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ACCÈS CAHIER D’ENTRAÎNEMENT AU CONCOURS 2014 ESDES - ESSCA - IÉSEG SÉRIE « ANNALES » Une coédition GRANDES ECOLES

Cahier d’entraînement au ConCours 2014 esdes - essCa - iéseG...CAHIER D’ENTRAINEMENT ACCÈS 2013-2014 l 7 L e r É sea U es D es-ess C a-i É se G L e concours ACCèS Le réseau

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ACCèSCahier d’entraînement

au ConCours 2014

esdes - essCa - iéseG

Série « annaleS »

Une coédition

GRANDESECOLES

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SommaireLe caLendrier 2014 5

Le réseau esdes-essca-iéseG 7

Le concours 2014

• Les conditions d’inscription 9

• Les coefficients 10

présentation des écoLes

• esdes 13

• essca 16

• iéseG 19

épreuves d’entraînement

• synthèse 25

• raisonnement LoGique et mathématiques 45

• ouverture cuLtureLLe 57

• anGLais 77

• aLLemand 91

• espaGnoL 101

• itaLien 111

demande de dossier d’information 127

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• 10 décembre 2013 ouverture des inscriptions

sur www.concours-acces.com

• 21 mars 2014 cLôture des inscriptions

• 1er avriL 2014 convocation aux épreuves écrites,

à téLécharGer

sur www.concours-acces.com

• 16 et 17 avriL 2014 épreuves écrites

• 14 mai 2014 résuLtats d’admissibiLité

• entre Le 22 mai épreuves oraLes dans Les écoLes

et Le 7 juin 2014

• 12 juin 2014 résuLtats d’admission

www.concours-acces.com pour s’inscrire au concours

et s’entraîner aux épreuves écrites.

Calendrier 2014

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Le concours ACCèS Le réseau esdes-essCa-iéseG

DeS labelS De qualité

L’ESDES, l’ESSCA et l’IÉSEG sont 3 écoles de commerce reconnues par l’État. Elles préparent les étudiants à un diplôme Bac+5 visé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et revêtu du grade de Master. Membres de la Conférence des Grandes Écoles et du réseau des Universités Catholiques, elles partagent des valeurs, des objectifs et des pratiques pédagogiques qui garantissent la qualité des cursus.

Leur programme Bac+5 adopte le format pédagogique 3 + 2, reconnu à l’international :– 3 ans pour acquérir les fondamentaux dans tous les domaines du management ;– 2 ans pour se spécialiser.

L’ouverture internationale est présente dans tout le cursus : enseignement en anglais, maîtrise de plusieurs langues, séjours obligatoires à l’étranger, échanges universitaires…

La proximité avec le monde de l’entreprise est une donnée incontournable de la formation.

Enfin, les étudiants bénéficient d’un suivi personnalisé tout au long du cursus.

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Depuis 15 ans, le concours ACCÈS regroupe 3 Grandes Écoles de commerce post-bac : l’ESDES (Lyon), l’ESSCA (Angers et Paris) et l’IÉSEG (Lille et Paris).

Ces 3 écoles dispensent une formation Bac+5 généraliste dans les disciplines du management et offrent à travers les labels qu’elle détiennent la garantie d’une intégration professionnelle réussie. Largement plébiscité par les élèves de terminale et Bac+1, le concours 2014 propose au total 1305 places pour l’ensemble des 3 écoles.

leS conDitionS D’inScription

Peuvent s’inscrire aux épreuves du concours ACCÈS :• les élèves des classes de terminale. Leur admission définitive est prononcée

sous réserve de l’obtention du baccalauréat ;• les titulaires du baccalauréat, d’un titre français ou étranger reconnu équivalent.

InscriptionL’inscription se fait uniquement en ligne du 10 décembre 2013 au 21 mars 2014 :www.concours-acces.comUne confirmation d’inscription est envoyée par e-mail au candidat. Il doit en vérifierl’exactitude dès sa réception. Pour participer aux épreuves écrites, le candidat doittélécharger et imprimer sa convocation sur le site ACCÈS à partir du 1er avril 2014.

Centres d’écrit pour la session 2014Les épreuves écrites sont organisées en France métropolitaine dans les villes suivantes :Angers, Bordeaux, Brest, Caen, Dijon, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nancy,Nantes, Nice, Paris, Reims, Rennes, Rouen, Strasbourg, Toulouse, Tours.

Important : aucun autre centre ne sera ouvert, ni en France ni à l’étranger.

Le concours 2014

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FraisLes frais de concours comprennent :• l’inscription à la banque d’épreuves écrites ACCÈS : 120 € ;• un montant pour chaque école présentée par le candidat : 80 €.Les frais d’inscription restent acquis si le candidat ne se présente pas à tout ou partie des épreuves.L’inscription au concours est gratuite pour les candidats boursiers (sur présentation d’un justificatif de l’année en cours).

coefficientS DeS épreuveS écriteS et nombre De placeS par école

ÉPREUVES ESDES ESSCA IÉSEG

Synthèse 5 6 6

Raisonnement logique et

mathématiques 7 8 8

Ouverture culturelle 5 3 3

Anglais 3 3 3

Seconde langue bonus bonus bonus

Total 20 20 20

Nombre de places en 1re année

260 475 570

nature et coefficientS DeS épreuveS oraleS

ESDES • Entretien individuel (45 minutes, coef. 7) • Anglais (30 minutes, coef. 3)

ESSCA • Entretiens (2 heures, coef. 10) • Anglais (45 minutes, coef. 3)

IÉSEG • Entretien individuel (45 minutes, coef. 7,5) • Anglais (30 minutes, coef. 2,5)

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Présentation des écoles

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InterLoCuteurs

Directeur général : Christian BérardDirecteur adjoint : Pierre-Yves GenonDirecteur des relations internationales : Kevin PonDirection de la pédagogie : Christine Rhodes (1er cycle) Patrick Gilormini (cycle master)Directrice des relations extérieures : Marine Triomphe

Située en plein cœur de Lyon, au sein de l’Université Catholique de Lyon, l’ESDES délivre un diplôme Bac+5 visé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, conférant le grade de Master. L’ESDES est membre de la Conférence des Grandes Écoles.

Donner du sens à La ConnaissanCe

Depuis 1987, l’ESDES incarne le projet d’une école de management où les ques-tions de sens sont présentes en permanence et dans toutes les disciplines. Le cursus est largement ouvert sur les sciences humaines et sociales. Il sensibi-lise l’étudiant à l’importance des comportements et de l’éthique professionnels, l’éveille aux questions de sens et de valeurs mises en jeu dans toute décision.

Connaissances, culture, comportements : l’équipe pédagogique veille à l’équilibre de ces trois dimensions afin d’apporter à chacun, dans une confrontation per-manente avec la pratique, une solide formation généraliste au management, une dimension internationale et des compétences managériales.

esdes LYonéCoLe de manaGement

23, place Carnot69286 Lyon Cedex 2

Tél. : 04 72 32 50 48 - Fax : 04 72 32 51 58 [email protected]

www.esdes.fr

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14 l CAHIER D’ENTRAINEMENT ACCÈS 2013-2014

5 ans pour réussir son projet personneL et professionneL

Le programme de l’ESDES est structuré en deux cycles :• 1er cyclePendant les 3 années du premier cycle, l’étudiant se forme à l’ensemble des disciplines de la gestion d’entreprise, autour de 3 dimensions fondamentales : commercial-marketing-communication, gestion-finance, management des hommes.Il acquiert également la maîtrise des outils transversaux indispensables : lan-gues, informatique, méthodes quantitatives d’aide à la décision…En 1re année, l’objectif est de comprendre les enjeux sociétaux, de découvrir l’entreprise et d’acquérir des méthodes.La 2e année permet à l’étudiant de décrypter le monde et de vivre une expé-rience internationale.En 3e année, l’étudiant est en mesure de préciser son projet professionnel et d’intégrer la dimension stratégique de l’entreprise.La formation est enrichie par l’économie et les sciences humaines et sociales, qui occupent une place essentielle dans le cursus ESDES : elles apportent la culture générale sans laquelle les techniques sont vides de sens, mais sont aussi un outil d’analyse et de compréhension des entreprises et des organi-sations.• cycle MasterAprès l’acquisition de fondamentaux solides pendant le premier cycle, l’étu-diant va pouvoir :– acquérir une vision globale et stratégique de l’entreprise– approfondir une spécialisation vers une catégorie de métiers, en choisissant

une filière qui va largement déterminer son entrée dans la vie active– vivre une nouvelle expérience internationale, pour ceux qui le souhaitent, en

effectuant un ou deux semestres à l’étranger dans une université partenaire de l’ESDES, en cohérence avec la filière choisie et le projet professionnel.

Choix d’une filière de spécialisation en cycle Master : • Achat international • Risques internationaux • Audit et finance d’entreprise • Développer et entreprendre • Finance et marchés • Ressources humaines • Marketing – Communication – Vente • Management et stratégie d’entre-prise (en alternance) .

5 à 20 mois d’eXpérienCe internationaLe

Tous les étudiants de 2e année effectuent un semestre en université an-glophone. Selon leur choix d’études et leur projet professionnel, certains étudiants de 5e année peuvent effectuer un ou deux semestres en université à l’étranger (en 2013-14 : 68 étudiants sont partis pour un semestre, 22 pour un an, dont 7 doubles diplômes).Au total, un étudiant va vivre 1 à 3 semestres d’expérience internationale. Un véritable atout pour son avenir professionnel, au-delà de la pratique des langues étrangères et de l’ouverture à d’autres cultures.

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CAHIER D’ENTRAINEMENT ACCÈS 2013-2014 l 15

Réussir ses études et trouVer sa Voie

L’ESDES se donne pour objectif d’accompagner chaque étudiant vers la réussite et dans la construction progressive de son projet personnel et professionnel et met en place :• un dispositif d’accompagnement pédagogique personnalisé : suivi individuel,

encadrement, coaching pédagogique et cours de soutien ;• le Parcours d’Intégration Professionnelle : totalement dédié à l’intégration dans le

monde professionnel, il s’étend sur les 5 ans du cursus sous forme d’accompagne-ment à la fois individuel et collectif. Il comporte non seulement des outils méthodo-logiques et pratiques (cv, lettre de motivation, simulation d’entretien), mais aussi la découverte de l’environnement professionnel grâce à de nombreuses opportunités de rencontre avec les entreprises (tables rondes, conférences débats, forum...).

L’esdes en Chiffres

• 1 600 étudiants dont 260 étudiants étrangers• 44 enseignants permanents, 160 intervenants professionnels • 140 universités partenaires dans 40 pays• 260 places ouvertes au concours 2014• un réseau de plus de 3 000 diplômés• Frais de scolarité (2013-2014) : les frais de scolarité s’élèvent à 7 500 euros.

Ils peuvent faire l’objet de réduction (jusqu’à 30 %) en fonction de la situation financière de la famille.

Insertion professionneLLe - promo 2012

• 73 % des jeunes diplômés ont trouvé un emploi entre 0 et 2 mois, et 40 % ont trouvé avant leur sortie de l’ESDES.

• 16 % ont débuté à l’étranger.• 90 % estiment que leur emploi correspond à leur niveau de formation et de

qualification

Où sont Les dipLômés esdes ?

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Autres fonctions (Création d’entreprise, direction générale…)

11 %Commercial

19 %

Administration, gestion, finance

17 %Audit, Études, conseil, expertise

13 %

Réseaux et développementdes systèmes d’information

3 %

Ressources Humaines

9 %

Achats, approv., logistique

9 %

Marketing, communication

19 %

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CAHIER D’ENTRAINEMENT ACCÈS 2013-2014 l 17

InterLoCuteurs

Directrice générale : Catherine LeblancDirecteur académique : Philippe MarchandDirectrice des relations internationales : Carol ChaplaisDirecteur des relations entreprises (site d’Angers) : Nicolas GavelleDirectrice des relations entreprises (site de Boulogne) : Catherine SponchiadoDirectrice du recrutement et des concours : Pascale Moreau

I ntéGrer dès Le BaC une Grande éCoLe de CommerCe

Créée en 1909, l’ESSCA est la 1re école de commerce post-bac à avoir obtenu dès 2006 une accréditation internationale* pour l’excellence de son programme Master.Reconnue en France et à l’international pour la qualité de son programme, son ouverture au monde et sa proximité avec les entreprises, l’ESSCA prépare ses étudiants aux métiers du marketing, du commerce, de la finance, des ressources humaines, du digital et du conseil. À l’ESSCA, chaque élève est unique. C’est pourquoi dès la 1re année et jusqu’au 1er emploi, l’école met en place un accompagnement individualisé pour amener chaque étudiant à son meilleur niveau.

Un ConCours ouVert auX éLèVes de terminaLe et auX BaCheLiers

Le concours national d’entrée en 1re année est ouvert aux élèves de terminale (sous réserve de l’obtention du baccalauréat) et aux bacheliers. Les épreuves écrites se déroulent dans plusieurs villes en France au sein d’ACCÈS. Les épreuves orales ont lieu à Angers.

* Label EPAS décerné par l’EFMD (European Foundation for Management Development).

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16 l CAHIER D’ENTRAINEMENT ACCÈS 2013-2014

ANGERS : 1, rue Joseph Lakanal BP 40348 - 49003 Angers Cedex 01

PARIS : 55, quai Alphonse Le Gallo92513 Boulogne-Billancourt Cedex

[email protected]

Informations école : 02 41 73 47 46

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CAHIER D’ENTRAINEMENT ACCÈS 2013-2014 l 17

Un Cursus en 5 ans proGressif et épanouissant

1er cycle : les 3 premières années s’effectuent au choix à Angers ou à Paris. Elles sont centrées sur l’enseignement des fondamentaux de la gestion. La 3e année est entièrement enseignée en anglais, avec, pour tous les étudiants, un semestre à l’international en université partenaire, en entreprise ou sur l’un des sites de l’ESSCA à Budapest ou à Shanghai.

Programme Master : l’étudiant bâtit son parcours en fonction de son projet professionnel. En 4e année, il choisit parmi les filières Marketing, Management et Finance. 4 programmes sont également accessibles par la voie de l’apprentissage. 18 majeures spécialisées sont proposées en 5e année. L’étudiant effectue un stage chacune de ces 2 années.

Stages : de la 1re à la 5e année, les étudiants effectuent au moins 4 stages obligatoires dans des entreprises en France ou à l’étranger.

Une eXpérienCe internationaLe pour tous

Objectif : donner aux futurs diplômés tous les atouts pour intégrer un environnement de travail international.

Dès la 1re année, les étudiants peuvent effectuer leur stage dans un autre pays. Le service des stages à l’international guide les étudiants dans leurs recherches et les accompagne dans leur projet.

En 3e année, après un semestre de cours en anglais, chaque étudiant part à l’international pour :• un semestre académique dans l’une de nos 168 universités partenaires ;ou• un stage opérationnel dans une entreprise à l’étranger ;ou• un programme international en anglais sur les sites ESSCA, à Budapest ou à

Shanghai.

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Une intéGration rapide et réussie des dipLômés de L’essCa

Placement des jeunes diplômés :• 55 % des jeunes diplômés ont signé un contrat avant la fin de leurs études• 90 % sont recrutés en moins de 4 mois• 88 % ont intégré l’entreprise qu’ils souhaitaient• 58 % occupent une fonction liée à l’international• 93 % sont satisfaits de leur début de carrière

Secteurs d’activité :• Finance : 39 % • Marketing-Communication : 27 %• Fonctions commerciales : 21 % • Ressources Humaines : 3 %• Activités de Conseil : 10 %

Source : enquête 2013 de la Conférence des Grandes Écoles sur le 1er emploi des diplômés ESSCA, basée sur un taux de réponse de 92 %.

FinanCement des études

Pour la rentrée 2014, les frais de scolarité en 1re année sont fixés à 9 100 €.

L’ESSCA propose un système d’aide au financement des études. Des réductions sur les frais de scolarité sont attribuées en fonction des ressources et des charges de l’étudiant et de sa famille. De plus, des bourses d’excellence sont attribuées aux dix premiers boursiers lauréats du concours d’entrée.En 2013, l’ESSCA a ainsi aidé 216 élèves pour un montant global de 360 000 €.

Ces bourses sont complémentaires aux aides financières apportées par l’État, les collectivités locales ou autres organismes.

L’essCa en Chiffres

• 475 places ouvertes en première année• 4 sites : Angers, Paris, Budapest, Shanghai• 75 professeurs permanents dont 90 % de docteurs• 570 maîtres de conférence, chargés de cours et experts internationaux• 168 partenaires universitaires prestigieux dans 47 pays• 50 associations étudiantes• Un réseau mondial de 11 700 diplômés dont 7 400 cadres en activité• 2 500 entreprises partenaires

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18 l CAHIER D’ENTRAINEMENT ACCÈS 2013-2014

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InterLoCuteurs

Directeur général : Jean-Philippe AmmeuxDirecteur délégué du campus de Paris et directeur financier : Guillaume de RendingerDirecteur des programmes Bachelor : Pascal BiedDirecteur des programmes Master : Étienne GrimonprezResponsable du concours ACCÈS : Céline VerdrièreResponsable des admissions parallèles : Matthieu Brecville

L’IÉSEG, créée en 1964 au sein de l’Université Catholique de Lille, délivre un diplôme Bac +5 visé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Re-cherche et revêtu du grade de Master. Elle est membre de la Conférence des Grandes Écoles.

Le dynamisme de l’IÉSEG, tant sur le plan académique qu’international, a été valo-risé par l’obtention de l’accréditation EQUIS en 2012 et AACSB en 2013. L’IÉSEG est la 1re école de commerce post-bac française à avoir ces deux prestigieux labels internationaux et se place ainsi parmi les meilleures institutions.

L’iéseG, La Grande éCoLe en 5 ans

Depuis 50 ans, l’IÉSEG se donne pour mission de former les acteurs du change-ment qui assurent le développement de l’entreprise dans un contexte internatio-nal, en s’appuyant sur des valeurs humanistes fortes : le respect, la tolérance, la responsabilité.

Pionnière en 1978 avec la mise en place du programme Grande École en 5 ans, l’IÉSEG propose une formation à orientation généraliste :– le programme Bachelor (3 ans) permet d’acquérir les fondamentaux dans toutes

les disciplines du Management ;– le programme Master (2 ans) offre la possibilité de se spécialiser dans divers

domaines tels que la finance, l’audit-contrôle, le marketing, la négociation inter-nationale, le management des systèmes d’information, la gestion des opérations, le management des ressources humaines ou le management général.

Cette année, le Financial Times reconnaît l’IÉSEG parmi l’élite internationale dans le classement des meilleurs Masters en management. L’IÉSEG, seule école post-bac de ce classement, se classe 24e au niveau international parmi 70 institutions et figure à la 7e place parmi les écoles françaises.

iéseGsChooL of manaGement

SIÈGE DU GRoUPE :3, rue de la Digue - 59000 Lille

CAMPUS DE PARIS :Socle de la Grande Arche - 1 Parvis de la Défense

92044 Paris La Défense cedexTél. : 33 (0)3 20 54 58 92 - Fax : 33 (0)3 20 57 48 55

[email protected]

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CAHIER D’ENTRAINEMENT ACCÈS 2013-2014 l 19

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20 l CAHIER D’ENTRAINEMENT ACCÈS 2013-2014

Le déVeLoppement personneL au Cœur de La formation

L’une des principales forces de l’IÉSEG est de mettre des moyens humains importants dans l’accompagnement sur mesure et le suivi des étudiants tout au long de leur parcours académique :– le théâtre est un outil pédagogique d’apprentissage du management ;– le sport est utilisé pour la cohésion d’équipe ;– les ateliers artistiques servent au développement de la créativité et de l’inno-

vation de l’étudiant ;– les cours de soutien sont proposés en économie, mathématiques et comp-

tabilité ;– les étudiants de 1re année sont accompagnés et coachés par des étudiants

de Master ;– le projet « Talents » aide les étudiants à construire leur projet personnel et

professionnel tout au long du cursus grâce à des ateliers de recrutement, des séances de coaching, des rencontres entreprises…

En bref, les 3 axes majeurs du programme Grande École de l’IÉSEG sont l’apprentissage de connaissances, l’acquisition de savoir-faire et le dévelop-pement du savoir-être.

L’IÉSEG dispose également d’un centre dédié à l’innovation pédagogique qui aide les professeurs à intégrer les nouvelles technologies dans leurs enseigne-ments comme le « blended-learning », l’utilisation de podcasts…

La dimension internationaLe

L’enseignement en anglais est omniprésent à l’IÉSEG : l’ensemble des cours de 3e année et Master sont dispensés en anglais.Depuis 2010, les étudiants ont la possibilité de suivre le programme Grande École en anglais dès la 1re année.

L’expérience internationale est vécue tout au long du cursus de l’étudiant :• 82 % du corps professoral étranger• Échanges universitaires de 6 à 18 mois• 215 universités partenaires dans 50 pays• 4 mois minimum de stages à l’étranger• Enseignements dispensés en anglais • 33,1 % des diplômés de la promo 2012 travaillent à l’étranger

et 66,1 % des diplômés occupent une fonction liée à l’international

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L’entreprise au Cœur de La pédaGoGie

En plus de l’acquisition de connaissances et de savoir-faire, les étudiants sont en lien avec les entreprises pendant leurs 5 années académiques :– 12 mois de stages en moyenne répartis sur les 5 ans ;– projets de communication à vocation humanitaire et caritative en 2e année puis

entrepreneuriale en 3e année ;– projets de consulting réalisés par un étudiant au sein d’une entreprise ;– missions en entreprises (études de marché…) ;– 150 intervenants professionnels dans les cours ;– possibilité de faire le Master en apprentissage dans 2 filières : Finance, Contrôle

de gestion et stratégie d’entreprises / Marketing, distribution et E-commerce.

Plus de 2 500 entreprises sont au cœur de la pédagogie à l’IÉSEG.

Enfin, les compétences et expertises développées dans le cursus permettent de trouver des Diplômés IÉSEG dans de nombreux secteurs d’activités :

L’insertion des étudiants IÉSEG en entreprise est très dynamique : 95 % des jeunes diplômés sont embauchés dans les 4 mois.

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Epreuves d’entraînement

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épreuVe de sYnthèse

Durée : 4 heureS.

ConseiLs méthodoLoGiques

1) Prenez le temps de lire très attentivement tous les textes en surlignant ou en soulignant les éléments qui semblent appartenir à la problématique qui se dégage. Les textes sont calibrés pour que ce travail s’effectue en une heure environ.

2) Après avoir dégagé les idées principales, établissez un plan qui comprendra obligatoirement une introduction, un développement en deux ou trois parties et une conclusion. Consacrez environ quinze minutes à cet exercice.

3) Rédigez l’introduction qui doit annoncer le sujet, posez la problématique et proposez votre plan (qu’il sera important de respecter par la suite !). Comptez les mots de cette introduction. Vous devez impérativement indiquer par un signe étoile (*) un ensemble de 50 mots. Il vous faut vingt minutes environ pour cette partie de votre travail.

4) Reprenez les textes et rédigez le développement. Attention à bien respecter le plan annoncé dans l’introduction. Le lecteur doit pouvoir accéder au plan à la simple vue de la copie. Rédigez des paragraphes distincts en n’oubliant pas d’introduire une phrase qui permet – à la fin de chaque paragraphe – de faire le lien avec le suivant. Comptez les mots du développement. S’ils sont trop nom-breux, posez-vous la question du bien fondé de certains adverbes ou adjectifs…Ce travail peut durer environ 1 heure 30.

5) Rédigez la conclusion qui doit ouvrir le débat, sans toutefois contenir d’idées personnelles. Soignez bien cette partie ; c’est la dernière impression sur laquelle votre lecteur restera. Comptez les mots de cette dernière partie. Consacrez en-viron vingt minutes pour ce travail.

6) Recomptez tous les mots (dix minutes environ). 7) Rédigez votre synthèse sur la feuille de copie ACCES (quinze minutes environ). 8) Gardez obligatoirement les dix dernières minutes pour relire votre synthèse. N’oubliez pas que trop d’erreurs d’orthographe entraînent une forte décote sur la note. Pensez également à indiquer le nombre exact de mots dans le cadre prévu à cet effet (première page de la copie). Les mots sont systématiquement recomptés lors de la correction. 9) Pour faciliter votre travail de comptage des mots, vous pouvez diviser vos feuilles

de brouillon en dix colonnes. Vous placerez un mot dans chaque colonne (voir l’exemple de comptage sur la page de garde du sujet).

10) Pour résumer, voici les conseils à suivre : • respecter l’orthographe et la syntaxe de la langue française ; • soigner la calligraphie ; • ne pas donner son avis sur le sujet proposé ; • ne pas faire référence à un document en indiquant son numéro d’ordre,

son auteur, son titre ; • mettre un signe * après chaque groupe de 50 mots ; • indiquer sur la copie le nombre exact de mots et vérifier.

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ConsiGnes

Lisez attentivement les instructions suivantes avant de vous mettre au travail.Il vous est demandé de faire la synthèse, et non une suite de résumés, de l’ensemble des 13 documents présentés, en 400 mots avec une tolérance de 10 %, c’est-à-dire de 360 à 440 mots.

Voici les consignes à suivre :

– respecter l’orthographe et la syntaxe de la langue française ;– soigner la calligraphie ;– ne pas donner son avis sur le sujet proposé ;– ne pas faire référence à un document en indiquant son numéro d’ordre, son auteur, son titre ;– mettre un signe * après chaque groupe de 50 mots ;– noter le nombre total de mots dans le cadre prévu sur votre copie et véri-fier. Le décompte des mots est systématiquement vérifié par les correcteurs.

Le barème de correction prend en compte tous ces éléments.

Le non-respect de l’une au moins des consignes est fortement pénalisé.

Remarque :La phrase « Aujourd’hui, 4 juillet c’est-à-dire jour anniversaire de l’indé-pendance des États-Unis, 75 % des nations de l’ONU se réunissent à New York.» comporte 27 mots.

COEFFICIENTS ATTRIBUÉS À CETTE ÉPREUVE

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DoCument n° 1

Près de 5 milliards de jeans sont produits dans le monde chaque année. Popu-laire dès les années 50, incontournable dans les seventies, le jean a retrouvé une nouvelle jeunesse dans les années 90 en devenant la star de la mode vintage. Au-jourd’hui, le succès de ces jeans qui ont l’air déjà portés est tel que les méthodes de production doivent répondre à une demande massive. Différentes techniques existent pour vieillir la toile denim : le sablage manuel ou mécanique, le brossage, le délavage à l’aide de pierre ou de papier de verre, les traitements chimiques ou le laser. Aucune n’est sans risque pour la santé des travailleurs, d’autant que les ouvriers ne disposent généralement pas d’équipement de protection (masque facial, bouchons d’oreille, vêtements, etc.).Parmi ces techniques, le sablage reste encore trop souvent pratiqué par l’industrie du jean. Il permet de traiter des zones précises comme les cuisses ou les genoux. Et s’il est pratiqué manuellement (ce qui n’est pas rare dans les pays du Sud), il se révèle particulièrement rentable : le sable est l’abrasif le moins onéreux, la tech-nique est réalisée par une main d’œuvre bon marché et l’impasse est faite sur les équipements de protection indispensables pour préserver la santé des travailleurs. Au final, le produit est revendu au détail jusqu’à 300 €. Jackpot.C’est en Turquie, il y a 6 ans à peine, que des médecins démontrent pour la pre-mière fois le lien entre la silicose et l’industrie du vêtement. Les travailleurs du jean y pratiquent le sablage depuis le début des années 2000. Plus de 1 200 ouvriers ont ainsi contracté la silicose et 47 en sont morts. Après une campagne menée par la société civile, le gouvernement a interdit cette technique en mars 2009. Mais le combat continue.« Lorsque je suis arrivé à Istanbul à la fin des années 90, j’ai travaillé pour Leke Jeans. Au début, je dormais dans l’atelier de sablage. Puis l’employeur m’a dit que pour dormir sur place, je devais sabler les jeans. L’année suivante, je suis devenu maître sableur chez un sous-traitant de Tommy Hilfiger. Là encore, je travaillais et dormais dans l’atelier. Je pense que c’est à cette époque que je suis tombé malade », raconte Adulhalim Demir. Ancien sableur, il a découvert, au cours d’une visite médicale, qu’il avait contracté la silicose lors de son service militaire : « Si j’avais su les dangers, je n’aurais jamais accepté ce travail », conclut-il. Il est difficile de recenser ces ouvriers qui travaillent majoritairement dans le secteur informel et ne sont pas conscients des risques encourus. Ils pourraient donc être beaucoup plus nombreux.Pour alerter de l’urgence de la situation, le Comité de solidarité avec les sableurs (Solidarity Committee), composé de travailleurs atteints de silicose, de médecins, de syndicats et d’avocats, s’est constitué en 2008. Pour Yesim Yasin, membre de ce comité, « les experts estiment que 8 000 à 10 000 personnes auraient travaillé dans cette branche du prêt-à-porter depuis le milieu des années 90. Ce qui nous effraie le plus, c’est que 4 000 à 5 000 d’entre elles pourraient désormais souffrir de silicose légère, moyenne ou aiguë ». Le comité a permis de révéler que les malades sont généralement de jeunes hommes : 23 ans en moyenne. Ce sont souvent des immigrés en provenance de Roumanie, Bulgarie, Moldavie, Géorgie ou Azerbaïdjan.Les deux premiers cas diagnostiqués en 2005 concernaient de jeunes hommes de 18 et 19 ans. Ils travaillaient depuis 5 ans dans des ateliers clandestins, 11 heures par jour, dans une salle sans fenêtres ni ventilation, avec un masque facial en pa-pier pour seule protection. Ils sont décédés peu de temps après que le diagnos-tic eut été établi. Jusqu’alors, ces travailleurs étaient diagnostiqués tuberculeux. Cette découverte a permis à des chercheurs et à des médecins de l’université Atatürk-d’Erzurum de lier la fabrication de jeans à la silicose.

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Les rapports médicaux montrent que les ouvriers du jean développent une forme particulièrement aiguë de la silicose, qui se déclenche après seulement 3 à 24 mois de travail. À titre de comparaison, dans l’industrie minière, cette maladie se déclare généralement après 10 à 30 ans d’exposition. Une diffé-rence qui s’explique par les conditions de travail de l’industrie textile : le sable utilisé contient plus de 80 % de silice, le temps d’exposition peut excéder le nombre d’heures travaillées (par exemple pour les ouvriers qui dorment sur leur lieu de travail), les heures de travail excèdent largement le cadre prévu par les normes internationales, et les équipements de protection, essentiels, sont quasi inexistants.En mars 2009, sous la pression du Comité de solidarité, le gouvernement a inter-dit le sablage et a annoncé vouloir fermer 60 ateliers clandestins. Mais la silicose fait chaque année de nouvelles victimes, d’autant qu’elle se propage même après l’exposition. En outre, pour les travailleurs du secteur informel, à l’injustice sanitaire s’ajoute l’inégalité sociale puisque ces derniers ne peuvent faire valoir leurs droits auprès de la Sécurité sociale. En janvier 2010, une loi a été votée afin que chaque patient atteint de silicose soit traité gratuitement, y compris les travailleurs du sec-teur informel. Néanmoins, ces derniers n’ont toujours pas le droit de percevoir de pension d’invalidité. Fin septembre 2010, Yilmaz Dimbir, 32 ans, est le premier travailleur illégal du secteur textile à avoir gagné son procès : il bénéficie désormais de la Sécurité sociale comme un travailleur déclaré.Depuis l’interdiction légale en Turquie, en mars 2009, les producteurs de jeans n’ont fait que déplacer leurs ordres en matière de sablage vers l’Égypte, la Jordanie ou la Syrie. Le Comité de solidarité estime pour sa part que la pratique du sablage a été exportée également en Inde, en Indonésie et au Mexique.Pour mettre fin aux dangers du sablage dans les pays du Sud, le collectif Éthique Sur l’Étiquette (ESE) lance la campagne « Il est mortel ce jean ». Après avoir inter-pellé les marques et les distributeurs pour qu’ils cessent le recours à cette pra-tique, il demande aux consommateurs citoyens de relayer massivement son appel et invite chaque consommateur à :– se renseigner, dans les points de vente, auprès des vendeurs en magasin, sur la technique de fabrication utilisée, et leur demander la garantie que ce jean n’a pas mis en danger la vie des travailleurs qui l’ont fabriqué ;– vérifier cette information auprès des marques, en contactant ces dernières sur leur site web, ou en se rendant sur le site d’ESE où figurent les appels à destination de marques et de distributeurs spécifiques ;– cesser d’acheter des jeans à l’aspect usé, alors que le doute subsiste sur la tech-nique utilisée... ou faire preuve de créativité en l’usant soi-même !

D’après David Nolin, « Il est mortel ce jean ! », 29 mars 2011, disponible sur http://cdurable.info./

DoCument n° 2

Le travail est facteur d’intégration non seulement parce qu’il est une norme, mais aussi parce qu’il est l’une des modalités d’apprentissage de la vie en société. Il donne donc accès à autrui, à soi-même et à la règle sociale. Il recouvre en même temps une dimension de sociabilité, celle que l’on développe au bureau, aux gui-chets, dans l’atelier, en équipe, une sociabilité douce opposée aux rapports hié-rarchiques et aux rapports privés. Enfin, l’idée de lien social se fonde sur celle de réciprocité, de contrat social et d’utilité sociale : en apportant ma contribution, je

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développe mon sentiment d’appartenance à la société, je suis lié à elle, parce que j’ai besoin d’elle et que je lui suis utile. Pour la pensée judéo-chrétienne, le travail s’inscrit fondamentalement dans une relation à l’autre et dans l’idée d’utilité sociale. « Une économie du travail ne sau-rait être qu’une économie de tous pour tous. C’est à la construction d’une Cité fraternelle qu’elle nous convie », écrit Henri Bartoli en citant la majeure partie des penseurs chrétiens qui s’exprimaient sur ce sujet au sortir de la guerre. Il ajoute : « Le travail appelle l’usage commun des biens, la propriété qu’il permet d’acquérir n’est légitime que dans la mesure où elle est communication, c’est-à-dire jouis-sance dans et pour la communauté ». Le travail est, pour eux, le mode d’être ensemble, la manière de construire ensemble un ordre nouveau, porteur de valeurs communautaires. Le travail est le moyen de la communication sociale et de la rela-tion avec autrui : les talents doivent être développés dans une perspective sociale, communautaire. La pensée humaniste et sociologique, quant à elle, nous semble bien représentée par tout un ensemble d’études qui vont de Friedmann et Naville à Renaud Sain-saulieu et Claude Dubar : le travail – et particulièrement le travail en entreprise – y apparaît comme le véritable lieu de la socialisation réelle et de la formation de l’identité individuelle et collective. Il constitue même le cadre principal où s’opèrent les échanges humains. Certains ergonomes semblent ne pas dire autre chose lorsqu’ils en appellent à la théorie psychanalytique pour expliquer le caractère pro-fondément social du travail. Critiquant une tendance qui viserait à réduire la place du travail dans l’existence, Christophe Dejours écrit : « J’ai indiqué à plusieurs reprises à quel point la question de l’identité, de l’accomplissement de soi, est centrale dans la construction de la santé, mentale et physique. Or, j’affirme que l’identité ne peut pas se construire uniquement sur l’espace privé. La sphère de l’amour elle-même ne peut suffire. Aucun être ne peut jouer entièrement son iden-tité dans le champ de l’économie érotique, car c’est se placer dans une situation extrêmement périlleuse. Chacun cherche donc à former des substitutions, par les-quelles on peut reprendre ce qui ne s’est pas accompli dans la sphère amoureuse, et jouer cela dans un autre champ, au moyen d’un déplacement que la théorie bap-tise “sublimation” et qui se déroule, selon les termes de Freud, “dans une activité socialement valorisée” ». La pensée marxiste ne renierait pas ces propos, elle qui voit dans la production des producteurs associés la fin à poursuivre. L’utilité générale est bien le but à atteindre : la réponse collective à des besoins collectifs. Le vrai travail est fonda-mentalement social puisqu’il unit dans un effort accepté par tous l’ensemble des producteurs, qui réalisent ensemble la production nécessaire non seulement à la satisfaction des besoins humains, mais aussi à la réalisation des désirs, individuels et collectifs. Le travail, c’est l’œuvre réalisée collectivement, et c’est la médiation majeure, le vrai moyen de communication entre des individus qui ne produisent plus de façon aliénée.

D’après Dominique Méda, Le travail, une valeur en voie de disparition, Flammarion, 1995.

DoCument n° 3

S’il n’y a pas de représentant « typique » du monde du travail, il existe pourtant quelques caractéristiques du travail contemporain que l’on peut résumer à tra-vers quelques histoires singulières. C’est le cas de Marine, jeune mère de 30 ans,

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qui travaille au guichet de l’une des administrations de la ville d’Auxerre. Derrière son petit comptoir installé à l’accueil, elle reçoit le public et tient le standard téléphonique.Marine occupe un emploi de service. Son statut est encore précaire (elle travaille en CDD en remplacement d’un congé de maternité). Elle a quitté les études avec un BTS tourisme en poche. Mais elle n’a jamais trouvé de travail dans ce sec-teur. Plutôt que de changer de région (il aurait fallu quitter son compagnon), elle a accepté ce poste. Finalement, elle aime bien ce travail de relation beaucoup plus riche qu’il n’en a l’air. Car derrière les renseignements simples, des conversations se nouent souvent : avec cette grand-mère désorientée, ce voyageur de passage un peu perdu, cette mère au foyer qui raconte son histoire. Mais il y a aussi des moments de stress, les coups de téléphone en cascade, les gens impolis ou aca-riâtres. Marine voudrait que son travail soit mieux reconnu, en termes de salaire mais aussi de considération. Pour cela, il faudrait qu’elle en parle à son supérieur hiérarchique. Mais elle ne le voit pratiquement jamais, il se contente de la saluer rapidement le matin pour filer dans son bureau à l’autre bout du couloir.À l’échelle historique, la première tendance lourde de l’évolution du travail – repé-rée par Colin Clark et Jean Fourastié dès les années 1940 – a été le transfert massif du travail des champs vers l’usine, puis de l’usine vers le bureau. Ce basculement est celui d’un travail physique à un travail plus cérébral et relationnel. L’usine était le monde des machines, des outils, du métal, du bruit, des odeurs d’huile ; l’éco-système postindustriel est plus aseptisé : c’est celui des bureaux, des ordinateurs, des machines à café, des photocopieuses, des salles de classes et couloirs d’hô-pital, des rayonnages de grandes surfaces.Le secteur dit tertiaire est une galaxie très large qui englobe de 75 à 80 % des emplois dans les pays développés. C’est devenu un vaste fourre-tout qui englobe les administrations, la santé, le secteur social, le transport, le commerce, le tou-risme, les services informatiques.Au sein du secteur tertiaire, on assiste à la montée grandissante de la « relation de service » entendue dans un sens précis : le travail s’effectue directement au contact d’un client, usager, patient, élève, administré. L’ouvrier et le paysan travail-laient sur des objets physiques ; l’employé du tertiaire est au contact de la matière humaine. Cela change fondamentalement la nature du travail. Cela augmente sin-gulièrement ce que Michel Lallement nomme le « stress relationnel ». Avec la ter-tiarisation, la pénibilité du travail est passée du physique au psychologique. Il y a à cela plusieurs raisons.D’abord parce que les métiers traditionnels des services publics – enseignants, policiers, postiers, agents de la poste – ont connu en deux décennies une muta-tion importante. Ce qui était un « administré » qui devait se soumettre à l’ordre bureaucratique est devenu un « usager » qui est considéré comme un client. Plus fondamentalement, les agents de l’État font face à des usagers exigeants. Ce ren-versement des rôles s’inscrit dans une déstabilisation plus profonde des relations d’autorité entre les agents de l’État et les usagers, entre le professeur et l’élève, le patient et le médecin, le policier et le citoyen, les cadres et les employés.Parmi les emplois tertiaires, ce sont les services à la personne qui ont consti-tué le réservoir d’emplois le plus important ces dernières années. Les services à la personne désignent l’aide aux personnes âgées, les aides maternelles, les femmes de ménage, les serveurs dans les cafés et restaurants. Ces emplois sont aussi souvent féminins, peu qualifiés, précaires, mal payés, aux horaires atypiques. Un type d’emploi aux antipodes de l’emploi classique. L’essor de cette catégorie d’emploi est lié à la place grandissante de la santé, au vieillissement de la popula-tion, à l’évolution de l’activité féminine (activité de garde). Par certains côtés, ces

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emplois de nursing ou de care, comme on dit aujourd’hui, nous replongent aussi au xixe siècle : à l’époque, les domestiques, nourrices et gens de maison formaient une part notable de la main-d’œuvre. Dans Métamorphoses du travail, qui date de 1988, André Gorz avait bien perçu cette tendance et parlait déjà des « nouveaux domestiques ».Durant le dernier demi-siècle, la nouvelle structure des emplois supposait une augmentation continue des niveaux de formation. La tertiarisation s’est faite aussi par un transfert massif vers des emplois de plus en plus qualifiés : depuis les années 1960, les nouvelles cohortes de diplômés allaient occuper des emplois qualifiés de cadres ou situés dans les professions intermédiaires. Les fils de pay-sans et d’ouvriers sont devenus enseignants, techniciens, cadres, fonctionnaires, infirmiers, etc. Mais aujourd’hui, on peut se demander si un découplage n’est pas en train de se produire entre le niveau de formation (de plus en plus élevé) et le nombre d’emplois qualifiés. Désormais, on rencontre des facteurs licenciés en histoire, un contrôleur SNCF ayant quitté l’université après deux ou trois années d’études. Le cas d’Anna Sam, caissière de grande surface, titulaire d’une licence de lettres, est certes encore exceptionnel mais révélateur. En 2008, elle s’est fait connaître avec son best-seller, Les Tribulations d’une caissière. On voit donc arri-ver sur le marché du travail de jeunes diplômés de l’enseignement supérieur qui doivent occuper des emplois subalternes. D’où un sentiment de déclassement. Cela contribue fortement à créer une distorsion entre les attentes des gens et les postes effectifs, source de frustration forte.La fragilité des emplois est une autre tendance massive depuis trois décennies. En 1995, le sociologue Robert Castel publiait La Métamorphose de la question so-ciale, qui diagnostiquait une fragilisation accrue du statut salarial pour une frange plus grande de la main-d’œuvre. Le chômage de masse, l’intérim, la flexibilité des statuts (CDD), tout cela a rendu le travail plus incertain, rompant avec le cycle précédent des Trente Glorieuses qui avait été une époque de stabilisation et de sécurisation de la main-d’œuvre.Cette fragilisation de l’emploi épouse une tendance de fond de nos sociétés : la déstabilisation du lien salarial qui arrimait un individu à son emploi ou son entreprise.Le travail suit une évolution comparable à celle du couple. Voilà un demi-siècle, on se mariait tôt et l’on restait en couple toute sa vie. Aujourd’hui, on entre en couple beaucoup plus tard, souvent après plusieurs expériences, et l’union est plus instable, marquée par des séparations, périodes de solitude et de recomposi-tion familiale. Le travail semble suivre le même chemin. L’entrée dans la vie active est plus tardive que naguère, scandée par des expériences diverses de stages, d’intérim et de petits boulots. Le parcours professionnel s’annonce plus chaotique. Pour beaucoup, la vie au travail sera faite d’alternance entre périodes d’activité et d’inactivité (chômage, formation, congé parental). L’idée d’un plan de carrière semble désuète.La fragilisation du lien unissant l’individu à son emploi est en partie un fait de struc-ture (liée au chômage et aux politiques de flexibilité) mais résulte aussi d’un conflit grandissant entre les attentes individuelles et la réalité de l’emploi. Les causes en sont multiples : distorsion entre les responsabilités et l’absence de reconnaissance (en termes de statut et de salaire), intensification du travail et augmentation du stress dans presque toutes les catégories d’emploi, décalage entre niveau de for-mation et emploi occupé, etc.Cette tension entre les exigences du travail et les attentes des individus s’inscrit enfin dans un nouveau monde où les individus ont de grandes aspirations pour leur propre vie. Plus personne ne veut perdre sa vie à la gagner, chacun souhaite

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réussir son existence, s’épanouir dans sa vie et dans son travail. D’où ce para-doxe : une très forte attente à l’égard du travail dont on escompte non seulement un revenu mais aussi un statut, une reconnaissance et un épanouissement per-sonnel. Lorsque ces aspirations sont frustrées, beaucoup cherchent un moyen de changer de vie.C’est le cas de Marine. Pendant les heures calmes, elle songe aussi à ce qu’elle va faire après son CDD. Elle a un projet, une ambition cachée qui renouerait avec ses passions d’enfance : la danse. Jusqu’à la fin de l’adolescence, elle a beaucoup pratiqué la danse classique et rêvé de devenir danseuse. Aujourd’hui, elle imagine ouvrir un cours de danse, une façon de marier sa passion et son métier. En tant que demandeuse d’emploi, elle aura peut-être droit à une formation, à une aide. C’est promis, demain elle prend rendez-vous avec un conseiller à la « Maison de l’emploi ».

D’après Jean-François Dortier, « Le travail en quête de sens »,

dans Sciences Humaines, n° 210, décembre 2009.

DoCument n° 4

Les relations entre bonheur et travail s’enferment souvent dans un face à face insoluble entre deux pôles extrêmes. D’un côté, la vision d’un travail intrinsèque-ment aliénant auquel sont condamnés les hommes. De l’autre côté, des activités professionnelles conçues au contraire comme des contributions au progrès de l’humanité, un fondement du lien social et une forme supérieure de l’accomplis-sement personnel et de l’expression de soi. Meilleur moyen de perdre sa vie en la gagnant pour les uns, essence même de l’homme pour les autres. Le travail est donc à la fois source de bonheur et de malheur, d’exploitation et de libération. Les deux théories, et surtout les deux vécus, cohabitent en chacun de nous en proportion variable, selon notamment l’impression de responsabilité et de reconnaissance éprouvée par la personne. C’est dans la possibilité d’autonomie et de créativité que se joue la maîtrise par le travailleur de son propre travail, condition nécessaire d’un épanouissement professionnel. Il me semble plus effrayant que rassurant d’utiliser le mot « bonheur » dans le cadre de l’entreprise. Il est préférable d’inviter chacun à aller dans le sens d’une amélio-ration de son existence, dans le sens de ce qu’a pu être son rêve. Dans un conte, le roi dit à l’enfant « Tu dois apprendre à être ton propre rêve ». Le chef d’entreprise peut-il envoyer un tel message : « Vous pouvez être votre rêve et tous ensemble, nous pouvons participer à cette construction à la fois individuelle et collective... » ? Dans les entreprises, les gens travaillent énormément et sont sous tension. Si per-sonne ne s’occupe de ces tensions, elles vont devenir chroniques, les capacités vont baisser intellectuellement, physiquement. Cela ralentit la richesse, la créati-vité, et il y a une contamination émotionnelle qui se propage à toutes les situations. À l’inverse, des gens décontractés ou calmes peuvent, eux aussi, contaminer posi-tivement le groupe. L’entreprise aujourd’hui ne peut pas prétendre au bonheur car elle est trop cen-trée sur l’action, la productivité, l’efficacité. Elle n’est pas adaptée au bonheur. Pour qu’elle puisse participer à l’épanouissement de chacun, il faudrait qu’elle s’intéresse non seulement au travail, mais au repos ; non seulement à l’activité, mais à la méditation ; non seulement au mental mais aussi au physique, à l’émo-tionnel, à l’affectif.

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« Il faudrait essayer d’être heureux, ne serait-ce que pour donner l’exemple », écrit Prévert. Vous êtes en effet, vous les dirigeants, des images d’identification. Les salariés vont chercher à savoir qui vous êtes vraiment, comment vous vivez, si vous êtes fiables et si vous savez faire preuve de cohérence entre ce que vous pen-sez, dites et faites. Si vous n’êtes pas cohérents et si vous ne vous épanouissez pas dans votre travail, comment le demander aux autres ? Le chef d’entreprise doit assumer l’exemplarité. Plutôt que de faire des discours, il doit incarner le discours. Il n’a pas l’obligation d’être heureux. Mais il a l’obligation d’être en recherche vers le bien-être et de parler vrai. Parler vrai, ce n’est pas être transparent, ce n’est pas tout dire, c’est ne rien dire qui ne soit pas vrai. Une des missions essentielles de ceux qui ont le pouvoir est d’aider les autres à se déployer, de leur donner un cadre qui favorise le mouvement constructif. Et pour cela, ils doivent aussi et de manière obstinée travailler à leur propre bonheur. Ils doivent être dans la boucle du vivre pour vivre : travailler pour vivre et vivre pour travailler, vivre pour aimer et aimer pour vivre.

D’après le CJD (Centre des jeunes dirigeants d’entreprise),

Osez le bonheur, Le Livre bleu de l’entreprise, Éditions Vetter, 2002.

DoCument n° 5

Eddie, dans Pascal Gallois, L’absentéisme, comprendre et agir.

coll. Entreprise et Carrières, Éditions Liaisons, 2009.

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DoCument n° 6

En français, le mot travail vient du bas latin trepalium ou tripalium. Composé de trois pieux (tripalis), l’outil servait à immobiliser les grands animaux – les bœufs ou les chevaux – pour mieux les ferrer. Par extension, le travail se fait « instrument de torture » et est assimilé à l’état de celui qui souffre (xie siècle). Douloureux, l’accou-chement acquiert un tel statut (xiie siècle). S’il est encore peu utilisé au xiiie siècle, le travail véhicule néanmoins une signification sans équivoque : torture, pénibi-lité, pénitence, etc. Il fut ainsi un temps où le bourreau, maître ès supplices, était nommé travailleur. Peine, châtiment, torture, calvaire, géhenne : maux du travail donc. Au Moyen Âge, le sens se maintient sous pression de l’interprétation théo-logique qui institue le travail au rang de punition infligée par Dieu après qu’Adam a fauté. Pour se racheter, l’homme devra souffrir. À cette même période, et jusqu’au xve siècle, travailler se confond aussi avec voyager. On travaille de royaume en royaume. Au xive siècle et dans les deux siècles qui suivent, les œuvres poétiques portent la trace de l’origine. Le travail du cœur n’est que tourment amoureux. Puis progressivement, sans nécessairement d’ailleurs que les racines ne soient alté-rées, le sens se transforme. Le travail se fait utilité. L. Febvre indique qu’il faut attendre le xvie siècle pour que le terme travail l’emporte dans la langue française sur deux autres concurrents couramment usités auparavant. Le labeur, du latin labor, désigne le premier les activités agricoles. Le terme est habituel au début du xiie siècle. L’« ouvrier », second prétendant, dérive d’opus (l’œuvre) et d’operae (les tâches). Il voit le jour à peu près à la même période. Nombre d’autres langues ne sont pas moins avares que la nôtre en matière sé-mantique. L’anglais distingue work et labour, l’allemand Werk et Arbeit. L’origine de ce dernier terme est discutée. Certains y voient la trace d’un mot d’origine germanique renvoyant à la situation d’orphelin, d’individu privé d’héritage et donc placé sous la dépendance d’autrui pour subsister. D’autres font l’association avec Arabeit, terme issu du vieil haut allemand et signifiant « peine, détresse ». En Italie du Sud, aller travailler se rend par vado a fatigare ; au Bénin, en fon, azon dit à la fois le travail et le gémissement... Souffrance encore et toujours ? Pas si simple. Dans la littérature hébraïque, le travail est défini à l’aide du substantif avodah. Le terme véhicule alors une double signification, à la fois implication laborieuse et service liturgique. Dans le Coran, de Achyà’ à Zar’a en passant par l’incontournable ‘Amal, pas moins de quarante-trois termes sont utilisés pour désigner, de manière directe ou non, ce que travailler veut dire et peut faire. M. Madoui montre que, dans l’éthique islamique contemporaine, le travail est toujours pensé à la fois comme action (al âmal), occupation (choughl) et création (sun). « Pris au sens large, le concept de travail est indissociable du caractère éthique et moral de toute action humaine perçue avant tout comme un tout cohérent. Le travail en islam est donc non seulement synonyme d’action mais aussi d’esthétique. Il ne suffit pas de travailler mais de bien travailler, de faire son métier avec amour... » En grec, il n’existe pas, pareillement, de mot unique pour dire le travail : ponos (activité pénible) voisine avec ergon (tâche, aussi bien travail agricole qu’activité guerrière), poiein (fabriquer), pratein (agir) ou encore technei (usage d’un savoir spécialisé).

D’après Michel Lallement, Le Travail, une sociologie contemporaine, Gallimard, 2007.

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DoCument n° 7

Ce qui caractérise les grandes entreprises postmodernes, c’est la technicité et la complexité. La révolution informatique n’a fait qu’amplifier ce phénomène, avec souvent l’émergence d’un néotaylorisme pour les acteurs impliqués. La grande entreprise est un monde d’ingénieurs et de techniciens. Par sa fragilité due à une trop grande technicité, la culture de toute grande entreprise est devenue para-noïde : contrôle des entrées et des sorties, filtrage, laissez-passer, badges, sas, etc. Tout visiteur, tout salarié est suspect... Voilà pour cette sympathique culture d’entreprise, que l’on observe maintenant partout. Mais qu’en est-il du sujet « technophile » qui y officie comme manager, ingénieur ou technicien ? C’est le sujet de structure obsessionnelle, mais surtout de structure narcissique, qui s’y trouve le plus à l’aise. Ici, Narcisse est fasciné par l’organisation, la gestion, la technique, les machines, la production et la produc-tivité, le profit, le rendement et la rentabilité. C’est la jouissance hyperactive qui s’impose à lui, la jouissance de la pensée utile, opératoire, efficace et rationnelle. Rationalité « locale » qui engendre le chaos économique dans la société globale, mais ça, c’est une autre histoire... Il a l’illusion de tout maîtriser. Il a l’idée qu’il y aurait une réponse à toute question. Il pense que tout ce qui est techniquement possible sera réalisé un jour ou l’autre. C’est un sujet manichéen, pour qui tout doit être blanc ou noir, vrai ou faux, bon ou mauvais, utile ou non, rentable ou non, réussi ou échoué. C’est un sujet qui ne peut être que gagnant ou perdant. Compter, mesurer, il adore. Ce qui ne se compte pas n’existe pas. Il aime la précision. Bref, c’est un sujet à l’imaginaire pauvre. C’est un sujet au surmoi débonnaire refusant la « castration », le manque, l’échec, l’erreur, comme éléments structurants du psychisme. À quoi ça sert, comment ça marche, combien ça coûte et combien ça rapporte sont à peu près les seules questions existentielles qu’il se pose. Homme du savoir-faire (plus rarement une femme), il ignore tout du savoir-être, il ignore tout de son Être, dont il ne veut rien savoir. Il ne veut pas se prendre la tête, comme il dit... Car l’Être, ce n’est pas utile, ça ne se mesure pas, ça est, un point c’est tout. Car l’Être, c’est l’inconscient, le désir et l’angoisse. Car l’Être, c’est le sujet divisé, empêtré dans ses propres chaînes, ambivalent, jouissant et parfois menaçant…

D’après Roland Brunner, Psychanalyse des passions dans l’entreprise, Éditions Eyrolles, 2009.

DoCument n° 8

Tout tremblait dans l’immense édifice et soi-même des pieds aux oreilles possédé par le tremblement, il en venait des vitres et du plancher et de la ferraille, des secousses, vibré de haut en bas. On en devenait machine aussi soi-même à force et de toute sa viande encore tremblotante dans ce bruit de rage énorme qui vous prenait le dedans et le tour de la tête et plus bas vous agitant les tripes et remontait aux yeux par petits coups précipités, infinis, inlassables. À mesure qu’on avançait on les perdait les compagnons. On leur faisait un petit sourire à ceux-là en les quit-tant comme si tout ce qui se passait était bien gentil. On ne pouvait plus ni se parler ni s’entendre. Il en restait à chaque fois trois ou quatre autour d’une machine. On résiste tout de même, on a du mal à se dégoûter de sa substance, on voudrait bien arrêter tout ça pour qu’on y réfléchisse, et entendre en soi son cœur battre facilement, mais ça ne se peut plus. Ça ne peut plus finir. Elle est en catastrophe

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cette infinie boîte aux aciers et nous on tourne dedans et avec les machines et avec la terre. Tous ensemble ! Et les mille roulettes et les pilons qui ne tombent jamais en même temps avec des bruits qui s’écrasent les uns contre les autres et certains si violents qu’ils déclenchent autour d’eux comme des espèces de silences qui vous font un peu de bien.Le petit wagon tortillard garni de quincaille se tracasse pour passer entre les outils. Qu’on se range ! Qu’on bondisse pour qu’il puisse démarrer encore un coup le petit hystérique ! Et hop ! il va frétiller plus loin ce fou clinquant parmi les courroies et volants, porter aux hommes leur ration de contraintes.Les ouvriers penchés soucieux de faire tout le plaisir possible aux machines vous écœurent, à leur passer les boulons au calibre, et des boulons encore, au lieu d’en finir une fois pour toutes, avec cette odeur d’huile, cette buée qui brûle les tympans et le dedans des oreilles par la gorge. C’est pas la honte qui leur fait baisser la tête. On cède au bruit comme on cède à la guerre. On se laisse aller aux machines avec les trois idées qui restent à vaciller tout en haut derrière le front de la tête. C’est fini. Partout ce qu’on regarde, tout ce que la main touche, c’est dur à présent. Et tout ce dont on arrive à se souvenir encore un peu est raidi aussi comme du fer et n’a plus de goût dans la pensée.On est devenu salement vieux d’un seul coup.Il faut abolir la vie du dehors, en faire aussi d’elle de l’acier, quelque chose d’utile. On l’aimait pas assez telle qu’elle était, c’est pour ça. Faut en faire un objet donc, du solide, c’est la Règle.J’essayais de lui parler au contremaître à l’oreille, il a grogné comme un cochon en réponse et par les gestes seulement il m’a montré, bien patient, la très simple manœuvre que je devais accomplir désormais pour toujours. Mes minutes, mes heures, mon reste de temps comme ceux d’ici s’en iraient à passer des petites chevilles à l’aveugle d’à côté qui calibrait, lui, depuis des années les chevilles, les mêmes. Moi j’ai fait ça tout de suite très mal. On ne me blâma point, seulement après trois jours de ce labeur initial, je fus transféré, raté déjà, au trimballage du petit chariot rempli de rondelles, celui qui cabotait d’une machine à l’autre. Là, j’en laissais trois, ici douze, là-bas quinze seulement. Personne ne me parlait. On exis-tait plus que par une sorte d’hésitation entre l’hébétude et le délire. Rien n’importait que la continuité fracassante des mille et mille instruments qui commandaient les hommes.Quand à six heures tout s’arrête on emporte le bruit dans sa tête. J’en avais encore moi pour la nuit entière de bruit et d’odeur à l’huile aussi comme si on m’avait mis un nez nouveau, un cerveau nouveau pour toujours.

D’après Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Gallimard, 1932.

DoCument n° 9

Un nouveau personnage a fait irruption dans l’horizon des salariés : le client. Il n’est plus l’acheteur plus ou moins passif de produits standardisés, ou l’usager sommé de se plier au règlement du service public auquel il s’adresse. Il est désormais considéré comme un individu doté de droits et d’attentes et le management invite les salariés à le prendre très au sérieux. Cette attention au client (ou à l’usager, selon qu’il s’adresse à une administration ou à une entreprise publique) constitue, depuis une vingtaine d’années, l’un des vecteurs essentiels de la modernisation des services publics. Mais elle est également au centre des mutations de l’indus-

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trie. Pour les salariés, cette évolution a un sens très concret : nombre d’entre eux passent le plus clair de leur temps à interagir avec des clients, que ce soit en face à face, ou par combiné téléphonique interposé. Leur nombre exact est difficile à éva-luer, dans la mesure où les statistiques donnent des chiffres par secteurs, et non par postes occupés. Si l’on sait cependant que les services aux particuliers, les services d’assistance et de conseil aux entreprises et le commerce constituaient à eux seuls, en 2001, plus de 26 % de la population active, on dispose néanmoins d’un ordre de grandeur. Ces situations de travail sont devenues si fréquentes que les chercheurs en ont fait un champ d’investigation à part entière. Ils ont redécouvert l’expression que les sociologues de l’école de Chicago avaient forgée pour les désigner : la relation de service. Prolongeant les réflexions de ces précurseurs, l’économiste Jean Gadrey tente une définition du travail de service : il repose nécessairement sur une inte-raction entre le prestataire et le destinataire, de sorte que l’on peut même parler d’une « coproduction » du service entre l’un et l’autre. Ainsi, le médecin formule un diagnostic et prescrit des soins sur la base d’un dialogue avec son patient. De même, l’employé d’une agence touristique construit un séjour de vacances en interagissant avec le futur vacancier. Même dans le cas extrême d’un professeur délivrant un cours magistral, l’enseignement ne sera pas le même selon que les élèves sont attentifs ou bayent aux corneilles. La place croissante de la relation de service dans l’économie consacrerait ainsi l’avènement d’un travail cognitif et rela-tionnel, synonyme d’un enrichissement de l’activité professionnelle et, plus encore, d’un travail porteur de sens, car fondé sur la relation à autrui. Saisir la diversité des métiers du service et les enjeux qu’ils recèlent exige néan-moins de compléter ce schéma. On peut, comme nous y invite le sociologue Jean-Pierre Durand, commencer par rajouter une personne dans cette interaction à deux joueurs : l’employeur. Dans la majorité des cas, rappelle-t-il, le prestataire de ser-vice est un salarié qui agit pour le compte d’une entreprise. Or, celle-ci cherche généralement à rentabiliser son activité. Ce qui veut dire en clair accélérer les ca-dences, codifier la pratique pour économiser en temps ou en qualification des per-sonnels. Bref, comme le disent les sociologues, il s’agit de « rationaliser » l’activité de service, exactement comme on le fait dans le travail industriel. Les « petits métiers » de services sont particulièrement concernés, qui se voient fréquemment soumis à des cadences de travail intenses. Celles-ci ne leur sont pas imposées directement par leur hiérarchie ou par le rythme d’une chaîne de produc-tion, mais par des files d’attente qui ne doivent rien au hasard. Une gestion sophis-tiquée des plannings maintient en effet, tout au long de la journée, en nombre à peu près constant, les clients qui se pressent devant la caissière de supermarché ou les appels en attente qui s’affichent sur un écran bien en vue des opérateurs des centres d’appels. Des professionnels plus qualifiés et a priori plus indépendants n’échappent pas entièrement à de telles contraintes, notamment lorsque leur acti-vité est balisée par des logiciels de groupware. Ceux-ci permettent à des salariés qui ne travaillent ni au même endroit, ni nécessairement aux mêmes horaires de mettre en commun des informations. Certaines sociétés d’assurances demandent ainsi à leurs courtiers (une profession traditionnellement individualiste) de partager un agenda informatique commun, chaque commercial étant dès lors susceptible de devoir justifier son activité heure par heure.Or, tout cela est loin d’être sans effets sur le contenu du travail et sur la qualité de la prestation. Les contraintes de temps ou d’objectifs risquent de restreindre la durée des échanges et d’affecter tant la qualité des informations échangées que la relation entre les partenaires. La codification des tâches peut par ailleurs conduire à appauvrir le travail, comme lorsque les téléopérateurs d’un centre d’appels

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doivent, dans leurs échanges avec les clients, s’en tenir à un script contraignant (séquences de questions-réponses qui s’affichent sur un écran d’ordinateur). Exercer un métier de service, cela signifie souvent « être au service » du client. Les guichetiers de La Poste, tout comme les caissières de supermarché, mettent en œuvre diverses stratégies pour tenter de rétablir une relation d’égal à égal avec le client et d’échapper à la servitude qui les guette. Les guichetiers ont ainsi à cœur de refuser d’exécuter toute tâche que le client pourrait réaliser par lui-même ou déploieront une politesse pointilleuse afin de souligner en creux les manquements des interlocuteurs qui se croiraient tout permis. Reste que, là encore, l’organisation du travail a son rôle à jouer. La capacité du guichetier de La Poste à s’adapter aux demandes de la clientèle est une ques-tion qui concerne l’ensemble de l’entreprise publique et notamment la capacité de réponse de son back office (services de tri, d’acheminement, etc.), c’est-à-dire des départements qui travaillent loin du regard de la clientèle, mais qui conditionnent la performance des guichetiers (le front office de La Poste). L’organisation du back office et sa capacité à relayer les engagements pris par les guichetiers les rap-prochent d’une véritable coproduction du service avec le client. Cela n’exempte certes pas les salariés en face à face du « travail émotionnel » et des ruses qu’ils doivent mobiliser dans leurs interactions avec le client. Au moins sont-ils mieux armés pour affronter les attentes de ce personnage ombrageux…

D’après Xavier de La Vega, dans Sciences Humaines, n° 209, novembre 2009.

DoCument n° 10

Tout allait pour le mieux pour la Saucisse Johnsonville : le développement, les ventes, les bénéfices. L’entreprise était florissante. Mais... « Ce qui m’inquiétait plus que l’essor de la concurrence, écrit Ralph Stayer, c’était cet écart entre le potentiel et les performances réelles. Personne ne gaspillait délibérément le temps, l’argent ou le matériel, mais les employés ne s’investissaient pas dans leur tra-vail. Ils arrivaient le matin, faisaient sans grand enthousiasme ce qu’on leur avait demandé de faire et rentraient chez eux ». Et d’aucuns reconnaîtront cet état d’esprit, qui n’est que trop répandu... Mais Ralph Stayer poursuit en soulignant le rôle essentiel de la responsabilisation dans l’expression du potentiel de chacun, et donc dans l’amélioration des performances. Comme il en convient lui-même, il est alors passé d’un système de contrôle autori-taire à un système « d’abdication autoritaire ». Il contraignit son équipe de direction à assumer toute la responsabilité du fonctionnement de l’usine. Il espérait que les cadres comprendraient d’eux-mêmes ce qu’il attendait d’eux – mais il n’en fut rien. « Au début des années 80, j’ai appris que la responsabilité ne se transmettait pas de force. Il faut que Ies gens soient prêts à la recevoir, qu’ils la demandent et même qu’ils l’exigent. J’ai découvert que si je voulais convaincre mes employés, je devais apprendre à devenir un meilleur coach ». Il changea radicalement d’approche. Les ouvriers de l’atelier de fabrication se virent confier le soin de goûter leur production et se chargèrent du contrôle de la qualité. Ils prirent l’initiative d’améliorer leur produit et son conditionnement. Puis le personnel souleva le problème des contre-performances. « Nous leur avons proposé notre aide pour établir des critères de performance et nous leur avons donné quelques conseils pour engager la discussion avec les employés dont le travail n’était pas satisfaisant, mais toujours en soulignant bien qu’ils restaient les

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responsables et les experts en leur domaine – celui de la production – et qu’il leur appartenait de prendre les choses en main à leur manière. J’ai souvent dû me mordre la langue pour m’empêcher d’intervenir, mais ils ont parfaitement assumé ce problème. Ils ont même décidé de licencier certains éléments qui refusaient de satisfaire aux critères de performance fixés par l’équipe ». Le personnel de Johnsonville prit ainsi d’assaut une grande part du fonctionne-ment de l’entreprise : ils abandonnèrent les termes « employé », « ouvrier » ou « subordonné » en faveur du terme générique de « coéquipier ». Cette révolution terminologique donne le ton de la nouvelle culture de l’entreprise. Les critères de promotion sont à présent les aptitudes de pédagogue, de coordinateur, de faci-litateur et non plus les compétences de gestionnaire ou d’encadrement au sens traditionnel. Dans son article, Stayer remarquait encore que le personnel « tenait à s’assurer que je pratiquais moi-même les vertus que je prêchais. Je me suis donc attaché à prouver ma sincérité dans les petites choses. J’ai installé sur mon bureau une pancarte proclamant que “toute question contient sa réponse” et, chaque fois que quelqu’un venait m’en poser une, je me demandais si j’étais vraiment le mieux placé pour y répondre – ce qui n’était ordinairement pas le cas. Invariablement, les gens venaient me trouver pour que je prenne des décisions à leur place. Au lieu de leur livrer des réponses toutes faites, j’inversais alors les rôles. Je leur retournais leurs questions pour leur rendre la responsabilité de leurs propres problèmes ». Au bout de quelques années, les « coéquipiers » de l’entreprise avaient suffi-samment progressé dans leur maîtrise du fonctionnement de la production pour prendre de vraies décisions stratégiques, ce qu’ils firent avec succès. Stayer com-mençait à se sentir comme une sorte de consultant dans sa propre entreprise.« Quand j’ai déclenché ce grand chambardement, il y a dix ans, j’avais hâte de voir arriver le jour où tout rentrerait dans l’ordre et où je pourrais réintégrer mes fonctions “normales” de chef d’entreprise. Mais j’ai découvert que le renouveau était précisément le principal travail de tout chef d’entreprise efficace, parce qu’il détermine le présent et l’avenir. C’est un travail que l’on n’achève jamais. Une autre chose que j’ai apprise, c’est que la source de l’enthousiasme qui a transfiguré Johnsonville n’était pas tant le changement en lui-même que tout ce qui avait été mis en œuvre pour l’obtenir. La prise en charge du travail, l’acquisition de compé-tences nouvelles, le désir perpétuel de s’améliorer, voilà ce qui nous passionne et nous pousse en avant ». L’amélioration des performances de toute personne – y compris vous-même – ou de tout groupe implique un processus de renouvellement permanent dans la façon dont on conçoit l’entreprise et dont on la gère. Un tel changement n’est pas une opération ponctuelle, c’est une véritable odyssée ! Et comme tout voyage, il part d’un point précis (RÉALITÉ) avec une destination clairement définie (OBJECTIF). Pour accomplir les changements qui nous rapprocheront de l’excellence, je pré-conise donc de concentrer nos efforts sur les objectifs, les prévisions, l’analyse du contexte, les actions et l’acquisition de compétences nouvelles. Stayer a mis en pratique toutes ses idées. Ses « coéquipiers » ont atteint un niveau de performance tout à fait remarquable et ont amélioré la qualité de la vie à John-sonville d’une manière elle aussi exceptionnelle. Il faut une bonne dose d’audace pour lancer une entreprise dans une telle révolution. Mais tout responsable qui tient à s’assurer de l’excellence de sa production, et qui veut se donner les chances de survivre dans un avenir précaire ferait bien d’envisager de tels chambardements. Mais par où commencer ? Le coaching pour l’amélioration de ses propres performances ou de celles d’au-trui, individuellement ou en groupe, est une méthode simple et immédiate dès lors qu’on comprend bien ses principes de base. L’application d’un style de manage-

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ment dérivé du coaching est le premier pas vers un renouvellement complet de la culture d’entreprise.

D’après John Whitmore, Coaching, les techniques d’entraînement du sport de haut niveau au service des entreprises,

Éditions Laurent du Ménil, 1994.

DoCument n° 11

Le travail demeure un objet étrange, peu saisissable et pratiquement invisible. Curieusement, en effet, alors que le travail nous entoure, qu’il est au centre de nos conversations et demeure l’un des pivots de nos identités, il nous échappe. Nous savons bien des choses sur les conditions de travail, sur ses évolutions, sur le marché du travail, mais nous connaissons avec beaucoup moins de certitude ce dont il est fait, en quoi il consiste. Dans les conversations banales et quotidiennes que nous avons avec notre entourage, nous savons quels postes occupent nos proches, dans quelle entreprise ils évoluent, nous échangeons des anecdotes sur nos collègues, sur l’ambiance qui règne dans les bureaux ou les ateliers, nous déplorons la dégradation de nos conditions de travail, mais nous parlons très rare-ment, et parfois jamais, de ce que nous faisons. Finalement nous sommes souvent dans l’incapacité de dire ce que fait « vraiment » untel ou unetelle, de même que l’énoncé d’un titre ou d’une fonction n’évoque généralement pas grand-chose en dehors d’une position hiérarchique et d’un secteur d’activité. Tenter d’en rendre compte, en se centrant explicitement sur ce que font les sala-riés, ne lève qu’en partie cette singularité du travail.L’observation des situations de travail révèle ainsi un aspect inattendu : au tra-vail, on ne travaille pas nécessairement. Il suffit de jeter un coup d’œil derrière les fenêtres lorsque l’on déambule dans la rue et que l’on plonge dans les bureaux, de pénétrer dans un atelier, ou d’arpenter les couloirs des entreprises, pour s’éton-ner du spectacle qui est donné à voir. Que font, à première vue, les hommes et les femmes censés travailler ? Ils et elles discutent, se promènent, parfois avec un dossier sous le bras, parlent au téléphone, observent une machine, regardent un écran d’ordinateur, rient ou attendent on ne sait quoi. Ils s’activent, mais ne donnent que très rarement l’impression de travailler. Il est vrai aussi que parfois ils ne font rien, jouent sur leur ordinateur ou appellent leurs amis ou leurs enfants sur leur temps de travail. Dans bien des situations, lorsque les gens travaillent, ce qu’ils font ne correspond pas à l’image du travail. Car en dehors de situations très particulières, le travail demeure en grande partie invisible parce qu’il mobilise principalement des éléments cognitifs. Autant Charlie Chaplin dans Les Temps modernes incarne une forme de travail repérable, le taylorisme, autant l’employé(e) de bureau, qui peut être cadre, les yeux rivés sur son ordinateur ou accroché(e) à son téléphone, n’évoque qu’un travail abstrait et insaisissable. Ce n’est probable-ment pas un hasard si le travail est si rarement représenté et incarné, s’il est si peu mis en scène à la télévision ou au cinéma par exemple. En dehors des policiers, des juges, des enseignants ou des médecins, les personnages travaillent peu : bien souvent, ils règlent plus des problèmes personnels et leurs peines de cœur qu’ils ne travaillent réellement. Il demeure peu saisissable parce qu’il se déroule à l’abri du regard des autres. Entre eux, les salariés échangent beaucoup. Ils parlent de leur projet ou de leur dossier à leurs collègues, ils glanent auprès d’eux des informations, des tuyaux, ils leur soumettent leurs idées et parfois des bribes de leur travail. C’est pourquoi

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ils donnent d’abord l’impression de discuter, bien plus que de travailler, et cela d’autant plus que les échanges mélangent bien souvent différents registres : des éléments concernant le travail et des conversations relevant du café du commerce. En revanche, il est plus difficile d’observer les moments où ils s’y attellent, tout simplement parce qu’il n’y a pas nécessairement grand-chose à observer si ce n’est, dans la très grande majorité des cas, de constater qu’ils se déroulent devant un écran d’ordinateur. Concernant les ouvriers, en dehors des travaux de force, le constat est sensiblement le même. Dans les ateliers, ils regardent et surveillent les machines les yeux rivés sur des consoles. Les descriptions et les observations de la chaîne chez Citroën par Robert Linhart à la fin des années 1960 appartiennent au passé. Le travail s’observe d’autant plus difficilement qu’il repose sur des éléments implicites et s’organise en amont avec la division du travail. Au quotidien, il n’est pas formellement distribué, parce qu’il va de soi que, selon les tâches à accomplir, il reviendra à untel ou unetelle dont les compétences et le poste occupé le ou la désignent automatiquement pour prendre en charge la question. Ain-si, dans bien des cas, le travail n’est rendu visible et perceptible qu’une fois accom-pli, quand il se matérialise sous forme d’objet ou de dossier, lorsqu’il devient public.

D’après Olivier Cousin, « Le travail en quête de sens », dans Sciences Humaines, n° 210, décembre 2009.

DoCument n° 12

La remise en cause fondamentale du travail, comme impératif moral et social, est générale, ce qu’on désigne actuellement sous le terme de « désacralisation du tra-vail ». Est-il vrai que le travail a été, et n’est plus, ressenti comme une obligation ?La réponse à la première partie de cette question ne peut être que négative pour tous ceux qui sont familiers des problèmes concrets posés par l’encadrement des hommes dans les grandes organisations. La nécessité de susciter la motivation au travail, et de la maintenir élevée, a toujours représenté une préoccupation pour les dirigeants et surtout pour ceux qui sont responsables de production. L’obliga-tion de travailler est peut-être évidente et immédiate pour les membres des socié-tés économiquement sous-développées : leur demander pourquoi ils travaillent reviendrait à leur demander pourquoi ils tentent de survivre. Pour tous les autres, et depuis des siècles, les motivations au travail sont complexes, variées et fra-giles. Sans vouloir faire ici une histoire du travail à travers les âges, il faut prendre conscience du fait que l’obligation de travailler n’est ni instinctive ni innée. Les attitudes collectives vis-à-vis du travail ont été soumises à de profonds boulever-sements et la signification du travail, ainsi que son importance par rapport aux autres activités humaines, a changé au cours des siècles, de manière radicale, et à de nombreuses reprises.Les grands systèmes idéologiques qui valorisent le travail le font pour des raisons différentes, soit comme une valeur en soi et une obligation morale fondamentale, soit comme un moyen permettant d’atteindre des objectifs qui sont eux-mêmes va-lorisés. Pour les Grecs, par exemple, le travail est une malédiction et si les hommes y sont condamnés, c’est que les dieux ne les aiment pas. Au mieux, le travail est un moyen de s’enrichir, donc d’échapper à la sujétion des plus riches et d’accéder à la liberté que procure l’oisiveté. L’éthique des Romains est très proche : Cicéron ne considère comme dignes de l’homme que l’agriculture et le grand commerce ; aux esclaves revient l’essentiel du travail manuel. Ce mépris pour les tâches sans qualification est encore très présent dans la société actuelle où les immigrés ve-

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nant des régions pauvres du globe effectuent les tâches manuelles dans les pays plus évolués. Aux États-Unis, des vagues successives d’immigrants ont fourni la main-d’œuvre nécessaire aux travaux manuels. Il faut donc retenir, au-delà des problèmes sociaux soulevés par cette répartition des tâches, que la valeur accor-dée au travail n’est pas une donnée globale, mais qu’elle varie en fonction du type de travail, de la formation exigée, de la nécessité de travailler avec ses mains, de la rareté des qualifications, de la qualité des résultats... La valorisation du travail est, et a toujours été, un problème qu’il faut poser en termes différents selon le contenu du travail et selon le statut social qui l’accompagne.Les anciens Hébreux l’avaient bien compris puisqu’ils enseignaient la nécessité de partager sa vie entre l’étude des textes saints et l’exercice d’un travail manuel. Pour-quoi ? Parce que le travail a deux fonctions : manuel et pénible, il représente une expiation du péché originel, intellectuel et ennoblissant, il constitue une chance pour chaque homme de participer au sauvetage de l’humanité. Les premiers chrétiens se situent d’emblée dans une perspective différente dans la mesure où, valorisant non le travail mais ses résultats, ils le justifient par l’obligation de charité. Le produit du travail ne doit pas être amassé, il convient de le distribuer aux plus pauvres. Le travail n’a donc pas de vertu en soi mais il est un moyen d’obtenir la bénédiction divine et, il faut le souligner, d’accéder à une vie ultérieure débarrassée du travail manuel.Il a fallu encore beaucoup de temps pour que le travail soit motivé par autre chose que le besoin de survivre, le désir de faire la charité ou l’obligation d’expier le péché originel. Une des mutations décisives est liée à la révolution spirituelle ap-portée par la Réforme. Luther, pour qui le travail est un moyen de servir Dieu, condamne l’inaction des ordres contemplatifs et enseigne que chacun doit travail-ler au mieux de ses capacités : tous ceux qui peuvent travailler y sont astreints et la charité ne doit être faite qu’à une minorité réellement incapable de subvenir à ses besoins. Calvin va plus loin encore et valorise la réussite parce qu’elle démontre que le travail accompli plaît à Dieu. Le travail ne doit cependant pas être une acti-vité égoïste : ses résultats n’autorisent pas celui qui les accumule à mener une vie fastueuse ; il faut les réinvestir pour donner naissance à de nouveaux profits. Il reste que cette idéologie, qui glorifie et moralise le succès, encourage à lutter dans une société compétitive et représente la base de l’éthique protestante à laquelle Max Weber a attribué le développement du capitalisme moderne.

D’après Claude Lévy-Leboyer, La Crise des motivations, PUF, 1984.

DoCument n° 13

Le travail n’est pas seulement un moyen matériel de subsistance, c’est aussi un moyen d’exister subjectivement. Dans Le Coût de l’excellence, nous évoquions un « contrat narcissique » en complément du contrat de travail. Cet ouvrage décrit les apports respectifs de l’employé et de l’entreprise, les droits et les devoirs de chacun, les contributions et les rétributions attendues. Dans le contrat narcissique, il s’agit d’autre chose. L’entreprise propose aux employés un défi qui est de l’ordre de l’idéal. Elle leur offre le moyen de se dépasser, de se surpasser, d’atteindre I’excellence. Ce contrat imaginaire s’appuie sur la concordance entre les valeurs de performance et d’excellence présentées par l’entreprise et les désirs de toute-puissance, les idé-aux de perfection plus ou moins inconscients. Ce n’est plus seulement la force de travail qui est sollicitée mais l’énergie libidinale. Le travail n’est plus principalement une activité physique mobilisée pendant un temps limité par la pointeuse, il est un

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idéal de réalisation de soi. Le désir de faire carrière produit une mobilisation psy-chique intense sur les objectifs fixés par l’entreprise. Le travail devient l’élément clé d’un renforcement des liens entre des processus intrapsychiques d’idéalisation, de projection et d’introjection, de sublimation, et des processus organisationnels de sélection, d’évaluation, de répartition, d’ordonnancement, de classification, de pro-duction. L’individu cherche à satisfaire ses désirs inconscients, à canaliser ses pul-sions et ses angoisses dans le travail. La mobilisation psychique devient un élément déterminant du rapport à l’entreprise. Ces remarques illustrent l’évolution de la place du travail dans nos sociétés. « His-toriquement, le travail s’inscrirait d’abord dans un système de croyance et de re-spect de l’autorité. Il correspondrait alors à une “éthique du devoir”, une obligation envers la société ; ensuite, avec le développement de valeurs individualistes et rationnelles, le travail revêtirait une valeur instrumentale : il serait recherché pour la sécurité et le revenu qu’il peut apporter ; enfin, aujourd’hui, le travail devrait avant tout permettre aux individus de s’épanouir, la sécurité économique dans les pays riches n’étant plus une priorité et la qualité de la vie et le bien-être subjectif dev-enant des valeurs majeures » (Méda, 2010). Dès le xixe siècle, le rapport au travail va se modifier en profondeur pour devenir « l’essence de l’homme ». Deux auteurs vont accompagner cette révolution. Hegel, qui considère que le travail est à la fois ce qui transforme le monde à l’image de l’homme et ce qui le transforme lui-même. Quant à Marx, il va encore plus loin en affirmant que le travail est la seule activité humaine qui importe, la seule qui définit vraiment l’homme. Pour Marx, le travail est une condition indispensable de l’homme, une nécessité éternelle qui sert de médiateur entre celui-ci et la nature (Marx, Le Capital, 1867). Il est donc essentiel de désaliéner le travail pour qu’il per-mette aux hommes d’exprimer pleinement leur personnalité et leur contribution à la production de la société. Pour que les hommes puissent vraiment produire comme des êtres humains, il convient donc, selon Marx, de faire la révolution pour sortir de l’exploitation de l’homme par l’homme et abolir le salariat, qui crée un lien de subordination à l’employeur. Deux éléments vont changer la donne à partir de la fin du xixe siècle. Le salariat va se généraliser et devenir le support de la protection sociale, de droits importants qui donnent aux salariés une sécurité objective dont ils ne peuvent se passer au risque de basculer dans la désaffiliation. L’exploitation est alors contrebalancée par la sécurité qu’apporte le fait d’avoir un emploi. Par ailleurs, le lien de subordina-tion va se transformer avec la « révolution managériale ». Il ne s’agit plus, comme dans l’univers taylorien et disciplinaire, de « rendre les corps utiles dociles et pro-ductifs » (Foucault, 1975) mais de réconcilier l’homme et l’entreprise. L’exercice du pouvoir au sein des entreprises va profondément évoluer. La gestion mana-gériale préfère l’adhésion volontaire à la sanction disciplinaire, la mobilisation à la contrainte, l’incitation à l’imposition, la gratification à la punition, la responsabilité à la surveillance. Sa force s’enracine dans un système de valeurs qui favorise l’engagement individuel, dans lequel la recherche du profit est couplée à un idéal. Le travail doit devenir le lieu de l’épanouissement de chacun, de la performance individuelle et collective, du dynamisme et de l’émulation pour la réussite de tous, de l’amélioration de l’existence des clients comme des collaborateurs. Il s’agit en-fin de conduire ces activités avec le sens de l’éthique. Projet et idéal vont de pair. Personne ne peut se satisfaire de se consacrer totalement à son travail pour une finalité uniquement financière. Depuis Max Weber (1905), on a compris que les hommes travaillent pour leur salut et pas seulement pour de l’argent.

D’après Vincent De Gaulejac, Travail, les raisons de la colère, Le Seuil, 2011.

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CorriGé sYnthèse 2013

L’absentéisme des salariés traduit leur malaise au travail. Dans quelle mesure le travail peut-il être considéré comme une authentique valeur humaine ? Constam-ment idéalisée et contestée, cette valeur demeure aujourd’hui problématique.

De Hegel à Marx, en passant par le protestantisme et la tradition humaniste, le travail a été* célébré comme une valeur fondamentale : c’est par le travail que l’homme se construit en se dépassant, qu’il se forge son identité et qu’il s’in-sère dans la société. Cette conception idéalisée est contredite par la réalité ; par exemple, l’ouvrier de l’industrie lourde a été* déshumanisé par le rythme et le vacarme des machines commandant l’homme, et l’ouvrier sableur actuel préposé au vieillissement artificiel des jeans est condamné à une silicose dévastatrice. En fait, la valorisation du travail a toujours été critiquée, et ceci dans de nombreuses cultures. Elle dépend du contenu des* tâches et du statut social que ces dernières confèrent. D’une culture à l’autre, les mots se multiplient pour désigner et qualifier un travail tantôt dénoncé comme torture qui avilit, tantôt loué comme création qui ennoblit. Ou bien libérateur, ou bien exploiteur, le travail s’avère ambivalent. Qu’en* est-il de nos jours ?

Le travail a beaucoup évolué avec les progrès techniques. Mais ce changement n’a pas toujours été positif pour les travailleurs. Certes, la cogestion et la respon-sabilisation des salariés, expérimentées dans certaines entreprises, sont des avan-cées indéniables pour tous. Certes, le développement du secteur tertiaire* et des services à la personne crée des fonctions gratifiantes qui reposent sur la relation à l’autre. Mais de nombreux emplois sont devenus précaires ; ils sont aussi souvent sous-qualifiés pour des salariés qui sont eux surdiplômés. De plus, les métiers relationnels sont régis par la loi de la* rentabilité ; les cadences, les codes à suivre ruinent alors l’authenticité du contact liant le prestataire et son client. D’ailleurs, la culture d’entreprise réduit les facultés humaines à la seule efficacité matérielle, elle détruit par là les forces profondes de l’être, ce qui explique que beaucoup ne veulent* plus perdre leur vie pour la gagner et qu’ils recherchent un travail qui les épanouisse.

Reflet de notre société, le travail est une valeur instable, fluctuante, contradictoire. Il est devenu un univers ambigu, flou, au point qu’on ignore même ce que font exactement certains salariés dans leurs fonctions*.

400 mots.Francis CoLLET.

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DesCriptif de L’épreuVe

L’objectif de l’épreuve « Raisonnement logique et Mathématiques » est d’évaluer l’aptitude des candidats à utiliser les concepts et outils mathématiques ensei-gnés durant leurs études secondaires. Un accent particulier est mis sur l’applica-tion de ces notions à des contextes proches de la vie courante ou de la vie des entreprises. Le candidat devra démontrer sa capacité à modéliser les problèmes de manière à leur apporter une solution grâce aux outils de logique, d’arithmétique ou de géométrie.

L’épreuve se décompose en 3 parties de 6 questions chacune. Chaque question se compose de 4 propositions pour lesquelles le candidat doit indiquer si elles sont vraies ou fausses. Toutes les réponses sont possibles. Par exemple, dans une même question, les propositions peuvent être toutes vraies, ou toutes fausses.

1re partie : Raisonnement logique Le candidat mettra en œuvre des outils simples adaptés à la résolution des exer-cices proposés. Il devra faire preuve d’adaptation rapide d’une question à l’autre, les questions étant indépendantes.

2e partie : Raisonnement mathématique Dans cette partie plus classique, le candidat devra démontrer sa maîtrise des outils faisant partie du programme de mathématiques des filières générales du baccalauréat. Les questions y sont également indépendantes.

3e partie : Problème mathématique Dans cette partie, les questions peuvent être dépendantes. Le candidat pourra donc exploiter les résultats obtenus précédemment pour répondre aux questions suivantes.

raisonnement LoGique et mathématiques

Durée : 3 heureS.

Important : l’utilisation d’une calculatrice est strictement interdite.

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ConsiGnes

Chaque question comporte quatre items, notés A. B. C. D. Pour chaque item, vous devez signaler s’il est vrai en l’indiquant sur la grille de réponses en marquant la case sous la lettre V ; ou faux en l’indiquant sur la grille de réponses en marquant la case sous la lettre F.

Exemples :

RÈGLE D’ATTRIBUTIoN DES PoINTS :

Vous disposez d’un capital de points initial. Chaque erreur entraîne une pénalité (P) qui entame votre capital. Une absence de réponse entraîne une pénalité (p) qui entame aussi votre capital (p est inférieure à P). Enfin, un bonus est attribué si vous répondez correctement aux quatre items d’une même question.

Le jour du concours, vous vous servirez de la feuille jointe pour indi-quer vos réponses en noircissant les cases situées à côté des lettres cor-respondantes.

COEFFICIENTS ATTRIBUÉS À CETTE ÉPREUVE

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EXerCiCes n° 1 à 6 : raisonnement LoGique

1) On s’intéresse à trois membres du personnel d’une entreprise : Xavier, Yves et Zoran.On sait qu’ils occupent chacun l’un des postes de directeurs des services suivants : service marketing, service des ressources humaines et service financier.Par ailleurs on sait aussi que :• le financier est le moins ancien dans l’entreprise et qu’il n’a pas d’enfants à charge ;• Xavier a des enfants à charge ;• Yves est plus ancien dans l’entreprise que le directeur marketing.

À partir de ces informations, on peut conclure que :

A. Xavier est direc-teur financier.

B. Yves est directeur des ressources humaines.

C. Zoran est le moins ancien.

D. Le directeur des ressources humaines est le plus ancien des trois.

2) Une société de location propose à une entreprise de travaux publics trois types de contrats pour la location d’un engin. Ces contrats sont valables à partir du 1er janvier 2012 :• contrat n° 1 : le montant mensuel de la location est de 2 000 € et ce montant mensuel augmentera de chaque année au 1er janvier (la première aug-mentation ayant donc lieu le 1er janvier 2013) ;• contrat n° 2 : le montant annuel de la location est de 41 000 € pour 2012 et il augmente de 4 000 € chaque année, dès le 1er janvier 2013 ;• contrat n° 3 : le montant mensuel de la location est de 3 000 € pour janvier 2012 et il augmente de les 1er janvier et 1er juillet de chaque année et ce dès le 1er juillet 2012. La société de location précise d’autre part à l’entreprise que la location de l’engin est valable pour des années complètes d’utilisation et que le montant total dû pour l’année est payable en début d’année.Soit le nombre d’années de location.On désigne par , et respectivement le montant annuel de la location (en euros) pour les contrats n° 1, n° 2 et n° 3.

À partir de ces informations, on peut conclure que :

A. B.

C. D. Le montant annuel de la location avec le contrat n° 1 atteint le montant annuel de la location avec le contrat n° 3 pour

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3) Trois équipes de football d’écoles de commerce ont disputé un mini champion-nat entre elles. Chaque équipe a joué une seule fois contre chaque adversaire. Vous trouverez ci-joint des informations incomplètes :

Équipe Nombre de parties

jouées

Nombre de parties gagnées

Nombre de parties perdues

Nombre de parties

nulles

Nombre de buts marqués

Nombre de buts

encaissés

X 2 ? 1 ? 3 2

Y ? ? 1 1 0 ?

Z ? ? ? ? ? 1

À partir de ces informations, on peut conclure que :

A. L’équipe X a gagné une seule fois.

B. Le match entre les équipes Y et Z s’est terminé par un match nul.

C. L’équipe X a marqué plus de buts que les 2 autres équipes.

D. L’équipe X a battu l’équipe Y, 2 buts à 1.

4) Ce matin, je suis parti avec € en poche, et sur mon chemin j’ai rencontré trois personnes nécessiteuses. J’ai donné au premier 1 € de plus que la moitié de ce que j’avais en poche. Au second, j’ai remis 2 € de plus que la moitié de ce qui me restait alors. Le troisième a reçu 3 € de plus que la moitié de ce qui me restait à ce moment-là. Il me reste 1 €. À partir de ces informations, on peut conclure que :

A. J’ai donné au premier

€.

B. Après avoir donné de l’argent au second, il me restait

€.

C. J’ai donné au troisième

€.

D. J’ai distribué 42 €.

5) Dans un groupe composé de étudiants, on a relevé la couleur des yeux (brun, noir et bleu) et la couleur des cheveux (blond et noir) et les résultats sont les sui-vants :• 20 étudiants ont les yeux bleus et les c heveux blonds ;• 60 ont les yeux noirs et les cheveux noirs ;• 42 ont les cheveux blonds ;• 50 ont les yeux bruns ;• 72 ont les yeux noirs.

À partir de ces informations, on peut conclure que :

A. Le pourcentage de ceux qui ont les yeux bruns et les cheveux noirs est de

B. étudiants ont les yeux bleus.

C. Le groupe est composé d’au moins 152 étudiants.

D. Il y a plus d’étudiants avec des cheveux noirs qu’avec des cheveux blonds.

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6) Dans une entreprise de 3 000 personnes, le salaire moyen est de 2 000 €. Le salaire moyen des hommes est de 3 000 €, celui des femmes est de 1 500 €. Les 10 % de femmes les moins bien payées ont un salaire moyen de 1 000 €.

À partir de ces informations, on peut conclure que :

A. Il y a un tiers d’hommes dans l’entreprise.

B. C’est un homme qui gagne le plus.

C. Si on retire le plus gros salaire gagné par un homme (10 000 €), le salaire moyen des hommes devient inférieur à 2 990 €.

D. Les 10 % de femmes les moins bien payées gagnent moins de 3 % de la masse salariale totale.

EXerCiCes n° 7 à 12 : raisonnement mathématique

7) La fonction 𝑓 est définie sur par 𝑓(𝑥)=𝑎+𝑏𝑥𝑒−𝑥 où 𝑎 et 𝑏 sont 2 nombres réels.La courbe représentative de 𝑓 passe par le point de coordonnées (0 ; 1). En ce point, la tangente à la courbe a comme pente 1.

A.

B.

C. 𝑓 admet un maximum qui vaut 1 + 𝑒.

D. L’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique notée α, avec –1 < α < 1.

8) On considère la fonction : . Soit (C) la courbe représentative de 𝑓.

A. La droite est une asymptote à (C).

B. La droite est une asymptote à (C).

C. Sur la fonction 𝑓 est décroissante.

D. Les coordonnées du point d’intersection de (C) avec l’axe des abscisses sont

.

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9) Soit la courbe D d’équation , , et la courbe P d’équation avec et .

Un point d’intersection des 2 courbes P et D est le point A d’abscisse . La courbe P a pour maximum le point B de coordonnées .

A. On a deux équations et

B. On a une troisième équation

C. De l’énoncé, on conclut que .

D. Si , les courbes P et D se coupent au point A et à un autre point d’abscisse .

10) Dans un plan orthonormé, on trace un carré A dont les sommets ont les coor-données (2 ; 2), (2 ; –2), (–2 ; –2) et (–2 ; 2). On trace également un cercle B de centre (0 ; 0) et de rayon 2. On trace un second carré C dont les sommets sont les points d’intersection du cercle avec les 2 droites 𝑥=0 et 𝑦=0.On considère un point p de coordonnées (𝑥;𝑦).

A. Le point p est à l’intérieur du carré A si et .

B. Le point p est à l’intérieur du cercle B si .

C. Le point p est à l’intérieur du carré C si .

D. Sachant que le point p est à l’intérieur du carré A, la probabilité que p soit à l’intérieur du cercle B sans être à l’intérieur du carré C est de .

11) Si alors :

A.

B.

C.

D.

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12) Soit la fonction définie sur . On note (C) la courbe représentative de 𝑓 dans un plan rapporté à un repère.

A. La courbe (C) coupe l’axe des ordonnées au point d’ordonnée 3,5.

B.

C. La droite d’équatio est asymptote verticale à (C).

D. La fonction définie par est croissante sur .

EXerCiCes n° 13 à 18 : proBLème mathématique

Certaines questions peuvent être traitées indépendamment. D’autres néces-sitent les résultats obtenus dans les questions précédentes.

13) Une société souhaite conquérir de nouveaux marchés. Pour élargir sa gamme de produits, elle décide de racheter une unité de production qui peut fabriquer 2 types d’articles (X et Y) et dont l’organisation actuelle est présentée ci-dessous :

Article X Article Y

Quantités produites et vendues 2 000 1 000

Prix de vente unitaire en euros 30 20

Charges variables de production unitaires en euros 12 10

Charges variables de distribution unitaires 10 % du prix de vente

Charges fixes totales 20 000 €

À partir des informations précédentes, on peut conclure que :

A. Le chiffre d’affaire total est égal à 80 000 €.

B. Les charges variables de distribution de Y s’élèvent à 2 000 €.

C. Le résultat global est égal à 18 000 €.

D. Pour que le résultat soit au moins égal à 22 800 €, il faudrait que les charges variables de distribution unitaires soit au plus égal à 5 % du prix de vente.

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14) Cette unité de production fabrique ces deux articles à partir d’une seule ma-chine dont les temps d’utilisation en minutes sont de 1,2 pour X et 2,4 pour Y. La capacité de l’atelier de production est de 100 heures machine.

En raison de la concurrence de plus en plus sensible, la société met au point un système de prix dégressif consenti aux clients. Le prix de vente de chaque article diminue désormais en fonction de la quantité vendue sur le modèle suivant :

Article X Article Y

Quantités vendues x y

Prix de vente unitaire

À partir des informations précédentes, on peut conclure que lorsque la capacité de l’atelier est entièrement utilisée :

A. .

B. Le chiffre d’affaires total est égal à : .

C. Le chiffre d’affaires est maximum lorsque .

D. Le chiffre d’affaires est minimum lorsque .

15) Le responsable des ventes de cette entreprise organise une formation aux articles X et Y destinés aux nouveaux commerciaux. Les opérations ou tâches à mener sont répertoriées dans le tableau suivant :

Nom tâche NatureDurée en

joursTâches

précédentes*

T1 Choisir le formateur 3 T3

T2 Définir avec lui le plan de formation 2 T1

T3 Choisir les dates et lieux 1 Aucune

T4 Sélectionner les formés 2 Aucune

T5 Rédiger et transmettre la convocation 4 T2, T3 et T4

T6 Informer les chefs de vente 5 T3 et T4

T7 Réaliser la formation 5 T5 et T6

* Tâches qui doivent être préalablement achevées.

Pour pouvoir superviser l’ensemble des opérations, on représente un calendrier où n’apparaissent que la numérotation des jours, le début et la fin de chacune des tâches évoquées ci-dessus, sachant que l’entreprise souhaite que la formation soit réalisée dans les plus courts délais.

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Une tâche débute toujours en début de journée et se termine toujours en fin de journée.

Dans toute la suite : tout changement éventuel dans la durée d’une tâche quel-conque doit être pris en compte indépendamment des autres changements.

À partir des informations précédentes, on peut conclure que :

A. Le retard maximum que la tâche T6 peut enregistrer sans retarder l’ensemble des opérations ne doit pas excéder 3 jours.

B. Le retard maximum que la tâche T2 peut enregistrer sans que la durée totale des opérations ne soit modifiée ne doit pas excéder un jour.

C. Si aucun retard n’est pris dans aucune tâche, l’ensemble des opérations demandera exactement 15 jours.

D. Si un retard de 6 jours se produit pour la tâche T6, l’ensemble des opérations demandera exactement 21 jours.

16) Afin de moderniser sa gamme de produits, cette entreprise a mis au point un nouvel article noté Z. Elle réalise une étude de marché sur 200 personnes répartis dans 3 régions différentes. Les résultats de cette enquête sont donnés dans le tableau ci-dessous (où α désigne un réel positif) et ont montré que 30 % de ces personnes interrogées ont acheté l’article Z.

RégionProportion de personnes

interrogéesFréquence d’achat

du produit Z

1 0,2 0,35

2 0,5 0,40

3 0,3 α

À partir de ces informations, on peut conclure que :

A.

B. La proportion d’acheteurs du nouvel article Z provenant de la région 2 est égale à 0,40.

C. Le nombre d’acheteurs de la région 1 est égal au double de celui de la région 3.

D. La proportion de personnes provenant de la région 1 et ayant acheté le produit Z est égale à 0,07.

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17) L’article Z se présente sous la forme d’un cône de hauteur mètres et dont la base est un disque de rayon mètres. La formule donnant son volume est .La société s’intéresse à 2 formules d’emballage de cet article :• la première notée E1 est formée par un cylindre en carton dont la base est un disque de rayon mètres et dont la hauteur est ;• la seconde notée E2 est formée par un parallélépipède en carton dont la base est un carré de côté égal à mètres et dont la hauteur est .

Pour les 2 formules, le volume disponible entre l’emballage et l’article Z est meublé par de la mousse.

À partir des informations précédentes, on peut conclure que :

A. La surface en carton en m2 de l’emballage E1 est égale à .

B. La surface en carton en m2 de l’emballage E2 est égale à .

C.Le volume en m3 occupé par la mousse de l’emballage E1 est égal à .

D. Le volume en m3 occupé par la mousse de l’emballage E2 est égal à .

18) Le coût d’un m2 de carton est noté et le coût d’un m3 de mousse est noté . À ces coûts s’ajoutent les frais fixes pour la fabrication d’un emballage E1 (notés ) et les frais fixes pour la fabrication d’un emballage E2 (notés ). Tous ces prix sont donnés en euros. On appelle (respectivement ) le prix de revient en euros d’un emballage E1 (respectivement E2).

À partir des informations précédentes, on peut conclure que :

A. .

B. Si alors .

C. Si la hauteur du cône est divisé par 2 alors le coût du carton et le coût de la mousse sont réduits de moitié pour l’emballage E2.

D. Le coût du carton de l’emballage E2 est au moins 10 % supérieur à celui de l’emballage E1.

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TaBLeau des Bonnes réponses

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FVVV VVVF VVVF FFVF VFFV VFFF FVFV VVFF FVVV VVFV

11 12 13 14 15 16 17 18

FVVF FVFF VVVF VVFF VFVF FFFV FFFV VVFV

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ConseiLs méthodoLoGiques

L’épreuve « Ouverture culturelle » a pour objectif d’évaluer chez le candidat :– son aptitude à saisir des idées abstraites, des concepts ; – sa connaissance et sa compréhension de sujets liés à la culture générale, à

l’actualité nationale et internationale.

L’épreuve se présente en deux parties distinctes.

1re partie :Le candidat dispose de 30 minutes pour effectuer une lecture analytique d’un texte portant sur les grands enjeux relatifs aux sciences humaines et sociales. À l’issue de ces 30 minutes, le candidat n’a plus accès au texte. Il dispose alors de 15 minutes pour répondre à 10 QCM, portant à la fois sur les informations du texte et sur sa portée réflexive. Les candidats doivent être capables d’en restituer la teneur avec précision.

2e partie :Le candidat dispose de 45 minutes pour répondre à une série de 65 QCM répartis en quatre grandes thématiques :– histoire, géographie, mythes et religions ;– idées, sciences et techniques ;– politique, économie, société ;– arts, loisirs, médias.L’ensemble des questions posées porte à la fois sur la culture académique que doit posséder tout candidat et sur l’actualité nationale et internationale que l’on retrouve à tous les niveaux des thématiques.

Pour les deux séries de QCM, toutes les combinaisons sont possibles : dans une même question, toutes les réponses peuvent être soit fausses soit vraies.

Le candidat sera donc testé sur sa capacité à mobiliser, dans un temps limité, des connaissances prouvant une curiosité intellectuelle et une solide ouverture culturelle, éléments fondamentaux pour être en mesure d’appréhender le monde contemporain et de s’épanouir pleinement dans un cursus d’école de commerce.

ouVerture CuLtureLLe

Durée : 1 heure 30.

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ConsiGnes

Chaque question comporte quatre items, notés A. B. C. D. Pour chaque item, vous devez signaler s’il est vrai en l’indiquant sur la grille de réponses en marquant la case sous la lettre V ; ou faux en l’indiquant sur la grille de réponses en marquant la case sous la lettre F.

Exemples :

RÈGLE D’ATTRIBUTIoN DES PoINTS :

Vous disposez d’un capital de points initial. Chaque erreur entraîne une pénalité (P) qui entame votre capital. Une absence de réponse entraîne une pénalité (p) qui entame aussi votre capital (p est inférieure à P). Enfin, un bonus est attribué si vous répondez correctement aux quatre items d’une même question.

Le jour du concours, vous vous servirez de la feuille jointe pour indi-quer vos réponses en noircissant les cases situées à côté des lettres cor-respondantes.

COEFFICIENTS ATTRIBUÉS À CETTE ÉPREUVE

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ESSCA3

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Vous disposez de 30 minutes pour lire le texte suivant.

Partie 1

Chacun sait que les élites francophones, comme la classe politique française, font preuve d’un réel désintérêt pour la Francophonie. Il en va de même de la grande majorité des Français. Or, le fait que la Francophonie soit rarement évoquée ou mise en avant par les médias et qu’elle soit inconnue des programmes universi-taires et scolaires ne constitue pas une explication suffisante. Sans doute mon-sieur Tout-le-monde ne voit-il en elle qu’une série de structures et de réunions coûteuses qui ne servent à rien. Pis que cela, on y distribue de l’argent à des pays pauvres et, lorsqu’on y prend des décisions, elles sont rarement appliquées, soit parce qu’elles sont inapplicables, soit plus simplement parce que la France n’a plus les moyens financiers de les mettre en œuvre ! Pour combattre ces approches inexactes et par trop pessimistes, il faut rappe-ler que la Francophonie est à la fois un concept et un espace habité par ceux qui ont le français en partage. Mais elle est aussi une manière d’appréhender, de comprendre, d’écouter, de communiquer, d’agir ; bref, un comportement, un humanisme. Elle est plus encore un outil de communication interculturelle et le seul espace fédérateur de ceux qui veulent reconnaître, accepter et valoriser les différences. Certes, par « Francophonie », il nous faut entendre des institutions, des réunions, des échanges culturels, mais aussi, et de plus en plus souvent, des réalités scien-tifiques et commerciales, comme en témoigne le poids économique et technolo-gique de l’ensemble francophone. La Francophonie est aussi un conservatoire. C’est celui de la langue française. C’est un patrimoine dont les Français devraient être plus fiers et qu’il faudrait défendre avec plus de courage, de ténacité et de lucidité. La Francophonie en vaut la peine. Elle est plurielle, généreuse, respectueuse des autres et porteuse de messages universels. En cela, elle est capable d’accepter la mondialisation tout en refusant une globalisation réductrice et, par là même, peut favoriser dans de nombreux domaines le dialogue des cultures. De son avenir dépendra immanquablement celui des Français de demain, tant en matière culturelle qu’économique et politique. De son sort dépendront les des-tinées de nombreux pays pauvres, mais aussi la place et le rayonnement de la France, tout comme la dilution ou non de l’Hexagone et de ses spécificités. Si, par malheur, la Francophonie venait à se déliter, cela signifierait pour les fran-cophones et les Français en particulier – comme pour une bonne part du reste de l’humanité – une inéluctable soumission à une culture unique. Heureusement, la Francophonie est devenue aujourd’hui une géopolitique incon-tournable, d’autant que depuis le sommet de Beyrouth (18-20 octobre 2002), elle s’est donné les moyens d’avoir une politique, de faire de la politique et, mieux encore, de faire sa politique. En cela, elle connaît sans doute un nouveau souffle !

Francophonie et francophonie

• Deux concepts qui se doivent d’être précisésLa première définition de la francophonie fut l’œuvre d’Onésime Reclus. Géo-graphe, il regroupa sous ce terme l’ensemble des pays et des populations utilisant à un titre ou à un autre la langue française, dans ses nombreux ouvrages traitant de la France et de son empire colonial, publiés vers 1880. Chantre de l’impérialisme

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colonial, Onésime Reclus refusa néanmoins toute mise en exergue du mercanti-lisme ou des approches raciales. Bien au contraire, persuadé du bien-fondé de l’œuvre civilisatrice de la France, comme son contemporain Jules Ferry, il tenta de prouver que les langues étaient les socles des empires et des liens entre les civilisations. Pour lui, en effet, les langues vouées à un avenir international, comme l’anglais et le français, se révélaient être des facteurs capables d’influencer dura-blement, en matière culturelle, les « milieux humains ». Elles permettraient donc ainsi de faire profiter le plus grand nombre des avancées politiques, techniques, économiques et culturelles des nations les plus développées. Dans un second temps, à partir de 1930, seul l’adjectif « francophone » appa-rut régulièrement dans les dictionnaires. On entendait par là ceux « dont le fran-çais était la langue maternelle ». En effet, le mot « francophonie » avait peu à peu sombré dans l’oubli, en même temps que son inventeur. Le terme de « francité », inventé par le président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, et compris comme l’ « ensemble des caractères propres à la civilisation française » (Grand Larousse), lui fut substitué pendant quelque temps jusqu’à ce que la revue Esprit publie, en novembre 1962, un numéro devenu aujourd’hui référence. Le mot « francophonie » y était cité à nouveau, recevant là une consécration définitive, reléguant peu à peu au second rang les termes qui foisonnaient pour désigner cette idée comme « francitude », « communauté francophone », « communauté de langue française » et même « Commonwealth (!) francophone » ou « Commonwealth à la française ».Aujourd’hui, et cela depuis l’institutionnalisation du fait francophone, quatre sens peuvent être attribués au mot « Francophonie » selon la classification qu’a établie Xavier Deniau : – un sens linguistique : le substantif tiré de l’adjectif « francophone » signifiant « qui parle la langue française » ;– un sens géographique : l’ensemble des peuples et des hommes dont la langue (maternelle, officielle, courante ou administrative) est le français ; – un sens spirituel et mystique : le sentiment d’appartenir à une même communau-té, cette solidarité naissant du partage de valeurs communes aux divers individus et communautés francophones ; – un sens institutionnel : l’ensemble des organisations publiques et privées œuvrant dans l’espace francophone. On peut simplifier cette classification en ne retenant que deux concepts : la fran-cophonie et la Francophonie. En réalité, et de manière fort simple, francophonie avec un f « minuscule » dé-signe aujourd’hui l’ensemble de ceux qui, à des degrés divers, utilisent la langue française. Avec un F « majuscule », Francophonie évoque l’ensemble des institutions inter-gouvernementales ou gouvernementales qui utilisent le français dans leurs tra-vaux, en particulier lorsqu’elles sont destinées à promouvoir l’usage du français et la propagation d’une culture francophone dans le monde.

• La Francophonie : une réalité marquée par la diversitéLes pays qui se réclament de la Francophonie ont en commun une triple diversité : – une diversité géographique : Maghreb, Afrique noire, océan Indien, Proche et Moyen-Orient, Amérique, Asie, Europe, Pacifique... ; – une diversité politique : tous les types de régimes politiques, tous les niveaux de liberté, tous les degrés de laïcité ; – une diversité culturelle, enfin, d’où procède une richesse que mettent en avant les institutions de la Francophonie parce que cette dernière veut favoriser le dialogue des cultures et éviter ainsi une globalisation qui serait par trop réductrice.

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En réalité, France, Belgique et Suisse mises à part, trois types de pays composent l’espace francophone : – ceux qui sont devenus francophones du fait du processus de colonisation enga-gé par la France depuis l’époque de Jacques Cartier ; – ceux qui sont devenus peu ou prou francophones par adhésion, que celle-ci soit le fruit d’une démarche volontariste de leurs élites ou le résultat d’une politique culturelle développée par les gouvernements français par le biais d’établissements d’enseignement, de centres culturels ou au travers des médias ; – ceux qui sont redevenus francophones (comme le Vietnam ou la Guinée) parce qu’ils avaient décidé de reprendre contact avec les structures de la Francophonie après que les aléas de l’histoire les en eurent éloignés. La Francophonie doit beaucoup à l’ancien secrétaire perpétuel de l’Académie fran-çaise et ancien ministre de la Culture, Maurice Druon. Non seulement celui-ci fut le premier à proposer, pour définir la francophonie, les termes d’« ensemble de ceux qui ont le français en partage », mais il fut aussi le premier à déclarer : « la Franco-phonie est une géopolitique ».

Les avatars d’une langue

Utilisé comme première ou seconde langue par un grand nombre de pays répartis sur les cinq continents, le français est le fondement essentiel de l’espace géopoli-tique francophone. La langue française, utilisée par ses locuteurs non pas simple-ment comme une langue de culture et de communication internationale réservée à une élite, mais aussi et surtout comme un vecteur de développement économique et social, ne sacrifie pas pour autant les langues nationales et les cultures de ceux qui la pratiquent, principalement dans les pays du Sud. En effet, c’est le respect de la culture et des traditions de l’autre qui offre au français de réelles perspectives de développement à côté de ses qualités intrinsèques et des valeurs qu’il véhicule.

• La langue française en France : l’ingérence traditionnelle des pouvoirs publics Très tôt, l’usage de la langue française s’est répandu sur le territoire français au point de recevoir sa première consécration avec les « Serments de Strasbourg » en 842, premiers écrits officiels en français par lesquels Charles le Chauve et Louis le Germanique décidèrent de mettre fin à leur querelle d’héritage. Peu à peu, tandis que le provençal (langue d’oc) régnait au Sud, le français (langue d’oïl) s’implanta sur toute la partie du pays au nord de la Loire, unifiant progressi-vement les dialectes en usage. Durant tout le Moyen Âge, il côtoya le latin, qui était alors la langue de la justice et des hommes d’Église et qui présentait l’avantage d’être compris dans l’Europe entière. Mais très tôt, soit depuis maintenant plus de quatre cents ans, les pouvoirs publics jouèrent un rôle très important dans l’évolution du français en légiférant en matière linguistique afin de le standardiser et d’en épurer le vocabulaire. Ils intervinrent également afin que son statut fût fixé par rapport aux autres langues. De nos jours, c’est face à l’anglais ; autrefois, c’était face au latin. Ce fut ainsi le sens de la décision de François Ier qui, en 1539, par l’édit de Villers-Cotterêts, imposa l’usage du français dans tous les actes de justice. Le français devenait alors la langue officielle de tout le royaume. Il ne cessa depuis de se développer, en particulier à partir du xvie siècle, avec l’important foisonnement de la littérature en français. En 1635, la création de l’Académie française par Richelieu entérina la volonté du pouvoir royal de donner au français et aux règles de son usage le gardien qu’il leur fallait. La mission de l’Académie était de « rendre le langage français non

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seulement élégant, mais capable de traiter tous les arts et toutes les sciences ». Pendant la Révolution, les textes de l’An II confirmèrent la place du français dans la Nation, avec l’adoption par la Convention d’une loi qui imposait l’emploi du fran-çais dans la rédaction de tout acte public. Par la suite, l’introduction de la scolarité obligatoire, à la fin du XIXe siècle, contribua grandement à assurer la diffusion et la pérennisation du français sur tout le territoire. Moins d’un siècle plus tard, le gouvernement français faisait adopter, le 31 dé-cembre 1975, la loi dite de « Bas-Auriol » relative à l’emploi de la langue française. Elle avait pour objectif principal d’obliger l’emploi du français dans les circons-tances où le citoyen est d’abord un consommateur : l’offre et la présentation des biens et services, la publicité, les offres d’emplois ou de travail. La loi du 1er février 1994, dite « loi pour la chanson française », prévoyait que la proportion d’œuvres musicales créées ou interprétées par des auteurs et artistes français ou francophones devait représenter, au minimum, 40 % des productions diffusées par les services de radiodiffusion sonore. Il semblerait que la situation de la chanson en langue française se soit sensiblement améliorée depuis cette époque.

• En dehors de l’Hexagone Au Canada, et tout particulièrement dans sa grande province francophone, le Qué-bec, les Canadiens-français n’ont cessé de lutter, depuis le passage de leur terri-toire sous l’autorité de la couronne britannique en 1763, pour la reconnaissance de leur spécificité culturelle. Les Québécois ont pris véritablement leur destin en main lors de la « Révolution tranquille » du début des années soixante. À partir de cette époque, ils ont pris conscience que le maintien d’une identité francophone sur le continent nord-américain passerait bien entendu par leur développement écono-mique, mais également par la mise en place de règles visant à protéger l’emploi de la langue française. En effet, si le français est demeuré au Québec la langue de la majorité (plus de 83 % des Québécois), c’est en grande partie grâce aux lois linguistiques qui jalonnent l’histoire contemporaine de la Belle Province. Ainsi, la charte de la langue fran-çaise (loi 101) fut adoptée par le gouvernement souverainiste de René Lévesque en 1977. Elle stipulait que « le français est la langue officielle du Québec », sonnant le glas d’un violent débat linguistique avec les anglophones. À une époque où, dans les bureaux des grandes entreprises du Québec, cadres et employés franco-phones devaient échanger leurs notes de service en anglais, le français obtenait enfin, grâce à la charte, un caractère d’utilité, de nécessité et de prestige social qui lui faisait jusqu’alors défaut. Toutefois, le caractère particulièrement défensif de l’attitude des Québécois les amène parfois à prendre des positions linguistiques outrancières qui ne sont pas toujours du goût de l’Académie française, comme la féminisation imposée de cer-tains mots. Dans le reste du territoire canadien, le combat pour la langue française n’a pas pris une tournure aussi radicale, sans doute parce que le poids démogra-phique des francophones ne leur permettait pas d’imposer leurs vues.En Belgique, les Wallons ont parlé le français bien avant que François Ier ne l’im-pose en France. Très tôt, Bruxelles devint un foyer de grand rayonnement culturel francophone. Charles Quint en fit sa capitale et y créa des écoles. Depuis lors, la Belgique des Wallons accompagna, dans ses ères de prospérité comme dans ses soubresauts politiques et sociaux, sa grande sœur française.En Suisse, beaucoup plus tôt qu’en France, le français a remplacé progressive-ment le latin dans l’administration et le commerce des cantons de l’ouest du pays. Il progressa par la suite avec la Réforme. Jusqu’à la fin du xviiie siècle, la langue française avait reculé vers l’ouest du pays sous la poussée de l’allemand. Ce phé-

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nomène s’est alors stabilisé et même légèrement inversé puisque, depuis lors, la langue de Rousseau a quelque peu regagné du terrain dans la Confédération. Aujourd’hui, le français n’est plus la seule propriété des Français, des Wallons, des Québécois, des Suisses, des Luxembourgeois et des Monégasques dont il est pour beaucoup la langue maternelle. Il appartient tout autant aux Sénégalais, aux Congolais, aux Maghrébins, aux Vietnamiens, aux Libanais, aux Roumains, aux Bulgares, bref, à tous les locuteurs de la communauté francophone mondiale. Désormais, on ne peut plus parler « du français comme langue unique », mais « des français », enrichis par les différentes communautés constitutives de la fran-cophonie.

Une réalité socio-linguistique, une géopolitique

• Une réalité socio-linguistique Si on estime le poids d’une langue en fonction du nombre de ses locuteurs, le français, parlé au minimum par 130 millions de personnes dans le monde, ne serait que la dixième langue de notre planète, loin derrière le chinois, l’anglais, l’hindi, l’espagnol, le russe, l’arabe, le bengali, le portugais et le malais. Pourtant l’impor-tance de la langue française ne se mesure pas à ce seul chiffre. Elle est, en effet, la deuxième langue internationale étudiée après l’anglais, et partage avec cette seule dernière le rare privilège d’être parlée sur les cinq continents. C’est à ce titre qu’on peut dire de la langue de Molière qu’elle est une langue mondiale, ce qualificatif étant renforcé par le fait que nombre de pays (une quarantaine à l’ONU) l’utilisent dans leurs relations internationales et qu’elle est langue officielle dans trente pays. Mais sous le vocable « francophone » se cachent des situations très diverses qui rendent toute estimation difficile. Dans certains territoires comme la France, le Québec ou la Wallonie, le français est très largement dominant quand il n’est pas exclusif. Dans un grand nombre de pays, il représente la langue officielle mais celle-ci est parlée par une minorité de la population. C’est le cas de la plupart des États d’Afrique francophone où il est la langue des élites. Dans d’autres, il ne possède aucun statut officiel et n’a que très peu de locuteurs, mais il y joue un rôle suffisamment influent pour que ces pays puissent être rangés au sein de l’espace francophone. À l’exception de la France et de Monaco, seuls États où il est l’unique langue officielle et en usage, le français coexiste dans l’espace francophone avec des lan-gues nationales, mais également avec d’autres grandes langues à vocation mon-diale ou régionale comme l’anglais, l’arabe, l’espagnol... Bien plus, il est très difficile de définir une typologie des situations linguistiques tant les différences sont grandes dans l’espace francophone entre ceux qu’on appel-lera, selon la classification établie jadis par le Haut Conseil de la Francophonie, les francophones réels (115 millions, soit près de 2 % de la population mondiale) qui ont un usage habituel du français en première ou deuxième langue, et les franco-phones occasionnels (60 millions, soit à peu près 1 % de la population mondiale) qui n’ont qu’une pratique et une maîtrise limitées du français. À ceux-là, enfin, il faudrait sans doute rajouter les « francisants » (près de 110 millions), c’est-à-dire ceux qui ont appris le français en dehors de l’espace francophone.

• Un concept géopolitique Avec la création en 1971 de l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT), première organisation intergouvernementale francophone, la Francophonie a pris place sur la scène internationale en tant qu’entité géopolitique. Mais ce phéno-mène n’a été véritablement reconnu qu’en 1986 avec la tenue à Paris du premier

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sommet des chefs d’État et de gouvernement des pays ayant l’usage du français en commun. En effet, ce sont plus de cinquante pays qui appartiennent, à un titre ou à un autre, aux institutions de la Francophonie.Ensemble original, la Francophonie l’est assurément. Souvent comparée à tort ou à raison au Commonwealth, elle trouve, comme lui, son origine dans l’expansion coloniale d’une grande puissance du Vieux Continent. Mais le Commonwealth se veut une association politique regroupant uniquement les anciennes colonies bri-tanniques. D’ailleurs, toutes n’en font pas partie : les États-Unis – acteur majeur de l’anglophonie – n’y adhèrent pas, non plus que des pays comme le Pakistan ; quant au Nigeria, État le plus peuplé d’Afrique noire, il en a été exclu en 1995 en raison de ses violations répétées des droits de l’homme. La Francophonie, quant à elle, hésite à faire référence au passé colonial même si elle l’assume. En effet, elle se veut un rassemblement beaucoup plus ouvert et plus large, fondé sur le partage d’anciennes colonies françaises (africaines notamment) mais également des pays n’ayant jamais connu la tutelle française, à l’image de la Roumanie ou de la Bulgarie, qui sont imprégnées volontairement de la langue et de la culture françaises. Commonwealth et Francophonie regroupent tous deux environ une cinquantaine de membres au sein de leur communauté linguistique. Certes, le Commonwealth apparaît plus homogène tant pour ce qui concerne le niveau de pratique de la langue, la répartition géographique et le niveau de développement économique. Mais, tandis qu’il ne peut plus guère s’élargir, nombre de pays frappent à la porte du club francophone depuis la création des sommets, témoignant par là de son attrait et de son dynamisme réels, qui dépassent le cadre d’un simple forum de réflexion réservé à une élite occidentalisée. Aujourd’hui, des pays aussi différents que l’Arménie, Israël ou le Mozambique s’intéressent aux réunions programmées par la Francophonie. L’appartenance à la Francophonie n’est pas exclusive puisque pratiquement tous ses membres adhèrent à un ou plusieurs autres regroupements internationaux, que ce soit l’Union européenne, l’Organisation de l’unité africaine, l’Organisation du traité de l’Atlantique nord, ou encore l’Association of South-Est Asian Nations, pour ne citer que les plus importants. Le Canada et l’île Maurice, pour leur part, appartiennent en même temps au Commonwealth et à la Francophonie, soulignant ainsi leur double identité francophone et anglophone. En définitive, la Francophonie peut donc être définie comme « un mouvement qui vise à transformer les liens linguistiques, culturels et historiques qui rapprochent certains peuples, dans un ensemble politique et économique plus large, et qui se traduit par la mise en place d’institutions et de programmes multilatéraux de coopération. », selon le rapport ENA publié en 1991, La Francophonie, espace politique et économique pour la France et les pays en développement.

D’après Jacques Barrat et Claudia Moisei, « Francophonie : un concept récent, une réalité géopolitique »,

dans Géopolitique de la francophonie. Un nouveau souffle ?, La Documentation française, 2004.

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Vous disposez de 15 minutes pour répondre aux 10 questions suivantes numérotées de 1 à 10.Vous n’avez plus la possibilité de revenir au texte.

Questions du teXte

1) D’après ce texte, la Francophonie est :A. un frein à la mondialisation.B. un humanisme. C. le conservatoire de l’intégralité de la culture hexagonale.D. un outil de la communication interculturelle.

2) Selon ce texte :A. l’avenir des Français dépendra de la Francophonie. B. la Francophonie dépendra de la destinée de nombreux pays pauvres. C. la Francophonie garantit le partage d’une culture globalisée. D. lorsque les organes de la Francophonie prennent des décisions, elles sont

rarement appliquées car peu réalisables ou parce que les moyens financiers manquent.

3) D’après le texte, Onésime Reclus :A. a vécu au xviiie siècle. B. a été un opposant de l’impérialisme colonial. C. a refusé l’approche raciale pour aborder le concept de francophonie. D. a été le premier à proposer une définition de la francophonie.

4) Question de terminologie :A. la première définition de la « Francophonie » fut l’œuvre d’un géographe. B. le terme « francité » a été inventé par Aimé Césaire. C. le mot « francophonie » a progressivement sombré dans l’oubli jusque dans les

années 1960. D. la revue Pensée a contribué à consacrer le mot « francophonie ».

5) D’après ce texte, les « Serments de Strasbourg » :A. ont été rédigés au xe siècle.B. ont consacré l’usage de la langue française pour des écrits officiels. C. ont mis fin à l’usage de la langue d’oïl. D. signent la fin d’une querelle d’héritage entre Charles le Chauve et Louis le Pieux.

6) Histoire de la langue française. D’après le texte :A. le français est un dérivé de la langue d’oïl. B. le français côtoie le latin durant tout le Moyen Âge. C. en 1639, François Ier impose l’usage du français dans tous les actes de justice. D. pendant la Révolution française, une loi impose l’emploi du français dans la

rédaction de tout acte public.

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7) D’après ce texte, l’essor de la langue française résulte en France :A. d’une ingérence des pouvoirs publics. B. d’une unification des dialectes en usage. C. de la création de l’Académie des Lettres. D. de l’introduction de la scolarité obligatoire.

8) Le français en dehors de l’hexagone. Selon le texte :A. plus de 83 % des Québécois parlent français. B. c’est en 1763 que le français a été reconnu comme langue officielle du Québec. C. en Belgique, les Wallons ont parlé le français bien avant que François Ier ne

l’impose en France. D. en Suisse, la Réforme a contribué à affaiblir le français.

9) D’après la classification établie par le Haut Conseil de la Francophonie :A. les francophones réels représentent près de 4 % de la population mondiale. B. les francophones occasionnels représentent 60 millions de la population mon-

diale. C. les francisants sont près de 110 millions. D. on nomme « francophiles » ceux qui ont appris le français en dehors de l’espace

francophone.

10) D’après le texte, le Commonwealth :A. regroupe uniquement les anciennes colonies britanniques. B. a exclu le Libéria en raison de ses violations répétées des droits de l’homme. C. se veut un rassemblement beaucoup plus ouvert que la Francophonie. D. regroupe environ une cinquantaine de membres.

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Vous disposez de 45 minutes pour répondre aux 65 questions suivantes numérotées de 11 à 75.Vous n’avez plus la possibilité de revenir à la première partie de l’épreuve.

hiStoire, GéoGraphie, mYtheS et reliGionS

11) La guerre du Golfe, qui commence en 1990 :A. est déclenchée par l’invasion du Koweït par l’armée irakienne. B. prend fin deux années plus tard. C. a pour enjeu principal les ressources pétrolières du Koweït. D. oppose l’Irak à une coalition d’États soutenus par l’ONU.

12) Le fanatisme :A. est une attitude d’intolérance à l’égard de ceux qui ne partagent pas une cer-

taine foi. B. a été fortement critiqué dans les écrits de Rimbaud. C. fut défini dès le xviiie siècle, dans le Dictionnaire philosophique. D. est un antonyme de partialité.

13) Les catastrophes naturelles :A. Lisbonne a été anéantie par un tremblement de terre au xviiie siècle. B. au début du xixe siècle, un tsunami a submergé les côtes du Sri Lanka. C. Katrina a été l’un des cyclones les plus coûteux de l’histoire des États-Unis. D. un séisme meurtrier a eu lieu en 2010 à Tahiti.

14) Le Royaume-Uni :A. il est composé de trois Nations. B. il a partiellement transféré la souveraineté du pouvoir aux instances représen-

tatives nationales. C. le gaélique est la langue traditionnelle des Écossais. D. le sud-est de l’Angleterre est qualifié de « Sunbelt » grâce à l’attractivité de

Londres.

15) Le ou les pays suivants sont détenteurs de l’arme atomique :A. l’Inde. B. le Royaume-Uni. C. la Chine. D. la Russie.

16) Haïti :A. n’est pas située dans les Caraïbes. B. a pour capitale Fort-de-France. C. a eu pour héros national Toussaint Louverture. D. est une République depuis 1704.

17) La ou les villes suivantes sont des capitales :A. Rabat. B. Bombay. C. Hanoï. D. Johannesburg.

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18) Le réchauffement climatique :A. l’effet de serre est aggravé par la respiration humaine. B. le protocole de Tokyo engage de nombreux pays à réduire les rejets de gaz à

effet de serre. C. les États-Unis ont signé ce protocole. D. la Russie est l’un des pays les plus pollueurs en CO2 du monde.

19) Les métropoles suivantes comptent plus de dix millions d’habitants :A. Karachi. B. Tokyo. C. Manille. D. Le Caire.

20) Les massifs montagneux suivants sont en Europe :A. le Piton de la Fournaise. B. les Carpates. C. les Appalaches. D. le massif armoricain.

21) Le ou les termes suivants appartiennent au lexique des géographes :A. l’adret. B. la toundra. C. la mangouste. D. l’atoll.

22) La ville de Paris :A. est administrée par le chef du gouvernement. B. a connu un développement concentrique de part et d’autre de la Seine. C. a considérablement été remodelée par les travaux effectués par Huysmans. D. était nommée Lucrèce dans la Rome antique.

23) Les divinités suivantes incarnent la mort :A. Vulcain. B. Thanatos. C. Pluton. D. Osiris.

24) Les religions :A. les trois plus grands monothéismes sont le christianisme, le judaïsme, l’hindouisme. B. le judaïsme est le premier monothéisme apparu dans l’Histoire. C. la Chine est le pays qui compte le plus grand nombre de bouddhistes. D. l’Indonésie est le pays qui compte le plus grand nombre de musulmans.

25) La célèbre formule de Karl Marx, « La religion est l’opium du peuple » :A. développe le concept d’aliénation religieuse. B. considère la religion comme un faux idéal éloigné du réel. C. est inspirée par Feuerbach. D. suggère que la religion conduit l’homme à se résigner à sa misère ici-bas.

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26) Le mot « Macchabées » désigne :A. de sombres petits salons. B. des livres. C. des cadavres. D. des héros bibliques martyrisés.

iDéeS, ScienceS et techniqueS

27) Le déterminisme :A. en philosophie, implique la négation du libre-arbitre. B. est repris dans les théories sociologiques de Durkheim. C. inspire les théories psychologiques de Pavlov. D. est consolidé, au xxe siècle, par la théorie du chaos.

28) La franc-maçonnerie :A. a pour symboles la faucille et le compas. B. réunit ses membres dans des temples. C. s’inspire du modèle des bâtisseurs des cathédrales du Moyen Âge. D. est née en France.

29) L’humanisme :A. place l’homme au centre de tout. B. est un mouvement typiquement français. C. a pour illustre représentant Montesquieu. D. privilégie le retour à la culture antique.

30) Le stoïcisme :A. est une religion. B. est représenté par Épictète. C. conduit l’homme à rechercher les plaisirs les plus simples. D. présente l’homme comme étant soumis aux lois de la Providence.

31) En psychanalyse : A. d’après Freud, la personnalité est divisée en trois instances : le Moi, le Surmoi

et le Toi. B. une phase du développement de l’enfant est nommée le « complexe d’Œdipe». C. la sublimation détourne les pulsions vers des activités spirituelles. D. le refoulement conduit à repousser ses pulsions dans l’inconscient.

32) Les différentes formes d’intelligence :A. l’intelligence logique, comme faculté de coordonner ses mouvements. B. l’intelligence interpersonnelle qui conduit à se comprendre soi-même. C. l’intelligence spatiale, comme faculté de se repérer dans l’espace. D. le quotient intellectuel (QI) est le rapport de l’âge mental à l’âge réel de l’individu,

multiplié par cent.

33) On doit à Albert Einstein la ou les théories :A. de la gravité. B. du Big Bang. C. de l’expansion de l’univers. D. de la relativité générale.

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34) Les gaz rares :A. l’oxygène. B. le radon. C. le proton. D. le cardon.

35) Les termes suivants sont des unités de mesure :A. la tare. B. l’aune.C. la coudée. D. le lustre.

36) Les aurores boréales :A. le meilleur endroit pour les observer se trouve aux abords du cercle polaire. B. les particules astrales se concentrent vers les pôles. C. elles se produisent lorsque le Soleil expulse une grande quantité de particules

subatomiques. D. les particules astrales restent en dehors de notre atmosphère.

37) Le lithium :A. est un gaz.B. existe à l’état naturel. C. est un oligo-élément. D. est utilisé pour produire des batteries.

38) La sublimation :A. est le passage d’un corps de l’état liquide à l’état solide.B. est un terme de chimie. C. est un terme repris par la psychanalyse. D. est un terme employé par les alchimistes.

39) Le ou les médecins suivants ont mis au point un vaccin :A. Bernard Kouchner. B. Robert Debré. C. Louis Pasteur. D. Albert Calmette.

40) La FIV :A. signifie « fécondation in vivo ». B. en France, a été réalisée pour la première fois il y a plus de trente ans. C. a été initiée en France par le gynécologue René Frydman. D. est une technique de procréation médicalement assistée.

41) L’hypnose :A. est connue depuis l’Antiquité. B. est utilisée en psychothérapie pour soigner des troubles du sommeil. C. peut servir à la chirurgie pour des opérations à cœur ouvert. D. a été pratiquée par Freud sur les plateaux de télévision.

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42) L’imprimerie en Europe :A. succéda à l’impression par planches gravées. B. est apparue au xive siècle.C. a été inventée par un Autrichien. D. a eu pour première réalisation la Bible.

politique, économie, Société

43) En 2012, des élections présidentielles se sont déroulées :A. aux États-Unis. B. au Sénégal. C. en Chine. D. en Birmanie.

44) Au 1er janvier 2012, Vladimir Poutine a exercé la ou les fonctions suivantes en Russie :A. chef du gouvernement. B. président de la Fédération de Russie. C. dirigeant du parti Russie unie. D. professeur de langue.

45) Dès 2010, pour améliorer sa situation financière, le gouvernement grec :A. a augmenté la TVA. B. a créé de nouveaux impôts. C. a augmenté la durée des cotisations pour la retraite. D. a abaissé le niveau de salaire des fonctionnaires.

46) Les pays suivants ont un Président élu pour un quinquennat :A. les USA. B. la Grèce. C. l’Angleterre. D. la Russie. 47) L’ONG Médecins sans Frontières :A. est déjà intervenue clandestinement auprès de certaines populations. B. a été créée par des médecins et des journalistes. C. intervient sur demande expresse de l’ONU. D. a été créée à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

48) Simone Veil :A. a exercé en tant qu’avocate. B. a été la première femme à être présidente du Parlement européen. C. a fait voter la loi sur la légalisation de l’IVG. D. est une « immortelle ».

49) Renault :A. a conclu une alliance stratégique avec Nissan. B. a été, en 2011, le premier constructeur européen. C. a ouvert, en 2012, une usine de production à Taïwan.D. est une entreprise nationalisée.

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50) Une OPA :A. signifie « offre participative en actions ». B. constitue un procédé d’acquisition d’une entreprise. C. consiste en l’achat massif d’actions d’une société ciblée. D. n’est pas réglementée par les autorités de marché.

51) La SNCF :A. est associée au nom de Guillaume Pepy. B. a modifié la majeure partie des horaires de ses trains fin 2011. C. est un établissement public à caractère industriel et commercial. D. doit s’acquitter de péages à Réseau ferré de France.

52) La ou les causes de la crise des subprimes aux États-Unis en 2007 sont :A. la chute du prix de l’immobilier. B. l’augmentation des taux d’intérêt. C. la récession aux États-Unis. D. la faillite de nombreux établissements financiers.

53) Les agences de notation :A. ont élaboré un système qui s’étend sur 12 échelons. B. évaluent la solvabilité des entreprises. C. attribuent la note C aux plus mauvais résultats. D. évaluent la solvabilité des États.

54) Les énergies renouvelables :A. l’énergie solaire photovoltaïque convertit directement de la lumière en électricité. B. l’énergie solaire et l’énergie éolienne sont les deux seuls moyens de produire

de l’électricité. C. le Danemark a davantage développé l’énergie éolienne que la France. D. les flux de chaleur interne de la Terre ne relèvent pas des énergies dites « vertes ».

55) On extrait de l’uranium :A. au Niger. B. en Australie. C. en Afrique du Sud. D. au Canada.

56) Les risques sanitaires en France :A. les crises dans l’industrie alimentaire ont diminué depuis les années 1980. B. l’AFSSA représente l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments. C. l’AFSSA relève exclusivement de la tutelle du ministre en charge de l’Agriculture. D. le maïs transgénique a été critiqué pour son manque d’intérêt nutritionnel.

57) Les TIC :A. Yahoo est un géant de la téléphonie sur Internet. B. eBay est exclusivement un site d’enchères en ligne. C. la société Skype a été rachetée par eBay. D. SFR, Bouygues Telecom et Orange ont été condamnés par le Conseil de la

concurrence.

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58) Internet et les réseaux : A. la firme Microsoft a été créée par Bill Gates. B. aujourd’hui, 50 % des PC du monde sont équipés par Windows. C. grâce à son moteur de recherche, Google est la plus grande régie publicitaire

du monde. D. un logiciel nommé « Anonymiseur » permet de masquer toute trace de navigation.

59) Femmes et société :A. les femmes ont obtenu le droit de vote en France en 1924. B. Gisèle Halimi a défendu leurs droits. C. de nombreux textes parlementaires visent à établir la parité. D. dans le monde, les femmes ont un taux d’analphabétisme comparable à celui

des hommes.

artS, loiSirS, méDiaS

61) Ces mouvements artistiques s’appliquent à la fois à la peinture et à la littérature :A. le Romantisme. B. le Fauvisme. C. le Surréalisme. D. le Dadaïsme.

61) Littérature française :A. Le Lac de Lamartine traite des horreurs de la guerre. B. Quasimodo est un personnage inventé par Victor Hugo. C. les Mémoires d’outre-tombe ont été écrites par Rousseau. D. l’œuvre Les Misérables dénonce la misère d’un pays anglo-saxon.

62) Jean-Paul Sartre n’a pas écrit :A. L’Étranger. B. Paroles. C. Le scepticisme est un humanisme. D. La Nausée.

63) Théâtre :A. Racine est l’auteur du Cid. B. Le Malade imaginaire est la dernière œuvre de Molière. C. le conflit mère-fils est au centre de la pièce Britannicus. D. Corneille est un dramaturge du xve siècle. 64) Les œuvres suivantes sont des romans épistolaires :A. Les Lettres philosophiques, de Voltaire. B. La Lettre du voyant, d’Arthur Rimbaud. C. La Nouvelle Héloïse, de Jean-Jacques Rousseau. D. Les Liaisons dangereuses, de Pierre Choderlos de Laclos.

65) Simone de Beauvoir :A. a été la compagne d’Albert Camus. B. a été la première femme à être reçue à l’agrégation de philosophie. C. a écrit les Mémoires d’une jeune fille rangée. D. a participé au mouvement de libération des femmes.

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66) Les contes :A. Le Petit Chaperon rouge est un conte de Charles Perrault. B. Lewis Carroll est l’auteur d’Harry Potter. C. en ethnologie, le conte est étudié comme un vestige de traditions immémoriales. D. Charles Perrault est un auteur du xixe siècle.

67) Histoire de la peinture :A. le cubisme est né au début du xixe siècle. B. Van Gogh est un peintre majeur du courant cubiste. C. l’impressionnisme est caractérisé par une peinture en touches successives. D. Monet est un peintre phare du mouvement impressionniste.

68) Le film The Artist :A. a été réalisé par Michel Hazanavicius. B. a été nominé dans 5 catégories pour la cérémonie des Oscars en 2012. C. rend hommage aux pas de danse de Fred Astaire et Ginger Rogers. D. prend pour cadre l’Amérique des années 1940.

69) Parmi ces films, celui ou ceux qui ont obtenu l’Oscar du meilleur film sont :A. Indigènes. B. Inception. C. Avatar. D. Le discours d’un roi.

70) Le ou les scénaristes et dessinateurs de bandes dessinées suivants ont tra-vaillé pour le cinéma :A. Marjane Satrapi. B. Joann Sfar. C. Jean Van Hamme. D. Enki Bilal.

71) Les personnalités suivantes se sont illustrées dans l’art photographique :A. Henri Daguerre. B. Yann Artus-Bertrand. C. Henri Cartier-Bresson. D. Nadar.

72) Musique populaire :A. Daft Punk est un groupe de musique électronique. B. Otis Redding est un artiste de soul. C. Miles Davis est un artiste de reggae. D. The Rolling Stones est un groupe de rock.

73) Depuis sa création, le ministère de la Culture a vu se succéder à sa tête :A. André Malraux. B. Aurélie Filippetti. C. Christine Albanel. D. Luc Ferry.

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74) Le CSA :A. signifie Comité spécial de l’audiovisuel. B. est présidé par le ministre de la Culture. C. peut interdire la diffusion d’un programme de télévision ou de radio. D. assure le respect de l’expression pluraliste des courants d’opinion.

75) Les sports suivants ont fait partie des disciplines paralympiques aux JO de Londres, en 2012 :A. l’équitation. B. l’escrime. C. le golf. D. l’athlétisme.

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TaBLeau des Bonnes réponses

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

FVFV VFFF FFVV VFVF FVFF VVFV VVFV VFVF FVVF VFFV

11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

VFVV VFVF VVVF FVVF VVVV FFVF VFVF FFFV VVVV FVFV

21 22 23 24 25 26 27 28 29 30

VVFV FVFF FVVF FVFV VVVV FFVV VVVF FFVF VFFV FVFV

31 32 33 34 35 36 37 38 39 40

FVVV FFVV FFFV FVFF FVVV VVVF FFVV FVVV FFVV FVVV

41 42 43 44 45 46 47 48 49 50

VVFF VFFV VVVF VVVF VVVV FVFF VVFF FVVV VFFF FVVF

51 52 53 54 55 56 57 58 59 60

VVVV VVFF FVFV VFVF VVVV FVFF FFVV VFVV FVVF VFVV

61 62 63 64 65 66 67 68 69 70

FVFF VVVF FVVF FFVV FVVV VFVF FFVV VFVF FFFV VVVV

71 72 73 74 75

VVVV VVFV VVVF FFVV VVFV

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ConseiLs méthodoLoGiques

L’épreuve d’anglais a pour objectif d’évaluer le niveau de grammaire, de vocabulaire et d’orthographe du candidat ainsi que son aptitude à la compréhension de la langue écrite. L’épreuve comporte 2 parties.

1re partie : Grammaire et vocabulaire (50 questions)Dans cette partie, le candidat démontrera la richesse de ses connaissances lin-guistiques de l’anglais.Les questions porteront sur le niveau général requis dans l’enseignement secondaire.

2e partie : Textes de compréhension écrite (20 questions)Cette partie comporte 2 textes extraits d’articles de presse portant sur l’actualité internationale, des faits de société, des analyses d’évènements.L’évaluation de la compréhension de la langue écrite porte aussi bien sur le sens explicite du texte que sur sa signification profonde ou implicite.

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Durée : 1 heure 30.

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ConsiGnes

Chaque question comporte quatre items, notés A. B. C. D. Pour chaque item, vous devez signaler s’il est vrai en l’indiquant sur la grille de réponses en marquant la case sous la lettre V ; ou faux en l’indiquant sur la grille de réponses en marquant la case sous la lettre F.

Exemples :

RÈGLE D’ATTRIBUTIoN DES PoINTS :

Vous disposez d’un capital de points initial. Chaque erreur entraîne une pénalité (P) qui entame votre capital. Une absence de réponse entraîne une pénalité (p) qui entame aussi votre capital (p est inférieure à P). Enfin, un bonus est attribué si vous répondez correctement aux quatre items d’une même question.

Le jour du concours, vous vous servirez de la feuille jointe pour indi-quer vos réponses en noircissant les cases situées à côté des lettres cor-respondantes.

COEFFICIENTS ATTRIBUÉS À CETTE ÉPREUVE

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ESSCA3

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Part i : Grammar and VoCaBuLarY

1) A. There has been much debate about second-language acquisition. B. I will not have the capacity to join you this evening. C. Everything will be dealt with as quickly as possible. D.If you were in trouble I would give you all the help you will need.

2) A. The computer is broken and needs fixing. B. This time next week I will be lying on a beach in Spain. C. That must not be John in the car, he is in Paris for the week! D. When I lived in London, I used to going to the theater once a month.

3) A. Organizing a conference would be an excellent idea. B. If I had had a better network, I would have started my own business. C. I benefited a lot to go to summer school in England. D. No sooner had I told the truth that I wished I had not.

4) A. They anticipated to hire more staff this year. B. We are allowed to choose as many courses as we want. C. I have borrowed a friend of mine bike to go to school. D. This report urges pharmaceutical companies to withdraw this product.

5) A. As soon as I started watching this film I realized I saw it already. B. The recording industry has launched a new wave of legal action. C. Are you considering to buy a new car for your daughter? D. I enjoy to read this newspaper every morning.

6) A. I propose to you to discuss this issue further later in the week. B. Our house will be sold by the end of the year. C. This is an opportunity you should not miss. D. I need to go back home to pick up my affairs.

7) A. It is nearly midnight, it is high time we leave. B. This is the best action movie I have ever seen. C. Yesterday I have booked a table at your favourite Thai restaurant. D. We can put back the meeting to tomorrow if this is more convenient.

8) A. Not longer do we expect politicians to tell us the truth. B. Have you your house repainted every five years. C. I am afraid the report will not be ready at time. D. We have been working in this firm for ten years now.

9) A. She is specialised in Human Resources Management. B. You need to work hardly if you want to succeed. C. Iwould like to congratulate you for your latest achievement. D. You can’t withdraw cash over the counter.

10) A. By the time we turned up, the band had stopped playing. B. Do you remember your pin code? C. She managed to catch the first flight to Miami. D. His father told him to not forget to lock the house.

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11) A. These exercises are meant to be done online. B. They are looking for a new strategy to target a new market segment. C. Whenever late it is you can call me. D. France has one of the highest birth rates in Europe.

12) A. A customer is a person who buys good or services. B. The iron I bought was faulty so I was given a replacement. C. I find strange that Mary has not come to school today. D. Tablets are easy to use and really trendy.

13) A. This leaflet provides you with all the necessary information. B. He introduced me at his parents yesterday evening. C. If it had been sunny we would have gone for a walk. D. She is a creative thinking expert who advocates new techniques.

14) A. You need to fill an application form to get a scholarship. B. This is the worse documentary made on wild life. C. I wish I know her phone number to invite her to the party. D. The trade Unions suggested that further concessions are needed.

15) A. It is a priority to update our intranet. B. I am going to do an internship when I will leave school. C. I tried to get tickets for that game for two months now. D. This book is not on the compulsory list so we must not read it.

16) A. Tomorrow evening we are watching the match at Peter’s. B. I had known him for five years when we got married. C. Travelling has recently become cheaper and more comfortable. D. I am sorry I could not attend the meeting yesterday.

17) A. Try to get information about their purchasing habits! B. How much do I own you for lunch? C. Investors believe they have found a money tree. D. Internet was hailed as revolutionary in the 1990s.

18) A. This plan of the building is useful for new employees. B. They are planning to spend 3 millions on research. C. In the past I would always stay at the Hilton during my business trips. D. I do not believe that new technologies are so harmful to teenagers.

19) A. Nobody never made money out of virtual profits. B. This product is not viable and we are unable to market it directly. C. It is a very long journey to go to Sydney. D. He must be exhausted after such a long flight.

20) A. This phone application enables me to compare prices. B. You should take some cash with you although you cannot pay by credit card. C. She was asked to give a presentation for the new board of directors. D. He shall decide whether he is coming to ski with us.

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21) A. Cars tend to lose there value over time. B. We are allowed to give larger discounts for bulk orders. C. This is a good chain of five-stars hotels. D. Salesmen are formed on site.

22) A. In this company, attention is given to innovative ideas. B. They have put forward some suggestions to improve efficiency. C. I seldom go to this bakery as I love the bread they make. D. An in-depth analysis is required to identify our weaknesses.

23) A. Nowadays personal characteristics such as assertiveness are valued. B. Support from you relatives is really priceless. C. A fierce debate is raging as to who is the best manager. D. Nowadays driving lessons are really expensive.

24) A. This strategy keeps them ahead of their competitors. B. Not only there has been a decline in the figures, but a further fall is predicted. C. They are carrying in a new survey. D. This is not a genuine Renoir, it is a forgery.

25) A. The interest in collaborative negotiation is growing evidently. B. These persons were accused of illegal downloading. C. Governments are reluctant to regulate business to business transactions. D. Small companies suffer from not having enough cash flow.

26) A. Corporate taxes need to be deducted from gross benefits. B. The dramatic rise in unemployment will be tackled next year. C. Venture capitalists often invest in start-ups. D. He did not mind being the youthest executive.

27) A. Shareholders receive a dividend each year. B. The dollar took a nosedive yesterday. C. He needs to get a better wage to be able to pay back his mortgage. D. The former CEO had dismissed in 2009.

28) A. I have an appointment with my banker to ask for a loan. B. Cosmetic sales are growing readily. C. The company is planning a hostile takeover. D. He borrowed a laptop at his colleague and failed to return it.

29) A. 10% of the workforce has been made redundant. B. Do not worry, everything will work out fine. C. Recruiters often try to test candidates’ proper control. D. He is said to be a great analyst.

30) A. Do not forget bringing your laptop to the meeting. B. Come by my office later today. C. Make sure you check for any language mistake in your essay. D. You have to stop to smoke, it is unhealthy.

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31) A. I do not live with my sister any longer. B. I need to contract a new insurance policy. C. Students will pass their exam next Monday at 9am. D. You can ask for a quote directly online.

32) A. I will ask for an invitation by my own. B. I am used to meet multicultural students. C. We rather stay home and relax today. D. I did not help myself laughing when I feel stressed.

33) A. I expect she will be the heiress. B. People often wonders at my enthusiasm. C. I have never met her in-laws. D. Have you got any bread left?

34) A. Fewer and fewer people write informal letters. B. I see these ads everywhere I go. C. Do you need a lift back home? D. It is twice as expensive as the one I bought online.

35) A. I cannot stand her lack of enthusiasm. B. There was anything else to add. C. The twins never stop quarrelling. D. How high is this skyscraper?

36) A. This decision will always remain theirs. B. It will only be a ten minutes’ walk. C. He stayed in his room for the three next days. D. She was wearing a black big hat.

37) A. It’s already midnight, it is high time we leave. B. You need to make a down payment of 1000 Euros. C. I am not agree with you on this issue. D. Are Bill and Peter still on good terms?

38) A. Could you give us a lift back home? B. Never had I seen such a remarkable performance. C. Were it not for the conjugations, he would enjoy learning French. D. Little does he know what is going to happen.

39) A. What offence did they charge them with? B. What shall I bake the cake in? C. They were playing cards when they started quarrelling. D. She would never tell us about her plans.

40) A. The president is to make an important speech tonight. B. She is dreaming to spend a year in Canada. C. When we got to the platform the train was about to leave. D. The ceremony will be over soon.

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41) A. He used to be very strict but he no longer is. B. The problem is that you keep changing your plans. C. I wish it were not so late. D. It’s incredible that they act so mean.

42) A. He avoided skidding by refraining from stepping on the brakes too suddenly. B. Tea is not drunk out of a glass. C. Our living room is far too small. D. Do you mind her not to wait for you?

43) A. Your car badly wants cleaning. B. They flew to Ajaccio and drove in the island. C. We talked them out of camping in that region. D. They have threatened him into telling them where the money was.

44) A. He tried to push the door open, then realized he had to pull it. B. I run twice as fast as he does. C. It was careless of her to leave her belongings unattended. D. I’m afraid we will have to put up with each other.

45) A. It was stupid of them to venture onto that frozen lake. B. There are bound to be at least three candidates. C. He is likely the best chess player in his school. D. They said they had nothing to declare so as not to pay customised duties.

46) A. However credule they are, they will never believe this story. B. No matter how tired we are, it would be unwise to stop now. C. He did a fairly good translation in spite of his poor language knowledges. D. I think they had better minded their own business.

47) A. I take it that you are pleased with this new promotion. B. You may go out tonight provided you do not come back too late. C. You needn’t have bought this book, I could have borrowed it to you. D. We should not take it for granted that they help us.

48) A. He turned his news corporation into a global media giant. B. Another way of preventing from pollution in big cities is to stop cars from

getting in. C. The vast majority of information on the internet is free of charge. D. In many countries genuine equality is far from being achieved.

49) A. I am positive they will approve this proposal. B. Supposing you had more time, would you come along? C. Travels broaden the mind and allow contact with different cultures. D. The journalist asked the Prime Minister weather he felt a heavy burden of

responsibility.

50) A. Unfortunately, lots of school leavers are kicked by unemployment. B. I was upset when I realised she had always lied to us. C. Our lawyer is doing some paperwork for our behalf. D. Producers are most worried about online piracy.

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Part ii : readinG Comprehension

TEXTE 1

Like every great metropolis, New York is too vast for anyone to claim it all as home. We define our perimeters in concentric circles, we patrol our turf, decide that this dry cleaner is ours and that one is not, follow the same immemorial cow path through the city’s endless array of routes because it means passing better shops or getting a glimpse of some especially whimsical gargoyle. Neighborhoods are like geologic formations, carved out by a million insignificant decisions, a million vague sensations that I’m comfortable here. They are constant-ly in flux, shaped by currents of migration, prosperity, and decline, by a developer’s ambition, and by the random flutterings of fashion. That’s true now, as areas that were once grim and bedraggled get refurbished. It was true a century ago, when the subway bound the farthest reaches of Brooklyn to Manhattan’s breast. And it was true when the city was hardly more than a rustic Dutch hamlet. A 1660 map that details the location and function of every one of New Amster-dam’s 370 buildings makes it clear that neighborhood dynamics were in play even then. A stretch of waterfront nearest the town’s sole pier functioned as the epicen-ter of urban activity. Governors, slaves, and smugglers landed across the street from where a doctor, Hans Kierstede, lived at one end of a row of warehouses. Within a few years, the city had already developed some of the maladies that still pit neighbors against each other: slums, ethnic conflict, and nimbyism. Every neighborhood seems permanent for a while, because each patch of the city fuses with someone’s experience. To watch local stores opening or closing, and a new generation’s packing boxes piled on your block, is to see yourself mature. The history of New York is the story of old neighborhoods getting plowed under or transformed, of landfill pulling the shoreline out and towers pushing back the sky. Change does not always tend in one direction. Whether a neighborhood is losing its character or finding it again depends on the reach of one’s recollection. The last twenty years have produced an epochal reversal in the pattern of neighbo-rhood change. For 400 years, New Yorkers have gone in search of a better address by moving farther and farther uptown, westward, and out from lower Manhattan. Misery lagged behind. A century or so later, immigrants followed a widening gyre from the Lower East Side to Brooklyn and the Bronx, then on to the suburbs of Long Island and New Jersey. Today, their great-grandchildren are returning to the source. The Lower East Side is no longer a memory, but a destination.

By Justin Davidson, April 11, 2010

51) A. New Yorkers are loyal to their local shops. B. They generally choose a particular street to establish a parameter. C. They share the feeling that they belong to each single part of the city. D. They like to explore different possible routes within the city.

52) A. There are observable patterns in how people choose a place to live. B. New Yorkers carefully study each area before deciding where to live. C. Neighbourhoods are progressively shaped by its waves of inhabitants. D. Nothing has a real impact on the city itself.

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53) A. Different areas of New York are hit by the economic crisis. B. Real estate promoters are also responsible for the city development. C. Some areas of New York change along the rhythm of the different trends. D. Some areas of New York can suddenly become very popular.

54) A. The different islands have always been connected to one another. B. The creation and evolution of different neighbourhoods are recent phenomena. C. Each area used to organize itself around a commercial centre. D. Areas were characterized by neighbours from the same professional back-

grounds.

55) A. It was not uncommon to see politicians living next to law-breaking merchants. B. It was unlikely to see people from different ethnical backgrounds in the

same neighbourhood. C. The first small city centre was already subdivided. D. It took a very long time for the city to suffer from its first internal conflicts.

56) A. There were only good standard housing facilities. B. There was a great solidarity between the different ethnic groups. C. Neighbours were really supportive of one another. D. In a lifetime, New Yorkers can observe the evolution of their neighbourhood.

57) A. The evolution of the city is slow enough for people to get used to each trans-formation.

B. The architecture of a neighbourhood may radically change. C. Neighbourhoods always keep their initial size. D. One noticeable transformation is the building of skyscrapers.

58) A. Some areas have totally faded away. B. Once an area loses its charisma, it never wins its popularity back. C. People may not all agree when rating the different areas. D. From its creation, the city has always observed the same pattern of change.

59) A. New Yorkers are only attracted by uptown Manhattan. B. New Yorkers always sought to live as far from downtown as possible. C. Immigrants avoided the south of Manhattan on their arrival. D. For a long time, uptown seemed more promising than downtown.

60) A. Nowadays, New Yorkers enjoy going to downtown Manhattan. B. Going to downtown Manhattan is a form of bonding with history. C. New York is a city very easy to identify with. D. This city is no longer changing.

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TEXTE 2

The cyber-gurus argued that “social technologies” that allow people to broadcast their ideas (eg, Twitter), or form connections (eg, LinkedIn), are some of the most powerful ever devised. They can be supersized quickly, linked together easily and spread by customers. And they can be accessed from almost anywhere. Two billion people are already online. E-commerce sales are $8 trillion a year. So, the argument goes, this more “social” element to the internet is the next great revolution. Over-caffeinated cyber-champions talk of “empowerment” and “transparency”. But is all this as wonderful as it sounds? The great virtue of social technologies, say their boosters, is that they break down the barriers between companies and their customers. They allow firms to gather a lot of information: big companies now obsessively monitor social media to find out what their customers really think about them. Social media also allow companies to respond to complaints more quickly: firms as different as Chrysler and Best Buy employ “Twitter teams” to reply to tweets.More information ought to be useful, but only if companies can interpret it. And workers are already overloaded: 62% of them say that the quality of what they do is hampered because they cannot make sense of the data they already have, according to Capgemini, a consultancy. This will only get worse: the data deluge is expected to grow more than 40 times by 2020.Responding quickly to bitter tweets sounds like a smart way to calm down angry customers. But there is a risk that companies will concentrate on a handful of acti-vists (who tweet a lot), while neglecting average customers (who don’t). They may also ignore non-customers (who are the biggest potential source of growth) and the elderly (who seldom tweet). Many firms think that they can improve customer service by using social media to respond to complaints quickly. Really? It is already virtually impossible to talk to a real person on the telephone. Will it be any easier online?

From The Economist, January 2012

61) A. Nowadays, there are some internet experts that advocate the use of social networks.

B. Some social technologies enable people to post personal comments. C. Social technologies are only used to meet new friends. D. Some use social technologies to create a professional network.

62) A. It is proven that these social technologies are the most powerful ones. B. These new social technologies are really easy to use. C. Users have a key role in setting up networks. D. There are absolutely no limits regarding connection options.

63) A. The internet is undergoing a key transformation. B. The social dimension is likely to have a lot of impact. C. Some people are so addicted to the Internet that they spend endless hours

using it. D. Some think social technologies enable people to exchange information

more freely.

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64) A. Some describe social technologies as a way to have more control on infor-mation.

B. The author questions the cyber-gurus’ optimism. C. Some say social technologies allow companies to reach customers more

easily. D. Big companies are now present on most social network sites.

65) A. Big companies do not manage to obtain valuable information from these sites.

B. It is proven that social networks help companies to improve customer rela-tion management.

C. There are now people in companies responsible for communicating with customers through social networks.

D. Companies always know how to use data from social networks efficiently.

66) A. Employees can dedicate a lot of time to online customer data. B. Thanks to the data collected online, employees are improving their market

analysis. C. The quantity of data collected online is easily manageable. D. Companies rarely receive messages of complaint from their customers.

67) A. Being reactive online is probably a good strategy used to improve customer satisfaction.

B. There are plenty of activists who send messages to companies via Tweeter. C. Activists are not the only ones who tweet companies. D. Companies do not want to pay attention to all the tweets they receive.

68) A. Non-consumers should not be a priority. B. In theory, obtaining more information about customers is a good idea. C. People from all age groups send tweets to companies. D. Forecasts describe the elderly as the most important market segment.

69) A. Many firms believe they will improve consumer satisfaction thanks to social networks.

B. The author agrees with the companies’ new online client management. C. The author believes it is easy to deal with customers through the phone. D. The author is pessimistic regarding the usefulness of online customer ma-

nagement.

70) A. Before the spread of social networks, companies did not have information to analyze.

B. Many companies are giving a lot of importance to online opinion polls. C. Everybody agrees that social networks are the best marketing tools. D. Social technologies supporters are offering realistic insights into the future

impact of social networks.

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TaBLeau des Bonnes réponses

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

VFVF VVFF VVFV FVFV FVFF FVVF FVFV FFFV VFFV VVVF

11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

VVFV FVFV VFVV VFFF VFFF VVVV VFVV VFVV FVVV VFVF

21 22 23 24 25 26 27 28 29 30

FVFF VVFV VVVV VFFV FFVV FVVF VVVF VFVF VVFV FVFF

31 32 33 34 35 36 37 38 39 40

VVFV FFFF FFVV VVVV VFVV VFFF FVFV VVVV VVVV VFVV

41 42 43 44 45 46 47 48 49 50

VVVF VVVF VFVV VVVV VVFF FVFF VVFF VFVV VVVF FVFV

51 52 53 54 55 56 57 58 59 60

VFFF FFVF VVVV FFFF VFVF FFFV VVFV FFVF FVVV VVFF

61 62 63 64 65 66 67 68 69 70

VVFV FVVF VVVV VVVV FFVF FFFF VFVF FVFF VFFV FVFF

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ConseiLs méthodoLoGiques

L’épreuve de LV2, facultative, a pour objectif d’évaluer le niveau de grammaire, de vocabulaire et de compréhension écrite du candidat. L’épreuve comporte 2 parties.

1re partie : Grammaire et vocabulaire (40 questions)Dans cette partie, le candidat démontrera la richesse de ses connaissances lin-guistiques.Les questions porteront sur le niveau général requis dans l’enseignement secon-daire.

2e partie : Textes de compréhension écrite (10 questions)Cette partie comporte 2 textes extraits d’articles de presse portant sur l’actualité internationale, des faits de société, des analyses d’évènements. L’évaluation de la compréhension de la langue écrite porte aussi bien sur le sens explicite du texte que sur sa signification profonde ou implicite.

LV2 : aLLemand, espaGnoL ou itaLien

Durée : 1 heure.

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CAHIER D’ENTRAINEMENT ACCÈS 2013-2014 l 91

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ConsiGnes

Chaque question comporte quatre items, notés A. B. C. D. Pour chaque item, vous devez signaler s’il est vrai en l’indiquant sur la grille de réponses en marquant la case sous la lettre V ; ou faux en l’indiquant sur la grille de réponses en marquant la case sous la lettre F.

Exemples :

RÈGLE D’ATTRIBUTIoN DES PoINTS :

Vous disposez d’un capital de points initial. Chaque erreur entraîne une pénalité (P) qui entame votre capital. Une absence de réponse entraîne une pénalité (p) qui entame aussi votre capital (p est inférieure à P). Enfin, un bonus est attribué si vous répondez correctement aux quatre items d’une même question.

Épreuve facultative : Seuls les points au dessus de la moyenne sont pris en compte et s’ajoutent au total des points obtenus.

Le jour du concours, vous vous servirez de la feuille jointe pour indiquer vos réponses en noircissant les cases situées à côté des lettres correspondantes.

QCm

1) A. Der Zug kommt erst um 14 Uhr an. B. Die Bahn kommt nur um 14 Uhr an. C. Der Zug fährt erst um 14 Uhr ab. D. Die Bahn fährt um 14 Uhr pünktlich ab.

2) A. In den Ferien fliegen wir nach Australien. B. In den Ferien sind wir nach Australien geflogen. C. In den Ferien werden wir nach Australien fliegen. D. In den Ferien waren wir nach Australien geflogen.

aLLemand

Durée : 1 heure.

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3) A. Meiner Bruder hat eines neue Fahrrad gekauft. B. Mein Bruder hat ein neues Fahrrad gekauft. C. Mein Bruder hat eines neues Fahrrad gekauft. D. Meiner Bruder hat einen neuen Fahrrad gekauft.

4) A. Das Mädchen ist älter wie der Junge. B. Das Mädchen ist nicht so alt wie der Junge. C. Der Junge ist jünger als das Mädchen. D. Der Junge ist weniger alt als das Mädchen.

5) A. Gestern waren wir in der Disko. B. Gestern würden wir in der Disko. C. Gestern sind wir in der Disko gewesen. D. Gestern werden wir in der Disko sein.

6) A. Ihr seid euch geirrt. B. Ihr habt euch geirrt. C. Ihr habt sich geirrt. D. Ihr seid sich geirrt.

7) A. Der Journalist sagt, dass der Strand menschenleer war. B. Der Journalist sagt, ob der Raum menschenleer war. C. Der Journalist fragt, ob das Gebäude menschenleer war. D. Der Journalist stellt fest, ob die Straße menschenleer war.

8) A. Seitdem Michael die Prüfung hat bestanden, fühlt er sich erleichtert. B. Seitdem Michael die Prüfung bestanden hat, er fühlt sich erleichtert. C. Seitdem Michael die Prüfung bestanden hat, fühlt er sich erleichtert. D. Seitdem Michael die Prüfung bestanden hat, er sich fühlt erleichtert.

9) A. Zu Weihnachten wünscht er sich ein I-Phone. B. Zu Weihnachten hat er sich ein I-Phone gewünscht. C. Zu Weihnachten, er wünscht sich ein I-Phone. D. Zu Weihnachten, er hat sich ein I-Phone gewünscht.

10) A. Je teuer die Pralinen kosten, desto besser schmecken sie. B. Je teuerer die Pralinen kosten, desto besser schmecken sie. C. Je teurer die Pralinen kosten, desto guter sie schmecken. D. Je teuerer die Pralinen kosten, desto guter schmecken sie. 11) A. Die Polizei wurde von dem Rennwagen übergeholen B. Die Polizei wurde von dem Rennwagen geüberholt. C. Die Polizei wurde von dem Rennwagen übergeholt. D. Die Polizei wurde von dem Rennwagen überholt.

12) A. Ihr Vater hat das letzte Krimi gelesen. B. Ihrer Vater hat den letzten Krimi gelesen. C. Ihr Vater hat die letzte Krimis gelesen. D. Ihr Vater hat den letzten Krimi gelesen.

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13) A. Sowohl der Junge wie die Tochter sind erwachsen geworden. B. Sowohl der Junge als die Tochter sind erwachsen geworden. C. Sowohl der Junge als auch die Tochter sind erwachsen geworden. D. Sowohl der Junge und die Tochter sind erwachsen geworden.

14) A. Wir fahren mit dem Zug von Dresden nach Frankfurt. B. Wir fahren mit dem Zug ab Dresden zu Frankfurt. C. Wir fahren mit dem Zug von Dresden zu Frankfurt. D. Wir fahren mit dem Zug ab Dresden nach Frankfurt.

15) A. Er geht zu Fuß, weil die deutsche Bahn streikt. B. Er geht zu Fuß, denn die deutsche Bahn streikt. C. Er geht zu Fuß, obwohl die deutsche Bahn nicht streikt. D. Er geht zu Fuß, seit die deutsche Bahn streikt.

16) A. Ihr schrieb einen Brief. B. Ihr schriebtet einen Brief. C. Ihr schreibtet einen Brief. D. Ihr schriebt einen Brief.

17) A. Am 2. August wird Angela heiraten. B. Dem 2. August wird Angela heiraten. C. Im Sommer wird Angela heiraten. D. In dem Sommer wird Angela heiraten.

18) A. Das Mädchen, der du ein Buch geliehen hast, heißt Monika. B. Das Mädchen, dem du ein Buch geliehen hast, heißt Monika. C. Das Mädchen, der du hast ein Buch geliehen, heißt Monika. D. Das Mädchen, dem du ein Buch geliehen hast, Monika heißt.

19) A. Jeden Morgen geht mein Onkel mit dem Hund spazieren. B. Mein Onkel geht jeden Morgen mit dem Hund spazieren. C. Mit dem Hund geht mein Onkel jeden Morgen spazieren. D. Jeden Morgen, geht mein Onkel mit dem Hund spazieren.

20) A. Der Bundespräsident besucht den Elysee-Palast. B. Der Bundespräsident hatte den Elysee-Palast besucht. C. Der Bundespräsident will den Elysee-Palast besucht. D. Der Bundespräsident hat den Elysee-Palast besucht.

21) A. Willst du heute zum Arzt gehen? B. Möchtest du heute zum Arzt gehen? C. Willst du heute zum Arzt? D. Möchtest du heute zum Arzt zu gehen?

22) A. Er mag lieber Schokolade als Eis essen. B. Er mag besser Schokolade als Eis essen. C. Er isst besser Schokolade als Eis. D. Er aß lieber Schokolade als Eis.

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23) A. Sie trägt einen roten Hut. B. Sie trägt eine rote Hut. C. Sie trägt ein rotes Hut. D. Sie trägt eines roten Hut.

24) A. Wie dem auch sei, will meine Mutter in Urlaub fahren. B. Wie dem auch sei, meine Mutter will in Urlaub fahren. C. Wie sei dem auch, meine Mutter will in Urlaub fahren. D. Wie sei dem auch, will meine Mutter in Urlaub fahren.

25) A. Wann es schneit oder regnet, fahren wir nach Berlin. B. Auch wenn es schneit oder regnet, fahren wir nach Berlin. C. Ob es schneit oder regnet, fahren wir nach Berlin. D. Selbst wenn es schneit oder regnet, fahren wir nach Berlin.

26) A. Dank des Geldes seinen Eltern kann sich Paul einen Laptop kaufen. B. Dank des Eltern‘ Geldes kann sich Paul einen Laptop kaufen. C. Dank des Geldes seiner Eltern kann sich Paul einen Laptop kaufen. D. Dank Eltern‘ Geld kann sich Paul einen Laptop kaufen.

27) A. Bevor er frühstückt, duscht er. B. Vorher er frühstückt, duscht er. C. Ehe er frühstückt, duscht er. D. Hervor er frühstückt, duscht er.

28) A. Sie macht ihre Hausaufgaben, anstatt mit ihren Freuden Musik hören. B. Sie macht ihre Hausaufgaben, statt mit ihren Freuden Musik zu hören. C. Sie macht ihre Hausaufgaben, anstatt mit ihren Freuden Musik zu hören. D. Sie macht ihre Hausaufgaben, statt mit ihren Freuden Musik hören.

29) A. Er liegt das Buch auf den Stuhl. B. Er legt das Buch auf dem Stuhl. C. Er liegt das Buch auf dem Stuhl. D. Er legt das Buch auf den Stuhl.

30) A. Wenn ich hätte gewusst, wäre ich nicht zu Andreas Geburtstagsfeier gegangen.

B. Wenn ich gewusst hätte, wäre ich nicht zu Andreas Geburtstagsfeier gegangen.

C. Wenn ich gewusst hätte, ich wäre nicht zu Andreas Geburtstagsfeier gegangen.

D. Wenn ich gewusst hätte, ich nicht zu Andreas Geburtstagsfeier gegangen wäre.

31) A. Nachdem er mit der Arbeit fertig ist, fährt er nach Hause zurück. B. Nachdem er mit der Arbeit fertig war, fuhr er nach Hause zurück. C. Nachdem er mit der Arbeit fertig gewesen war, fährt er nach Hause zurück. D. Nachdem er mit der Arbeit fertig gewesen war, fuhr er nach Hause zurück.

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32) A. Würden wir Geld haben, führen wir nach Australien. B. Hätten wir Geld gehabt, wären wir nach Australien gefahren. C. Wenn wir Geld haben würden, führen wir nach Australien. D. Wenn wir Geld gehabt hätten, wären wir nach Australien gefahren.

33) A. Am liebsten würde ich einfach nur da stehen und dem Vulkan zusehen. B. Am lieber würde ich einfach nur da stehen und dem Vulkan zusehen. C. Am besten würde ich einfach nur da stehen und dem Vulkan zusehen. D. Am besser würde ich einfach nur da stehen und dem Vulkan zusehen.

34) A. Fünf mal sechs gleich dreizig. B. Drei mal zehn gleich dreizig. C. Sechzig durch zwei gleich dreizig. D. Neunzig durch drei gleich dreizig.

35) A. Dienstag, den zwanzigsten Juni. B. Dienstag, den zwanzigten Juni. C. Dienstag, den 20. Juni. D. Dienstag, den 20sten Juni.

36) A. Während des Skiurlaubs war sich mein Bruder das Bein gebrochen. B. Während des Skiurlaubs hat sich mein Bruder das Bein gebrochen. C. Während dem Skiurlaub hat sich mein Bruder das Bein gebrochen. D. Während des Skiurlaubs war sich mein Bruder das Bein gebrechen.

37) A. Meine Tante, dessen kleiner Hund brav ist, kommt zu uns zu Ostern. B. Meine Tante, deren kleiner Hund brav ist, kommt zu uns zu Ostern. C. Meine Tante, deren der kleine Hund brav ist, kommt zu uns zu Ostern. D. Meine Tante, dessen der kleine Hund brav ist, kommt zu uns zu Ostern.

38) A. Er hat sich die Zähne geputzt. B. Ihr habt euer die Zähne geputzt. C. Wir haben uns die Zähne geputzt. D. Du hast dir die Zähne geputzt.

39) A. Der Bus steht vor dem Bahnhof. B. Die Kneipe ist neben dem Bahnhof. C. Das Restaurant steht dem Bahnhof gegenüber. D. Der Kiosk ist in der Nähe des Bahnhofs.

40) A. Was meinst du damit? B. Was meinst du dazu? C. Was meinst du dafür? D. Was meinst du darüber?

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Lisez attentivement le texte suivant :

Christa Wolf – Literatur für ost und West

Christa Wolf war eine der wichtigsten deutschen Schriftstellerinnen der Gegenwart. Ihre Bücher waren sowohl im Osten als auch im Westen erfolgreich. Am 1.12.2011 ist sie im Alter von 82 Jahren in Berlin gestorben. Lange vor dem Mauerfall war Christa Wolf die einzige wirklich gesamtdeutsche Autorin. Ihre Werke hatten sowohl in der DDR, wo sie lebte, als auch im Westen Erfolg und wurden mit verschiedenen Literaturpreisen in beiden Teilen Deutschlands ausgezeichnet. In der DDR wurde sie 1963 durch die Erzählung „Der geteilte Himmel” bekannt. Diese Liebesgeschichte über Staatstreue und Republikflucht mit vorsichtiger Sys-temkritik machten Christa Wolf zu einer der wichtigsten sozialistischen Schriftstel-lerinnen. Obwohl sie sich für Regimegegner oder gegen die Zensur von Literatur in ihrem Land einsetzte, blieb sie eine überzeugte Sozialistin. Im Ausland fanden vor allem die feministischen Frauen der 1970er und 1980er Jahre durch Christa Wolf Hilfe bei der Suche nach dem eigenen Ich. Denn immer standen bei ihr die Frauen im Mittelpunkt: Frauen, die sich als Fremde, Andere, Nicht-Passende in einer Männerwelt erlebten. „Wer bin ich wirklich und was hindert mich daran, ich selbst zu sein?” – mit dieser Frage aus „Nachdenken über Christa T.” aus dem Jahr 1968 beschäftigte sich Christa Wolf in allen ihren Werken. Nach dem Mauerfall wurde deutlich, wie eng Christa Wolf mit Ostdeutschland verbunden war. „Ich habe dieses Land geliebt”, sagte sie, nachdem es die DDR nicht mehr gab. Nach der Wiedervereinigung wurde sie wegen ihrer angeblich zu positiven Haltung gegenüber dem DDR-Regime kritisiert. Auch aus diesem Grund wurden ihre letzten Bücher weniger gelesen.

Nach www.dw-world.de, 06.12.2011

Les affirmations suivantes sont-elles ou non incluses dans le texte ?

41) A. C. Wolf war eine der wichtigsten deutschen Schriftstellerinnen des 19. Jahrhunderts.

B. C. Wolf war eine der wichtigsten deutschen Schriftstellerinnen des 20. Jahrhunderts.

C. C. Wolf war eine der wichtigsten deutschen Schriftstellerinnen des 21. Jahrhunderts.

D. C. Wolf war eine der wichtigsten deutschen Schriftstellerinnen des 18. Jahrhunderts.

42) A. Christa Wolf war kaum nach der Wiedervereinigung in Westdeutschland bekannt.

B. Christa Wolf war vor der Wiedervereinigung nur in Westdeutschland bekannt. C. Christa Wolf war schon vor der Wiedervereinigung in Ost- und West-

deutschland bekannt. D. Christa Wolf war vor der Wiedervereinigung vor allem in Ostdeutschland

bekannt.

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43) A. Christa Wolf wurde mit Literaturpreisen in Ost- und Westdeutschland geehrt. B. Christa Wolf wurde mit Literaturpreisen nur in Westdeutschland geehrt. C. Christa Wolf wurde mit Literaturpreisen nur in Ostdeutschland geehrt. D. Christa Wolf wurde mit keinen Literaturpreisen geehrt.

44) A. Die Liebe zwischen Männern und Frauen war ein wichtiges Thema in Christa Wolfs Werken.

B. Die Identität der Frauen war ein wichtiges Thema in Christa Wolfs Werken. C. Die Flucht aus der DDR war ein wichtiges Thema in Christa Wolfs Werken. D. Die Wiedervereinigung war ein wichtiges Thema in Christa Wolfs Werken.

45) A. Sie wurde wegen ihrer Liebe zu der ehemaligen DDR kritisiert. B. Sie wurde wegen ihrer positiven Haltung dem DDR-Regime gegenüber

kritisiert. C. Sie wurde wegen ihrer negativen Haltung dem DDR-Regime gegenüber

kritisiert. D. Sie wurde wegen ihrer Liebe zu der BRD kritisiert.

Lisez attentivement le texte suivant :

Zu wenig Platz auf der Erde

Nach den neusten Berechnungen ist die Weltbevölkerung auf sieben Milliarden Menschen angewachsen. Experten sprechen von einer Bevölkerungsexplosion, da die Zahl der Menschen in den letzten 200 Jahren so stark wie nie vorher gestiegen ist. Bis 2050 sollen es sogar 9,1 Milliarden Menschen werden. Das stellt die Welt vor große Herausforderungen.Indien wird nach Aussagen der UN bald China als Land mit den meisten Einwoh-nern auf der Welt überholen. In den westlichen Industrieländern dagegen sch-rumpft die Bevölkerung immer mehr. Trotzdem verbrauchen gerade diese Länder, aber auch immer mehr die bevölkerungsstarken Schwellenländer besonders viele Ressourcen wie Rohstoffe und Energie.Dazu kommen die Folgen des Klimawandels. Die UN warnt: Wenn die weltweiten Durchschnittstemperaturen in diesem Jahrhundert wirklich um vier Grad steigen, müssen 330 Millionen Menschen wegen Überflutungen ihre Heimat verlassen. Allein in Bangladesch werden über 70 Millionen Menschen betroffen sein. Knappe Ressourcen wie Trinkwasser, Nahrung, Energie sowie der Klimawandel erfordern eine sinnvollere Nutzung von Ressourcen.Ernst Ulrich von Weizsäcker, Wissenschaftler und Umweltexperte, fordert daher ein Umdenken von Politik und Wirtschaft. Die Ressourcen müssen gerechter verteilt werden. Das heutige Energiesystem funktioniert nicht mehr lange. Ziel muss es sein, neue Energieformen wie Wind und Sonne oder Wasserkraft zu stärken und so das fossile Zeitalter zu überwinden. Nur so kann die Erde das schnelle Wachstum der Bevölkerung verkraften.

Nach www.dw-world.de, 28.10.2011

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Les affirmations suivantes sont-elles ou non incluses dans le texte ?

46) A. Die Weltbevölkerung wächst heute schneller als vor den zwei letzten Jah-rhunderten.

B. Die Weltbevölkerung wächst heute genauso schnell wie vor den zwei letzten Jahrhunderten.

C. Die Weltbevölkerung wächst heute langsamer als vor den zwei letzten Jah-rhunderten.

D. Die Weltbevölkerung wächst heute weniger schnell als vor den zwei letzten Jahrhunderten.

47) A. China überholt heute Indien. B. China wird bald Indien überholen. C. Indien hat China überholt. D. Indien wird bald China überholen.

48) A. Die Bevölkerung in den Industrieländern wächst immer mehr. B. Die Bevölkerung in den Industrieländern bleibt stabil. C. Die Bevölkerung in den Industrieländern wächst auch riesig. D. Die Bevölkerung in den Industrieländern reduziert sich immer mehr.

49) A. Der Klimawandel hat positive Folgen auf die Ressourcen. B. Der Klimawandel hat negative Folgen auf die Ressourcen. C. Der Klimawandel hat keine Folgen auf die Ressourcen. D. Der Klimawandel hat große Folgen auf die Ressourcen.

50) A. Nach Ernst Ulrich von Weizsäcker müssen die Ressourcen besser verteilt werden.

B. Nach Ernst Ulrich von Weizsäcker müssen die Ressourcen fossilerer werden. C. Nach Ernst Ulrich von Weizsäcker müssen neue Ressourcen gestärkt wer-

den. D. Nach Ernst Ulrich von Weizsäcker müssen die Ressourcen ökologischer

werden.

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TaBLeau des Bonnes réponses

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

VFVV VVVV FVFF FVVV VFVF FVFF VFVF FFVF VVFF FFFF

11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

FFFV FFFV FFVF VFFV VVVV FFFV VFVV FVFF VVVF VVFV

21 22 23 24 25 26 27 28 29 30

VVVF VFFV VFFF FVFF FVVV FFVF VFVF FVVF FFFV FVFF

31 32 33 34 35 36 37 38 39 40

FFFV VVVV VFFF FFFF VFVF FVVF FVFF VFVV VVVV VVFF

41 42 43 44 45 46 47 48 49 50

FVFF FFVF VFFF FVFF VVFF VFFF VFFV FFFV FVFV FFVV

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CAHIER D’ENTRAINEMENT ACCÈS 2013-2014 l 101

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ConsiGnes

Chaque question comporte quatre items, notés A. B. C. D. Pour chaque item, vous devez signaler s’il est vrai en l’indiquant sur la grille de réponses en marquant la case sous la lettre V ; ou faux en l’indiquant sur la grille de réponses en marquant la case sous la lettre F.

Exemples :

RÈGLE D’ATTRIBUTIoN DES PoINTS :

Vous disposez d’un capital de points initial. Chaque erreur entraîne une pénalité (P) qui entame votre capital. Une absence de réponse entraîne une pénalité (p) qui entame aussi votre capital (p est inférieure à P). Enfin, un bonus est attribué si vous répondez correctement aux quatre items d’une même question.

Épreuve facultative : Seuls les points au dessus de la moyenne sont pris en compte et s’ajoutent au total des points obtenus.

Le jour du concours, vous vous servirez de la feuille jointe pour indiquer vos réponses en noircissant les cases situées à côté des lettres correspondantes.

QCm

1) A. ¡No toces el jarrón! B. ¡No jueges con la pelota en casa! C. ¡No hables con la boca llena de comida! D. ¡No olvides lavarte las manos antes de comer!

2) A. Soy de camino a casa. B. Estoy llegando a casa. C. Soy a punto de llegar a casa. D. Soy de retraso para llegar a casa.

espaGnoL

Durée : 1 heure.

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3) A. La compro una tableta para su cumpleaños. B. Voy a la regalar una tableta para su cumpleaños. C. ¿La has preguntado si quiere la tableta para su cumpleaños? D. ¿Se la has comprado para su cumpleaños?

4) A. Nada del barrio conoce a mi vecino. B. Mi vecino no conoce a nadie del barrio. C. ¿Alguien del barrio conoce a mi vecino? D. Mi vecino no conoce ningún del barrio.

5) A. Ojalá no tienes problemas durante el viaje. B. ¡Que tengas buen viaje! C. Deseo que tienes un agradable viaje. D. Espero no tener problemas durante el viaje.

6) A. De tanto en tanto voy a hacer desporte. B. No me gusto mucho hacer ejercicio. C. Cenó y al cabo de un rato se fuera a correr. D. Ha comido mucho mientras que no puede hacer esfuerzos.

7) A. Ya que estoy aquí puedo ayudarte. B. Como he llegado pronto te puedo ayudar. C. Salvo si no tienes otra idea mejor puedo ayudarte. D. Te ayudo, siempre y cuando me invitas a cenar.

8) A. Me dijo que tenía ni idea de lo que le estaba hablando. B. Tenía no idea de lo que le estaba hablando. C. Le estaba hablado y él no tenía ideas. D. Mismo si le estaba hablando él no tenía ni idea.

9) A. Dila que le quiero. B. Dicela que le quiero. C. Dígale que la quiero. D. A ella la quiero, dísela.

10) A. Hay veces en las que lo dejaría todo por ti. B. En veces, lo quiero dejar todo por ti. C. ¡La de veces que lo dejaría todo por ti! D. De veces, lo dejaría todo por ti. 11) A. Mi amigo se cojo un año sabático para irse a explorar el mundo. B. Por razones personales, mi amigo se ha cogido un año sabático. C. Quería viajar, por eso, mi amigo se cojió un año sabático. D. Si mi amigo se cogió un año sabático fue para ver mundo.

12) A. En effecto, estamos frente a un gran problema. B. Vamos a innaugurar un nuevo espacio como solución al problema. C. En esta classe debemos intentar aprender cómo solucionar los problemas. D. Vamos a gañar más si solucionamos este problema.

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13) A. Me molestó que no venías a mi fiesta. B. Es indignante que no veniste a mi fiesta. C. Me sorprendió que no vienes a mi fiesta. D. No me pareció normal que no viniste a mi fiesta.

14) A. El país tiene impresionante cantidad de reservas naturales. B. Hay un gran cantidad de reservas naturales por todo el país. C. Encontramos por todo el país de reservas naturales. D. Como hay reservas naturales, el país es impresionante.

15) A. Todos los veranos visito España. B. Suelo ir en vacaciones a Salou. C. En la Península ibérica hay millones de turistas cada año. D. Vamos en Madrid con mi escuela.

16) A. Buenos días, ¿me pone un kilo de naranjas? B. Quisiera una barra de pan, por favor. C. ¿Podría me dar un café, por favor? D. Disculpe, ¿me puede atender?

17) A. El agua de este río está muy fría. B. Me encantan las colores del mar a esta hora. C. La video que promociona el producto es muy buena. D. No entiendo el problema de matemáticas.

18) A. El desempleo en Francia no es tan importante como lo es en España. B. La situación actual es el más grave de los últimos años. C. Este año el paro es mayor que el año pasado. D. España tiene tantos problemas económicos que Grecia.

19) A. La ley no ha sido aprobada por el Parlamento. B. Los adolescentes tienen dificultades para concentrarse. C. Para nada del mundo bailaría con él. D. Pasamos por un largo pasillo antes de llegar a la sala principal.

20) A. La obra de Frida Kahlo es fascinante. B. El personal está preocupante por perder su trabajo. C. Mi superior está muy interesante por nuestro proyecto. D. Nada es tan emocionante como un paseo por las cataratas de Iguazú.

21) A. Los indígenas bolivianos están en mal estado de salud, mismo si hay mejo-ras en sus condiciones de trabajo.

B. Debido a su trabajo en la mina, los indígenas tienen dificultades respiratorias. C. Existen hoy en día varias enfermedades respiratorias que afectan a la po-

blación indígena. D. Los indígenas siempre sufre de problemas respiratorios por su trabajo en

la mina.

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22) A. Los europeanos también tienen problemas económicos. B. Nadie como los francesos para explicar la elección de un buen vino. C. La paella es uno de los platos españolos más conocidos. D. Los que mejor bailan la salsa son los cubanos.

23) A. Los chicos quien están comprando son mis vecinos. B. Las regiones más castigadas quienes hay más población están al norte. C. No sabemos cuya razón para la anulación de los fondos. D. Esperamos que el culpable sea castigado.

24) A. Hay miliones de acciones por el mundo que una ONG puede realizar. B. Centenares de personas necesitan tu ayuda. C. Doscientos personas mueren de hambre cada día en el planeta. D. La crisis afecta a los cuatros rincones del mundo.

25) A. Desde hace la fundación de la ciudad, el pueblo ha soportado varias inva-siones.

B. Los primeros restos de la civilización hay más de 3.500 años. C. Hace varios años que las ruinas fueron descubiertas. D. Encontraron indicios de civilización desde 1850.

26) A. Me pidió de no decir nada. B. Ha sugerido que sea más simpático. C. Había mandado que no se vuelviera a repetir la situación. D. Casi nadie pide que se hablara del tema de nuevo.

27) A. ¡Estamos artos que nos digas siempre mentiras! B. En el metro de Madrid vamos como sardinas en lata porque hay mucha gente. C. ¡Cuéntamelo todo con pelos y señales! D. Todo está muy caro, cuesta un ojo de la cara llenar el carrito de la compra.

28) A. Si fuera tú, me lo pensaría dos veces. B. Yo que tú, me lo pensaría antes muy bien. C. Deberías pensártelo bien antes de hacerlo. D. Yo en tu plaza, me lo pensaría mucho.

29) A. Si no tomamos una decisión pronto no vamos a salir de la crisis. B. Si no tomaramos una decisión rápida, las consecuencias serán irreparables. C. Si tendría una solución, saldríamos del problema. D. Si hubiera pensado antes en esto, ahora no tendríamos tantos problemas.

30) A. Para asegurarnos del buen utilización del producto hemos hecho muchas publicidades.

B. El bueno de todo esto es que ahora somos más conocidos. C. Es un buen hombre a pesar de lo que digan los demás. D. Reconozco que este plato está muy bueno. 31) A. Hicimos unas galletas en chocolate para esta tarde. B. No olvides en comprar galletas para esta tarde. C. Estamos en la tienda para comprar galletas. D. Las galletas están dentro del armario.

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32) A. A menudo pensamos que es un mal dirigente. B. Nadie cree que sea malo. C. Al primero, no sabía qué hacer, pero después le dije que no. D. Jaime es el primero de su clase.

33) A. No puso su pasaporte en la maleta y no pudo montar en el avión. B. Si no pongo el pasaporte en la maleta no podré montar en el avión. C. No puse montar en el avión porque no pude el pasaporte en la maleta. D. No pude pasar porque no puse el pasaporte en la maleta.

34) A. ¡Hola Letizia! ¿Cómo estás? B. Letizia, ¡Que tienes buen viaje! C. ¿Cómo te ha pasado tu viaje, Letizia? D. Letizia está de viaje y todo le va bien.

35) A. ¿Os gusta el arte precolombino? B. Nos encanta las músicas mayas. C. Si vais a Chichen Itza vais a adorar las pirámides. D. Hemos odiado el calor del Estado de Durango.

36) A. Cuando irás a Buenos Aires mañana, no olvides comprar dulce de leche. B. ¿Quieres que compre dulce de leche en Buenos Aires? C. En cuanto llegaré a Buenos Aires, compraré dulce de leche. D. No sé si podré comprarte dulce de leche.

37) A. Perdone, ¿me podría decir dónde puedo encontrar postales? B. Oiga, ¿sabe dónde están postales cerca de aquí? C. Disculpe, ¿hay por aquí algún lugar para comprar postales? D. Señor, ¿puedo comprar postales en este barrio?

38) A. Es injusto que hay tantos niños enfermos en África. B. Es normal que nadie puede dar una solución definitiva al problema de África. C. Es fácil hablar del hambre en África, lo difícil es hacer algo. D. Es importante que tomamos medidas lo antes posible contra el hambre en

África.

39) A. El señor que hablé es nuestro nuevo director. B. El hotel donde estuve es el mismo en el que tú te alojaste. C. Viví en una casa donde no había jardín. D. Mis hijos el cual viven en Londres no hablan bien inglés.

40) A. Acabamos de llegar de La Pampa Argentina. B. Llevamos 3 años de visitar la Pampa Argentina. C. ¿Continuas a vivir en la Pampa? D. Volveremos en visitar la Pampa el próximo verano.

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Lisez attentivement le texte suivant :

El anuncio del fin del mundo llena de turistas la zona maya La finalización el 21 de diciembre de 2012 de un ciclo en el calendario maya marca « un cambio de época para la humanidad » El Gobierno mexicano espera que 52 millones de turistas nacionales y extranjeros visiten en los próximos 12 meses los cinco estados que conforman el llamado Mundo Maya, por el inicio de un nuevo ciclo en el calendario maya.La Secretaría de Turismo indicó ayer en un comunicado que ese flujo de visitantes dejará alrededor de 270 millones de pesos (19,5 millones de dólares) en los estados del sureste de México: Campeche, Chiapas, Tabasco, Yucatán y Quintana Roo.El 21 de diciembre de 2012, el calendario maya marca el fin de un ciclo, por lo que, en el solsticio de invierno de 2011, arranca la cuenta atrás del último año del calendario solar de « cuenta larga ». Según este calendario solar, este miércoles ha empezado a transcurrir el último año de un ciclo de 5.125, que a su vez inició el 13 agosto del año 3.114 a.C. y que, según las evidencias científicas encontradas en estelas, esfinges y códices mayas, predice « un cambio de época » para la humanidad.Los mayas crearon un calendario con base en un período de 400 años, denomi-nados baktunes; cada era está compuesta de 13 ciclos de 400 años que sumaban 5.125 años y, según su cuenta, la era actual concluye el 21 de diciembre de 2012.« La cosmología maya ha despertado el interés de turistas y estudiosos del tema a nivel mundial, lo que será un elemento importante para la promoción turística », manifestó la Secretaría de Turismo (Sectur). Algunas personas consideran que el cambio de ciclo en el calendario significa el fin del mundo, lo que ha aumentado cierto morbo alrededor de la fecha.El pasado 21 de junio, el presidente de México, Felipe Calderón, puso en marcha el llamado Programa Mundo Maya, cuyo principal objetivo es fortalecer la activi-dad turística y posicionar la región sureste como un destino turístico privilegiado. México ocupará en 2012 la presidencia de la Comisión de Mundo Maya 2012, que definirá estrategias para aumentar el número de visitantes en los países de la región México-Centroamérica.El inicio de la cuenta atrás del último año del período de la « cuenta larga » del calendario maya coincidió con el solsticio de invierno en el hemisferio norte y para los mayas representa el inicio de un nuevo período. El epigrafista alemán Sven Gronemeyer dijo en un reciente foro en México que « la aritmética del calendario maya demuestra que la terminación del décimo tercer Bak’tun simplemente es el fin de un periodo y la transición a un ciclo nuevo ». Sin embargo, reconoció que «esa fecha está cargada con un valor simbólico, como la reflexión sobre el día de la creación».

Según elmundo.es, Enero 2012

Les affirmations suivantes sont-elles ou non incluses dans le texte ?

41) A. México tendrá en 2012 más de 52 millones de turistas. B. Los estados del llamado Mundo Maya serán especialmente visitados en 2012. C. En el calendario maya empieza un nuevo ciclo en 2012. D. La Secretaría de Turismo dará 270 millones de pesos a los estados para

recibir el gran flujo de visitantes.

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42) A. El último año del calendario maya empieza el 21 de diciembre de 2012. B. El calendario maya está formado por ciclos de 5.125 años. C. Los científicos encontraron el primer calendario solar maya en 3.114 a.C. D. Existen pruebas en estelas, esfinges y códices de las predicciones mayas.

43) A. Los baktunes son periodos de 400 años. B. Abundantes turistas desean estudiar el calendario maya. C. La promoción turística de la región se debe al interés de estudiosos por la

cosmología maya. D. El cambio de ciclo ha provocado miedo en torno al calendario.

44) A. Felipe Calderón puso en duda los objetivos del Programa Mundo Maya. B. El Programa Mundo Maya quiere beneficiarse de la ayuda del gobierno de

Felipe Calderón. C. La actividad turística en la región sureste no es un objetivo para el Pro-

grama. D. La Comisión del Mundo Maya incluye países de Centroamérica.

45) A. El invierno en el hemisferio norte y el último año del calendario maya empie-zan el mismo día.

B. Sven Gronemeyer escribió un artículo de aritmética maya en Alemania. C. Sven Gronemeyer no está de acuerdo con la profecía maya del fin del mundo. D. Sven Gronemeyer participará próximamente en un congreso sobre los mayas.

Lisez attentivement le texte suivant :

Alquile su coche al vecinoDos empresas españolas promueven los préstamos a través de Internet

MAR ALARCÓN, PROMOTORA DE SOCIAL CAR.  

Consumismo extremo. Así describe Mar Alarcón la sociedad en la que estamos. Los recursos son limitados, dice, y hay que optimizarlos. « Tenemos que aprender alguna lección de esta crisis ». Está segura de que cada vez hay más gente concienciada como ella, acaba de crear Social Car, una de las primeras empresas españolas de alquiler de coches entre particulares a través de Internet. La idea, conocida en inglés como P2P, ya funciona en Estados Unidos, Reino Unido y Alemania. Ahora varias empresas lo intentan en España.La propuesta tiene su lógica: si sólo utiliza el coche unas horas a la semana, ¿por qué no alquilarlo y obtener un dinero extra? Si necesita un vehículo pero no puede o quiere comprarlo, ¿por qué no tomar uno prestado por horas a un precio más económico de lo habitual? Social Car pone en contacto a unos y otros a través de Internet. Alarcón, cree que todos ganan. Se reduce el tráfico y la contaminación, los propietarios de los vehículos hacen dinero y los conductores ahorran.Inscribirse en Social Car es gratuito, pero el propietario del vehículo debe cancelar su seguro existente y contratar otro nuevo especial que permite el uso privado y para alquilar». El coche debe tener la ITV (Inspección técnica del vehículo) y su valor debe ser inferior a 50.000 euros. Los conductores necesitan al menos un año de antigüe-dad de carné de conducir y menos de seis puntos de penalización.Los propietarios tienen libertad para escoger disponibilidad y precio, aunque hay tarifas recomendadas. Por ejemplo, 45 euros al día el vehículo pequeño o 60 el mediano. « Es más o menos un 20% más barato que ir a una compañía tradicional »,

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asegura Alarcón. Social Car obtiene un 15% de comisión. El pago se realiza en la web por tarjeta de crédito.Las previsiones de Social Car son conservadoras, 50.000 registros y 1.000 vehículos disponibles en un año.En España, además de Social Car, lo intenta una segunda empresa, MovoMovo, fun-dada por los valencianos Santi Breu y Rubén Baeza. En cuatro meses se han inscrito 60 propietarios y 800 conductores que han acordado entre sí 40 alquileres. Cifras modestas, pero es el comienzo. « Nos fijamos en Airbnb, que pone en contacto a desconocidos para alquilar su casa y pensamos que algo similar podría funcionar con los coches en España », explica Breu.La filosofía de MovoMovo es similar a la de Social Car, pero el funcionamiento es diferente. No es necesario cambiar el seguro del vehículo para los propietarios del coche. « Hemos hablado con las aseguradoras y la gran mayoría incluye el alquiler a un tercero, solo piden una antigüedad igual o superior a la del propietario », ase-gura Breu. El pago tampoco se realiza en su web, sino en mano entre propietario y conductor. « Queremos fomentar la interacción social entre la gente, tanto online como en persona ».Reconocen que aún no saben cómo ganarán dinero. « Quizás ofrezcamos el servi-cio a otras empresas de alquiler para rentabilizar los vehículos cuando hay menos demanda, o puede que pidamos comisión. Primero queremos experimentar y ver qué le parece a la gente », explica Baeza.La ventaja de MovoMovo, de momento, son sus precios, una media de 30 euros por día para vehículos pequeños.

Según elpais.es, Enero 2012

Les affirmations suivantes sont-elles ou non incluses dans le texte ?

46) A. La crisis en España potencia el consumismo extremo. B. Mar Alarcón piensa que hay que aprovechar al máximo todos los recursos. C. Social Car permite que dos particulares puedan usar el mismo vehículo. D. España es el único país donde existe una empresa que alquila coches entre

particulares.

47) A. Si alquilamos un vehículo debemos pagar un dinero extra. B. Cuando no podemos comprar un coche podemos alquilarlo por horas. C. Social Car sólo es accesible por internet. D. El servicio propuesto por la empresa Social Car puede favorecer la protec-

ción del medio ambiente.

48) A. Para inscribirnos en Social Car debemos ahorrar dinero. B. Los propietarios que quieran registrarse deben cambiar el seguro de su

vehículo por otro nuevo. C. Los vehículos utilizados son seguros y no deben ser de lujo. D. Los conductores no deben haber perdido más de seis puntos en el último año.

49) A. Los particulares que alquilan su vehículo deben obligatoriamente conocer al conductor.

B. Los precios del alquiler oscilan entre 45 y 60 euros. C. La comisión de Social Car es un 20% menor que otras compañías. D. Si se utiliza la tarjeta de crédito, los particulares deben pagar un 15% de

comisión.

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50) A. Movomovo, Social Car y Airbnb son empresas españolas similares. B. Al inicio de Movomovo se necesitaron más de cuatro meses para tener

clientes. C. Movomovo sólo trabaja con empresas de alquiler. D. El aspecto positivo de la empresa valenciana es su interés por la interacción

social.

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taBLeau des Bonnes réponses

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

FFVV FVFF FFFV FVVF FVFV FFFF VVVF FFFF FFVF VFVF

11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

FVFV FFFF FFFF FFFV VFVF VVFV VFFV VFVF VVFV VFFV

21 22 23 24 25 26 27 28 29 30

FVVF FFFV FFFV FVFF FFVF FVFF FVVV VVVF VFFV FFVV

31 32 33 34 35 36 37 38 39 40

FFVV VVFV VVFV VFFV VFVV FVFV VFVV FFVF FVVF VFFF

41 42 43 44 45 46 47 48 49 50

FVVF FFFV VFFF FFFV VFVF FVVF FVVV FVVF FVFF FFFF

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ConsiGnes

Chaque question comporte quatre items, notés A. B. C. D. Pour chaque item, vous devez signaler s’il est vrai en l’indiquant sur la grille de réponses en marquant la case sous la lettre V ; ou faux en l’indiquant sur la grille de réponses en marquant la case sous la lettre F.

Exemples :

RÈGLE D’ATTRIBUTIoN DES PoINTS :

Vous disposez d’un capital de points initial. Chaque erreur entraîne une pénalité (P) qui entame votre capital. Une absence de réponse entraîne une pénalité (p) qui entame aussi votre capital (p est inférieure à P). Enfin, un bonus est attribué si vous répondez correctement aux quatre items d’une même question.

Épreuve facultative : Seuls les points au dessus de la moyenne sont pris en compte et s’ajoutent au total des points obtenus.

Le jour du concours, vous vous servirez de la feuille jointe pour indiquer vos réponses en noircissant les cases situées à côté des lettres correspondantes.

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1) A. In riva al fiume restava qualche pescatore. B. In riva al fiume restavano alcuni pescatori. C. In riva al fiume non restavano che alcuni pescatori. D. In riva al fiume non restava che qualche pescatore.

2) A. Al compleanno di Anna c’erano centinaia di invitati. B. Al compleanno di Anna c’erano cento invitati. C. Al compleanno di Anna c’era un centinaio di invitati. D. Al compleanno di Anna c’erano una centinaia di invitati.

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Durée : 1 heure.

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3) A. Voglio che tu mi dica il tuo parere. B. Volevo che tu mi dicessi il tuo parere. C. Avrei voluto che tu mi dicessi il tuo parere. D. Vorrei che tu mi dicessi il tuo parere.

4) A. Gli chiesi di raggiungermi e lui arrivò col battere dell’occhio. B. Gli chiesi di raggiungermi e lui arrivò in una battuta dell’occhio. C. Gli chiesi di raggiungermi e lui arrivò nel battere gli occhi. D. Gli chiesi di raggiungermi e lui arrivò in un batter d’occhio.

5) A. Mangiava come se fosse digiuno da parecchi giorni. B. Mangiava come se fosse stato digiuno da molti giorni. C. Mangiava come se era digiuno da parecchi giorni. D. Mangiava come se era stato digiuno da molti giorni.

6) A. Il vecchio la cui moglie era morta viveva da solo. B. Il vecchio a cui era morta la moglie viveva da solo. C. Il vecchio la quale moglie era morta viveva da solo. D. Il vecchio a chi era morta la moglie viveva da solo.

7) A. Se posso venire, vengo. B. Se potrò venire, verrò. C. Se avessi potuto venire, sarei venuto. D. Se potessi venire, verrei.

8) A. Il caffé è aperto a qualunque ora del giorno. B. Il caffé è aperto a qualche ora del giorno. C. Il caffé è aperto a qualsiasi ora del giorno. D. Il caffé è aperto a qualcuna ora del giorno.

9) A. Anche se si erano alzati presto, avevano perso il treno. B. Benché si fossero alzati presto, avevano perso il treno. C. Sebbene si fossero alzati presto, avevano perso il treno. D. Affinché si erano alzati presto, avevano perso il treno.

10) A. Ti la prendi sempre con comodo e arrivi sempre in ritardo. B. La ti prendi sempre con comodo e arrivi sempre in ritardo. C. Te la prendi sempre con comodo e arrivi sempre in ritardo. D. Prenditela sempre con comodo e arrivi sempre in ritardo. 11) A. Il mio cane venne all’incontro di me abbaiante e scodinzolante. B. Il mio cane venne al mio incontro abbaiante e scodinzolando. C. Il mio cane mi venne incontro abbaiando e scodinzolando. D. Il mio cane venne incontro di me abbaiando e scodinzolante.

12) A. E’ tornato dall’Italia ci sono otto giorni. B. E’ tornato dall’Italia fa otto giorni. C. E’ tornato dall’Italia otto giorni fa. D. E’ tornato dall’Italia otto giorni orsono.

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13) A. Quegli uomini sono tanto simpatici quanto intelligenti. B. Quelli uomini sono tanto simpatici quanto intelligenti. C. Quegli uomini sono altrettanto simpatici quanto intelligenti. D. Quei uomini sono altrettanto simpatici che intelligenti.

14) A. Oggi, occorrono tanti soldi per comprarsi un appartamento. B. Oggi, ci vogliono tanti soldi per comprarsi un appartamento. C. Oggi, sono necessari tanti soldi per comprarsi un appartamento. D. Oggi, c’è bisogno di tanti soldi per comprarsi un appartamento.

15) A. I giochi olimpici si celebrano ogni quattro anni. B. I giochi olimpici si celebrano tutti i quarti anni. C. I giochi olimpici si celebrano tutti i quattro anni. D. I giochi olimpici si celebrano ogni quattro anno.

16) A. Vorrei potertili offrire questi bei gioielli. B. Ti li vorrei poter offrire questi begli gioielli. C. Te li vorrei poter offrire questi belli gioielli. D. Vorrei poterteli offrire questi bei gioielli.

17) A. Elena ha accompagnato la sua madre e il suo fratellino al mare. B. Elena ha accompagnato sua madre e suo fratellino al mare. C. Elena ha accompagnato sua madre e il suo fratellino al mare. D. Elena ha accompagnato la sua mamma e il suo fratellino al mare.

18) A. Si è felice quando si è soddisfatto della propria vita. B. Si è felice quando si è soddisfatti della propria vita. C. Si è felici quando si è soddisfatti della propria vita. D. Si è felici quando si è soddisfatto della propria vita.

19) A. Eccoti la sciarpa ! Mettitela. B. Eccole la sciarpa ! Se la metta. C. Eccole la sciarpa ! Si la metta. D. Eccoti la sciarpa ! Te la metti.

20) A. Ascoltai qualche parola del discorso di mio padre. B. Non ascoltai neanche una parola del discorso di mio padre. C. Ascoltai nessuna parola del discorso di mio padre. D. Non ascoltai nessuna parola del discorso di mio padre. 21) A. Quando ti sentirai migliore, andremo a spasso. B. Quando ti sentirai migliorato, andremo a spasso. C. Quando ti sentirai meglio, andremo a spasso. D. Quando ti sentirai miglio, andremo a spasso.

22) A. Avete capito, tutti, quanto abbiamo detto? B. Avete capito, tutti, quanto è stato detto? C. Avete capito, tutti, quanto ho detto? D. Avete capito, tutti, quanto viene detto?

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23) A. Chi è? Persona. B. Chi è? Alcuno. C. Chi è? Nessuno. D. Chi è? Nullo.

24) A. I miei amici grechi sono democratichi. B. I miei amichi grechi sono democratici. C. I miei amici grechi sono democratici. D. I miei amici greci sono democratici.

25) A. Vi erano begli alberi lungo tutta la strada. B. Vi erano begli alberi tutto il lungo della strada. C. Vi erano begli alberi il lungo di tutta la strada. D. Vi erano begli alberi a lungo di tutta la strada.

26) A. C’è il miglior dolce che io abbia mangiato in vita mia. B. E’ il miglior dolce che io abbia mangiato in vita mia. C. Era il miglior dolce che io avessi mangiato in vita mia. D. C’era il miglior dolce che io avessi mangiato in vita mia.

27) A. Mi dispiace che non sia venuto. B. Mi dispiace che non venga. C. Mi dispiaceva che non fosse venuto. D. Mi dispiaceva che non sarebbe venuto.

28) A. Purtroppo sono cose che arrivano. B. Purtroppo sono cose che capitano. C. Purtroppo sono cose che vengono. D. Purtroppo sono cose che succedono.

29) A. Sul colpo sentii due dita toccarmi la spalla. B. Sul colpo sentii due diti toccarmi la spalla. C. D’un tratto sentii due dita toccarmi la spalla. D. D’un tratto sentii due diti toccarmi la spalla.

30) A. Che vuoi che ti dica? Non so davvero che cosa tu debba fare. B. Che volevi che ti dicessi ? Non sapevo davvero che cosa tu dovessi fare. C. Che vuoi che ti dico? Non so davvero che cosa tu debba fare. D. Che avresti voluto che ti dicessi? Non sapevo davvero che cosa avresti

dovuto fare.

31) A. Al fondo della strada, c’è il negozio dell’ottico. B. In fondo alla strada c’è il negozio dell’ottico. C. Sul fondo della strada c’è il negozio dell’ottico. D. Nel fondo della strada c’è il negozio dell’ottico.

32) A. Credo che si sia dimenticato l’ora dell’appuntamento. B. Credo che abbia dimenticato l’ora dell’appuntamento. C. Credo che si è dimenticato l’ora dell’appuntamento. D. Credo che ha dimenticato l’ora dell’appuntamento.

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33) A. Vittorio Emanuele il due fu il primo re d’Italia. B. Vittorio Emanuele secondo fu il primo re d’Italia. C. Vittorio Emanuele il secondo fu il primo re d’Italia. D. Vittorio Emanuele due fu il primo re d’Italia.

34) A. E’ la persona più gentile che io abbia mai incontrato. B. E’ la più gentile persona che io abbia mai incontrato. C. E’ la più gentilissima persona che io abbia mai incontrato. D. E’ la persona più gentilissima che io abbia mai incontrato.

35) A. Ha sempre fatto quello che ha voluto. B. Ha sempre fatto quello che vuole. C. Ha sempre fatto quello che vorrà. D. Ha sempre fatto quello che voleva.

36) A. Se facesse bel tempo andremmo in riva al mare. B. Se avesse fatto bel tempo saremmo andati in riva al mare. C. Se fa bel tempo andiamo in riva al mare. D. Se fara’ bel tempo andremo in riva al mare.

37) A. Amo la musica. B. Voglio bene alla musica. C. Adoro la musica. D. Mi piace la musica.

38) A. Ha bevuto una tazza da caffé. B. Ha bevuto una tazza di caffé. C. Ha bevuto una tazza col caffé. D. Ha bevuto una tazza del caffé.

39) A. Questa è la ragione per cui non posso accettare la tua proposta. B. Questa è la ragione che non posso accettare la tua proposta. C. Questa è la ragione per la quale non posso accettare la tua proposta. D. Questa è la ragione a causa della quale non posso accettare la tua proposta.

40) A. Chi sente suonare quel pianista non lo dimentica. B. Chi sente suonare quel pianista non se lo dimentica. C. Chi sente suonare quel pianista non si dimentica. D. Chi sente suonare quel pianista non si lo dimentica.

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Lisez attentivement le texte suivant :

Non fate il funerale ai libri

E’ sperabile che, quando questa Bustina uscirà, la buriana si sia calmata, ma mentre scrivo la mia estate è ossessionata da intere pagine culturali dei quotidiani i quali discutono se eventuali contratti degli autori per mettere le loro opere sui vari Kindle o IPad non preludano alla definitiva scomparsa del libro e delle librerie. Un quotidiano ha persino messo in bella evidenza una foto dei «bouquinistes» del Lungosenna dicendo che questi venditori di libri (vecchi) sono quindi destinati a sparire, senza considerare che, se davvero non si stampassero più libri, fiorirebbe proprio un ghiotto mercato librario «vintage» e le bancarelle, unico posto dove si potrebbero trovare i libri di una volta, vivrebbero di nuova vita. [...] Sostenere un lungo avvenire per il libro non significa negare che certi testi di consultazione siano più comodi da trasportare su una tavoletta, che un presbite possa leggere meglio un giornale su un supporto elettronico dove può amplificare il corpo tipografico a piacere, che i nostri ragazzi possano evitare di inrachitirsi portando chili di carta nello zainetto. [...] Ma la vera ragione per cui i libri avranno lunga vita è che abbiamo la prova che sopravvivono in ottima salute libri stampati più di cinquecento anni fa, e pergamene di duemila anni, mentre non abbiamo alcuna prova della durata di un supporto elettronico. Nel giro di trent’anni il disco floppy è stato sostituito dal dischetto rigido, questo dal dvd, il dvd dalla chiavetta, nessun computer è più in grado di leggere un floppy degli anni Ottanta e quindi non sappiamo se quanto c’era sopra sarebbe durato non dico mille anni ma almeno dieci. Quindi, meglio conservare la nostra memoria su carta. Inoltre c’è una bella differenza tra toccare e sfogliare un libro fresco e odoroso di stampa e tenere in mano una chiavetta. Oppure tra ricuperare in cantina un testo di tanti anni fa che reca le nostre sottoli-neature e le nostre note a margine, facendoci rivivere antiche emozioni, e rileggere la stessa opera, in Times New Roman corpo 12, sullo schermo del computer. [...] E se poi usciranno dalle librerie e vivranno solo su Kindle o IPad i libri usa e getta, i best sellers da leggere in treno, gli orari ferroviari o le raccolte di barzellette su Totti o sui carabinieri, tanto meglio, tutta carta risparmiata. [...] Infine ricordiamo che mai, nel corso dei secoli, un nuovo mezzo ha sostituito totalmente il prece-dente. Neppure il maglio ha sostituito il martello. La fotografia non ha condannato a morte la pittura (se mai ha scoraggiato il ritratto e il paesaggio e incoraggiato l’arte astratta), il cinema non ha ucciso la fotografia, la televisione non ha eliminato il cinema, il treno convive benissimo con auto ed aereo. [...]

Umberto Eco, L’Espresso, 5 agosto 2011

Les affirmations suivantes sont-elles ou non incluses dans le texte ?

41) A. I mercanti di libri usati sono destinati a scomparire. B. I mercanti di libri usati continueranno a lavorare. C. I mercanti di libri usati dovranno adottare le nuove tecnologie. D. I mercanti di libri usati sostituiranno le librerie.

42) A. I supporti elettronici dureranno mille anni. B. I supporti elettronici non durano neppure dieci anni. C. Le pergamene di duemila anni fa sono state trasferite su supporti elettronici. D. Negli ultimi trent’anni ci sono stati molti cambiamenti nei supporti informatici.

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43) A. I libri devono essere conservati in cantina. B. Ritrovare un vecchio libro può suscitare emozioni. C. Leggere i libri sul computer è simile a leggerli su carta. D. E’ facile aggiungere note e sottolineature ai libri elettronici.

44) A. Nel corso dei secoli, le nuove tecnologie hanno rimpiazzato quelle che le hanno precedute.

B. Le raccolte di barzellette saranno pubblicate solo come libri elettronici. C. I libri su computer sono pubblicati in Times New Roman corpo 12. D. La fotografia ha favorito lo sviluppo dell’arte astratta.

45) A. I libri elettronici non presentano nessun vantaggio rispetto a quelli su carta. B. Libri elettronici e cartacei non possono convivere. C. I libri di cinquecento anni fa sono più interessanti di quelli recenti. D. Sfogliare un libro può essere un piacere.

Lisez attentivement le texte suivant :

Questa Italia nuova, di paese e di mondo

Inizio di anno nuovo. Mi trovo a Pescasseroli, piccolo paese fra le montagne della Marsica. La neve incrosta le strade di ghiaccio, rende bellissimi i prati di altura. In paese quest’anno niente abete addobbato in piazza. Si fa economia. Ed è un sollievo. I grandiosi alberi centenari che vengono tagliati solo per abbellire qualche notte di festa, comunicano un senso di pena. Alle nove di sera la chiesa è stra-colma. Il padrone di casa, don Luciano, è un parroco che viene dalle Americhe: un uomo elegante, dai tratti giovanili e i capelli bianchi, la parlata gentile e colta. Schierato in prima fila c’è il coro delle voci bianche. Già immagino la domanda: perché ci racconti tutto questo? Perché, lo dico subito, durante il concerto festivo nella chiesa madre di Pescasseroli ho avuto la sensazione di partecipare non solo a un rito che si ripete in tante altre parti del nostro Paese, ma all’essenza di una ita-lianità nuova che facciamo finta di non conoscere, e che molti rifiutano: un misto di fedeltà alle antiche tradizioni rispettate per generazioni e nello stesso tempo l’ade-sione consapevole alle novità tecnologiche: i cellulari ad ogni orecchio, i giochi elettronici nei tascapani dei bambini, i computer dentro casa e una idea tutta nuova di identità multiculturale. Anche in questo orgoglioso paese riservato e tradiziona-lista, è esplosa la globalizzazione: badanti straniere, un parroco che viene da oltre-mare, pastori albanesi o romeni, commesse slave, scuole sempre più frequentate da bambini di origine diversa. Sono cambiamenti che alcuni stentano ad accettare. Non a caso i contrasti interni hanno portato il paese al commissariamento, per fortuna nelle mani di un commissario attento che sta prendendo sagge decisioni per la collettività. L’Italia migliore sta imparando a vedersi multietnica, ma anche molto italiana e nello stesso tempo europea. Non c’è contraddizione in questo intreccio apparentemente inconciliabile. L’importante è mantenere l’amore per il proprio territorio, per la propria lingua. [...] La globalizzazione non si può evitare. Si può solo assecondare con un processo culturale di intelligenza storica. Quan-do l’Italia avrà imparato a pensarsi «impura» rispetto allo sciagurato ed egoistico concetto di purezza razziale e religiosa, avrà imparato a non soccombere di fronte ai cambiamenti, a trarre vantaggio dalle diversità, nella unità vera, quella fatta di responsabilità, accettazione dell’altro, senso dello Stato, solidarietà consapevole.

Dacia Maraini, Il Corriere della Sera, 3 gennaio 2012

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Les affirmations suivantes sont-elles ou non incluses dans le texte ?

46) A. L’autrice è andata a messa nella chiesa di Pescasseroli. B. L’autrice è andata a casa del parroco, don Luciano. C. L’autrice è andata ad assistere a un concerto a Pescasseroli. D. L’autrice è andata ad una manifestazione contro il taglio degli alberi secolari.

47) A. Secondo l’autrice l’Italia deve resistere alla globalizzazione. B. Secondo l’autrice l’Italia deve cercare un’unità basata sull’accetazione della

diversità. C. Secondo l’autrice l’Italia non ha intelligenza storica. D. Secondo l’autrice l’Italia è ancora dominata da un sentimento di purezza

razziale e religiosa.

48) A. La nuova italianità è anche basata sull’uso di nuove tecnologie. B. La nuova italianità consiste solo nella fedeltà alle tradizioni. C. La nuova italianità consiste anche nell’accettare gli stranieri. D. La nuova italianità non è accettata da molte persone.

49) A. Il sindaco di Pescasseroli era presente al concerto. B. Il parroco di Pescasseroli viene dall’estero. C. A Pescasseroli ci sono scuole riservate ai bambini di origine straniera. D. I bambini utilizzavano i giochi elettronici durante il concerto.

50) A. Quest’anno non hanno fatto l’albero di Natale perché fa pena tagliare gli abeti secolari.

B. L’autrice è andata nella chiesa con sua madre. C. Il coro nella chiesa era vestito di bianco. D. La chiesa di Pescasseroli era piena per il concerto dell’anno nuovo.

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VO U S S O U H A I T E Z R E C E VO I RLE DOSSIER D’INFORMATION

SUR LE CONCOURS ACCÈSE T L E S P L A Q U E T T E S

DES ÉCOLES ASSOCIÉES

photocopiez et adressez cette page à :

ACCÈSBP 40 651

49006 ANGERS Cedex 01

Nom: ............................................. Prénom: .......................................................

Adresse : ....................................................................................................................

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Code postal : .................................. Ville : ...........................................................

Formation en cours : ..................................................................................................

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Établissement et ville : ..............................................................................................

Adresse mail : ............................................................................................................

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© GROUPE stUdyRama34/38, rue Camille-Pelletan - 92309 Levallois-Perret cedex Imprimerie Darantière - 21801 QuetignyImprimé en France - 4e trimestre 2013

Service éditorial : Fanny Bouteiller, Marjorie Champetier, Nathalie Ferry, Deborah Lopez, Élodie Sebbah

Conception graphique : e-look Dépôt légal à parution ISBN 978-2-7590-2345-5