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Bases de Donn´ ees Avanc´ ees Introduction & Rappel Conception et Mod´ elisation Thierry Hamon Bureau H202 - Institut Galil´ ee el. : 33 1.48.38.35.53 Bureau 150 – LIM&BIO – EA 3969 Universit´ e Paris 13 - UFR L´ eonard de Vinci 74, rue Marcel Cachin, F-93017 Bobigny cedex el. : 33 1.48.38.73.07, Fax. : 33 1.48.38.73.55 [email protected] http://www-limbio.smbh.univ-paris13.fr/membres/hamon/BDA-20102011 INFO2 – BDA 1/61

Cours bda1

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Page 1: Cours bda1

Bases de Donnees AvanceesIntroduction & Rappel

Conception et Modelisation

Thierry Hamon

Bureau H202 - Institut GalileeTel. : 33 1.48.38.35.53

Bureau 150 – LIM&BIO – EA 3969Universite Paris 13 - UFR Leonard de Vinci

74, rue Marcel Cachin, F-93017 Bobigny cedexTel. : 33 1.48.38.73.07, Fax. : 33 1.48.38.73.55

[email protected]

http://www-limbio.smbh.univ-paris13.fr/membres/hamon/BDA-20102011

INFO2 – BDA

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Page 2: Cours bda1

Sources des transparents

M.P. Dorville/F. Goasdoue, LRI, Universite Paris Sud

V. Mogbil, LIPN, Universite Paris Nord

J. Ullman http://infolab.stanford.edu/~ullman/

C. Rouveirol, LIPN, Universite Paris Nord

F. Boufares, LIPN, Universite Paris Nord

2/61

Page 3: Cours bda1

Presentation du coursPresentation du cours

Objectif du cours (12 seances de 1h30) :Des Bases de Donnees aux Entrepots de Donnees ExploitationIntelligente des Donnees

Travaux Pratiques (12 seances de 1h30) :Mise en œuvre de concepts vus en cours (PL/SQL, UML →SQL2/3, integrite des donnees, etc.)

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Page 4: Cours bda1

Presentation du coursProgramme des enseignements

Rappels de SQL

Conception & Modelisation de Bases de Donnees

Meta-Modelisation, Formalismes utilises (ER, EER, UML, ...)Expression & Coherence des contraintes (SQL2/3, PL/SQL,OCL, ...)

Implantation de Bases de DonneesRelationnel-etendu, Oriente Objet (de UML a SQL2/3, JDBC,Java, PL/SQL J...)Optimisation de Requetes, Evaluation de RequetesArchitecture de SGBD, Administration de BD

Autres (Bases de Donnees, Entrepots de donnees, XML)

Gros volumes de donnees / Entrepots de donnees / DonneesMultiDimensionnellesDonnees Homogenes & Heterogenes,Donnees Reparties/Web, Donnees de type documents, ...

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Page 5: Cours bda1

Presentation du coursDes bases de donnees aux Entrepots de donnees

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Page 6: Cours bda1

HistoriqueHistoriqueGenerations de SGBD

Volu

me

de

don

née

s

Typ

e d

e d

on

née

s

Ind

épen

dan

ce p

hysi

qu

e

Port

ab

ilit

é

Hiérarchies, Réseaux

SGBD 1

1960 − 1970 − 1980

1970 − 1980 − 1990

Relationnels

SGBD 2

SGBD 3

1980 − 1990 − 2000

Avancés

2004/5 − 2010

Avancés

SGBD4/5

Puissance

Cohérence

Performance

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Page 7: Cours bda1

HistoriqueHistoriqueExemples de SGBD

Volu

me

de

don

née

s

Typ

e d

e d

on

née

s

Ind

épen

dan

ce p

hysi

qu

e

Port

ab

ilit

é

SGBD 1COADSYL,

SOCRATE,

...

ORACLE 5/6

INGRES,

DB2, ...

SGBD 2

SGBD4/5

ORACLE 9i, 10g, 11

DB2, ...

XML, ...

SGBD 3

ORACLE 7/8,

INGRES, DB2, Sybase,

Verssant Enjin (O2),

ObjectStore, Orlent,

SQLServer, ACCESS, ...

MySQL, PostGreSQL,

Bases de données

Entrepôts de données

Intégration de Données

Performances

Cohérence

Puissance

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Page 8: Cours bda1

HistoriqueHistoriqueApplications BD, ED, FD

Entrepôts de Données

Intégration de Données

Bases de Données

Applications : Paie, Marketing, Financière

(50 tables de quelques milliers de lignes) 50 Mo

Fouille de données

(Analyse du comportement des clients, etc.)

Intégration de plusieurs systèmes d’information nationaux et internationnaux)

Entrepôts de données (grosses masses de données)

(milliers de tables de quelques millions de lignes) > 100 Go

Applications : Gestion des risques, Analyse des ventes

(100 tables de quelques millions de lignes) 2 Go

Volu

me

de

don

née

s

Typ

e d

e d

on

née

s

Performance

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Page 9: Cours bda1

HistoriqueHistoriqueApplications BD, ED, FD

Entrepôts de Données

Intégration de Données

Bases de Données

Applications : Paie, Marketing, Financière

(OLTP: quelques secondes) (Batch : < 1 heure)

Entrepôts de données

(OLTP : < 10 secondes) (OLAP < 1 heure)

( MV : agrégation, ...) (Batch : Quotidien ou mensuel < 1h)

Grosse volumétrie : travail d’optimisation et suivi des activités

du DWh nécéssaire

Par expérience, certains traitements ne se terminent pas

Nécessité de modifications techniques et fonctionnelles

au bout de quelques jours

Applications : Gestion des risques, Analyse des ventes

(Batch : < 1 heure)

Volu

me

de

don

née

s

Typ

e d

e d

on

née

s

Performance

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Page 10: Cours bda1

HistoriqueHistoriqueStructure et type de donnees

Volu

me

de

don

née

s

Typ

e d

e d

on

née

s

Ind

épen

dan

ce p

hysi

qu

e

Port

ab

ilit

é

Relationnelle

& objet

Structure de données

TABULAIRE

Relations

Hiérarchique

& RéseauStructure de données

en RESEAU

Puissance

Cohérence

Performance

Structure HIERARCHIQUE

des données

Type de données

COMPLEXE

10/61

Page 11: Cours bda1

Commandes SQL

Plusieurs sortes de commandes SQL parmi lesquelles :

LDD (langage de definition de donnees),

LMD (langage de manipulation des donnees) c’est-a-dire duLMJ (langage de mise a jour) et du LID (langaged’interrogation des donnees),

LCD (langage de controle des donnees).

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Page 12: Cours bda1

Le Langage de Definition de Donnees : LDDLe Langage de Definition de Donnees (LDD)

Ensemble de commandes qui definit une base de donnees etles objets qui la composent

la definition d’un objet inclut

sa creation: CREATEsa modification ALTERsa suppression DROP

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Page 13: Cours bda1

Le langage de manipulation de donnees : LMDLe langage de manipulation de donnees : LMD

Ensemble de commandes qui permet la consultation et la misea jour des objets crees par le langage de definition de donnees

Consultation : SELECT

La mise a jour inclut :

l’insertion de nouvelles donnees : INSERTla modification de donnees existantes : UPDATEla suppression de donnees existantes : DELETE

13/61

Page 14: Cours bda1

Le langage de manipulation de donnees : LMDLe langage de manipulation de donnees : LMDExemple

SELECT < l i s t e champ ( s)> FROM < l i s t e no m ta b le ( s)>[WHERE c o n d i t i o n ( s ) ] [ o p t i o n s ] ;

INSERT INTO <nom table> [(< l i s t e champ ( s ) >)]VALUES (< l i s t e v a l e u r s >);

UPDATE <nom table> SET <champ> = <e x p r e s s i o n >[WHERE < l i s t e c o n d i t i o n ( s)> ] ;

DELETE FROM <nom table> [WHERE < l i s t e c o n d i t i o n ( s)> ] ;

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Page 15: Cours bda1

Le langage de controle de donnees : LCDLe langage de controle de donnees : LCD

Ensemble de commandes de controle d’acces aux donnees

Le controle d’acces inclut :

l’autorisation a realiser une operation : GRANTl’interdiction de realiser une operation : DENYAnnulation d’une commande de controle precedente : REVOKEl’autorisation a modifier des enregistrements : UPDATEl’interdiction de modifier des enregistrements : READ(consultation en lecture seulement)l’autorisation a supprimer des enregistrements : DELETE

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Page 16: Cours bda1

IntroductionConception, Developpement, Utilisation, Administration

1 Etape conceptuelle : Conception et Modelisation de bases dedonneesUtilisation de

Methodes, Modeles, FormalismesModele Entite-Association E/A / Modele Entite-AssociationetenduModeles Objet, Formalisme UML

Power AMC, Power Designer WinDev, Oracle DesignerRational Rose, ...

2 Etape logique : Implantation d’une base de donnees

Modele Relationnel / Modele Objet-Relationnel / ModeleObjetOptimisation du schema (Normalisation, Denormalisation ...)

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Page 17: Cours bda1

IntroductionConception, Developpement, Utilisation, Administration

3 Etape physique :

SGBD Relationnel / SGBD Objet-Relationnel / SGBD OrienteObjetLangages ( SQL, PL/SQL, PRO*C, JDBC, Java, ...)Optimisations (Groupement, Index, ...)Administration

Oracle, DB2, My SQL

4 Logiciels (SGBD, Interfaces, ...) & Materiels

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Page 18: Cours bda1

IntroductionConception du schema des bases

→ Une des taches essentielles des developpeurs de bases dedonnees

Objectif : structuration du domaine d’application afin de

de le representer sous forme de types et de tables

d’accompagner ces structures de contraintes sur les donneesafin de tirer plus de semantique

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Page 19: Cours bda1

IntroductionConception du schema des bases

La representation doit etre :

juste pour eviter les erreurs semantiques, notamment dans lesreponses aux requetes ;

complete pour permettre le developpement des programmesd’application souhaites ;

evolutive afin de supporter la prise en compte rapide denouvelles demandes.

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Page 20: Cours bda1

IntroductionEtapes de conception

Demarche de conception traditionnelle :

par abstractions successives

en descendant depuis les problemes de l’utilisateur vers leSysteme de Gestion de Bases de Donnees.

Cinq etapes :

1 Perception du monde reel et capture des besoins

2 Elaboration du schema conceptuel

3 Conception du schema logique

4 Affinement du schema logique

5 Elaboration du schema physique

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Page 21: Cours bda1

IntroductionRemarques

Etape 1 : plutot relative au domaine du genie logiciel

Etapes 2, 3, 4 et 5 : relative au domaine des bases de donnees

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Page 22: Cours bda1

IntroductionEtape 1 : Perception du monde reel et capture des besoins

Etude des problemes des utilisateurs

Comprehension de leurs besoins

→ Mise en place d’entretiens, d’analyses des flux d’information etdes processus metier

Difficulte : comprehension du probleme dans son ensemble

→ Realisation des etudes de cas partiels par les concepteurs

Resultat : ensemble de vues ou schemas externes devant etreintegres dans l’etape suivante

Vues exprimees dans un modele de de donnees : de typeentite-association ou objet, selon la methode choisie

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Page 23: Cours bda1

IntroductionEtape 2 : Elaboration du schema conceptuel

Integration des schemas externes obtenus a l’etape precedente

Chaque composant est un schema conceptuel : diagrammeentite-association ou diagramme de classes

Resultat : modele de probleme representant une partie del’application

Difficulte : integration de toutes les parties dans un schemaconceptuel global complet, non redondant et coherent

NB : des allers et retours avec l’etape precedente sont souventnecessaires

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Page 24: Cours bda1

IntroductionEtape 3 : Conception du schema logique

Transformation du schema conceptuel en structures de donneessupportees par le systeme choisi : le schema logique.

Avec un SGBD relationnel : passage a des tables.

Avec un SGBD relationnel-objet : Generation de types et detables,NB : les types sont reutilisables

Avec un SGBD objet : generation de classes et de associations

NB : Cette etape peut etre completement automatisee.

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Page 25: Cours bda1

IntroductionEtape 4 : Affinement du schema logique

Verification : le schema logique est-il un � bon � schema ?

Definition en premiere approximation : un � bon schema� est un schema sans oublis ni redondances d’informations

Plus precisement : un schema est � bon � si le modelerelationnel associe respecte au moins la troisieme formenormale et la forme normale de Boyce-Codd (voir plus loin)

Objectif en relationnel : regrouper ou decomposer les tablesde maniere a representer fidelement le monde reel modelise

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Page 26: Cours bda1

IntroductionEtape 5 : Elaboration du schema physique

Etape necessaire pour obtenir de bonnes performances

Prise en compte de toutes les transactions concernant lesapplications traiteesPermet de determiner les acces frequents

Choix des bonnes structures physiques : groupement oupartitionnement de tables, index, etc.point essentiel pour obtenir de bonnes performances

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Page 27: Cours bda1

Elaboration du schema conceptuelElaboration du schema conceptuel

Modelisation du probleme en utilisant les specifications des besoinsobtenues a l’etape 1 (capture des besoins)

Deux possibilites :

utilisation du formalisme Entite Relation (ou EntiteAssociation)→ production d’un diagramme ER/EA

utilisation du formalisme UML→ production de classe

Independance du modele conceptuel par rapport au schemaphysique

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Page 28: Cours bda1

Elaboration du schema conceptuelPhases d’elaboration du schema conceptuel

Identification des entites ou classes

Identification des associations

Identification des attributs pour chacune des entites ou classes

Definition des identifiants

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Page 29: Cours bda1

Elaboration du schema conceptuelIdentification des entites ou classes

Entites : element abstrait ou concret (objet, evenement, etc.)reconnu distinctementExemples : Jean Dupont, Michel Durant

Type-entites : Ensemble des entites ayant les memescaracteristiquesExemple : Personne(nom, prenom)

NB : Par abus de langage, on parle souvent d’entites a laplace de type-entites

Dans l’etape 1, il s’agit de la description des elements

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Page 30: Cours bda1

Elaboration du schema conceptuelIdentification des associations

Association : Lien logique entre deux entites

Type-Association : Ensemble d’association ou de relationspossedant les memes caracteristiques.

Association/type-association : meme abus de langage

A l’etape 1 : une phrase simple reliant deux entitesExemple : un professeur est en charge de cours (lien entreles entites professeur et cours)

Plusieurs types d’association existent

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Page 31: Cours bda1

Elaboration du schema conceptuelTypes d’association

unaire : relation au sein d’une meme entiteExemple : un employe supervise un employe

binaire : relation entre deux entites (differentes)Exemple : un client passe plusieurs commandes

ternaire : relation entre trois entites (differentes)Exemple : un internaute note un film a differentes date (onveut conserver l’historique des notes)

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Page 32: Cours bda1

Elaboration du schema conceptuelCardinalite d’un type-association

Cardinalite : nombre minimal et maximal de fois qu’une entitepeut intervenir dans une association de ce type

Exemple : un client peut commander 1 a n produits

Remarques :

la cardinalite minimal doit etre inferieure a la cardinalitemaximalela cardinalite doit etre associee a chaque patte de la relation

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Page 33: Cours bda1

Elaboration du schema conceptuelCardinalite minimale/maximale

Cardinalite minimale :

0 : une entite peut exister tout en etant impliquee dansaucune association1 : une entite ne peut exister que si elle est impliquee dans aumoins une associationn : une entite ne peut exister que si elle est impliquee dansplusieurs associations (cas rare,a eviter car cela pose desproblemes)

Cardinalite maximale :

0 : une entite ne peut pas etre impliquee dans une association(normalement inexistant sinon probleme de conception)1 : une entite peut etre impliquee dans au maximum uneassociationn : une entite peut etre impliquee dans plusieurs associations

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Page 34: Cours bda1

Elaboration du schema conceptuelIdentification des attributs

Attribut : caracteristique associee a une entiteExemples : nom, prenom, age

Domaine associe a un attribut : ensemble des valeurs possibles

Chaque attribut doit posseder une valeur compatible avec sondomaine

Remarque : Eviter absolument les attributs calcules.Toujours utiliser des donnees primaires – les attributs quiservent a les calculer

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Page 35: Cours bda1

Elaboration du schema conceptuelDefinition de l’identifiant

Identifiant : liste des attributs devant avoir une valeur uniquechaque entite

Exemple : numero d’immatriculation d’une voiture, numero desecurite sociale

Remarques :

On utilise plutot le terme cle que identifiantChaque type doit posseder un identifiant (forme d’un ouplusieurs attributs)L’identifiant d’une association est la concatenation desidentifiants des entites liesNB : on peut definir un identifiant plus naturel

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Page 36: Cours bda1

Elaboration du schema conceptuelRemarques sur la conception

Un attribut ne peut etre partage entre deux entites ouassociations (probleme de redondance)

En cas de difficulte a choisir entre entite et association (parexemple, mariage) : utiliser le contexte pour y repondre

En cas de difficulte a trouver un identifiant pour untype-entite : ne s’agirait-il pas une association ?

Association dont toutes les pattes ont une cardinalite 1,1 :l’association et les entites liees ne correspondraint-ils pas aune seule entite ?

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Page 37: Cours bda1

Elaboration du schema conceptuelEntite-relation et UML

Formalisme ER :

Formalisme UML :

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Page 38: Cours bda1

Elaboration du schema conceptuelRetour sur les cardinalitesinterpretation – Formalisme ER

(une des cardinalites est volontairement absente)

Tout etudiant participe au moins une fois a l’association est inscrit.Tout etudiant est inscrit dans au moins une formation

Autrement dit : a une instance d’etudiant peut etre associe aplusieurs formations

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Page 39: Cours bda1

Elaboration du schema conceptuelRetour sur les cardinalitesGeneralisation

Formalisme ER :

Interpretations :

A est lie 0 a n fois a B

La connaissance de B permet de definir A

La cle de B definit l’instance de A

Formalisme UML :

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Page 40: Cours bda1

Elaboration du schema conceptuelER ou UML ?

Si conception de bases de donnees : utilisation du modeleentite/relationOn mets l’accent sur le systeme d’information (stockage,traitement, reception, diffusion de l’information)

Si conception objet et programmation : utilisation de UML(2– incluant l’heritage)On mets l’acent sur les structures de donnees et laprogrammation

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Page 41: Cours bda1

Elaboration du schema logiqueElaboration du schema logique

Transformation du modele conceptuel en une structure de donneesbasee sur un modele de donnees specifique (par exemple, modelerelationnel)

Realisation de la transformation a l’aide de regles formelles→ Possibilite d’automatisation de cette etape (Objecteering,Rational Rose)

Independant de la couche physique

Resultat : modele logique de la base de donnees

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Page 42: Cours bda1

Elaboration du schema logiquePassage au relationnel

Implementation des entites et associations sous forme detables

Les attributs correspondent aux colonnes des tables

le nom de l’attribut est le nom de la colonnel’ensemble des valeurs possibles est le domaine

Exemple :

Professeur(numProf, nom, prenom)Cours(nomCours, nom)Charge(numProf, numCours)

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Page 43: Cours bda1

Elaboration du schema logiquePassage au relationnel

Traduction des associations :Regle de base : representation des associations par une tabledont

le schema est le nom de l’associationla liste des cles des entites participantes suivie des attributs del’association

Amelioration : Regrouper les associations 1..n avec la classecible

Exemple :

Voiture(numV, Marque, modele)Possede(numProp, numV, Date)

→ les deux tables peuvent etre regroupees si toutes lesvoitures n’ont qu’un et un seul proprietaire

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Page 44: Cours bda1

Affinement des requetesAffiner les requetesrespecter les formes normales

Pourquoi normaliser ?

pour limiter les redondances de donnees

pour limiter les pertes de donnees

pour limiter les incoherences au sein des donnees

pour ameliorer les performances des traitements

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Page 45: Cours bda1

Affinement des requetesFormes normales

8 formes normales :

Formes normales 1 a 3

Forme normale de Boyce-Codd

Formes normales de 4/5(/6)

Forme normale de domaine-cle

Objectifs des trois premieres formes normales : permettre ladecomposition de relations sans perdre d’informations

Une relation en forme normale de niveau N est forcement de formenormale de niveau N − 1

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Page 46: Cours bda1

Affinement des requetesPremiere forme normale (1FN)

Une relation est en premiere forme normale si tous ses attributscontiennent des valeurs

simples et non-decomposables (utiliser une liste ou une tableexterne)

non-repetitives

constantes dans le temps (date de naissance plutot que l’age)

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Page 47: Cours bda1

Affinement des requetesPremiere forme normale (1FN)

Vol(NoVol*, CodeAeroDep, CodeAeroArr, HeureDep,HeureArr, Jours)

devient

Vol(NoVol*, CodeAeroDep, CodeAeroArr, HeureDep,HeureArr, Jour)

Vol(NoVol*, Jour)

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Page 48: Cours bda1

Affinement des requetesDeuxieme forme normale (2FN)

Une relation est en deuxieme forme normale si et seulement si :

elle est en premiere forme normale

tout attribut non cle est totalement dependant de toute la cleAutrement dit, une des trois conditions doit etre respectee :

La cle primaire n’est formee que d’un seul attributLa cle primaire contient tous les attributs de la tableSi la cle a plus d’un attribut, une dependance fonctionnelle nedoit jamais exister entre une partie seulement de la cle et unautre attribut de la table.

48/61

Page 49: Cours bda1

Affinement des requetesDeuxieme forme normale (2FN)

Avion(Constr*, Modele*, Conso, Capacite, VitesseMax)

→ il y a une dependance fontionnelle entre Constr et Modele

On divise la table en deux :

Avion(Constr*, Modele*)ModeleAvion(Modele*, Conso, Capacite, VitesseMax)

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Page 50: Cours bda1

Affinement des requetesTroisieme forme normale (3FN)

Une relation est en troisieme forme normale si et seulement si :

elle est en deuxieme forme normale

tout attribut n’appartenant pas a une cle ne depend pas d’unattribut non cle

→ les dependances fonctionnelles entre deux attributs ordinaires(ne faisant par partie de la cle) ne sont pas autorisees

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Page 51: Cours bda1

Affinement des requetesTroisieme forme normale (3FN)

Exemple :

Voiture(Modele, Couleur, Annee, Cote)

→ il y a une dependance entre l’annee et la cote

devient

Voiture(Modele, Couleur, Annee)Cote(Annee, Cote)

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Page 52: Cours bda1

Affinement des requetesForme normale de Boyce-Codd (BCNF)

Extension plus rigide de la troisieme forme normale (definiepar R.F. Boyce et E.F. Codd – en partant du constat que la3FN comportait certaines anomalies)

Une relation est en forme normale de Boyce-Codd si etseulement si :

aucun attribut faisant partie de la cle ne dependd’un attribut ne faisant pas partie de la cle primaire

Remarques :

Un modele relationnel en FNBC est considere comme etant dequalite suffisante pour une l’implantation

Les cas de relations en 3FN qui ne sont pas deja en FNBCsont tres rares

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Page 53: Cours bda1

Affinement des requetesForme normale de Boyce-Codd (BCNF)Exemple :soit la relation Vins(Cru, Pays, Region)

Cru Pays Region

Chenas France BeaujolaisJulienas France BeaujolaisMorgon France BeaujolaisBrouilly France BeaujolaisChablis Etats-Unis Californie

Attention : de nombreuses redondances

On propose les relations :

Crus (Cru, Region)Regions (Region, Pays)

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Page 54: Cours bda1

Elaboration du schema physiqueElaboration du schema physique

Objectifs :

Rechercher de bonnes performances

Prendre en compte les transactions

Indexer, denormaliser, grouper, partitionner les tables

Resultat : modele physique optimise de la base de donnees

54/61

Page 55: Cours bda1

Elaboration du schema physiqueExempleSchema relationnel

COURS ( NUM COURS, NOMC, NBHEURES, ANNEE )

PROFESSEURS ( NUM PROF, NOMP, SPECIALITE , DATE ENTREE ,DER PROM, SALAIRE BASE , SALAIRE ACTUEL )

CHARGE( NUM PROF∗ , NUM COURS∗ )

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Page 56: Cours bda1

Elaboration du schema physiqueSchema physique (SQL2)

c r e a t e t a b l e COURS(NUM COURS NUMBER( 2 ) NOT NULL ,NOMC VARCHAR( 2 0 ) NOT NULL ,NBHEURES NUMBER( 2 ) ,ANNE NUMBER( 1 ) ,c o n s t r a i n t PK COURS pr imary key (NUM COURS) ) ;

c r e a t e t a b l e PROFESSEURS(NUM PROF NUMBER( 4 ) NOT NULL ,NOMP VARCHAR2( 2 5 ) NOT NULL ,SPECIALITE VARCHAR2( 2 0 ) ,DATE ENTREE DATE,DER PROM DATE,SALAIRE BASE NUMBER,SALAIRE ACTUEL NUMBER,c o n s t r a i n t PK PROFESSEURS pr imary key (NUM PROF) ) ;

56/61

Page 57: Cours bda1

Elaboration du schema physiqueSchema physique (SQL2)

c r e a t e t a b l e CHARGE(NUM PROF NUMBER( 4 ) NOT NULL ,NUM COURS NUMBER( 4 ) NOT NULL ,c o n s t r a i n t PK CHARGE pr imary key (NUM COURS, NUM PROF) ) ;

a l t e r t a b l e CHARGEadd c o n s t r a i n t FK CHARGE COURS

f o r e i g n key (NUM COURS)r e f e r e n c e s COURS (NUM COURS ) ;

a l t e r t a b l e CHARGEadd c o n s t r a i n t FK CHARGE PROFESSEUR

f o r e i g n key (NUM PROF)r e f e r e n c e s PROFESSEURS (NUM PROF ) ;

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Page 58: Cours bda1

Elaboration du schema physiqueSchema physique (SQL2)Ajout de contraintes

c r e a t e t a b l e COURS(NUM COURS NUMBER( 2 ) ,NOMC VARCHAR( 2 0 ) ,NBHEURES NUMBER( 2 ) ,ANNE NUMBER( 1 ) ,c o n s t r a i n t PK COURS pr imary key (NUM COURS) ,c o n s t r a i n t NN COURS NOMC check (NOMC I S NOT NULL ) ) ;

c r e a t e t a b l e PROFESSEURS(NUM PROF NUMBER( 4 ) ,NOMP VARCHAR2( 2 5 ) ,SPECIALITE VARCHAR2( 2 0 ) ,DATE ENTREE DATE,DER PROM DATE,SALAIRE BASE NUMBER,SALAIRE ACTUE NUMBER,c o n s t r a i n t PK PROFESSEURS pr imary key (NUM PROF) ,c o n s t r a i n t NN PROFESSEURS NOMP check (NOMP I S NOT NULL ) ) ;

58/61

Page 59: Cours bda1

Elaboration du schema physiqueSchema physique (SQL2)Ajout de contraintes

c r e a t e t a b l e CHARGE(NUM PROF NUMBER( 4 ) ,NUM COURS NUMBER( 4 ) , ,c o n s t r a i n t PK CHARGE pr imary key (NUM COURS, NUM PROF) ) ;

a l t e r t a b l e CHARGEadd c o n s t r a i n t FK CHARGE COURS

f o r e i g n key (NUM COURS)r e f e r e n c e s COURS (NUM COURS ) ;

a l t e r t a b l e CHARGEadd c o n s t r a i n t FK CHARGE PROFESSEUR

f o r e i g n key (NUM PROF)r e f e r e n c e s PROFESSEURS (NUM PROF ) ;

59/61

Page 60: Cours bda1

Elaboration du schema physiqueSchema relationnel-objet

COURS ( NUM COURS, NOMC, NBHEURES, ANNEE )

PROFESSEURS ( NUM PROF, NOMP, SPECIALITE , DATE ENTREE ,DER PROM, SALAIRE BASE , SALAIRE ACTUEL ,Ensemble−de (COURS) )

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Page 61: Cours bda1

Elaboration du schema physiqueSchema physique SQL3

c r e a t e t y p e c o u r s t y p e as o b j e c t( num cours number ( 2 ) , nomc v a r c h a r 2 ( 2 0 ) , n b h e u r e s number ( 2 ) ,

annee number ( 1 ) )/c r e a t e t y p e l e s c o u r s t y p e as t a b l e o f c o u r s t y p e/c r e a t e t y p e p r o f e s s e u r t y p e as o b j e c t( num prof number ( 4 ) , nom v a r c h a r 2 ( 2 5 ) , s p e c i a l i t e v a r c h a r 2 ( 2 0 ) ,

c o u r s l e s c o u r s t y p e . . . )/c r e a t e t a b l e p r o f e s s e u r o f p r o f e s s e u r t y p e( pr imary key ( num prof ) )n e s t e d t a b l e c o u r s s t o r e as tabemp/

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