Cahier de préconisations - communauté des curieux du PLU

1 GROUPE-CITOYEN « LA COMMUNAUTÉ DES CURIEUX DU PLU » II CAHIER DE PRÉCONISATIONS

Action

Urbanisme

CONCERTATION DANS LE CADRE DE L’ÉLABORATION DU PLAN LOCAL D’URBANISME COMMUNAUTAIRE

Grouppee-citoyenn « la commmunauttéé deess curriieux du PPLU »»


AVANT PROPOS 03

LE CONTEXTE 03

1 / LA COMMUNAUTÉ DES CURIEUX, LE PARI DE LA RENCONTRE 04

Une démarche inédite 04

Une méthode de travail innovante 04

2 / LES RECOMMANDATIONS DES CURIEUXSUR LES GRANDES ORIENTATIONS DU PADD 05

Appréciation de la philosophie générale du projet de territoire 05

Appréciation des trois grandes orientations du projet en termes

d’intérêt / de cohérence avec les grands enjeux sociétaux 05

Les idées pour approfondir, compléter,

illustrer ces grandes orientations 06

Les souhaits exprimés aux équipes

en charge de la planifi cation urbaine dans la démarche PLU 07

3 / LA PERCEPTION ET LE VÉCU DE L’AGGLOMÉRATION PAR LES CURIEUX 08

Des sites que l’on prend plaisir à parcourir,

qui dégagent une vitalité ou une harmonie urbaine 08

Les sites qui déplaisent, n’inspirent pas la quiétude,

ne donnent pas envie d’être habités ou parcourus 08

Des sites qui questionnement 09

4 / LA BALADE URBAINE, TEMPS FORT DE LA DÉMARCHE 10

Arrêt n° 1 :

Quelles perspectives pour l’entrée sud de l’agglomération ? 10

Arrêt n° 2 : La gare « basse » : un quartier d’avenir ? 11

Arrêt n°3 : Trames verte et bleue :

parcours au cœur du futur parc naturel urbain 11

5 / LES RECOMMANDATIONS DES CURIEUXSUR LES SITES À ENJEUX VISITÉS 12

Arrêt n°1

Quelles perspectives pour l’entrée sud de l’agglomération ? 12

Arrêt n°2 / La gare « basse » : un quartier d’avenir ? 13

Arrêt n°3 / Trames verte et bleue :

parcours au cœur du futur parc naturel urbain 15

6 / DESCRIPTIF ET CONTENU DES RÉUNIONS DE TRAVAIL 16

Séance du 24 janvier 2012 16

Séance du 21 février 2012 17

Balade urbaine du 14 avril 2012 18

Séance du 29 mai 2012 19

Séances du 9 juillet 2012 et du 28 août 2012 20

LES CURIEUX DU PLU 21

Sommaire


AVANTT PROPPOOSMettre en œuvre une démarche de concertation à l’échelon intercommunal

- 28 communes - n’est pas courante. Pourtant c’est bien à partir d’une

perception communautaire et non communale des enjeux qu’il fallait structurer

la concertation. Mobiliser les populations de 28 communes n’est pas courant et

laisse entrevoir une organisation lourde, consommatrice de temps et de moyens.

L’ensemble de ces raisons ont conduit à privilégier la création d’un groupe unique

faisant appel aux populations de toutes les communes de l’agglomération, plutôt

qu’à une démarche conduite à l’échelon traditionnel de la commune ou du

quartier : la communauté des curieux.

LE CONTEXTE

Dix ans après la loi Solidarité et Renouvellement Urbain, la loi du 12 juillet 2010

portant « engagement national pour l’environnement », dite loi Grenelle II,

marque une nouvelle étape dans la législation de l’urbanisme, renforçant

notamment les objectifs et la portée des Plans Locaux d’Urbanisme (PLU).

En imposant à toute intercommunalité compétente en matière d’urbanisme

d’élaborer un PLU, la loi inscrit les documents d’urbanisme dans une dimension

communautaire et prospective.

Pour mieux répondre aux nouveaux défi s en matière de développement durable,

la loi permet aussi de fi xer les objectifs concrets visant à :

• réduire les gaz à effet de serre,

• maîtriser la consommation foncière et lutter contre l’étalement urbain,

• préserver et remettre en état les continuités écologiques,

• favoriser l’usage des transports en commun et des modes actifs.

Dotées de PLU communaux, mais également de Plan d’Occupation des Sols

(POS) communaux, les communes se sont conformées à la loi le 27 mai 2011 en

votant à l’unanimité au Conseil de la Communauté urbaine de Strasbourg (CUS)

l’élaboration du PLU communautaire.

La délibération fi xe les objectifs du PLU communautaire, précise le calendrier

d’élaboration prévisionnel et défi nit les modalités de la concertation.

Le 1er juin 2012, le Conseil CUS prend une délibération complémentaire

précisant les modalités de la concertation à destination des habitants.

Dans la droite ligne du renforcement de la démocratie locale initié par la

commune de Strasbourg, la CUS a exprimé sa volonté d’associer concrètement

les habitants de l’agglomération à l’élaboration du PLU communautaire.

En complément des événements et des actions traditionnellement employés

(réunions publiques, expositions, conférences-débats…) le groupe-citoyen « la

communauté des curieux du PLU » est donc mis en place dès la fi n de l’année

2011.

Les objectifs autant que le rôle dans la concertation de ce groupe-citoyen sont

défi nis et détaillés dans la délibération de juin 2012.


UNE DDÉMARRCHHE INNÉDITEEAu vu des problématiques soulevées par l’organisation d’une démarche de

concertation sur le sujet, la collectivité a pris le pari de mener une concertation

originale, s’éloignant pour partie des principes et des méthodes jusque-là

majoritairement employés.

La démarche invitait non pas à débattre directement d’un projet mais d’abord

à s’intéresser à la planifi cation urbaine et à ses enjeux en faisant le pari de la

rencontre (habitants, techniciens, élus…) et du travail en commun.

Une démarche expérimentale, innovante et parfois déroutante, a été mise en

place sans à priori aucun ni sur la méthode, ni sur les résultats escomptés. Dès le

départ, la communauté des curieux a bénéfi cié d’une information très large mise

à disposition par l’équipe-projet directement en réunions de travail ou par le biais

de documents mis en consultation.

L’idée étant de fournir aux participants les éléments leur permettant

d’appréhender la complexité et l’entrecroisement des grandes problématiques qui

irriguent la politique d’aménagement du territoire de l’agglomération.

Le travail entrepris a consisté à faire émerger l’expertise d’usage, les

connaissances des citoyens de leur territoire mais également leur ressenti, leur

perception de l’agglomération. Il s’agissait de faire émerger une véritable “valeur

ajoutée citoyenne “permettant d’émettre des recommandations de qualité.

Afi n de ne pas se limiter à l’étude théorique et de dépasser le vécu et les

préoccupations personnelles, la communauté des curieux s’est confrontée au

terrain et est partie à la découverte de cas concrets.

La volonté était d’appréhender la réalité de secteurs de développement

stratégique - et la complexité de leurs enjeux, parfois contradictoires - pour

pouvoir se forger une culture de l’urbanisme qui facilite ensuite l’analyse de

démarches prospectives à l’échelle de toute l’agglomération.

Enfi n, la démarche mise en œuvre dans le groupe-citoyen « la communauté des

curieux du PLU » a veillé à systématiser, autant que faire se peut, les moments

d’échanges, d’implications pour tenter de mener et de restituer un travail dans

lequel l’ensemble des participants puisse se reconnaître.

UNE MMÉTHOODE DEE TRAVVAILL INNOVANNTEEOn aime le travail quand il est aimable. C’est donc dans le champ des techniques

participatives, ludiques et conversationnelles, que l’équipe projet est allée puiser.

L’objectif était de proposer des animations variées qui placent les participants

dans la découverte simultanée de contenus, de questionnements, mais aussi de

méthodes collaboratives conviviales.

La méthode de travail étant défi nie par 2 lignes directrices : d’abord abonder la

culture de la planifi cation urbaine des curieux avant de structurer la production

de préconisations, d’avis, sur des situations présentes (de l’existant) et des

situations projetées (le projet de territoire du PLU : le Projet d’Aménagement et

de Développement Durables). Chaque étape du processus de travail proposée a

été précisée et validée par les curieux. Le plan de travail suivi a ainsi cherché à

faire la synthèse des intérêts des participants et de la collectivité.

Une large palette de techniques de travail a été employée : technique projective

de présentation à partir d’un objet – méthode conversationnelle du cercle de

dialogue, travail en sous-groupe – méthode méta plan (post-it et gommettes).

L’organisation des travaux s’est adaptée à la taille du groupe, dans une amplitude

pouvant varier de 15 à 45 participants par session. D’une durée de 2h environ,

toutes les séances ont débuté par un échange ouvert appelé « Gazette PLU »

qui permettait à chacun de relayer une information, de poser une question ou de

s’exprimer sur la démarche en cours.

La Communauté des curieux, le pari de la rencontre


Le PADD est un document essentiel du PLU qui traduit la vision de

l’agglomération de demain. Le groupe citoyen a été invité à formaliser des

avis sur les trois grandes orientations de ce document.

Pour ce faire un questionnaire a permis de recueillir et de structurer le

point de vue et les aspirations des curieux.

Ce travail s’est déroulé lors des séances du 9 juillet 2012 et du 28 août 2012.

APPRÉÉCIATIOONN DE LA PHIILOSOPPHIE GÉNÉRRALE DDU PROOJET DEE TERRRITOIRRELa plupart des curieux peinent à identifi er l’idée structurante qui régit le projet

de territoire, l’orientation stratégique qui imprime une marque, qui donne

une identité particulière au PADD. En conséquence, ils déplorent

une philosophie générale certes satisfaisante dans ses grandes

orientations, mais qui reste souvent trop vague et pas assez

claire.

Les composantes d’un projet de territoire ambitieux et

innovant sont énoncées mais elles n’apparaissent pas

forcément comme l’axe structurant le document.

Certains curieux pensent que c’est l’innovation qui

doit irriguer le projet de territoire. Il est notamment

question de s’appuyer sur l’université, la recherche et

les secteurs économiques innovants.

S’appuyer sur les trames verte et bleue comme support

du projet d’agglomération paraît aussi très important.

D’autres font également remarquer qu’il est primordial

de faire aussi reposer le projet sur le territoire tel qu’il est actuellement, sur

l’existant. Dans cette optique, il est donc capital de pouvoir mettre à profi t un

diagnostic sincère et objectif de l’agglomération.

Tout le monde partage l’idée que le projet doit s’inscrire dans une société post-

carbone, impliquant ainsi une évolution considérable des pratiques pour gérer

l’usage des sols et construire l’agglomération de demain.

APPRÉÉCIATIONN DES TROIS GGRAANDESS ORIENNTATIOONSS DUU PROJET EN TERMMES D’INTÉÉRÊT // DDE COOHÉREENCCE AVEC LLES GRAANDSS ENJEUX SOCIÉTAAUXLa plupart des curieux estiment que les grandes orientations du projet répondent

de manière satisfaisante aux enjeux à venir.

En matière d’attractivité de l’agglomération, certains curieux précisent cependant

que les réfl exions doivent nécessairement être portées à une échelle plus vaste,

incluant notamment le reste du département et le Rhin supérieur. Si l’accent

doit bien évidemment être mis sur les activités économiques innovantes, à haute

valeur ajoutée, il convient de ne pas oublier le tissu économique artisanal et

les commerces de proximité qui, en plus de constituer une activité économique,

contribuent à assurer la cohésion sociale des territoires.

Si la métropole des proximités doit prioritairement se concentrer sur le

développement des modes actifs et des transports en commun, il est encore

cependant diffi cilement concevable d’ignorer la place de la voiture individuelle

dans les déplacements, notamment pour les habitants des communes les plus

périphériques de l’agglomération. Proximité doit également rimer avec protection

et il est indispensable de pouvoir construire des espaces urbains de proximité

Les recommandations des curieuxsur les grandes orientations du PADD


s’appuyant sur la richesse et la diversité du patrimoine architectural, souvent

conçu à l’échelle du piéton.

Construire une métropole durable emporte l’adhésion de l’ensemble des curieux.

Cependant, plusieurs d’entre eux attirent l’attention de la collectivité sur la mise

en œuvre de cette orientation. Les curieux resteront vigilants sur les actions

concrètes qui seront développées en ce sens.

Concernant la vocation internationale et européenne de l’agglomération affi chée

dans les orientations du PADD, certains curieux font part de leur doute face

à un projet qui leur paraît trop ambitieux et dont les retombées réelles pour

l’agglomération restent fl oues.

LES IDDÉES PPOOUR AAPPROFONNDIR, COMPLLÉTERR, IILLUSTRERR CES GRANDESS ORIIENTATTIONS

En tant qu’usagers quotidiens et experts de leur territoire, les

curieux formalisent une série de recommandations, souvent

dans la droite ligne des avis déjà exprimés lors des

précédentes étapes du travail du groupe-citoyen.

L’avenir de l’agriculture dans l’agglomération

demeure une préoccupation partagée par

l’essentiel des curieux. Plus précisément, la

pérennité et le développement de l’agriculture

maraîchère et en circuit court constituent

un axe d’intervention que devrait, selon les

curieux, développer le PLU. Sur le terrain,

nombre de curieux demeurent ainsi sceptiques

sur la création de la plateforme d’activités

de Fegersheim-Lipsheim qui entraînera

la consommation de terres agricoles. Sur

ce même site, certains s’interrogent sur les

nuisances qu’occasionnera le développement de

cette plateforme. Dans le même ordre d’idée, la

reconversion vers le « bio » est un thème évoqué,

bien qu’il soit diffi cilement traduisible dans le PLU.

Certains curieux évoquent aussi l’intérêt de favoriser

la mutualisation des moyens agricoles, notamment

sous la forme de coopératives, pour encourager le

développement des circuits courts.

La protection environnementale, paysagère et

patrimoniale fi gure également comme un thème

rassemblant plusieurs propositions concrètes de la

part des curieux. Le maintien et le développement des

espaces verts et des jardins familiaux, compte tenu notamment

de leurs vocations sociales est évoqué. Le maintien ou la création des

perspectives paysagères à conserver sur le vaste secteur Strasbourg-Deux

Rives est également une recommandation, un point de vigilance, formulé par les

curieux. La préservation patrimoniale des centres anciens, doit être une priorité

évoquée dans le PLU afi n de conserver l’identité, la richesse et la diversité de ces

quartiers. Plus que le bâti, les espaces de respiration de ces quartiers doivent,

autant que faire se peut, aussi être préservés.

En matière de transport, beaucoup évoquent la nécessité d’une optimisation des

lignes existantes de transport en commun, notamment dans les communes les

plus périphériques. Bien sûr, il convient aussi d’étudier la création de nouvelles

lignes de transport en commun. La voiture individuelle n’est légitimement plus

prioritaire pour les curieux, elle doit cependant conserver sa place

et ses infrastructures doivent être entretenues mais aussi

améliorées. Les modes de transport alternatifs, tels que

l’auto-partage, doivent également être encouragés.

Enfi n, plusieurs curieux évoquent la répartition

spatiale des fonctions sur le territoire. Le modèle

de la zone d’activité monofonctionnelle est pour

beaucoup dépassé et doit désormais laisser la place

aux zones mixtes ménageant une place pour l’habitat

et permettant de créer des quartiers véritablement

vivants. Un inventaire des zones d’activités existantes

devra également être fait, afi n de recenser les cellules

vides et de réfl échir à leur réoccupation pour limiter le

développement de nouvelles zones. Il n’est pas interdit de

penser que certaines zones d’activités aujourd’hui en friches puissent un jour

redevenir des terres agricoles exploitées.


LES SOOUHAITSS EXPRIMÉÉS AAUXX ÉQUIPESS EN CHHARGE DE LAA PLANIFICCATTION URBAINE DAANNS LAA DÉMAARCCHE PLU

Tous les curieux estiment que les recommandations

des citoyens formulées doivent être prises en

compte. Certains précisent que même les

avis négatifs, comme par exemple ceux

concernant le projet de plateforme

d’activités à Fegersheim-Lipsheim,

doivent être entendus (même

si la décision demeure de la

compétence des élus).

Plusieurs curieux souhaitent

qu’une évaluation de la cohérence

de l’ensemble du PLU se fasse

pour mesurer les interactions et

les connexions entre toutes les

thématiques traitées.


Comme point de départ à la réfl exion, il a semblé tout naturel aux curieux de

donner leur vision, de faire part de leurs recommandations sur le territoire

d’aujourd’hui.

En tant qu’usager quotidien et attentif de l’agglomération, les curieux ont

formalisé un point de vue citoyen qui est venu et viendra encore nourrir les

réfl exions sur le PLU communautaire.

Cette 1re partie regroupe les lieux évoqués par les curieux lors du choix des

sites pour la balade urbaine lors de la 1ere séance de la communauté des

curieux (cf. partie 6 séance du 24 janvier 2012 p.16).

Des sites que l’on prend plaisir à parcourir, qui dégagent une vitalité ou une harmonie urbaine

Les lieux cités par les curieux sont variés et concernent aussi bien des sites ayant

une forte histoire, que des espaces de détente et de nature, des lieux de culture

et d’échange, des lieux de vie, etc.

Bien souvent, ces différents sites à forte symbolique incarnent la ville apaisée, la

ville où il fait bon vivre.

Ces lieux qui font la force de notre agglomération peuvent être répartis dans

quatre catégories :

• Des lieux conviviaux qui permettent l’épanouissement de la vie de quartier.

q le cœur de quartier de la Roberstau, la nouvelle place d’Austerlitz ou la

rue du Faubourg de Pierre, la place de Zurich à la Krutenau.

• Des lieux de foisonnement de la vie urbaine, des lieux mixtes qui

permettent d’habiter, de travailler et de se divertir.

q la Grand’rue, la rue Principale à Schiltigheim, le nouveau quartier de

l’Étoile (presqu’île Malraux).

• Des lieux accessibles pour tous les modes de

transport : voiture bien sûr mais également

vélo, marche à pied, transport en commun.

q la bibliothèque d’Eschau, le quartier

européen.

• Des lieux à la qualité architecturale et

patrimoniale qui dégagent une identité urbaine

propre et reconnaissable.

q les cœurs de village de Fegersheim et

Reichstett, les quartiers historiques de

Strasbourg.

Les sites qui déplaisent, n’inspirent pas la quiétude, ne donnent pas envie d’être habités ou parcourus

À l’inverse, d’autres sites symbolisent une face de

l’agglomération qui ne plaît pas et que l’on souhaite voir

évoluer. Ces sites sont souvent perçus comme le symbole de

la ville standardisée, fracturée et refermée sur elle-même à certains

endroits.

• Des lieux à l’urbanisme austère et architecturalement

pauvres.

q les quartiers résidentiels de lotissement, la place de

l’homme de fer, les quartiers de grands ensembles.

• Des lieux déconnectés de la ville, qui ne favorisent

pas les échanges.

q certaines zones d’activités, le centre commercial

de l’Esplanade, certaines places strasbourgeoises.

La perception et le vécu de l’agglomération par les curieux


Des sites qui questionnement

Certains sites quant à eux cristallisent les attentes et s’inscrivent comme des

espaces à forts enjeux pour l’avenir de l’agglomération. Bien souvent c’est un

projet en cours qui est à la source de ce questionnement, même si dans certains

cas les orientations et le devenir du site sur le plus long terme peuvent aussi être

source de questionnement.

Dans tous les cas les sites qui questionnent sont des sites à fort potentiel qui

auront un rôle central dans l’agglomération de demain.

Ces sites peuvent être divisés en cinq thématiques :

LES SECTEURS DE FRICHES :

Ces espaces constituent bien souvent des réserves foncières importantes qui

peuvent être idéalement situées en cœur de ville. Dans beaucoup de cas ce

sont des espaces qui mettent du temps à se reconvertir du fait notamment des

procédures administratives liées à une cessation d’activité, au rachat des

terrains et surtout par

la nécessité de réaliser des travaux de dépollution du site dans

de nombreux cas.

• Les friches industrielles de Schiltigheim, notamment

les brasseries Fischer et Schutzenberger

• La friche industrielle de la zone d’activité de Fegersheim-

Lipsheim

• La friche du centre de tri postal à Schiltigheim

LE DEVENIR DES ZONES D’ACTIVITÉS :

Les zones d’activités font l’objet de profondes restructurations du fait

notamment de la réduction de l’activité industrielle au profi t d’une

tertiarisation de l’économie et de l’obsolescence de nombreuses

infrastructures.

• La zone d’activités de la plaine des Bouchers

• Le parc des Tanneries à Lingolsheim

LES SITES D’ENTRÉE DU CŒUR MÉTROPOLITAIN :

Les sites d’entrée d’agglomération sont des espaces

de haute importance puisqu’ils constituent bien

souvent la 1re vision, la 1re approche du nouvel

arrivant sur l’agglomération. Ce sont des lieux qui concentrent

toute l’intensité des fl ux de circulation des personnes et des

marchandises. Souvent conçus selon des standards d’aménagements

dépassés, ces lieux sont amenés à être remaniés dans les années à venir :

• la place d’Haguenau, secteur « tampon » entre le centre ville de Strasbourg et

les quartiers,

• le parc de l’Étoile, autre site stratégique tampon,

• le site de la gare « basse » de Strasbourg.

DÉVELOPPEMENT DURABLE ET PRÉSERVATION DE L’ENVIRONNEMENT :

Avec le futur Parc Naturel Urbain, les différents projets d’écoquartiers,

la mise en place d’une véritable politique agricole sur le territoire,

l’environnement et le cadre de vie sont aujourd’hui des thématiques

incontournables du PLU communautaire :

• parcours sur les trames verte et bleue de l’agglomération et

notamment le long de l’Ill, de la Bruche et du Rhin Tortu,

• avenir de la zone agricole en face de Lilly, à Fegersheim,

• visite de chantiers d’écoquartiers

ÉVOLUTION DES CENTRES ANCIENS DE VILLAGE :

Riche d’un patrimoine architectural de grande valeur, un important travail de

conservation et de sauvegarde est à poursuivre, notamment dans les cœurs

villageois de seconde couronne :

• reconversion urbaine dans le cœur villageois de Fegersheim,

• reconversion urbaine dans le cœur villageois de Reichstett.

L’équipe technique a choisi en concertation avec les curieux de soumettre au vote

pour la balade urbaine les sites mentionnés dans cette dernière partie en raison

du questionnement et de l’intérêt qu’ils génèrent.


La balade urbaine a permis de mettre en perspective les

attentes des curieux sur le PLU à travers le décryptage

de secteurs stratégiques de l’agglomération. Il était

important de choisir avec soin et en concertation avec les

curieux les différents lieux de la balade.

C’est ainsi que lors de la réunion du 21 février 2012, un

vote a été réalisé pour choisir les trois sites à visiter parmi

les propositions de « sites qui questionnent » émanant des

curieux.

Chaque participant s’est ainsi vu remettre trois gommettes

comptant respectivement pour 3, 2 et 1 points, chacun étant

libre d’attribuer ses gommettes à un ou plusieurs sites.

À l’issue du vote, trois sites se sont nettement dégagés des

autres propositions :

• le canal des remparts et la gare « basse » à Strasbourg

avec 43 points,

•l’avenir de la zone agricole en face de Lilly, à Fegersheim

avec 28 points,

• le parcours sur les trames verte et bleue, le long de l’Ill, de

la Bruche ou du Rhin Tortu avec 27 points.

Après discussion avec les participants, l’équipe projet a

sensiblement fait évoluer les intitulés des sujets, en veillant

toutefois à conserver l’orientation initiale exprimée par les

curieux.

Le tableau ci-après reprend les résultats des votes de la

soirée :

La balade urbaine, temps fort de la démarche

LES SITES QUI QUESTIONNENTNOMBRE

DE VOTES

ÉVOLUTION DES FRICHES

Friches industrielles de Schiltigheim, notamment la brasserie Fischer et Schutzenberger 21

Friche industrielle de la zone d’activités de Fegersheim 11

Friche du centre de tri postal à Schiltigheim 4

DEVENIR DES ZONES D’ACTIVITÉS

La zone d’activité de la plaine des Bouchers 7

Le parc des Tanneries à Lingolsheim 5

SITES D’ENTRÉE DU CŒUR MÉTROPOLITAIN

La place de Haguenau, secteur « tampon » entre le centre ville de Strasbourg et les quartiers

19

Le parc de l’Étoile, autre site stratégique « tampon » 10

Canal des remparts – Gare basse 43

DÉVELOPPEMENT DURABLE ET PRÉSERVATION DE L’ENVIRONNEMENT

Parcours sur la trame verte et bleue, le long de l’Ill, de la Bruche ou du Rhin Tortu 27

Avenir de la zone agricole en face de Lilly, à Fegersheim 28

Visite de chantiers d’écoquartiers 5

ÉVOLUTION DES CENTRES ANCIENS DE VILLAGE

Reconversion urbaine dans le cœur villageois de Fegersheim 15

Reconversion urbaine dans le cœur villageois de Reichstett 1


ARRÊT N° 1 ::

QUELLLES PEERSPECCTIVESS POOURR L’ENTRRÉE SUDD DE L’AGGLOMMÉRRATION ?

À cheval sur les communes de Lipsheim et Fegersheim,

l’entrée sud de l’agglomération est inscrite au

schéma de développement métropolitain

2025 (démarche de concertation avec

les maires de la CUS en 2009-2010).

Elle est également au cœur du

PLU communautaire où elle est

identifi ée en tant que secteur

à enjeux d’agglomération. Ce

territoire à la croisée des fl ux

de circulation est amené à

évoluer dans les années à venir

en termes de développement

urbain et économique, en

lien avec les infrastructures

routières, les transports et

les déplacements. La question

paysagère, notamment

aux abords de la RD 1083,

apparaît également comme un

enjeu important de ce secteur

stratégique, porte Sud de la CUS.

La problématique de la gestion du

foncier agricole est aussi à l’ordre du

jour avec le projet de réalisation d’une

plateforme d’activité sur des terres

agricoles.

ARRÊT N° 2 ::

LA GARE « BAASSE » : UN QUUARTIEERR D’AVVENIR ?À proximité immédiate du centre-ville de Strasbourg, le

secteur de la gare a fait l’objet de plusieurs projets de

réaménagement sur sa partie Est. Avec l’arrivée de TGV

Rhin-Rhône, l’aménagement futur de la gare est amené à se tourner

vers l’ouest pour une ouverture et une accessibilité du site à 360°. Les terrains

visés pour le développement futur du site sont situés entre la gare et le parc des

glacis et occupent une surface de 22 hectares, actuellement occupée par des

installations ferroviaires.

ARRÊT N°3 :

TRAMEES VERTTE ETT BLEUUE : PARCOOURS AAUU CŒUR DUU FUUTUUR PARRC NATURREL URRBBAINInstituée en 2007 par la loi Grenelle et constituant un axe de développement

prioritaire, les trames verte et bleue sont un ensemble de réseaux

écologiques organisés autour de réservoirs de biodiversité.

Le projet de Parc Naturel Urbain (PNU) de Strasbourg,

réamorcé en 2008, est décliné sur le modèle des Parcs

Naturels Régionaux (PNR) et reprend les engagements

de la loi Grenelle. Couvrant 311 hectares, à cheval sur les

quartiers de Koenigshoffen, de la Montagne Verte et de

l’Elsau, l’objectif de ce nouvel ensemble est de protéger et

de valoriser un patrimoine historique et naturel de grande

qualité. Ne s’appuyant sur aucune défi nition réglementaire,

le PNU doit être élaboré conjointement avec le PLU

communautaire afi n de ne pas rester coquille vide et d’être à

même de peser sur la réglementation et l’usage des sols.


Lors de la balade urbaine, les participants ont été amenés à s’improviser

urbaniste et à se prononcer sur les sites visités via un questionnaire.

Ces questionnaires, dont 25 ont été retournés sur la quarantaine de

participants, ont été analysés par l’équipe projet pour en extraire les

grandes lignes et tendances.

ARRÊT N°1

QUELLLES PEERRSPECCTIVESS POOURR L’ENTRRÉE SUDD DE L’AGGLOMMÉRRATION ?Lors de ce 1er arrêt sur le secteur de l’entrée sud de l’agglomération, les débats

ont principalement porté autour de la plateforme d’activités de Fegersheim-

Lipsheim et du devenir des terres agricoles à cet endroit. Peu de curieux se sont

prononcés sur l’entrée sud dans sa globalité. Les curieux qui se sont exprimés

sur le sujet mettent en avant l’importance de ce type de lieux qui constituent

bien souvent la 1re image du territoire que l’on va se faire en arrivant dans

l’agglomération. Ce sont donc des lieux qui doivent faire l’objet d’un soin tout

particulier.

s Dans l’ensemble, vous êtes tous d’accord pour dire qu’il faut :

Améliorer la qualité urbaine de la zone industrielle et commerciale de Fegersheim-Lipsheim

CONSTAT , Cette portion du territoire constitue pour beaucoup de

personnes, la 1re approche avec l’agglomération strasbourgeoise. Son

mauvais état et la multiplication des friches sont autant de signaux qui

invitent à repenser en profondeur cette zone et son intégration paysagère.

• Ne plus reproduire les architectures de type « boite à chaussure » avec des

enseignes gigantesques.

• Essayer de limiter au maximum l’étalement

de ce type de zone en optimisant le foncier.

• Diversifi er le type d’activités sur ces

secteurs pour ne pas en faire des espaces à

usage unique.

• Lutter contre l’uniformisation et la

standardisation des zones d’activités et des

entrées de villes plus largement. L’aspect

paysager doit être une composante

principale à l’élaboration de ce type de

surface.

• Ne plus penser ces espaces à travers le

seul prisme de l’accessibilité par la voiture.

Réaménager les autres zones d’activités sur le territoire de la CUS

CONSTAT , Plus largement, le modèle de la zone commerciale et

industrielle, basé sur des logiques dépassées, fait l’objet d’un rejet et d’un

souhait de réaménagement d’ensemble.

• Prendre systématiquement en compte l’insertion paysagère et mettre en place

des normes plus strictes de qualités environnementales.

• Tenir compte et adapter les zones commerciales dans leur ensemble (Zone

Commerciale Nord, Vigie) à ces nouveaux principes afi n de ne plus coller à des

logiques d’aménagement d’un autre temps.

3 Et pourquoi pas… « développer de l’agriculture sur les toits de certains

bâtiments des zones d’activités »

Les recommandations des curieux sur les sites à enjeux visités


Renforcer l’accessibilité de l’agglomération, notamment via des alternatives à la voiture :

CONSTAT , Il existe encore une fracture assez

importante entre cœur d’agglomération et périphérie

pour accéder à un service de transports en commun

effi cient. Le cadencement et la complémentarité des

modes sont notamment à améliorer.

• Mettre en place une véritable politique de

complémentarité entre les différents modes de

transport, permettant de passer d’un mode à l’autre

(création de parking auto et vélo dans les gares).

• Dissocier les fl ux locaux des fl ux de transit régionaux.

• Accroître les performances des transports en commun en

systématisant la circulation en site propre sur les grandes

infrastructures routières.

• Renforcer les liaisons TER et de bus en soirée.

3 Et pourquoi pas… « mettre en place un tarif unique pour les transports en

commun (CTS, TER, etc.) dans la CUS »

uu Dans l’ensemble, vous êtes une majorité pour dire qu’il faut :

Vous questionner sur la pertinence d’une plateforme d’activités à cet endroit :

CONSTAT , Le projet de plateforme d’activités cristallise tous les

débats sur ce secteur d’entrée sud d’agglomération.

• Faible intérêt à consommer des terres agricoles de qualité pour ce type

de projet.

• Le rapport emplois créés – espace agricole consommé est insuffi sant pour

justifi er le projet.

• La réalisation de la plateforme d’activités remet en cause l’avenir de

l’agriculture sur le secteur.

3 Et pourquoi pas… « mélanger cultures maraîchères et activités économiques »

Souhaiter voir se développer une agriculture de proximité plutôt qu’une agriculture intensive.

CONSTAT , Plus que l’agriculture dans sa globalité, c’est

le maraîchage qui est votre priorité et qu’il vous paraît

important de promouvoir et de défendre sur le territoire.

• Favoriser les circuits courts sur le secteur en mettant en place des

partenariats entre les entreprises locales et les producteurs par exemple.

• Aider et soutenir les projets de reconversion d’agriculture intensive vers le

maraîchage.

3 Et pourquoi pas… « organiser des emplacements de libre cueillette ».

ARRÊT N°2

LA GARE « BAASSE » : UN QUUARTIEERR D’AVVENIR ?s Dans l’ensemble, vous êtes tous d’accord pour dire qu’il faut :

Créer un véritable espace de nature :

CONSTAT , Espace fragile au cœur des trames verte et bleue

en milieu urbain, constitué notamment par le parc des glacis et

le fossé des remparts

• Faire du site un espace de respiration au cœur de Strasbourg en

préservant et restaurant les espaces naturels.

• Renforcer la présence végétale : plantation d’arbres, de massifs fl euris,

etc.

• Une urbanisation ponctuelle du secteur n’est pas totalement exclue, même

s’il est souhaitable que cet espace reste à vocation naturelle dans sa grande

majorité.

3 Et pourquoi pas… « créer des jardins participatifs »


Faire émerger un quartier axé sur la culture, le tourisme et les loisirs :

CONSTAT , À la convergence des grands

modes de transport en commun et au cœur

de l’agglomération, le secteur présente

un véritable potentiel de développement

pour des activités culturelles et

de loisirs en lien avec le volume

important de personnes en transit et

les quartiers environnants.

• Permettre le développement

d’activités culturelles : ateliers

d’artistes, cinéma, lieu d’expositions,

musée,…

• Réhabiliter et mettre en valeur les

fortifi cations et les bâtiments militaires

pour y développer des activités

touristiques et récréatives en lien

avec le patrimoine historique et

architectural

• Développer les équipements de loisirs : parcours-nature,

espaces de jeux pour les enfants, etc.

3 Et pourquoi pas… « installer un grand café populaire » / « faire un lieu de vie

nocturne ».

Réorganiser l’accessibilité des lieux :

CONSTAT , Aujourd’hui déjà, l’accessibilité routière s’avère délicate et

les risques d’embouteillages semblent réels si le fl ux de voitures venait à

augmenter de manière importante.

• Donner la priorité aux modes de transport doux et aux transports en commun

pour limiter les nuisances.

• Interdire le lieu aux véhicules motorisés individuels.

Dans l’ensemble, vous êtes une majorité pour dire qu’il faut :

Créer un pôle d’échanges multimodal :

CONSTAT , C’est peut-être tellement une évidence que seule une petite

majorité d’entre vous a évoqué ce point. Avec l’arrivée de TGV Rhin-Rhône,

l’aménagement futur de ce secteur demeure étroitement lié à la question

des transports, et notamment à la mise en service d’un

grand pôle d’échanges tourné vers l’ouest pour une

ouverture et une accessibilité du site à 360°.

• Désenclaver et renforcer la desserte du secteur, notamment par

la création d’un tunnel ou d’une passerelle entre la place de la

gare et l’arrière-gare

• Aménager le secteur pour permettre l’accueil et la cohabitation

de tous les modes de transport

• Développer des activités en lien avec la vocation de passage et

d’échanges du site : commerces, loisirs et détente, etc.

Souhaiter le développement d’un urbanisme innovant, en lien étroit avec les trames verte et bleue

CONSTAT , Plusieurs d’entre vous font remarquer à juste titre

l’enclavement du secteur, « coincé » entre la voie ferrée et l’autoroute.

Cette situation justifi e pour certains d’entre vous un avis réservé sur le

développement de l’habitat dans ce secteur. Mais s’il fallait tout de même

développer l’habitat sur le secteur, il faudrait…

• tirer partie de la topographie pour développer un habitat innovant qui propose

des jardins suspendus ou des toitures-terrasse, assurant ainsi une continuité

végétale avec les espaces environnants,

3 Et pourquoi pas… « créer un atelier-citoyen pour défi nir le plus en amont

possible avec la population l’avenir du secteur ».

3 Et pourquoi pas… « mettre en place des zones de repos ».


ARRÊT N°3

TRAMEES VERTTE ETT BLEUUE : PARCOOURS AAUU CŒUR DUU FUUTUUR PARRC NATURREL URRBBAINs Dans l’ensemble, vous êtes tous d’accord pour dire qu’il faut :

Sauvegarder et préserver cet espace de nature au cœur de la ville :

CONSTAT , Le concept de PNU et son cadre ont fait

l’unanimité parmi vous. Vous tenez à ce que cet

espace reste vraiment un lieu de nature, un lieu

à part dans la ville.

• Laisser une véritable liberté à cet espace en

ne cherchant pas à en faire un espace vert

traditionnel, standardisé.

• Permettre la mise en place d’une véritable

harmonisation entre le parc et ses visiteurs

notamment en limitant l’accès et le passage

de certains endroits pour créer de véritables

noyaux écologiques à l’échelle du parc.

3 Et pourquoi pas… « créer une ferme pédagogique ».

Mettre en valeur et informer autour de ce lieu d’exception :

CONSTAT , Ce lieu doit véritablement servir de support pour développer la

culture, les loisirs et les échanges dans le quartier et la ville plus largement.

• Organiser des manifestations populaires et des événements festifs tout au long

de l’année et sur différents sites au sein du parc (ateliers artistiques, lectures,

visite découverte).

• Mettre en place une signalétique dans le parc et plus largement communiquer

dans toute la ville autour de ce lieu.

3 Et pourquoi pas… « mettre en place les journées des trames verte et bleue »

uu Dans l’ensemble, vous êtes une majorité pour dire qu’il faut :

Urbaniser ponctuellement et très localement :

CONSTAT , l’urbanisation de ce type de lieu se révèle toujours être un

aspect délicat qui a été repris par plusieurs d’entre vous. Dans tous les cas

des synonymes de « ponctuelle » ou « intégration » sont utilisés pour

souligner la prudence dont il faut faire preuve sur ce point.

• Réaliser des immeubles d’habitat à certains endroits mais avec

parcimonie et les projets choisis devront répondre à des normes

écologiques et paysagères exemplaires.

• L’urbanisation du site peut aussi se faire à travers la mise en

place de petites activités de restauration, en lien avec le parc

Schweitzer par exemple.

3 Et pourquoi pas… « faire de la villa Schweitzer un lieu culturel,

accessible au public ».

Poursuivre et pourquoi pas, étendre la démarche de concertation avec les habitants :

CONSTAT , L’atelier de projet du PNU a permis de mettre sur pied un

véritable projet citoyen dont le processus est à poursuivre et enrichir.

• Prolonger et poursuivre dans le temps cette démarche qui a eu un véritable

écho auprès des habitants.

• Mettre en réfl exion la mise en place de démarches similaires sur

d’autres quartiers, d’autres lieux (Robertsau, forêt du Neuhof, forêt de la

Wantzenau etc.).


Quelques semaines après l’ouverture des inscriptions au groupe-citoyen, la tenue

de visites-débat a été le premier rendez-vous proposé aux curieux.

Ces visites avaient pour support l’exposition grand public mise en œuvre dans

le cadre de la première phase de concertation sur le PLU communautaire.

Cette exposition avait pour objectif de faire découvrir les grands enjeux de

l’agglomération de demain. Afi n de rendre accessible au plus grand nombre

les informations, l’exposition s’est centrée sur les préoccupations concrètes

des habitants et a proposé un dispositif ludique composé

notamment d’une borne interactive et tactile, d’une

grande photographie aérienne et d’une maquette de

l’agglomération.

Dans un cadre détendu et informel, ces visites

ont d’abord permis de faire la connaissance

des premiers curieux inscrits, de leur

présenter la démarche et de débattre

avec eux des attentes de chacun

concernant le travail à entreprendre

dans le cadre du groupe-citoyen.

Ces rendez-vous ont bien entendu

permis de présenter l’exposition

et d’expliciter les enjeux de

l’agglomération. À partir des différents

supports proposés au grand public,

les visites ont également permis

d’engager le travail de pédagogie et de

sensibilisation à destination des curieux.

Des notions comme l’agglomération, la

densité ou encore les trames verte et bleue

ont pu être défi nis puis débattus.

À l’issue des visites, l’ensemble des curieux a été invité

par courriel à ouvrir les contributions en s’exprimant

sur les lieux marquants, les sites emblématiques de

l’agglomération ou au contraire ceux répulsifs et

handicapants.

SÉANCCE DU 24 JANNVIER 20012Première réunion de travail de la communauté

des curieux du PLU, la séance du 24 janvier

2012 a eu comme objectif de fi xer les premiers

jalons du programme de travail du groupe.

Après une introduction de Jacques Bigot, Président

de la CUS, venu saluer les participants et souligner

l’importance de la concertation citoyenne, la

première partie de la réunion a permis à chaque

participant d’exprimer ses attentes. À partir d’un exercice ludique

(comparer l’agglomération à un objet sélectionné dans une malle), chaque curieux

a pu défi nir et caractériser la CUS, l’agglomération, la ville élargie, et énoncer ses

premières réfl exions et problématiques concernant l’avenir du territoire.

Un panorama des sites emblématiques, structurants, mais surtout en devenir de

notre agglomération a ensuite été présenté afi n d’informer et de sensibiliser les

participants et ouvrir les débats.

La communauté des curieux du PLU a accueilli avec enthousiasme l’idée

d’organiser une balade urbaine sur plusieurs sites à forts enjeux du PLU

communautaire. Le groupe a donc décidé de dédier ses premiers travaux à la

défi nition collective et à l’organisation de cette balade.

Descriptif et contenu des réunions de travail


La dernière partie de la réunion a consisté à recueillir les

thématiques que les participants souhaitent aborder lors des

débats futurs et d’énoncer leurs premières idées de lieux pour

réaliser dans les prochaines semaines une balade urbaine. Pour

ce faire, il a été demandé à chaque curieux d’identifi er par

écrit un ou plusieurs sites dont les enjeux interpellent et qui

nécessiterait un complément d’informations et/ou un débat.

SÉANNCCE DUU 21 FÉÉVRRIERR 20122Deuxième réunion de travail du groupe-citoyen, la séance du

21 février 2012 a eu comme objectif de préciser la nature et

l’objectif de la balade urbaine et de défi nir ensemble les différentes

étapes du circuit.

Bien plus qu’une promenade, la balade urbaine a été conçue comme un

rendez-vous permettant aux membres de la communauté de faire leurs

recommandations sur plusieurs sites à enjeux de l’agglomération qu’ils

ont sélectionné et par cela d’exprimer leur vision du développement de

l’agglomération. En allant sur le terrain, l’objectif est double :

• appréhender avec les curieux la complexité des

thématiques de l’aménagement du territoire à partir de cas

concrets,

• recueillir les recommandations des citoyens pour alimenter

les réfl exions sur le devenir des sites visités.

La séance s’est ouverte par une présentation de la

synthèse de l’expression du groupe-citoyen de la

précédente rencontre. En interrogeant les participants

sur les sites marquants de leur agglomération,

l’équipe-projet a fait émerger trois catégories de

sites ou de lieux cités par les curieux :

• les sites que l’on prend plaisir à parcourir, qui

dégagent une vitalité et une harmonie urbaine,

• les sites qui déplaisent, n’inspirent pas la quiétude, ne

donnent pas envie d’être habités ni parcourus,

• les sites qui questionnent.

C’est sur cette dernière catégorie, qui regroupe

la plupart du temps des sites en devenir et de

nombreux enjeux, que le groupe a décidé de se

focaliser pour déterminer les secteurs à étudier

lors de la balade urbaine.

Après une présentation détaillée de chaque site, les

curieux les ont notés et les secteurs ayant récoltés

le plus haut score ont été choisis pour constituer un

arrêt de la visite.

Il s’agit :

• du site de la « gare basse » à Strasbourg (43 points),

• de l’avenir de la zone agricole en face de Lilly, à Fegersheim (28 points),

• d’un parcours sur les « trames verte et bleue » le long de l’Ill, de la Bruche ou

du Rhin Tortu (27 points).

Après avoir échangé et débattu sur ce choix, l’équipe-projet propose quelques

légers ajustements en veillant à ne pas dénaturer le choix exprimé par les

curieux.

Le secteur agricole en face de Lilly à Fegersheim est au cœur d’une grande

zone regroupant plusieurs projets stratégiques au sud de l’agglomération.

La compréhension des enjeux à l’œuvre nécessaire à la formulation de

recommandations nécessite d’élargir le périmètre de l’arrêt du site de la balade à

l’ensemble de l’entrée sud de l’agglomération.

Le projet de Parc Naturel Urbain (PNU) de la Bruche à Strasbourg, réamorcé en

2008, constitue un levier d’actions important pour intégrer les problématiques

relatives à la préservation des trames verte et bleue dans les politiques de

l’agglomération. À ce titre, et au vu du travail déjà entrepris sur le secteur,

notamment avec les citoyens, il est proposé de construire un parcours dans le

périmètre du PNU de la Bruche.

La question environnementale sur le site de la « gare basse » est un des enjeux

de ce secteur en devenir. Les présentations et les débats devront en tenir

compte, notamment sur le devenir du canal des remparts.

Les curieux donnent leur aval à cette organisation.


BALADDE URBAAINE DU 144 AVRILL 22012Au terme du travail de préparation de l’équipe-

projet engagé à l’issue des conclusions de la réunion de

préparation de février, les trois arrêts suivants ont été défi nis :

• Quelles perspectives pour l’entrée sud de l’agglomération à Fegersheim ?

• La « gare basse » : un quartier d’avenir ?

• Les trames verte et bleue : parcours à travers le Parc Naturel Urbain.

Une dizaine de jours avant la sortie, une fi che de synthèse sur chaque arrêt a

été transmise aux curieux. Le document avait pour but de fournir des éléments

de cadrage afi n de permettre aux participants d’appréhender au mieux les

caractéristiques et les enjeux à l’œuvre sur chacun des sites.

Le jour de la balade, un document contenant quelques questions a été transmis

à chaque curieux présent. Ce questionnaire fut conçu comme un guide aux

recommandations, chaque participant pouvant bien évidemment inscrire ses

remarques complémentaires.

Quelles perspectives pour l’entrée sud de l’agglomération ?

3 ARRÊT À LA GARE DE LIPSHEIM-FEGERSHEIM, FUTUR PÔLE MULTIMODAL.

Jacqueline Tribillon, chef du service prospective et planifi cation territoriale,

rappelle les principaux enjeux sur l’entrée sud en termes de transport et

d’accessibilité.

René Schaal, conseiller communautaire et Maire de Lipsheim fait ensuite un état

des projets en cours. Françoise Buffet, conseillère communautaire et Adjointe

au Maire de Strasbourg indique la place et le rôle de l’agriculture dans la CUS et

précise que le dialogue entre agriculteurs et CUS est une nouveauté. Elle indique

également que l’agriculture est à présent considérée comme une composante du

territoire à part entière et non plus comme une simple réserve foncière.

3 SITE DE LA FUTURE PLATEFORME D’ACTIVITÉS DE FEGERSHEIM.

Christelle Stabile, chargée d’études au service prospective et planifi cation

territoriale, présente les grands enjeux sur le périmètre de l’entrée sud et

notamment du devenir de la zone d’activités, du réaménagement de la RD 1083

et de l’extension de la rocade sud. Puis Rachel Fontenit, chef de projets au

service projets urbains, présente les premières esquisses de la future plateforme

d’activités.

Une délégation d’agriculteurs ayant saisi l’occasion de cette visite sur le terrain

pour présenter son point de vue, il s’ensuit un échange avec les curieux sur les

différents projets de restructuration de l’entrée sud et plus largement sur la

place de l’agriculture dans la CUS. Plusieurs curieux font part de leur opposition

au projet de zone d’activités en raison de l’importance de la consommation de

terres agricoles qu’elle engendre.

Jacques Bigot, Président de la CUS, conclut et rappelle la nécessité de permettre

à des acteurs majeurs de l’économie de l’agglomération de pouvoir se développer,

tout en réaffi rmant la politique volontariste vis-à-vis de l’agriculture qui est

menée conjointement avec la Chambre d’Agriculture depuis 2008.

La gare basse : un quartier d’avenir ?

3RUE DES REMPARTS DEVANT LA KRIEGSTOR.

Éric Chenderowsky, directeur de l’urbanisme de l’aménagement et de l’habitat,

rappelle les caractéristiques de ce site à enjeux, fortement contraint

par son environnement immédiat avec d’un coté l’autoroute

et de l’autre la gare de Strasbourg. Il fait également état

de l’historique des études déjà réalisées sur le secteur.

Béatrice Pipart, chef de projets au service écologie

urbaine, complète le propos en présentant les

enjeux environnementaux sur site.

3TERRASSE DU PARKING WODLI.

Le groupe profi te d’une vue imprenable sur

l’ensemble du secteur. Cet arrêt est l’occasion

de nombreux échanges avec les techniciens

présents, mais également entre citoyens, et

nourrira les recommandations des curieux.


Trames verte et bleue : parcours au cœur du futur parc naturel urbain.

Béatrice Pipart, chef de projets au service environnement et écologie

urbaine, présente le projet, basé sur une concertation avec les

habitants des quartiers du Parc Naturel Urbain (PNU) et insiste sur

la nécessité d’avoir une véritable réglementation pour ce type de lieu

afi n d’éviter de reproduire certaines erreurs du passé.

Le groupe se déplace à pied jusqu’au camping et l’ancienne

auberge de jeunesse René Cassin qui font l’objet d’une

complète restructuration afi n de disposer d’un équipement

touristique digne d’une ville de la taille de Strasbourg.

Un nouvel arrêt est effectué devant la villa Schweitzer

au sein du parc du même nom. Cette bâtisse à l’abandon

et propriété de la ville pourrait faire l’objet de plusieurs

projets de reconversion comme une maison de retraite ou

un centre culturel par exemple.

L’avant-dernier arrêt, devant l’ancienne imprimerie

Quebecor, a permis aux curieux de mesurer le travail qu’il

reste à accomplir pour « assainir » le PNU. Cette friche dont

la dépollution a déjà commencé doit à terme accueillir un projet

d’habitat privé et un espace vert sous responsabilité de la

Ville. À cette occasion, Françoise Buffet rappelle les diffi cultés

et la complexité rencontrée sur ce type de dossier.

La balade s’achève par un déjeuner convivial sur le domaine des Capucins, à

proximité des étangs de pêche et du canal de la Bruche.

SÉÉANCCE DUU 29 MAI 20122

Cette quatrième séance de travail s’est déroulée en deux

temps.

En premier lieu, elle a permis de présenter la synthèse des

recommandations faites par les curieux sur les trois sites de

la balade urbaine du 14 avril 2012.

Deuxième apport important du groupe-

citoyen, cette synthèse des recommandations

a démontré toute la richesse et la qualité

de la parole citoyenne sur des secteurs clés du

territoire. En s’appropriant les dynamiques à l’œuvre

et leurs recommandations, les curieux ont ainsi pu mieux

appréhender les grands enjeux qui concourent à l’émergence

d’une vision globale de l’agglomération de demain, développée dans le PLU

communautaire.

La seconde partie de la rencontre a permis d’engager avec les curieux la

préparation de la dernière étape de travail à mener dans le cadre de l’élaboration

du projet de territoire du PLU communautaire.

Comme les curieux l’ont très justement indiqué à plusieurs reprises, il est

important que le groupe-citoyen puisse s’exprimer directement sur le Projet

d’Aménagement et de Développement Durables (PADD) du PLU communautaire.

Le PADD est l’une des pièces maîtresses du PLU. Il exprime d’abord le projet

de l’agglomération à l’horizon 2030. Sur cette base, le PADD fi xe les grandes

orientations retenues par la collectivité pour le développement et l’aménagement

de l’espace communautaire, notamment en matière d’habitat, de transport,

d’économie et d’environnement.

Le temps de la concertation du groupe-citoyen coïncidant justement avec le

temps d’élaboration du PADD, la communauté des curieux du PLU consacre donc

la dernière partie de ses recommandations à la formulation d’un avis sur ce

document.

C’est ainsi que l’Agence de Développement et d’Urbanisme de la région

Strasbourgeoise (ADEUS) a présenté en fi n de séance le projet de territoire du

PLU communautaire. Fondement du PADD, le projet de territoire est en quelque

sorte l’esprit, le canevas à partir duquel le PADD, document technique régit par le

code de l’urbanisme, se construit.

À l’issue de la présentation, les curieux ont pu poser leurs questions et faire

part de leurs remarques en vue du travail à venir sur la formalisation de leurs

recommandations sur ce document.


SÉANCCES DUU 99 JUIILLET 20112 ET DU 28 AOOÛÛT 20012Pour pallier aux impératifs estivaux et aux indisponibilités des curieux, et afi n

d’avoir un avis le plus représentatif possible, deux séances de travail ont été

réalisées sur le même objet début juillet et fi n août afi n de recueillir un avis sur le

projet de PADD.

Dans un premier temps, les services techniques de la CUS ont représenté les

grandes orientations du PADD et la cartographie associée au projet aux curieux

n’ayant pas encore pris connaissance du document présenté lors des réunions

publiques de juin et par l’ADEUS lors de la séance précédente et disponible en

libre consultation sur internet depuis début juin.

Après un premier échange de questions-réponses suite à la présentation, les

curieux ont été divisés en sous-groupes de 3 à 4 personnes et ont été amenés à

travailler sur un questionnaire portant sur les grandes orientations du PADD

(cf. partie 1 p. 5)

Une fois ce travail terminé, l’équipe technique s’est engagée à présenter

pour la mi-septembre une 1re version du livrable fi nal, encore

susceptible d’évoluer en fonction des ajustements que souhaiteront

faire les curieux, afi n de tirer le bilan de cette concertation citoyenne.


LES CURIEUX DU PLU

ALFANO Alfonsa // Illkirch-Graffenstaden

ANANOU Maurice // Strasbourg

ANTOINE Philippe // Fegersheim

ARROYO Erika

BARRY Bruno

BERGIER Michel // Strasbourg

BIDA Ali

BILLOT Florence // Wolfi sheim

CATY Bertrand

CREVON Marianne // Strasbourg

DAMBACH Danielle // Schiltigheim

DAVAL Rémi

DENIS Bernard // Strasbourg

DIETSCH Sonia

DIESTCHY Mireille // Strasbourg

DYSSLI Bernard // Eckbolsheim

FASSOT Franck // Strasbourg

GAUDIER Henri // Strasbourg

GOSCICKI Richard // Lingolsheim

HANOTIN Thierry

HARAMBURE Alexia // Strasbourg

HENNER Guy // Strasbourg

Très belle synergie entre tous les participants.La parole était libre et l’écoute attentive et respectueuse.Une réelle impression d’avoir participé utilement.En bref : une démarche innovante qui a fait ses preuveset qui ne demande qu’à devenir une démarchecitoyenne « habituelle ».

Une démocratie vivable et durable en marche.

Impressions personnelles : il faut faire plus de contrepropositions/des projets alternatifs en économie si on n’est pas d’accord.Les idées citoyennes économiques se font attendre. Vive l’emploi.

Un échange libre d’idées dans une atmosphère détendue.

L’occasion de voir la ville à travers des regards parfois très différents.

Si on peut donner des idées pour la création d’une région attractive, ça me plait de participer aux réunions.


LES CURIEUX DU PLU - suite…

HERING Sophie // Strasbourg

HERR Jean-Marc // Eckbolsheim

HERZOG Jean-Paul // Strasbourg

HEYER Maurice // Fegersheim

HUSSER Marlène // Fegersheim

HUMM Michel // Strasbourg

JAEG Marc // Illkirch-Graffenstaden

JEANNIN Violaine

KELLER Boris

KUHN Jean-Claude // Reichstett

KUPFERBERG Evelyne // Strasbourg

LOECKX Margaux-Caroll // Strasbourg

MACIEJEWSKI Patrick // Schiltigheim

MARNAT Fabienne // Strasbourg

MARX Jean-Michel // Fegersheim

MATTER Denis // Strasbourg

MAYER Marie-Claude // Bischheim

MERCIER Claudine // Strasbourg

MULLER Germain // Ostwald

MULLER Maurice // Strasbourg

NADJARIAN Chahen

PAULY Angèle // Strasbourg

PETIN Simon

La communauté des curieux et une application concrète, une mise en œuvre d’une démarche de démocratie participative – les idées des uns alimentent les idées de tous. Et le PLU devient plus riche !

Démarche de discussions et de débats entre les habitants et la CUS très intéressante et très importante car il y a un réel suivit. En espérant que les propos et les principales idées soient retenus et réellement étudiés par la suite.

Merci beaucoup à l’équipe en charge pour cette expérience participative et citoyenne tout à fait nouvelle pour moi, qui donne envie de s’investir pour la ville et en offre une lecture enrichissante. L’exercice est très stimulant.

Apprécie l’ensemble de la démarche de concertation au sein de la communauté des curieux du PLU.

Bonne synthèse de nos recommandations (p 5 à 7)Comment pourrons-nous vérifi er qu’il en sera tenu compte par les services et les élus de la CUS ?


LES CURIEUX DU PLU - suite…

PICOT Philippe

POTTECHER Béatrice // Illkirch-Graffenstaden

POTTIER Pierre-Alain

RAPP Joseph // Achenheim

REEB Sylvie // Fegersheim

RUDLOFF David // Strasbourg

SAINT-SEVER Christian // Illkirch-Graffenstaden

SANCHO ANDREO Richard // Bischheim

SCHAAL Bernard // Fegersheim

SCHOEPFER Jean // Strasbourg

SCHWALLER Bernard // Ostwald

SOMMER Jean // Strasbourg

STROBEL Gabrielle // Strasbourg

TARDY Alain // Strasbourg

TRIO Martine // Lampertheim

TRIO Jean-Michel // Lampertheim

WEBER Eveline

WILMS Patrick // Strasbourg

La démarche de la communauté des curieux est nettement positive. De simples citoyens ont pu s’exprimer et vont peut être infl uer sur des décisions futures.Certes cela a été un exercice peu facile !Bravo aux animateurs pour leur compétence.

C’est un peu dommage qu’il n’y ait pas eu plus de réunions afi n d’approfondir certains thèmes (sous forme de réunion de travail sur un point donné).La sortie des curieux était très intéressante, à reproduire en d’autres occasions.Je tiens encore à féliciter toute l’équipe, ce n’était pas évident mais bon… Ca y est c’est fi ni (enfi n !!)Encore bravo.

Il y avait beaucoup de sincérité dans ces débats. Il faut espérer qu’il en soit de même dans leur prise en compte.

Bonne initiative.Toutefois une agglo de 450 000 habitants aurait supporté plusieurs groupes de curieux ?

La démarche de réunion « les curieux du PLU » rend optimiste. L’avis du citoyen – citadin vivant dans la ville actuelle et en projet peut s’exprimer et être pris en compte pour élaborer des projets ensemble. La construction se fera de la base vers le haut et ne sera pas imposée.Bravo pour ce travail de concertation.

Documents

Cahier de préconisations - communauté des curieux du PLU