de l’ELIZ

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Document en téléchargement sur le site www.fdc10.org

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Infos pratiquesInfos pratiquesInfos pratiques

ChasseaccompagnéeLa Chasse accom-pagnée permet de chasser, avec une arme pour deux, dès l’âge de 15 ans et gratuitement pendant un an après une formation pratique élémentaire aux côtés d’un parrain détenteur du permis de chasser depuis plus de 5 ans. Elle est accessible aux jeunes mais aussi à toute personne dési-reuse de découvrir la chasse avant de passer son permis de chasser.

L’autorisation de chas-ser accompagné est délivrée gratuitement par l’Offi ce National de la Chasse et de la Faune Sauvage.

Où s’adresser

Il ne peut pas y avoir de délivrance « d’autorisa-tion de chasser accom-pagné » si l’on n’a pas suivi au préalable une formation pratique élémentaire obligatoire pour le « fi lleul » et conseillée pour le « parrain ».

Cette formation peut être suivie à partir de 14 ans et demi. Elle est réalisée par les Fédé-rations des Chasseurs, qui organisent plusieurs formations par an.

Cette formation n’est pas sanctionnée par un examen : à l’issue de celle-ci, la Fédération auprès de laquelle vous avez suivi cette formation complétera l’Attestation de parti-cipation à la formation pratique élémentaire qui devra fi gurer dans votre dossier de demande de délivrance d’une autorisation de chasser accompagné.

En cas de perte, de destruction ou de détérioration de votre titre permanent du permis de chasser, ou si vous souhaitez remplacer votre permis « vert » délivré par la Préfecture par un permis sécurisé délivré par l’ONCFS, vous devez demander la délivrance d’un duplicata auprès de l’Offi ce National de la Chasse et de la Faune Sauvage (CERFA n°13944*02).

Si vous êtes détenteur d’un ancien permis de chasse « permis blanc », vous devez demander la délivrance d’un permis sécurisé à l’ONCFS. Cette conversion s’effectue sans que vous ayez à repasser l’examen.

Dans tous les cas, le montant du droit de timbre à acquitter est de 30 €.

Les démarches du duplicata

Votre demande de duplicata est à faire sur un formulaire CERFA n° 13944*02 intitulé « Déclaration de perte et demande de duplicata d’un permis de chasser, perdu, détruit ou détérioré ».

• CERFA n°13944*02 téléchar-geable sur le site internet fdc10

Cette demande doit être adressée à :

l’Offi ce National de la Chasse et de la Faune Sauvage

Direction des actions territorialesDivision du permis de chasserBP 20 - 78612 LE PERRAY EN YVELINES Cedex.

• Si votre permis de chasser vous a été délivré par une Préfecture ou une Sous- Préfecture : vous devez, préalablement à votre demande de duplicata, vous procurer auprès de la Préfecture ou de la Sous-Préfecture concernée, une attestation de déli-vrance du permis de chasser. Cette attestation peut être demandée par courrier libre en précisant vos noms, prénoms, date et lieu de naissance, ainsi que si possible les numéros et date de délivrance du permis de chasser initial.

Muni de cette attestation, vous devez adresser votre demande de duplicata à l’ONCFS.

• Si votre permis de chasser vous a été délivré par l’ONCFS :

L’absence de réponse de l’O.N.C.F.S au terme d’un délai de deux mois à compter de la demande de duplicata vaut rejet implicite de la demande.

La délivrance d’un duplicata annule tout permis de chasser ou duplicata délivré antérieurement.

En action de chasse, vous devez toujours avoir sur vous :

■ Votre titre permanent du permis de chasser.

■ Votre document de validation.

■ Votre attestation d’Assurance « Responsabilité civile Chasse ».

Si vous êtes chasseur à l’arc, n’oubliez pas de vous munir de votre « Attestation de participation à une session de formation à la chasse à l’arc ».

La validation temporaire

La validation temporaire peut être nationale ou départementale.

Elle permet la pratique de la chasse pendant une durée de 9 jours consé-cutifs / ou de 3 jours consécutifs renouvelables deux fois par départe-ment.

Attention : Pas de cumul possible des deux modalités de validation de 9 jours ou 3 jours.

vous devez adresser votre demande de duplicata directement à l’ONCFS.

Attention et dans tous les cas, ne pas oublier de joindre à votre demande :

1) 2 photographies d’identité normali-sées portant votre nom et prénoms au verso (Format 35 x 45 mm) récentes et identiques.

2) la photocopie de votre pièce d’iden-tité (carte nationale d’identité, per-mis de conduire, passeport, livret de famille à jour), pour les étrangers, toute pièce en tenant lieu).

3) Le cas échéant, le permis détérioré dont le duplicata est demandé

4) L’original de l’attestation de déli-vrance initiale du permis de chasser sollicitée et obtenue auprès de la Préfecture ou de la Sous-Préfec-ture qui vous a délivré votre permis de chasser initial (sauf si votre per-mis de chasser vous a été délivré par l’ONCFS). Elle doit porter la mention de son signataire et le cachet du service de délivrance.

5) La déclaration sur l’honneur (au verso de la demande) attestant que vous ne relevez pas des causes d’incapacité ou d’interdiction pou-vant faire obstacle à la délivrance du permis de chasser.

6) Un chèque bancaire ou postal ou un mandat postal de 30 € libellé à l’ordre de l’Agent comptable de l’Offi ce National de la Chasse et de la Faune Sauvage.

Permis Perdu, duplicata, remplacement

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BrèvesBrèvesBrèvesRetour au moyen âge à la Bibliothèque Municipale de Brienne-le-ChâteauUne exposition sur « Les jeux et les sports au Moyen âge » se dé-roule dans les locaux de la Bibliothèque Municipale de Brienne-le-Château du 10 juillet 2013 jusqu’au 28 Aout. Cette exposition est destinée à tout public. On y trouve des objets sous vitrine repré-sentant les jeux et exercices physiques très populaires au moyen-âge mais aussi dans le cadre des loisirs d’époques « la Chasse » C’est pourquoi votre FDCA a été sollicitée et à mis à disposition des espèces naturalisées pour compléter cette exposition (che-vrette et son faon, sanglier, renard, blaireau…).

Participez au concours photosLa Fédération départementale des chasseurs de l’Aube vous propose un concours photos pour cet automne …

Ce dernier est ouvert du 15 octobre au 1 mars 2014, le thème proposé :

le chasseur de l’Aube

A l’affût, à l’approche, en battue, à la hutte, à cheval, avec ou sans chien….la chasse Auboise dans sa diversité fait preuve d’une richesse qui constitue au 21ème siècle le dernier es-pace d’authenticité. L’objectif de ce concours est de dévoiler le chasseur dans la ferveur de l’action de chasse. Pas besoin de tableau de chasse pour se sentir chasseur…..alors n’attendez pas le 15 octobre …..A vos appareils.

Ce concours sera doté de nombreux lots dont la liste n’est pas encore arrêtée. La liste des récompenses ainsi que le règle-ment seront disponibles sur le site www.fdc10.org à compter du 1 octobre. Ce concours est ouvert à tous les photographes, à l’exception des membres du jury. Les photographies seront uniquement en support numérique de haute défi nition.

Un moratoire de trop, les chasseurs attaquent ! L’arrêté du 24 juillet 2013, signé par le ministre de l’Ecologie, Philippe Martin, est une véritable provocation pour le monde de la chasse. Alors que la levée des moratoires sur le courlis et la barge était très attendue, après 5 années d’interdic-tion de la chasse, le ministre vient de décider de prolonger cette interdiction pour 5 années supplémentaires sans aucune justifi cation scientifi que.Le président Bernard Baudin considère que le nouveau ministre de l’Ecologie, Philippe Martin, a pris cette décision uniquement pour donner des gages aux ONG environnementales les plus anti chasse, à la veille de la Conférence Envi-

ronnementale de septembre 2013.Pour le président de la FNC, voi-là qui augure mal du partenariat gagnant-gagnant qui avait été annoncé lors de l’audience avec le Président de la République, François Hollande.Aux yeux de Bernard Baudin, il est insupportable que les chasseurs soient encore la variable d’ajuste-

ment de la politique environnementale du gouvernement, alors qu’ils agissent au quotidien pour le maintien de la biodiversité ordinaire et pour une véritable gou-vernance nature qui n’exclut personne.En conséquence, la Fédération Nationale des Chasseurs attaque cet arrêté devant le Conseil d’Etat selon un référé suspension et un recours en annulation.

Bernard Baudin réélu à la présidence de la Fédération nationale des chasseurs Au terme de la campagne aucun candidat ne s’est présenté contre l’actuel pré-sident Bernard Baudin à la présidence de la FNC.Bernard Baudin, avec 74% des suffrages, a donc été très largement réélu pour un mandat de trois ans à la présidence de la Fédération Nationale des Chasseurs.Fort de cette légitimité renforcée, le Président a annoncé vouloir s’attaquer sans tarder aux chantiers annoncés dans son programme de campagne et dont les priorités en termes de calendrier sont :- Utiliser l’opportunité de la Conférence

Environnementale de Septembre pro-chain, pour obtenir une nouvelle gou-vernance de la nature dans laquelle les chasseurs devront être présents à hauteur de leur poids véritable ;

- Profi ter des deux projets de loi en cours (biodiversité et agriculture / forêt)pour mieux inclure la chasse dans la gestion des espaces et des espèces ;

- Renforcer la présence de la FNC auprès des instances Européennes.Deux réunions de travail sont déjà programmées avec le Ministre de l’Ecologie, Philippe Martin, dans les semaines à venir.

Le Club des Bécassiers de l’Aube et la FDCA organisent La Rencontre Saint Hubert auboise se dé-roulera le Samedi 19 Octobre 2013 sur les communes de Montsuzain et Aubeterre. Le dossier d’inscription est disponible sur le site Internet de la FDC10 ou sur simple appel au 0325715111.Une journée d’initiation le Samedi 5 Octobre 2013 sur la commune de Voué. Cette journée a pour but d’apporter aux par-ticipants toutes les connaissances et tous les conseils nécessaires à la bonne réussite de l’épreuve le jour J.

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Espace CaninEspace CaninEspace Canin

La saison cynégétique ache-vée, nombre d’entre nous, pris par d’autres activités, laissent trop fré-quemment leurs compagnons confi -nés au chenil ou à la maison. L’ouver-ture s’effectuant souvent sur l’une des journées les plus chaudes de la fi n de l’été, il paraît inconcevable, pour ne pas dire dangereux, d’exiger de son chien un gros effort sans l’y avoir physique-ment préparé. Des séances d’entraî-nement ou des sorties régulières lui permettront de retrouver son souffl e et développer sa masse musculaire, de façon à ce qu’il puisse donner le meil-leur de lui-même le jour tant attendu.

Proches de l’ouverture, ces sorties pourront atteindre une à deux heures, afi n de développer à nouveau les ca-pacités d’endurance de votre animal. Choisissez de préférence les heures les plus fraîches et les zones ombra-gées. Enfi n, les 2 mois précédant l’ouverture, période qui correspond en fait à la remise en forme, favorisez dans la plupart des cas une nourriture

Pour les chiens les plus érudits, vous mettrez à profi t les séances d’entraî-nement physique pour leurs rappe-ler les règles de base du dressage. Au cours de ces balades, l’utilisation d’un simple pigeon domestique vous permettra de reconditionner rapide-ment votre compagnon à 4 pattes.

Un conseil médical

Ne pouvant prévenir la totalité des risques encourus, une règle évidente s’impose. De retour à la maison, pro-cédez à une auscultation attentive et débarrassez votre chien de tous les corps étrangers que vous observez. Désinfectez et soignez les éventuelles plaies superfi cielles. Pour fi nir, utilisez une lotion à l’encontre des puces, des tiques, ou encore des poux.

Quoiqu’il en soit, au moindre doute, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre vétérinaire.

Association des Chasseurs aux Chiens d’Arrêt 10

riche en protéines, mais plus réduite en matières grasses.

Peut-on nourrir son chien avant une journée de chasse ?

On ne peut pas, on doit ! Mais quelques précautions s’imposent, car les chiens peuvent présenter des risques impor-tants de torsion de l’estomac, qui, rappelons-le, entraîne bien souvent la mort de l’animal. Afi n d’éviter ce genre de complication, fractionnez la ration journalière en 2 ou 3 repas, où la première gamelle sera donnée 3 à 4 heures avant le départ pour la chasse, et bien évidemment réhydrater régu-lièrement son animal.

Côté dressage, quels conseils ?

Dans le cas d’un jeune sujet, tout est à faire. Une fois les incontournables règles d’obéissance (rappel, marche au pied, en laisse....) acquises, n’hésitez pas à mettre votre chien en présence de gibier le plus tôt possible. Prévoyez de courtes mais fréquentes séances au cours desquelles vous travaillerez de façon ludique arrêt et rapport en évitant d’utiliser des oiseaux se lais-sant trop facilement attraper. Si par manque de temps ou d’expérience, vous ne pouvez vous-même effectuer cet apprentissage, adressez-vous à un professionnel ou un amateur éclairé. Ces derniers, en quelques semaines, sauront préparer votre compagnon, vous évitant ainsi les incontournables déboires liés à la jeunesse.

Préparez votre compagnon Les rencontres Saint Hubert Le concours Saint-Hubert évolue, il de-vient «Les rencontres Saint-Hubert».

Par cette évolution dans l’appellation, le conseil d’administra-tion national donne un signal fort pour faire de ces journées des moments de rencontre, avant tout. La notion de concours a parfois freiné l’envie de participation de certains candidats.

Bien plus qu’une compétition, nous souhaitons que ces joutes amicales soient marquées par des échanges entre les concurrents et les représentants du monde cynophile et cynégétique.

Ces rencontres sont des épreuves de chasse pratique à la portée de tous !!!

Les chasseurs pro-priétaires de chiens d’arrêt ou de spaniels (LOF ou non) sont les représentants de la chasse pratique par l’utilisation d’un compagnon à 4 pattes et la promotion de l’esprit sportif en total respect avec la nature !!!

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Question-RéponseQuestion-RéponseQuestion-Réponse

Quelques repères sur le loup et ses observations récentes dans le Nord-est Est-il étonnant d’observer le retour du loup dans le Nord-est de la France ?

Le début des années 1990 marquait le début du retour du loup en France avec une colonisation progressive du massif des Alpes à partir de l’Italie qui avait conservé un noyau de population viable. Suite au développement du processus de coloni-sation dans les Alpes, l’espèce s’observe maintenant dans le nord-est de la France. La composition de la meute se renouvelle régulièrement, certains individus dominés la quittant pour aller chercher un nouveau territoire. La dispersion a lieu surtout au printemps (période d’accouplement) et en automne (saison d’intégration des jeunes de l’année à la meute). Les individus en dispersion peuvent parcourir plusieurs centaines de kilomètres avant de se fi xer, et ceci en quelques jours (distances de dis-persion pouvant atteindre plus de 800 km). Le système de colonisation par « taches » est caractéristique du loup : le nouveau ter-ritoire n’est pas forcément contigu d’un sec-teur déjà occupé. Ceci explique certaines observations isolées loin des zones de pré-sence permanente connues comme actuel-lement dans le Nord-est de la France où des présences de l’espèce sont identifi ées à 200 km à vol d’oiseau des zones de pré-sence régulières connues les plus proches, dans le nord du massif des Alpes. Ces individus en phase de dispersion peuvent séjourner plusieurs mois dans un secteur avant de le quitter. La rapidité de déplace-ment d’un point à un autre, fait que l’espèce peut facilement passer inaperçue le long de son trajet de dispersion, notamment si la présence de troupeaux domestiques est faible car, dans ce cas, peu d’interactions avec l’homme sont générées.

Suite au développement de ce processus de colonisation, dès le mois d’avril 2011, le loup s’installe en zone de présence per-manente (ZPP) dans les « Hautes Vosges » dans un secteur montagneux à cheval sur les départements des Vosges, du Haut Rhin, de la Haute Saône. Un nouveau foyer de dommages apparaît au printemps 2012 et les attaques se succèdent sur les trou-peaux d’ovins dans différentes communes situées à l’ouest de Neufchâteau, à 100km en ligne droite des Hautes Vosges. Des attaques débutent également en Haute-Marne et depuis le printemps 2013 dans l’Aube, sans qu’il soit possible pour l’instant de savoir s’il s’agit du même animal.

Est-il possible que le loup s’installe sur des territoires de plaine et peu boisés ?

Le loup est une espèce très plastique qui se rencontre dans une grande variété de milieux, sous toutes sortes de climats, en plaine comme en montagne. La situation passée du Loup en France illustre cette plasticité écologique puisque l’espèce était autrefois présente sur l’ensemble du ter-ritoire et se retrouvait ainsi aussi bien en plaine qu’en montagne. Opportuniste, le loup est donc capable de s’adapter à une très grande diversité de milieux si bien, que contrairement à l’opinion couramment émise, il est considéré comme un très mau-vais indicateur de la biodiversité.

Le loup a-t’il un impact sur les popu-lations d’ongulés ?

Le loup (Canis lupus) est un mammifère carnivore appartenant à la famille de cani-

dés. Véritable opportuniste, le loup chasse en meute, adaptant son régime aux proies disponibles. Un adulte consomme en moyenne de 2 à 4 kg de viande par jour, concentré en repas d’une seule prise de 8kg environ suivi d’un à trois jours de jeûne. En Europe occidentale, le cerf élaphe, le chevreuil, le chamois, le moufl on, le bou-quetin, et le sanglier constituent ses proies sauvages principales. Il ne néglige pas pour autant des espèces plus petites comme les lièvres et les rongeurs, voire des oiseaux. En zone d’élevage, il s’attaque également au bétail domestique, moutons essentielle-ment. La part relative des proies sauvages et des proies domestiques dans le régime alimentaire est liée à leur abondance res-pective sur les territoires considérés mais aussi à leur plus ou moins grande facilité de capture. Des travaux récents dans les Alpes françaises montrent que les dif-férentes meutes sont assez homogènes quant à leur régime alimentaire : avec 84% à 91% de proies sauvages et moins de 15% en moyenne de proies domestiques (ovins essentiellement). Les techniques de chasse sont essentiellement des poursuites en meute après repérage des proies. Les zones prospectées correspondent à celles où les loups ont déjà trouvé de la nourriture, mais leur grande capacité de déplacement leur permet de découvrir rapidement de nouvelles zones potentiellement intéres-santes.

par Alain LAURENTOffi ce national de la chasse et de la faune sauvage

Direction des études et de la rechercheCNERA Prédateurs et animaux déprédateurs

Cliché d’un loup réalisé en juin 2012 en Lorraine, à Avranville (Vosges) à l’aide d’un piège photo-graphique. Photo ONCFS SD 88-CROC ©

EXAMENS DU PERMIS DE CHASSER Inscription à la F.D.C.A. Toute l’année

DESTRUCTION A TIR DU RAT MUSQUÉ ET DU RAGONDIN Sans formalité avec délégation du droit de destruction et permis de chasser validé pour l’année en cours Toute l’année

DECLARATION DE PIEGEAGE Formulaire à retourner en mairie et à la F.D.C.A. Avant la mise en place des pièges

COMPTE RENDU DES PRELEVEMENTS PETIT GIBIER à retourner à la F.D.C.A. Avant la février 2014

CARNET GIBIER D’EAU HUTTE Compte rendu à retourner à la F.D.C.A. Avant le 31 Mars 2014

CARNET GIBIER D’EAU DOMAINE PUBLIC FLUVIAL Compte rendu à retourner à la F.D.C.A. ou à la D.D.T Avant le 15 Mai 2014

DEMANDE DE PLAN DE CHASSE GRAND GIBIER Demande de plan de chasse et compte rendu Avant le 05 Mars 2014 à remplir et à retourner à la F.D.C.A.

CARNET BECASSE DES BOIS Compte rendu à retourner à la F.D.C.A. Avant le 15 Mars 2014 avec ou sans prélèvement

SUBVENTIONS FEDERALES Formulaire à retourner à la F.D.C.A. Avant le 31 Mars 2014

DESTRUCTION A TIR DU CORBEAU FREUX Sans formalité avec délégation du droit de destruction De la fermeture généraleET DE LA CORNEILLE NOIRE et permis de chasser pour l’année en cours jusqu’au 31 Mars 2014 Sur autorisation préfectorale individuelle Du 01 Avril 2014 AU 31 Juillet 2014 (période d’un mois, à renouveler si nécessité)

COMPTAGES PERDRIX ET IKA LIEVRE Inscription à la F.D.C.A. Avant le 01 Avril 2014

RETOUR DES TIMBRES VOTE à retourner à la F.D.C.A. 20 jours avant la date de l’AG

SALON DE LA CHASSE ET DE LA PECHE Au cube, à Troyes Dernier Week end d’Avril

ASSEMBLEE GENERALE DE LA FDC10 Avril 2014

RENCONTRE SAINT-HUBERT Inscription à la F.D.C.A. 19 octobre 2013

BILAN DE CAPTURE DU PIEGEUR Carnet à retourner à la F.D.C.A. Dès le 01 Juillet 2014 Avant le 30 Septembre 2014

FORMATION DES GARDES PARTICULIERS Inscription à la F.D.C.A. En attente

FORMATION DES PIÉGEURS Inscription à la F.D.C.A. En attente

FORMATION CHASSE À L’ARC Inscription à la F.D.C.A. En attente

FORMATION SUR VENAISON Inscription à la F.D.C.A. Juin et Novembre

ECOLE DE CHASSE « PETITE ITALIE » Pour les jeunes permis, Inscription à la F.D.C.A. Du dernier samedi d’Octobre au 1er same,di de Février

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Les Chasseurs de L’AUBE Au cœur de la biodiversité