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1 Compte-rendu Enquête “Quel avenir pour la Réserve de biosphère de la vallée du Fangu ?”  Dans le cadre de l’examen périodique de la Réserve de biosphère de la vallée du Fangu, le Parc Naturel Régional de Corse souhaite impulser une nouvelle dynamique axée sur la concertation et la  participation citoyenne. L’objectif est de re  placer l’Homme au centre du projet.  La construction d’un projet de territoire proche des attentes de la population locale est essentielle. Aussi, la diffusion de l’enquête « Quel avenir pour la Réserve de biosphère de la vallée du Fangu » a permis d’engager une dynamique d’échange et de mettre en lumière les enjeux et priorités d’actions des années à venir. Plutôt que de poser des questions à choix multiples, il a été décidé de laisser s’exprimer li brement les habitants en posant des questions ouvertes afin de ne pas orienter leurs réponses. Trois jours ont été nécessaires (les 5,6 et 8 mars 2013)  pour distribuer l’enquête à chaque personne adulte résident dans la Réserve de biosphère. Dans la majorité des cas, l’enquête a été remise en mains propres à une personne du foyer, ce qui permettait, le temps de quelques minutes, d’expliquer le processus d ’examen  périodique actuellement engagé dans la Réserve. Cependant, certaines enquêtes ont du être déposées dans la boîte aux lettres, faute de personnes pour nous recevoir.

Compte-rendu enquête

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Compte-renduEnquête “Quel avenir pour la Réserve de

biosphère de la vallée du Fangu ?”  

Dans le cadre de l’examen périodique de la Réserve de biosphère de la vallée du Fangu, le Parc 

Naturel Régional de Corse souhaite impulser une nouvelle dynamique axée sur la concertation et la

 participation citoyenne. L’objectif est de re placer l’Homme au centre du projet. 

La construction d’un projet de territoire proche des attentes de la population locale est essentielle. Aussi, la

diffusion de l’enquête « Quel avenir pour la Réserve de biosphère de la vallée du Fangu » a permis

d’engager une dynamique d’échange et de mettre en lumière les enjeux et priorités d’actions des années à

venir.

Plutôt que de poser des questions à choix multiples, il a été décidé de laisser s’exprimer li brement leshabitants en posant des questions ouvertes afin de ne pas orienter leurs réponses.

Trois jours ont été nécessaires (les 5,6 et 8 mars 2013) pour distribuer l’enquête à chaque personne adulte

résident dans la Réserve de biosphère. Dans la majorité des cas, l’enquête a été remise en mains propres à

une personne du foyer, ce qui permettait, le temps de quelques minutes, d’expliquer le processus d ’examen

 périodique actuellement engagé dans la Réserve. Cependant, certaines enquêtes ont du être déposées

dans la boîte aux lettres, faute de personnes pour nous recevoir.

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I. Taux de retour

 Au total, 67 enquêtes ont été retournées dans les mairies des deux communes de Galeria et Mansu. Durant 

3 jours, ce sont 330 enquêtes qui ont été distribuées à chaque personne adulte vivant dans la Réserve de

biosphère. Le taux de retour est donc de 20.30%.

La figure ci-dessous présente le nombre d’enquêtes récupérées par jour.

La majorité des enquêtes ( 48 ) a été retournée  jusqu’à la date limite fixée au 14 mars 2013, alors que 19 

autres ont été récupérées après cette date.

Le tableau suivant présente le nombre d’enquêtes distribuées dans chaque hameau ou village des troiscommunes : les hameaux de Montestremu, Barghjana et Mansu pour  la commune de Mansu, le hameau

de Tuarelli et le grand Galeria pour la commune de Galeria et enfin la vallée du Marzulinu pour la

commune de Calenzana.

Zone de distribution Nombre d’enquêtes distribuées Montestremu 44

Barghjana 27 

Mansu 18 

Tuarelli 34

Marzulinu 50 

Galeria 149

Le premier jour de distribution des enquêtes a permis de couvrir les hameaux de Montestremu, Barghjana et 

Mansu. Le deuxième jour, les enquêtes ont été distribuées à Tuarelli et dans tout le Marzulinu. Enfin, la

distribution dans le village de Galeria j usqu’à Calca a été réalisée le troisième jour.

Le tableau ci-dessous compare le cumul des nombres d’enquêtes dist ribuées et retournées par zone. Les

adresses renseignées sur chaque enquête ne permettant pas le même découpage par zone qui avait été

effectué pour la distribution, les hameaux de Mansu, Barghjana et Montestremu ont été regroupés ensemble

tout comme le hameau de Tuarelli avec le grand Galeria et la vallée du Marzulinu. Le taux de retour a été

calculé pour comparer ces deux zones.

Zone de distribution Distribuées Retournées Taux de retourMansu-Barghjana-Montrestremo 89 47 52.8%

Galeria-Tuarelli-Marzulinu 241 20 8.3%

0

2

4

6

8

10

12

14

   0   5   /   0   3   /   2   0   1   3 

   0   6   /   0   3   /   2   0   1   3 

   0   7   /   0   3   /   2   0   1   3 

   0   8   /   0   3   /   2   0   1   3 

   0   9   /   0   3   /   2   0   1   3 

   1   0   /   0   3   /   2   0   1   3 

   1   1   /   0   3   /   2   0   1   3 

   1   2   /   0   3   /   2   0   1   3 

   1   3   /   0   3   /   2   0   1   3 

   1   4   /   0   3   /   2   0   1   3 

   1   5   /   0   3   /   2   0   1   3 

   1   6   /   0   3   /   2   0   1   3 

   1   7   /   0   3   /   2   0   1   3 

   1   8   /   0   3   /   2   0   1   3 

   1   9   /   0   3   /   2   0   1   3 

   2   0   /   0   3   /   2   0   1   3 

   2   1   /   0   3   /   2   0   1   3 

   2   2   /   0   3   /   2   0   1   3 

   2   3   /   0   3   /   2   0   1   3 

   2   4   /   0   3   /   2   0   1   3 

   2   5   /   0   3   /   2   0   1   3 

   2   6   /   0   3   /   2   0   1   3 

   2   7   /   0   3   /   2   0   1   3 

   2   8   /   0   3   /   2   0   1   3 

   2   9   /   0   3   /   2   0   1   3 

   N  o  m   b  r  e

   d   '  e  n  q  u   ê   t  e  s  c  o  m  p   l   é   t   é  e  s

Date de retours

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3

3%

48%

1%3%

45%

Répartition des personnes selon la catégoriesocioprofessionnelle

mère au foyer retraité étudiant pension handicap/invalidité actif 

Le taux de retour de la zone Galeria-Tuarelli-Marzulinu est plus de 6 fois inférieur à celui de la zone de

Mansu-Barghjana-Montestremu. En effet, quelques rares personnes du Marzulinu et de Galeria ont répondu

à notre enquête.

II. Profil des personnes enquêtées

Genre

Sur les 67 enquêtes retournées, ce sont  37 hommes et  30 femmes qui ont répondus. Le profil des

 personnes qui ont complétées l’enquête est alors équilibré au niveau du genre. 

Age

Le tableau suivant présente le nombre de retours par tranche d’âge. 

Tranche d’âge Nombre de personnes20-30 ans 6 

31-40 ans 4

41-50 ans 6 51-60 ans 19

61 ans et plus 32 

La plupart des réponses sont représentatives de la tranche d’âge des 51-60 ans et des plus de 61 ans.

Ceci peut s’expliquer par le fait que, comme la plupart des communes de l’intérieur de la Corse , la

 population est vieillissante.

Catégorie socioprofessionnelle

Le diagramme ci-dessous présente les différentes catégories socioprofessionnelles des personnes ayant 

répondu à l’enquête. 

48% des personnes ayant répondu à l’enquête sont  des retraités. Cependant, les actifs salariés sont 

également bien représentés (45%). Par ailleurs, 2 mères au foyer, 1 étudiante et 2 pensionnés (invalidité ou

handicap) ont également répondu.

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4

Loisirs, centres d’intérêts 

Le tableau ci-dessous présente les grandes catégories de centres d’intérêts qu’ont renseignés les

 personnes.

Loisirs Nombre

chasse/pêche 25 

randonnées 46 

lecture 25 

voyage 6 

sport 9

TV/cinéma 4

autres activités de nature 13

autres (musique, jeux, vie associative…) 13

Les activités sont diverses et variées avec une large part de personnes pratiquant la randonnée. On

remarque quand même que les activités de nature (chasse, pêche, randonnées et autres) sont bienreprésentées et soulignent le fait que les habitants sont proches de leur environnement.

III. Intérêt pour l’avenir de la vallée 

 A la question « Vous sentez-vous concerné par l’avenir de votre vallée ? », ce sont 98% des personnes qui 

ont répondu « Oui », soit 65 réponses sur les 67. Les deux citations suivantes illustrent bien le fait que la

réponse à cette question semble logique pour la majorité des habitants : « parce que j'aime ma vallée », «

comment ne pas être sensible à l'environnement qui nous entoure et où nous vivons? ». Il y a quand même

eu une réponse « Non », et une autre personne n’a pas su se prononcer. 

IV. Perception de la Réserve de biosphère

Avez-vous déjà entendu parler de la Réserve de biosphère de la vallée du Fangu et/ou du

programme MAB ?

Ce sont  90% des personnes enquêtées qui ont répondu « Oui », soit  60 enquêtes sur les 67 totales.

Seulement  5 personnes ont répondu négativement à cette question. On peut quand même dire que la

Réserve de biosphère est bien connue de la grande majorité des habitants, ce qui ne signifie pas pour 

autant qu’ elle soit comprise.

Si oui, qu’est ce que cela représente pour vous ?

Cette question étant ouverte, il a été difficile de classer les réponses par catégories. Cependant, des

grandes idées ressortent. Par exemple, de nombreuses personnes ont évoqué le fait que la Réserve soit 

une structure scientifique, une aire protégée ou encore une structure de protection de la faune et de la flore

(« c’ est scientifique, c'est protégé », « Réserve protégeant la faune et la flore »…). Seule 2 des 3 fonctions

des Réserves de biosphère sont alors bien perçues, celles de la conservation et de la recherche.

Quelques rares personnes semblent percevoir la fonction développement durable de la Réserve de

biosphère. Ceci est illustré par les citations suivantes : « c’est une possibilité d'améliorer les relations

homme/nature », « moyen de préserver les richesses naturelles tout en permettant le développement de la

vallée », « un plus pour la vallée dans un cadre maitrisé car MAB égal facteur de développement ».

Cependant, certaines personnes restent mal informés sur le pourquoi de la Réserve, son rôle et ses

actions : « aucune idée, trop peu d'informations », « des phrases creuses », « une belle appellation mais

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hélas pour l'instant peu de réalisations », « beaucoup d'incohérence : l'interdit d'une part et le libre accès

l'été d'autre part »… 

Si oui, comment en avez-vous entendu parler ?

Le tableau ci-dessous présente le nombre de fois où a été coché un des moyens de communication

 proposé.

Moyens decommunication

Nombre

bouche à oreille 35 

via mairie 28 

réunions publiques 21

ouvrages 12 

 presse 18 

via PNRC 22 

via activité professionnelle 9

internet 11autres : association 1

On remarque que la plus grosse communication sur la Réserve de biosphère se fait grâce au bouche à

oreille ce qui représente un atout majeur pour la diffusion de l’information. Cependant, l’information via le

PNRC semble trop faible par rapport à sa fonction de gestionnaire de la Réserve de biosphère. On

remarque quand même que la communication passe aussi beaucoup par les mairies et les réunions

 publiques d’informations. 

Depuis sa création en 1977, la Réserve de biosphère vous a-t-elle apportée quelque chose

au quotidien (positivement ou négativement) ?S’agissant là encore d’une question ouverte, il était difficile de classer clairement les réponses. Afin de

cerner au mieux ce qui ressortait de cette question avec l’ensemble des enquêtes, 5 grandes tendances ont 

 pu être identifiées :

Pour  25  personnes, les réponses suivent l’idée que la Réserve de biosphère ne leur a rien apporté, ni 

 positivement ni négativement. Ils mettent en avant le peu d’avancées notables et de changements visibles,

en tout cas, avec les informations dont ils disposent.

Cette tendance rejoint les réponses de 3 personnes qui n’ont pas pu se prononcer clairement sur la question

faute d’informations et de communication sur les actions de la Réserve.

Par ailleurs, 13 autres personnes ont seulement mis en avant les aspects négatifs qu’apporte la Réserve à

savoir la d égradation de l’environnement, les interdits (pas d’ accès à la coupe de bois de chauffage) et la

non maitrise de la surfréquentation touristique.

Des réponses plus nuancées ont été identifiées sur 3 enquêtes : Ces per sonnes soulignent le fait qu’il n’y a

 pas d’apport positif notable mais qu’une « réelle dynamique semble se mettre en place », ou encore que les

« retombées de la Réserve sont minimes mais qu’elles peuvent l’être davantage aussi bien scientifiquement 

qu’économiquement ».

Enfin, un côté positif est clairement mis en avant par  10 personnes : la Réserve de biosphère semble être à

leurs yeux un bon outil pour protéger les espèces et l ’environnement de la vallée en général. Elle semble

également représenter un atout qui attire les touristes. Ces personnes soulignent le fait que la Réserve de

biosphère entraine indirectement des emplois liés au tourisme ou à la gestion de l’environnement. 

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Vous sentez-vous impliqué dans les actions de la Réserve de biosphère et expliquez

pourquoi ?

La réponse à cette question est partagée : 32 personnes ont répondu « Oui » tandis que 28 personnes ont 

répondu « Non ».

Les personnes ayant répondu négativement mettent en avant le fait que pour être impliqué dans les actions,

il faudrait d’abord être informé de celles qui sont menées. D’autres déplorent  le manque d’informations sur « qui fait quoi, qui travaille pour qui » et  certains sont mêmes sceptiques quant à l’issue de cette enquête :

« c'est la première fois qu'on demande l'avis de la population et je pense qu'au final, personne n'en tiendra

compte ». Cependant, beaucoup ont répondu qu’ils ne se sentaient pas impliqués  mais qu’ils aimeraient 

l’être davantage et que « Non, pas jusqu'à présent mais ce questionnaire démontre un nouveau dynamisme

impliquant davantage toute la population avec des démarches participatives ».

Pour les réponses affirmatives, les personnes soulignent simplement le fait qu’ils sont résidents permanents

de la vallée et donc que pour qu’une « Réserve de biosphère vive il est important que les habitants

s'impliquent ». « Les habitants de la vallée du Falasorma et de Galeria doivent être parties prenantes dans

l'élaboration d'un programme de protection de l'environnement et de développement économique. ».

Certains restent quand même réservés dans leur réponse « Oui, comme tout citoyen mais la réflexion doit être accompagnée d'actions ».

V. Projets et avenir de la Réserve de biosphère

A vos yeux, quelles sont les grandes problématiques auxquelles la Réserve de biosphère

est confrontée aujourd’hui ?  

Le diagramme ci-après présente les grandes problématiques dégagées de la formulation de chaque

réponse.

Malgré le fait qu’il s’agissait là encore d’une question ouverte, 13 problématiques ont pu être identifié es.

Certaines sont plus importantes que d’autres comme la surfréquentation touristique, la dégradation de la

rivière mais encore les problèmes de voirie (stationnement et circulation). Ces problématiques sont épisodiques mais semblent pourtant être très importantes aux yeux des habitants.

8%8%

9%

19%

31%

2%

2%2%

2% 11%

2% 2% 2%

Problématiques du territoire

manque de communication

bois de chauffage

risque incendie

dégradation rivière et berges

surfréquentation touristique

divagation animaux

logement

désertification

emplois

circulation et stationnement

gestion ordures ménagères

contrôle de la chasse

implication de la population

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Le manque de communication et d’informations auprès de la population, le risque incendie et l’accès au bois

de chauffage sont également des problématiques importantes.

D’autres problématiques sont identifiées mais semblent moins prioritaires : accès au logement et à l’emploi,

divagation des animaux, désertification de la vallée, gestion des ordures ménagères, contrôle de la chasse,

et implication de la population dans le projet de territoire.

Dans tous les cas, chacune de ces problématiques sont plus ou moins liées entre elles.

Par exemple, les problèmes de voirie, de pollution de la rivière et de risque incendie sont étroitement liés à

la grande problématique de surfréquentation touristique.

Selon vous, quelles doivent-être les grandes priorités d’actions pour l es années à venir ?

La réponse à cette question est la plus difficile à analyser car il y a eu une confusion chez les personnes

interrogées, entre les termes « problématiques » et « grandes priorités d’action ». Aussi, les réponses à

cette question se résument le plus souvent à simplement régler les problématiques énoncées à la question

 précédente : « résoudre ces problèmes ».

Certaines personnes proposent quand même des solutions et la plupart d ’entre elles font référence à la

 problématique de surfréquentation touristique : « ne plus laisser les camping-cars s'installer la nuit en

toute impunité », « faire payer l'accès à la vallée », « empêcher le stationnement en dehors des parkings en

mettant des pierres », « organiser des visites guidées, créer des navettes », « créer des aires de

stationnement avec toilettes, poubelles », « des parkings mieux arrangés et plus nombreux », « limiter la

 publicité qui attire un flot excessif de touristes », « restreindre l’ accès au village l'été avec une barrière »,

« règlementation du stationnement », « patrouille d'agents assermentés »… 

D’autres solutions proposées viennent répondre à l’inquiétude concernant le risque incendie :

« construction pour éviter le risque incendie », « renforcer les pompiers », « par feux »… 

D’autres personnes insistent sur la nécessité d’une concertation et d’une cohésion entre acteurs locaux  plus approfondie : « concertation entre scientifiques et population, placer l'Homme au centre du projet choisi 

et réalisable », « concertation avec les anciens pour retrouver l'usage des chemins et leurs tracés », « réunir 

les acteurs des villages sur des thèmes de la vie quotidienne pour une meilleure cohabitation »… 

Malgré le faible nombre de personnes ayant souligné le problème de la désertification, de l’emploi et de

l’accès au logement, quelques personnes proposent : « service pharmacie », « emplois, location pour 

 jeunes pour éviter le dépeuplement », « logements sociaux »… 

Concernant le problème du  manque de communication et d’informations, certains émettent les

 propositions suivantes  : « vulgariser les actions scientifiques », « sensibilisation des habitants et des

visiteurs », « éduquer un peu les gens mais ça c'est un problème de société plus général », « ouvrages »… 

D’autres personnes émettent des priorités d’actions faisant référence à un modèle de développement en

général: « mise en place d'une politique de tourisme vert », « inventer un modèle de développement 

novateur », « créer un restaurant ouvert à l'année », « favoriser l'installation d'activités agro-pastorales en

relation avec un développement touristique maitrisé », « artisanat en lien avec le Niolu », « rendre le village

 plus accueillant et propre », « refaire les murets détruits et les sentiers », « pérenniser l'emploi du

coordinateur » de la Réserve, « sentiers de randonnées à refaire, et pourquoi pas muletiers »

Enfin, quelques réponses font plutôt référence à la gestion de l’eau : « supprimer les prises d'eau

 particulières », « suivi du niveau de la ressource en truites », et une dernière proposition répond au

 problème de la chasse : « nettoyer la plaine des cartouches ».

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VI. Vers une communication plus efficace

Le diagramme ci-dessus présente les moyens de communication les plus cochés afin de mieux être informé

sur la Réserve de biosphère et ses actions.

Chacun des moyens de communication proposés a été coché au moins une fois. Certaines personnes les

ont même tous cochés. Ceci démontre qu’il existe un besoin urgent d’informations et qu’il est nécessaire de

tous les mettre en place dans la mesure du possible. Cependant, l’organisation de réunions publiques et 

le lancement d’une lettre de la vallée semblent pri oritaires. L’affichage dans les mairies, l’organisation

d’évènements, la mise à jour du site internet de la Réserve ou encore la création de la page Facebook semblent également être des moyens de communication à mettre en place. La page Facebook « Réserve de

biosphère de la vallée du Fangu » a d’ailleurs été créée avant la distribution de l’enquête. Dans la catégorie

« autres », d’autres moyens ont été proposés tels que le passage d’un agent ou d’une personne

informatrice, l’utilisation de la presse quotidienne régionale, des interventions dans l’école ou la Casa

Marina, l ’envoi d’un courrier personnel ou encore une page Réserve de biosphère sur les sites internet des

mairies de Mansu et Galeria. Cette dernière proposition a d’ailleurs été prise en compte et  une page

d’informations générales sur la Réserve de biosphère existe sur les sites des deux mairies. Par ailleurs,

l’envoi d’un courrier personnel rejoint l’idée du lancement d’une lettre de la vallée, actuellement en projet. 

VII. Ateliers participatifs

 A la question « Seriez-vous prêt à prendre part à un atelier participatif ? », 39 personnes ont répondu

« Oui » alors que 22 autres ont répondu « Non », ce qui fait  64% de réponses positives sachant que 6 

 personnes n’ont pas répondu à cette question. Parmi les 22 réponses négatives, il faut quand même noter 

que 3 personnes ont justifié cette réponse par manque de temps et une autre parce qu’elle est trop âgée.

12%

22%

23%

15%

15%

10%

1%

<1%

<1%

1%1%

Moyens de communication

affichage en mairies

lettre de la vallée

réunions publiques

évènements

site internet

page facebook

passage d'un agent informateur 

presse locale

sites internet des mairies

intervention école/casa marina

courrier personnel

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9

VIII. Conclusion

Pour cette enquête, on rappellera le taux de retour de 20%. Ce pourcentage peut sembler faible mais quel 

que soit le soin apporté au questionnaire et à sa diffusion, il ne faut pas espérer 100% de  taux de retour. On

constate que les réponses sont obtenues soit rapidement soit jamais. Dans une enquête ouverte, le taux de

retour est plutôt proche de 25 %. Les 20% de retour ne sont donc pas si faible. Cependant, peu de

 personnes résidentes de la commune de Galeria ou dans le Marzulinu ont répondu ce qui est plus gênant 

 puisque les réponses sont plutôt représentatives des habitants de la commune de Mansu. Le faible retour peut aussi s’expliquer  par le fait que la date limite était fixée au 14 mars soit une semaine

après la distribution. Après cette date, seules quelques enquêtes nous ont été retournées. De plus, cette

enquête présentait une majorité de questions ouvertes afin de ne pas orienter les réponses. Ce type de

question permet donc de laisser les personnes s’exprimer  librement mais demande aussi  plus d’efforts de

rédaction. L’analyse et le traitement des réponses est alors d’autant plus difficile. Concernant le profil des personnes, quasiment autant d’hommes que de femmes et autant d’actifs que de

retraités nous ont répondu. Cependant, ces personnes appartiennent majoritairement à la tranche des 51ans

et plus.

Toutes ces personnes pratiquent au moins une activité de nature : la chasse, la pêche, et la randonnée étant 

de nombreuses fois mentionnées. Les habitants de la vallée semblent alors très proches de leur lieu de vie

et ceci se confirme d’ailleurs par le fait qu’ils so ient 98% à être « concerné par l’avenir de leur vallée ». Le

territoire qu’est la vallée du Fangu est donc bien approprié par ses habitants et ils semblent être fiers d’y 

vivre. Il existe alors une conscience très marquée pour l’importance de leur environnement. 

La perception de la Réserve de biosphère est déjà plus nuancée. La Réserve semble bien connue mais les

actions qui y sont entreprises beaucoup moins. Elle est beaucoup perçue comme une structure très

scientifique, ou du moins qui sert à protéger les milieux naturels. Toujours selon l’avis de certaines

 personnes, elle représente beaucoup d’interdits et n’intègre pas  l’Homme et son développement. En

 parallèle, quasiment aucune communication quant aux actions n’avait été entreprise jusqu’alors mise à part les échanges via le bouche à oreille. Certains semblent quand même percevoir la dynamique qui se met en

 place.

 Afin de continuer sur cette dynamique, l’information devra essentiellement passer par l’organisation de

réunions publiques et le lancement d’une lettre de la vallée. En parallèle, la mise à jour du site internet de la

Réserve et l’organisation d’ évènements serait un plus. De manière générale, la communication souhaitée ne

 priorise pas les nouvelles technologies mais plutôt les moyens qui permettent aux personnes en présence

d’interagir et d’échanger. 

Les réponses aux questions concernant le futur projet de territoire de la Réserve étaient plus difficiles à

analyser. En effet, il y a eu beaucoup de répétitions entre l es réponses concernant d’une part les grandes

 problématiques et d’autre part les priorités d’actions à cause d’une confusion des termes problèmes et 

actions. Des grandes problématiques ont quand même pu être identifiées : la surfréquentation touristique, et 

ce qui y est lié (pollution de la rivière, problème de stationnement et de circulation), semble être

 préoccupantes pour la majorité des personnes ayant répondu. Dans la construction du futur projet de

territoire, il faudra également prendre en compte les autres problématiques que sont le risque incendie, le

manque de communication et l’ accès au bois de chauffage. Les priorités d’actions liées à ces

 problématiques semblent plutôt se diriger vers un modèle de développement vert qui concilierait 

développement économique et activité touristique modérée.

Enfin, les personnes ayant répondu sont majoritairement volontaires pour prendre part à un ou des ateliers

 participatifs ou groupes de travail sur ces problématiques. Cependant, ce pourcentage, une fois rapporté au

taux de retour, illustre une très faible motivation de la part des habitants pour élaborer le futur projet de

territoire. En effet, 64% des personnes sont volontaires sur les 20% de retour que nous avons eus (ce qui 

représente environ 13%).

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10 

Ce faible taux de retour reste cependant dans ce qu’on peut attendre d’une enquête ou d’un questionnaire 

de type ouvert. Dans tous les cas, cette enquête aura été un support pour une première prise de contact 

entre le nouvel animateur de la Réserve de biosphère, Julien Innocenzi, et le maximum de personnes

rencontrées lors de la distribution. L’enquête aura également permis de présenter la Réserve à ceux qui ne

la connaissait pas et de présenter le processus d’examen périodique en cours. Enfin, elle aura  permis de

dégager une vision des grandes problématiques du territoire et servira de base pour les ateliers et réunions

qui suivront.

Remarque : les contacts présents sur la dernière page de l’enquête auront permis à une personne de nous

contacter par téléphone pour avoir de plus amples informations sur l’enquête distribuée dans sa boîte aux 

lettres.

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ANNEXE : Enquête «Quel avenir pour la Réserve de biosphère de la vallée du Fangu?»

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