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COMMENT FAIRE UNE RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE SUR INTERNET ? Dans toutes les disciplines, la recherche documentaire, bibliographique n’est pas facile. Les sources d’informa- tions sont nombreuses, multiples. En dresser la liste exhaustive est quasiment impossible. De plus, I’infor- mation se périme rapidement. Comme il est inutile de réinventer sans cesse la roue en répétant ce qui est déjà connu sur un sujet, nous devons dans un premier temps faire le tour de la litté- rature. Cela nous permet «d’avoir une idée sur I’inté- rêt du sujet, sur les travaux qui lui ont été consacrés et sur leur méthode, sur les points particuliers qui méri- tent un approfondissement » (1). Dans la démarche documentaire, nous devons d’abord définir le champ de la recherche, c’est à dire le domaine intellectuel dans lequel elle va s’exercer (sociologie, ethnologie, psychologie, droit, disciplines connexes), et le type d’information que nous allons rechercher. Le recensement des documents vient ensuite. Nous devons également déterminer le champ de la recherche avec définition de l’objet sur lequel va porter la recherche. II faut donner d’abord une défini- tion opératoire, sinon exhaustive pour pouvoir amorcer l’investigation documentaire. Pour cela nous devons rechercher les synonymes, les «corrélats ». II faut savoir également qu’il existe plusieurs types de documents : Le document primaire désigne tout document original n’ayant subi aucune transformation comme des articles de périodiques, des livres, des peintures, des gravures, des films, des vidéos... Certains ont été publiés et sont destinés à être diffusés. II existe aussi la littérature grise qui désigne des documents hors commerce qui ne transitent pas par les circuits habituels de diffusion mais qui sont souvent d’une valeur irremplaçable comme les actes des congrès, rapports, études... (1) BAUMANN M. DESCHAMPS J.P., PECHEVIS M., TURSZ A. : «Projets de recherche et mémoires en santé publique et commu- nautaire» Centre International de I’Enfance, 1991, p 41. DSSI Clermont/oise Le document secondaire est un document qui a subi une transformation et est issu d’un processus documen- taire comme une bibliographie, une base de données, un plan de classification. Généralement ces documents secondaires comportent un système de classification avec des mots clefs qui sont les termes retenus lors de l’indexation d’un document. Le document tertiaire désigne des synthèses d’articles scientifiques comme les dictionnaires, les encyclopédies. Nous verrons dans un premier temps comment formuler une question. Nous verrons ensuite ce qu’est Internet, comment y accéder? Ce que l’on peut y trouver? Comment y faire une recherche? Comment référencer un document Internet, et enfin quelles en sont les limites? 1 - FORMULATION DE LA QUESTION : Vous avez toujours intérêt à bien préparer votre ques- tion avant de démarrer votre consultation en particu- lier si vous faites une interrogation à distance compte tenu du coût que cela va représenter. La question posée doit faire correspondre vos propres mots avec ceux du thésaurus de la banque de données. Un thé- saurus est une «Liste d’autorité organisée de descrip- teurs (termes retenus) et de non - descripteurs (termes non retenus) obéissant à des règles terminologiques propres et reliés entre eux par des relations hiérar- chiques (termes génériques et termes spécifiques) ou sémantiques (synonymie, antonymie) » (2). Une banque de données est un «Ensemble de données relatives à un domaine défini de connaissances et organisé pour être offert aux consultations d’utilisateurs externes » (J.O. du 17 janvier 1982). (2) cité par PUPIER Michel : “Autour du thesaurus” - Soins formation pédagogie encadrement - No 4ème trimestre 1997, p. 12-l 3 Recherche en soins infirmiers N” 57 - juin 1999

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COMMENT FAIRE UNE RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE SUR INTERNET ?

Dans toutes les disciplines, la recherche documentaire,bibliographique n’est pas facile. Les sources d’informa-tions sont nombreuses, multiples. En dresser la listeexhaustive est quasiment impossible. De plus, I’infor-mation se périme rapidement.

Comme il est inutile de réinventer sans cesse la roueen répétant ce qui est déjà connu sur un sujet, nousdevons dans un premier temps faire le tour de la litté-rature. Cela nous permet «d’avoir une idée sur I’inté-rêt du sujet, sur les travaux qui lui ont été consacrés etsur leur méthode, sur les points particuliers qui méri-tent un approfondissement » (1) .

Dans la démarche documentaire, nous devons d’aborddéfinir le champ de la recherche, c’est à dire ledomaine intellectuel dans lequel elle va s’exercer(sociologie, ethnologie, psychologie, droit, disciplinesconnexes), et le type d’information que nous allonsrechercher. Le recensement des documents vientensuite. Nous devons également déterminer le champde la recherche avec définition de l’objet sur lequel vaporter la recherche. II faut donner d’abord une défini-tion opératoire, sinon exhaustive pour pouvoir amorcerl’investigation documentaire. Pour cela nous devonsrechercher les synonymes, les «corrélats ».

II faut savoir également qu’il existe plusieurs types dedocuments :

Le document primaire désigne tout document originaln’ayant subi aucune transformation comme des articlesde périodiques, des livres, des peintures, des gravures,des films, des vidéos... Certains ont été publiés et sontdestinés à être diffusés. II existe aussi la littérature grisequi désigne des documents hors commerce qui netransitent pas par les circuits habituels de diffusionmais qui sont souvent d’une valeur irremplaçablecomme les actes des congrès, rapports, études...

(1) BAUMANN M. DESCHAMPS J.P., PECHEVIS M., TURSZ A. :«Projets de recherche et mémoires en santé publique et commu-nautaire» Centre International de I’Enfance, 1991, p 41.

DSSI Clermont/oise

Le document secondaire est un document qui a subiune transformation et est issu d’un processus documen-taire comme une bibliographie, une base de données,un plan de classification. Généralement ces documentssecondaires comportent un système de classificationavec des mots clefs qui sont les termes retenus lors del’indexation d’un document.

Le document tertiaire désigne des synthèses d’articlesscientifiques comme les dictionnaires, les encyclopédies.

Nous verrons dans un premier temps comment formulerune question. Nous verrons ensuite ce qu’est Internet,comment y accéder? Ce que l’on peut y trouver?Comment y faire une recherche? Comment référencer undocument Internet, et enfin quelles en sont les limites?

1 - FORMULATION DE LA QUESTION :

Vous avez toujours intérêt à bien préparer votre ques-tion avant de démarrer votre consultation en particu-lier si vous faites une interrogation à distance comptetenu du coût que cela va représenter. La questionposée doit faire correspondre vos propres mots avecceux du thésaurus de la banque de données. Un thé-saurus est une «Liste d’autorité organisée de descrip-teurs (termes retenus) et de non - descripteurs (termesnon retenus) obéissant à des règles terminologiquespropres et reliés entre eux par des relations hiérar-chiques (termes génériques et termes spécifiques) ousémantiques (synonymie, antonymie) » (2). Une banquede données est un «Ensemble de données relatives àun domaine défini de connaissances et organisé pourêtre offert aux consultations d’utilisateurs externes »(J.O. du 17 janvier 1982).

(2) cité par PUPIER Michel : “Autour du thesaurus” - Soins formationpédagogie encadrement - No 4ème trimestre 1997, p. 12-l 3

Recherche en soins infirmiers N” 57 - juin 1999

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ARIATIONCOMMENT FAIRE UNE RECHERCHEBIOGRAPHIQUE SUR INTERNET 1

Lors de la recherche, l’ordinateur ne fait rien d’autreque de comparer les termes de la question entrée parl’utilisateur avec ceux qui ont été enregistrés pourdécrire les documents. Le ou les concepts recherchésdevront être cernés et ajustés au plus près aux motsclés du thesaurus. II paraît donc important, quand celaest possible, de pouvoir consulter le thesaurus de labanque avant de faire votre recherche. Vous trouvezainsi des thesaurus sous forme «Medical» SubjetHeadings » pour MEDLINE. Attention, chaque banquede données a son propre thesaurus. Le MeSH et celuide la B.D.S.O. ne sont pas identiques.

L’utilisation d’un thesaurus, dans la phase d’indexationcomme dans celle de l’interrogation permet de choisirun terme univoque pour être sûr d’obtenir le maximumde références pertinentes par rapport à la questionposée.

Une petite astuce : quand vous avez trouvé dans unebanque de données une ou des fiches correspondantesà votre recherche, regardez bien les mots clefs utiliséspar cette banque pour caractériser cette fiche. Ils pour-ront vous faire penser à des mots clefs que vousn’aviez pas imaginés et ainsi approfondir votrerecherche, votre demande. Dans certaines banques dedonnées le terme «mots clefs» est remplacé par«vedette matière’ ou par «descripteur ».

N’hésitez pas non plus à utiliser des dictionnaires desynonymes aussi bien en français qu’en anglais. Quandvous recherchez un mot clef en anglais vérifiez bien savéritable signification.

Quand vous avez trouvé une «bonne référence » c’est àdire une référence se rapprochant le plus de ce quevous cherchez, n’hésitez pas à aller consulter la biblio-graphie de l’auteur. Elle est faite pour vous aider à allerplus loin sur le sujet. C’est comme une pelote de laine,en tirant un fil on peut tirer plus de laine. Mais detemps en temps le fils se casse.

2 - QU’EST CE QU’INTERNET ?

L’ordinateur est un formidable outil de traitement del’information, mais isolé, il reste un outil aux possibili-tés limitées.

Si l’on relie plusieurs ordinateurs entre eux, il devientalors possible de partager l’information et de travaillerà plusieurs sur un même document et de s’envoyer desmessages. L’ordinateur devient alors un outil de com-munication et de partage du savoir.

Internet est un réseau fédérateur de réseaux, une inter-connexion de réseaux, donnant accès à des milliers desources d’informations à travers le monde entier. C’estune immense toile d’araignée composée elle même demilliers de toiles d’araignées reliées entre elles par desfils, chaque toile symbolisant un réseau informatique.Cette immense toile ne s’arrête pas de grandir. «C’est àcoup sûr la plus grande source d’informations mon-diale accessible depuis un simple ordinateur» (3).

Historiquement, le premier réseau a été crée en 1969par l’armée américaine sous le nom d’ARPANET.L’objectif de départ, existant toujours à ce jour, étaitque tous les ordinateurs quel qu’ils soient puissentcommuniquer entre eux, même si un ennemi détrui-sait l’un d’eux. Ainsi si une information ne peut pas-ser par un centre, elle emprunte automatiquement unautre réseau. On appelle cela «le reroutage dyna-mique 2.

Ce principe fonctionne toujours. On raconte quedurant la guerre du Golfe et malgré le blocus améri-cain, l’Irak a pu continuer à échanger des informationsavec le reste du monde grâce à Internet.

Durant le siège de Sarajevo les liaisons internet ont per-mis aux populations enfermées de garder le contact avecleur famille, de passer des nouvelles, de briser I’isole-ment.

Comme Internet n’appartient à personne, personnen’est donc capable de donner des chiffres exacts. Onsait néanmoins qu’il existe au moins 30 millions d’or-dinateurs connectés à ce réseau en janvier 1998 dont355 000 en France (source RIPE).

Le protocole de transmission qui a d’ailleurs donné sonnom définitif à Internet s’appelle TCP/IP (TransmissionControl Protocol / Internet Protocol). II permet à desréseaux «hétérogènes » c’est à dire ne supportant pas lesmêmes matériaux, ni les mêmes systèmes d’exploitationde dialoguer entre eux. Ainsi un petit ordinateur de typePC peut communiquer avec un très gros ordinateurd’université util isant le système UNIX ou avec un MAC.

Malgré ce semblant d’anarchie, un certain nombre derègles non écrites de courtoisie et de bienséance por-tant le joli nom de «nétiquette » existent. En deux mots,ne faites pas sur le réseau ce que vous ne feriez pasdans une réunion entre amis. Soyez tolérants, gardezles yeux et surtout l’esprit ouverts et souvenez-vousque nos différences font la richesse de nos dialogues.

(3) ANDRIEU 0. : «Internet - Guide de connexion» 2ème édition -Éditions EYROLLES, 1995, 258 p.

Recherche en soins infirmiers N” 57 -Juin 1999

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COMMENT FAIRE UNE RECHERCHE BIBLIOCRAPHIQUE SUR INTERNET 1

Les adresses fournies dans cet article sont données àtitre d’exemple pour illustrer notre propos. Elles sontdonc loin d’être exhaustives.

3 - COMMENT ACCÉDER À INTERNET 1

Pour vous connecter sur Internet, vous devez disposerd’un ordinateur (MAC ou PC) d’un modem (de préfé-rence rapide fonctionnant au moins à 33 600 bps) etd’une ligne de téléphone. Vous devrez ensuite vousconnecter à un fournisseur de service qui vous donneaccès à Internet.

La ligne de liaison avec le fournisseur de servicepourra être une simple ligne de téléphone. C’est-à-direle Réseau de Téléphone Commuté (ou RTC). Si vouspouvez disposer d’une ligne NUMERIS, c’est mieux.

Si vous décidez de vous équiper, achetez un micropréconfiguré, donc prêt à l’usage une fois la prise d’ali-mentation, le clavier et la prise modem branchés. Vousn’avez pas toujours la compétence, ni le temps pour leparamétrage. II vous faudra compter entre 10 et15 000 francs TTC. II est prévu de voir apparaître desclaviers dotés d’une prise de téléphone et d’une prisepéritel permettant de se connecter à internet pour envi-ron 2 000 francs comme par exemple LOOKER de lasociété D.M.C. fabriqué par SAGEM. Mais avec ce sys-tème vous devez monopoliser le téléviseur familial.Imac actuellement prêt à brancher est disponible chezles revendeurs à 9 600 francs.

Le choix du fournisseur n’est pas une chose facile, vousdevez d’abord bien définir vos besoins. La connexion àInternet peut se faire de façon «permanente», c’est-à-dire 24 h sur 24. Mais cela revient très cher et n’est pasrentable pour un simple particulier. II faut savoir quepratiquement tous les centres hospitaliers universitairessont connectés sur le réseau RENATER (REseau NAtionalpour la Technologie, l’Enseignement et la Recherche) (4)Alors si vous êtes enseignant dans une école, pourquoine pas en profiter? Renseignez-vous auprès du respon-sable informatique de votre établissement.

II existe de très nombreux fournisseurs d’accès. Larevue « NETSURF » d’avril 1997 en a dénombré plus de170. Sachez donc qu’il n’y en a pas «un » qui offre lesmeilleurs services, la meilleure connectivité, lemeilleur service d’assistance.

(4) RENATER, Université Pierre et Marie Curie, Bât. A, 76 étage,4, place jussieu, 75752 Paris Cedex Tel : 01 44 27 26 12Fax:01 4 4 2 7 2 6 1 3

Comme vous devez payer les communications entrevotre ordinateur et celui du fournisseur Internet, vousavez intérêt à choisir un fournisseur prés de chez vousou un fournisseur qui dispose d’une connexion«Kiosque locale». Vous avez aussi intérêt au départ àprendre un abonnement mensuel qui vous permettrade changer si problème.

Certains proposent une HOTLINE c’est à dire une lignede téléphone pour «VOUS dépanner» si besoin. Le testle plus simple consiste à téléphoner avant de vousabonner. Un standard saturé en permanence, l’absencerépétée de vos interlocuteurs vous seront très fortementpréjudiciables. II faut également savoir si ce prestatairede service vous fournit ou non les logiciels deconnexion. II existe des kits promotionnels avecconnexion gratuite pour un mois. N’hésitez pas c’estcomme cela que nous avons commencé.

Pour notre part, nous vous engageons à choisir unesociété qui dispose d’un service d’assistance technique,une « HOT LINE ». C’est toujours utile, surtout au début. IIvaut mieux également payer un peu plus cher mais êtresûr de trouver une ligne disponible et un débit correct.N’hésitez pas à demander à une personne déjà connectéede vous assister dans vos premiers pas. Vous pouvez éga-lement demander conseil au club informatique de votreville. Vous pouvez aussi passer dans un «cybercafé» oùvous pouvez boire un verre tout en vous connectant àIntenet. II en existe dans toutes les grandes villes.

Généralement les (bons) fournisseurs vous offrent les logi-ciels pour avoir accès aux différentes fonctionnalités. II enexiste un pour chacune : EUDORA pour le courrier élec-tronique, NUNTIUS pour les forums, NESTCAPE pour lesbanques de données, FTP pour les transferts de fichiers.

Un abonnement à un fournisseur d’accès vous coûteraentre 70 et 200 francs par mois auxquels vous devezajouter le prix des communications téléphoniquesjusqu’à ce fournisseur.

4 - QUE PEUT-ON TROUVER SUR INTERNET ? (5)

Sur internet vous pouvez :

- Trouver des jeux comme les échecs, la bataillenavale, Blackjack, bridge, Othello, etc.

(5) ISAMBART C : «Internet et soins infirmiers» - Revue Rechercheen Soins Infirmiers no 44 mars 1996, p. 17 - 28

101Recherche en soins infirmiers No 57 -Juin 1999

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- Écouter la radio comme R.T.L. 2 (6) avec moins de10 secondes de décalage par rapport à la version ondeshertziennes et cela à n’importe quel point du globe.

- Téléphoner sur l’international au prix d’une commu-nication locale. Ce n’est pas de très bonne qualité maiscela ne peut que s’améliorer. Ainsi un Parisien enappelant New York ne paiera que le prix d’une com-munication entre chez lui et son fournisseur d’accès.

- Transfert de fichiers (FTP, File Transfer Protocol).Avec cette fonctionnalité, vous pouvez télécharger,«récupérer » des informations, des logiciels, des fichierssur des serveurs, sur les machines qui hébergent lesservices. II est évident que cette récupération ne peutse faire que si vous en avez l’autorisation. Cela peut sepasser par accès avec code confidentiel.

- Envoyer des courriers électroniques (mél pour més-sage élctronique ou e-mail. Certains utilisent le termede courriel) : C’est la fonctionnalité la plus utiliséed’lnternet et un des passages obligés pour tout utilisa-teur. Cette messagerie électronique vous permet decommuniquer avec des correspondants du mondeentier à un prix modique et à une rapidité sans com-mune mesure avec celle de la poste traditionnelle. Lesmessages transmis sont déposés dans des «boîtes àlettres électroniques » (BAL).

Chaque utilisateur possède une adresse électroniquefournie par son fournisseur d’accès Internet. II peutenvoyer et recevoir des messages comme il l’effectueavec le courrier postal.

Vos courriers sont stockés sur le serveur de votre four-nisseur. Vous en prenez connaissance quand vous vousy connectez. Vous pouvez aussi préparer vos messageshors connexion pour diminuer les coûts de communi-cation.

Contrairement à la poste, les adresses électroniquesdoivent être très précises et ne supportent aucuneerreur dans l’écriture. Notez-les donc très scrupuleuse-ment. Tapez toujours les adresses telles que vous lesvoyez. Si dans celles-ci vous trouvez à la fois desminuscules et des majuscules, vous pouvez à la rigueuressayer les minuscules. Cela marche très souvent.Néanmoins n’ayez pas trop peur, si vous faites uneerreur, un message de «retour» vous indiquera I’inci-dent et parfois la cause probable.

Le système Internet étant prévu pour communiquer, laconfidentialité n’est pas de rigueur. Ainsi n’espérez pasenvoyer un document confidentiel par le courrier élec-tronique en toute quiétude. Vous risqueriez d’avoir dessurprises.

(6) httpd/www.rtL?.fr

I I faut aussi savoir qu’il est assez facile de se faire pas-ser pour un autre et d’envoyer un message à sa place.C’est dangereux mais cela arrive.

Les délais d’acheminement du courrier électroniquevont de quelques secondes à plusieurs heures en fonc-tion de l’encombrement du réseau.

Enfin, il est important de savoir que les messages peu-vent être accompagnés, de photos, de tableaux, deson, d’images, de vidéo.

Si le message reçu est incompréhensible, cela peutvenir du fait que vous n’avez pas les outils nécessairespour le lire ou le traiter, en particulier quand il s’agitde son ou d’images. Le document aussi aura pu être«compressé» pour prendre moins de place et vous nedisposez pas du logiciel adéquat pour le décompresser.Ne vous inquiétez pas trop, il existe de très bons logi-ciels pas chers sur le réseau, permettant de résoudre ceproblème.

Le problème essentiel dans la messagerie électroniqueest d’obtenir l’adresse d’un correspondant. II est évi-dent que vous n’allez pas écrire à quelqu’un que vousne connaissez pas. Donc si vous connaissez cette per-sonne, demandez lui simplement, par téléphone ou parécrit son adresse électronique, son «e-mail ». Cetteinformation se trouve déjà sur de nombreuses cartes devisites.

Contrairement au téléphone, le courrier électronique aun gros avantage, il ne dérangera pas votre correspon-dant en plein sommeil.

Quelques petits conseils :

- n’envoyez pas de messages inutiles;

- n’envoyez pas de messages publicitaires. La message-rie Internet n’est pas faite pour cela. Si vous le faites,c’est à vos risques et périls. Vous risquez en particulierde voir votre boîte à lettres submergée, innondée demessages de réprobations;

- soyez toujours courtois;

- n’envoyez pas de message entier en majuscules.Utilisez les majuscules et minuscules comme vous leferiez avec une machine à écrire;

- n’hésitez pas à supprimer les messages reçus dontvous savez qu’ils ne vous seront d’aucune utilité par lasuite;

- si vous gardez des messages, archivez-les de façonclaire;

- une messagerie étant conçue pour vivre, connectezvous le plus souvent possible à votre boîte aux lettrespour voir s’il y a des messages.

Recherche en soins infirmiers No 57 -Juin 1999

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COMMENT FAIRE UNE RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE SUR INTERNET 1

Dans le cadre de votre recherche bibliographique,vous pouvez écrire aux correspondants que vous avezdans votre carnet d’adresses. Pour faire cet article,nous avons demandé à nos correspondants habituelss’ils connaissaient des écrits sur ce sujet. Nous avonsreçu plusieurs réponses avec des suggestions intéres-santes. Nous avons même envoyé à un de nos col-lègues et ami internaute le document. Celui-ci l’à lu etnous l’a renvoyé avec corrections écrites en rouge.

- Participer à des listes de diffusion :

Un même document peut être diffusé à plusieurs per-sonnes à la fois via une «liste de diffusion», «mailinglists », «groupes » ou «listes de diffusion ». Vous pouvezdemander à être abonné à une de ces listes générale-ment réservées à un sujet précis. Lorsque quelqu’unécrit un message à une liste, l’information est diffusée àtous les abonnés de celle-ci. Cela peut aller dequelques personnes à plusieurs milliers. Vous mêmerecevrez dans votre boîte à lettres tous les messagesenvoyés à une liste X à laquelle vous êtes abonnée.

Le CHU de Rouen(7) vous propose toute une page surles listes de diffusion et les forums. Vous en trouverezsur des sujets comme la myopathie, l’autisme, la bioé-thique, la cardiologie, le diabète, la gériatrie, la kinési-thérapie, la materiovigilance, la musicothérapie, ladouleur, la qualité des soins, la rage, etc.

Pour les infirmiers nous en citerons plusieurs franco-phones :

*celle des infirmiers anesthésistes : IADE-L (8)

*celle d’lNFILIST(9)

*celle des infirmières libérales : INFILIB(10)

l celle des étudiants infirmiers(l1)

Ce sont des listes «non modérées» c’est à dire que lesmessages ne sont pas contrôlés avant d’être diffusésaux abonnés. L’inscription à ces listes est gratuite.

Dans le cadre de notre recherche bibliographique, ilvous suffit d’envoyer un message à ces différentes listeset vous aurez sûrement quelqu’un qui vous répondra.

Participer à des forums ou groupes de discussion- (NEWS) :

Dans l’antiquité romaine, les forums étaient des lieuxoù les gens se rassemblaient pour discuter. Depuis

(7) httpj/www.chu.rouen.fr/documed/lis.html

(8) http~/www.snia.asso.fr/F-CONTACTS/iade-l.htm#Iiste

(9) http://www.invivo.net/infiweb/forum/infilist/html

(10) http://www.mygale.org/08/onsil/infilib.htlm

(11) http~/perso.cIub-internet.fr/jdecourt/inscription.htm

1980, sur Internet, des dizaines de milliers de forumsont vu le jour.

Ce sont des endroits «virtuels» où l’on peut échanger,partager sur des thèmes très divers mais précis. Les dis-cussions peuvent y être très animées. Chacun peut yapporter sa «contribution ». Vous pouvez ainsi y poserdes questions ou faire part de vos interrogations. Aprèsavoir consulté les différentes contributions, vous pou-vez répondre à certaines, sauvegarder sur votre ordina-teur les informations, les imprimer. Certains appellentces forums les «cafés du commerce électroniques». Onpeut discuter de tout et de rien. Chaque personne peuty être à la fois rédacteur et lecteur.

Les messages sont affichés physiquement dans unendroit unique. Tous les abonnés à Internet peuventconsulter les informations affichées, prendre une copiesi certaines données les intéressent ou transmettre leurpropre information pour affichage public. C’est unediscussion en temps différé.

Ces forums sont gérés par des sites informatiques quis’échangent plusieurs fois par jour les contributions sai-sies par les utilisateurs, afin que tous les sites soient àjour en même temps. Ces contributions sont stockéesplusieurs jours.

Ces groupes de discussion vont de la chimie à la danseen passant par l’emploi et l’enseignement. Ainsi, onvous explique, par exemple, comment retirer les tâchesfaites par inadvertance sur votre moquette. Pour lasanté, nous trouvons des groupes sur les médicaments,le handicap, la médecine et bien sûr sur le Sida, la bio-logie, les drogues.

Pour les infirmières anglophones nous citerons :sci.med.nursing

Pour les infirmières francophones nous citerons leforum IBOptic :

http ://hcsp.com/iboptic/disclfrm.htm

II existe également le forum des médecins ouverts auxparamédicaux :

fr.bio.medecine

Horus (12) dispose d’un espace infirmier mais il estpayant (500 Francs/an). De plus le logiciel de connexionutilisé (FIRST CLASS) n’est pas des plus convivial.

- Discuter en temps réel :

Vous avez également la possibilité de prendre part àdes discussions en direct et en temps réel : ce sont les1.R.C (Internet Relay Chat) appelé plus familièrement

(12) httpd/www.horus-medical.fr

Recherche en soins infirmiers No 57 - juin 1999

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«CHAT» (causerie, bavardage en anglais). Vous pouvezainsi dialoguer en direct avec vos collègues ou amis.Ces «Chats» sont organisés en canaux autour d’unsujet particulier. Vous pouvez également parler enprivé avec quelqu’un. En moyenne il y a près de 30 uti-lisateurs et plus de 12 000 canaux dans le monde. IIvous suffit d’un logiciel (que vous pouvez obtenir gra-tuitement) d’une adresse, d’un canal et bien sûr d’unedate et heure.

Pour votre bonheur, KATE en a mis un en place avec lelogiciel ICQ (13).

- Se connecter à des serveurs d’informations :

I I existe plusieurs types de serveurs. Nous ne parleronspas des systèmes « GOPHER » ou « WAIS » qui com-mencent à dater. Les serveurs WEB (WORLD WIDEWEB) ou «toile d’araignée mondiale», www ouWcube ou W3 sont les derniers nés. Ils ont émergé en1993. La recherche se fait en hypertexte ou plutôt enhypermédia car nous pouvons traiter du texte maiségalement des images et du son. La navigation entreles différents écrans se fait en sélectionnant les motsclefs soulignés en surbrillance comportant un lienhypermédia et cela par un simple clic sur une «souris.»L’hypermédia vous donne la possibilité de «sauter »d’une information à l’autre à partir du moment oùcelles-ci sont rattachées par des liens « préexistants ».Le plus remarquable avec le Web, c’est qu’il crée desliens entre différentes informations du monde entiersituées dans différentes machines et bases de données,d’une façon quasi transparente. Le Web est donc unsystème de recherche et de récupération d’informa-tions exceptionnellement puissant.

Une ressource est référencée par son adresse, son URL(Uniform Resource Locator). C’est donc elle qu’il fautnoter avec beaucoup de précision. Attention, certainesadresses sont compliquées. Comme pour le courrierélectronique, il faut faire attention aux minuscules/majuscules et aux signes comme (-) ou C) et au point (.).

L’URL se présente souvent de la façon suivante :

Hyper Text Transfer Protocol ://World Wide Web.nom-du-site.pays-ou-organisa-tion

par exemple : http ://www.ia-france.com

II existe aujourd’hui, dans le monde, plus d’un millierde serveurs WEB consacrés à la santé (dix nouveauxsont créés chaque semaine) dont plus de 80% se trou-vent aux États-Unis.

(13) httpz//webhome-infonie.fr/fabetcath/iboptic

Pour obtenir la liste des serveurs du domaine de lasanté, nous vous conseillons de vous connecter sur leserveur du C.H.U. de Rouen qui dispose d’une banquede données énorme sur le sujet avec un très bon«moteur» de recherche(l4). Ainsi si vous faites unerecherche sur le mot « infirmier », le serveur vous indi-quera toutes les pages contenant ce mot.

Les options de fournitures de documents sont de plusen plus variées : photocopies envoyées par courrier,télécopies ou encore fichiers informatiques transférésdirectement sur votre ordinateur (par messagerie outransfert de fichier).

5 - COMMENT FAIRE UNE RECHERCHE SURINTERNET?

Nous l’avons déjà dit, la première étape est avant toutde bien définir votre sujet avec vos mots clefs.

La bibliothèque de l’université de Laval (Canada) a misen place deux guides intéressants :

GIR1 - Guide d’initiation à la recherche sur Internet

GIR1 2 - Guide des indispensables de la recherche surInternet(l5).

Elle vous explique comment rechercher :

l une adresse électronique (e-mail) d’une personne oud’un organisme

l une association

l une bibliothèque

l une bibliographie de personnes célèbres

l un dictionnaire ou lexique

l un catalogue d’éditeur ou distributeur de livres ouautres documents

l une image

l un journal, etc.

Pour notre part nous vous invitons dans un premiertemps à utiliser un moteur de recherche.

Les moteurs de recherche :

Internet est une immense bibliothèque sans rayon niarchiviste. II n’existe pas de sommaire, pas de table des

(14) httpd/www.chu-rouen.fr/ssm/watch.html

(15) http;//www.bibl.ulaval.ca/vitrine/

104Recherche en soins infirmiers No 57 - Juin 1999

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COMMENT FAIRE UNE RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE SUR INTERNET?

matières. C’est une encyclopédie sans index, sanscommencement, ni fin.

Heureusement dès le début Internet s’est doté de sys-tèmes de recherche en mesure de fournir des listescomplètes d’adresse de pages web faisant référence deprès ou de loin à un sujet donné. Ce sont les moteursde recherche et les annuaires.

Un moteur de recherche est un programme informa-tique permettant de faire des recherches sur tout oupartie d’lnternet. Vous introduisez avec votre clavier leou les mots clefs, les expressions, les questions quevous vous posez et le moteur ira chercher cette requêtesoit dans le titre soit dans le texte présenté par les diffé-rents serveurs existant sur Internet. N’hésitez pas à enconsulter plusieurs. II en existe un nombre très impres-sionnant : «LYCOS » (16), «OPEN TEXT» (17), «WEBWORM » (18)... Certains sont accessibles par le bou-chon «Net Search» ou «Guide» de votre logiciel deconnexion Netscape ou «Search » d’lnternet Explorer.

Notre préférence va à «ALTA VISTA » (19). D’abord ilrecense un nombre très important de sites. Ayant faitune recherche le 15 Juin 1997, avec la requête «infir-mier», nous avons obtenu 3655 réponses, avec leterme «Nurse » : 727 760...

C’est simple : Taper vos mots clefs dans le cadre prévuà cet effet et appuyer sur le bouton «Search». C’esttout. Vous pouvez aussi entourer vos mots clefs par lesdoubles quotes «exemple ». Le serveur rechercheratous les serveurs contenant exactement tous les motscompris entre les guillemets.

Par exemple :

Ne vous inquiétez pas si vous trouvez un nombreimportant de résultats. Alta Vista vous classe lesréponses par ordre d’importance, du plus au moinspertinent.

Vous pouvez aussi affiner votre recherche en sélection-nant votre langue maternelle. Vous devez alors cliquer

(16) httpj/lycos.cs.cmu.edu

(17) http://www.opentext.com

(18) httpj/guano.cs.colorado.edu/wwww/

(19) httpz//www.altavista.digital.com/

sur la touche «any language)), puis faites défiler lemenu déroulant et choisissez votre langue, parexemple «french ». Par défaut, ALTA VISTA ira cherchersur tous les sites. Attention, vous pouvez utiliser destermes qui ont la même signification en français et enanglais comme par exemple «satisfaction ». Mais unterme peut avoir une signification différente dans lesdeux langues. Par exemple «PAIN » en français est unterme de boulangerie, en anglais il signifie «Douleur ».

II est préférable de taper votre texte en minuscule. Sivous utiliser les minuscules, la recherche se fera sur lesminuscules et les majuscules. Si vous taper votre texteen majuscules, la recherche sera uniquement sur lesmajuscules.

Vous pouvez utiliser les signes (+) d’inclusion ou (-)d’exclusion.

exemple : cnrs+observatoire, requête pour retrouverdes pages HTML concernant les sites d’observatoiresdu CNRS. Le + signifie que le mot observatoire doitabsolument être présent dans les pages retrouvées.

Vous pouvez également utiliser les troncatures. Celles-ci servent à remplacer un ou plusieurs caractères. DansAlta Vista, c’est l’étoile qui est utilisée (*). Ainsi vouspouvez rechercher les singuliers / pluriels, les masculins/féminins ou les mots de même étymologie comme parexemple ENFAN* pour ENFANT, ENFANTS, ENFANCE.N’en abusez pas. Par exemple si vous taper INFIRM*,vous trouverez des sites sur les infirmiers, infirmièresmais aussi sur les infirmes (handicapés). La troncaturepeut remplacer jusqu’à 5 caractères, à la droite d’aumoins 3 lettres ou à l’intérieur du mot.

Certain moteur accepte les termes avec accents, maispas tous. Alors essayez les deux. Ainsi dans Alta Vistaavec «infirmière » nous avons obtenu 6097 réponses etavec «infirmiere» 6235.

Tous les moteurs de recherche travaillent de la mêmefaçon. Ils sont alimentés de deux façons : Soit on leursignale avoir développé une ou des pages WEB, soit lemoteur va rechercher lui même sur le WEB avec desrobots les nouvelles pages et les indexera de façonautomatique.

Si vous voulez faire une recherche encore plus finevous devez utiliser la fonction «ADVANCED »(«Recherche avancée ))) (20). Alta Vista vous proposealors d’utiliser les opérateurs logiques booléens. Leprincipe de base consiste à traiter une question parétapes successives en constituant des sous-ensembles

(20) http~/www.aItavista.com/cgi-bin/query?pg=aq&what=web

Recherche en soins infirmiers N” 57 - Juin 1999

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de références pertinentes combinés entre eux grâceaux opérateurs logiques booléens AND (ET), OR (OU),NOT (SAUF) et NEAR (Près de, environ)

L’opérateur AND (en Français ET) sert à indiquer laprésence simultanée de plusieurs mots clefs. II permetd’affiner une recherche.

Exemple :

A = l’ensemble des Soins

B = l’ensemble des Infirmiers

A AND B = Ensemble des soins infirmiers

O R

L’opérateur OR (en Français OU) sert lui à élargir unerecherche. II indique que l’on cherche des informationsse rapportant à plusieurs sujets à la fois. La recherchedonnera tous les documents ayant au moins l’un desmots clefs demandés.

Exemple :

A = ensemble des recherches

B = ensemble des soins

C = ensemble des infirmiers

A OR B OR C = Tous les documents sur les recherches,les soins et les infirmiers.

NOT

L’opérateur NOT (En français SAUF) sert à exclure, àéliminer un ou plusieurs éléments.

Exemple :

C = Ensemble des soins

D = Langue Anglaise

C NOT D = Documents sur les soins qui ne sont pas enAnglais.

N E A R

L’opérateur NEAR (en Français près de, environ) per-met de faire des recherches sur 10 mots contenantenviron le terme recherché.

Exemple :

Dans Alta Vista vous devez util iser (des parenthèses)

Exemple :

Dans la recherche avancée, vous pouvez encadrervotre recherche entre des dates. Par exemple vous pou-vez rechercher des documents, des sites compris entreOl/jan/95 et Ol/jan/96.

Vous pouvez combiner ces différents opérateurslogiques pour constituer une formule de recherche. Onpeut ainsi demander la recherche suivante :Cholestérol ou régime alimentaire et maladies cardio-vasculaires sauf états unis. Néanmoins il faut être trèsprudent dans cette imbrication de termes. Le résultatn’est pas toujours très significatif.

Alta Vista enfin vous permet de traduire soit un textesoit une page WEB(21). Cette option est très intéres-sante et peut aider les non anglophones. Néanmoins,faites attention, la traduction est faite au mot à mot.Ainsi le terme «cup of world» (coupe du monde) esttraduit par «tasse de monde ».

Enfin si vous avez besoin, Alta Vista propose une aide(22).

Vous pouvez également utiliser des annuaires théma-tiques dont les ressources sont organisées hiérarchique-ment en rubriques, sous rubriques, en catégories etsous catégories. Nous citerons «YAHOO » (23).

Généralement dans un moteur de recherche, ses robotsindexent inlassablement les pages de l’internet. Dans

(21) http://babelfish.altavista.com/cgi-bin/translate ?

(22) httpsllwww.aItavista.digitaI.com/av/content/help.htm

(23) httpi/www.yahoo.fr/

1 0 6Recherche en soins infirmiers No 57 - Juin 1999

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COMMENT FAIRE UNE RECHERCHE BIBLIOCRAPHIQUE SUR INTERNET ?

un annuaire, les données sont entrées après un trieffectué par les responsables du site. Cette différenceessentielle va influer sur le nombre de réponses à unequestion et sur leur pertinence.

Un moteur de recherche proposera beaucoup plusd’items car une page pourra ne comporter dans sontexte qu’une seule fois le mot recherché et n’avoirqu’un lointain rapport avec votre sujet. Un annuairedonnera moins de réponses mais chaque site ayant étévisité la pertinence du lien avec votre demande seralargement plus élevé.

Vous pouvez interroger des «méta outi ls » qui vous per-mettent d’interroger plusieurs moteurs à la fois.Attention, le résultat escompté n’est pas toujours pré-sent car ils ne peuvent compiler les différentesméthodes adoptées dans les moteurs ou annuairesqu’i ls soll icitent.

Un petit conseil, n’hésitez pas à faire votre recherchedans plusieurs moteurs et annuaires.

Quand vous avez trouvé une bonne page, n’hésitezpas à l’enregistrer ou à la mettre dans «un signet» afinde pouvoir la consulter à nouveau.

Recherche d’un livre :

Vous pouvez rechercher un livre soit dans une biblio-thèque, soit dans une librairie.

a) Bibliothèque :

Avec Internet, vous pouvez accéder à des biblio-thèques. Certains services se contentent souvent de pro-poser des catalogues listant les ouvrages de la biblio-thèque et quelques détails supplémentaires. «D’autressont plus généreux et vous offrent des moyens derecherche très variés ainsi que la possibilité de parcou-rir un livre à domicile»(24). Certains demandent sim-plement une inscription non payante. Pour d’autres,vous devrez vous acquitter de droits d’inscription.

Comme les bibliothèques proposent depuis longtempsl’accès via Internet, la connexion se fait via TELNET(connexion à distance). Les adresses sont de types : tel-net :/// II vous faut donc un logiciel client Telnet pourles consulter. De plus, faites attention au code d’accèset mot de passe qui peuvent être requis pour le bran-chement. Progressivement, les catalogues de biblio-thèques ont adopté un mode d’accès WEB (adresses detype http ://...) beaucoup plus convivial.

(24) LEVINE J.R., BAROUD1 C. : “Internet pour les nuls” - ÉditionsSYBEX, 1995, p. 169-l 70

Prenons comme exemple la banque de donnéesATRIUM. Elle a été développée par l’Université deMontréal au Canada associé à un réseau de21 bibliothèques. Elle recense 3 millions de réfé-rences dans toutes les disciplines dont les sciencesinfirmières. Les zones ou champs d’interrogationsont : auteur, titre, mots clefs et cela en français.Nous y trouvons en majorité des livres, des audiovi-suels mais pas de périodiques. Elle peut être jointegratuitement par Internet(25). En cas de besoin vouspouvez trouver de l’aide (26).

On peut consulter les catalogues des bibliothè-ques (27) (28).

Nous citerons également la Bibliothèque Nationalede France OPALE (29). La bibl iothèque deBEAUBOURG (30) et la Bibliothèque nationale duQuébec (31).

Le CCN PS (Catalogue Collectif National desPublications en Série) recense les collections de pério-diques français et étrangers dans de très nombreusesdisciplines. II est alimenté par un réseau de 2 800bibliothèques et centres de documentation français. IIpropose 672 000 titres dont 262 000 sont localisésdans les bibliothèques adhérentes (32). II suffit d’indi-quer le titre de la revue et la banque vous signale dansquelle bibliothèque vous pouvez la trouver. Attention,i l n’est pas exhaustif.

«Le PANTACATALOGUE est le catalogue collectif desouvrages français et étrangers acquis par les biblio-thèques des universités et des grands établissementsqui relèvent du ministère chargé de l’enseignementsupérieur. En 1997, il recense 2 400 000 titres». II est àaccès payant (33).

Vous pouvez utiliser la banque de données ELECTRE (34)pour retrouver un livre. Malheureusement elle estpayante.

(25) telnet://atrium.umontreal.ca(le login est “public”)(26) http://www.bib.umontreal.c;t/SB/atriumgd.htm

(27) http://www.enssib.fr/Enssib/f-bibIiofr.htm

(28) http://sdbib.mlesr.fr/sommaire/sbu.htm

( 2 9 ) telnet;//opale02.bnf.fr (login=opale) o u http://www.bnf.fr/teI-n e t . h t m \

(30) telnet://terminus-bpi.fr:2300(31) http://www.biblinat.gouv.qc.ca/

(32) http://w3.cnusc.fr/textes/ccn/html

(33) httpj/www.abes.fr/pkacc.htm#O

(34) http;//www.electre.com

Recherche en soins infirmiers N” 57 -Juin 1999

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b) librairies :

Nous citerons «le furet du nord»(35), la FNAC(36),ALAPAGE (ouvrages, disques et vidéo disponibles surle marché français) (37) ou AMAZONE(38). Vous pou-vez généralement interroger ces sites par : Titre, Auteur,Éditeur, Collection.

Quelques bonnes banques de données pour les infir-mières :

Parmi les très nombreuses banques de données exis-tantes, nous en avons sélectionné quelques-unes, à titreindicatif, pour illustrer notre propos. Toutes ces banquessont de type «Signalétiques» c’est à dire qu’elles voussignalent les articles retenus par la requête mais ne vousles proposent pas en texte intégral.

1 - BDSP :

C’est la Banque de Données de Santé Publique. Elle estnée en 1994 de la fusion de RAMIS, REHSUS et ENSP.Sa mise à jour est assurée par un réseau de 30 centresde documentation spécialisés (C.R.D.E.S., C.R.I.P.S.,C.I.E., E.N.S.P., H.C.L., I.N.I.S.T...). Elle rassemble prèsde 100 000 références documentaires sur le thème dela santé comme l’éducation pour la santé, I’épidémio-logie, l’éthique et bioéthique, l’hygiène, la qualité dessoins. Elle couvre 1400 titres de périodiques.

Elle propose un service de commande de documentset une messagerie.

«Elle entend être le moteur, à l’échelon national, du déve-loppement et de la rationalisation du traitement informa-tisé de la documentation dans le secteur de la santé».

Elle est accessible par Internet(39) sous forme payante.En 1997, vous pouvez obtenir 200 références d’articlespour 43657 francs.

2 - CURRENT CONTENTS :

est produit par I’lnstitue for Scientific Information. C’estune banque multidisciplinaire et internationale quiindexe les tables de matières et les résumés de plus de3 800 périodiques repartis en 7 sections : agriculture,clinical, medecine, life sciences, social and behavioralsciences... Elle est mise à jour hebdomadairement. Elleest indexée sans thesaurus. La recherche par sujet s’ef-fectue sur les mots contenus dans les champs suivants :ab, ti, kw et kp (résumé, titre, mots clefs) proposés par

(35) http://www.furet.com/

(36) httpj/www.fnac.fr/

(37) http://www.alapage.fr/

(38) http://www.amazone.com

(39) httpi/www.bdsp.tm.fr/

les auteurs et mots clefs supplémentaires générés à par-tir des titres et des documents cités en référence dansles articles. C’est donc un répertoire bibliographiquehebdomadaire. Elle est accessible par Internet(40).

3 - C.I.N.A.H.L. :

Cumulative Index to Nursing and Allied HealthLitterature existe depuis 1982. C’est la seule banquepurement infirmière. Elle dépouille essentiellement ladocumentation en soins infirmiers (61%). C’est la seuledans ce genre. Le paramédical est également couvert :éducation sanitaire, ergothérapie, etc. Elle contient215 000 références. Elle indexe et dépouille environ650 revues (dont «Recherche en Soins Infirmiers ))), deslogiciels éducatifs, des brochures, du matériel audiovi-suel, des normes de pratiques professionnelles. Elle estmise à jour mensuellement. Depuis 1994, elle inclutdes articles de langue autre qu’anglaise. Pour l’accèspar Internet, le coût varie suivant le nombre d’heuresde connexion. II passe de 49,95$ pour 5 heures à700 $ pour 200 heures(41).

4 - ERIC

Educational Resources Information Center(42) est unebanque de données bibliographique en Sciences del’éducation. Un formulaire vous offre la possibilitéd’interrogation par mots clés. Vous pouvez sauvegar-der les résultats en format texte.

5 - MEDLINE :

Le MEDical LITERATURE ABSTRACTING ANDRETRIEVAL SYSTEM ON LINE est produit par 1’U.S.National Library of Medecine de BETHSADA (U.S.A).Elle existe depuis 1966 et couvre les domaines sui-vants : Médecine, santé, biomédical, biologie, biochi-mie, pharmacologie, toxicologie, odontologie,sciences infirmières. C’est la première banque de don-nées bibliographiques biomédicales au monde avecplus de 9 millions de références. Elle répertorie desarticles provenant de plus de 3 800 périodiquespubliés à 75 % en langue anglaise à l’exclusion d’ou-vrages, thèses et comptes rendus de congrès. 86 revuessont éditées en France. Son index, son thesaurus s’ap-pelle MeSH(Medical Subject Headings).

Elle est diffusée en France par le service 1.M.A(Information Médicale Automatisée) de 1’I.N.S.E.R.M(Institut National de la Santé et de la RechercheMédicale). Les résumés sont présents pour à peu près70 % de références. Sa mise à jour est hebdomadaire.

(40) http~/libwww.stfx.ca/libraries/cc.htlm le login “REMOTE”

(41) http://www.cinahl.com/

(42) http://ericir.syr.edu/index.html

108Recherche en soins infirmiers N” 57 -Juin 1999

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COMMENT FAIRE UNE RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE SUR INTERNET ?

On peut accéder gratuitement à cette banque parInternet. I I existe de nombreux sites qui vous le propo-sent : Medscape, HealthGate, Multimédia MédicalRéférence Library, Healthworld, Community ofScience, PubMed.

Pour notre part, nous vous conseillons PubMed quiinclut le «PreMedline»(43) et vous propose un lienvers le texte intégral de plusieurs centaines de revues.«PreMedline est une base de données incluse dansMedine contenant les références venant d’être collec-tées par la NLM mais pas encore indexées avec lesmots clefs MeSH du thesaurus. Elles sont néanmoinsprésentes avec le résumé et accessibles par les mots dutitre, du résumé ou par le nom de l’auteur». BenoîtTHIRION du CHU de Rouen consacre plusieurs pagespour vous expliquer comment utiliser au mieuxPubMed (44). Nous avons repris, avec son accord, plu-sieurs éléments qu’il cite. II vous conseille par exempled’utiliser plutôt ADVANCED SEARCH qui offre plus depossibilités que le mode basique sans en accroître lacomplexité.

Si vous ne connaissez pas les mots clefs anglais passezpar le MeSH (thesaurus de Medine) en français proposépar I’INSERM. Vous y trouverez les définitions, syno-nymes, qualificatifs et annotations des mots clé MeSHainsi que leur traduction en anglais(45). Ainsi si voustapez «Soins Infirmiers» vous obtenez 46 descriptifspossibles. II vous suffit ensuite de faire un couperkollerdans PubMed.

La requête ALL FIELDS inclut la recherche dans lesmots du titre, du résumé et les termes MeSH eux-mêmes. Elle est très utile si vous obtenez peu derésultats et auss i pour la consultat ion dePreMedline.

Dans PubMed, vous pouvez utiliser les opérateursbooléens. L’opérateur AND est explicite, c’est à direque si vous ne modifiez pas votre demande, c’est luiqui est systématiquement proposé. Par exemple sivous ne connaissez pas bien l’Anglais ou que vousavez du mal à trouver des ouvrages dans cette langue,vous pouvez limiter votre recherche au texte en fran-çais. II vous suffit d’indiquer dans Add Term(s) toQuery : Search Field : «language» Enter Terms :french

Vous n’aurez que les documents écrits en languefrançaise.

(43) http://www4.ncbi.nlm.nih.gov/PubMed/medline.html

(44) http://www.chu-rouen.fr/documed/pme.html

(45) http;//dicdoc.kb.inserm.fr:2OlO/CGI/BASIS/mesh/fqmb/mesh98/SF

Pour visualiser les documents, cliquer sur le résultat dela recherche, les références s’affichent en format court :Auteur, titre, source. PubMed vous propose d’autresprésentations. A vous d’essayer! Vous pouvez enregis-trer sur le disque dur de votre ordinateur ou sur unedisquette le résultat de votre recherche. Comme celane marche pas toujours très bien, nous vousconseillons de faire un «couper/coller» du résultat enle transportant dans votre traitement de texte habituel.

6 - Nosobase :

Nosobase 8 est une banque de données documentairegérée par les C. CLIN (Comité de Lutte contre lesInfections Nosocomiales) chargés de coordonner laprévention des infections nosocomiales en France. Ellepeut être interrogée gratuitement via Internet(46). El lerépertorie la littérature française et internationale surles infections nosocomiales et leur prévention. Ellerecense plus de 2400 notices bibliographiques. Sonaccroissement mensuel est de 100 à 150 références. IIexiste un résumé en français pour toutes les publica-tions. 43 % des documents répertoriés sont en Françaiset 67 % en langue anglaise. Elle alimente la B:D.S.P.On peut utiliser les opérateurs booléens comme ET,OU et NOT. On peut visualiser les notices. Les champsaccessibles sont : titre en français, auteur(s), mots(s)clef(s). On peut enfin accéder directement de façonconviviaie au thesaurus de cette banque.

7 - PASCAL (47)

C’est un produit de 1’I.N.S.T (Institut de l’informationScientifique et Technique)

Elle couvre les domaines :

l les sciences de la vie : biologie, médecine, psychologie

l les sciences exactes et technologies

l les sciences de la terre, de l’océan, de l’espace

l les sciences de l’information.

Elle a vu le jour en 1973 et compte actuellement plus de11 millions de références. Par mise à jour mensuelle, elles’accroît chaque année de 450 000 nouvelles références.Les documents analysés sont issus de périodiques (plusde 8 500 titres soit 93 % de la base), de comptes rendusde congrès, de rapports, de thèses, d’ouvrages. La répar-tition linguistique est la suivante : Anglais 63 %, Français12 %, Russe 10 %, Allemand 8 %. Plus de la moitié desfiches contiennent un résumé.

(46) http://www.univ-lyonl .fr/LyonSud/nosobase/nosobase.htm

(47) http://www.inist.fr/cdrom/serveurs.htm

Recherche en soins infirmiers N” 57 - Juin 1999

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La langue d’interrogation est le français ou l’anglais.

Les critères de recherche disponibles sont :

l lexique implicite (mots du titre, du résumé ou desmots clefs)

l nom d’auteurs

l adresse (ville, organisme...)

l mots clefs français, anglais, espagnols ou allemands.

l langue du document

l type de document (périodique, thèse, rapport...)

l source (Mot du titre du périodique, ISSN...)

l code classement selon les plans de classement dePASCAL

l recherche possible par mot entier, début de mot,racine du mot (ou troncature) ou consultation du dic-tionnaire

l recherche multicritères avec les opérateurs booléensET, OU, SAUF

l mémorisation des résultats

l archivage des stratégies de recherche

l affichage des réponses

l choix du format, sélection des titres, télé-chargement(choix du support) impression

l écrans d’aide

8 - Les infirmières sur le Net :

Aujourd’hui nous trouvons de très nombreux sites infir-miers sur Internet. En janvier 96, ayant fait unerecherche très approfondie, nous n’avions trouvé que3 sites francophones : celui de notre collègue infirmieranesthésiste William FOURCHE, celui développé parAlain JUNGER, et celui de l’association de Rechercheen Soins Infirmiers (A.R.S.I.).

Le meilleur site est, de notre point de vue, «INTER-NURSE(48) » développé par notre collègue britanniquePaul MANGAN. Vous y trouvez :

- un éditorial

- le courrier des lecteurs avec remarques et critiques

- une page réservée aux étudiants infirmiers : ce qui estapprécié, ce qui est bien, ce qui ne l’est pas

(48) httpz//www.internurse.com/

- des postes vacants : recherchez du travail, faites de lapublicité pour votre travail

- des organisations professionnelles et des syndicats(adhésions à des organisations intéressantes pour lesinfirmières et les sages-femmes à travers le monde)

- une histoire d’infirmières (Florence Nightingale, MarySeacole, des images, des voix)

- des cours et conférences (Ne les gardez pas pourvous, laissez nous connaître les cours que votre établis-sement ou organisation donne)

- des poèmes pour les infirmières (certains connus,d’autres pas encore)

- des recettes de cuisines sur le pays où vous habitez

- des informations sur la publicité (apprenez commentdevenir un sponsor de Internurse)

- une bibliographie sur Internet et son utilisation dansles soins infirmiers

- des liens avec des associations de soutien auxmalades comme les diabétiques, les Sidéens.

- De l’aide pour une bibliographie, pour votremémoire ou votre recherche.

- un collègue avec lequel correspondre...

Du côté des sites francophones, nous trouvons des sitesfrançais, belges, luxembourgeois, suisses, canadiensavec :

l des présentations d’associations avec leurs buts,objectifs, adresses. Vous pouvez ainsi tout savoir surl’ordre des infirmières et infirmiers du Québec(49)

l des écoles ou universités comme l’école de SciencesInfirmières de l’Université de Moncton(Canada),l’école d’adjoints de santé diplômés d’état option :Infirmier (Rabat - Maroc), l’école de Soins Infirmiersde Bois Cerf (Lausanne - Suisse), le programme desoins infirmiers de l’Université de Sherbrooke(50).

Pratiquement toutes les revues professionnelles commeL’infirmière du Québec, Interbloc, OxyMag, Rechercheen Soins Infirmiers, Soins (Chirurgie, pédiatrie, psychia-trie...) sont sur Internet. Elles y présentent soit leur som-maire, soit des abstracts ou des articles sélectionnés.

Vous pouvez donc leur envoyer un courrier électro-nique leur demandant si elles ont publié un ou desarticles sur votre sujet.

(49) httpz//www.oiiq.org/

(50) http://www.coIIegesherbrooke.qc.ca/programm/si.htm

Recherche en soins infirmiers No 57 -Juin 1999

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COMMENT FAIRE UNE RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE SUR INTERNET 1

Une revue comme «Oxymag », la Revue des infirmiersanesthésistes vous offre gratuitement le texte intégralde plusieurs de ses numéros(51).

La revue «Recherche en Soins Infirmiers» vous offrel’accès gratuitement à la base de données référençantles art icles parus(52).

CHAOS DATA EXCHANGE vous propose une base dedonnées en soins de santé orientés en psychiatrie, psy-chologie et toxicomanie(53). S.E.R.P.S.Y (Site d’Etudeet de Recherche en Psychiatrie) vous propose égale-ment ce même type de prestation (54).

INFIWEB vous offre depuis peu l’accès à des mémoiresécrits par des infirmiers et infirmières(55).

Sur Internet vous pouvez dénicher les textes officielsrégissant la profession d’infirmiers français(56) oubelges(57), le volume 3 d’informatique et santé :«Informatique au service des soins infirmiers»(58), desconseils d’utilisation des cathéters(59), le projet desoins infirmiers de I’Hôpital Européen GeorgesPOMPIDOU (60) ou encore l’annuaire des infirmiersanesthésistes diplômés d’État(61). Les textes franco-phones en anesthésie rea urgence sont référencés surIADEnet(62).

Si vous désirez de l’aide pour l’élaboration des roule-ments infirmiers adressez-vous à GYMNASTE(63).

Si vous désirez en savoir plus sur Internet et soins infir-miers, vous pouvez consulter une bibliographie sur lesujet (64).

Certaines associations comme l’Association deRecherche en Soins Infirmiers vous présente surInternet leur programme de formation continue(65).

(51) httpj/www.ia.france.com/F-SCBD/aBASES.html

(52) http~/www.snia.asso.fr/F-SGBD/SGBD-ARSI/RaARSl.htm(53) httpj/www.ping.be/chaosium/

(54) http;//www.serpsy.org/

(55) httpj/www.invivo.net/lnfiweb/profession

infirmiere/travau>dmemoires/memoires.html

(56) httpd/wwwperso.hoI.fr/-ygineste/ (57)http~/www.heaIth.fgov.be/fr/legisIation/a~-royaux/artinfirmier.htm

(58) http~/www.hbroussais.fr/Broussais/lnforMed~olume3.htlm

(59) httpj/services.worldnet.net/-aidesidf/Rem17/util.html

(60) http~/www.hbroussais.fr/HEGP/Relais/R3.htmI(61) httpz//www.ia-france.com/FlLES5.annuaire.htm

(62) http;//www.ia-france.com/SGBD.html

(63) http://www,hbroussais,fr/Broussais/lnforMed/Volume7/Chap3-Cymn.html

(64) http;//perso.club-internet.fr/giarsi/biblio.htm

(65) httpj/perso.cIub-internet.fr/giarsi/fcarsi.htm

Si vous êtes intéressé par «informatique et soins infir-miers » rejoignez l’association SIX1 (Soins Infirmiers etInformatique) (66).

Certains infirmiers présentent leur page personnellecomme Nicolas OUESSUREL (Infirmier français)(67),William FOURCHE (Infirmier Anesthésiste fran-çais) (68), Bernard HUBY (Infirmier belge) (69),Frederick SIMONEAU (Infirmier canadien)(70).

Vous pouvez retrouver un nombre important d’adressesdonnées à titre indicatif dans cet article et bien d’autresencore sur le serveur de I’A.R.S.1. (Association deRecherche en Soins Infirmiers)(71).

Infiweb héberge sur son site de très nombreuses asso-ciations infirmières(72).

On trouve aussi :

l des associations de soutien comme «Sparadrap» surla prise en charge des enfants à l’hôpital (73)

l des serveurs sur l’éducation et la prévention (alcool,drogues, diabètes, tabac, Sida, allaitement maternel),sur l’exclusion... (74).

- Comment référencer une bibliographie sur internet 1

Pour cette partie, nous avons repris le document deRosaire CARON, bibliothécaire à I’iniversité de Laval(Canada) : «Comment citer un document électronique :liste et description des éléments bibliographiques » (75).

Auteur(s) personnel(s) : Les noms des auteurs consti-tuent normalement le premier élément de la citation;la mention comprend le nom de famille suivi du pre-mier prénom inscrit au long (si l’information est don-née) et des initiales des autres prénoms. Quand il y adeux ou trois auteurs, il faut les mentionner de façondirecte (prénoms avant le nom) et ils apparaissent selonl’ordre de la source d’information, le dernier nom étantprécédé de la conjonction «et » qui est elle-même pré-cédée d’une virgule (Ex : Li, Xia, et Nancy B. Crane).Quand il y a plus de trois auteurs, on indique seule-

(66) httpz//www.tornado.be/-ghenneau/index.htm

(67) httpj/wwwperso.hoI.fr/-nicolasd

(68) http;//perso.wanadoo.fr/william.f

(69) http~/www.mediserver.com/bernard.htm(70) httpz//www3.sympatico.ca/f.simoneau/soins.htm

(71) http://perso.club-internet.fr/giarsi/

(72) http;//www.invivo.net/lnfiweb/associations-inf/annuaire-assoshtml

(73) httpj/www.snia.asso.fr/sparadrap/index.htm

(74) httpd/perso.cIub-internet.fr/giarsi/preven.htm(75) http~/www.bibl.ulaval.ca/doelec/doelec28.html

IIIRecherche en soins infirmiers N” 57 -Juin 1999

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ment le premier que l’on fait suivre de la mention «etal». (Ex. : Lyon,?vIary et al.) S’il n’y a pas d’auteur, lacitation commence immédiatement par le titre.

Un auteur collectif peut parfois remplacer un auteurpersonnel comme premier élément de la citation. IIfaut utiliser la forme courante du nom de la collectivitéd’après les documents publiés par cette collectivitédans sa propre langue. Pour un organisme internatio-nal, il faut choisir la forme française du nom si cetteforme apparaît dans les documents qu’il publie. Undépartement de l’administration publique figurera ensous-vedette du nom du gouvernement s’il s’agit d’unministère, d’une division, d’une section, d’une direc-tion, ou si le nom comporte un terme indiquant unedépendance administrative (comité, commission), ous’il s’agit d’un corps législatif, d’un tribunal, de forcesarmées, etc. (Ex. : Canada, Ministère de l’agriculture)

La date est habituellement le second élément de la cita-tion et elle est inscrite entre parenthèses. Pour les livres,seule l’année d’édition est fournie; pour les articles derevues, de journaux, etc., on indique l’année et le mois(année, mois) ; pour les messages du courrier électro-nique, etc., on mentionne l’année, le jour, le mois(année, jour mois) si l’année est incertaine, on la faitsuivre d’un point d’interrogation (Ex : 1992).

S’il n’y a pas de date, il faut le préciser de la façon sui-vante : (sans date).

Pour les ressources Internet (Sites WEB, etc.), on sug-gère d’inscrire la date qui correspond au moment de laconsultation étant données les modifications fréquentesqui sont apportées aux pages WEB. Ex. : Page consul-tée le 10 février 1997.

Le titre de l’article d’un périodique suit la date. Seuls lepremier mot et les noms propres commencent par unemajuscule. Des guillemets français (( ( ))) paraissent audébut et à la fin du titre de l’article.

Le Titre de la publication en série (journal, magazine,périodique, etc.) est inscrit en italique. Seuls le premiermot du titre et les noms propres commencent par unemajuscule.

Le titre du livre est inscrit en italique. Seuls le premiermot du titre et les noms propres commencent par unemajuscule.

Le sujet relatif au contenu du message (Ex. : MessageUsenet; Courrier électronique, etc.) est inscrit en lieuet place du titre.

Type de support : On inscrit entre crochets après letitre, le sujet, etc. la mention du type de support, parexemple, En ligne, CD-ROM, Disquette d’ordinateur,etc.

1

Volume (no) et pagination : si on les connaît, on fournitles indications relatives au volume, numéro, etc. et à lapagination; le numéro de page est précédé de ~p. »(p.5, p 4-22).

Lieu de publication : Nom de l’éditeur

Pour les livres, il faut mentionner le lieu de publicationet le nom de l’éditeur, séparés par un deux-points.

L’adresse remplace généralement l’information relativeau lieu d’édition et au nom de l’éditeur. Par souci declarté, on séparera les parties de l’adresse par deuxespaces. De plus, les mentions tels que Répertoire,fichier, etc. apparaîtront en caractères gras.

Ponctuation : Les éléments d’information principauxdans la citation sont généralement séparés par unpoint; le lieu d’édition et le nom de l’éditeur sont sépa-rés par un deux-points.

II ne faut pas terminer la citation par un point, car onpourrait penser que cet élément fait partie de l’adresse.

7 - limites d’lnternet :

Les sites Internet sont des organismes vivants. I ls nais-sent, vivent, se développent, mais également peuventmourir. Nous avons donc scrupuleusement vérifié leurexistence au moment de la rédaction de ce document(novembre 1998).

«La profusion des services peut hélas, induire des effetspervers, amenant des utilisateurs pris au jeu de seconnecter 10 à 12 heures par jour à la recherche d’in-formations diverses » (76). La magie «Internet » avec sescouleurs, ses animations, est nettement plus dangereuseque le Minitel. N’hésitez donc pas à vous auto censureret à demander une facture détaillée à France Télécom.

Compte tenu du nombre très important de personnesse connectant en même temps, il est pratiquementimpossible de se connecter au réseau à certainesheures de pointe. Nous vous conseillons donc, enfonction des décalages horaires, de vous connecter lematin quand l’Amérique dort. Néanmoins, faites atten-tion car tous les serveurs ne sont pas ouverts 2417124.

Malheureusement, que vous le vouliez ou non, vousdevez réviser la langue de Shakespeare.

Internet est un des moyens d’obtenir des informations.Ce n’est pas le seul. Les bibliothèques, les banques dedonnées qu’elles soient sur Cédérom ou par Minitel ensont d’autres(77).

(76) ANDRIEU op. cit. p. 27

(77) ISMABART G: « Banques de données et soins infirmiers » - RevueRecherche en Soins Infirmiers, no 37 juin 1994 p. 45 - 60

Recherche en soins infirmiers N” 57 - luin 1999

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COMMENT FAIRE UNE RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE SUR INTERNET 1

Pour ne pas perdre les adresses, n’hesitez pas à lesenregistrer dans votre carnet d’adresses (bookmark).

Bien utiliser Internet demande du temps mais égale-ment un apprentissage, sachez être patient. N’hésitezpas à multiplier les stratégies et recouper les informa-tions. Ce n’est pas parce que c’est sur Internet que c’estparole d’évangile. On trouve sur Internet des res-sources très différentes qui coexistent ce qui soulève leproblème du degré de fiabilité de l’information àlaquelle on accède. Sachez garder un esprit «critique »en repérant les contradictions, les thèses différentes.Gardez toujours un oeil ouvert. Sur Internet on peuttrouver de tout, du bon et du moins bon...

Alors bon courage et bon net...

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tél : 01 42 85 17 14, prix 370 FF. T.T.C), 303 p.

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