Pérou et Bolivie - p 2 • Australie - p 4Tour du Monde - p 6 • Destinations lointaines - p 7Indonésie, Ceylan, Birmanie - p 8 • Iran - p 9 Arménie, Géorgie - p 10 • Grèce des îles - p 11Balkans - p 12 • Baltique - p 14 Actualité culturelle - p 16

Clio actualités

Chers amis,

Vous avez reçu le mois dernier notre catalogue qui vous permet désormais de choisir vos projets de voyage pour toute l’année. Ce Clio Actualités vous présente les nouveaux circuits et les événements culturels qui agrémentent nos escapades en Europe. Profitez de ces idées pour aller plus loin sur notre site www.clio.fr où vous trouverez à chaque instant de nouvelles inspirations.

Bonne lecture et bon voyage.Christian Marquant, Jean-Pierre Respaut

Mars 2017 • www.clio.fr

Nouveaux succès, nouveaux départs

Gênes et les “Cinque Terre” IT 94 - 4 jours • A partir de 1 320 €Du 14 au 17/06/17 avec Andrea Canepa

Trésors du DodécanèseRhodes, Cos, Patmos GR 98 - 10 jours • A partir de 2 545 €Du 19 au 28/09/17

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BRESIL

PARAGUAY

ARGENTINE

COLOMBIEEQUATEUR

CHILI

6402Nevado Illimani

6542NevadoSajama

CORDILLERE DES AND

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Océan Pacifique

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La Paz

Moyobamba

Chiclayo

SipanTrujillo

Huancayo

Trinidad

CochabambaTihuanaco

SucrePotosi

CuzcoPisac

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Le Pérou et La BoLivie

Les civilisations précolombiennes servent de fil rouge à tout voyage au Pérou et en Bolivie. Même si la conquête espagnole au XVIe siècle a mis un terme brutal à leur existence, elles ont laissé un patrimoine abondant qui se décline des plus fines bro-deries de plumes à ses palais cyclopéens. Aujourd’hui, où un Péruvien sur deux est encore de pure souche indienne, elles sur-vivent dans l’âme d’un peuple qui en a gardé les langues quechua et aymara, les savoir-faire et une relation particulière à la nature.

Au cœur des deux circuits que nous vous proposons : la Vallée sacrée des Incas. Dans les Hautes terres des Andes centrales vous attendent les sites qui furent au cœur de l’empire et de la civilisation inca. Vous découvrirez l’originalité de l’organisation du pouvoir et de la société, inscrite dans l’aménagement de l’espace. En créant en un siècle plus de 40 000 km de routes empierrées, les souverains incas assuraient la circulation des biens dans tout l’empire. Pas de commerce ni de grandes villes, mais des villages où la production était assurée par la corvée et des centres cérémoniels décentralisés sur l’ensemble du territoire où se déroulaient, par l’intermédiaire des caciques, les cérémonies et banquets de redistribution. L’Inca régnant à Cuzco était au sommet du dispositif et les Espagnols n’en crurent pas leur yeux lorsqu’ils découvrirent le temple du Soleil de Cuzco : une place immense entre des murs recouverts d’or, des fontaines, des statues, et un champ de maïs grandeur nature en or massif… Ils se hâtèrent de faire fondre les trésors de “cet enclos doré” et de faire de ses murailles une carrière pour bâtir la ville à leur gré, mais, en visitant l’église Santo Domingo, vous y verrez encore des pans entiers des admirables murailles du temple du Soleil.

Les Incas, peuple du soleilCarmen Bernand, anthroplogue et historienne du Nouveau Monde, livre ici la plus parfaite des synthèses sur les Incas, leur histoire, leurs mythes, leur civilisation. La riche iconographie de la col-lection Découvertes Gallimard contribue à faire revivre l’épopée tragique de la conquête espa-gnole et ses héros fameux, Pizarre et Atahualpa.

Carmen Bernand Découvertes Gallimard 2010

La fabuleuse découverte de la Cité perdue des Incas L’explorateur qui a “redécouvert” le site de Machu Picchu en 1911 raconte, en un récit précis et haletant, son expédition au cœur des Andes. Il pose aussi nombre de questions sur ce site emblématique des Incas, dont certaines attendent tou-jours une réponse.

Hiram Bingham Pygmalion 2008

A lire avant de partir

Le Machu Picchu © javarman3/iStock/Thinkstock

Machu Picchu, autre lieu symbolique de la puissance inca, fut pro-tégé par sa situation : ce n’est qu’au XXe siècle qu’il fut révélé au monde. C’est dans ces ruines intactes que vous pourrez déchiffrer au mieux le vocabulaire de l’architecture inca, dont les formes ori-ginales, toujours massives, inclinées, trapézoïdales et dépourvues de décor se retrouvent dans les ensembles similaires de la Vallée sacrée : Sacsahuaman, Ollantaytambo ou Pisac. Forteresses inu-tiles qui n’avaient alors à se défendre contre aucune menace, elles semblent avoir été destinées essentiellement à manifester le pouvoir de l’Inca de sculpter le monde par la domestication des pics verti-gineux et l’aménagement des terrasses nourricières.Au moment de la conquête, les Incas dominaient depuis moins de deux siècles les cultures qui les avaient précédées, Mochica, Chimu, Nazca et Tihuanacote dont ils intégrèrent l’héritage. Les voyages que nous vous proposons les abordent de deux manières différentes. Notre circuit consacré exclusivement au Pérou, explore le nord du pays entre Trujillo et Chiclayo où ces civilisations préincaïques s’illustrent par leurs pyramides nécropoles et cités d’adobe. Notre circuit qui intègre la Bolivie s’attarde sur les rives du lac Titicaca, lieu de naissance mythique de la première dynastie inca et vous permet de découvrir l’impressionnante Tihuanaco. Le voyage s’achève par les deux capitales La Paz et Lima.

Les deux circuits passent par Arequipa, fondée par Francisco de Carvajal en 1540 dans une verte oasis. Elle résume tous les charmes du Pérou hispanique. Atmosphère intellectuelle, édifices baroques superbement restaurés, agréables promenades et patios à l’anda-louse : c’est le sourire le plus séduisant du Pérou.

Pour plus d'informations : 01 53 68 82 82 - info@clio.fr - www.clio.fr 3

TihuanacoNon loin des rives du lac Titicaca, Tihuanaco élève, dans un décor désertique, ses stèles anthropomorphes monumentales et les linteaux de ses temples, formidables témoins d’une civilisation pré-incaïque qui domina les hauts plateaux de Bolivie pendant près de deux millénaires. Les temples du Soleil et de la Lune, tout comme celui appelé Kalasasaya, jouent, comme souvent dans les Andes, avec des orientations astronomiques savamment calculées, aux solstices ou aux équinoxes. Un vaste édifice semi-souterrain entre-tient le mystère attaché à tout site antérieur aux Incas : sa façade est

ornée de 175 têtes en reliefs, toutes différentes, et présentant des traits négroïdes ou européens, inexpliqués jusqu’ici.

© diegograndi/iStock/Thinkstock

Pérou à l’occasion de la fête de l’Inti RaymiLima, Trujillo, Sipan, Nazca, Arequipa, Cuzco, le lac TiticacaPE 32 - 18 jours - A partir de 5 635 €13 au 30/06/17 avec Emanuela Canghiari

Pérou et BolivieLima, Nazca, Arequipa, Cuzco, Puno, le lac Titicaca, La Paz, TihuanacoPE 31 - 18 jours - A partir de 5 995 €4 au 21/09/17 avec Emanuela Canghiari

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Pour visiterLE PÉROU ET LA BOLIVIE

Le lac Titicaca Mer intérieure partagée entre le Pérou et la Bolivie, le lac Titicaca reflète dans ses eaux limpides les sommets de la cor-dillère des Andes. Son nom signifie “Roc du Puma” ou “Puma de pierre”, selon les étymologies retenues. Les peuples de ses rives le vénèrent en tant que berceau légen-daire des Fils du Soleil d’où le premier Inca aurait surgi des eaux. Ses descendants, les indiens Uros, continuent de vivre du lac, installés sur leurs îles fabriquées à partir de roseaux flottants.

© v/iStock/Thinkstock

Les lignes de NazcaC’est entre -200 et 600 de notre ère que les Nazcas tracèrent ces géoglyphes qui ne sont visibles que du ciel. Installés entre la côte Pacifique et les Andes, au sud de Lima, les Nazcas pratiquaient une agriculture basée sur des techniques d’irrigation adaptées à ce milieu difficile. Le survol de cette zone permet d’admirer d’immenses figures, géométriques ou animales, qui peuvent atteindre plusieurs centaines de mètres de long et s’étendent sur plusieurs dizaines de kilomètres carrés. Les archéologues travaillent encore à l’interprétation de ces signes qui sont pro-bablement en lien avec des rites destinés à appeler la pluie et à empêcher les inondations, mais demeurent, pour l’essentiel, énigmatiques.© jarnogz/iStock/Thinkstock

Machu PicchuRedécouverte par Hiram Bingham en 1911, la cité fut préservée des destructions par un environnement sauvage d’une incroyable beauté. Construite par l’Inca Pachacutec aux environ de 1450 elle fut désertée avant la conquête espagnole. Entourée de précipices et de pics acérés, elle est fameuse pour ses constructions intactes à l’architecture caractéristique : énormes pierres appareillées à la perfection. Peuplée de moins de mille habitants, malgré son aspect de forteresse imprenable, elle apparaît aux yeux des archéologues comme étant surtout un centre cérémoniel et administratif qui com-mandait en outre à une région de forte production agricole, ainsi qu’en témoignent terrasses et ouvrages d’irrigation.

© bonniecaton/iStock/Thinkstock

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Sydney © africanpix/iStock/Thinkstock

A lire avant de partir

L’austraLie

Indonésie

Perth Adelaide

Darwin

Brisbane

Sydney

Melbourne

Mer de Tasman

Mer de Timor

Mer deCorail

OcéanIndien

Papouasie - Nouvelle-Guinee

Hobart

Grand désert de Victoria

Cervantes

Wave Rock

Kakadu

Alice springsAyers Rock

Cairns

CapTribulation

CanberraAustralie. Cinquante mille ans d’histoireCe tour de l’Australie vous permet, en 5 actes, d’appréhender les aspects les plus passionnants de ce pays où l’histoire des hommes prend étroitement racine dans celle de la Terre.Nous atterrirons à Melbourne où nous passerons deux jours. Dans cette ville commerçante et universitaire, nous nous familiarise-rons avec l’atmosphère australienne urbaine typique. On y cultive l’empreinte de l’empire britannique avec le même soin que les fougères géantes et les gommiers rouges de ses parcs immenses qui font le bonheur des citadins.Pour le 2e acte, nous gagnerons la côte occidentale. C’est ici que débarquèrent les premiers hommes à poser le pied sur le conti-nent, aux alentours de 50 000 avant notre ère. Ils venaient d’Indo-nésie qui n’était alors éloignée que d’une centaine de kilomètres en cette période de glaciation où le niveau des mers était beaucoup plus bas qu’aujourd’hui. Après la fin de la préhistoire que sonna l’arrivée de James Cook en 1770, il fut bien difficile de convaincre des colons britanniques de s’installer à Perth tant elle était isolée. Nous verrons à Fremantle les vestiges géorgiens de leur première implantation sur les rives de la Swan River. Vous vivrez ensuite le premier choc avec l’incroyable beauté de la nature australienne devant la célèbre Wave Rock et les Pinnacles desert.Nous consacrerons cinq jours à la découverte du monde des Aborigènes d’Australie. Nous parcourrons les lieux emblématiques qui sont concentrés entre la côte nord, dans la région de Darwin et le Parc national de Kakadu, et le Centre rouge où se situe Uluru,

le rocher sacré. Nous y admirerons les peintures rupestres datant de plusieurs millénaires qui abondent dans les grottes ornées par les habitants de ces territoires. Nous découvrirons aussi des milieux naturels contrastés entre marais où cohabitent crocodiles et échassiers et déserts arides peuplés de kangourous sauvages.D’un coup d’aile, nous remonterons vers Cairns, porte d’accès au monde encore miraculeusement préservé de la Grande Barrière de Corail. Nul besoin de plonger pour jouir de l’extraordinaire spectacle : un bateau à fond de verre, glissant au-dessus des récifs vivants nous en révélera toutes les surprises.Final en apothéose à Sidney. La capitale australienne, dont nous ne manquerons pas de visiter l’opéra, constitue la synthèse de ce qu’offrent de plus remarquable la nature et la culture australiennes. Notre parcours à travers ses musées, galeries, jardins botaniques et conservatoires animaliers vous permettra de revivre les étapes pré-cédentes du voyage : c’est donc un souvenir d’autant plus riche que vous garderez des sites que nous avons sélectionnés pour vous. Enfin, vous reviendrez conquis après avoir aussi goûté à l’agrément des plages de Sidney, de ses promenades en corniche, d’une croi-sière dans la baie et d’une dernière excursion dans les montagnes Bleues, nimbées de la vapeur des forêts d’Eucalyptus…

La peinture aborigèneDepuis la nuit des temps, et jusqu’à aujourd’hui, les Aborigènes d’Australie peignent leur monde sur les rochers de leur territoire. A partir des années 1970, grâce à l’apparition de la toile comme support, ont émergés des peintres novateurs qui continuent de porter les mythes et les mes-sages ancestraux dans un langage subtil et coloré. Ce livre est conçu comme un guide à la découverte de cet art surprenant.

Stéphane Jacob, Pierre Grundmann, Maïa Ponsonnet Nouvelles éditions Scala 2012

Australie terre de défis Le livre de Michel Lextreyt, agrégé de géogra-phie, et de ses trois co-auteurs est une synthèse très complète et richement illustrée. Il présente l’Australie, de la très longue préhistoire abo-rigène (de - 35 000 ans à 1770), à l’époque contemporaine. Véritable invitation au voyage, il clarifie les évolutions essentielles qu’a connues ce pays-continent et explicite les phé-nomènes naturels dont résultent ses paysages, sa flore et sa faune uniques au monde.

Michel Lextreyt, Michel Bernard, Yves Jacquier, Robert Aublin Au vent des îles 2012

Pour plus d'informations : 01 53 68 82 82 - info@clio.fr - www.clio.fr 5

Le Parc de KakaduLes terres du Parc national de Kakadu sont occupées sans discontinuité par les Aborigènes depuis 50 000 ans et abritent de grands sites d’art rupestre dont les peintures détaillent les modes de vie, l’organisation sociale et les coutumes de ce peuple tout au long de ces 50 millé-naires : une perspective vertigineuse ! Kakadu est aussi un véritable conservatoire d’écosystèmes tropicaux qui forment des paysages d’une beauté saisissante, sillonnés d’escarpements spectaculaires. © N. Cousland/H

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La Grande Barrière de corailLong de 2 000 kilomètres, le plus vaste ensemble corallien du monde s’étire le long de la côte nord-est de l’Australie, dessinant une mosaïque de paysages marins. Cette merveille est l’une des rares structures vivantes visibles depuis l’espace. Le spectacle est grandiose aussi bien sous la mer, où des milliers d’espèces endémiques vivent à l’abri des récifs, que dans les parties émergées qui surprennent par leur variété, des simples cayes aux îles luxuriantes. © Maerie/iSto

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MelbourneLa deuxième ville d’Australie, aussi élégante et distinguée que Sidney est jeune et décontractée, tient à sa réputation intellectuelle et élitiste. Bâtie à l’américaine, elle est aussi fière du très victorien Palais royal des Expositions, édifié pour l’exposition universelle de 1880, que de l’impres-sionnante architecture d’avant-garde de son nouvel Exhibition Center. Regorgeant de parcs magnifiques et bordée de grandes plages, elle est aussi régulièrement désignée comme la ville la plus agréable à vivre du monde. © Tourism Victo

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SydneyC’est dans la baie de Sydney que l’Australie puise deux de ses emblèmes les plus célèbres : l’élégante arche d’acier du Sydney Harbour Bridge qui domine la rivière Parramatta et la triple coquille de l’opéra de Sydney, l’une des œuvres architecturales majeures du XXe siècle. Mais on admirera tout autant la skyline de la city dont les gratte-ciel regardent vers le Pacifique ou encore les constructions en grès du quartier des Rocks, le plus ancien de la ville. © J. Foxx/Sto

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Le temps du rêveAUS 31 - 20 jours - A partir de 7 685 €5 au 24/09/17 avec Lucie Mazoyer

Pour visiterL’AUSTRALIE

Les montages BleuesLes montagnes Bleues s’étendent en Nouvelle-Galles du Sud et offrent certains des plus beaux panoramas d’Aus-tralie, comme les rochers des Trois sœurs qui dessinent leur silhouette escarpée au-dessus d’un océan d’euca-lyptus dont les essences renvoient un reflet bleuté qui nimbe les reliefs alentours. La région abrite aussi de véritables reliques végétales comme le pin de Wollemi, ultime témoin d’un genre disparu depuis la fin du Crétacé !

© L. Avril

Le temps du rêveLa notion de “Temps du Rêve” est centrale dans la culture des Aborigènes d’Australie qui prirent pied sur le continent, en une seule vague, il y a cinquante mille ans et y restèrent isolés jusqu’au XVIIIe siècle. Traduction approximative des termes Jukurrpa, Alcheringa ou Ngarranggani, selon les différentes langues aborigènes, le “Temps du Rêve” désigne un complexe ensemble mythologique qui prend place dans un espace-temps unique englobant le passé et le présent. Les rites qui lui sont liés et dont témoignent les peintures rupestres, préhistoriques et actuelles, perpétuent le lien de chaque Aborigène à son territoire et à ses ancêtres immémoriaux.

Selon la cosmogonie du “Temps du rêve”, les Ancêtres sortirent du sol et cheminèrent sur la terre qui n’était qu’une vaste étendue plate, sombre et stérile. De leurs tribulations et des chants qu’ils firent résonner sur cette terre déserte naquirent les montagnes, les sources, les lacs, les animaux, les plantes, les sites sacrés et les hommes. C’est ainsi que sont nés les itinéraires mythiques, le labyrinthe de sentiers invisibles qui sillonnent toute l’Austra-lie, écho des lentes pérégrinations par lesquelles les petits groupes tribaux originels se diffusèrent lentement sur l’ensemble du territoire. Connus des Européens sous le nom de songlines ou “pistes des rêves”, ils sont, pour les Aborigènes, les “empreintes des Ancêtres” ou “chemins de la loi”.

Ces Ancêtres étaient des êtres protéiformes, pou-vant passer d’une forme humaine à une forme animale, s’engouffrer dans la terre pour créer une source, en surgir pour engendrer une montagne. Ce furent eux qui instituèrent les coutumes et les règles sociales. Une fois accomplie leur œuvre de création, ils retournèrent à la terre d’où ils étaient venus, mais leur esprit, l’énergie vitale du “Temps du Rêve”, réside encore dans tout ce qu’ils ont engendré. Les Aborigènes, jusqu’à aujourd’hui, ont le devoir de perpétuer leur œuvre créatrice en racontant, peignant ou chantant le Rêve. Les motifs de leurs peintures y sont étroitement liés. Figuratifs, ils évoquent des animaux totémiques ou des scènes de leur histoire, géométriques, ils représentent la géographie du “Temps du rêve” : les cercles concen-triques entourent les points d’où les Ancêtres sont sortis de terre, les lignes ondulées indiquent leurs pérégrinations, d’autres cercles les lieux par où ils sont retournés dans le monde souterrain...

Ayers RockAyers Rock, Uluru pour les Aborigènes, est un magnifique exemple d’inselberg qui s’élève à 348 mètres au-dessus de la plaine et se colore de teintes oniriques lorsque le soleil tutoie l’horizon. Mais c’est sa valeur culturelle qui fait d’Uluru un site unique, car c’est le haut-lieu vers lequel convergent les “pistes des rêves” au cœur du Centre rouge de l’Australie. On peut y sentir l’empreinte sacrée des Ancêtres qui irrigue aujourd’hui encore la culture aborigène. © G. Gagliardi/Hem

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Le tour du monde

Le Pavillon d’or de KyotoHéros du plus célèbre roman de Mishima, le temple du Pavillon d’or incarne pour les Japonais la beauté absolue. C’est parce qu’il ne pouvait plus en sou-tenir la vue qu’un jeune moine voulut se tuer en 1950, inspirant le plus célèbre roman de Mishima. Entièrement recouvert de feuilles d’or, il s’élève, au milieu d’un jardin dessiné au XIIe siècle, sur fond de paysage de montagnes.

La citadelle des FemmesLe petit temple de Banteay Srei, bâti au Xe siècle au nord d’Angkor Vat, est un véritable bijou de grès rose. Protégeant le sanctuaire central, les portes et les murs de ses trois enceintes sont ciselés de bas-reliefs où se déroulent les scènes du Ramayana et du Mahabharata. Animaux, feuillage des arbres, parures et visages des héros s’animent délicatement à la lumière du levant ou du couchant...

BorobudurEn forme de mandala, le diagramme symbole de la méditation bouddhique, Borobudur est sans conteste le site majeur d’Indonésie. Ses ter-rasses en pyramide semées de stupas dominent un paysage de jungle épaisse et dense. Sur chacune d’elles, depuis plus d’un millénaire, d’innombrables statues de Bouddhas assis contemplent, aux quatre points cardinaux, un horizon de volcans.

Les sept moaïs de l’Ahu AkiviAtypiques, car ce sont les seuls moaïs à regarder vers l’océan et non vers le village qu’ils protègent. Remarquables, par leurs mains fines aux ongles longs qui dénotent leur appartenance aristocra-tique. Patients, ils attendent, chaque hiver depuis le XVIIe siècle, que le soleil à l’équinoxe se couche exactement dans l’axe de leur regard. Légen-daires, ils figureraient les sept premiers explora-teurs marquisiens qui débarquèrent sur Rapa Nui.

MooreaMoorea, au large de Tahiti, offre une image édé-nique de la Polynésie française : un lagon bleu outremer, ourlé par des plages blanches frangées de cocotiers inclinés sous le vent. Des paillotes qui détachent leurs fragiles architectures sur des pics acérés couverts d’une végétation luxuriante. Le lieu idéal pour oublier quelques heures l’agi-tation du monde...

Ce Tour du monde exclusif, plébiscité par nos voyageurs, pour le choix et la qualité de ses étapes vous permet de découvrir dans les meilleures conditions quelques-uns des fleurons culturels majeurs d’Asie, d’Océanie et d’Amérique du Sud.

Nous avons choisi Kyoto comme première escale. Avec ses temples aux toits dorés, posés sur les eaux tranquilles d’étangs noyés de ver-dure, elle est emblématique de l’histoire et de la culture japonaise. Nous poserons ensuite nos valises pour trois jours entiers de découverte d’Angkor, ce “rêve de pierre” des souverains khmers, arraché à la jungle par la grâce d’archéo-logues tenaces. Prenant résolument la route du Sud, nous ferons une escale en Indonésie, pour en découvrir notamment le fleuron le plus écla-tant. Borobudur, le plus grand temple boudd-hique du monde, émerge de la jungle comme une imposante montagne pyramidale constellée de statues de pierre.

Un coup d’aile nous mènera jusqu’en Australie, ce pays-continent à la diversité souvent insoup-çonnée. Nous découvrirons Sydney, métropole aérée veillée par son original opéra, puis, au centre du pays, dans un cadre radicalement dif-férent, le célèbre Ayers Rock, rocher sacré des Aborigènes qui prend des teintes de feu sous le soleil couchant. Nous poursuivrons notre route à travers le monde maori du Pacifique. Après une courte escale en Nouvelle-Zélande où nous ferons connaissance avec son agréable capitale, Auckland, nous aborderons les eaux turquoise de Tahiti et de Moorea : nous passerons trois jours dans cette France du bout du monde qui alimenta les rêves d’exotisme de tant d’écrivains et d’artistes. Cette pause dans des paysages fabuleux constituera une détente bienvenue au milieu du voyage. Nous gagnerons ensuite l’île de Pâques qui reste un endroit magique, isolé de toute part des continents, où nous nous pencherons, à l’ombre des moaïs, sur le destin d’une civilisation originale dont les historiens et archéologues cernent de mieux en mieux la nature et les évolutions. Enfin, après avoir décou-vert Santiago et Valparaiso, comme un point d’orgue à notre tour du monde, Rio de Janeiro offrira le métissage de ses cultures, fruit d’une histoire mouvementée, dans le cadre unique de la baie de Guanabara.

Pour réduire au maximum la fatigue que pourrait occasionner la multiplicité inévitable des vols intérieurs et internationaux, nous avons ménagé régulièrement des étapes où l’on se pose pour deux ou trois jours, en profitant des sites excep-tionnels du programme et de nuits réparatrices dans des hôtels confortables et accueillants.

Paris

Phnom Penh

AyersRock

SydneyAuckland

Papeete

Île de

Pâques

Santiago

Rio deJaneiro

Paris

Valparaiso

AngkorSiem Reap

JogjakartaDjakarta Borobudur

Moorea

Hong Kong

OsakaKyoto

TDM 90 - 28 jours • A partir de 14 125 €Du 10 novembre au 6 décembre 2017, avec Alexis Seydoux

Pour découvrir LE TOUR DU MONDE© VVpics/iStock/Thinkstock

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© Syvwlch

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© D. Julie

Pour plus d'informations : 01 53 68 82 82 - info@clio.fr - www.clio.fr 7

Le JaponJA 31 - 13 jours - A partir de 4 985 € - Limité à 19 voyageursLe pays du Soleil-Levant est un monde étrange, mélange subtil d’un passé toujours vivant et d’une fuite éperdue vers l’avenir. Les Japonais développèrent, dès l’origine, une culture originale. De lon-gues périodes d’isolement renforcèrent la spécificité du Japon : une féodalité turbulente qui mit à l’écart les empereurs sans jamais attenter à leur caractère sacré, pour confier le pouvoir à des shoguns, une che-valerie, celle des samouraïs, qui maintint intact son code de l’honneur jusqu’au XIXe siècle… Et l’unique expérience d’un pays qui bascula en quelques décennies du Moyen Age à la révolution industrielle ! 7 au 19/04/17 avec R. Albaret Avec le Yayoi San à Nikko15 au 27/04/17 avec M. Camelbeeck Avec le Yayoi San à Nikko10 au 22/05/17 avec M. Camelbeeck Avec l’Aoï Matsuri de Kyoto

et le Shunki Reitaisai à Nikko14 au 26/08/17 avec M. Camelbeeck14 au 26/10/17 avec M. Camelbeeck Avec le Jidai Matsuri à Kyoto18 au 30/10/17 avec R. Albaret Avec le Jidai Matsuri à Kyoto

Le monde d’Angkor CAMB 100 - 10 jours - Limité à 19 voyageursCe voyage permet de prendre tout son temps pour découvrir les multiples aspects du fabuleux complexe d’Angkor. Vous pourrez vous imprégner tranquillement de l’ensemble colossal d’Angkor Vat et vous attarder autour du Bayon et de ses impressionnantes tours à visages. Nous nous éloignerons du centre de la cité pour découvrir le complexe de Roluo et des temples plus modestes. Rarement visité, le temple de Preah Vihear est la seconde merveille du Cambodge et ce circuit vous offre le privilège d’admirer ce chef-d’œuvre khmer difficile d’accès.26/12/17 au 4/01/2018 23/01 au 1/02/2018

Cambodge et VietnamCV 32 - 16 jours - A partir de 3 150 €Outre les richesses d’un patrimoine naturel illustré par la célèbre baie d’Along ou par l’étonnant lac cambodgien du Tonlé Sap, ce sont des civilisations différentes que révèle la découverte de ces régions. Découverte du monde annamite qui a toujours cherché à se sous-traire à la domination chinoise, mais aussi découverte du Champa, ce royaume de culture hindouiste qui domina longtemps le Sud de l’actuel Viêt Nam. C’est encore à un autre monde que renvoient les imposants vestiges des sanctuaires d’Angkor, témoins pétrifiés de la puissance disparue de l’antique Royaume khmer.2 au 17/08/17 avec Alexis Seydoux2 au 17/11/17 avec Lucie Mazoyer

20/01 au 4/02/2018

L’IndonésieID 31 - 17 jours - A partir de 4 935 € - Limité à 20 voyageursL’Indonésie est un de ces lieux privilégiés où les cultures se mêlent har-monieusement plutôt que de s’affronter. Dès le Ve siècle, ses habitants, les Malais, entrèrent en contact avec les civilisations indiennes. Trois siècles plus tard s’élevait à Java le plus énigmatique des temples : Borobudur… Des palais de Yogyakarta aux sanctuaires de Bali en passant par les forêts de Célèbes, l’Indonésie affirme tout à la fois sa diversité et son extrême richesse culturelle. A côté de l’islam et des curieuses pratiques chrétiennes des Torajas, les croyances ances-trales sont toujours bien vivantes et les îles, Bali en particulier, restent peuplées d’innombrables esprits… Mais l’Indonésie est aussi le pays des merveilleux paysages de rizières, de l’impressionnante caldeira du mont Bromo et des couchers de soleil flamboyants…3 au 19/08/17 avec Anne-Marie Wirja

L’île de PâquesILE 31 - 12 jours - A partir de 4 970 € - Limité à 16 voyageursIsolée au cœur du Pacifique sud, l’île de Pâques n’en a pas moins développé une civilisation d’une grande originalité et d’une grande richesse. Notre voyage, par sa durée, vous invite à une découverte exhaustive de l’histoire du peuple pascuan, sous le regard intemporel des moaï.13 au 24/08/17 avec Françoise Le Boulanger

Le ChiliCHIL 31 - 17 joursAvec 200 kilomètres de largeur maximale pour plus de 4 000 kilo-mètres de long, le Chili présente un profil géographique d’une grande originalité. Coincé entre l’océan Pacifique et la cordillère des Andes, il s’étire entre 18° et 56° de latitude sud, recoupant ainsi des zones climatiques extrêmement variées, du désertique tropical à l’océanique austral. Il en résulte une extraordinaire variété de paysages, du désert d’Atacama aux glaciers de Patagonie, de la Terre de Feu à l’île de Pâques, qui s’est traduite par une histoire aux facettes multiples.5 au 21/03/2018

Si chaque escale du Tour du Monde vous donne envie d’y rester plus longtemps, d’en savoir plus et d’aller plus loin,

choisissez parmi nos voyages classiques...© THANATASDcom/iStock/Thinkstock

© bluejayphot/iStock/Thinkstock

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Diplômée de l’INALCO où elle obtient un diplôme de troisième cycle de Recherche, Anne-Marie Wirja vit depuis plus de trente ans en Indonésie. Sa passion pour l’Asie, dont elle possède aujourd’hui une connaissance exceptionnelle, la conduit à explorer ce continent, dont elle connaît aussi bien l’histoire et les civilisations que les évolutions contemporaines. Nous lui avons demandé de nous parler de l’Indonésie, de la Birmanie et de Ceylan où elle accompagne des voyages.

La BirmanieRangoon, Mandalay, Pagan, le lac Inlé et le rocher d’OrBI 31 - 16 jours - A partir de 4 970 €6 au 21/11/17 et 23/01 au 7/02/2018

19L’IndonésieJava, Célèbes et Bali : les îles de la SondeID 31 - 17 jours - A partir de 4 935 €3 au 19/08/17

20CeylanAu royaume du saphir, du thé et des épicesCEY 31 - 11 jours - A partir de 2 490 €22/10 au 1/11/17

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La devise de l’Indonésie est “L’unité dans la diversité” : correspond-t-elle à la réalité culturelle de ce pays ?Anne-Marie Wirja : Absolument. Si Java et Bali ne sont séparées que par un détroit de 3 km, on change de monde en passant d’une île à l’autre... La variété des paysages indonésiens est immense : jungles et rizières, rivages et vallées étroites, sans oublier les volcans sans lesquels l’Indonésie ne serait pas ce qu’elle est. Le syncrétisme religieux est un élément constitutif de l’identité indonésienne. Sur la culture animiste se sont greffées des influences indiennes puis musulmanes dont l’importance respective varie selon les îles. Java professe un islam imprégné de son riche passé indo-bouddhique, Bali est restée fidèle à l’hindouisme, tandis qu’à Sulawesi, christianisme et islam ont dû composer avec d’anciennes croyances encore très présentes. Le voyage offre une vision généreuse de l’Indonésie parce qu’il associe la visite des plus grands sites, ainsi Borobudur et Prambanan, à d’autres moins connus tels les temples de Ceto et de Sukuh fortement marqués par le culte des volcans. J’aime-rais enfin évoquer le peuple indonésien : sa joie de vivre, les sourires qui naissent à chaque rencontre...

Vous aimez dire que la Birmanie est, plus qu’aucun autre pays d’Asie, une porte ouverte sur la poésie...Anne-Marie Wirja : Je suis chaque fois frappée par la beauté des paysages birmans. Les rivages de l’Irrawaddy et sa ligne d’horizon ponctuée de stupas étincelants en sont un merveilleux exemple. Il y a en Birmanie une lumière particulière, filtrée par les brumes qui en sont la parure. Le voyageur est saisi par la dimension très humaine du pays. Ses milliers de temples et de stupas sont des sanctuaires vivants fréquentés par un peuple très religieux. Ils sont pour la plupart de dimension petite ou moyenne et l’esprit du visiteur peut les appréhender et s’en imprégner facilement. On n’a donc jamais une impression d’ennui ou de répétition. J’aime à considérer le circuit de Clio comme le plus complet des grands classiques dans ce pays. Il permet, au fil des étapes,

de suivre toute l’évolution artistique de la Birmanie, de Pagan à Mandalay en associant les sites les plus prestigieux, comme Rangoon, à d’autres moins visités tels le rocher d’Or ou les grottes de Pindaya et de Monywa. Il offre aussi au voyageur une vision de la Birmanie rurale avec ses marchés colorés et ses traditions artisanales le plus souvent liées au culte : bronziers, batteurs d’or, sculpteurs... Avec, au terme du voyage, la grande respiration des rivages du lac lnlé, lieu magnifique.

Pourquoi parle t-on d’un “miracle de Ceylan” ?Anne-Marie Wirja : Ceylan offre un contraste frappant entre sa superficie très réduite et son importance dans l’histoire religieuse et culturelle de l’Asie du Sud-Est. C’est en effet à Ceylan que se développa le bouddhisme theravada, école la plus ancienne et la plus proche du bouddhisme primitif. Introduit dans l’île du temps d’Ashoka, il s’y épanouit magnifiquement soutenu par la royauté. Ceylan devint ainsi le référent pour tous les peuples se rattachant à cette école, qu’ils soient birmans, laotiens , thaïs, ou, plus récemment, khmers.Il fut aussi à l’origine des capitales Anuradhapura, Polonna-ruwa, Kandy, toutes fondées autour d’une relique de Bouddha ou d’une pousse de l’arbre de l’Eveil et caractérisées par un style architectural unique. C’est le miracle de Ceylan. Les incur-sions répétées du grand voisin indien obligèrent en effet leurs habitants à abandonner et à déplacer leurs capitales, inven-tant un style nouveau à chaque reconstruction. Les résultats sont spectaculaires : stupas massifs, salles aux extraordinaires colonnes torses, pierres de seuil dites pierres de lune, “vata-dages” qui décryptent le mystère du passage architectural du stupa au temple...Cette richesse artistique trouve comme un écho dans la splen-deur et l’exubérance de sa nature : rivages lumineux, rizières et plantations de thé, jungle où vivent encore des éléphants. Ceylan est un savant cocktail sur peu d’espace à parcourir. Une île à la forme de goutte suspendue, à moins que ce soit d’une de ces pierres précieuses dont le sous-sol est si riche...

anne-MarIe WIrJaPassions asiatiques

Birmanie, Pagan © SeanPavonePhoto/iStock/Thinkstock

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Ispahan. “La moitié du monde”

La plus belle ville d’IranPour le voyageur qui cherche à retrouver l’am-biance des Mille et Une Nuits, il n’est d’autre destination qu’Ispahan. Si ces contes qui firent rêver des générations sont censés se situer à Bagdad, leur origine est incontestablement persane. Prenez donc votre tapis volant et guidez-le vers le cœur du plateau persan. Vous repérerez sans peine une vaste oasis, immense tache verte dans l’ocre du désert, sur laquelle veillent l’aride piton rocheux de l’Atash Gah – peut-être un antique temple du feu – et les ruines de la forteresse Qalaat Tabarek, où séjourna le voyageur et joaillier français Jean Chardin, au XVIIe siècle. Suivez ensuite le cours de la rivière, le Zayandeh rud qui irrigue Ispahan avant d’aller se perdre dans le grand lac salé Gavkhuni. Vous aper-cevrez alors l’éclat bleuté des coupoles parées de faïence des grandes mosquées et vous vous poserez en douceur sur l’immense esplanade de la place du Shah. Vous êtes au cœur de la plus belle ville d’Iran, la cité ébmouissante voulue par les grands souverains séfévides, Shah Ismaïl et Shah Abbas : Esfahan, Nesf i Djahan, “ Ispahan, la moitié du monde “.

Deux cités jumellesSi la cité existait déjà à l’époque achémé-nide, c’est Strabon qui la cita le premier, sous le nom de Gabae. De fait, elle était déjà capitale d’une province sous le règne du roi parthe Artaban III. Lieu de rassemblement des armées Sapahan – elle prit ce nom au début

de l’ère sassanide –, la ville comportait alors deux cités distinctes. Djey, au pied de la forte-resse, était la cité caravanière qui prospérait grâce au commerce du coton et de la soie, tandis que Yahudiya était une colonie juive, implantée vraisemblablement au Ve siècle sous le règne de Yazgard Ier. Les deux cités étaient alors réunies par un pont de bateaux. Conquise par les arabes en 640 et contrôlée par les Abbassides jusqu’en 931, Ispahan devint la capitale de l’empire des grands Seldjoukides et connut un premier apogée à l’époque du grand vizir Malik Shah. De cette époque, Ispahan a conservé l’admirable mos-quée du Vendredi à l’architecture de briques raffinée typiquement seldjoukide. Ensuite vinrent les ravages de la conquête mongole et les effrayants massacres de Tamerlan...

La gloire des SéfévidesConquise sur les khans du Mouton-Blanc en 1502, Ispahan renoua avec la prospérité sous le règne de Shah Ismaïl, mais c’est Shah Abbas (1587-1629 ), qui y transféra sa capi-tale et lui donna toute sa splendeur. Elle fut aménagée selon un plan d’urbanisme raisonné qui lui confère un caractère original. La rivière fut enjambée par deux ponts-barrages remar-quables, le Pol-i-Si-o-Se Tshemeh, pont aux 33 arches, et le pont Khadju qui donnait accès au quartier de Djolfa. Le shah avait offert cette partie de la ville aux Arméniens avec, entre autres privilèges, le droit de construire des églises chrétiennes.

La place RoyaleL’aménagement de la place Royale, fut l’objet de toutes les attentions de Shah Abbas. A son extrémité nord, fut édifié un grand bazar couvert auquel fut donné le nom de marché de César, le Qaisariyeh, et dont le portail est orné de scènes de beuveries et de la bataille de Shah Abbas contre les Ouzbeks. La place servait aussi d’aire pour le jeu de polo, très prisé des esfahanis. Shah Abbas y assistait depuis la tribune de son pavillon de plaisance, Ali Qapu, dont les salons étaient décorés de fleurs et d’animaux, mais aussi de miniatures de couples d’amoureux et de niches destinées à abriter les carafes de vin... symboles de l’extase divine et de la béatitude mystique ! La place est également embellie par les deux mosquées les plus accomplies du style persan, la mosquée du Roi avec son immense portail aux faïences éclatantes et son dôme qui rivalise avec la coupole des cieux, et la mosquée sheik Lotfallah dont la pureté des arabesques fleuries, bleues, noires et vertes en fait le chef-d’œuvre de l’art Séfé-vide. Jardins persans aux élégants pavillons tels que le pavillon aux Quarante Colonnes, Tchehel Soutoun, et le palais des Huit Paradis, Hacht Behecht, complètent ces réalisations. La madrassa Mader i-shah, réalisée en 1714, est un autre magnifique exemple de synthèse de l’art séfévide. Des dizaines de madrassa, de mausolées, de pavillons ornent encore cette cité de légende qui a largement échappé aux ravages des invasions afghanes.

La mosquée du Shah © Vladmax/iStock/Thinkstock

Grand circuit en Iran Hamadan, Suse, Bishapur, Ispahan, Chiraz, Persépolis, Pasargades, Yazd, Téhéran...IR 31 - 15 jours - A partir de 3 495 €15 départs d’avril à décembre 2017

Trésors d’Iran Téhéran, Chiraz, Persépolis, IspahanIR 30 - 8 jours - A partir de 2 240 €2 départs en avril et décembre 2017

De la Perse à l’Iran Téhéran, Yazd, Chiraz, Persépolis, Ispahan, PasargadèsIR 40 - 11 jours - A partir de 2 825 €17 départs d’avril à décembre 2017

pour vIsIter l’Iran

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Deux visages du CaucaseL’Arménie et la Géorgie ont de nombreux points communs. Nichés au cœur des somptueux paysages du Caucase, elles fondent leur identité sur une chris-tianisation précoce, qui se traduit par une densité exceptionnelle d’églises et de monastères surgis des temps les plus anciens du christianisme.

Pourtant, Arménie et Géorgie ont des personnalités propres, aux caractères souvent opposés. Ainsi les édi-fices religieux, implantés très souvent dans des sites naturels exceptionnels, ouvrant sur un horizon monta-gneux tourmenté ou sur les eaux bleues du lac Sevan, offrent, par-delà leur histoire commune, des contrastes qui sautent aux yeux. En Arménie : la simplicité et l’austérité d’églises qu’éclaire parcimonieusement une fenêtre unique ouverte dans le chevet. En Géorgie : le décor des peintures murales largement éclairées pour que se révèle au fidèle une symphonie de couleurs.

Les deux pays ont aussi à offrir les vestiges passion-nants d’un passé pré-chrétien d’une nature fondamen-talement différente. L’Arménie fut le centre de l’empire d’Urartu qui, du VIIIe au Ve siècle avant notre ère, s’éten-dit de la Turquie à l’Iran et se rattache ainsi à la grande Histoire du Proche-Orient. La Géorgie, dont les popu-lations vécurent très longtemps isolées dans des vallées difficilement accessibles, a gardé la trace de cultures très archaïques dont les pratiques se perpétuent encore dans les régions reculées.

Malgré des conditions parfois difficiles, chacune a son secret pour faire sa part à la douceur de vivre : en Arménie le bonheur est dans les vergers d’abricots, en Géorgie dans les vignes qui font la richesse de ce pays de cocagne.

Le Chevalier à la peau de panthèreChota Roustavéli est un poète révéré en Géorgie comme un héros. Il compte, dans toutes les villes du pays, autant de rues et places à son nom que Victor Hugo en France et son poème est si populaire qu’il est encore offert en cadeau à tous les jeunes mariés. Homme de grande culture, il fut trésorier et compagnon d’armes de la reine Tamar. C’est au XIIe siècle qu’il rédigea l’épopée de plus de 6 000 vers intitulée Le Chevalier à la peau de panthère. Inspiré de sources persanes, ce récit met en scène amitiés chevaleresques, amours passionnées et contrariées, et exalte la noblesse des héros qui parcourent le monde de l’Arabie à l’Inde. Ce chef-d’œuvre, mêlant le réel au merveilleux, dans lequel Tariel, drapé dans sa peau de panthère, nous rappelle Yvain, le “Chevalier au lion” de Chrétien de Troyes, renvoie à l’âge d’or que connut la Géorgie avant le déferlement mongol.

A lire avant de partir

LacSevan

ARMENIE

AZERBAÏDJAN

AZERBAÏDJAN

GEORGIE

C A U C AS

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GélatiKoutaïssi Igoeti

ErevanEtchmiatzine

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YéréroukMastara

Guéghart

Sévan

Haghartsine

Dilijan

Histoire de l’ArménieSpécialiste de l’espace caucasien, l’au-teur replace l’Arménie - dont les fron-tières ont varié au rythme des vicissitudes historiques qu’elle dut affronter - au car-refour des mondes persan, turc et russe.Annie et Jean-Pierre Mahé Perrin 2012

Erevan Erevan, dominée par le mont Ararat, témoigne d’une longue histoire faite de dominations mul-tiples : perse et arabe, ottomane et soviétique. Aujourd’hui capitale, elle conjugue à merveille modernité et héritages d’un passé sacralisé.

Le monastère de Tatev Perché tel un nid d’aigle, ce véritable village monas-tique rassemble églises, scriptoria et bâtiments conventuels construit, entre le Xe et le XIIIe siècle. Il constitue l’un des ensembles religieux les plus remarquables et les mieux conservés d’Arménie.

Le monastère de Guélati Bâti au XIIe siècle, ce monastère abrita une impor-tante académie. Qualifié de “Nouvelle Athènes” et de “second Athos”, il fut l‘un des fleurons spirituels et intellectuels de la Géorgie médiévale.

Mcxéta C’est à Mcxéta que le christianisme fut proclamé religion officielle de Géorgie. Siège de l’église orthodoxe géorgienne, ses églises, érigées du VIe au XIe siècles, sont des exemples exceptionnels de l’architecture médiévale de l’ancien royaume.

Histoire de la GéorgieComment la Géorgie a-t-elle su, au fil de son histoire, composer avec les envahis-seurs tout en préservant une forte iden-tité ? Enclavée au cœur du Caucase, elle s’impose aujourd’hui comme une région stratégique majeure. Pierre Razoux Perrin 2009

L’Arménie et la GéorgieAGE 31 - 13 jours - A partir de 2 850 €5 au 17/08/17 avec L. Naggiar Moliner 16 au 28/09/17 avec Michel Petrossian

L’ArménieAR 31 - 9 jours - A partir de 2 160 €7 au 15/09/17 avec Atila Riapov

Pour visiter L’ARMÉNIE ET LA GÉORGIE

Les sites

Etchmiatzine Ancienne capitale, Etchmiadzine devint le centre religieux de l’Église apostolique d’Arménie quand Grégoire l’Illuminateur, son fondateur, vit en rêve le Christ lui indiquer l’emplacement de la future cathé-drale construite aux IVe et Ve siècles.

L’arménie et La GéorGie

© evgovorov/iStock/Thinkstock

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Smolikas2 637

Mt Olympe2 917

TURQUIE

TURQUIE

BULGARIE

MACÉDOINE

ALBANIE

GRÈCE

CRÈTE

SANTORIN

AMORGOS

NAXOSPAROS

SIPHNOS

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COS

SAMOS

PATMOSMYKONOSDELOS

SYROS

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Mer Méditerrannée

Mer Ionienne

Mer Egée

Heraklion

Thessalonque

Athènes

Zakro

Rhodes

Lindos

Phaestos

CnossosArkadi

C Y C L A D E S

Le territoire grec est double. Au bord du bloc conti-nental largement entamé par la mer, une étendue d’eau aussi vaste que les terres elles-mêmes prolonge le pays jusqu’au seuil des côtes turques. Sur cette étendue liquide émergent des dizaines d’îles et d’îlots, comme jetés là au hasard par les dieux de l’Olympe. Peut-être Apollon, dans sa sagesse, a-t-il voulu quelque peu ordonner ce semis divin ? Au centre de l’espace égéen, enroulées en cercle autour de Délos, son île natale, le dieu a disposé les plus célèbres des îles grecques, celles dont la seule évocation fait surgir mille images étincelantes : les Cyclades.

Plus au sud, en direction des côtes africaines, la Crète fait figure de petit continent à elle seule. Au cœur de ses montagnes, on en oublierait presque la mer. Presque, car l’Histoire omniprésente est là pour nous rappeler combien ses habitants furent, il y a plus de trois mille ans, les maîtres absolus du trafic commer-cial en Méditerranée, poussant leurs navires jusqu’à l’Orient lointain.

Cet Orient, la Grèce le frôle dans l’archipel du Dodécanèse. Douze îles de taille très variée, de Rhodes, la plus vaste, au patrimoine historique d’une exceptionnelle richesse, à Patmos, dont la modestie géographique contraste avec l’importance culturelle et religieuse.

Parcourir la Grèce des îles, c’est se plonger dans une histoire millénaire. On y croise tour à tour les pre-mières organisations humaines de l’âge du bronze, avec leurs villes à Akrotiri (Santorin), leurs palais à Cnossos ou Phaestos, le classicisme et la thalasso-cratie athénienne à Délos, l’art des fresques byzan-tines dans les monastères répartis un peu partout, la puissance des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem dans leur citadelle de Rhodes. On y rencontre aussi un peuple fier toujours soucieux de son indépendance. Car ces terres, splendides par leurs environnements naturels, sont aussi souvent ingrates et ne seraient rien sans les hommes qui, depuis des millénaires, s’obs-tinent à les mettre en valeur.

Ils en sont le sel et c’est parmi eux, sur les quais étin-celants sous le soleil ou à l’ombre des coupoles bleues qui rivalisent avec la mer et le ciel, que vous aurez plaisir à découvrir les îles grecques.

21Trésors du Dodécanèse. Rhodes, Cos, PatmosGR 98 - 10 jours - A partir de 2 545 €30/05 au 8/06/17 avec Marc Le Cannu • 19 au 28/09/17

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Crète et Santorin • GR 32 - 8 jours - A partir de 2 435 €29/04 au 6/05/17 avec Claire Joncheray3 au 10/06/17 avec Claire Joncheray9 au 16/09/17

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Croisière privée dans les CycladesAthènes, Naxos, Santorin, Delos, MykonosA bord du Galileo, entièrement reservé aux passagers de ClioCM 20 - 8 jours - A partir de 3 750 €19 au 26/05/17 avec Ioli Vingopoulou et Elias Constas2 au 9/06/17 avec Charlotte de Malet et Ioli Vingopoulou

Pour visiter LES ÎLES GRECQUES

SantorinL’île de Santorin est l’un des sites les plus spectaculaires de la mer Egée : la caldeira d’un ancien volcan que les eaux ont envahie. Tête de pont de la civili-sation minoenne sous le nom de Théra, elle en a conservé des fresques d’une beauté inoubliable et le site d’Akrotiri, image émouvante de tout un quartier vivant dont les rues ordonnées contrastent avec le dédale des ruelles blanches et des coupoles azurées des villages semés sur l’île.

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Le palais des Grands Maîtres à RhodesLe palais des Grands Maîtres témoigne du règne des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, de 1308 à 1522. La formidable citadelle fut détruite en 1851 par l’explosion d’une poudrière oubliée là par les Ottomans. On peut cependant toujours admirer le dispositif défensif et les appartements des grands maîtres grâce à une méticuleuse restauration qui fut menée d’après les plans originaux, de 1937 à 1939, lors de l’occupation de l’île par l’Italie. C’est aujourd’hui un musée qui sert d’écrin aux magnifiques mosaïques byzantines provenant des îles du Dodécanèse.

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CnossosC’est à Sir Arthur Evans que nous devons la redécouverte et la restauration, par-fois contestée, du palais de Cnossos. Le plus complet des ensembles palatiaux de Crète constitue le témoignage le plus sensible de la civilisation minoenne à son apogée, quand l’île dominait tout le Bassin méditerranéen. Cours, escaliers, salles d’apparats aux murs couverts de fresques évoquent la richesse et les raffi-nements de l’art de vivre des souverains crétois au IIe millénaire avant notre ère.

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La Grèce des îLes

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Mer Noire

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Constanta

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Baia MareSuceava

Thessalonique

Amphipolis

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Ohrid

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Apollonia

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DecaniPristina

SopocaniStudenica

Ravanica

Kotor

Dubrovnik

Mostar

Novi Sad

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Mer Ionienne

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Mer Egée

Les Balkans s’étendent, au sens le plus large, des Alpes dina-riques septentrionales en Slovénie jusqu’à la péninsule grecque qui s’enfonce comme un coin dans les eaux de la Méditerranée. Dans cette acception, le massif couvre onze pays qui présentent une diversité géographique et humaine assez remarquable. Sept d’entre eux appartenaient il y a encore quelques décennies à la Yougoslavie, et ont été marqués par une forte coloration slave (Yougoslavie signifie “le pays des Slaves du Sud”).

Sur cet espace considérable, la période médiévale a vu se multi-plier les fondations religieuses, marquées par l’influence byzantino-orthodoxe. Nombre de ces monastères font aujourd’hui partie du patrimoine de l’humanité et offrent aux visiteurs la splendeur de leur architecture et de leurs peintures murales. Dès le premier contact des peuples des Balkans avec l’art de Byzance, les canons de la capitale impériale se sont imposés. Les édifices à une seule nef à coupole et à travées latérales de la seconde moitié du XIIe siècle sont encore un compromis entre le système architec-tural roman et les besoins propres du culte de l’Orient chrétien. Le plus souvent, ce sont de grandes églises monastiques, comme à Studenica ou Sopocani, dont les fondateurs sont, dans la plupart des cas, des souverains, comme le Serbe Stefan Nemanja, véritable créateur de l’Etat serbe médiéval. Peu à peu, des évolutions se font jour. La peinture murale s’écarte, dès le début du XIIIe siècle, de l’expression traditionnelle des empe-reurs byzantins Comnène pour s’orienter vers un style original. La prise de Constantinople en 1204 par les Occidentaux chasse les artistes grecs orthodoxes qui viennent trouver plus au nord de nouvelles possibilités de travail. Ils introduisent dans les fresques des figures majestueuses, aux contours nobles qui gagnent en relief et forment de vastes compositions, rappelant les modèles hellénis-tiques. Le coloris riche et serein des fresques sur fond doré affirme le caractère monumental de cette peinture et son harmonieuse intégration au cadre spatial des monastères.

Jusqu’à la fin du XIVe siècle, les bâtiments sont construits en pierre et brique alternées avec de gros joints de mortier. Leur plan est en forme de croix, et ils sont surmontés de coupoles. Des seigneurs ou de hauts dignitaires ecclésiastiques en sont désormais les mécènes. Un nouveau style de peintures murales apparaît alors, appelé la Renaissance des Paléologues, du nom de la dernière dynastie impé-riale à avoir régné sur Constantinople jusqu’à la prise de la ville par les Ottomans en 1453. Des scènes pleines de vie, qui se déroulent dans des architectures ou dans des paysages compliqués, changent complètement l’esprit de la peinture, en une évolution dynamique. La dernière grande étape qui se prolonge jusqu’à l’arrivée des Turcs est marquée par le style de la Morava, profonde vallée de Serbie. Les édifices s’élargissent au nord et au sud en absides, ce qui leur donne une forme triconque. La décoration peinte n’est plus réser-vée aux seuls intérieurs mais envahissent les murs externes, en des compositions de plus en plus complexes où éclate un véritable feu d’artifice de couleurs vives, comme on peut encore le voir au monastère de Voronet, dans la Bucovine roumaine. Le décor mural intérieur se caractérise par des sujets savamment choisis, d’une facture raffinée avec des formes élancées et un coloris en général doux et clair. Les artistes sont des locaux, mais aussi des peintres venus de Salonique ou des réfugiés des régions macédoniennes, premières à être soumises par les Turcs. L’occupation turque ne met pas un terme à la production artistique, cependant l’esprit n’est plus à la paix et à la création, mais à la résistance. Dès lors, les mêmes modèles seront repris à l’identique pendant de nombreux siècles. Il faut attendre les divers mouvements nationaux au cours du XIXe siècle, qui vont peu à peu secouer puis mettre à bas le joug ottoman, pour que de vastes programmes de restauration ou de reconstruction rendent aux monastères leur lustre d’antan, comme l’illustre parfaitement le célèbre ensemble de Rila, dans les Balkans bulgares. Aujourd’hui, des communautés monastiques se réinstallent ici ou là, perpétuant la grande tradition des couvents orthodoxes...

Les monastères des BaLkans

A lire avant de partirAtlas géopolitique des Balkans. Un autre visage de l'EuropeLes Balkans, pris dans leur acception géographique la plus large, constituent un territoire dont la diversité géogra-phique, historique et ethnique a pour corollaire une complexité souvent si redoutable pour le profane qu’elle peut décou-rager la curiosité. Cet atlas géopolitique réussit parfaitement à démêler l’écheveau des soubresauts de l’histoire des pays de la péninsule balkanique. Le mérite en revient à la limpidité du texte des auteurs, spécialistes de la question, et aux nombreuses cartes qui l’éclairent. L’ouvrage se révèle ainsi un appel à découvrir sur le terrain le sens et la diversité du patrimoine que recèle une des régions d’Europe les plus riches historiquement, politiquement et culturellement. Amaël Cattaruzza, Pierre Sintès, Michel Foucher (Préface), Romain Imbach (Cartographie)Autrement 2016

Roumanie, monastère de Voronet © Gabriela Insuratelu/Hemera/Thinkstock

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Rila, BulgarieMonastère ou forteresse ? Face aux murs sombres qui contrastent avec la luxuriance du décor naturel, la question semble pertinente. La lourde porte poussée, le doute n’est plus permis : c’est bien un monastère, et le plus beau de Bulgarie. Colonnades, arcades et balcons de bois font un écrin à l’église au centre de la cour. D’ori-gine médiévale, les bâtiments, victimes des furies des hommes, furent

soigneusement rebâtis au XIXe siècle, devenant le symbole du réveil national de la nation bulgare face aux Turcs ottomans.

Saint-Pantelejmon, MacédoineLa dynastie Comnène, illustre lignée d’empereurs byzantins, est à l’origine du plus beau des monastères de Macédoine, fondé en 1164 à Skopje. Comme bien des édifices orthodoxes, il allie une architecture aux lignes souples d’une sobre élégance à une décoration intérieure éblouissante. Les fresques qui ornent ses murs sont en effet un des plus grand chefs-d’œuvre de la peinture byzantine du XIIe siècle. Elles illustrent, dans toute leur variété pourtant soigneusement codifiée, la vigueur du monde de Constantinople.

Ardeniça, Albanie Fondé au XIIIe siècle sous les empereurs Paléologue, le monas-tère d’Ardeniça est le seul d’Albanie encore en activité. Son église fut rebâtie en 1743 sur le modèle d’une basilique byzan-tine et ornée de fresques par les prestigieux frères Zografi, formés au mont Athos. Ces fresques témoignent des exigences esthétiques d’une bourgeoisie commerçante en plein essor qui conduit à une élaboration nouvelle du contenu traditionnel à travers des formes artistiques en rupture avec la tradition byzantine.

Voronet, RoumanieLes murs extérieurs de l’église de Voronet furent, au XVIe siècle, recouverts de fresques à l’initiative du métropolite innovateur dont le portrait vous accueille sur le porche. Célèbres par leur polychromie resplendissante où domine le “bleu de Voronet”, saturé de lapis-lazuli, elles présentent aussi une iconographie originale. Bergers moldaves et paysans de Bucovine y voisinent, en effet, avec les philosophes antiques, tandis qu’éléphants, lions et dragons assistent à la résurrection des morts.

Studeniça, SerbieStudeniça est le plus complet des couvents orthodoxes de Serbie. Fondé à la fin du XIIe siècle, il rassemble dans son enclos plusieurs églises. Celle dédiée à la Vierge est de marbre blanc patiné d’ocre par le temps. Les fresques qui ornent l’intérieur appartiennent au style monumental du XIIIe siècle, révolutionnaire pour l’époque. Celles de l’église Royale, d’une lumineuse beauté, atteignent des sommets dans la Dormition de la Vierge, installée dans un décor emprunté à l’Antiquité hellénistique.

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Trésors des Balkans. Bosnie-Herzégovine, Albanie, Croatie, Monténégro, Macédoine • BAL 31 - 11 jours - A partir de 2 545 €29/05 au 8/06/17 avec Catherine Matyja10 au 20/09/17 avec Séverine Moureaud

L’Albanie • ALB 30 - 8 jours - à partir de 1 595 €27/05 au 3/06/17 • 12 au 19/08/17 • 16 au 23/09/17ALB 31 - 10 jours - à partir de 1 850 €4 au 13/09/17 avec Pierre Cabanes

La Bulgarie • BUL 32 - 12 jours - Avec A. Riapov, à partir de 2 015 €28/05 au 8/06/17 • 6 au 17/08/17 • 17 au 28/09/17

Serbie et Monténégro • SER 90 - 10 jours 2 au 11/09/17 avec Catherine Matyja, à partir de 2 485 €

18 La Roumanie • ROU 31 - 10 jours - A partir de 1 975 €2 au 11/08/17 avec Guillaume Durand13 au 22/09/17 avec Catherine Matyja - A l’occasion du Festival Enescu

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Les deux Macédoines. Thessalonique, Vergina, Skopje, Stobi • MAC 90 - 11 jours - A partir de 2 675 €7 au 17/08/17 avec Elias Constas

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Pour visiter LES BALKANS

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Le musée est né du don exceptionnel d’Edvard Munch (1863-1944) qui légua à la ville d’Oslo toutes ses œuvres, au nombre de plusieurs milliers. Leurs couleurs sont sombres et franches, souvent sauvages. A travers les visages déformés et les paysages tourmentés s’expriment avec force le désespoir, la maladie ou l’angoisse du néant. Impossible de ne pas être saisi par le célèbre Cri, comme par toute l’œuvre du plus célèbre peintre norvégien, précurseur de l’expressionnisme.

Rivages baltiquesMer de glace et de lumière tamisée, ceinturée de fjords sauvages, de plages rectilignes et de villes portuaires aux maisons colorées, la Baltique joue au nord de l’Europe un rôle similaire à celui de la Méditerranée au sud : elle est au cœur de l’histoire et du destin des pays qui l’entourent. De l’ambre déposé en abondance sur ses rivages, est né dès l’Antiquité, un commerce prospère. Ses flots ont porté les navires conquérants des Vikings comme les flottes commerçantes des marchands de la Hanse. Son étendue inspira les rêves d’hégémonie de la Suède et de la Russie. L’agitation politique de son histoire a été à la mesure de celle de ses élé-ments, mais elle a aussi forgé la richesse économique et culturelle des mondes scandinaves, allemands et slaves qui la bordent. Clio vous invite à découvrir la personnalité profonde de chacun de ces territoires, en compagnie de conférenciers qui sauront vous faire partager leur fascination pour la peinture, la musique, la littérature, les bateaux, le design, les aventures, les contes et légendes et toutes les splendeurs de ces nations boréales.

A lire avant de partir

Ce regard global posé sur la Baltique, ou plus exactement sur les Baltiques, se révèle incontour-nable pour appréhender l’histoire mouvementée de l’Europe du Nord. Car c’est bien sur cette mer, devenue un théâtre de commerces, de luttes et de conquêtes, que se sont forgées les identités scan-dinave, germanique, slaves et finno-ougrienne. Au fil de son récit historique structuré, présentant tour à tour les principales aires géographiques et culturelles de la Baltique, Philippe Meyer en

fait revivre les acteurs majeurs, mais aussi les “lieux de mémoire” tels que Wismar et Lübeck, ou le légendaire château d’Elseneur. Philippe Meyer Perrin 2013

Baltiques : histoire d’une mer d’ambre

ALLEMAGNEBIELORUSSIE

FINLANDE

Mer Baltique

Copenhague

Riga

Vilnius

Tallinn

Saint-Pétersbourg

SUEDE

NORVEGE

POLOGNE

LITUANIE

RUSSIE

LETTONIE

ESTONIE

DANEMARK

MoldeTrondheim

Bergen

GdanskKaliningrad

Oslo

Stockholm

Tromsø

Honningsvåg

îles L

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Cap Nord

autour de La BaLtiQue

Gdansk © nightman1965/iStock/Thinkstock

Mer de Norvège

Le musée Munch d’Oslo

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Copenhague, Oslo, Stockholm • SC 30 - 7 jours 7 au 13/08/17, à partir de 2 375 €

Stockholm • SU 90 - 4 jours 17 au 20/08/17, à partir de 1 595 €Avec Cosi Fan Tutte de Mozart au festival de Drottningholm

La Norvège en croisière à bord de l’Express côtierDe Bergen au cap Nord • NO 90 - 8 jours - A partir de 3 540 €4 au 11/06/17 • 7 au 14/07/17 • 9 au 16/08/17

L’Allemagne hanséatique. Brême, Hambourg, LübeckAL 34 - 6 jours • 21 au 26/08/17, à partir de 1 725 €

Les Pays baltes. Estonie, Lettonie, Lituanie PB 31 - 9 jours - A partir de 1 865 €2 au 10/06/17 • 19 au 27/06/17 • 12 au 20/08/17 • 9 au 17/09/17

Perles de la BaltiqueRiga, Vilnius, Tallinn, Gdansk et KaliningradPB 33 - 10 jours • 14 au 23/07/17, à partir de 2 540 €

Et aussi... Saint-Pétersbourg : départs de mai à décembre 2017Saint-Pétersbourg en 5 et 7 jours Moscou et Saint-Pétersbourg • Croisière sur la Volga et la Neva

Pour voyager autour de LA BALTIQUE

L’île Vassilievski à Saint-Pétersbourg

La plus grande île du delta de la Neva fut la première à retenir l’attention de Pierre le Grand. Elle doit à l’architecte français Thomas de Thomon ses prestigieux édifices, musées et sièges d’académies scientifiques, mais surtout sa Bourse aux allures de temple grec, éclatante de blancheur. A la pointe de l’île, les fameuses colonnes rostrales, garnies de proues de navires, encadrent l’une des plus belles vues sur la Venise de la Baltique, sa forteresse et son palais d’Hiver.

Le palais de Drottningholm à Stockholm

Depuis le bateau accostant sur “l’île de la Reine”, la vision du palais de Drottningholm apparaît dans toute sa majesté baroque, rehaussée par un somptueux parc aux perspectives ouvertes sur l’eau. A l’intérieur de ce Versailles suédois, les styles baroque, rococo et gustavien se côtoient. Ses appartements, sa biblio-thèque, son prestigieux théâtre ou encore son pavillon chinois incarnent magnifiquement les rêves de grandeurs du royaume de Suède aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Lübeck, la reine de la Hanse

Ceinturée de canaux, couronnée de clochers et revêtue de briques, Lübeck a conservé son prestige d’ancienne capitale de la ligue Hanséatique. La richesse de son règne sur les mers du Nord a fait naître entre ses murs la finesse gothique de son hôtel de ville et de son église Sainte-Marie, les fiers pignons de ses demeures patriciennes et la puissance imposante de ses portes fortifiées, sans oublier les splendeurs médiévales désormais conservées au musée Sainte-Anne ou au Musée hanséatique.

Riga, capitale de la Lettonie

A Riga, les pittoresques maisons “des trois frères” ou “des têtes noires” rappellent les marchands de la Hanse et la productivité de leur commerce sur la Baltique, richesse et gloire de la ville. Mais la cité étonne aussi par la fantaisie des superpositions harmonieuses de styles architecturaux disparates. Sa cathédrale, de style roman puis gothique, hérita encore d’un élégant pignon baroque, et l’Art nouveau triomphe sur de nombreuses façades spectaculaires, animées de figures expressives.

Tallin, un joyau médiéval

Peu de villes en Europe ont conservé leur charme médiéval aussi intact que Talinn. Forteresse des chevaliers Teutoniques puis port clé de la ligue Hanséatique, la ville est divisée en deux parties. La ville haute, jadis réservée aux nobles, se distingue par les remparts de son château et les bulbes de sa cathédrale orthodoxe. La ville basse, quartier des artisans et commerçants, étend vers le port son labyrinthe de ruelles aux façades colorées, ponctuées d’églises et d’opulentes demeures.

Vilnius, la Rome des Pays baltes

Seule capitale des Pays baltes à ne pas border la Baltique, Vilnius est aussi la seule à être majoritairement catholique, ce qui lui vaut son extraordinaire parure d’églises baroques. Au fil de ses rues tortueuses et de ses innombrables cours cachées, ne manquez pas d’admirer l’église Sainte Anne et sa façade en dentelle de briques, ni la vaste université médiévale qui ne compte pas moins de treize cours intérieures et témoigne du rayonnement intellectuel précoce de la ville.

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l’actualité culturelleItalie

La Biennale de VeniseIT 101 - 4 jours - A partir de 1 295 €20 au 23/06/17 avec Marie CamelbeeckAvec Le Couronnement de Poppée de Monteverdi à la Fenice16 au 19/11/17 avec Marie CamelbeeckLes points forts : Bellini, Titien, Tintoret et Véronèse in situ • La Scuola di San Rocco • Le musée GuggenheimPlus d’un siècle au service de l’art contemporain sous toutes ses formes ont fait de la Biennale de Venise un rendez-vous incontournable. A l’occasion de sa 57e édition intitulée Viva Arte Viva, tout Venise est en fête pour célébrer l’art et les artistes qui furent et demeurent sa raison d’exister. En parallèle, la visite des églises, musées et autres splendeurs de la Cité des Doges nous permettront d’enrichir encore ce fructueux dialogue entre l’art contemporain et les maîtres du passé. Sans oublier, bien entendu, une représentation dans la salle mythique de la Fenice.

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Le Festival lyrique des arènes de VéroneVicence, Mantoue, Sabbioneta 20IT 72 - 4 jours - A partir de 1 695 €16 au 19/08/17 avec Florence Le BarsLes points forts : Vérone • Vicence • Mantoue • Sabbionetta • Un hôtel 4* de charme situé dans une ancienne résidence aristocratique

2 opéras du Festival de Vérone : - Tosca de Giacomo Puccini - Nabucco de VerdiChaque année, la ville de Vérone propose un grand festival musical dans les arènes antiques de la ville. Nous vous proposons d’assister à la représentation de quelques-unes des plus prestigieuses œuvres de l’âge d’or de l’opéra : Tosca de Puccini et Nabucco de Verdi, au cours d’un voyage qui vous permettra également de visiter Vérone et sa région. Les merveilles créées par les princes de la Renaissance que vous découvrirez à Sabbionetta, Mantoue et Vicence seront à la hauteur du spectacle...

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Milan et la ScalaIT 103 - 3 jours - A partir de 1 465 €

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14 au 16/06/17 avec Florence Le Bars Avec La Bohème de Puccini12 au 14/10/17 Avec Le Freischütz de Weber et les expositions Caravage et Toulouse-Lautrec au Palais Royal10 au 12/11/17 avec Monica ColomboAvec Nabucco de Verdi et les expositions Caravage et Toulouse-Lautrec au Palais RoyalLes points forts : La Cène de Léonard de Vinci • Les collections de la pinacothéque de Brera • La pinacothèque de la bibliothèque Ambro-siana • La cathédrale de Milan • Un hôtel élégant situé près de la ScalaSous les seigneuries ducales des Visconti et des Sforza la ville attire des artistes de premier plan, comme l’architecte Bramante ou Léonard de Vinci, dont La Cène est l’œuvre la plus emblématique. C’est pourquoi ses pinacothèques (Brera, Ambrosiana) regorgent de chefs-d’œuvre. Quant à la Scala, elle demeure la référence suprême en matière d’art lyrique, et c’est toujours un grand moment que d’assister à une repré-sentation d’opéra “là où Stendhal se rendait chaque soir, en courant”…

© Teatro alla Scala

Le Festival Monteverdi de CrémoneMilan, Parme, Mantoue, Pavie

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Anniversaire Monteverdi Il y a 450 ans, en mai 1567, naissait à Crémone Claudio Monte-verdi, précurseur de la musique baroque. A la cour des Gonzague à Mantoue, il s’illustre par ses compositions religieuses, mais aussi par son Orfeo, joué en 1607 à l’occasion du Carnaval et considéré comme le premier véritable opéra, fusion parfaite du théâtre et de la musique. Promu au poste convoité de maître de chapelle à la basilique Saint-Marc, le “divin Claudio” contribue avec succès aux festivités de Venise. Il y compose son huitième livre de madrigaux, dont est tiré son expressif Combat de Tancrède et Clorinde. En 1643, année de sa mort, le carnaval de Venise résonne aux sons de son dernier chef-d’œuvre : Le Couronnement de Poppée.Les points forts : Le théâtre Farnèse de Parme • La villa Verdi à Bus-seto • Le musée du violon de Crémone • Le Palazzo Te à Mantoue2 concerts du Festival de Crémone : - Bach : Concertos brandebourgeois

La Risonanza sous la direction de Fabio Bonizzoni- Monteverdi : Il ballo delle ingrate

Il combattimento di Tancredi e ClorindaCompagnia Carlo Colla & figliIl Canto d’Orfeo sous la direction de Gianluca Capuano

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l’actualité culturelleAllemagne, Suisse, Pays-Bas

Grands musées des Pays-Bas 16Amsterdam, Haarlem, La Haye HO 100 - 4 jours - A partir de 1 450 € • 14 au 17/06/17 avec Audrey LiénardLes points forts : Le Rijksmuseum et le musée Van Gogh et galerie de l’Age d’or au musée de l’Hermitage à Amsterdam • La Mauritshuis et le Gemeentemuseum de La Haye • Le musée France Hals à Haarlem

L’exposition Natures mortes du Siècle d’or au Mauritshuis de La HayeDès la fin du XVIe siècle, la nature morte est un thème privilégié des peintres flamands. L’exposition de la Mauritshuis se concentre sur leurs natures mortes alimentaires en soulignant la grande variété des mets et objets précieux représentés, témoins de la richesse des Pays-Bas au Siècle d’or.

L’exposition La découverte de Mondrian au Gemeentemuseum de La HayeAvec près de 300 œuvres, le Gemeentemuseum possède la plus grande collection au monde d’œuvres de Mondrian. Il rassemble en 2017 l’ensemble de la création artistique de ce pionnier hollandais pour lui rendre un grand hommage international. Nous suivrons le parcours de ce peintre paysagiste avant-gardiste dans certaines des plus grandes métropoles du monde : Amsterdam, Paris, Londres et New York.

Flâneries dans les grands musées de Suisse 14Lausanne, Martigny, Vevey FLANERIES 018 - 2 jours - A partir de 915 € • 23 au 24/09/17 avec Pascal Bonafoux

L’exposition Cézanne à la Fondation Pierre Giannada de MartignyCette rétrospective exceptionnelle célèbre le talent de Paul Cézanne et la richesse de son œuvre. Incompris du public et d’une partie de la critique, à une époque dominée par le romantisme et l’impressionnisme, il parvint à définir un genre nouveau, qui fit de lui un pionnier de l’art moderne.

L’exposition Manet, Cézanne, Monet, Van Gogh... Chefs-d’œuvre de la collection Bührle à la Fondation de l’Hermitage à LausanneLa Fondation Bührle compte parmi les plus prestigieuses collections privées au monde. Rassemblée par l’industriel Emil Georg Bührle (1890-1956), elle forme l’un des ensembles les plus importants d’art du XIXe et du début du XXe siècles. La Fondation de l’Hermitage accueille ces œuvres signées Corot, Courbet, Degas, Delacroix, Gauguin, Ingres, Bonnard, Toulouse-Lautrec, Renoir, Sisley, Modigliani, Braque, Picasso...

l’empire dont une partie des princes “protesta” contre la condam-nation formulée en 1529 par la Diète de Spire. Il s’ensuivit en Allemagne une longue guerre de religion marquée en 1547 par la victoire impériale de Mühlberg, puis par le compromis final que fut la paix d’Augsbourg qui accorda aux protestants la liberté de culte et imposa le principe selon lequel les sujets d’un prince adoptaient la religion de celui-ci. Une décision importante qui fit obstacle pour longtemps à la réalisation de l’unité allemande désormais hors de portée pour les empereurs Habsbourg catholiques de Vienne. La sécularisation des biens de l’Eglise par les princes passés à la Réforme avait également contribué à son succès. Luther était mort en février 1546 dans sa ville natale d’Eisleben.

L’aspiration à la réforme de l’Eglise était ancienne, mais les dérives des papes de la Renaissance, le poids de leur fis-calité et la quête d’autonomie des diffé-rentes églises “nationales” créaient les conditions d’une rébellion qui trouva en Martin Luther son porte-parole. Né en 1483 à Eisleben, en Saxe, il étudia à Magdebourg et à Erfurt et rejoignit en

1505 l’ordre des Augustins. Préoccupé de son salut, il s’en remet à la foi et critique l’Eglise. Il rejette publiquement en 1517 le recours aux indulgences en placardant sur la porte de l’église de Wittenberg le texte d’un document de 95 articles qui eut un immense écho en Allemagne. Après l’avoir incité à venir s’expliquer à Rome, le pape Léon X finit par excommunier, en 1520, celui qui contestait désormais sa suprématie et celle des conciles pour ne reconnaître d’autorité qu’à l’Ecriture Sainte. En réponse, Luther brûla publique-ment la bulle d‘excommunication. Condamné par la Diète réunie à Worms par l’empereur Charles-Quint, il trouva refuge au château de La Wartburg, auprès de l’Electeur de Saxe. C’est là qu’il traduisit la Bible en allemand et mit en forme sa doctrine censée revenir aux sources du christianisme : il conserve la croyance au Purgatoire mais rejette la plupart des sacrements, le culte de la Vierge et des saints, les pèlerinages ou les pratiques d’abstinence, la seule foi suffisant au Salut des pécheurs. Liturgie et organisation du clergé se trouvent également réformés. Les progrès du luthéranisme furent rapides, mais l’opposition de Charles-Quint entraîna la division de

1517. Martin Luther défi e l’autorité du pape. L’acte de naissance de la RéformeL’Allemagne commémore le 500e anniversaire d’un épisode majeur de son histoire, la condamnation par Luther des “indulgences” accordées par l’Eglise catholique.

Le Festival Bach. Leipzig et Weimar Avec 4 concerts du Festival et l’exposition Luther à WittenbergAL 35 - 5 jours - A partir de 2 335 €13 au 17/06/17 avec Danièle CotinatLes points forts : Les Cranach du musée des Beaux-Arts de Leipzig• La maison de Goethe à Weimar • A Weimar, l’hôtel Elephant fréquenté par Goethe • A Leipzig, l’hôtel Steingenberger 5* idéalement situé

Luther 2017. La Saxe et la ThuringeWittenberg, Erfurt, Weimar et le château de la Wartburg Avec les expositions Luther à Wittenberg et la WartbourgAL 92 - 4 jours - A partir de 1 550 €13 au 16/07/17 avec Danièle Cotinat 20

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l’actualité culturelleEurope

Le Festival Chopin et son Europe à Varsovie 20POL 100 - 4 jours - A partir de 1 385 € • 24 au 27/08/17 avec Kasia MilenckaLes points forts : La vieille ville de Varsovie après sa restauration • Le nouveau musée Chopin • Les grands appartements du palais Royal • Zelazowa Wola, ville natale de Frédéric Chopin

3 concerts à la Philharmonie de Varsovie : - Sergueï Rachmaninov : Concerto pour piano no. 2 en do mineur, op. 18

Mikhail Pletnev - piano, Sinfonia Varsovia- Œuvres de Mieczyslaw Weinberg et de Frédéric Chopin

Yulianna Avdeeva - piano, Kremerata Baltica, Gidon Kremer - direction- Œuvres de Mozart, Chopin et Janacek

Piotr Anderszewski - piano

Vienne. Art et HistoireAvec deux expositions et un concert AU 100 - 4 jours - A partir de 1 275 € • 7 au 10/06/17 avec Danièle CotinatLes points forts : Le Palais de Schönbrunn • Le trésor des Habsbourg à la Hofburg et leurs tombeaux à la crypte des Capucins • Les chefs-d’œuvre du Kunsthistorisches Museum • Le pavillon de la Sécession • Un goûter à la fameuse pâtisserie viennoise DemelUn concert au Konzerthaus :Johannes Brahms : Ouverture pour une fête académique et Symphonie n°4 en mi mineur ; Jörg Widmann : Flûte en suite Wiener Philharmoniker, sous la direction de Christian ThielemannL’exposition Lawrence Alma-Tadema au Belvédère inférieurSir Lawrence Alma-Tadema se passionna, lors d’un voyage en Italie, pour l’Antiquité gréco-romaine et l’archéologie égyptienne. Ses représentations sensuelles de scènes quotidiennes de la vie antique rencontrent un immense succès de son vivant. L’exposition nous plonge dans le monde des préraphaélites et souligne la précision de l’artiste dans sa représentation des architectures et des costumes anciens, des textures du marbre, du bronze ou de la soie. L’exposition Egon Schiele à l’Albertina En avant-goût du centenaire de la mort de Schiele en 2018, l’Albertina offre un aperçu inédit des talents de l’artiste en tant que dessinateur et aquarelliste, en exposant des œuvres où domine l’expression de la solitude existentielle de l’homme, thème récurrent dans son art.

Le Festival de PeraladaAvec Madame Butterfl y de PucciniFigueras, Cadaqués, Gérone, Collioure. De Matisse à Dali

20FR 94 - 4 jours - A partir de 1 295 € • 8 au 11/08/17Les points forts : La vie et l’œuvre de Dali à Figueras, Port-Lligat et Pubol Le musée d’Art moderne de Céret • Le chemin des Fauves à CollioureChaque année, en Catalogne, le château médiéval de Peralada accueille des artistes de qualité dans l’auditorium en plein air aménagé au cœur de ses luxuriants jardins. Madame Butterfly de Puccini nous servira donc de prétexte pour ce voyage en Catalogne sur les pas de Salvador Dali. Nous pourrons admirer la puissance et la diversité de ses œuvres dans les lieux qui le virent créer. Nous donnerons au passage un coup de chapeau à Matisse et aux Fauves en passant par Collioure et Céret. © Levilo

Le Festival de SalzbourgAvec Orfeo de Monteverdi et La Clémence de Titus de Mozart AU 101 - 3 jours - A partir de 2 185 € • 26 au 28/07/17 avec Danièle CotinatLes points forts : Le souvenir de Mozart à la maison du “maître à danser” • Le panorama sur Salzbourg depuis les jardins Mirabell • L’abbatiale Saint-Pierre • La Résidence des princes-archevêquesLe festival d’opéra de Salzbourg, qui compte parmi les plus prestigieux du monde, se devait de saluer, en cette année 2017, le 450e anniversaire de Monteverdi, l’”inventeur” de l’opéra. La “fable en musique avec un prologue” intitulée Orfeo, qu’il fit représenter à la cour de Mantoue en 1607, est en effet considéré comme le premier opéra de l’histoire de la musique. Vous aurez le plaisir d’assister à la version qu’en donne Sir John Eliott Gardiner à la tête de son Monteverdi Choir, avec Kristian Adam dans le rôle titre. Vous assisterez aussi à La Clémence de Titus de Mozart dirigée par Thomas Currentzis : Russell Thomas chante Titus et Golda Schutz Servilia.

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Pour plus d'informations : 01 53 68 82 82 - info@clio.fr - www.clio.fr 19

l’actualité culturelleFrance

Le Festival d’Aix-en-Provence 19Avec Don Giovanni de Mozart au théâtre de l’Archevêché et trois expositions FR 411 - 3 jours - A partir de 955 € 14 au 16/07/17 avec Charlotte de MaletLes points forts : L’atelier des Lauves de Cézanne • Les hôtels particu-liers d’Aix-en-Provence • La cathédrale Saint-SauveurL’exposition Aventuriers des mers au MuCEM de MarseilleGrâce à son parcours ponctué de cartes médiévales, de peintures, d’objets d’art et d’instruments de navigation, cette exposition pré-sente une histoire globale de l’Ancien monde. A travers l’évocation de leurs échanges maritimes, elle relie entre elles les histoires des cités, des États et des empires, et fait revivre les exploits des marins qui firent leur gloire et leur richesse. L’exposition Alfred Sisley, l’impressionnisme au Centre d’Art de l’Hôtel de Caumont à Aix-en-ProvencePlus qu’aucun autre impressionniste, Alfred Sisley (1839-1899) s’est voué corps et âme à la peinture de paysage, demeurant toujours fidèle aux principes fondateurs du mouvement. Cette rétrospective présente une sélection d’œuvres majeures qui nous livre un panorama complet et original du travail de Siseley et parcourt les différentes étapes de son œuvre à travers ses lieux de prédilection.L’exposition Passion de l’art. Galerie Jeanne Bucher Jaeger, 1925-2017 au musée Marius-Granet à Aix-en-ProvenceDès sa création, la galerie parisienne Jeanne Bucher s’est située dans un climat d’avant-garde exposant Picasso, Max Ernst, Giaco-metti, Miro ou Nicolas de Staël. Ses successeurs s’inscrivent dans sa continuité en soutenant des artistes tels que Vieira da Silva ou Jean Dubuffet. L’exposition propose de découvrir cette collection exception-nelle, fruit d’une histoire où la passion se mêle à l’aventure de l’art.

Le Festival de la Grange de Meslay et le Val de LoireFR 59 - 3 jours - A partir de 875 € 23 au 25/06/17 • Programme musical disponible le 1er avrilSéduit par la douceur de la Touraine, le grand pianiste Sviatoslav Richter choisit la noble architecture de La Grange de Meslay pour accueillir le festival qu’il rêvait d’y créer. Chaque année, les meil-leurs interprètes s’y donnent rendez-vous avec les mélomanes du monde entier. Notre séjour à l’occasion de ce festival nous permettra d’explorer le patrimoine médiéval et Renaissance du Val de Loire.

Le Festival de la Chaise-DieuLe Puy-en-Velay, Saint-Nectaire, OrcivalAvec 4 concerts : The Tallis Scholars (Peter Phillips), Les Musiciens du Louvre (Marc Minkowski), Les Accents (Thibault Noally)...FR 42 - 5 jours - Prix disponibles le 15 mars 21 au 25/08/17 avec Danièle CotinatLes points forts : La basilique Saint-Julien de Brioude • L’église Saint-Austremoine d’Issoire • La fresque de la Danse macabre dans l’abbatiale de la Chaise-Dieu

La Côte d’Azur et ses artistes 20Avec deux expositions FR 92 - 4 jours - A partir de 875 € 21 au 24/09/17 avec Agnès du VachatLes points forts : Le musée Matisse à Nice • Les villas Ephrussi de Rothschild et Kérilos à Saint-Jean-Cap-Ferrat • Le Musée national Picasso de Vallauris • La fondation Maeght à Saint-Paul-de-VenceL’exposition Avec Picasso à Vallauris II au Musée national PicassoEn 1948, Picasso s’installe dans le village provençal de Vallauris où il demeure jusqu’en 1955. Durant ces années, Picasso réalise de nombreuses sculptures et peintures et se passionne pour la céra-mique et la linogravure. Son œuvre majeure de cette période est bien sûr la chapelle du XIIe siècle qu’il entreprit de transformer en “sanctuaire de la Paix” et pour laquelle il peignit en 1952 les deux panneaux allégoriques La Guerre et La Paix. L’exposition présente un ensemble d’œuvres prêtées par le Musée national Picasso-Paris en écho à l’œuvre peinte par Picasso pour la chapelle de Vallauris.

L’exposition Eduardo Arroyo. Dans le respect des traditions la Fondation MaeghtNé en 1937 à Madrid et rattaché au courant de la Figuration narra-tive, Eduardo Arroyo est aujourd’hui considéré comme l’un des grands peintres espagnols de sa génération. Il peint l’humanité à travers des jeux d’images dont l’origine est tant la société que l’Histoire, l’histoire de l’art ou de la littérature. A l’occasion du 80e anniversaire de l’artiste, l’exposition réunit ses tableaux célèbres et des peintures inédites, dont une série de toiles réalisées spécialement pour cette exposition, pour mettre en lumière cette œuvre picturale extrêmement construite et faisant preuve d’une liberté constante.

Le Festival Chopin à NohantFR 61 - 3 jours - A partir de 1 025 € 23 au 25/06/17 avec Danièle CotinatLes points forts : L’abbaye de Noirlac • La maison de George Sand • Le palais de Jacques Cœur et la cathédrale Saint-Etienne à Bourges • Le charme d’un agréable hôtel 4* dans un cadre verdoyantUn concert privé et 2 concerts du Festival Chopin : - Récital du pianiste

Nikolai Lugansky- Carte blanche au violoniste

Renaud CapuçonC’est dans la Bergerie du château familial de George Sand qu’ont lieu, depuis plus de cinquante ans, les Ren-contres internationales Fré-déric-Chopin qui proposent de prestigieux récitals. A cette occasion, nous vous invitons à une escapade musi-cale et littéraire sur la route Jacques-Cœur, dans ce Berry enchanté qui s’étend autour de Nohant et de la bonne ville de Bourges. © M. Doctrinal

© OT de la Côte d’Azur

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