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Photo : Newpress Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 LUNDI 5 JUIN 2017 - 10 RAMADAN 1438 - N° 8119 - PRIX 20 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Macron et Messaoud Benagoune l CONTRIBUTION Par Nour-Eddine Boukrouh (P. 9) l BOUHADJA SE CONCERTE AVEC LES CHEFS DE GROUPES PARLEMENTAIRES l UNE GRÈVE DE DEUX JOURS SE PRÉPARE l DÉCÈS DU DIRECTEUR DE LA TRIBUNE Tractations chez les députés l C’est aujourd’hui ou demain que le président de l’Assemblée populaire nationale (APN) devra rencontrer les chefs des groupes parlementaires pour des concertations autour de la répartition des postes de responsabilité au sein des structures de l’Assemblée. Grogne chez les fonctionnaires du commerce Adieu BCH l La Maison de la presse était en deuil hier. Bachir Chérif Hassene, directeur du quotidien La Tribune, nous a quittés. Son décès annoncé quelques heures seulement après celui de Ghania Yassef, animatrice bien connue de Radio El-Bahdja, a doublement choqué une corporation déjà durement éprouvée. l EXAMEN DU BEM De vraies fausses fuites des sujets l Le coup d’envoi du brevet de l’enseignement moyen a été donné hier dans la hantise de la fuite des sujets. Le ministère de l’Éducation a pris des mesures draconiennes pour éviter la fraude et la fuite des sujets. Ceci n’a pas empêché la publication du sujet de l’arabe sur les réseaux sociaux, vingt minutes après le début de l’examen. Des rumeurs ont circulé sur plusieurs sites qui prétendaient diffuser les sujets. PAGE 3 PAGE 5 PAGE 5 PAGE 5 Photo : Newpress

BOUHADJA SE CONCERTE AVEC LES De vraies …des sujets d’examen. Des tri-bunes d’échanges de sujets et de leur corrigés, ont été créées. Sur la page «bac 2017, yes we can»

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- ISSN

IIII -

0074

LUNDI 5 JUIN 2017 - 10 RAMADAN 1438 - N° 8119 - PRIX 20 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Macron et MessaoudBenagoune

l CONTRIBUTION

Par Nour-Eddine Boukrouh (P. 9)

l BOUHADJA SE CONCERTE AVEC LESCHEFS DE GROUPES PARLEMENTAIRES

l UNE GRÈVE DE DEUX JOURSSE PRÉPARE

l DÉCÈS DU DIRECTEURDE LA TRIBUNE

Tractationschez lesdéputés

l C’est aujourd’hui ou demain que leprésident de l’Assemblée populaire

nationale (APN) devra rencontrer les chefsdes groupes parlementaires pour des

concertations autour de la répartition despostes de responsabilité au sein des

structures de l’Assemblée.

Grogne chez lesfonctionnairesdu commerce

AdieuBCH

l La Maison de la presse était en deuil hier.Bachir Chérif Hassene, directeur du quotidienLa Tribune, nous a quittés. Son décès annoncé

quelques heures seulement après celui deGhania Yassef, animatrice bien connue de

Radio El-Bahdja, a doublement choqué unecorporation déjà durement éprouvée.

l EXAMEN DU BEM

De vraiesfausses fuites

des sujetsl Le coup d’envoi du brevet de l’enseignement moyen a été

donné hier dans la hantise de la fuite des sujets. Le ministère del’Éducation a pris des mesures draconiennes pour éviter la

fraude et la fuite des sujets. Ceci n’a pas empêché la publicationdu sujet de l’arabe sur les réseaux sociaux, vingt minutes après

le début de l’examen. Des rumeurs ont circulé sur plusieurssites qui prétendaient diffuser les sujets. PAGE 3

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DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

DécantationDécantationLa surprenante apparition

de Saïd Bouteflika au ras-semblement contre l’humilia-tion de Rachid Boudjedrapar la chaîne de télévisionEnnahar a brouillé quelquescartes. Cela pose une ques-tion de lisibilité de la situa-tion.

Tout le monde croit savoirque les excès imbécilesd’Ennahar sont autorisés parla proximité de cette téléavec tout ou partie desdétenteurs du pouvoir.

Pourquoi, alors, leconseiller et frère duPrésident viendrait-il publi-quement apporter une soli-darité démonstrative à la vic-time de cette télé ?

Franchement, cela laissepantois. Par ailleurs, SaïdBouteflika a le droit de sou-tenir qui il veut de la manièrequ’il veut.

Je crois qu’il faut savoirgré à Ennahar d’avoir com-mis cette débilité. Ça a per-mis une décantation inatten-due.

A. [email protected]@yahoo.fr

Abdelmadjid Tebboune vient d’instruire les membres de son gouverneAbdelmadjid Tebboune vient d’instruire les membres de son gouverne--ment de récupérer les véhicules de service que leurs prédécesseursment de récupérer les véhicules de service que leurs prédécesseurssemblent avoir du mal à s’en séparer. C’est ce que révèlent dessemblent avoir du mal à s’en séparer. C’est ce que révèlent dessources dignes de foi en précisant que le Premier ministre a pris cettesources dignes de foi en précisant que le Premier ministre a pris cettedécision après avoir appris qu’un ministre du gouvernement prédécision après avoir appris qu’un ministre du gouvernement pré--cédent, qui avait quitté l’exécutif afin de mener sa campagnecédent, qui avait quitté l’exécutif afin de mener sa campagneélectorale aux législatives, n’avait toujours pas restituéélectorale aux législatives, n’avait toujours pas restituéles... 4 luxueux véhicules du ministère qu’il s’était réservésles... 4 luxueux véhicules du ministère qu’il s’était réservésà lui et à sa famille.à lui et à sa famille.

ERISCOOPERISCOOPPP

Des walis dans l’attente

Du côté des wal is e t des chefs deDu côté des wal is e t des chefs dedaïra, le temps est à l’incertitudaïra, le temps est à l’incertitu--

de et au suspense.de et au suspense.En effet, tout le mondeEn effet, tout le monde

est dans l’attente du mouest dans l’attente du mou--vement , qu ’on annoncevement , qu ’on annoncetrès large, dans le corpstrès large, dans le corpsdes walis, dont beaucoupdes walis, dont beaucoupauront à «payer» le faibleauront à «payer» le faibletaux de part icipation auxtaux de part icipation aux

législatives du 4 mai.législatives du 4 mai.

Un jour, un sondage

Résultat sondage

NON Sans opinionOUI

Pensez-vous que le nouveau sélectionneur national a choisi lameilleure liste possible pour les Verts ?

Les sujets du BEM 2017 vous ont-ils semblé faciles ?

Un imam pour réussir au BEMAfin de bien préparer les élèves àAfin de bien préparer les élèves à

l’examen du BEM, la direction d’unl’examen du BEM, la direction d’unCEM de Baraki, dans l’est de laCEM de Baraki, dans l’est de lacapitale, n’a pas trouvé mieuxcapitale, n’a pas trouvé mieuxque d’inviter un... imam ! Et c’estque d’inviter un... imam ! Et c’estainsi que les collégiens ont suiviainsi que les collégiens ont suiviun cours durant lequel i ls ontun cours durant lequel i ls ontappris les bienfaits des ablutionsappris les bienfaits des ablutionsavant de se présenter au centreavant de se présenter au centred ’ e x a m e n o u l e s m e i l l e u r e sd ’ e x a m e n o u l e s m e i l l e u r e sprières à réciter avant d’enprières à réciter avant d’en--t a m e r l a r é p o n s e a u xt a m e r l a r é p o n s e a u xquestions.questions.

Lundi 5 juin 2017 - Page 2

[email protected]

OUI : 32,4%

NON 42,4%

S. OPINION :25,2%

Le dessin de Karim

Recouvrement

SOIT D IT E N PA SSAN TSOIT DIT E N PASSANT

I l est des jours comme ça où en mêmetemps que de stupides concepteurs dedivertissements vous incommodent en

faisant montre de choix fantaisistes, ils serévèlent souvent, hélas, moins naïfs qu’onle croirait. Et lorsque, après la diffusion,par exemple, d’une «caméra cachée» d’unextrême mauvais goût, des excuses sontprésentées à la victime, vous vous ditesque les auteurs ont, sans aucun doute,une affaire à conclure : recentrer l’intérêtcitoyen sur des distractions qui éloignentdes véritables préoccupations et épar-gnent à l’autorité les manifestations d’unquelconque mécontentement. Et pourquoine pas faire d’une pierre deux coups

quand on peut ? Si les journalistes ama-teurs comme ceux qui s’adonnent à l’in-quisition et aboient après leurs proiessans prendre de gants peuvent aller jus-qu’à détruire la réputation de quelqu’un,c’est tout bénef pour les petits soldatsqu’ils sont. L’islamisme rampant ne perdpas son temps à roucouler. Il met à contri-bution tous les moyens dont il disposepour infester jusqu’aux espaces mentauxprêts au formatage.

Pourquoi s’alarmer alors qu’il estdésormais établi que cela dérange demoins en moins que l’on déballe à tout-vasans pour autant être soupçonné d’égare-ment, puisqu’une majorité d’Algériens ne

trouve rien à redire, juge même ça bien etn’a pas du tout conscience que le pays esten train de plonger la tête la première ? Enréalité, il n’y a pas que les recalés du bon-heur qui font de ces chaînes de télévisionun rendez-vous attendu. Celui qui renvoieaux âmes tourmentées l’impression qu’enfréquentant les lieux, elles communientétroitement avec celles et ceux qui ren-draient compte plus librement du mal quironge la société.

En vérité, publiques ou privées, leschaînes de télévision ont, à quelquesnuances près, la même feuille de route àsatisfaire : sauf qu’elles rivalisent à quitransformera au mieux les habitués en

«abrutis». Comment rompre avec ce pes-simisme qui nous murmure que l’Algérienn’est pas compliqué à satisfaire et qu’ilsuffit de lui offrir de quoi se remplir lapanse pour lui soutirer la permission depenser à sa place ?

M. B. 

Par Malika [email protected] à la carte ?

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Le Soird’Algérie Lundi 5 juin 2017 - PAGE 3Actualité

Salima Akkouche - Alger(Le Soir) - Plusieurs pagesFacebook ont été ouvertes àl’occasion de l’examen du BEMpour servir d’espace de partagedes sujets d’examen. Des tri-bunes d’échanges de sujets etde leur corrigés, ont été créées.Sur la page «bac 2017, yes

we can» sur Facebook, plusieurspostes ont été publiés depuis lanuit du samedi à dimanche, pré-tendant détenir les sujets desépreuves du BEM. «Fuite dessujets du BEM 2017 des mathé-matiques, arabe et de la phy-sique, partagez pour aider lescandidats du BEM. Si vous nesavez pas comment le faire, lais-sez un commentaire, et je vousenvois les sujets via des mes-sages privés», lit-on sur la page. Des commentaires et des

demandes d’aide pour avoir lessujets affluent. Pourtant, c’est ladate de juin 2015 qui est affi-chée sur le sujet posté, et

lorsque on clique sur le lien affi-ché pour télécharger les sujets,rien ne s’affiche. D’autrespostes ont publié des sujets enactualisant la date avec l’année2017. Pourtant, ce ne sont quedes rumeurs. Un autre sujet del’éducation islamique a été aussiposté avec des réponses. La page est remplie de liens

et de postes demandant à ceuxqui désirent avoir les sujets duBEM de se manifester. «Ils rece-vront les sujets et les corrigésen message privé» promet-on.Pourtant, ce ne sont pas lesvrais sujets. Cependant, vingtminutes après le début du pre-mier examen de la matinée, lesujet de l’arabe a été posté surfacebook. Ceci, en dépit de l’in-terdiction des téléphones por-tables pour les élèves et lesenseignants.Ces derniers ont eu l’interdic-

tion de récupérer leurs télé-phones jusqu’à la fin de l’examen

de l’après-midi. On pensait quela fouille par les détecteurs demétaux subie par les élèves,l’installation de brouilleurs deréseaux, l’interdiction du portableet les risques encourus (un can-didat surpris avec un portableécope d’une exclusion allant jus-qu’à trois ans) ont fait réfléchir.Pourtant, le sujet partagé sur lesréseaux sociaux était bel et bienle sujet distribué en classes

d’examen. La ministre de l’Édu-cation nationale qui a redoubléde vigilance a déclaré, à partir dela wilaya de Mascara, où elle adonné le coup d’envoi de cetexamen, que la fuite n’est pasimputable à une faille dans ledispositif de sécurisation, maisplutôt à l’éthique et la morale. Nouria Benghbarit a préféré

minimiser l'ampleur de la fuite.«Les quelques dizaines de cas

de diffusion enregistrés hier,sont sans impact, puisqu'ellesont eu lieu après la distributiondes sujets», a-t-elle déclaré. La ministre de l’Éducation qui

dit disposer de moyens et decompétences techniques pouridentifier les auteurs de cesactes, promet des sanctions trèsdures contre ceux qui ont diffuséces sujets.

S. A.

EXAMEN DU BEM

De vraies fausses fuites des sujetsLe coup d’envoi du brevet de l’enseignement moyen a

été donné hier dans la hantise de la fuite des sujets. Leministère de l’Éducation a pris des mesures draconiennespour éviter la fraude et la fuite des sujets. Ceci n’a pasempêché la publication du sujet de l’arabe sur les réseauxsociaux, vingt minutes après le début de l’examen. Desrumeurs ont circulé sur plusieurs sites qui prétendaientdiffuser les sujets.

L’examen du brevet d’enseigne-ment moyen (BEM), lancé hier, aété une dure épreuve pour les can-didats mais aussi pour les parents.Outre le stress, les fortes tempéra-tures et le jeûne, pour la plupartdes élèves, ont impacté les exa-mens du premier jour.

Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Au pre-mier jour du BEM, les candidats ont plan-ché sur les sujets de quatre matières :l’arabe, la physique, l’éducation religieu-se et l’éducation civique.Onze heures tapantes. C’est la

récréation, une brève pause entre la pre-mière épreuve, celle de l’arabe, et laseconde, celle de physique. Même si lesélèves ne sortiront qu’à 13h, avant dereprendre à 14h 30, des parents n’ontpas hésité à faire un saut aux centresd’examen bien avant 11h.A Sidi M’hamed, à Alger, quelques

mamans sont postées en face du lycéeIbn-Nass, rue Mohamed-Mada, depuisdéjà un moment. Les yeux rivés sur l’in-térieur de l’établissement, elles guettentleurs enfants, candidats au BEM. D’ici,elles peuvent voir les élèves emprunterles escaliers pour rejoindre les sallesd’examen. «J’attends mon fils MohamedLotfi au moment où il va monter les esca-liers pour lui dire de ne pas oublier debien noter son nom et prénom et surtoutson numéro d’inscription. Tout à l’heure,en descendant, il m’a dit qu’il avait oubliéd’écrire le lieu de naissance avant quel’enseignant-surveillant ne le rattrapepour le lui mentionner», dira la mère deMohamed Lotfi.Une omission qu’elle incombe au trac

que connaît son fils. «Le stress ne l’a pasquitté durant ces deux dernières

semaines. Pourtant à la maison, nousavons essayé de le rassurer et de luiexpliquer que le BEM est un examen toutcomme l’examen blanc qu’il a passé.Hier soir, il n’a pas fermé l’œil et a passétoute la nuit à résoudre des sujets deBEM. Il ne s’est endormi qu’après les’hour pour se réveiller à 6h. Ce matin, ilétait encore très stressé. Le comble,c’est qu’il a refusé de manger et a préféréjeûner», raconte cette maman quitremble presque de stress. Elle quiavoue angoisser autant que son fils,voire plus. D’ailleurs, poursuit-elle, «rienqu’en me voyant, il stresse encore plus».Elle affirme, toutefois, que passer

quatre matières par jour reste «trèspénible» et «très chargé» pour les candi-dats. «Cet après-midi, ils passeront lesexamens de l’éducation religieuse et del’éducation civique, deux matières quirelèvent de «parcœurisme» et qui inter-viennent juste après les examens ded’arabe et de physique dont les coeffi-cients sont de cinq et de deux», souligne-t-elle, tout inquiète.Quelques minutes plus tard, les élèves

commencent à regagner les classes.«Lotfi, Lotfi, n’oublie pas de bien noter tonnom et prénom et ton numéro d’inscrip-tion», lance cette maman en apercevantson fils monter les escaliers. En guide deréponse, l’enfant lui fait signe de la mainaccompagné d’un sourire. Même ressenti chez Ghania, cette

autre mère qui attend désespérémentd’apercevoir son fils Fayçal passer parles escaliers de l’établissement. «Y a-t-il d’autres escaliers de l’autre côté dela rue ?» interroge-t-elle les mamansprésentes sur les lieux. «Non», luirépond-on. «J’aimerais tant le voir avant qu’il

n’entre en classe. Il était tellement stres-sé ce matin au point d’en pleurer car ilappréhende beaucoup l’examen duBEM. Pour le calmer, je lui ai demandéde réciter quelques prières et d’avoirconfiance en lui. Je lui ai aussi demandéde bien se concentrer, de ne pas se pres-ser dans les réponses et surtout d’écrirelisiblement pour que son écriture soitcompréhensible», dit-elle. Au final, ajou-te-t-elle, «c’est lui qui m’a rassurée enme lançant à l’entrée du centre d’examen: maman, je vais avoir le BEM pour toi».

Des candidats jeûneurs pour la plupartTout comme Mohamed Lotfi, Fayçal a,

lui aussi, passé la veille de l’examen àréviser. Une autre fois encore, Fayçal n’apas fait exception en optant pour le jeûnecomme la plupart de ses camarades. «Jelui ai laissé libre choix, je ne voulais pasle contrarier mais à la pause de 13h, s’ilest affaibli, je lui demanderai de mangerpour avoir des forces pour les deux exa-mens de l’après-midi», assure Ghania.Pour elle, l’occasion est de préparer

pour son fils son plat préféré : du pois-son, des frites, une salade et des bou-rek. «Ça tombe bien car, à force de mefaire du souci, je n’ai plus de forces»,avoue-t-elle.

Épreuve de langue arabe, «un sujet abordable»

Une autre femme arrive et salue lesdeux mamans restées sur les lieux avantde tenter de les rassurer. «Le sujet del’arabe était bien, accessible pratique-ment à tous car il ne comprend que cequi figure dans le programme. C’est moiqui vous le dis, je suis une enseignante àla retraite», leur dit-elle.

Ry. N.

Une épreuve entre stress et jeûne BEM

Le coup d’envoiofficiel à partir

de MascaraLa ministre de l’Education nationale

a affirmé, hier, la mobilisation detoutes les structures de l’Etat pour«assurer des conditions propicesdevant permettre à l’élève de prouveret d’exprimer ses compétences» lorsdes épreuves des examens de find’année. Intervenant lors du coup d’envoi

des épreuves du brevet d’enseigne-ment moyen (BEM) donné à partir duCEM «Cheikh Abdelkader-Mecherfi»de Ghriss dans la wilaya de Mascara,Nouria Benghebrit a affirmé que lesmesures de sécurité prises, liées auvolet pédagogique, visent à garantirune «égalité des chances» aux candi-dats. Elle a d’ailleurs considéré que leclimat dans lequel se déroulent cetteannée les examens est «bien différentde celui de l’année écoulée». «L’émergence d’une opinion

publique contre tous ceux qui veulentporter atteinte à la crédibilité des exa-mens est nécessaire», a-t-elle dit,citée par l’APS.La ministre a assuré, en outre, que

la prochaine rentrée scolaire sera mar-quée par une «nouvelle étape» àmener avec le concours de tous lespartenaires sociaux. Selon elle, cetteétape sera axée sur le volet pédago-gique où sera accordée une importan-ce à la citoyenneté par le biais del’élection de représentants des élèvesafin de les initier à faire plus tard lesbons choix.

Synthèse Ry. N.

Des fuites ont eu lieu malgré des mesures draconiennes.

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Le Soird’Algérie Lundi 5 juin 2017- PAGE 4Actualité

Younès Djama - Alger (LeSoir) - «Sous les directives duFMI, il ne s'agira pas de réformerle modèle, pour rebondir avec unautre plus efficace, mais tout sim-plement de le raser faute de res-sources sans rien pouvoir propo-ser en contrepartie», analyseFerhat Aït Ali.

Cependant, l’enseignant uni-versitaire a tout de mêmequelques observations, estimantque le rapport manquait de réalis-me dans la confrontation deschiffres entre eux, dans le tableauannexé, et avec la réalité de nosfinances à fin mai 2017. «On ytrouve, entre autres points àéclaircir, le poids de la fiscalitépétrolière en pourcentage de PIB,qui repose sur les projections

optimistes du gouvernement etnon pas sur les réalités actuellesdu marché pétrolier.»

Dans le détail, il explique : lePIB de 2016 étant évalué à 17250 milliards de dinars, on peut,de ce fait, extrapoler ceux de2017 et 2018, à des montants pastrès éloignés de celui de 2016,aux environs de 17 400 et 17 600milliards de dinars. «De ce fait,l'application des ratios retenus enmatière de recettes globales etd'hydrocarbures, ainsi que dedépenses et de déficit budgétaire,donnent tout, sauf, les chiffresofficiels des lois de finances ouceux de l'exécution partielle, à ladate d'émission de ce rapport.»

Pour l’économiste MohamedAchir, le rapport de l’institution de

Christine Lagarde est un appelindirect au gouvernement algé-rien pour un autre plan d'ajuste-ment structurel qui vise à rétablirles équilibres macrofinanciersinternes et externes. Et à libérerle taux de change, les taux d'inté-rêt ainsi que l'investissementdirect étrangers. «Le FMI veutrenouer avec ses anciennesrecettes normatives qui ont, par lepassé, prouvé leur parfaite

déconnexion avec les réalitéssocioéconomiques des pays»,souligne M. Achir.

Et contrairement à ce querecommande le FMI, l’économistejuge qu’en l'état actuel, desréformes structurelles peuventêtre entamées sans recourir àl'endettement extérieur et sansvendre les actifs publics indus-triels. Il juge cependant qu’il estjuste impératif d'avoir une vision

globale et structurelle desréformes «appuyées par une légi-timité et une adhésion de tous lespartenaires socioéconomiques».Aussi, est-il temps de mettre enplace un grand ministère del'Economie, des Finances et de laPlanification. Quant à la recom-mandation de relever les tauxd'intérêt directeurs, MohamedAchir pense qu'il faut exactementle contraire «car le coût moyen ducapital reste très élevé enAlgérie». Ce qui freine les motifsd'investissement et qui les fait fuirvers des marchés financiers infor-mels. «Recommander l'augmen-tation des taux d'intérêt directeurspour un pays qui souffre de chô-mage causé par un recul considé-rable des investissements pro-ductifs est vraiment bizarre», sou-tient notre interlocuteur. Certes,dit-il, des ajustements opérationssont nécessaires pour drainer ledéséquilibre des positions finan-cières internes et externes «maisces ajustements ne doivent pasproduire des effets néfastes surl'investissement et l'emploi». «Engros, le FMI propose l'austérité»,conclut M. Achir.

Y. D.

L’ÉCONOMISTE MOHAMED ACHIR EST FORMEL :

«Le FMI propose l'austérité !»

APRÈS LES PLUIES PERSISTANTESDE CE MOIS DE JUIN

Alerte chez les céréaliculteursà Bouira

«Le malheur des uns fait lebonheur des autres», dit ledicton. A Bouira, et pour lecas des céréaliculteurs de lawilaya, nous pourrons inver-ser ce dicton et nous les ytrouverons en bonne place.«Le bonheur des uns fait lemalheur des autres.» Lesautres, ce sont justement lescéréaliculteurs qui, contraire-ment aux uns, c’est-à-dire lesmaraîchers, les arboricul-teurs et même les oléicul-teurs qui accueillent avecbeaucoup de bonheur cespluies comme arrosages pro-videntiels, vivent lesmoments présents commeun véritable supplice.

C’est un véritable état d’alertequi frise l’hystérie que nous avonsperçu chez certains céréaliculteurs,tant avec les quantités de pluiesqui se sont déjà abattues à traversla wilaya, leurs cultures céréalièressont sérieusement menacées. Etavec la météo qui annonce encoredes perturbations, ajoutées auxpluies torrentielles qui se sont déjàabattues durant la nuit de vendredi,puis celles de ce samedi qui étaientassez marquées et qui ont duré,quand même, une bonne partie dela soirée, les céréaliculteurs redou-tent vraiment la catastrophe pourleurs cultures.

Selon un groupe de céréalicul-teurs de la région de Bouira que

nous avons rencontrés hier, lesorges sont les plus menacées puis-qu’elles sont très fragiles. Le faitqu’elles soient au stade de maturi-té, selon eux, ces pluies orageusesleur causent d’énormes dégâtsavec des tiges qui se ramollissentet qui se cassent ou se plientjusqu’au sol, créant des conditionsidéales pour l’emmagasinage à l’in-térieur des épis de quantités impor-tantes d’eau. En tout cas, seloneux, suffisamment pour permettrel’éclosion des graines à l’intérieurdes épis si le mauvais temps per-siste dans cette situation, c’est-à-dire avec des pluies orageusescycliques et quasi-quotidiennes, nelaissant plus de temps à l’épi des’assécher.

Cela étant, et selon nos interlo-cuteurs, plusieurs céréaliculteursont déjà ramassé leurs récoltesd’orge et même d'avoine, puisquela campagne de moisson-battage acommencé officieusement depuisla mi-mai dans certains endroits.

Cependant, si l’orge et l'avoineont été en partie récoltées, ce n’estpas le cas pour le blé dur et le blétendre. Des milliers d’hectares deces deux variétés risquent d’enpâtir si les pluies persistent pen-dant ce mois de juin.

Et le comble dans toute cettehistoire, c’est que face à ce risque,aucune solution n’est possible : lescéréaliculteurs ne font que prier lebon Dieu pour que le beau temps,c’est-à-dire les chaleurs de saison,revient pour permettre à leurs cul-

tures céréalières d’atteindre idéale-ment leur maturité et pouvoir pro-céder par la suite, soit à partir dejuillet, à la campagne de moisson-battage. Pour rappel, au niveau dela wilaya de Bouira, ce sontquelque 67 748 hectares de terresagricoles qui ont été emblavéesdurant la présente campagne2016-2017, avec pour le blé dur, 39286 hectares ; le blé tendre, 8 425ha ; l’orge, 18 366 ha et enfin,l’avoine avec 1 671 hectares.

L’année dernière, et avec unesurface totale de 70 000 hectares,la production globale était de prèsde 1,4 million de quintaux. Cetteannée, et malgré l’optimisme affi-ché au début du mois de mai parles responsables des services agri-coles qui avaient redouté, dans unpremier temps, la sécheresse quiavait sévi pendant le mois de marsmais vite compensée par les pluiesdu mois d’avril, les pluies quis’abattent actuellement à l’intérieurdu pays et qui touchent la wilaya deBouira, risquent de compromettresérieusement la campagne céréa-lière.

Du moins, côté qualité du grainqui risque de se noircir et même defaire des pousses et de commen-cer la germination ; ce qui aurapour conséquence, lors de l’ensila-ge, selon un expert agricole, ledéveloppement de maladies cryp-togamiques qui ne seront visiblesque lors de la prochaine campagnedes labours-semailles.

Y. Y.

BÉJAÏA

Un collectif de militants de la cause amazighe saisit les entreprises pour l’introduction

de tamazight dans la publicité Un collectif de citoyens et militants activant pour la promotion

de la langue et la culture amazighes dans la wilaya de Béjaïavient de saisir plusieurs grandes entreprises algériennes, pour laplupart, œuvrant dans l’agroalimentaire, afin de persuader leurspatrons d’intégrer tamazight dans leurs stratégies publicitaires.

«Ayant constaté une présence timide, voire insignifiante detamazight dans le paysage publicitaire algérien, alors même que,cette langue est officielle depuis plus d’une année, nous avonspris l’initiative de vous écrire, ainsi qu’à d’autres firmes, dans l’es-poir de vous persuader du bien-fondé et de la nécessité d’intégrerce chaînon fondamental de la société algérienne dans vos straté-gies publicitaires», écrit le collectif dans sa lettre adressée à unequinzaine d’entreprises. En vue de remettre à niveau tamazight àcôté des langues arabe et française qui dominent le paysagepublicitaire, le collectif de citoyens suggère aux entreprises d’in-sérer tamazight dans l’étiquetage de tous les produits écoulés surle territoire national, sur les panneaux, affiches et spots publici-taires (picturaux, radiophonies et télévisuels), ainsi que sur lesenseignes et autres équipements et supports publicitaires….

Le même collectif préconise pour des besoins d’efficacité et decompréhension l’usage des caractères latins pour la transcription.«Pour que ce projet soit efficacement mené, et pour des considé-rations de compréhension et de cohérence, nous vous suggéronsd’utiliser la transcription latine, étant donné que c’est pour cescaractères que l’Etat a opté pour l’enseignement de tamazight àl’école et à l’université», note le collectif de citoyens.

Dans la lettre adressée aux entreprises algériennes, le mêmecollectif estime que «accéder à cette quête légitime ne serait quejustice rendue aux millions de vos consommateurs qui s’expri-ment en tamazight et ne manqueraient pas par ailleurs de renfor-cer par là-même, votre image de marque auprès de vos clients».Et de poursuivre «en même temps, en acceptant d’ouvrir vos brasà tamazight, vous contribuerez, non seulement à la promouvoir,mais aussi à consolider les constantes nationales du pays dontl’amazighité est l’un des piliers fondamentaux».

Par ailleurs, des photos de panneaux et autres supports publi-citaires transcrits en tamazight, sont joints en annexes à la lettreadressée aux entreprises, plus une pétition signée par pas moinsd’une cinquantaine de personnes engagées dans la promotion dela langue amazighe.

Constitué de militants de divers horizons parmi lesquels desenseignants de tamazight, des artistes, des journalistes, le collec-tif a affiché sa disponibilité à accompagner les entreprises voulantse lancer dans la communication en tamazight dans tout ce qui atrait à l’aspect linguistique.

A. K.

Dans son dernier rapport sur l’Algérie, le Fonds moné-taire international (FMI) a montré la feuille de route quimène tout droit à l'endettement massif et sans aucunechance de mise en place d'une économie productive, nid'un modèle social pérenne et respectueux d'un minimumde droits et acquis précédents. Pour l’économisteMohamed Achir, le FMI veut renouer avec ses anciennesrecettes normatives qui ont par le passé prouvé leur par-faite déconnexion avec les réalités socioéconomiquesdes pays.

Mohamed Achir préconise des réformes structurelles.

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M. Kebci - Alger (Le Soir) -Une répartition qui devra se faireselon la loi organique fixant l'orga-nisation et le fonctionnement del'Assemblée populaire nationale etdu Conseil de la Nation, ainsi queles relations fonctionnelles entreles Chambres du Parlement et legouvernement obéissant au seulcritère de représentativité de cha-cun des groupes parlementaires. Autrement dit, les postes de

vice-président de l’Assemblée aunombre de 9, et ceux des prési-dents 12, vice-présidents 12 etrapporteurs des commissions 12(commission des affaires juri-diques et administratives et deslibertés, commission des affairesétrangères, de la coopération et del'émigration, commission de ladéfense nationale, commissiondes finances et du budget, com-mission des affaires économiques,du développement, de l'industrie,du commerce et de la planification,commission de l'éducation, del'enseignement supérieur, de larecherche scientifique et desaffaires religieuses, commissionde l'agriculture, de la pêche et dela protection de l'environnement,commission de la culture, de lacommunication et du tourisme,commission de la santé, desaffaires sociales, du travail et de laformation professionnelle, com-mission de l'habitat, de l'équipe-ment, de l'hydraulique et de l'amé-nagement du territoire, commis-sion des transports et des télécom-munications et la commission de lajeunesse et des sports et de l'acti-vité associative) seront attribuésselon l’article 7 de ladite loi. Une disposition qui parle d’un

accord à dégager entre les repré-sentants des groupes parlemen-taires au cours d'une réunion àtenir à l'initiative du président del’APN, prévue donc aujourd’hui oudemain, comme nous l’a affirmé,hier, Saïd Bouhadja, sur l’élabora-tion d’une liste des vice-présidentsau sein de leurs groupes propor-tionnellement à leur représenta-tion. Une liste qui sera soumise enplénière de l'Assemblée prévue

dimanche prochain.Et à défaut d’un accord, l’article

13 stipule que ce sont les groupesreprésentant la majorité, autre-ment dit ceux du FLN, du RND etdu TAJ qui auront à établir cetteliste des vice-présidents conformé-ment au critère convenu entre lesgroupes désirant participer auBureau de l'Assemblée. Uneseconde liste qui sera égalementsoumise à l'Assemblée pour adop-tion. A défaut d'accord, les vice-présidents sont élus au scrutin plu-rinominal secret à un tour, selon lemême article de loi. Et en casd'égalité des voix, le candidat leplus âgé est déclaré élu.Le même principe d’accord

entre les divers groupes parle-mentaires pour la répartition desfonctions de président, vice-prési-dent et rapporteur au sein desbureaux de commissions est rete-nu dans l’article 37 de ladite loiorganique. A défaut d’accord, cespostes sont répartis selon lesmêmes dispositions de l’article 13.

Seulement, l’opposition parle-mentaire, celle intéressée par figu-rer dans les instances de laChambre basse du Parlement,comme le MSP et surtout l’allianceNahda-Adala-Binaa ne fait pas lamême lecture de cette loi orga-nique fixant l'organisation et lefonctionnement de l'Assembléepopulaire nationale et du Conseilde la Nation, ainsi que les relationsfonctionnelles entre les chambresdu Parlement et le gouvernement. C’est ainsi que Lakhdar

Benkhellaf, désigné au forcepschef de groupe parlementaire dutriumvirat islamiste, se confère à lanouvelle Constitution qui concèdeà l’opposition parlementaire unrôle plus significatif, à travers,notamment, sa représentationdans les instances du Parlement.Pour notre interlocuteur, s’il est

favorable à l’élargissement de larépartition des postes au sein desinstances de l’APN aux groupesparlementaires de l’opposition, leprésident de l’Assemblée feraitface, selon Benkhellaf, à l’opposi-tion farouche de membresinfluents au sein de son parti, leFLN, mais aussi, celle du RND.Des cadres qui voudraient garder

la même configuration ayant pré-valu durant la précédente législa-ture, autrement dit, une mainmisedu duo FLN-RND sur les instancede l’APN avec un strapontin cédéau groupe des indépendants. Ceci dit, dans l’attente de cette

bataille autour de ces postes ausein des instances del’Assemblée, la majorité des chefsde groupes parlementaires sontconnus. Il s’agit de Saïd Lakhdaripour le FLN, de Bellabbès

Bellabès pour le RND, de SmaïlMimoun pour le FLN, de LakhdarBenkhellaf pour l’alliance Nahda-Adala-Binaa, de MustaphaNouassi pour TAJ, de ChaffaïBouaïche pour le FFS et de HadjBelghouti pour le Front elMoustaqbel et de Djelloul Djoudipour le PT. Ne reste que le MPAdont on ignore le nom du députéchoisi pour diriger le groupe parle-mentaire du parti.

M. K.

Le Soird’Algérie Actualité

C’est aujourd’hui ou demain que le président del’Assemblée populaire nationale (APN) devra rencontrerles chefs des groupes parlementaires pour des concerta-tions autour de la répartition des postes de responsabilitéau sein des structures de l’Assemblée.

Lundi 5 juin 2017 - PAGE5BOUHADJA SE CONCERTE AVEC LES CHEFS DE GROUPES PARLEMENTAIRES

Tractations chez les députés

Saïd Bouhadja.

DÉCÈS DU DIRECTEUR DE LA TRIBUNE

Adieu BCHLa Maison de la presse était en

deuil hier. Bachir Chérif Hassene,directeur du quotidien La Tribune,nous a quittés. Son décès annoncéquelques heures seulement aprèscelui de Ghania Yassef, animatricebien connue de Radio El-Bahdja, adoublement choqué une corpora-tion déjà durement éprouvée.

Abla Chérif - Alger (Le Soir) - La nou-velle se répand très tôt parmi les journa-listes. Bachir Chérif Hassene, affectueuse-ment surnommé BCH par ses amis, s’estéteint ce dimanche matin à l’aube suite à unarrêt cardiaque. Selon le témoignage de ses proches, le

défunt a été pris de malaise au petit matin.Alerté par les pleurs de son enfant, il sort deson lit pour le rassurer et le prendre sans

doute dans ses bras, mais une douleur à lapoitrine le terrasse à ce moment. Le décèsest immédiat. Inattendu. Son équipe, ses collègues et tous ses

amis de la presse avaient de la peine à réa-liser la disparition subite de Bachir Chérif.Des scènes émouvantes n’ont d’ailleurs eucesse de se répéter tout au long de la jour-née à la Maison de la presse. En larmes,des journalistes cherchent à comprendre cequi s’est passé. On se renseigne sur l’adresse du domici-

le du défunt. Et tous ont le réflexe immédiatde se rendre au siège de la Tribune. Ici, leslocaux sont pratiquement vides. L’équiperédactionnelle est déjà au domicile mortuai-re. Les «invités» de la Tribune sont reçus

par deux rédacteurs restés sur place pouraccueillir les personnes venues présenterleurs condoléances. Les équipes de télévi-

sion qui arrivent à ce moment filment desmoments intenses en émotion. Des journa-

listes qui viennent d’apprendre la nouvellefondent en larmes. Bachir était encore là il ya quelques heures… hier… à discuter avecses amis dans la cour de la Maison de lapresse… Son enterrement au cimetière deBen Aknoun a eu lieu après la prière d’El-Asser. Le directeur de la Tribune nous a quittés

quelques heures seulement après le départd’une consœur de Radio El-Bahdja. GhaniaYassef, animatrice connue, s’est éteinte unjour auparavant suite à une longue maladie.La corporation est en deuil. Ces nouveaux décès viennent s’ajouter à

ceux qui l’ont marquée tout au long de cesderniers mois. Celui de notre ami et confrère Wahab,

photographe bien connu, est encore présentdans tous les esprits. Wahab a été, lui aussi,emporté par un malaise cardiaque.

A. C.

UNE GRÈVE DE DEUX JOURS SE PRÉPARE

Grogne chez les fonctionnaires du commerceComme nous l’avions

annoncé dans l’une de nosprécédentes éditions, lesfonctionnaires du secteurdu commerce menacent demettre à exécution leur motd’ordre de grève générale.En l’absence d’une repré-sentation syndicale, unecoordination des wilayas avu le jour et l’appel à unegrève serait, dit-on, immi-nent.

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - L’échec de la dernière ren-contre portant constitution d’unsyndicat national des fonction-naires du commerce a contraintles syndicalistes représentant lestravailleurs des 48 wilayas à seconstituer en coordination nationa-le. Cette dernière, et en guise de

première action à entreprendrepour faire valoir ses revendicationsva lancer dans les prochains joursun appel pour un arrêt de travailpour une durée de quarante huitheures. Selon des indiscrétions, lerefus de la tutelle «d’ouvrir undébat avec les syndicalistes seraità l’origine de la montée au cré-neau des représentants des tra-vailleurs». Or, du côté du département du

commerce, on considère «quepour qu’il y ait un dialogue, il fautêtre deux». «Dans le cas échéant,il n’y a rien d’officiel et aucunereprésentation nationale des fonc-tionnaires du ministère duCommerce n’a vu le jour», a-t-onexpliqué. Selon des sources syndi-cales, «la tutelle s’entête à ne don-ner aucune suite favorable auxrevendications des représentantsdes travailleurs». «Même le décret

exécutif portant statut particulierapplicable aux fonctionnairesappartenant aux corps spécifiquesde l'administration chargée ducommerce, publié au journal offi-ciel n°75 datant du 20 décembre2009, est appliqué d’une manièredisproportionnelle».Pour rappel, ce texte avait défi-

ni la nouvelle nomenclature desfilières professionnelles du sec-teur, ainsi que les conditions d'ac-cès aux divers grades et emplois.Sous le n°-09-415 en date du

16 décembre 2009, le décretconcerne, selon l'article 2, lesfonctionnaires en activité au seindes services centraux de l'admi-nistration chargée du commerce,des services déconcentrés et desétablissements publics. Les filières de la répression des

fraudes, de la concurrence et desenquêtes économiques sont consi-

dérées comme corps spécifiques.Les cadres de ces domaines sontastreints à servir à toute heure, dejour comme de nuit, même au-delàdes heures légales de travail. Cequi permet à ces fonctionnaires debénéficier de mesures de protec-tion prévues par la législation, encas de besoin, de solliciter leconcours des agents de la forcepublique dans le cadre de l'exerci-ce de leurs fonctions. D’autres revendications,

notamment celles relatives à lapromotion socioprofessionnelledes agents font partie de la plateforme de revendications des syndi-calistes. Cela dit, le choix de lapériode de grève n’est pas fortuit.Si cette dernière venait à seconcrétiser, le département ducommerce sera réellement ébran-lé.

A. B.

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Large de près de 150 m etlongue de 900 mètres environ,elle offre au touriste le plus beaupaysage même avec ses pal-miers nains, plantés il y aquelques mois seulement.

Bordée de part et d’autre pardeux grandes artères pour la cir-culation routière, le plus beau setrouve au milieu : pelouses et«glacis», arbres et jets d’eauagrémentent l’esplanade immen-se où des bancs publics invitentles passants à venir se reposerpour mieux admirer le paysage.

Le murmure des cascades del’eau donne une sensation defraîcheur. Les passants se fontjoliment asperger par de finesgouttelettes d’eau échappéesdes jets. C’est une délicieusepluie qu’il fait bon de recevoir surle visage et sur les bras brûlés

par les dards du soleil.Une véritable oasis où vien-

nent se réfugier les Belabéssiensle temps d’une sortie. Les «gla-cis» (crèmeries), eux aussi

ornent l’avenue. Des terrassesimmenses accueillent les clientssous des jeux de lumière quicréent la féerie une fois le soleilcouché. Ce décor enchanteurattire beaucoup de visiteursvenus de partout. Et le mois deRamadhan avec ses longuessoirées y met du sien pour ani-mer encore plus cette magni-fique avenue.

A peine après la rupture dujeûne, l’on se rue vers ce boule-vard pour trouver une place pour

s’installer. Il ne faut pas attendrelongtemps pour voir des busvenus des localités pas seule-ment avoisinantes, car celle deRas El Ma est à 103 km du chef-lieu, celle de Telagh à 58 kmmais même d’une autre wilaya,celle de Aïn-Témouchent. Ilssont des dizaines à en des-cendre et à s’éparpiller sur l’es-planade pour écouter le murmu-re des cascades, écouter de lamusique, déguster des glaces,prendre des photos et faire des

selfies. L’avenue de la Mactabrille de mille feux et sonsagréables d’enfants qui gamba-dent dans la joie sous l’œil vigi-lant de leurs parents.

Ce n’est que très tard dans lanuit, vers 2h ou 3h du matin quetout ce beau monde se résigne àquitter les lieux, pour la plupartreprendre le chemin inverse pourrejoindre leurs villages. La Mactaencore enivrée de fierté se muredans le silence.

A. m.

Le Soird’Algérie lundi 5 juin 2017 - pAge 6Régions

SIDI-BEL-ABBÈS

L’avenue de la Macta prise d’assaut après la rupture du jeune

La ville de Sidi-Bel-Abbès appelée aussi la capitale dela Mekerra et par Napoléon, venu rendre visite à un grandmeunier espagnol, Le Petit Paris, voit ces derniers tempssa réputation de belle cité être encore plus importante. Eneffet, Sidi-Bel-Abbès peut se targuer d’avoir la plus belleavenue peut-être de l’Algérie avec celle de la Macta. Lecentre-ville est traversé par une immense avenue oùprône la résidence du wali.

Le jeune T. H. âgé de 28 ansl’a appris à ses dépens. Il a étécondamné à 7 années de réclu-sion criminelle assorties de 100000 DA d’amende et 400 000 DApour réparation morale à la mèrede la victime par la cour criminellede Sidi-Bel-Abbès, après la mortdu jeune H. Nabil âgé de 21 ans,et tout ce drame a tourné autourd’une poignée de figues volées

dans le jardin de l’accusé.Cette affaire remonte à août

dernier, lorsque les services desécurité ont été alertés après ladécouverte d’un corps dans leseaux de l’oued Mekerra.

C’était celui du jeune H. Nabil,disparu il y a quelques jours. Soncheval tirant une petite charettede marchand ambulant delégumes a rejoint, tout seul, le

domicile de la victime inquiétantla mère de celle-ci. L’enquête dili-gentée est remontée jusqu’audomicile de T. H. qui fut arrêtéainsi que son frère. T. H. a recon-nu avoir surpris le jeune Nabil entrain de chaparder dans leur jar-din, il cueillait des figues. Je l’aigiflé et donné un coup de piedseulement, et il s’est enfui sansdemander son reste.

Son frère a déclaré ne pasavoir assisté à la scène.

Le rapport du médecin-légistea parlé d’absence de traces de

coups sur le corps de la victime.C’est lors de sa chute dans

l’oued, qu’il a avalé un objet quiserait à l’origine de son décès.Après des plaidoiries de part etd’autres des parties, l’avocat duministère public a pris la parolepour évoquer la responsabilitédes actes ayant conduit à la mort,en demandant 15 ans de réclu-sion criminelle pour les 2 frères.

Au final, le principal accusé aécopé de 7 années de réclusionet son frère T.M a été acquitté.

A. m.

Mort pour avoir chapardé dans un jardinQuand la colère nous envahit et que l’on ne fait pas

preuve de retenue, les conséquences peuvent être trèsgraves et même nous mener en prison.

Les communiqués de presse àprofusion émanant de la cellule decommunication de la Sûreté dewilaya l’attestent et montrent sansl’ombre d’un doute que la situationva en empirant.

En effet, le phénomène de laconsommation des drogues detoutes sortes est en augmentationexponentielle et ses racines etcauses sont multiples avec en fili-

grane un problème de sociétéqu’on feint d’éluder.

En effet, les communes d’ElTarf, Ben M’hidi, Dréan, Besbès etDréan arrivent en tête en terme denombre de dealers mis sous man-dat de dépôt et compte tenu desquantités de drogues saisies.

Les parents, les sociologues,les psychologues, les services desécurité et la société civile sont

tous interpellés à plus d’un titrepour trouver des solutions et despalliatifs pour atténuer cette mala-die sociétale.

Dans le même sens, lesDirections de la jeunesse et dessports ainsi que celle de la culturesont interpellées pour intensifier etmettre les bouchées doubles afind’offrir aux jeunes désœuvrés unepalette conséquente d’activitéssportives et culturelles à même deles sortir de leur torpeur et de lesextirper de leur environnement

malsain, source de tous les mauxet vices.

Par ailleurs, la sensibilisation etl’information tous azimuts sur lesdangers des stupéfiants doiventêtre de mise et constantes, et nonplus conjoncturelles et liées à desdates précises car l’heure estgrave.

Des pans entiers de la sociétépourront être laissés sur le bas-côté de la société et loin d’une vienormale et digne.

Daoud Allam

EL TARF

La consommation des drogues en nette augmentation Il ne se passe pas une semaine sans que les services

de sécurité ne mettent la main sur un ou plusieurs dealersà travers les communes de la wilaya.

Outre des tournois de baby-foot,de billard, de pétanque et de jeuxd’échecs, chaque week-end de cemois sera égayé par des soiréesfamiliales au siège de l’association.Par ailleurs, une campagne de cir-concision collective aura lieu laveille du 27e jour de ce mois béni. 

En marge de ces activités, l’as-sociation Bla Thilissa, qui avaitauparavant lancé un appel à la soli-

darité au profit des nécessiteux, arécolté des dons considérables enproduits alimentaires qu’elle a dis-tribués aux familles démunies de lacommune.

L’opération de distribution serarenouvelée au début de chaquedécade de ce mois. Concernant laJournée internationale de l’enfan-ce, l’association a organisé en sonsiège, le 1er juin en fin d’après-midi,

un concours de dessin pour enfants(de 13 à 16 ans), alors qu’en soi-rée, une conférence-débat a étéanimée par Mme Hanachi Ouarda,psychologue et enseignante à l’uni-versité Mouloud-Mammeri (Tizi-Ouzou), autour de l’échec scolaire.Le lendemain, vendredi, les

membres de l’association ont renduvisite aux enfants hospitalisés àl’hôpital Meghnem-Lounèsd’Azazga et leur ont offert descadeaux tout en leur tenant compa-gnie durant la matinée.

mohand saïd oussaïdane

RAMADHAN À YAKOUREN

Solidarité et riche programme d’activités à Ath VouhouniLa dynamique association Bla Thilissa (Sans Limites)

du village Ath Vouhouni (commune de Yakouren, daïrad’Azazga) a concocté un riche programme d’activitéspour le mois de Ramadhan. 

BLIDA

10 ans de prisoncontre un dealerpour avoir tenté

de tuer un policer Le tribunal criminel près la cour

de Blida a condamné, hier, undealer répondant aux initiales deL. K., âgé de 33 ans, à dix ans deréclusion criminelle pour les griefsde tentative d’assassinat avec pré-méditation contre un policier de laBRI.

Cette affaire remonte à plus dedeux années lorsque la policeavait procédé à l’arrestation dumis en cause et la perquisition deson domicile par des éléments dela BRI de la Sûreté de wilaya deBlida, car des informations étaientparvenues à ces derniers quant àson implication dans une affaire detrafic de drogue.

A l’arrivée de la police au domi-cile du suspect, celui-ci, a tenté defuir. Cependant, au vu du nombreimposant de policiers qui assié-geaient sa maison, le dealer a prisun fusil harpon et a tiré plusieursflèches sur un des policiers quiessayait de l’arrêter. L’une de cesflèches l’avait grièvement blessé.

Toutefois, il fut arrêté et pré-senté devant la justice qui l’a misen détention provisoire, jusqu’àson jugement, hier, et sa condam-nation à dix ans de prison ferme.

m. b.

ErratumUne malencontreuse erreur dans le titre de l’article paru hier,

consacré au CEM d’Iferhounène (Tizi-Ouzou), nous a fait dénaturertotalement le contenu. La lecture de l’article suffit d’ailleurs à serendre compte que les travailleurs de cet établissement ne l’ont pasfermé comme le suggère l’article.

Nos profondes excuses aux concernés et à nos lecteurs.

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«Depuis que nous sommes engrève, le P-dg du Groupe et le P-dg de la filiale Orfee refusent ledialogue alors que notre filiale aperdu jusqu’à maintenant 27 mil-liards de centimes à cause decette grève. De plus, en ce moisde piété et de solidarité, les res-ponsables de l’entreprise nous ontlaissés sans salaire. Il a fallu l’in-tervention du wali de Boumerdèspour que l’on nous accorde uneavance sur salaire».Ce dimanche à notre arrivée

vers 9h30 du matin, devant l’usinede Bordj-Menaïel, la majorité desmembres de la section syndicalede l’Orfee étaient déjà partis àAlger. Ils ont été convoqués parles responsables de la fédérationlesquels veulent, sans doute, évi-ter cette virée des protestatairesvers la capitale. Ce sont deux res-ponsables syndicaux, Merzak

Khelfi et Saïd Tihich, restés surplace qui nous ont expliqué lesgriefs retenus contre leurs diri-geants et leurs revendications. Les grévistes exigent la confir-

mation des 112 travailleurs dansleurs postes. «Certaines sont tem-poraires depuis 4 ou 5 ans. Or,notre Convention collective impo-se cette confirmation au bout de 2années de travail. Nous avons uningénieur qui occupe deux postesdont l’un comme chef de servicealors qu’il est temporaire.»lI y a également le non-verse-

ment, depuis 7 mois, des 2% auxœuvres sociales. «Comme argu-ment, le P-dg affirme que l’ancienComité de participation a laisséune dette de 17 milliards de cen-times. C’est lui-même et lesanciens responsables du comitéde participation, partis à la retrai-te, qui distribuaient des primes endiverses occasions pour acheterla paix sociale, maintenant il veutnous faire payer la facture.» Le partage de la cagnotte

générée par le bénéfice de l’Orfeescandalise au plus haut point lestravailleurs. «Nous avons fait unbénéfice de 15 milliards. 4 hautsdirigeants de l’entreprise se sontpartagé 26% de ce bénéfice, soit3 milliards, et nous, les produc-teurs, nous n’avions droit qu’à6%. Chaque travailleur n’a reçuque 25 000 dinars.» Pour rappel,les mêmes travailleurs ont obser-

vé une grève en 2016. «Al’époque, suite à un accord, unerevalorisation de nos salaires de12% nous a été accordée. Maisen réalité nous n’avons été aug-mentés que de 7%.» Mais ledrame pour les travailleurs de l’ex-BCR de Bordj-Menaïel, un véri-table bijou industriel dans le sec-teur de la coutellerie hautegamme – certains services sontargentés —, la robinetterie et lesextensivité de cuisine de hautequalité, c’est le manque d’investis-sement. «Il n’y a plus d’investisse-ments. Les responsables ne pen-

sent qu’aux chiffres d’affaires àréaliser pour se partager le béné-fice au lieu de l’investir», disent enchœur les grévistes. Nous avons en effet constaté

lors de la visite du wali deBoumerdès, suivie au mois d’avril– avant les élections législatives— par celle du ministre del’Intérieur et des Collectivitéslocales que certaines machinessont, à vue d’œil, vieillissantes. Des travailleurs nous ont

confié, à l’époque, que certainséquipements datent des années1970. Nous avons voulu en savoir

plus sur ce chapitre et les revendi-cations des travailleurs de cetteunité. Nous avions demandé àêtre reçus par l’un des respon-sables. Comme à leurs habitudes– ce n’est pas la première fois quenous rencontrons un refus — cesdirigeants restent de marbre,fonctionnant d’une manièreopaque et refusent de communi-quer sur une entreprise apparte-nant à la collectivité nationale.Ont-ils peur de questions déran-geantes ? Ont-ils des choses àcacher ?

Abachi L.

Le Soird’Algérie Lundi 5 juin 2017 - PAGE 7Régions

EN GRÈVE DEPUIS PLUS DE 40 JOURS ET FAUTE D’ÉCOUTE

Les travailleurs de BCR de Bordj-Menaïelmontent aujourd’hui à Alger

Au 31 mai 2017, le service dela médecine légale a enregistré 9cas d’agressions sexuelles sur-venues surtout dans des zonesrurales alors que 84 agressionssexuelles sur des mineurs (es)ont été répertoriées par le servicede la médecine légale durantl’année 2016 à Mostaganem. Un calcul rapide rend les

chiffres suivants : 4 cas d’attentatà la pudeur, 1 viol, 2 affaires d’in-citation de mineurs à la débaucheet 2 cas de pédophilie. Des délitsaussi graves les uns que lesautres et punis par la loi.

Ces chiffres ne tiennent pascompte des cas non déclarés. Lepire est que ces frangesmineures souffrent en silenceétant donné que 60% de cesabus sont perpétrés dans uncadre familial. Les statistiques révèlent que

les violences sexuelles sont défi-nies par le fait de forcer ou d’inci-ter (un mineur) à prendre part àune activité sexuelle. Cela constitue une atteinte à

son intégrité physique et psy-chique, le mineur n’ayant pas lamaturité et le développement suf-

fisants pour en comprendre lesens, ni les conséquences. Un mineur est défini selon le

code pénal comme une personneâgée de moins de 18 ans. Toutes les infractions

sexuelles sont punies par la loitelles que les viols, les attouche-ments sexuels, les atteintessexuelles sur mineur sans violen-ce, contrainte ni menace ou desimples propositions, quellequ’en soit la teneur faite via inter-net par un adulte sur un mineur etla corruption de mineur qui estune forme d’incitation à ladébauche et enfin, le recours àun(e) prostitué(e) mineur(e).

A. B.

Des dizaines de travailleurs des 14 carrièresen activité dans les communes de Kherrouba etKeddara, au pied du massif de Bouzegza, dansle centre de la wilaya de Boumerdès, ont obser-vé un sit-in devant le siège de la wilaya pour exi-ger la réouverture de la RN 29.

Selon eux, cet axe routier, vital pour l’achemi-nement de la production de ces carrières estfermé depuis le 3 mars 2017 par les habitants deBenmerzouga, importante agglomération duSud-Est de la commune de Boudouaou.

«Les habitants de cette localité avaient exigéla réparation de cette route. Celle-ci, a été réali-sée. Lorsque nous sommes venus le 17 mai, lesecrétaire général avait pris l’engagement de laréouverture de cette route une semaine plustard. A ce jour, rien n’est fait», nous a affirmé un

manifestant se disant travailleur dans l’une des14 carrières. Selon ce dernier, en réalité c’est 4 ou 5 habitants de Benmerzouga qui persistentdans cette action qu’il juge illégale. D’après lui,ces personnes seraient manipulées par des pro-priétaires de carrières ayant des accès plus dif-ficiles, et qui rencontrent des difficultés pourécouler leurs agrégats. Pour le représentant destravailleurs de la carrière de l’entreprisepublique l’ENOF, c’est entre 1 200 à 1 500 chefsde familles qui travaillent dans les 14 carrièresqui sont réduits au chômage et qui ne sont pluspayés. «Même l’approvisionnement en marchan-dises et denrées alimentaires transportées parcamions vers les deux communes est coupé»,affirment les manifestants.

A. L.

PROTECTION DE L’ENFANT À MOSTAGANEM

9 mineurs victimes de violencessexuelles

Le bilan des constats d’échec en matière de protectionde l’enfant est en nette baisse par rapport à la même pério-de de l’année dernière dans la wilaya de Mostaganem.

RELIZANE

Un village sans transport

Les habitants du villageChehaïdia, situé non loin de lazone de Sidi Khettab,à l’est dela daïra de Hmadna, souffrentterriblement du problème detransport. Aucun bus, minibusou autres véhicules de trans-port en commun, ne desser-vent cet espace qui sembleêtre marginalisé et exclu duplan de transport. Aucune ligne de transport

n'existe apparemment dansles parages et personne nesait pourquoi les choses sesont développées pouratteindre un point aussi étouf-fant. Pour rejoindre le centredu chef-lieu de la daïra, leshabitants infortunés deChehaïdia gâchent la journéeen attendant un taxi assurantla ligne Hmadna-OuedDjemaâ (chef-lieu de commu-ne). A signaler au passage que

pour rejoindre le village, lesjeunes et moins jeunes doi-vent traverser à pied l'espacequi longe l'oued el Melh, pourarriver à destination. Ce quin'est pas évident surtout pourles jeunes lycéennes, écolierset écolières, notammentdurant la période scolaire.

A. Rahmane

BOUMERDÈS

Les travailleurs des carrières de Kherrouba et Keddara ferment

le siège de la Wilaya

Communiqué de la SNTFLa Société nationale des

transports ferroviaires (SNTF)a le plaisir d’informer sonaimable clientèle de la reprisedu trafic ferroviaire voyageurset marchandises d’Alger versl’est du pays à compter dulundi 5 juin 2017.A titre de rappel, cette

reprise intervient après la findes travaux de la phase ayantnécessité l’interception de lavoie.La SNTF remercie sa clien-

tèle pour leur compréhensionet fidélité et les informe qu’ellene ménagera aucun effortpour l’amélioration du service.Pour plus d’informations,

merci de nous contacter : Tél.: 021 71 15 10/021 71 15 10ou consulter notre site web :www.sntf.dz

A moins d’une solution de dernière minute, les 285 tra-vailleurs de l’Orfee de Bordj-Menaïel wilaya deBoumerdès, filiale du Groupe BCR (boulonnerie, coutelle-rie et robinetterie) de Sétif, sont décidés à rejoindre BenAknoun, à Alger, pour protester devant le siège de laFédération mécanique.

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Le Soird’Algérie Contribution Lundi 5 juin 2017 - PAGE 9

C ette quatrième contribution en un peuplus d’un mois où il est question de laFrance (voir Le Soir d’Algérie des 27

avril et 2 et 7 mai dernier) participe de l’intérêtporté dans le monde à l’élection présidentiellequi vient de s’y dérouler, dont de larges seg-ments de l’opinion algérienne que n’indiffèrepas ce qu’il se passe dans ce pays, sachantque d’une manière ou d’une autre, tôt ou tard,il les impactera.

Outre le poids et les questions pendantesdu passé, la présence de plusieurs millionsd’Algériens en France, et le fait qu’elle soitl’un de nos principaux partenaires politiques,

économiques et culturels, M. Macron a tenu àvisiter notre pays quelques semaines avantd’être élu, ce qui dénote l’importance de larelation entre les deux Etats. D’ailleurs sonministre des AE sera bientôt à Alger où l’onn’ignore pas que la clé d’une solution diplo-matique au problème du Sahara occidental setrouve à l’Elysée, ce problème étant l’une desplus grandes entraves à une relation définiti-vement apaisée.

En dehors des articles d’information etcommentaires rédigés ponctuellement pardes journalistes nationaux en rapport avecdes évènements mettant en scène l’Algérieou des Algériens, il n’est pas coutumier qu’unAlgérien écrive sur la France pour s’exprimersur ses enjeux domestiques ; c’est à l’inversequ’on est habitué de part et d’autre de laMéditerranée. Je dois avouer qu’en cestemps d’écœurement indicible, j’essaie àchaque réveil matinal de regarder ailleurs, làoù les choses ont un sens, pour échappermomentanément à l’insupportable spectaclede ce à quoi est soumis notre pays depuis ledébut du quatrième mandat et qui, chaquejour, nous éloigne un peu plus du monde etdes temps modernes, nous rapprochant ducoup de l’âge de pierre dans le temps et de laceinture d’astéroïdes dans l’espace.

A s’en tenir à la plus récente actualité,Français et Algériens ont été pris au dépourvupar l’arrivée fulgurante de convives inattendusdans leur vie institutionnelle : Macron à la têtede l’Etat français, Messaoud Benagounedans le gouvernement algérien. Tout lemonde à peu près en Algérie sait qui estMacron. Personne en France n’entendrajamais parler de Messaoud Benagoune, ceministre du Tourisme et de l’Artisanat de tren-te-sept ans qui a été bouté du gouvernementquarante-huit heures après y avoir éténommé, sans aucune explication. C’est àcroire qu’il ne manquait que cette perle aupalmarès très riche en singularités de M. Bou-teflika pour ajouter l’absurdité à l’insignifiance.Une sorte de «cerise sur le gâteau» en pleinRamadhan.

Qu’ont en commun les deux personnagesqu’il serait incongru de comparer mais ins-tructif de confronter à la réalité dont ils sontissus ? Rien, sinon d’être des prototypes dece que les deux pays engendrent naturelle-ment et méritent le mieux. Le premier en vertude la méritocratie ambiante chez lui, lesecond en vertu de la médiocratie régnantechez nous.

En France, les critères pour accéder auxhautes charges de l’Etat et aux assembléesélues sont la transparence, la compétence etla décence. En Algérie, ce sont, après lerégionalisme, la sénilité, la servilité et la cor-ruptibilité. Les premières sont des qualités quifont la puissance qui conduit parfois à la colo-nisation d’autres pays, les secondes destares qui condamnent à la faiblesse et condui-sent fatalement à la «colonisabilité». C’est cequ’ont connu par le passé les deux pays, entoute logique.

Il est bon, comme disait Jean de la Fontai-ne, d’apprendre de plus petit que soi, maisc’est encore mieux d’apprendre de plus grandque soi quand celui-ci possède une expérien-

ce enviable comme dans l’art d’édifier unesociété, une conscience citoyenne, un Etat…Cela étant, que pourrions-nous apprendre del’arrivée de M. Macron à la tête de l’Etat fran-çais, et que pourraient apprendre les Françaisde l’arrivée de M. Messaoud Benagoune dansle gouvernement algérien ? Enormément pournous, sidéralement rien pour eux.

Pourrions-nous un jour rêver d’un équiva-lent algérien de Macron à la tête de notrepays ? Se pourrait-il que la France se réveilleun matin avec l’équivalent français de Boute-flika à sa tête ? Dans les deux cas, la réponseest : absolument jamais ! Pourquoi ? Eu égard

au parcours historique des deux peuples, aucontenu de leurs cultures sociales respec-tives, au niveau de conscience citoyenneélevé chez l’un et inexistant chez l’autre, à laqualité des élites intellectuelles, médiatiqueset politiques d’un côté et de l’autre, parce queMacron a pour aïeul Montesquieu et Mes-saoud Benagoune pour ancêtre Djouha,parce que eux ont pour symbole le coq etnous la «chèvre qui vole» («maâza wa lawtaret»), etc, etc. C’est un regard d’admirationque porte le monde sur la France qui a su sor-tir de ses flancs, comme un prestidigitateur deson chapeau, un jeune président de trente-neuf ans qui a montré, dès ses premiers pas,qu’il était fait de l’étoffe des leaders après leséprouvants mandats de Sarkozy et de Hollan-de — le premier trop agité, le second tropterne — qui auront fait la fortune des amu-seurs publics plus que celle de la France. Ilest significatif que le dernier livre paru surFrançois Hollande il y a quelques jours ait eupour titre «Le président du temps perdu».Cinq ans. Nous, c’est dix-huit rien qu’avecBouteflika ! Qu’aurait dit la pensée algérien-ne, si elle avait existé, de n’importe lequel despersonnages qui ont usurpé les fonctions dechef d’Etat chez nous ? Il faut leur concéder la«modestie» de ne s’être prévalu que d’unequalité, douteuse chez plusieurs, celle de«moudjahid». Quoi qu’il en soit, ils sont comp-tables devant l’histoire de la faillite morale etmatérielle du pays.

Comme si, avec la disparition de la géné-ration du général de Gaulle (Pompidou, Gis-card, Mitterrand et Chirac), la France avaitépuisé ses capacités d’engendrer des diri-geants ayant la stature et le style concordantavec l’image qu’on se fait d’un chef d’Etat, lesFrançais ont désespéré de leur classe poli-tique au point qu’à l’apparition du premiercandidat sortable et présentable — FrançoisFillon avant les «affaires», puis le chanceuxMacron — ils l’ont préempté ! En quelquesjours celui-ci les a comblés d’aise avec rien,avec sa seule prestance, sa marche à lafaçon légionnaire, sa poignée de main vigou-reuse, son regard direct et son parler franc.Ce n’est pas lui, mais Trump et Poutine quifaisaient figure de novices aux rencontres duG7 et de Versailles. Qu’il est facile de séduirequand on a la tête de l’emploi…

Ceci pour la forme, l’esthétique, le cosmé-tique, comme on dirait, mais ce sont cespetites choses qui ont diablement manqué àl’orgueil français durant les derniers lustres.Pour le reste, le fond, ce pourquoi il a été élu,il est prématuré de s’avancer sur ce qu’il feralà où ses prédécesseurs n’ont rien pu depuisle début des années 1970 et la fin des «trenteglorieuses», époque où ont commencé à s’in-verser les courbes de l’emploi, du solde com-mercial extérieur et des comptes publics(budget et sécurité sociale), tandis que cellede la dette publique prenait la direction de lastratosphère. On en reparlera après lesecond tour des élections législatives, et plussûrement dans un an. Au pays de la formulede «On reconnaît le maçon au pied du mur»,le mur attend de Macron qu’il démontre qu’ilest bon maçon. A rebours, ce n’est pas unregard d’admiration ou même de commiséra-

tion que jetterait sur nous le monde s’il avaitune raison de s’intéresser à nous commedurant la «décennie noire» où on a envisagésérieusement à l’ONU de mettre notre payssous tutelle pour cause d’incapacité de sonEtat à protéger la population des massacrescollectifs. Ce serait un regard plein de mépriscar nous n’avons pas encore rencontré lefond qui stopperait notre chute dans l’immon-de, la honte, l’échec et le satanisme. Ce quinous aurait peut-être permis de nous propul-ser vers le haut dans une ultime tentatived’échapper à la mort programmée de notrerêve national parce que nous sommes passésd’une colonisation étrangère extensive à unavilissement national intensif.

Les Français ont élu un jeune présidentavec l’espoir de passer du mauvais aumeilleur. Nous, nous ne savons que dégringo-ler du mauvais au pire, notre unique horizondepuis toujours au bout duquel nous attendun autre Djouha ayant pour nom Sellal, Ouya-hia, Saâdani, Chakib Khelil, Messaoud Bena-goune-junior ou celui de quelque maréchal-ferrant galonné… Que nous soyons petits auxyeux des autres ou incommensurablementgrands aux nôtres, personne au monde n’aenvie d’apprendre quoi que ce soit de nous,de notre «génie», de nos mœurs politiques,sauf nous-mêmes, et c’est ce qu’a fait Mes-saoud Benagoune en fidèle militant de lacause nationale tantôt avec les uns, tantôtavec les autres, au gré de l’agitation du mari-got politique. C’est peut-être la découvertetardive qu’il a faite durant ses transhumances,un passage chez Benflis, avant de planter sa«kheïma» chez Benyounès qui a dû provo-quer, si près de l’apothéose, sa brusque des-cente aux enfers car on n’a pas l’habitude,sous Bouteflika, de sanctionner l’absence dediplômes, de compétences ou de probité. Onles récompense, au contraire, car ce sont desgaranties de fidélité animale et perpétuelle. Ila manqué à Messaoud Benagoune de savoirquelque chose : qu’une halte chez Benflis estun crime impardonnable aux yeux de Boutefli-ka ; c’est l’équivalent du «chirk» sur notrebonne terre furieusement religieuse.

Je compatis au sort de M. MessaoudBenagoune, un authentique Algérien desouche élevé selon les usages courants etdans le parfait respect des traditions étatiquesen vigueur depuis l’indépendance, et plusparticulièrement depuis le retour de M. Boute-flika au pouvoir en 1999 après y avoir étésans relâche de 1957 à 1983. Je compatis àce qu’il lui arrive, réprouve le régime du «deuxpoids, deux mesures» qui lui a été appliqué,et souhaite même contribuer à sa défense.Dont acte :

1) On lui reproche de n’avoir pas travailléavant d’être nommé au gouvernement ? Plu-sieurs ministres ayant appartenu aux gouver-nements de M. Bouteflika ou de ses prédé-cesseurs n’avaient pas travaillé auparavantou n’avaient occupé dans la vie que des fonc-tions subalternes.

2) On doute de ses diplômes ? D’abord, onne fait pas de meilleurs patriotes avec desdiplômes puisque ce n’est pas ce qui a man-qué à ceux dont les noms ont été cités dansles scandales qui ont émaillé les quatre man-dats de Bouteflika. Ensuite, en quoi MessaoudBenagoune serait-il plus blâmable que Saâda-ni en matière d’études, d’authenticité desdiplômes ou de références professionnelles(sans parler des accusations de détournementde fonds publics), toutes choses qui ne l’ontpas empêché de devenir tour à tour présidentdes comités de soutien à l’élection de M. Bou-teflika, président de l’Assemblée nationale etpatron du «prestigieux» FLN ? 3) Il aurait un casier judiciaire chargé ?

Que dire du grand nombre de ministres ayantappartenu ou appartenant encore au gouver-

nement de M. Bouteflika qui ont fait l’objet derévélations et de citations à comparaîtredevant des tribunaux nationaux et étrangerssans entraîner leur révocation ? Au contraire,ils ont été absous et promus...

4) En quoi ce jeune homme prometteur quimarchait respectueusement dans les pas deses aînés en se conformant aux standardsserait-il plus à incriminer que Chakib Khelil àcause de qui le DRS a été démantelé, ouceux qui se préparent dans l’ombre à succé-der à Bouteflika pour faire pire que lui ? Ilserait tout à fait dans son droit de s’adresserà eux en ces termes : «Chaftouni ghir ana, yadjoubana ? Djitkoum sahal, ya haggarine ?Chkoun fikoum li ma klach, ya hassadine ?...»

Croyez en mon expérience et en ce quej’ai vu de l’engeance dont il est question :Messaoud Benagoune n’aurait pas été plusmauvais que beaucoup de hauts respon-sables civils ou militaires en exercice, à laretraite ou au carré des martyrs de Dar-el-Beïda. Il est représentatif de millions d’Algé-riens qui se voient, si cette chienne de vien’avait été «gheddara» (traîtresse) avec eux,députés, ministres, Premier ministre ou chefd’Etat. Surtout quand ils font défiler dans leurmémoire le film des chefs d’Etat, premiers etderniers ministres qui nous ont gouvernés. Aleur intime conviction qu’ils sont meilleursqu’eux, s’ajoute la frustration devant les obs-tacles que la nature a mis sur le chemin deleur «normale» ambition : la longévité du«système», la gérontocratie, l’immortalité...

Que manque-t-il à Messaoud Benagounepour être calife à la place du calife en dehorsde la qualité de «moudjahid», une catégoriedont le nombre s’élevait à quelque trente milleau moment de l’indépendance et qui s’élève àquelque deux millions qui émargent aujour-d’hui au budget du ministère concerné? Lesdiplômes ? On en a déjà traité. L’âge ? Bou-mediene était moins âgé que lui de plusieursannées quand il a réalisé son coup d’Etat, etBouteflika avait onze ans de moins que luiquand il a été nommé ministre. Un CV fourni? Pour l’un comme pour l’autre, c’était le pre-mier, l’unique et le dernier boulot de leur vie.

Et puis un Messaoud Benagoune de plusou de moins, qu’est-ce que cela aurait changédans le gouvernement ou le destin de l’Algé-rie ? Avec ses quatre mandats et les pro-chains, Bouteflika aura vécu, comme leschats de la légende, sept vies et ravi celle deplusieurs présidents putatifs correspondantau profil de Messaoud Benagoune... Ce n’estpas la «morale publique» qui est à l’origine dela frappe contre le malchanceux Messaoud,c’est une diablerie sur laquelle il devraitenquêter s’il veut se présenter à la présiden-tielle algérienne quand il en aura atteint l’âgelégal ; bientôt. Dans l’attente, je réclame justi-ce pour tous les Messaoud Benagoune en vieet à naître, ce meilleur «khalaf» du meilleur«salaf» algérien…

N. B.

Macron et Messaoud BenagounePar Nour-Eddine Boukrouh

[email protected]

A s’en tenir à la plus récente actualité, Français etAlgériens ont été pris au dépourvu par l’arrivéefulgurante de convives inattendus dans leur vie

institutionnelle : Macron à la tête de l’Etat français,Messaoud Benagoune dans le gouvernement algérien.

Croyez en mon expérience et en ce que j’ai vu del’engeance dont il est question : Messaoud Benagounen’aurait pas été plus mauvais que beaucoup de hauts

responsables civils ou militaires en exercice, à laretraite ou au carré des martyrs de Dar-el-Beïda.

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Soir Corruption Le Soird’Algérie Lundi 5 juin 2017 - PAGE 10

EXÉCUTIF ET FONCTION PUBLIQUE

Des relations à définirL’Exécutif est chargé de

prendre les décisions politiques(guidé, il est vrai, par les avis desfonctionnaires) que les fonction-naires ont la mission d’exécuter.

Le chef de l’Exécutif est dansune position particulièrement vul-nérable. Il est très facile à quel-qu’un de son entourage de télé-phoner à un fonctionnaire pourlui dire : «Le Premier ministresouhaite que...» Le fonctionnairese trouve alors dans une situa-tion inconfortable, où il va devoirvérifier l’instruction en se mettantdirectement en rapport avec lechef du gouvernement (ce qu’ilest rarement en mesure de faire)ou risquer des sanctions s’il igno-re un ordre déguisé, le plus sou-vent illégal, presque toujoursirrégulier. Une administration doitimpérativement utiliser descanaux de communication clairset non équivoques. Il appartient àl’exécutif de veiller à ce quetoutes les directives soient don-nées aux fonctionnaires par écrit.

Le téléphone présente l’avan-tage de la rapidité, mais ne laissepas de traces, ce qui compromet

le principe de responsabilité.Toute personne, dans l’exercicede ses activités professionnelles,peut se trouver tiraillée entre lesdevoirs de sa charge et ses inté-rêts personnels.

Les règles relatives au cumuld’intérêts visent à prévenir cessituations et à indiquer lesbonnes pratiques à observerdans ce genre de situation. Lefonctionnaire peut se trouverdans des systèmes qui tolèrentou entretiennent des conduitescontraires aux principes de basequi doivent régir le fonctionne-ment d’une administration probeet performante : népotisme, copi-nage, clientélisme, trafic d’in-fluence et pantouflage.

Moraliser la gestion des cadeaux officiels

À toutes les époques, les res-ponsables publics ont eu pourcoutume d’échanger des cadeauxou de s’en faire offrir, certainspurement symboliques, d’autresd’une valeur substantielle.

L’Exécutif doit faire preuved’un grand sens éthique en ce

domaine, surtout lorsque descadeaux trop somptueux ou untraitement trop généreux ris-quent d’être perçus comme unetentative de corruption ou unemanière de s’attirer des faveurs.Les comportements indélicats,au sommet, peuvent faire écoleet se répandre facilementjusqu’aux niveaux inférieurs del’administration.

Il serait toutefois simpliste etirréaliste de décréter que lesministres ne doivent jamais rece-voir de cadeaux. Il pourrait en

effet être extrêmement embarras-sant qu’un responsable publicrefuse un cadeau offert par ungouvernement étranger.

Parfois, ne serait-ce que pourdes raisons de protocole, il estimpossible à un ministre d’éviterde recevoir un cadeau de valeur.Les vraies questions sont alors :que doit en faire le ministre ? Àqui le cadeau appartient-il ? Laplupart des pays — ce n’est pasencore le cas de l’Algérie — ontdes règles écrites qui fixent lesavantages personnels qu’un

ministre peut ou non accepter.Par «cadeau ordinaire», onentend toute hospitalité modesteet conventionnelle ou toutcadeau non sollicité, de faiblevaleur, offert à une personne enremerciement, en reconnaissan-ce de ses services ou à titre degeste amical.

Font partie des «cadeauxordinaires» les présents de peude valeur offerts au personnel ouà des associés par des entitéspubliques ou privées ou par desparticuliers, pour des occasionsspéciales ou pour des fêtes, àcondition que ces cadeaux nesoient en aucun cas liés à l’exer-cice des fonctions officielles d’unindividu, ce qui constituerait uneinfraction.

Ces règles ne laissent aucundoute sur le fait qu’«aucunministre ou fonctionnaire n’estautorisé à accepter descadeaux, un accueil ou desservices qui le placeraient ousembleraient le placer dansune position d’obligé face audonateur».

Ces mêmes principes s’appli-quent lorsque les cadeaux sontofferts aux membres de leurfamille. Si les règles et règle-ments régissant la pratique descadeaux officiels et les irrégulari-tés qui s’y rapportent n’empê-chent pas la corruption, ils peu-vent en limiter les abus.

Djilali Hadjadj

La nature des relations que les membres du gouver-nement peuvent entretenir avec les fonctionnairesdoit être clairement définie et connue de tous. Le rôledes fonctionnaires est de servir le public et non lesintérêts politiciens du parti au pouvoir.

Le Soir d’Algérie - Espace «Corruption» - E.mail : [email protected]

«Le gouvernement est intègre ou il ne l’est pas. Onne peut pas être seulement “un peu” intègre. Une admi-nistration se maintient ou s’effondre avec l’intégrité dugouvernement ; toute diminution de l’intégrité du gou-vernement signifie que ce gouvernement a perdu laconfiance du public. Et sans la confiance du public, ladémocratie ne peut pas fonctionner. Elle n’existe doncplus. C’est un tableau effrayant.»

Catherine I. Dales, ministre de l’Intérieurdes Pays-Bas, 1992

Le fonctionnaire d’une administration oud’une institution publique est confronté à denombreuses difficultés dans la gestion quoti-dienne du service public. Il peut se poser plu-sieurs questions, parmi lesquelles :

• Dois-je respecter la loi dans cette circons-tance, même si cela doit coûter beaucoup pluscher à la communauté ?

• Dois-je me retirer de la nouvelle négocia-tion de ce contrat, même si la partie contractan-te n’est qu’un parent très éloigné ?

• Dois-je agir comme l’exige le ministre,même s’il n’est pas évident que la loi autorisece que l’on me demande de faire ?

• Dois-je tout entreprendre pour dévoiler uneaffaire de corruption mineure dans mon unitéde travail, même si l’on peut penser de moi queje suis déloyal ?

• Dois-je céder à la pression familiale ousociale et violer les normes de ma profession ?

• Puis-je être sûr que les partisans de monprogramme reçoivent toute l’assistance finan-cière qu’ils sont en droit d’attendre, même si ledépartement s’efforce de faire des économies ?

La réponse à ces questions implique souventune part de «risque» personnel qui entraîneune certaine répugnance à agir en conformité.

D. H.

QUESTIONS D’ÉTHIQUE

Un décideur se trouve en situation deconflit d’intérêts lorsqu’il existe une contradic-tion entre ses intérêts personnels directs ou

indirects et ceux relevant de ses fonctions.Le conflit d’intérêts est inhérent au fonction-nement des rapports sociaux et nécessiteseulement un mode de gestion particulier.

Ce qui est inacceptable, c’est que le déci-deur fasse prévaloir ses intérêts personnelssur les responsabilités de sa charge et déve-loppe ainsi des pratiques de népotisme, decopinage, de clientélisme ou de trafic d’in-fluence.Selon les pays, les situations deconflits d’intérêts sont régies par des disposi-tifs juridiques d’application générale et/ou pardes codes d’éthique que les organismes sontinvités à concevoir et à mettre en œuvre.

À titre d’exemple, on peut relever la dispo-sition légale suivante : «Un fonctionnaire ouun employé d’Etat ne doit en aucune manièreagir, dans le cadre de ses pouvoirs, dans lesdomaines où son intérêt financier personnelentrera en jeu, de façon directe ou indirecte,

de sorte que cela puisse nuire à son objecti-vité ou à son indépendance de jugement.»

Si les conflits d’intérêts ne sont pas gérésde manière adéquate, ils peuvent avoir desconséquences désastreuses sur de nom-breux secteurs vitaux d’un pays.

Ils peuvent conduire à la désorganisationde l’administration et à l’inefficacité du servi-ce public, à la remise en cause de règles fon-damentales de fonctionnement du servicepublic (comme le mérite), au pillage desdeniers publics et au déséquilibre desfinances publiques. Ils peuvent augmenterles risques d’instabilité sociale et écono-mique, en remettant en cause notamment lesrègles de la concurrence et du marché et dis-créditer l’Etat sur le plan international, entraî-nant la raréfaction des investissements et del’aide publique au développement.

D. H.

Les conflits d’intérêts

DES MOTS POUR LE DIRE

L’intégrité des agents de l’Etat

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Le Soird’Algérie Culture Lundi 5 juin 2017 - PAGE 13

THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIENMAHIEDDINE-BACHTARZI(ALGER) Lundi 5 juin à 22h : PièceDhouyouf El Senateur, del’association le Théâtre de Chlef.Du 6 au 9 juin à 22h : PièceBahidja, mise en scène de Ziani-Cherif Ayad, d’après le roman Sansvoile, sans remords de LeilaAslaoui. SALLE EL-MOUGGAR (ALGER- CENTRE) Lundi 5 juin à 22h30 : Soiréeartistique animée par Massa

Bouchafa et Massi.SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED,ALGER) Mardi 6 et mercredi 7 juin à22h30 : Soirée artistique animéepar Lounis Aït Menguellet.SALLE LE MAGHREB (ORAN)Jeudi 8 juin à 22h30 : Soiréeartistique animée par Amel Sekaket Lila Borsali.MAISON DE LA CULTUREHASSAN EL-HASSANI (MÉDÉA)Samedi 10 juin à 22h30 : Concertandalou avec Zakia Kara-Terki.

GALERIE EZZOU’ART DUCENTRE COMMERCIAL ET DE

LOISIRS DE BAB-EZZOUAR(ALGER)Jusqu’au 23 juin : Exposition desartistes plasticiens Mounia HalimiFernani, Ahmed Seradouni etMaâmar Tazi, sous le thème :«Trio-couleurs, matières,lumières.» OPÉRA D’ALGER BOUALEM-BESSAÏH (OULED-FAYET, ALGER) Lundi 5 juin à 22h : Soirée«Mélodies du Tassili» animée parChoghli et sa troupe.MUSÉE NATIONAL DES BEAUX-ARTS (EL-HAMMA, ALGER)Jusqu’au 11 juin : Expositiond’enluminure «Héritage Pluriel» de

Djazia Cherrih.INSTITUT FRANÇAIS D'ALGER(ALGER-CENTRE) Jusqu’au 27 juillet : Exposition dephotographies «Entre ciel et mer»de Noël Fantoni. GALERIE MOHAMMED-RACIM (5,AVENUE PASTEUR, ALGER-CENTRE) Jusqu’au 14 juin : Expositioncollective de peinture intitulée «Leprintemps des couleurs», avec ungrand nombre d’artistes dontNoureddine Chegrane, Farah Laddi,Djahida Houadef, NouredineHamouche, etc.MUSÉE NATIONAL D’ARTMODERNE ET CONTEMPORAIN

D’ALGER (RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER-CENTRE) Jusqu’ au 13 juillet : Expositionphotographique «Iqbal/arrivées :pour une nouvelle photographiealgérienne». INSTITUT CULTUREL ITALIENLangue italienneCours intensif d’été du 2 au 23juillet et du 30 juillet au 20 aoûtInscriptions jusqu’au 30 juin dudimanche au jeudi 9h-14h4 bis, Yahi-Mazouni, El-Biar, AlgerTél.fax : (021) 92 51 91 - 92 38 73E-mail :[email protected].

Photos : DR

Une fois, je voulais juste me frotter lesyeux ! Si quelqu’un est assis dans une posi-tion rappelant celle du Penseur de Rodin, lesgens, chez nous, en concluent généralementqu’il est triste ou chagriné. Ceux qui leconnaissent plus ou moins se permettent,soi-disant, de lui remonter le moral avec desremarques du genre : «Tout passe, ça vas’arranger !»

Pourquoi, chez nous, l’esprit des gens vatoujours vers le négatif ou le pire ? Êtreassis, la tête entre les mains, ne veut pas direqu’on est triste et qu’on a un problème(d’ailleurs, même si on a un problème, onréfléchit à une solution). On peut aussi médi-ter. Parfois, l’homme a besoin de se concen-trer pour retrouver les paroles d’une chan-son, d’un poème, d’un passage de roman,etc. L’artiste plasticien, le mathématicien, lephysicien, l’architecte ou les spécialistesdans d’autres disciplines se concentrent afinde créer, d’innover ou d’améliorer deschoses dans leurs domaines.

Auguste Rodin a appelé sa célèbre statuede bronze Le Penseur . En Algérie, on l’auraitappelé «Le Triste».

K . B. [email protected]

Par Kader Bakou

Le Penseur interdit !LE COUP DE BILL’ART DU SOIR FESTIVAL INTERNATIONAL DU THÉÂTRE POUR ENFANTS

AU MAROC

Le grand prix décerné à la troupeDhia El Khachaba de Tiaret

Les trois courageux est letitre d’une pièce qui a valu àla troupe Dhia El Khachabade Mahdia (Tiaret) le grandprix du Festival internationaldu théâtre pour enfants quis’est déroulé récemment àOujda, au Maroc. La participation à cette

manifestation de l’Alle-magne, la Belgique, la Fran-ce, la Tunisie, l’Égypte ouencore le Maroc, pays

accueillant, n’a pas empêchéles jeunes Tiaretis de se dis-tinguer haut la main pouraccaparer le trophée tantconvoité.Le sujet de la pièce s’arti-

cule autour d’une histoire dontles événements se déroulentsur une île. Malgré les mul-tiples dangers qui les guet-taient sans répit, les trois cou-rageux font preuve d’uneunion et d’une solidaritéinouïes pour aller, à l’aventu-re, délivrer des griffes despirates la petite Sally.

Devant une interprétationsans reproches de Zahira,Wahiba, Ahmed, Mohamed,Nabil, Ayoub, Tarek et Ben-chohra, le jury ne pouvait nepas décerner avec mérite letrophée du festival aux repré-sentants de l’Algérie. L’œuvreprimée a même fait l’objetd’une projection dans la soi-rée de jeudi au niveau de lamaison des jeunes de la citéTeffah à Tiaret, à l’occasion dela célébration de la Journéemondiale de l’enfance. Lesinvités sont venus nombreux

voir des séquences illustrantla cérémonie de consécrationqui a eu lieu au Maroc, le toutdans une ambiance émou-vante et entrecoupée d’ap-plaudissements. Le wali de Tiaret, qui assis-

tait à la manifestation, n’estpas resté insensible à cetteprouesse en décernant auxlauréats une récompenseagrémentée d’un trophée, nonsans leur promettre de lesaccompagner dans leur par-cours...

M. B.

L’œuvre, primée, amême fait l’objet d’uneprojection nocturne auniveau de la maison desjeunes de la cité «Tef-fah», à Tiaret, à l’occa-sion de la célébrationde la Journée mondialede l’enfance. Les invitéssont venus nombreuxvoir des séquencesillustrant la cérémoniede consécration qui aeu lieu au Maroc, le toutdans une ambianceémouvante et entrecou-pée d’applaudisse-ments. Le wali de Tiaret,qui assistait à la mani-festation, n’est pasresté insensible.

THÉÂTRE Babor Ghraq de Slimane

Benaïssa revient sur les planches du TNA

La pièce de théâtre Babor Ghraq du dramatur-ge Slimane Benaïssa, qui avait marqué la scènealgérienne dans les années 1980-1990, revientsur les planches du Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi (TNA) où elle est programmée du 12 au21 juin, a-t-on appris auprès du département deprogrammation et de diffusion du TNA. Mise enscène par Slimane Benaïssa, Babor Ghraq, unetragi-comédie de 100 minutes, écrite en 1983,raconte l'histoire de trois rescapés d'un naufrage,l'intellectuel, l'affairiste et l'ouvrier, campés parMustapha Ayad, Omar Guendouz et SlimaneBenaïssa, respectivement. Accrochés à une épave, les trois survivants,

perdus au milieu de nulle part, en pleine mer, vontdevoir négocier, chacun d'eux cherchant son salut. Ecartant toute idée d'une «éventuelle actualisa-

tion», Slimane Benaïssa a affirmé à l'APS vouloirprésenter Babor Ghraq avec «strictement lesmêmes contenus», sans rien changer de laconception originale de la pièce. Absent de la scène algérienne depuis 1993, Sli-

mane Benaïssa, romancier, essayiste et auteurd'une vingtaine de pièces de théâtre, compte à sonactif, entre autres spectacles, Boualem zid el god-dam (1974), El Mahgour (1978), Enta khouyawana ch'koun (1992) et Conseil de discipline(1994), remontée en 2011, lors d'un bref retour surla scène algéroise très apprécié du public.

L e chanteur d’expression amazi-ghe, Lounis Aït Menguellet, quifête cette année ses 50 ans de

carrière, a animé trois galas artis-tiques à la maison de la culture Mou-loud-Mammeri de Tizi-Ouzou, dans lecadre du programme des soirées deRamadhan. Lors de la première soirée, c’estdevant une salle archicomble et enprésence des autorités locales, à leurtête le wali, Mohammed Bouderbali,que Lounis, accompagné sur scènepar un orchestre, dont son fils Djaffarà la flûte traversière, a interprétédurant environ une heure et demie, lavoix usée par le poids des années,ses chansons, dont une grande partietirée de son vieux répertoire. Il a entamé son gala par la chan-

son Lukni s’warac nel Dzaïr, en dédi-cace aux enfants à l’occasion de laJournée mondiale de l’enfance, parti-

culièrement à un groupe de chérubinsqui lui avaient rendu hommage, pardes poèmes, avant son entrée surscène. Il a ensuite enchaîné avec unpot-pourri de ses chansons Dhaghrivur zegragh levhur, essligh iwtaxi, ouri-ghas thavrats n’sllam, ur yitsadja).Lounis Aït Menguellet a remercié le

public qui a continué à chanter Ougha-led ayoudhrif lorsque l’artiste s’est tu,en lançant à l’assistance : «Cettechanson c’est vous qui l’avez embel-li.» Puis d'enchaîner avec Sougassmiinemlal, qu’il a «composée spéciale-ment pour ses fans». De son nouvel album Tudert nni,

sorti le 29 avril dernier, Aït Menguelletn’a interprété que deux titres. A la findu gala, Aït Menguellet a donné ren-dez-vous à ses fans pour le lende-main vendredi et le jour suivant(samedi), pour deux autres soiréesartistiques programmées par la direc-tion locale de la culture dans le cadrede l’animation des soirées du mois deRamadhan. Il est aussi attendu les 6 et 7 juin

courant à la salle Atlas d’Alger, le 12au Zenith de Constantine, le 15 authéâtre de verdure de la capitale et le18 à la salle Le Maghreb d’Oran.

APRÈS TROIS CONCERTS À TIZI-OUZOU

Lounis Aït Menguellet en tournée

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Le Soird’Algérie Sports Lundi 5 juin 2017 - PAGE14

FOOTBALL12e CONSÉCRATION DES MERENGUES EN LIGUE DES CHAMPIONS D’EUROPE

Real Madrid, l'histoireet la légende

l La planète football célèbre lesrois du Real, parés d'une 12e couron-ne en Ligue des champions, recordabsolu. La fête a pour épicentreMadrid, qui attendait hier le retourde ses monarques, Cristiano Ronaldo,promis à un 5e Ballon d'Or, etZinédine Zidane, coach au destinhors-norme. En Italie, la sévère défaite de la

Juventus (4-1) passe au secondplan derrière le mouvement depanique qui a fait un millier deblessés, selon un nouveau bilande la police italienne, parmi la foulerassemblée samedi soir sur uneplace centrale pour y suivre surécrans géants la finale de Cardiff.Depuis le pays de Galles, l'entraî-neur de la Juve MassimilianoAllegri a d'ailleurs eu une penséepour les fans : «Nous espéronsque nos fans à Turin vont bien etqu'il n'y a pas trop de blessés»,déclarait-il à la fin de la rencontrealors qu'ailleurs dans le monde, lapresse sportive était déjà dans lasurenchère de superlatifs après laperformance du Real. EnEspagne, Marca, pro-Real, glorifie«Les maîtres de l'Univers», quandle Mundo Deportivo, qui soutientpourtant le grand rival Barcelone,salue un «Zidane historique».

Zizou calme, CR7 revanchard«Zizou» avait déjà marqué l'his-

toire de l'épreuve en tant quejoueur du Real avec un but venud'ailleurs en finale, en 2002. Il estentré samedi soir dans la légendede l'épreuve reine : personnedepuis Arrigo Sacchi, stratège del'AC Milan, n'avait gagné deux foisconsécutivement la Ligue deschampions (1989 et 1990). Etdepuis l' inauguration de l'ère

moderne (1992-93), aucun club n'yétait parvenu. Comme à son habi-tude, Zidane est resté d'un calmeolympien dans la victoire : «C'estun vrai jour historique pour tout lemonde mais, bon, la saison pro-chaine sera encore plus difficile etil faudra travailler encore plus durpour gagner à nouveau». La car-rière de coach de l'ex-meneur desBleus est pourtant météorique : Iln'y a que dix-huit mois qu'il a étéintronisé entraîneur du Real, sonpremier poste à la tête d'une for-mation professionnelle. AuPortugal, la Une de A Bola est bar-rée d'«Un bond pour l'éternité»,avec une photo de l'enfant chéri dupays Cristiano Ronaldo, bourreaude la Juve avec un doublé samedisoir, en train de sauter de joie.Avec cette performance, CR7gagne sa quatrième C1 mais filesurtout vers un cinquième Ballond'Or, la récompense individuellesuprême, qui sera décernée en

début d'année prochaine. Lamégastar du Real rejoindrait ainsiau sommet du palmarès son grandrival du Barça, Lionel Messi, seulquintuple vainqueur du trophée.Ronaldo n'a pas manqué derépondre à ses détracteurs, quidisaient de lui qu'il avait les jambesplus lourdes à 32 ans : «J'ai vrai-ment eu une saison fantastique.Les gens ne peuvent pas critiquer,les chiffres ne mentent pas».

La nuit promet d'être folle à MadridLes statistiques sont là en effet,

et le joueur s'y réfugie pour oublierune saison également marquéepar des accusations de fraude fis-cale dans les fameuses révélationsde «Football Leaks». Premierhomme à avoir atteint la barremythique des 100 buts en C1,Ronaldo en compte désormais 106dans l'épreuve reine, alors que«Leo» Messi n'en a «que» 94...Samedi, l'homme-record a atteint

la barre des 600 buts dans sa car-rière professionnelle. «IrréelMadrid» s'est enthousiasméL'Equipe en France, avec unephoto du crack portugais, sur lesgenoux, en train d'exulter. La fêteà Madrid a bien évidemment com-mencé au coup de sifflet final.Mais le retour des héros prometd'être fastueux. D'autant que cettesaison, le Real a aussi gagné laLiga, le championnat espagnol,après cinq ans de disette. Les fansdu club «Merengue» attendaientun tel doublé depuis 1958. La tour-née triomphale de la troupe deRonaldo et Zidane devait démarrervers 16h30 (heure algérienne)avec un bus à impériale dans lesrues de Madrid. A la fin, était pré-vue une grande fête avec les afi-cionados au stade Santiago-Bernabeu. Le chant «Campeones,campeones», (champions) devraitencore résonner dans la nuitmadrilène une nouvelle fois.

BASKET-BALL: PREMIER TOURNOIPLAY-DOWN

Miliana et Orandans le rougeLe 1er tournoi du play-down de la

Superdivision A, clôturé samedi soir àSétif, en attendant les deux autres tour-nois, place déjà trois formations en têtedu classement, à savoir l’IRBB Bou-Arréridj, l’USM Blida et l’AB Skikda quiont remporté, chacune, trois victoires,contrairement à l’OMS Miliana et auCOBB Oran qui n’ont remporté aucunsuccès et qui, du coup, ferment lesmarches du classement. Le second tournoi est programmé à

Staouéli et Hydra les 15 et 16 juin cou-rant alors que le 3e tournoi aura lieu àAïn-Larbaâ et Hammam-Bouhadjar les30 juin et 1er juillet. Chaque équipe, pourrappel, disputera 7 rencontres durant cestrois tournois à l’issue desquels un clas-sement sera effectué. Les équipes clas-sées de la 1re à la 4e place seront ainsimaintenues en Superdivision A, tandisque celles classées de la 5e à la 8e placedisputeront le tournoi du maintien en allersimple programmé les 13, 14 et 15 juilletà Staouéli. Et à l’issue de ce tournoi, les équipes

qui termineront 1re et 2e se maintiendronten Superdivision A alors que celles clas-sées 3e et 4e rétrograderont enSuperdivision B. Par ailleurs, il est fortpossible qu’une nouvelle formule dechampionnat soit adoptée pour la saisonprochaine. Une décision qui devrait êtreannoncée au cours des assises natio-nales sur le basket-ball prévues cet été.

Ahmed A.

Classement

Pts J PA1-IRBB Bou-Arréridj 6 3 +51- – USM Blida 6 3 +45- – AB Skikda 6 3 +114 – RC Constantine 4 3 +10- – CSMBB Ouargla 4 3 -04- – CSCDK Gué de Constantine 4 3 -227 – OMS Miliana 3 3 -26- – COBB Oran 3 3 -62

HANDBALL : MONDIAL U19GARÇONS (GÉORGIE)

La sélection nationales’installe à El-Mehdi 2La sélection nationale de handball

des U19, qui entamera son stage aujour-d’hui à Alger, sera finalement hébergée àl’hôtel El-Mehdi 2 de Staouéli alors qu’ini-tialement il était prévu à Ouled Fayet. Lafédération qui annonce cette délocalisa-tion ne fournit pas de précisions à ce pro-pos. Le regroupement, qui aura lieu du 5au 10 juin courant, servira pour la revued’effectif pour le staff technique qui achoisi la salle de Chéraga pour les entraî-nements. L’entraîneur national BechkourKarim a fait appel à 25 joueurs pour cepremier stage en prévision duChampionnat du monde U19 de handballgarçons prévu du 8 au 20 août prochainen Géorgie. Le Sept national, qui estversé dans le groupe B, jouera face àl’Allemagne, l’Islande, la Géorgie, le Chiliet le Japon.

Ah. A.

TENNISLa FAT recense desentraîneurs femmesAgissant sur demande du départe-

ment de développement de la Fédérationinternationale de tennis qui mène uneenquête au niveau mondial sur le nombred’entraîneurs de tennis femmes exerçantdans la discipline, la Fédération algérien-ne de tennis (FAT) lance sur son siteinternet l’opération de recensement desentraîneurs de tennis femmes algé-riennes. A cet effet, la FAT demande auxconcernées de communiquer les informa-tions nécessaires au plus tard le 7 juincourant.

Ah. A.

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LA JUVENTUS PERD SA SEPTIÈME FINALE

Mal aigu des montagnes pour la «Vieille Dame»

l Comme asphyxiée au moment d'atteindrele toit de l'Europe, la Juventus a échoué en finalede la Ligue des champions samedi contre le RealMadrid (4-1). Une claque sportive assombrie parun millier de blessés dans un mouvement de fouleà Turin. Alors que la fin du match se profilait et

avec elle une septième défaite en finale, unecinquième consécutive (1997, 1998, 2003,2015 et 2017), les spectateurs massés sur laplace San Carlo pour suivre la retransmissionsur grand écran ont été pris dans un mouve-ment de panique provoqué par des rumeursd'attentat. Un millier d'entre eux ont été bles-sés dont sept grièvement. De Cardiff, alorsque le Real célébrait sa victoire, l'entraîneurde la Juventus Massimiliano Allegri a eu unepensée pour les supporters. «Nous espéronsque nos fans à Turin vont bien et qu'il n'y apas trop de blessés», a-t-il déclaré, double-ment abattu, après la nouvelle défaite de sonéquipe. Car certains, comme le Real, sont por-tés par l'ivresse des sommets quand d'autressont comme pris de vertiges dans les colshors catégorie. Si le club «merengue» a rem-porté douze de ses quinze apparitions en fina-le de la C1, la «Vieille Dame», elle, n'a triom-phé que deux fois, en neuf rendez-vous. LesPiémontais pourraient écrire une légendedigne de celles du Bayern Munich ou du FCBarcelone, cinq fois vainqueurs, mais ils rivali-

sent avec Nottingham Forest, le FC Porto oule Benfica Lisbonne, couronnés deux fois.Qu'a-t-il manqué à cette Juventus 2017 pourbriser le signe indien à Cardiff, suivre les pasde ses aînés de 1996, les derniers à avoirvaincu le mal des montagnes ? «De chance»,a répondu Massimiliano Allegri, évoquant unepremière période italienne magnifique, maisterminée à 1-1 grâce au réalisme de CristianoRonaldo. D'expérience aussi, paradoxalement,malgré une moyenne d'âge supérieure à trenteans au coup d'envoi et une 2e finale en troisans.

«Classe et attitude»«Nous aurions dû rester dans le match et

revenir, c'est la seule critique que je peuxfaire», a continué l'entraîneur italien. «Le Reala des joueurs qui ont joué quatre ou cinqfinales, la Juventus n'a pas cette expérience.»«On pensait que nous étions assez forts pourgagner. Je ne peux expliquer pourquoi nousavons joué comme ça en seconde période», aregretté le gardien vedette Gianluigi Buffon (39ans), au palmarès encore et toujours vierge enC1. «Le Real mérite sa victoire. Ils ont montréde la classe et ont eu l'attitude qu'il faut pourjouer ce genre de match.» Il est vrai que cer-tains n'ont pas pesé, quant au Real, tout lemonde a contribué dixit Zinédine Zidane.Paulo Dybala, 23 ans, le «joyau» argentin qui

marche sur les traces de Lionel Messi a ainsiété terne sous le toit du Millennium Stadium,un peu comme son compatriote Higuain, missous éteignoir par Ramos et compagnie.«Dybala jouait sa première finale. La pressionmentale était forte», a défendu Allegri à l'issued'un match qui a vu son équipe prendre plusde buts en finale (4) que dans le reste del'épreuve (3).

«Pas une fin de cycle»Reste que si les Piémontais ont échoué à

nouveau, la génération Bonucci (30 ans),Barzagli (36 ans) et Chiellini (32 ans) a réussià remettre la «Juve» sur la carte européenne.Les maîtres défenseurs valident ainsi le projetdu club d'exister par la C1, plutôt que par unchampionnat dont ils viennent de remportersans trembler la sixième édition consécutive.Malgré l'âge avancé de l'arrière-garde, l'avenirest ainsi radieux aux yeux d'Allegri. La «Juve»n'a pas atteint une fin de cycle, a-t-il assurésamedi. Buffon et Barzagli seront encore là lasaison prochaine, et ont encore beaucoup àdonner. Si nous recevons le renfort dequelques joueurs, alors nous pourrons nousbattre pour gagner l'année prochaine», a pro-mis un Allegri rarement pris en défaut dansson recrutement. La «Juve» progresse tousles ans. Mais à ces altitudes de champions, cesont les derniers mètres les plus difficiles.

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Le Soird’Algérie Sports Lundi 5 juin 2017 - PAGE15

FOOTBALL

À J-1 DU MATCH AMICAL FACE À LA GUINÉE

Medjani rejoint Sidi Moussa,le groupe au complet

l L'effectif de l'équipenationale de football, en stagedepuis vendredi au CTN/FAF deSidi Moussa, s'est complété avecl'arrivée, hier matin, du défen-seur Carl Medjani (Trabzonspor-Turquie), à deux jours du matchamical face à la Guinée au stadeMustapha-Tchaker de Blida(22h) dans le cadre de la prépa-ration aux qualifications de laCoupe d'Afrique des nationsCAN-2019. Medjani, qui effectue son

retour chez les Verts, lui qui étaitabsent de la dernière CAN-2017disputée au Gabon, a été autori-sé à disputer le dernier match duchampionnat turc samedi face àBursaspor (défaite 2-1). Le milieude terrain de l 'USM AlgerAbderaouf Benguit et le défen-seur du MC Alger BrahimBoudebouda, revenus d'Egyptepour le premier et de Swazilandpour le second où ils ont pris partà des rencontres de Coupesd’Afrique avec leurs clubs res-pectifs, n’ont pas participé à l’en-traînement nocturne samedi soir.Ils ont été mis à la disposition dupréparateur physique, l'ItalienGianni Biscotti, pour des séancesde remise en forme en salle degym. Les joueurs ont eu droitsamedi à une séance de vision-

nage en présence du staff tech-nique. La séance d'entraînement qui

s'est déroulée en soirée a durédeux heures environ et s'estdéroulée «dans une excellenteambiance», selon la même sour-ce, soulignant qu'aucun joueurblessé n'est à déplorer. Après laGuinée, les Verts enchaînerontavec la réception du Togo, ledimanche 11 juin à Blida (22h)dans le cadre de la 1re journée(Gr. D) des qualifications de la

CAN-2019 dont la phase finaleaura lieu au Cameroun. En vuede ces deux rencontres, le nou-veau sélectionneur national,l'Espagnol Lucas Alcaraz, a faitappel à vingt-cinq (25) joueurs,dont deux «invités» pour enclen-cher un nouveau départ de l'équi-pe nationale qui reste sur deuxdésillusions en CAN-2017 et lorsdes deux premières journées deséliminatoires de la Coupe dumonde 2018 en Russie. Alcaraza signé un contrat de deux ans

en remplacement du BelgeGeorges Leekens, démissionnai-re à l'issue de l'élimination de lasélection algérienne dès le pre-mier tour de la dernière Couped'Afrique des nations CAN-2017au Gabon. Le nouveau présidentde la FAF, Kheireddine Zetchi, aassigné à l'ancien entraîneur deGrenade (Liga espagnole) l'ob-jectif principal de mener les Vertsà la CAN-2019 au Cameroun etd'atteindre les demi-finales del'épreuve.

ATHLÉTISME : CHAMPIONNATD’AFRIQUE JUNIORS

Une trentaine depays attendus

Dib Abdelhakim, président de laFédération algérienne d’athlétisme a tenusamedi, à l’hôtel Agadir de Tlemcen, uneconférence de presse portant sur la 13e édi-tion du championnat d’Afrique d’athlétis-me juniors qui aura lieu dans la ville desZianides du 29 juin au 2 juillet 2017. Pour situer cet évènement continen-

tal, le conférencier a souligné que cechampionnat continental est placé sousle haut patronage de son Excellence lePrésident de la République AbdelazizBouteflika et qu’il revêt une importancecapitale quant au niveau technique.Sachant que cette compétition se dérou-lera sous l’égide de l’IAAF (Fédérationinternationale d’athlétisme amateur), ilétait primordial pour les organisateursde répondre à un standing d’organisa-tion élevé, indiquera Dib. Il ajoutera qu’ilest, donc, obligatoire de faire de ce ren-dez-vous, une rencontre de niveau pourles athlètes africains qui aspirent, dansle futur, à monter sur les podiums lorsdes JO ou championnats du monde. Leprésident affirmera, également, quepour cette 13e édition, les organisateurscomptent sur la présence de plus d’unetrentaine de pays. Pour le moment, unevingtaine de pays se sont engagés, et laclôture des inscriptions est fixée àdemain 6 juin, afin de réaliser les mini-ma. L’estimation des participants estévaluée à plus de 700 personnes.Aussi, le programme de ce championnatrenferme toutes les disciplines.Concernant les préparatifs, une déléga-tion de la FAA s’est rendue cette fin desemaine à Tlemcen, soulignera Dib et ily a lieu de noter que le constat a étépositif. Des directives ont été données etun total soutien a été apporté au Comitéd’organisation. Le stade de Lalla Settiqui accueillera ce championnat subitactuellement des rénovations, et l’éclai-rage sera fonctionnel en cas de compé-titions nocturnes. De son côté, le prési-dent de la Commission decommunication de ce championnat aprécisé qu’un site web spécial cham-pionnat a été lancé, www.cajt2017.com,et il a donné aux représentants de lapresse quelques explications quant àl’accréditation, l’accès à certaines airesdans le stade et des facilités quant à l’in-formation.

M. Z.

CHAMPIONNATS DU MONDE DELONDRES 2017

Bilal Tabti réaliseles minima du3 000 m steepleAprès Lahoulou sur 400 m haies ven-

dredi, c’est au tour de Bilal Tabti sur 3 000m steeple de composter son ticket pourles Championnats du monde de Londres2017 d’athlétisme, après avoir réussi lesminima exigés (8:32.00), samedi, aumeeting de Marseille. Tabti, dont c'est lapremière sortie officielle cette saison, aoccupé la 8e place avec un chrono de8:27.24 au 3 000 m steeple du meetingde Marseille, a indiqué la commission decommunication de la Fédération algérien-ne d’athlétisme (FAA). Par ailleurs,Abdelhamid Zerifi, l'autre Algérien alignéau meeting de Marseille sur le 3000 msteeple, est entré en 9e et dernière posi-tion avec un temps de 8:34.57, soit avecplus de deux secondes sur les minima dequalification. Tabti est ainsi le 5e Algérienqualifié jusque-là pour les Mondiaux deLondres qui auront lieu du 4 au 13 aoûtprochain, après Abdelmalik Lahoulou(400 m haies), Kenza Dahmani (mara-thon), Mohamed Amine Belferar (800 m)et Amina Bettiche (3 000 m steeple).

Ahmed A.

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DÉCLARATIONS-EXPRESSSOFIANE FEGHOULI (MILIEUDE TERRAIN) :

«Alcaraz ? Une bellephilosophie de jeu !»

«Tout d’abord je suis trèsheureux de revenir à l’EN.Aujourd’hui, c’est un nou-veau cycle avec ce nou-veau staff technique,c’est une belle philoso-phie de jeu. Il n’y a pastrop de changement chez le

groupe sauf l ’arrivée dequelques-uns. On a passé une période diffi-cile. La CAN-2017 est derrière nous, main-tenant, il faut construire et regarder devantpour éviter les erreurs du passé et retrouverun état d’esprit irréprochable pour pouvoirgagner les prochains matchs.»

SOFIANE HENNI (MILIEU DE TERRAIN) :

«L’ambiance est bonne»«Comme toujours, une bonne ambiance dansl’équipe et ça, c’est très important pour l’espritdu groupe. Le nouvel entraîneur nous adonné ses principes de jeu. Pour le nouveaujoueur, Idriss Saâdi (Courtrai /Belgique), je leconnais bien, c’est un attaquent très puissantqui a réussi à marquer pas mal de buts lorsde la saison écoulée en Belgique, je suis très

content qu’il soit avec nous dans ce stage depréparation. Pour le moment, on n’a pasencore basé sur le Togo, mais on essaye detravailler sur les choses qu’on a. On est déter-minés afin de montrer un beau visage par rap-port à ce qu’on a fait précédemment.Maintenant, on doit gagner tous nos pro-

chains matchs.»

IDRIS SAÂDI (ATTA-QUANT) :«Tout le mondeconnaît l’enjeu»

«Très heureux d’avoir été appelé à l’équi-pe algérienne, j’étais très bien accueilli et j’aitrouvé une bonne ambiance dans le groupe.On sait qu’avec le changement du staff, c’estune nouvelle méthode de travail et on a vuhier cette philosophie qu’on doit adhérer. Tout

GUINÉEJosé Kanté Martinez forfait face àl'Algérie, Doumbouya en renfortL'attaquant international gui-

néen de Wisla Plock (D. 1 polo-naise) José Kanté Martinez, bles-sé, a déclaré forfait pour le matchamical en déplacement face àl 'Algérie, mardi soir au stadeMustapha-Tchaker de Blida, dansle cadre de la préparation auxqualif ications de la Couped'Afrique des nations CAN-2019,rapporte la presse locale. Pourremplacer ce joueur, le sélectionneur du Syli national,Kanfory Lappé Bangoura, a appelé en renfort l'attaquant duSKN St. Polten (D.1 autrichienne) Lonsana Doumbouya,précise la même source.

PROLONGATION DU CONTRAT DE GHOULAM À NAPLES

Bientôt un accord définitif ?Le Portugais Jorge Mendes, l'agent du défenseur

international algérien de Naples (Serie A italienne defootball) Faouzi Ghoulam rencontrera bientôt les diri-geants napolitains pour trouver un accord définitif àpropos de la prolongation du contrat du joueur, rap-porte le quotidien sportif La Gazzetta dello Sport. Lereprésentant portugais, qui gère les carrières de plu-sieurs joueurs célèbres tels que son compatrioteCristiano Ronaldo, compte réclamer un salaireannuel d'au moins 2 millions d'euros «en reconnais-sance de la progression constante affichée parGhoulam», précise la même source. Jusque-là, lesnégociations entre le club et Ghoulam ont tous étévouées à l'échec alors que le contrat du joueur expi-re en juin 2018. Naples avait proposé 1,8 milliond'euros par an contre 800 000 euros actuellement.

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de cinq œuvres de Stanislav Neumann.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Sa nationalité»

1- CHANTS ROUGES2- LA GLOIRE DE SATANPARMI NOUS3- LE RÊVE DE LA FOULE

DES DÉSESPÉRÉS4- LE CŒUR ET LESNUAGES5- AMOUR

MOT RESTANT = TCHÈQUE

D E S D E S E S P E E SE T C E L S E R E R D AL C O C H A N T S R E TU H E O R AO E U U I NF Q R G O PA U E E L AL E T L E S N U A S G RE R U O M A S E G L A MD E V E R E L S U O N I

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

R A S C A S S E - S U I S S E SE P U R A - E S T E R A - - T OM U R S - D - S O U S - B O U MO L E - M E L O - L - C A L I NN E - V E T I R A - S A N - S OT - L E - T S E - C E R N E - LE V E N T E E - B O N D I T - ER E V U E S - T E N T A S - R N- N - E R - P O R C I N - D O TM I E S - R E U N I E - C O N EO S E - V E R R E S - M A - G -N E - T E T I N E - G E - S E ET - E N T A M E - M E D I T E R- N A T U R E - S E N I L E - -C O U - E D - M A T E R A - D AR T - A S - L E U R R A - L E VI R A N - T I - T E E - D O M ES E C - F I G E E S - N O U E R

S S - S I G N E S - T I - E N TE - S T E R E S - B A D I N A I- A C E R E E - B O N - E T - SD R O L E S - M O I T E S - P SE R R E S - C O R S E R - P U EB O I S - M A N G E S - F A I MO S E - S E L - N E - F A I T EU A - P I - C L E - N O I X - NT - P A T R I E - G O U T - S TE N T R E C O U P E E S - D E S

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- N E H R U - A V O C A T - F IJ E T E E - V V - D U - A M I NA R - P - R E I N E - G R A N DW O N - T A L O N - V O I L E EA N - B I S O N - M A U R E - -H - M A R E - - - - I T A - L AA V I S E R - - - - N E - C I LR O - S E - - - - - S - A - A L

L I C E - D E L I T - A V I S AA R E - F E T E R - E M I S - HL I - T E T E S - J T - S - P A- E T I R E S - P U A S - C A BT - E L A N - C R I N - S E R AP A R T I D U C O N G R E S - D

LETTRES DELETTRES DENAZISMENAZISME

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Le Soird’Algérie Détente Lundi 5 juin 2017 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sonpays

Fondit----------------

Erreur

Passées----------------Américium----------------ArticleArme----------------Palmipède----------------Poissons

Voyelledouble

----------------Givré

Dansl’espace

----------------Trompé

Arsenic----------------Logement----------------GermaniumFerment----------------Consonnedouble----------------Saint

Prénom----------------Radium----------------Tellure

Vain----------------

Note

Singulier----------------Palier----------------AvisNabot

----------------Bondit

Périmé----------------

Briller

Monsieur----------------

Cravateanglaise

Néon----------------

Peintrefrançais

Actinium----------------

Queue desouris

Jeune----------------

Fin desoirée

Venge----------------

Carte

Souverains----------------

Cible

Ripailles----------------Louper----------------RemerciéesCachés

----------------Routes

Arrivés----------------

SaliTitre

----------------Y est né

Erbium----------------

DifficileCité

----------------Baguette

Plantes----------------

Station

Tantale----------------

RocheTamis

----------------Carte

Voyelledouble----------------Meurt----------------Mois

Obstinés----------------Gallium----------------SainPronom----------------Presser----------------Flaques

Via----------------

Pronom

Abrégé----------------

NoteRomans Plus âgé

Dirigés----------------

AssagiGouverne-ments----------------Son autreprénom

1- AUTEUR

2- CHEF DE FILE

3- PHILOSOPHE

4- AUTEUR

5- AUTEUR

6- AUTEUR

NATURE

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Naturalisme

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Lundi 5 juin 2017 - PAGE 19

Jeu----------------Riche----------------MoiVa enjustice

----------------Déprimés

Hésitations----------------Arme (ph)

Tellure----------------Refuse----------------Elites

Ex-OUA----------------Prénom----------------Osmium

Dans la nuit----------------Liaison----------------Etang

Arsenic----------------

ConceptSélénium

----------------Pronom

Indien----------------Sélénium----------------Dans le ton

Foot à Oran----------------Chlore----------------Institut

Possèdent----------------Particule----------------DouleurContinent

----------------Dessins

Possessif----------------

Insectes

Humides----------------Possessif----------------CanineEtataméricain----------------Actricefrançaise

Unis----------------

PoilDémonstratif(inv)----------------Fin desoirées

Perspective----------------Plat (ph)----------------Guide

Formed’être----------------Alité----------------ChloreLisières

----------------Sied

Possessif----------------Fin de série----------------Erbium

Intelligence----------------

Oiseaux

Réfutes----------------

Chatons

Poisson----------------Couleurs----------------MollusqueSentiment

----------------Préposition

Repas----------------

TraitsRoue

Aimable----------------

LentRappel

----------------Accordas

crédit

Lithium----------------

PeineAmas

----------------Eprouvée

Exclames----------------

OiseauArbres

----------------Mammifère

Relatif à la cor-respondance

----------------Catastrophiques

Etendue----------------Article----------------Accoucher

Arme----------------

FlatteurNote (inv)

----------------Article

Espèceanimale

----------------Nerveux

Sombres----------------Nababs----------------PronomForme de

savoir----------------Quémande

Fleur----------------Entières----------------ApprécieExtrémités

----------------Ereinté

Cacher----------------

DirigeaisEntrava

----------------Broyés

Dans lereste

----------------Ouvertures

Parent----------------Molybdène----------------Peuple

Article----------------Préposition----------------ExténuéInfinitif

----------------Duos

Obus----------------Couper----------------ConjonctionAdorer

----------------Egarée

Villeespagnole

----------------A sommeil

Piégée

D’Oran----------------

Villed’Espagne

Cartouches

Demi----------------

BruitExtrait (ph)----------------

Bazar

Saines----------------

ComptoirPronom

----------------Préposition

Adverbe

Enlevés----------------

AirCreuse

----------------Crie

Possessif----------------Bien portant

Prénom----------------Régale----------------ExpériencePréposition----------------Possessif

Mois----------------

Colère

Dansl’arène

----------------Substance

Chars----------------

Céréale

Voies----------------

DrameMois

----------------Conjonction

Article----------------Essai----------------Cérium

Terbium----------------Possessif

Remonter----------------

Acteurfrançais

HutteAgissent

----------------Roche

Sincèrement----------------

Camp

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DÉCÈS––––––––––––––––––––Les familles Baghdad, Kada

Bendddouche, proches et alliés ont la dou-leur de faire part du décès de leur mère etgrand-mère Hadja Kada Khadoudja

veuve Baghdadsurvenu à l’âge de 97 ans.

En cette douloureusecirconstance, nous deman-dons à tous d’avoir unepieuse pensée pour l’âmede la défunte et de prier pour son âme.Puisse Dieu lui accorder Sa Miséricorde etl’accueillir en Son Vaste Paradis.

A Dieu nous appartenons à Lui nousretournons––––––––––––––––––––PENSÉES––––––––––––––––––––Il y a 3 ans, me quittait

à jamais ma très chèremaman Djedjiga Lakhdari

laissant derrière elle un

grand vide que nul ne peut combler, tu memanques énormément a Yemma a3zizenFelli.

Les gens meurent quand on les oublie,mais toi yemma Jedji tu es du genre que l’onn’oublie jamais. Tu étais l’exemple de cou-rage, de bonté et surtout de générosité.

En ce douloureux souvenir, je demande àceux et celles qui t’ont connue et aiméed’avoir une pieuse pensée à ta mémoire,Repose en paix.

Saliha Ould Hamou. F107398/B13

––––––––––––––––––––Voilà quatre années depuis que tu nous as

quittés, chère mèreBourbia Ouerdia née Khiar

Que ceux qui l’ont connue, appréciée etrespectée aient une pieuse pensée à samémoire et à la mémoire de mon père,Bourbia Mohamed, décédé le 20 octobre2010.

Je prie le Tout-Puissant de les accueilliren Son Vaste Paradis.

A Dieu nous appartenons, à Lui nousretournons.

Votre fils Kamel. F107396/B13

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Safaâ, handicapée moteur à 100 %, âgéede 14 ans, demande à toute âme

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KIFFANE : AU CAPITAL SOCIAL DE100.000.00 DA. INSCRITE AU REGISTRE DECOMMERCE DE TLEMCEN SOUS LE NUMÉ-

RO 13’00 - 0264329B12 DU 17/11/2014Aux termes d’un acte reçu en l’étudele 28/05/2017, enregistré, M. ShamaMaher, fils de Brahim a donné à M.Chama Mohamad, fils de Hamed lesdeux parts sociales de 1000,00 chacu-ne, qu’il détient dans ladite société.- A cet effet, les articles 07 et 08 desstatuts ont été modifiés.- Le dépot légal sera effectué auprèsde l’antenne locale du C.N.R.C deTlemcen.

Pour avis, le notaire.F/0503/017/B14

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Lundi 5 juin 2017 - PAGE 23

[email protected]

Flan depoulet

1 poitrine de poulet, 2 triangles de fromage, 2 œufs, un peu de safran, sel, poivre

Désosser la poitrine de poulet et la mettre dans unecasserole d'eau bouillante salée. Laisser cuire pendant20 minutes. Egoutter et hacher très finement, puismélanger avec les triangles de fromage, les œufs, lesafran, le sel et le poivre. Répartir la préparation dansdeux ramequins individuels et enfourner dans un bain-marie chaud. Laisser cuire pendant 20 minutes. Servirchaud avec des olives noires.

4 filets de poulet, 1 c. à s. de moutarde, 2 c. às. d'huile, 1/2 verre d'eau, 2 c. à s. de vinaigre,4 c. à s. de crème fraîche, 2 œufs, chapelure,

sel, poivre

Dans un bol, mélanger la moutarde, l'huile, levinaigre, la crème fraîche, le sel et le poivre etremuer jusqu'à obtention d'une sauce. En enduireles filets de poulet et laisser macérer toute unenuit. Mettre la chapelure dans une assiette et lafarine dans une autre. Battre les œufs dans un bolavec une fourchette, assaisonner de poivre et desel. Trempez les filets de poulet dans l'œuf, puisdans la farine et enfin dans la chapelure. Les fairefrire dans l'huile chaude.

Filets de poulet panés Cervelle à lamarocaine

Phot

os :

DR

6 œufs, 5 c. à s. de mayonnaise, 1 laitue, 1 boîte de thon à l'huile, sel, poivre

Faire durcir les œufs dans l’eau bouillante pendant12 minutes, les écaler, les couper en deux et lesvider de leurs jaunes. Mettre ces derniers dans unbol et les écraser avec une fourchette, ajouter lamayonnaise, le thon égoutté, le sel et le poivre,bien mélanger. Sur un plat de service, faire un litavec des feuilles de salade, disposer les moitiésdes œufs durs puis les remplir avec la préparation.

Œufs mimosasau thon

2 cervelles de veau, 6 œufs, 8 gousses d'ailhachées, 4 c. à s. d'huile d'olive, sel, cumin,

piment doux

Faire dégorger les cervelles dans l’eau froidevinaigrée, débarrassées de la mince membrane quiles enveloppe, coupez-les en morceaux. Mettre 1verre d'eau dans une poêle épaisse, ajouter lesmorceaux de cervelle, les gousses d'ail hachées,laisser cuire jusqu'à l'évaporation d'eau, ajouterl'huile d’olive, les épices, les œufs battus et remueravec une cuillère en bois. Servir aussitôt.

M'HALBI7 mesures de lait entier, 1 mesure depoudre de riz, 1 mesure de sucre en

poudre, 3 c. à s. d'eau de fleur d'oranger,cannelle

pour le décor

Dans une casserole, verser le lait froid, le sucre,la poudre de riz, la fleur d'oranger et bienmélanger. Mettre sur le feu et mélanger sanscesse jusqu'à ce que la crème épaississe et aitune texture de bouillie légère (elle devra napper lacuillère). Retirer du feu et verser dans descoupes. Laisser totalement refroidir puis réfrigérerplusieurs heures à une nuit. Décorer le m'halbi endessinant des lignes avec la cannelle ou bien desamandes émondées. Servir très frais.

Feuilletés au thon et pommes de terre

1 pâte feuilletée, 2 boîtes de thon, 1 grande ou2 pommes de terre moyennes coupées en déset cuites à l’eau, persil/coriandre, 1 c. à c. de

poivre, cumin, piment doux, sel, huile (1 c. à c.)

Mélangerlesingrédientsde la farce.Etaler lapâtefeuilletée etdécouperdes carrés.Prendrechaquecarré àpart, ymettre lafarce et couvrir avec un autre carré, puis souder lescôtés. Badigeonner de jaune d’œuf, parsemer degraines de sésame et cuire au four.

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«Si tu ne vas pas manifester contrelui, il viendra manifester avec toi»(Proverbe chinois du chantier de

la Grande Mosquée).Au risque de contrevenir à la loi de

proximité, j'ai choisi cette période pro-pice aux bûchers et aux pèlerinages,les deux pouvant être insécables, pourfaire un tour là où ça grince aussi. Il yaurait beaucoup plus qu'un grain desable dans les rouages, pourtant sain-tement huilés, de l'alliance Riyad-Doha.Bien plus qu'une dispute sans lende-main de voisins séniles et irascibles, ilsemble bien que nous soyons devantune querelle de leadership, entre rivauxen prophéties. Jusque-là, personne neremettait en cause le rôle de l'ArabieSaoudite comme «guide suprême» del'Islam sunnite et des pays le prati-quant subséquemment, en vertu de sasituation géographique et financière.Seulement, le petit Qatar s'est sentipousser des ailes depuis qu'il a apprisà mieux investir l'argent du pétroledans le monde arabe et en Occident.Non content de se faire une place ausoleil des impies, l 'émir du Qatarsemble avoir été pris d'une envie irré-sistible de contrecarrer les plans saou-diens jusqu'en Syrie et au Yémen.Autant dire que l'incendie couve auroyaume de la rente pétrolière et passeulement du côté des torchères.Un éditorial récent du quotidien

saoudien Okkaz l 'affirme sansambages : le Qatar est animé de lavolonté «illusoire» de ravir le leader-ship du monde arabe à l'ArabieSaoudite. De quelle manière ? En finan-çant systématiquement tous lesgroupes armés hostiles au royaume demanière à l'affaiblir et à le déstabiliser,que ce soit au Yémen ou à l'intérieur deses frontières. Selon Okkaz, le Qatar adéjà versé 100 millions de dollars auxForces de la mobilisation populaire (Al-

Hachd Al-Chaabi), en Irak, ensemble demilices à majorité chiite(1). Doha auraitégalement promis 1 milliard de dollarsde bonus, au cas où les milices ira-kiennes ouvriraient un front dans lenord de l'Arabie Saoudite, comme elless'y sont engagées. L'un des chefs de laMobilisation populaire a récemmentaffirmé que les milices irakiennesétaient prêtes à aller jusqu'à Riyad, et ilavait appelé les Houthistes du Yémen àse joindre à l'offensive. D'où la colèredes Saoudiens qui fait dire à l'éditoria-liste que Doha coopère avec toutes«les Forces du mal, que ce soit Al-Qaïda, les Frères musulmans, ou enco-re les Houthistes et le Hezbollah». Enplus de la cible saoudienne, le Qatars'emploie systématiquement à semer letrouble dans les monarchies du Golfe,en finançant les opposants aux gouver-nements en place, ajoute Okkaz.Revenant hier sur ce qu'il appelle le

«mariage coutumier (orfi)» entre l'émi-rat du Qatar et le terrorisme, le mêmequotidien affirme que le soutien deDoha au terrorisme a commencé aprèsle coup d'Etat de l'actuel émir contreson père. Ce soutien s'est concrétiséaprès les attentats du 11 septembre,lorsque la chaîne Al-Jazeera s'est éri-gée en ministère de l'information del'organisation Al-Qaïda. Ce fait estattesté par les documents trouvés parles services américains dans le repairede Ben Laden, au Pakistan, où il a ététué à l'aube du 2 mai 2011. Ces docu-ments prouvent que Doha était la desti-nation privilégiée de l'organisation deBen Laden, notamment pour sesentrées dans d'autres pays grâce auxpasseports délivrés par le Qatar. C'estle cas du terroriste marocain AbdelkrimMedjati qui est entré en ArabieSaoudite avec un passeport marocainet du chef d'Al-Qaïda en ArabieSaoudite, Younès Alhayari. Le journal

cite encore le témoignage de l'ancienprésentateur de la chaîne Al-Jazeera,Yousri Fodda, qui affirme dans sonlivre Sur la route du mal, avoir assisté àune rencontre à Londres entre un diri-geant d'Al-Qaïda et l'émir du Qatar lui-même. Le soutien du Qatar au terroris-me, via Al-Jazeera, s'est étendu par lasuite au front Nosra, dont le chef, Al-Djollani, a été longuement interviewépar le «frère musulman» AhmedMansour. Puis, la télévision s'estconsacrée à la diffusion des films etvidéos de Daesh, «sans compter sesnuits d'insomnie» au service desFrères musulmans en Égypte.Bien entendu, d'autres médias ont

pris le relais de cette campagne mise ànu des projets du Qatar et notammentle soutien financier au mouvement desFrères musulmans, excommunié parRiyad. Ainsi, le magazine électroniquesaoudien Elaph proposait samedi der-nier ce titre éloquent : «L'argent qatarirequinque les frères d'Italie.» Le journalcite à l'appui de ses affirmations l'an-cienne parlementaire italienne, SouadSebaï, animatrice du centre Averroès.Cette dernière, qui a enquêté sur lesactivités du mouvement égyptien enItalie, affirme que grâce au financementqatari, les Frères musulmans sont deplus en plus influents dans ce pays. Ilsauraient reçu plus d'un milliard d'eurosdurant ces dernières années et ils sonten passe de créer une «banque isla-mique» pour accroître encore leur pré-sence. Les Frères musulmans exercentessentiellement leur influence par l'in-termédiaire de l'UCOII(2) qui leur permetde contrôler 80% des mosquées. Surplus de 1 500 mosquées présentes enItalie, précise encore la députée, seuleune centaine est contrôlée par l'Etat, lereste étant laissé aux prêcheurs inté-gristes. L'activisme des Frères musul-mans en Italie qui a commencé dansles années soixante s'est considérable-ment accru ces dernières années avecl'afflux d'immigrants en provenance duMaghreb.Le mouvement intégriste qui a une

existence légale, par le biais de l'UCOII,est en apparence respectueux des loisitaliennes, mais il sait les exploiter oules contourner, affirme Souad Sebaï.L'un des fondateurs de cette organisa-tion, un certain Hamza Piccardo, avaitdéfrayé la chronique italienne, l'année

dernière, en réclamant la légalisationde la polygamie. Il avait avancé le bonvieil argument démographique, affir-mant que la polygame «rééquilibreraitle déclin de la population et ferait dimi-nuer le besoin de main-d’œuvre étran-gère». Chez nous, les partisans de lapolygamie ont d'abord invoqué lanécessité de repeupler le pays, avantd'invoquer la lutte contre le célibat desfemmes. Et puis, qui leur demande dese justifier ?

A. H.

1) Le «Hachd Chaabi» a connu unmoment de célébrité chez nous, grâceaux mésaventures irakiennes d'unejournaliste de la télévision Echourouk,Samira Mouaki, qui avait suivi la pro-gression des milices et avait été griève-ment blessée près de Mossoul. Pourrappel, c'est la même chaîne qui avaitorganisé le premier guet-apens inquisi-torial à l'écrivain Rachid Boudjedra(voir Kiosque arabe du 8 juin 2016).2) Unione delle communità isla-

miche d'Italia (UCOII), une organisationislamiste calquée sur le modèle fran-çais de l'UOIF (Union des organisationsislamiques de France), contrôlée parles Frères musulmans.

Les amours coupablesdu Qatar enfin révélées !

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail :[email protected]

PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@laalamhakimus

POUSSE AVEC EUX !

Une femme terroriste se rend aux autorités à Jijel. Purée ! Lestangos ne sont même plus capables de garder leurs meufs aumaquis et ça…

… prétend gouverner le monde !

Si une caméra cachée, c’est une «ignominie» pourreprendre le qualificatif du Cadet, alors, comment appelerun scandale de 15 milliards de dollars révélé par le Soird’Algérie ? Seulement voilà, le brouhaha, le tohubohu del’ignominieuse caméra cachée a éclipsé totalement l’igno-minieux contrat de 15 milliards de dollars passé parl’Algérie officielle avec une société fantôme saoudiennedont vous pouvez lire et relire les détails et péripéties àsatiété dans les archives de notre journal. L’ignominie dela caméra cachée, décidément gloutonne, a aussi étoufféles révélations canadiennes sur les fortunes immobilièresdes frères et oncle Béjaoui. De bonnes grosses et ignomi-nieuses révélations, avec force détails sur les milliards enappartements de luxe, en immeubles et en placementsdans les meilleurs quartiers du Canada, là où les plus

chanceux des Canadiens ne rêveraient pas une secondepouvoir passer une seule nuit. Hélas, l’ignominie cana-dienne elle aussi a rendu gorge face à plus fort qu’elle,l’ignominie d’une vulgaire caméra cachée ramadanesque.Du coup, je dois bien me rendre à cette raison, il y a igno-minie et ignominie. Les deux s’écrivent de la même maniè-re. Ont visiblement la même apparence. Mais il en est uned’ignominie qui a ce pouvoir ignominieux d’écraser toutesles autres ignominies, même si elles sont bien plus igno-minieuses qu’elle. Vous suivez encore ? En gros, et pourfaire simple, il y aurait un premier et un second collège del’ignominie. Une sorte de mécanisme de l’ignominie et deson traitement. Dès qu’une ignominie sort sans le cachetvalidant du Palais, le même Palais réagit en procédant à untir de barrages sous la forme de salves d’ignominies à pro-fusion et dont la fonction essentielle est de réduire à petde chat l’ignominie non contrôlée, non labellisée. Mercid’être resté jusqu’à la fin ! Je fume du thé et je resteéveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Ignominie, premieret second collège !

Par Ahmed [email protected]

KIOSQUE ARABE

CONDOLÉANCESAttristés par le décès de leur confrère et amiAttristés par le décès de leur confrère et ami

Bachir Cherif HassèneBachir Cherif Hassènedirecteur du quotidien La Tribune, les membres fondateurs, ladirecteur du quotidien La Tribune, les membres fondateurs, la

direction et l’ensemble des travailleurs du direction et l’ensemble des travailleurs du Soir d’AlgérieSoir d’Algérie présententprésententleurs sincères condoléances à la famille du défunt et l’assurent deleurs sincères condoléances à la famille du défunt et l’assurent detoute leur sympathie.toute leur sympathie.Que Dieu accueille le défunt en Son Vaste Paradis.Que Dieu accueille le défunt en Son Vaste Paradis.