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« BRAS « BRAS DE DE FER » FER » Chansons à Textes Chansons à Textes BREL BREL FERRAT FERRAT BRASSENS BRASSENS FERRE FERRE La Chanson Poétique Française La Chanson Poétique Française

Bras de fer

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Page 1: Bras  de  fer

« BRAS« BRAS DE DE FER »FER »

Chansons à TextesChansons à Textes

BRELBREL FERRAT FERRAT

BRASSENSBRASSENS

FERRE FERRE

La Chanson Poétique FrançaiseLa Chanson Poétique Française

Page 2: Bras  de  fer

Un atelier dédié à la chanson à textes dont Un atelier dédié à la chanson à textes dont la qualité poétique égale parfois les la qualité poétique égale parfois les meilleures productions des poètes.meilleures productions des poètes.

Conception: Smail GrimConception: Smail Grim

Bras de Fer entre quatre grands maîtres de la chanson française:Brassens, Brel et Ferrat ,Ferré.

Page 3: Bras  de  fer

Bon vent dans la galaxie « Poésie »

Lire et entendre Brassens, Brel, Ferré et Ferrat, c’est renouer avec les Lire et entendre Brassens, Brel, Ferré et Ferrat, c’est renouer avec les « petites fêtes des mots et des notes », les chœurs de foudre et de tendresse, la « petites fêtes des mots et des notes », les chœurs de foudre et de tendresse, la langue d’experts de l’ordinaire. Leurs chansons enracinées dans la poésie langue d’experts de l’ordinaire. Leurs chansons enracinées dans la poésie d’hier et d’aujourd’hui ont conquis un vaste public.d’hier et d’aujourd’hui ont conquis un vaste public.

« Ce n’est pas demain la veille, bon dieu! de mes adieux » assurait Brassens. « Ce n’est pas demain la veille, bon dieu! de mes adieux » assurait Brassens. Pourtant ces chanteurs-poètes intemporels ont fini par casser leurs pipes, mais Pourtant ces chanteurs-poètes intemporels ont fini par casser leurs pipes, mais entre ciel et terre, le vent souffle toujours leurs vers…entre ciel et terre, le vent souffle toujours leurs vers…

Qui ne garde au fond de sa mémoire quelques refrains à demi oubliés et qui Qui ne garde au fond de sa mémoire quelques refrains à demi oubliés et qui reviennent au galop à la moindre évocation, à la moindre émotion.reviennent au galop à la moindre évocation, à la moindre émotion.

L’objectif de cet atelier est de réveiller le poète qui sommeille en chacun de L’objectif de cet atelier est de réveiller le poète qui sommeille en chacun de nous, en nous inspirant de ces géants, ciseleurs de mots.nous, en nous inspirant de ces géants, ciseleurs de mots.

BON VOYAGE et BON VENT dans la GALAXIE POESIE.BON VOYAGE et BON VENT dans la GALAXIE POESIE.

Smaïl GRIMSmaïl GRIM - -

Page 4: Bras  de  fer

Georges Brassens ( 1921-1981) Poète, chanteur, interprète, Brassens est un Poète, chanteur, interprète, Brassens est un

personnage d’une immense discrétion et modestie. personnage d’une immense discrétion et modestie. Il a inscrit son nom dans le patrimoine artistique Il a inscrit son nom dans le patrimoine artistique français et universel – il est traduit dans plusieurs français et universel – il est traduit dans plusieurs langues- en créant un style unique ciselé et sculpté langues- en créant un style unique ciselé et sculpté autour de mélodies simples et de textes qui sont autour de mélodies simples et de textes qui sont autant de chefs-d’œuvre poétiques.autant de chefs-d’œuvre poétiques.

Page 5: Bras  de  fer

BRAVE MARGOTMargoton la jeune ber . . . .Margoton la jeune ber . . . .Trouvant dans l’herbe un petit chatTrouvant dans l’herbe un petit chatQui venait de perdre sa mèreQui venait de perdre sa mèreL’adoptaL’adoptaElle entrouvre sa colleretteElle entrouvre sa colleretteEt le couche contre son seinEt le couche contre son seinC’était tout ce qu’elle avait pauvretteC’était tout ce qu’elle avait pauvretteComme coussinComme coussinLe chat la prenant pour sa mèreLe chat la prenant pour sa mèreSe mit à téter tout de goSe mit à téter tout de goEm . . Margot le laissa faireEm . . Margot le laissa faireBrave MargotBrave MargotUn croquant passant à la rondeUn croquant passant à la rondeTrouvant le tableau peu communTrouvant le tableau peu communS’ en alla le dire à tout le mondeS’ en alla le dire à tout le mondeEt le lendemainEt le lendemain

Page 6: Bras  de  fer

Refrain Refrain Quand Margot dégrafait son corsageQuand Margot dégrafait son corsagePour donner la gougoutte à son c . . .Pour donner la gougoutte à son c . . .Tous les gars tous les gars du villageTous les gars tous les gars du villageEtaient là, là,là, la, la, laEtaient là, là,là, la, la, laEtaient là, là, là, là, la, laEtaient là, là, là, là, la, laEt Margot qui était simple et très sageEt Margot qui était simple et très sagePrésumait que c’était pour voir son chatPrésumait que c’était pour voir son chatQue tous les gars , tous les gars du villageQue tous les gars , tous les gars du villageEtaient là, là, là, là,là,làEtaient là, là, là, là,là,làEtaient là, là,là,là,là Etaient là, là,là,là,là

Page 7: Bras  de  fer

Le maître d’école et ses pot . . . . .Le maître d’école et ses pot . . . . . Le maire le bedeau le bougnatLe maire le bedeau le bougnat Négligeaient carrément leurs tâc . . . Négligeaient carrément leurs tâc . . . Pour voir çaPour voir ça Le fac . . . . d’ordinaire si pr . . . .Le fac . . . . d’ordinaire si pr . . . . Pour voir ça ne distribuait plusPour voir ça ne distribuait plus Les lettres que personne au resteLes lettres que personne au reste N’ aurait luesN’ aurait lues Pour voir ça Dieu le leur pardonnePour voir ça Dieu le leur pardonne Les enfants de chœur au milieuLes enfants de chœur au milieu Du Saint Sacrifice aban . . . . . . .Du Saint Sacrifice aban . . . . . . . Le saint lieuLe saint lieu Les gendarmes même les gendarmesLes gendarmes même les gendarmes Qui sont par nature si ballotsQui sont par nature si ballots Se laissaient toucher par les charmesSe laissaient toucher par les charmes Du joli tableauDu joli tableau

REFRAINREFRAIN

Page 8: Bras  de  fer

Mais les autres femmes de la communeMais les autres femmes de la commune Privées de leurs ép . . . de leurs galantsPrivées de leurs ép . . . de leurs galants Accumulèrent la rancuneAccumulèrent la rancune PatiemmentPatiemment Puis un jour ivres de co . . . .Puis un jour ivres de co . . . . Elles s’armèrent de bâtonsElles s’armèrent de bâtons Et farouches elles immolèrentEt farouches elles immolèrent Le chatonLe chaton La bergère après bien des larmesLa bergère après bien des larmes Pour se consoler prit un mariPour se consoler prit un mari Et ne dévoila plus ses charmesEt ne dévoila plus ses charmes Que pour luiQue pour lui Le temps passa sur les mémoiresLe temps passa sur les mémoires On oublia l’événementOn oublia l’événement Seuls des vieux racontent encoreSeuls des vieux racontent encore A leurs petits enfantsA leurs petits enfants

REFRAINREFRAIN

Page 9: Bras  de  fer

LES AMOUREUX DES BANCS PUBLICSLes gens qui voient de traversLes gens qui voient de traversPen . . . . que les bancs vertsPen . . . . que les bancs vertsQu’on voit sur les trottoirsQu’on voit sur les trottoirsSont faits pour les impotents ou les ventripotentsSont faits pour les impotents ou les ventripotentsMais c’est une abs . . . . . . Mais c’est une abs . . . . . . Car à la véritéCar à la véritéIls sont là c’est notoireIls sont là c’est notoirePour accueillir quelques temps les amours débutantsPour accueillir quelques temps les amours débutantsREFRAINREFRAINLes amoureux qui se bécottent sur les bancs publicsLes amoureux qui se bécottent sur les bancs publicsBancs publics bancs publicsBancs publics bancs publicsEn se fou . . . . pas mal du regard obliqueEn se fou . . . . pas mal du regard obliqueDes passants honnêtesDes passants honnêtesLes amoureux qui se bécottent sur les bancs publicsLes amoureux qui se bécottent sur les bancs publicsBancs publics bancs publicsBancs publics bancs publicsEn se disant des « je t’aime » pathétiquesEn se disant des « je t’aime » pathétiquesOnt des petites gueules bien sym . . . . . . . . .Ont des petites gueules bien sym . . . . . . . . .

Page 10: Bras  de  fer

Ils se tiennent par la mainIls se tiennent par la mainParlent du lendemainParlent du lendemainDu papier bleu d’azurDu papier bleu d’azurQue revê . . . . . . les murs de leur chambre à coucherQue revê . . . . . . les murs de leur chambre à coucherIls se voient déjà doucementIls se voient déjà doucementElle cousant lui fumantElle cousant lui fumantDans un bien-être sûrDans un bien-être sûrEt choisissent les prénoms de leur premier bébéEt choisissent les prénoms de leur premier bébéREFRAINREFRAINQuand la sainte famille MachinQuand la sainte famille MachinCr . . . . sur son cheminCr . . . . sur son cheminDeux de ces malapprisDeux de ces malapprisElle leur décoche hardiment des propos véni . . . .Elle leur décoche hardiment des propos véni . . . .N’ empêche que toute la familleN’ empêche que toute la familleLe père la mère la filleLe père la mère la filleLe fils le Saint EspritLe fils le Saint EspritVoudraient bien de temps en temps pouvoir se conduire comme euxVoudraient bien de temps en temps pouvoir se conduire comme eux

REFRAINREFRAIN

Page 11: Bras  de  fer

Quand les mois auront passéQuand les mois auront passé Quand seront apa . . . .Quand seront apa . . . . Leurs beaux rêves flambantsLeurs beaux rêves flambants Quand leur ciel se couvrira de gros nu . . . . lourdsQuand leur ciel se couvrira de gros nu . . . . lourds Ils s’apercevront émusIls s’apercevront émus Que c’est au hasard des ruesQue c’est au hasard des rues Sur un de ces fameux bancsSur un de ces fameux bancs Qu’ils ont vécu le meilleur morceau de leur am . . .Qu’ils ont vécu le meilleur morceau de leur am . . . REFRAINREFRAIN Les amoureux qui se bécottent sur les bancs publicsLes amoureux qui se bécottent sur les bancs publics Bancs publics bancs publicsBancs publics bancs publics En se foutant pas mal du regard obliqueEn se foutant pas mal du regard oblique Des passants honnêtesDes passants honnêtes Les amoureux qui se bécottent sur les bancs publicsLes amoureux qui se bécottent sur les bancs publics Bancs publics bancs publicsBancs publics bancs publics En se disant des « je t’aime » pathétiquesEn se disant des « je t’aime » pathétiques Ont des petites gueules bien sympathiques.Ont des petites gueules bien sympathiques.

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UNE JOLIE FLEUR

Jamais sur terre il n’ y eut d’amoureuxJamais sur terre il n’ y eut d’amoureuxPlus av . . . . . que moi dans tous les âgesPlus av . . . . . que moi dans tous les âgesMais faut dire que je m’étais crevé les yeuxMais faut dire que je m’étais crevé les yeuxEn regardant de trop près son corsage.En regardant de trop près son corsage.REFRAINREFRAIN

Une jolie fleur dans une peau de vacheUne jolie fleur dans une peau de vacheUne jolie vache dég . . . . . en fleurUne jolie vache dég . . . . . en fleurQui fait la belle et qui vous attacheQui fait la belle et qui vous attachePuis qui vous mène par le bout du cœur.Puis qui vous mène par le bout du cœur.Le ciel l’avait pourvue des mille appasLe ciel l’avait pourvue des mille appasQui vous font prendre feu dès qu’on y toucheQui vous font prendre feu dès qu’on y toucheL’en avait tant que je ne savais pasL’en avait tant que je ne savais pasOù donner de la bouche.Où donner de la bouche.

REFRAINREFRAIN

Page 13: Bras  de  fer

Elle n’avait pas de tête elle n’avait pasElle n’avait pas de tête elle n’avait pasL’esprit beaucoup plus grand qu’un dé à coudreL’esprit beaucoup plus grand qu’un dé à coudreMais pour l’amour on ne demande pasMais pour l’amour on ne demande pasAux filles d’avoir inventé la poudreAux filles d’avoir inventé la poudreREFRAINREFRAINPuis un jour elle a pris la clé des champsPuis un jour elle a pris la clé des champsEn me laissant à l’âme un mal funesteEn me laissant à l’âme un mal funesteEt toutes les herbes de la Saint-JeanEt toutes les herbes de la Saint-JeanN’ont pas su me gu . . . . de cette pesteN’ont pas su me gu . . . . de cette peste

REFRAINREFRAIN

Je lui en ai bien voulu mais à présentJe lui en ai bien voulu mais à présentJ’ai plus de ran . . . . et mon cœur lui pardonneJ’ai plus de ran . . . . et mon cœur lui pardonneD’avoir mis mon cœur à feu et à sangD’avoir mis mon cœur à feu et à sangPour qu’il ne puisse plus servir à personne.Pour qu’il ne puisse plus servir à personne.

REFRAINREFRAIN

Page 14: Bras  de  fer

CHANSON POUR L’ AUVERGNAT Elle est à toi cette chansonElle est à toi cette chanson Toi l’auvergnat qui sans façonToi l’auvergnat qui sans façon M’as donné quatre bo . . . de boisM’as donné quatre bo . . . de bois Quand dans ma vie il faisait froidQuand dans ma vie il faisait froid Toi qui m’as donné du feu quandToi qui m’as donné du feu quand Les croquantes et les croquantsLes croquantes et les croquants Tous les gens bien intentionnésTous les gens bien intentionnés M’avaient fe . . . la porte au nezM’avaient fe . . . la porte au nez Ce n’était rien qu’un feu de boisCe n’était rien qu’un feu de bois Mais il, m’avait chauffé le corpsMais il, m’avait chauffé le corps Et dans mon âme il brûle encoreEt dans mon âme il brûle encore A la ma . . . . . d’un feu de joieA la ma . . . . . d’un feu de joie

Toi l’Auvergnat quand tu mourrasToi l’Auvergnat quand tu mourras Quand le croquemort t’emporteraQuand le croquemort t’emportera Qu’il te conduise à travers ciel Qu’il te conduise à travers ciel Au père éternelAu père éternel

Page 15: Bras  de  fer

Elle est à toi cette chansonElle est à toi cette chansonToi l’Hôtesse qui sans façonToi l’Hôtesse qui sans façonM’as donné quatre bouts de pain M’as donné quatre bouts de pain Quand dans ma vie il faisait faimQuand dans ma vie il faisait faimToi qui m’ouvris ta hu . . . quandToi qui m’ouvris ta hu . . . quandLes croquantes et les croquantsLes croquantes et les croquantsTous les gens bien intentionnésTous les gens bien intentionnésS’amusaient à me voir je . . . .S’amusaient à me voir je . . . .Ce n’était rien qu’un peu de painCe n’était rien qu’un peu de painMais il m’avait chauffé le corpsMais il m’avait chauffé le corpsEt dans mon âme il brûle encoreEt dans mon âme il brûle encoreA la manière d’un grand festin.A la manière d’un grand festin.Toi l’Hôtesse quand tu mourrasToi l’Hôtesse quand tu mourrasQuand le croquemort t’emporteraQuand le croquemort t’emporteraQu’il te conduise à travers cielQu’il te conduise à travers cielAu père éternel.Au père éternel.

Page 16: Bras  de  fer

Elle est à toi cette chansonElle est à toi cette chansonToi l’étr . . . . . qui sans façonToi l’étr . . . . . qui sans façonD’un air ma . . . . . . . . m’as souriD’un air ma . . . . . . . . m’as souriLorsque les gendarmes m’ont prisLorsque les gendarmes m’ont prisToi qui n’a pas ap . . . . . . quandToi qui n’a pas ap . . . . . . quandLes croquantes et les croquantsLes croquantes et les croquantsTous les gens bien intentionnésTous les gens bien intentionnésRiaient de me voir emmenerRiaient de me voir emmenerCe n’était rien qu’un peu de mi . .Ce n’était rien qu’un peu de mi . .Mais il m’avait chauffé le corpsMais il m’avait chauffé le corpsEt dans mon âme il brûle encoreEt dans mon âme il brûle encoreA la manière d’un grand so . . . .A la manière d’un grand so . . . .Toi l’étranger quand tu mourrasToi l’étranger quand tu mourrasQuand le croquemort t’emporteraQuand le croquemort t’emporteraQu’il te conduise à travers cielQu’il te conduise à travers cielAu père éternel.Au père éternel.

Page 17: Bras  de  fer

LES COPAINS D’ ABORD Non ce n’était pas le radeauNon ce n’était pas le radeau De la méduse ce ba . . . . De la méduse ce ba . . . . Qu’on se le dise au fond des portsQu’on se le dise au fond des ports Dise au fond des portsDise au fond des ports Il nav . . . . . . en Père PeinardIl nav . . . . . . en Père Peinard Sur la grand-mare des canardsSur la grand-mare des canards Et s’appelait les copains d’abordEt s’appelait les copains d’abord Les copains d’abordLes copains d’abord Ses fluctuat nec mergiturSes fluctuat nec mergitur C’était pas de la lit . . . . . . . .C’était pas de la lit . . . . . . . . N’en déplaise aux jeteurs de sortN’en déplaise aux jeteurs de sort Aux jeteurs de sortAux jeteurs de sort Son capitaine et ses mat . . . . .Son capitaine et ses mat . . . . . N’étaient pas des enfants de salaudN’étaient pas des enfants de salaud Mais des amis franco de portMais des amis franco de port Les copains d’abordLes copains d’abord

Page 18: Bras  de  fer

C’étaient pas des amis de luxeC’étaient pas des amis de luxe Des petits Castor et PolluxDes petits Castor et Pollux Des gens de Sodome et GomorrheDes gens de Sodome et Gomorrhe Sodome et GomorrheSodome et Gomorrhe C’étaient pas des amis choisis C’étaient pas des amis choisis Par Montaigne et La BoétiePar Montaigne et La Boétie Sur le ventre ils se ta . . . . . . fortSur le ventre ils se ta . . . . . . fort Les copains d’abord.Les copains d’abord. C’étaient pas des an . . . non plusC’étaient pas des an . . . non plus L’évangile ils l’avaient pas luL’évangile ils l’avaient pas lu Mais ils s’aimaient toutes voiles dehorsMais ils s’aimaient toutes voiles dehors Toutes vo . . . . dehorsToutes vo . . . . dehors Jean-Pierre Paul et compagnieJean-Pierre Paul et compagnie C’était leur seule litanieC’était leur seule litanie Leur crédo leur ConfitéorLeur crédo leur Confitéor Aux copains d’abord.Aux copains d’abord.

Page 19: Bras  de  fer

Au moindre coup de TrafalgarAu moindre coup de Trafalgar C’est l’amitié qui prenait le quartC’est l’amitié qui prenait le quart C’est elle qui leur montrait le nordC’est elle qui leur montrait le nord Leur montrait le nordLeur montrait le nord Et quand ils étaient en détresseEt quand ils étaient en détresse Que leurs bras lançaient des S.O.SQue leurs bras lançaient des S.O.S On aurait dit des sémaphoresOn aurait dit des sémaphores Les copains d’abord.Les copains d’abord. Au rendez-vous des bons copainsAu rendez-vous des bons copains Y avait pas souvent de lapinsY avait pas souvent de lapins Quand l’un d’entre eux manquait à bordQuand l’un d’entre eux manquait à bord C’est qu’il était m . . .C’est qu’il était m . . . Oui mais jamais au grand jamaisOui mais jamais au grand jamais Son trou dans l’eau ne se refermaitSon trou dans l’eau ne se refermait Cent ans après coquin de sortCent ans après coquin de sort Il manquait encore.Il manquait encore.

Page 20: Bras  de  fer

Des bateaux j’en ai pris bea . . . . .Des bateaux j’en ai pris bea . . . . . Mais le seul qui ait tenu le coupMais le seul qui ait tenu le coup Qui n’ait jamais viré de bordQui n’ait jamais viré de bord Mais viré de bordMais viré de bord Naviguait en Père PeinardNaviguait en Père Peinard Sur la grand-mare des canardsSur la grand-mare des canards Et s’appelait les copains d’abordEt s’appelait les copains d’abord Les copains d’abord.Les copains d’abord.

Page 21: Bras  de  fer

LA MAUVAISE REPUTATION

Au village, sans prétention,Au village, sans prétention, J’ai mauvaise réputation.J’ai mauvaise réputation. Que je me démène ou que je reste coiQue je me démène ou que je reste coi Je passe pour un je-ne-sais-quoi!Je passe pour un je-ne-sais-quoi! Je ne fais pourtant de tort à personneJe ne fais pourtant de tort à personne En suivant mon che . . . de petit bonhomme.En suivant mon che . . . de petit bonhomme. Mais les braves gens n’aiment pas queMais les braves gens n’aiment pas que L’on suive une autre route qu’euxL’on suive une autre route qu’eux Non les braves gens n’aiment pas queNon les braves gens n’aiment pas que L’on suive une autre route qu’eux,L’on suive une autre route qu’eux, Tout le monde méd . . de moi ,Tout le monde méd . . de moi , Sauf les muets, ça va de soi.Sauf les muets, ça va de soi.

Page 22: Bras  de  fer

Le jour du Quatorze JuilletLe jour du Quatorze Juillet Je reste dans mon lit doui . . . .Je reste dans mon lit doui . . . . La musique qui marche au pasLa musique qui marche au pas Cela ne me regarde pasCela ne me regarde pas Je ne fais pourtant de tort à personne,Je ne fais pourtant de tort à personne, En n’écoutant pas le clai . . . qui sonne.En n’écoutant pas le clai . . . qui sonne. Mais les braves gens n’aiment pas que Mais les braves gens n’aiment pas que L’on suive une autre route qu’euxL’on suive une autre route qu’eux Non les braves gens n’aiment pas queNon les braves gens n’aiment pas que L’on suive une autre route qu’eux,L’on suive une autre route qu’eux, Tout le monde me montre du doigtTout le monde me montre du doigt Sauf les manchots, ça va de soi.Sauf les manchots, ça va de soi.

Page 23: Bras  de  fer

Quand je croise un voleur ma . . . . . . . . .Quand je croise un voleur ma . . . . . . . . . Poursuivi par un cul-terreux,Poursuivi par un cul-terreux, Je lance la patte et pourquoi le taireJe lance la patte et pourquoi le taire Le cul-terreux se retrouve par terreLe cul-terreux se retrouve par terre Je ne fais pourtant de tort à personneJe ne fais pourtant de tort à personne En laissant courir les voleurs de po . . . .En laissant courir les voleurs de po . . . . MAIS LES BRAVES GENS N’AIMENT PAS QUEMAIS LES BRAVES GENS N’AIMENT PAS QUE L’on suive une autre route qu’euxL’on suive une autre route qu’eux Non les braves gens n’aiment pas queNon les braves gens n’aiment pas que L’on suive une autre route qu’eux,L’on suive une autre route qu’eux, Tout le monde se r. . sur moi,Tout le monde se r. . sur moi, Sauf les culs-de-jatte, ça va de soi.Sauf les culs-de-jatte, ça va de soi.

Page 24: Bras  de  fer

Pas besoin d’être Jérémie,Pas besoin d’être Jérémie, Pour dev . . . . le sort qui m’est promis,Pour dev . . . . le sort qui m’est promis, S’ils trouvent une corde à leur goût,S’ils trouvent une corde à leur goût, Ils me la passeront au cou.Ils me la passeront au cou. Je ne fais pourtant de tort à personne,Je ne fais pourtant de tort à personne, En suivant les chemins qui ne mènent pas à R . . . ,En suivant les chemins qui ne mènent pas à R . . . , Mais les braves gens n’aiment pas queMais les braves gens n’aiment pas que L’on suive une autre route qu’eux,L’on suive une autre route qu’eux, Non les braves gens n’aiment pas queNon les braves gens n’aiment pas que L’on suive une autre route qu’eux,L’on suive une autre route qu’eux, Tout le monde viendra me voir pendu,Tout le monde viendra me voir pendu, Sauf les av . . . . . ., bien entendu.Sauf les av . . . . . ., bien entendu.

Page 25: Bras  de  fer

JACQUES BREL

JACQUES BREL ( 1929 – 1978 ) Rarement un poète-chanteur aura exprimé ses rages et ses passions avec autant de sincérité et de gravité que le Grand Jacques. « L’ abbé Jacques », surnom donné par Brassens, enflammait les salles tant par ses textes poètiques emplis de tendresse ou de dépit amoureux que par une magistrale interprétation des personnages de ses chansons.

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LE MORIBOND Adieu l’Emile je t’aimais bienAdieu l’Emile je t’aimais bien Adieu l’Emile je t’aimais bien, tu saisAdieu l’Emile je t’aimais bien, tu sais On a chanté les mêmes vinsOn a chanté les mêmes vins On a chanté les mêmes fillesOn a chanté les mêmes filles On a chanté les mêmes cha . . . . .On a chanté les mêmes cha . . . . . Adieu l’Emile je vais mourirAdieu l’Emile je vais mourir C’est dur de mourir au pri . . . . . . , tu saisC’est dur de mourir au pri . . . . . . , tu sais Mais je pars aux fleurs la paix dans l’âmeMais je pars aux fleurs la paix dans l’âme Car vu que tu es bon comme du pain blancCar vu que tu es bon comme du pain blanc Je sais que tu prendras soin de ma femmeJe sais que tu prendras soin de ma femme REFRAINREFRAIN Je veux qu’on rieJe veux qu’on rie Je veux qu’on danseJe veux qu’on danse Je veux qu’on s’amuse comme des fousJe veux qu’on s’amuse comme des fous Je veux qu’on rie Je veux qu’on rie Je veux qu’on danseJe veux qu’on danse Quand c’est qu’on me mettra dans le trouQuand c’est qu’on me mettra dans le trou

Page 27: Bras  de  fer

Adieu Curé je t’aimais bienAdieu Curé je t’aimais bienAdieu Curé je t’aimais bien, tu saisAdieu Curé je t’aimais bien, tu saisOn n’était pas du même bordOn n’était pas du même bordOn n’était pas du même ch . . . .On n’était pas du même ch . . . .Mais on cherchait le même p . . .Mais on cherchait le même p . . .Adieu Curé je vais mourirAdieu Curé je vais mourirC’est dur de mourir au printemps, tu saisC’est dur de mourir au printemps, tu saisMais je pars aux fleurs la paix dans l’âmeMais je pars aux fleurs la paix dans l’âmeCar vu que tu étais son con . . . . . .Car vu que tu étais son con . . . . . .Je sais que tu prendras soin de ma femmeJe sais que tu prendras soin de ma femmeJe veux qu’on rieJe veux qu’on rieJe veux qu’on danseJe veux qu’on danseJe veux qu’on s’amuse comme des fousJe veux qu’on s’amuse comme des fousJe veux qu’on rie Je veux qu’on rie Je veux qu’on danseJe veux qu’on danseQuand c’est qu’on me mettra dans le trou.Quand c’est qu’on me mettra dans le trou.

Page 28: Bras  de  fer

Adieu l’Antoine je t’aimais pas bienAdieu l’ Antoine je t’aimais pas bien, tu saisJ’en crève de crever aujourd’hui Alors que toi tu es bien vivantEt même plus solide que l’ennuiAdieu l’Antoine je vais mourirC’est dur de mourir au printemps, tu saisMais je pars aux fleurs la paix dans l’âmecar vu que tu étais son amantJe sais que tu prendras soin de ma femmeREFRAIN

Je veux qu’on rie Je veux qu’on danseJe veux qu’on s’amuse comme des fousje veux qu’on rie, je veux qu’on danseQuand c’est qu’on me mettra dans le trou.

Page 29: Bras  de  fer

Adieu ma femme je t’aimais bienAdieu ma femme je t’aimais bien, tu saisMais je prends le train pour le bon dieuJe prends le train qui est avant le tienMais on prend tous le train qu’on peutAdieu ma femme je vais mourirC’est dur de mourir au printemps, tu saisMais je pars aux fleurs les yeux fermés, ma femmeCar vu que je les ai fermés souventJe sais que tu prendras soin de mon âme.REFRAINJe veux qu’on rie Je veux qu’on danseJe veux qu’on s’amuse comme des fousJe veux qu’on rieJe veux qu’on danseQuand c’est qu’on me mettra dans le trou.

Page 30: Bras  de  fer

NE ME QUITTE PAS

Ne me quitte pasIl faut oublierTout peut s’oublierQui s’enfuit déjàOublier le tempsDes mal . . . . . . . .Et le temps perduA savoir commentOublier ces heuresQui tuaient pa . . . . .A coups de pourquoiLe cœur du bon . . . .REFRAINNe me quitte pas,Ne me quitte pas, ne me quitte pas, ne me quitte pas…

Page 31: Bras  de  fer

Moi je t’offriraiDes perles de pluieVenues de pa . .Où il ne pleut pasJe creuserai la terreJusqu’après ma mortPour cou . . . . ton corpsD’or et de lum . . . .Je ferai un domaineOù l’ amour sera r . .Où l’amour sera loiOù tu seras reineNe me quitte pasNe me quitte pasNe me quitte pasNe me quitte pas …

Page 32: Bras  de  fer

Ne me quitte pasJe t’inventerai des mots ins . . . . .Que tu comprendrasJe te parleraiDe ces amants-làQui ont vu deux foisLeurs cœurs s’ em . . . . . .Je te raconteraiL’histoire de ce roiMort de n’avoir pasPu te rencontrer

Ne me quitte pasNe me quitte pasNe me quitte pasNe me quitte pas

Page 33: Bras  de  fer

On a vu souventRejaillir le feuDe l’ancien volcanQu’on croyait trop vieuxIl est paraît-ilDes terres brûléesDonnant plus de bléQu’un meilleur avrilEt quand vient le soirPour qu’un ciel flamboieLe rouge et le noirNe s’épousent-ils pasNe me quitte pasNe me quitte pasNe me quitte pas

Ne me quitte pas…

Page 34: Bras  de  fer

Ne me quitte pasJe ne vais plus pleurerJe ne vais plus parlerJe me cacherai làA te regarderDanser et sou . . . .Et à t’écouterChanter et puis rireLaisse-moi devenirL’ombre de ton ombreL’ombre de ta mainL’ombre de ton chienMais ne me quitte pas …

Page 35: Bras  de  fer

QUAND ON N’A QUE L’ AMOUR

Quand on n’a que l’amourA s’of . . . . en partageAu jour du grand voyageQu’est notre grand amour

Quand on n’a que l’amourMon amour toi et moiPour qu’éclatent de j . . .Chaque heure et chaque jour

Quand on n’a que l’amourPour vivre nos promessesSans nulle autre ric . . . . .Que d’y croire toujours

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Quand on n’a que l’amourPour meubler de merveillesEt couvrir de soleilLa lai . . . . des faubourgs

Quand on n’a que l’amourPour unique raisonPour unique chansonEt unique secours

Quand on n’a que l’amourPour hab . . . . . matinPauvres et malandrinsDe manteaux de vel . . . .Quand on n’a que l’amourA offrir en prièrePour les ma . . de la terreEn simple troubadour

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Quand on n’a que l’amourA offrir à ceux-làDont l’unique com . . .Est de chercher le jour

Quand on n’a que l’amourPour tracer un ch . . . .Et forcer le destinA chaque carrefour

Quand on n’ a que l’amourPour parler aux canonsEt rien qu’une chansonPour conv . . . . . . un tambourAlors sans avoir rienQue la force d’aimerNous aurons dans nos mainsAmis le monde entier.

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LA CHANSON DES VIEUX AMANTS

Bien sûr, nous eû . . . des oragesVingt ans d’amour c’est l’amour folMille fois tu pris ton bagageMille fois je pris mon envolEt chaque meuble se sou . . . . .Dans cette chambre sans ber . . . .Des éclats des vieilles tempêtesPlus rien ne ressemblait à rienTu avais perdu le goût de l’eauEt moi celui de la conquête

Mais mon amourMon doux, mon tendre, mon merveilleux amourDe l’au . . claire jusqu’à la fin du jourJe t’aime encore, tu sais, je t’aime.

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Moi, je sais tous tes sort . . . . . .Tu sais tous mes envoûtementsTu m’as gardé de pièges en piègesJe t’ai perdue de temps en tempsBien sûr tu pris quelques amantsIl fallait bien passer le tempsIl faut bien que le corps exulteFinalement, fin . . . . . . .Il nous fallut bien du talentPour être vi . . . sans adultes

REFRAIN

Mais mon amourMon doux, mon tendre, mon merveilleux amourDe l’aube claire jusqu’à la fin du jourJe t’aime encore, tu sais, je t’aime.

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Et plus le temps nous fait cortègeEt plus le temps nous fait tourmentMais n’est-ce pas le pire des piègesQue de vivre en pa . . pour des amantsBien sûr tu pleures un peu moins tôtJe me déchire un peu plus ta . .Nous protégeons moins nos mys . . . . .On laisse moins faire le hasardOn se méfie du fil de l’eauMais c’est toujours la tendre guerre

REFRAIN

Oh, mon amour,Mon doux, mon tendre, mon merveilleux amour,De l’aube claire jusqu’à la fin du jourJe t’aime encore, tu sais, je t’aime…

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LES BOURGEOIS

Le cœur bien au ch . . .Les yeux dans la bière

LES BOURGEOISLe cœur bien au ch . . .Les yeux dans la bièreChez la gro . . . Adrienne de MontalantAvec l’ami JojoEt avec l’ami PierreOn allait boire nos vingt ansJojo se prenait pour Vol . . . . .Et Pierre pour CasanovaEt moi, moi qui étais le plus fierMoi, moi, je me prenais pour moiEt quand vers mi . . . . passaient les notairesQui sortaient de l’hôtel des «  Trois Faisans »On leur montrait notre cul et nos bonnes manières En leur chantant

REFRAIN

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Les bourgeois, c’est comme les cochonsPlus ça devient vieux, plus ça devient bê . .Les bourgeois, c’est comme les cochonsPlus ça devient vieux, plus ça devient …

Le cœur bien au chaudLes yeux dans la bièreChez la grosse Adrienne de MontalantAvec l’ami JojoEt avec l’ami PierreOn allait br . . . . nos vingt ansVoltaire dansait comme un vic . . . .Et Casanova n’osait pas

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Et moi, moi qui restais le plus fierMoi j’étais presque aussi sa . . . que moiEt quand vers minuit passaient les notairesQui sortaient de l’hôtel des «  Trois Faisans »On leur montrait notre cul et nos bonnes manièresEn leur chantant

REFRAIN

les bourgeois, c’est comme les cochonsplus ça devient vieux, plus ça devient bêteles bourgeois, c’est comme les cochonsplus ça devient vieux, plus ça devient …

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Le cœur au reposLes yeux bien sur terreAu bar de l’hôtel des « Trois Faisans »Avec maître JojoEt avec maître PierreEntre notaires on passe le tempsJojo parle de VoltaireEt Pierre de CasanovaEt moi, moi qui suis resté le plus fierMoi, moi je parle encore de moi.Et c’est en sortant vers minuit, Monsieur le com . . . . . . . .Que tous les soirs, de chez la MontalantDe jeunes peigne-culs nous montrent leur der . . . . .En nous chantant:

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Refrain

les bourgeois, c’est comme les cochonsplus ça devient vieux, plus ça devient bête,les bourgeois, c’est comme les cochonsplus ça devient vieux, plus ça devient…

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CES GENS-LAD’abord, d’abord, y a l’ aî . .Lui qui est comme un melonLui qui a un gros nezLui qui sait plus son nomMonsieur tellement qu‘ il boitTellement qu’il a buQui fait rien de ses dix doigtsMais lui qui n’en peut plusLui qui est complètement cu . .Et qui se prend pour le roiQui se saoule toutes les nuitsAvec du mauvais vinMais qu’on retrouve matin Dans l’église qui rou . . . . .Raide comme une saillieBlanc comme un cie . . . de PâquesEt puis qui bal . . . . .

Et qui a l’œil qui divague …

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Faut vous dire, MonsieurQue chez ces gens-làOn ne pense pas, MonsieurOn ne pense pas, on prie.

Et puis, y a l’autreDes carottes dans les cheveuxQu’a jamais vu un peigneQui est mé . . . . . comme une teigneMême qu’il donnerait sa chemiseA des pauvres gens heureuxQui a marié la DeniseUne fille de la villeEnfin d’une autre villeEt que c’est pas finiQui fait ses petites affairesAvec son petit chapeauAvec son petit manteau Avec sa petite autoQu’aimerait bien avoir l’airMais qui a pas l’air du toutFaut pas jouer les ri . . . .

Quand on n’a pas le sou …

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Faut vous dire, MonsieurQue chez ces gens-làOn ne vit pas, MonsieurOn ne vit pas, on triche.

Et puis, il y a les autres La mère qui ne dit rienOu bien n’importe quoiEt du soir au matinSous sa belle gue . . . d’apôtreEt dans son cadre en boisY a la moustache du pèreQui est mort d’une glissadeEt qui regarde son trou . . . .Bouffer la soupe froideEt ça fait des grands flchssEt ça fait des grands flchss

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Et puis y a la toute vieilleQu’en finit pas de vibrerEt qu’on attend qu’elle crèveVu que c’est elle qui a l’oseilleEt qu’on n’écoute même pasCe que ses pauvres mains racontent …

Faut vous dire, MonsieurQue chez ces gens-làOn ne cause pas, MonsieurOn ne cause pas, on compte.

Et puis…et puisEt puis y’ a FridaQui est belle comme un soleilEt qui m’aime pareilQue moi j’aime Frida

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Même qu’on se dit souventQu’on aura une maisonAvec des tas de fenêtresAvec presque pas de mursEt qu’on vivra dedansEt qu’il fera bon y êtreEt que si c’est pas sûrC’est quand même peut-êtreParce que les autres veulent pasParce que les autres veulent pasLes autres ils disent comme çaQu’elle est trop belle pour moiQue je suis tout juste bonA égo . . . . Les chatsJ’ai jamais tué de chatsOu alors il y a longtemps Ou bien j’ai oublié

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Ou ils sentaient pas bonEnfin ils ne veulent pasParfois quand on se voitSemblant que c’est pas exprèsAvec ses yeux mouillantsElle dit qu’elle partiraElle dit qu’elle me suivraAlors pour un instantPour un instant seulementAlors moi je la crois, MonsieurPour un instantPour un instant seulementParce que chez ces gens-làMonsieur, on ne s’en va pasOn ne s’en va pas, MonsieurOn ne s’en va pas….Mais il est tard, Monsieur

Il faut que je rentre chez moi….

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Questionnaire : QUI SUIS-JE ?

1/ Je suis né en 1921 à Sète, j’ai chanté 1/ Je suis né en 1921 à Sète, j’ai chanté « Les copains d’abord » et les femmes « Les copains d’abord » et les femmes après?après?

Je suis:Je suis:Jacques BrelJacques BrelJean FerratJean FerratGeorges BrassensGeorges BrassensLéo FerréLéo Ferré

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2/ QUI A DIT ?

« Ce qu’il y a d’encombrant dans la morale, « Ce qu’il y a d’encombrant dans la morale, c’est que c’est toujours la morale des autres. »c’est que c’est toujours la morale des autres. »

BrassensBrassensFerréFerréBrelBrelFerratFerrat

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3/ QUI CHANTE ?

«  Qui parle de bonheur a souvent les yeux «  Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes.. »tristes.. »

FerratFerratFerréFerréBrassensBrassensBrelBrel

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4/ Le poème « Les Passantes » d’Antoine POL a été mis en musique par :

1-Georges Brassens2-Charles Aznavour

3-Jean Ferrat5/ Qui a dit : «  Gémir n’est pas de mise aux

Marquises. » 1-Léo Ferré

2-Georges Brassens3-Jacques Brel

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6/ De qui est ce titre «  Les oiseaux de passage » chanté par Brassens ?

1- Aragon2- Mallarmé3- Jean Richepin

7/ Lequel de ces poèmes de Victor Hugo n’a pas été mis en musique par Brassens?

1- Gastibalza2- Mon père, ce héros3- La légende de la nonne

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8- Avec qui Ferrat déclara-t-il : « La femme estl’avenir de l’homme »

1- Paul Eluard2- Louis Aragon3- Guillaume Appolinaire

9- Qui a écrit «  La mémoire et la mer »1- Ernest Hemingway2- Baudelaire3- Léo Ferré

10- Lequel de ces titres n’est pas de Jacques Brel?1- Vesoul2- Rotterdam3- Amsterdam

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Remettez ces paroles de chansons de Brassens et de Brel dans l’ordre:

1/ Pauvre Martin: Une bêche- à l’épaule- avec- avec- chant- un doux- à la lèvre- à l’âme- un grand- avec- courage- trimer- il- aux champs- s’en allait- Martin- pauvre- misère- creuse- pauvre- la terre- le temps- creuse…

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2

2/ L’orage: et non pas- parlez-moi- du beau- de la- temps- pluie- le beau- et me- temps- fait- me dégoûte- les dents- grincer- azur- me met– le bel- en rage- car- amour- le plus grand– sur terre- donné- qui me fut- au mauvais temps- je le dois- à Jupiter- je le dois-tomba- d’un ciel- il me- d’orage..

3/ Amsterdam: d’Amsterdam- qui chantent- y a- dans le port- des marins- qui les- les rêves- hantent- d’Amsterdam- au large- d’Amsterdam- dans le port- dorment- des marins- y a- qui- des oriflammes- comme- mornes_ des berges- le long- dans- d’Amsterdam- le port- qui meurent-y a- pleins- des marins- et de drames- de bière- lueurs- aux premières..

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4/ La Fanette : Deux- nous- amis- étions- m’aimait- et Fanette- déserte- la- était- plage- sous juillet- et dormait- s’en souviennent- les vagues- si elles- diront-vous- de chansons- pour la Fanette- combien- chanté-j’ai ..5/ Les vieux: Plus- les vieux- alors- ou- ne parlent- des yeux- parfois- du bout- seulement- pauvres- riches-ils sont- même- plus- ils n’ont- d’illusions- qu’un-pour deux- cœur- et n’ont ..6/ Le gorille: Grilles- à travers- de larges- c’est- du canton- que- contemplaient- un puissant- les femelles-gorille- qu’en dira-t-on- du- sans souci- impudeur-ces commères- avec- lorgnaient- même- précis-unendroit- m’a défendu- ici- que rigoureusement- ma mère- de nommer..