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Page 1 Bonjour, mesdames et messieurs. Permettez-moi de remercier les organisateurs de cette réunion, et plus particulièrement le professeur Herve Drévillon, qui m’a proposé cette intervention. Mon exposé suivra un double fil rouge en intégrant mon expérience au plan demandé par les organisateurs. Si j’émaille mon propos de quelques réflexions, n’y voyez ni provocation, ni ironie, mais simplement une manière de mettre l’accent sur certains questionnements. Enfin, cette présentation n’engage que son auteur, et en aucune mesure les institutions auxquelles il est fait référence.

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Bonjour, mesdames et messieurs.

Permettez-moi de remercier les organisateurs de cette réunion, et plus particulièrement le professeur Herve Drévillon, qui m’a proposé cette intervention.

Mon exposé suivra un double fil rouge en intégrant mon expérience au plan demandé par les organisateurs. Si j’émaille mon propos de quelques réflexions, n’y voyez ni provocation, ni ironie, mais simplement une manière de mettre l’accent sur certains questionnements. Enfin, cette présentation n’engage que son auteur, et en aucune mesure les institutions auxquelles il est fait référence.

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Je décrirai mon parcours de réserviste au sein du Service de santé des armées [SSA], en évoquant les intérêts du recruté, mais aussi les besoins du recruteur.

Je montrerai aussi deux autres formes d’engagement des médecins, d’abord dans le Service de santé et de secours médical des sapeurs-pompiers [3SM/SDIS], ensuite dans le cadre du secours en mer et de ses missions Search and Rescue [SAR].

Enfin, je terminerai par des leçons que j’ai tirées de mon engagement dans le Service de santé.

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Très rapidement, mon cursus, tant civil que militaire.

Au civil, un diplôme de spécialité en anesthésie-réanimation à une date qui ne me rajeunit guère, suivi, en tant que « hobby », par un diplôme d’études approfondies [DEA] en Histoire militaire à l’Institut d’études politiques [IEP] d’Aix-en-Provence. La soutenance de thèse attendra que la retraite me rende plus disponible…

Pour le militaire, un passage obligé, au terme de quelques années de sursis, par l’école nationale des officiers de réserve du service de santé des armées à Libourne [ENORSSA]. Pour être honnête, malgré la proximité des Pomerol et autres Saint-Emilion, le succès était garanti dès lors qu’on ne rendait pas feuille blanche à l’examen final… Il n’y a donc pas ici d’engagement, puisque je suis de la génération du service national, mais un devoir contraint de citoyen, certes « librement consenti » …

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La liste des motifs d’engagement dans le Service de santé des armées pourrait ressembler au célèbre « Inventaire » de Jacques Prévert (1946). Il est des motifs, que je qualifierai de « nobles » (au sens de l’attitude aristocratique définie par Nicolas Berdiaev, 1874-1948, consistant à se créer plus de devoirs), et d’autres qui le sont moins. Comment s’associent ces motifs, comment pondérer chacun d’eux, sur le spectre qui s’étend de « l’engagé – citoyen » au mercenaire ?

Quelques remarques ici.

Du côté « noble », et toutes proportions gardées, les Français musulmans qui s’engagent aujourd’hui en Syrie n’obéiraient-ils pas aux mêmes motifs, que, par exemple, les volontaires français des brigades internationales lors de la guerre d’Espagne (1936-1939) ? Dans un autre domaine, à une époque où les réseaux sociaux sont un moyen de mobilisation, ces réseaux ne facilitent-ils pas d’abord l’indignation transitoire de circonstance, au détriment de l’engagement de fond et pérenne ?

Du côté moins « noble », l’intérêt financier, pour ce qui concerne les médecins anesthésistes, n’existe guère. Cependant, j’ai découvert les avantages de la défiscalisation au hasard d’un contrôle fiscal bénéfique, ayant abusivement déclaré toute ma solde. Cette défiscalisation était déjà présente dans le code du roi Henri III (1551-1589) qui exemptait de la taille les « menus officiers » - j’en suis un - en campagne, mais qui « de retour en leur domicile ordinaire seront cottisez tout ainsi que les autres habitants contribuables » [Le Code du roi Henri III, Article XXIX…. Disponible sur http://books.google.fr/books].

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Cette année de service national est celle où j’ai connu la promotion la plus rapide de ma carrière, passant en quelques mois d’un seul galon percé de trous à trois autres, sur une simple signature d’engagement dans la réserve….

Cette photographie (oui c’est bien moi) est là non seulement pour m’éviter toute dérive vers le culte de la personnalité, mais aussi pour montrer que la carte offrant la protection résultant des conventions de Genève pourrait presque être confondue avec un document de l’identité judicaire…

Quelle est, aujourd’hui, la valeur de cette protection dans un monde multipolaire où les acteurs non étatiques ne partagent plus un référentiel commun minimum, où les guerres n’opposent plus des états, mais ont des raisons ethniques ou religieuses ? Car l’engagement est parfois à risque… J’en avais tiré une conclusion : il était devenu plus prudent d’agir au sein des armées, qu’avec une organisation non gouvernementale [ONG]…

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S’il avait fallu une seule année pour progresser de trois grades, l’acquisition des trois suivants, certes sans efforts, prendra deux décennies. En fait, dix ans ont passé avant que le Service de santé se souvienne vraiment de moi. Entretemps était survenue la guerre du Golfe; la professionnalisation des armées était en marche, puisqu’il avait été décidé de ne point y engager le contingent.

En 1995, me voilà réserviste en zone de guerre, le Service m’ayant laissé le choix de mon lieu d’engagement : l’hôpital allemand de la base arrière confortable de Split, ou une antenne chirurgicale, beaucoup plus rustique et bien plus froide, sur le mont Igman, dominant Sarajevo. C’est la curiosité pour l’histoire en marche qui m’a décidé, une sorte de mise en pratique des connaissances récemment acquises lors de ce DEA d’histoire militaire.

Une autre réflexion à ce propos; j’ai tenu un journal quotidien lors de ce premier séjour en Bosnie, et je viens de le relire en préparant ce colloque. Je confirme donc ce que beaucoup d’entre vous savent déjà : la véracité des évènements ne peut s’appuyer sur la seule mémoire, particulièrement à distance de ceux-ci… Je pourrais ici inverser l’expression célèbre « travail d’histoire et devoir de mémoire », en « devoir d’histoire et travail de mémoire »…

Ensuite, l’âge aidant, je suis revenu à des activités plus tranquilles au sein de la réserve, certaines toujours agréables (les embarquements), d’autres moins (la médecine d’aptitude).

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Mais quelles étaient les raisons du Service de santé pour faire appel à des réservistes ? Il s’agissait de s’adapter à un déficit en personnel, à la fois quantitatif et qualitatif, puisque le service national devait être suspendu (et non pas supprimé) par la loi du 28 octobre 1997.

Il existe une difficulté à disposer d’une organisation dimensionnée en fonction des besoins, selon que l’on est en temps de paix ou de guerre. Vous avez ici un tableau des effectifs de l’active et de la réserve au sein du Service de santé. Lors de la mobilisation de 1939, la moitié des médecins « civils » ont été rappelés aux armées, formant ainsi plus de 90% de leurs effectifs médicaux. En 1986, les médecins conscrits comptaient encore pour un tiers. De 1996 à 2002, en sept ans, la part des appelés (toutes catégories confondues) a disparu (26, 8 à 1,7%).

Parmi les « spécialistes », les médecins anesthésiste-réanimateurs sont une denrée rare. Or, leur présence dans les antennes chirurgicales qui soutiennent les forces est indispensable. Mais comment assurer le fonctionnement des hôpitaux d’infrastructure en métropole, si une part de leurs spécialistes est mobilisée par les opérations extérieures [OPEX] ? Cette « ressource » - car des revenus issus des prestations « civiles » sont honorées par l’assurance-maladie – ne doit pas être altérée par les opérations, ce que confirme un rapport du Sénat écrit en 1999… « Cette participation aux opérations extérieures induit cependant d'importants prélèvements en personnels […], qui se ressentent sur les capacités courantes du service et notamment sur son activité hospitalière. […] Le recours à des réservistes […] est parfois présenté comme un moyen de réduire les déficits en personnels provoqués par les opérations extérieures. Cette solution doit bien entendu être encouragée » [SENAT, Le service de santé des armées : les défis de la professionnalisation, 1999, http://www.senat.fr/rap/r98-458/r98-458_mono.html].

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Le contrat d’engagement est particulier, car le réserviste se met au service d’une organisation, dont les missions s’inscrivent dans une politique nationale. Il s’agit d’un « package » global, pas vraiment à la carte. Il existe d’ailleurs un antagonisme entre la notion d’engagement, qui n’appelle pas de réciprocité autre qu’implicite, et celle de contrat, qui est un accord explicite, parfois négocié, liant les deux parties. L’engagement a donc des conséquences, peu apparentes, qui en sont les « faces cachées »…

L’une d’elles relève de l’appartenance, de l’identification à l’organisation choisie, ici le Service de santé. Ailleurs, cette appartenance peut s’inscrire dans un autre cadre, par exemple idéologique ou religieux. Au fait, peut-il exister un engagement sans identité ? Vaste question… Comment concilier globalisation du monde et engagement national ? Ce dernier est-il alors un cautionnement de la politique de son pays ?

Une autre « face cachée » est liée à la dialectique « donner la mort – recevoir la mort », même si pour un médecin le premier point est inexistant, et le risque du second fort réduit; mais il s’agit bien d’un soutien des forces permettant l’exercice de la violence propre au métier des armes.

Enfin, qu’en est-il du lien Armée – Nation ?

Aujourd’hui, la nation en armes de la Révolution ou de la Grande Guerre n’existe plus. Ce lien ne serait-il pas d’autant plus évoqué que l’on craint l’affaiblissement de la relation entre la nation et son armée ? D’abord qu’est-ce ici que la nation ? Le peuple ou ses élites ? Si la nation est bien l’ensemble du peuple, et pas seulement ses élites, on peut faire débuter cet affaiblissement avec la défaite de 1939, la rivalité opposant l’armée

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d’Afrique aux Français libres, la décolonisation - avec en particulier ce point critique du putsch des généraux, au cours duquel le chef de l’état a fait directement appel aux appelés - et enfin la professionnalisation. Ensuite qu’est-ce-que l’armée ? Ses gradés ou ses militaires du rang ? La suspension de la conscription par la loi de 1997 ne fait qu’acter l’absence d’engagement du contingent depuis la fin de la guerre d’Algérie, trente ans auparavant.

Dans ce contexte, il me semble que le rôle espéré des réservistes n’est pas l’élément prépondérant de l’adhésion de la nation à son armée. Si les réservistes, déjà convaincus, puisque engagés, sont une importante courroie de transmission vers les élites, c’est l’image de l’armée (auprès de l’opinion publique) et la pertinence de ses missions qui comptent vraiment. Si l’opinion valide les décisions politiques d’engagement des armées, elle soutient celles-ci; dans le cas contraire…

Enfin, il est un dernier point relatif à l’engagement de la classe politique elle-même, ou plutôt de ses rejetons. Au Royaume-Uni, le lien Armée – Nation repose aussi sur les « Royals » qui servent, ou ont servi, dans les forces armées, que ce soit lors de la guerre des Malouines (Falklands), en Afghanistan ou pour des opérations de sauvetage en mer. En France, les enfants de nos hommes politiques préfèrent le cursus passant par l’Ecole nationale d’administration à celui passant par les écoles militaires; il devient alors difficile de faire accepter aux parents du peuple de France l’impôt du sang, quand ceux qui décident de l’emploi des forces armées n’y sont guère soumis…

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Un autre exemple d’engagement des médecins est l’activité au sein d’un service de santé et de secours médical [3SM) des sapeurs-pompiers.

Vous en avez ici un exemple, avec la photographie de six médecins du SAMU 83 – SMUR Toulon qui ont répondu, il y a vingt ans, à la demande d’un chef de corps du Var souhaitant faire assurer la couverture sanitaire de ses hommes lors des feux de forêt. La présence de professionnels de la médecine d’urgence, prêts à intervenir immédiatement, avait été jugée nécessaire.

S’agissait-il ici d’engagement, et même de volontariat ? Oui et non, car j’ai décidé d’accepter cette mission, jugeant qu’elle devait être assumée par le SAMU; une décision de type « top – down », et les volontaires ont été tout trouvés… Quelle a été leur motivation ? Sans doute un peu de discipline, peut-être aussi l’identification à leur département forestier (le Var) qu’il convenait de défendre, mais surtout la volonté de faire œuvre utile.

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Peu d’années après, le Samu du Var a été confronté à une autre demande. C’était plutôt « fun », puisqu’il s’agissait de médicaliser les hélicoptères de l’Aéronavale lors des opérations de secours en mer au bénéfice des navires civils (service public), plus connues sous le nom de missions Search and Rescue [SAR],

Plein d’allant au vu de l’enthousiasme qu’avait suscité le volontariat précédent, mon adjointe et moi-même avons voulu renouveler l’opération. Là, je dois dire que nous sommes tombés sur un os. Une forte réticence d’une bonne part des médecins est apparue, basée sur le fait qu’aller se faire pendre au bout d’un câble à plusieurs dizaines de nautiques d’une côte, préférentiellement la nuit et par mauvais temps, était une mission qui relevait à leurs yeux davantage du Service de santé des armées que d’une structure civile d’aide médicale urgente.

La seule manière de résoudre la crise a été d’organiser un vote, la question soumise étant : « le secours médical en mer fait-il ou non partie des missions d’un Samu ? ». Le « Oui » l’a emporté, d’assez peu...

Alors, s’agissait-il de volontariat et d’engagement ? Trois éléments de réponse : d’abord le résultat du vote n’a pas été contesté (ce qui est la preuve d’une démocratie saine), ensuite l’existence d’une parité avant l’heure « hommes – femmes », confirmée sur cette photographie qui démontre que les femmes sont non seulement aptes, mais compétentes pour ces missions) enfin le Smur Toulon a été récemment reconnu comme Smur maritime…

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Avant de conclure, je voudrais illustrer les conflits de conscience pouvant survenir à l’occasion d’un soutien aux opérations militaires, non pas à propos du jus ad bellum (résumé par l’alternative guerres justes ou injustes), mais en évoquant le jus in bello, à partir d’un situation vécue désagréablement à deux titres.

En novembre 1995, j’ai participé à l’un des convois parvenus dans la ville de Gorazde, une enclave bosniaque analogue à celle de Srebrenica (Srebrenitsa), mais au devenir heureusement moins tragique.

La mission qui m’avait été confiée était d’assurer l’évacuation médicale de deux patients dans le besoin. Je ne sais si ce besoin était réellement médical (le père et sa fille me sont apparus en excellente santé), mais je sais qu’ils ont pu ainsi franchir le blocus serbe et rejoindre Sarajevo à l’abri d’un véhicule militaire porteur de la Croix-Rouge.

J’ai aussi été frappé, au moment de quitter la ville, par les regards issus de cette double haie de femmes, d’enfants et de vieillards (les hommes, eux, étaient dans les tranchées sur les collines). Ils nous voyaient partir avec inquiétude, et j’ai fortement ressenti un sentiment d’abandon envers cette population. Cela m’a permis de mieux comprendre le dilemme auquel Hélie de Saint-Marc avait été confronté en Indochine et en Algérie…

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En conclusion, j’espère vous avoir montré que l’engagement pouvait avoir bien des facettes…. S’agissait-il vraiment pour moi d’un engagement – citoyen auprès du Service de santé ? Je dirais « non », puisque les motifs en étaient d’abord personnels. Or, je cite, « Un citoyen engagé, c'est donc quelqu'un qui a le souci des autres et conscience d'appartenir à une communauté » [Les offices jeunesse internationaux du Québec, http://www.lojiq.org/participer/programmes/engagement-citoyen/].

L’expérience m’a été bénéfique pour au moins deux raisons: d’une part une ouverture vers un autre milieu, avec ses spécificités militaires et médicales, d’autre part une confrontation directe avec la réalité du monde, sans médiatisation, source de leçon pour l’historien. Cette expérience a-t-elle été aussi bénéfique au Service de santé et donc à la communauté ? Ce n’est pas à moi de répondre à cette question…

Pour terminer, je ne peux que remercier, d’abord mon ancienne autorité, le Service de santé, ensuite l’établissement hospitalier qui a accepté mes départs, notamment mes camarades médecins qui ont assuré ma part de travail durant mon absence, et sans lesquels aucun volontariat n’aurait été possible. Merci pour votre attention.