Blyton Enid Série Mystère Cirque 3 Le mystère du chapeau pointu 1942 Circus Days Again.doc

8/9/2019 Blyton Enid Srie Mystre Cirque 3 Le mystre du chapeau pointu 1942 Circus Days Again.doc

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LE MYSTREDU CHAPEAU POINTU

par Enid BLYTON

LA rbellion gronde sous lechapiteau du cirque : M. Galliano, quidoit rester absent pour plusieurs mois, aconfi la direction l'illusionniste

aldourian. !'est un homme dur quepersonne n'aime.

"t #oil que son beau chapeaupointu, son chapeau de magicien brodd'toiles d'or, dispara$t. aldourian crie,temp%te, menace. La troupe murmur. Lesclo&ns, les acrobates, le montreur de

singes, tous parlent de quitter le cirque.our (imm) et sa petite camarade

Lotta, l'cu)*re, il n') a qu'une solution :faire re#enir au plus #ite ce bon M.Galliano. +ui, mais ce n'est pas si facile...


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ENID BLYTON

LE MYSTREDU CHAPEAU POINTU

ILLUSTRATIONS DE FRANOIS BATET

HACHETTE


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TABLE

1. Le cirque Galliano prend la route /. Mme runella et ses perroquets 10-. es dbuts prometteurs -. 2n soir de grand #ent -0. A la recherche des ours /. Le retour au3cirque 0

4. +n a retrou#e Mme runella5 /-6. Le cirque reprend la route 47. es 8*bres, un phoque... "t deu9 petites filles 5 61. Les trois nou#eau9 clo&ns 711. aldourian, l;illusionniste 11. au#re Mme Galliano5 1111-. L'homme au chapeau pointu 11

1. Les difficults de Lotta 1-10. e mau#aises nou#elles 111/. Lisa 1671. (imm) apprend la #rit 17/. ?conciliation. -. Lotta dispara$t 1. L'a#enture de Lotta 0. Mission accomplie5 -/. Le m)st*re du chapeau pointu est clairci

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CHAPITRE PREMIER

Le cirque Gallian !ren" #a ru#e

A? 2@" "LL" (+2?@B"de mai, un trangecort*ge dfilait sur une petite route de campagne.

Les pa)sans interrompaient leur tra#ail pour le #oirpasser.C !'est un cirque, se disaient3ils l'un l'autre.

Diens, un lphant5 "t cette drEle de t%te, qu'est3ceque c'est> 2n chimpan8, #ous cro)e8> F

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!'tait, en effet, un cirque : le cl*bre cirqueGalliano qui allait de #ille en #ille. M. Galliano, ledirecteur, se prlassait dans sa belle cal*che dore cEt de sa femme Dhrsa. ans une roulotte setrou#ait (rEme Lebrun, dit (imm), et son chiensa#ant, Gamin. Lotta, la petite cu)*re, montaitson beau che#al noir, M)lord. Mister all) taitdans sa #oiture a#ec Hamm), son chimpan8.

Hamm) portait une #este et un pantalon, il le#aitson chapeau pour saluer poliment les gens qui leregardaient. =ue de rires sur son passage5

uis #enaient M. Iermann et ses quatre singes.Miranda, sa petite guenon prfre, perche surson paule, lui mordillait l'oreille. e temps en

temps elle agitait la patte. !'tait sa faJon de direbon


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Mac rioch, le clo&n, soule#ait les rires enmarchant sur les mains et en faisant toutes sortesde cabrioles. artout il a#ait le m%me succ*s : iltait tou


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son p*re !harles Lebrun, que tout le mondeappelait !hariot, habitaient dans celle roulotte.!'tait (imm) qui l'a#ait achete a#ec l'argent queson chien sa#ant Gamin lui a#ait rapport.

=uelle belle roulotte5 "lle offrait pr*s3crueautant de confort que celle de M. Galliano. Lesquatre couchettes, dans la


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aussi intelligent. !'tait (imm) qui l'a#aitdress. Le petit fo9 faisait des tours e9traordinaireset paraissait tous les soirs sur la piste, prsent par(imm). l prenait part aussi au numro de Lotta etde son petit che#al noir M)lord sur lequel Gaminse tenait parfaitement en quilibre.

C =u'il fait chaud, maman5 s'cria (imm).!omme Ja sent bon5 =u') a3t3il pour d

N Du as d Apr*s toutes les tartinesque tu as englouties, ce matin>

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dit su m*re en riant. ('ai prpar uncassoulet.

(e peu9 in#iter Lotta> demanda (imm). "lle n'aque des sand&iches. Gina ne l'ail


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2n seul clo&n ce n'est pas asse8, bien quenotre Mac rioch soit si drEle5

N "n tout cas, nous a#ons suffisamment deche#au9 et de chiens, dclara Lotta en tendant sonassiette Mme Lebrun qui la remplit une secondefois. ('esp*re que les gens qui #iendronts'entendront bien a#ec nous. F

endant que les Lebrun d


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trompe im, son cornac. !elui3ci lui adressaquelques mots. Dous les deu9 taient d'e9cellentsamis.

Hamm), le chimpan8, s'assit table en face deMister all). ls prenaient ensemble tous leursrepas. all) lui parlaitK Hamm), semblait3il,comprenait tr*s bien et rpondait dans son langage.

M. Iermann posa des oranges et des bananes

sur une caisse autour de laquelle s'assirent les petitssinges. Miranda pela une banane et en offrit lamoiti son ma$tre. 2n autre singe lui arracha lemorceau qu'elle s'appr%tait manger. Miranda se


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leurs cages, l'e9ception de Gamin et deLoulou, puis all*rent manger la soupe chaude queMme Lebrun a#ait prpare.

Les feu9 de camp brillaient dans la nuit. Macrioch prit sa guitare et chanta une chansoncomique. Mais les gens du #o)age taient tropfatigus, ce soir3l, pour se grouper autour de lui etreprendre en chSur le refrain. Les uns apr*s les

autres rentr*rent se coucher dans leur roulotte.C @'est3ce pas que c'est agrable de #o)agerdans un cirque> demanda (imm) son chienGamin en s'allongeant sur sa couchette. @ousallons bien nous amuser ici. onne nuit. @e mer#eille pas trop tEt. F

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CHAPITRE II

M$e Prunella e# %e% !errque#%

=2A@ b%tes et gens eurent pris un peu derepos, le cirque donna sa premi*re reprsentation.Le temps tait tou


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sur l'oreille. "t toi, (imm), un costume toutbrod d'toiles. F

Les gens du cirque aimaient %tresomptueusement #%tus quand ils paraissaient sur la

piste. Lotta r%#ait une robe orne de paillettesdores. (imm), bien qu'il ne fOt pas indiffrent satenue, s'occupait plus de Gamin que de lui.

Le petit chien a#ait toute une collection de

#estes, de cols, de nSuds de ruban que MineLebrun la#ait et repassait a#ec soin. "lle riait de#oir Gamin se pa#aner d'un air solennel quand il

portait une parure neu#e.C Du es aussi #aniteu9 qu'une petite fille,

disait3elle. Miranda et Hamm) ne #alent pas mieu9

que toi. TUMac rioch, qui passait de#ant la roulotte,appela (imm).

C (e #ais #oir ma cousine qui habite pr*s d'ici."lle est artiste, elle aussi, et M. Galliano #a peut3%tre l'engager. Du m'accompagnes>

3 (e #iens, rpondit (imm) qui descendit lesmarches, Gamin sur ses talons. +Q est Lotta> FLotta s'entra$nait sous le chapiteau. "lle tait

debout sur le dos de M)lord qui l'emportait augalop. A un signal de

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son p*re, elle le#ait une demanda (imm).('accompagne Mac qui #a #oir sa cousine.

3 (e #iens aussi, rpondit Lotta en sautantlg*rement terre. (e peu9 partir, Alfredo> F

"lle appelait son p*re et sa m*re par leurs

prnoms. (imm), un peu scandalis son arri#eau cirque, s') tait #ite habitu. Mais M. et MmeLebrun lui interdisaient pareille libert.

Alfredo accorda la permission. (imm) et Lottacoururent re "lle dressedes animau9>"lle a des perroquets, rpondit Mac en riant.3 es perroquets> rpta Lotta. ('aime

beaucoup ces oiseau93l. =ue font les siens>ls parlent, ils racontent des blagues, ils

chantent en chSur. L'un d'eu9 danse pendant queles autres chantent.N !e sera formidable5 s'cria (imm).

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@ous n'a#ons


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ls entr*rent dans une pi*ce e9iguX. Macembrassa une grosse petite femme qui se trou#aitl. R%tue d'une robe de chambre, elle cousait.Autour d'elle s'battaient une dou8aine de

perroquets de toutes les couleurs.C on


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#ous #ous dcidere8, madame runella. (e neme suis encore

!'est la premi*re fois Vlue


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mais encore il se percha sur son paule. Dousles perroquets se rassembl*rent autour de lui.

C =u'ils sont gentils5 s'cria le


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C ites Galliano que


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CHAPITRE III

De% "&'u#% !r$e##eur%

(MMYet Lotta racont*rent Mme Le3( brunleur #isite Mme runella et lui dcri#irent la

sc*ne dont ils a#aient t tmoins. Mme Lebrun semit rire. C @ous n'a#ons pas besoin de perroquetsau cirque. Rous suffisie8 bien faire du tapage,#ous deu9, dit3elle car les deu9 enfants a#aient

parl tous les

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deu9 la fois. (imm), Alfredo te demande. l#eut que tu t'occupes des chiens. F

(imm) a#ait pour tZche de soigner les chienssa#ants et il s'en acquittait a#ec

3 +ui, approu#a (imm) en la#ant les cuellesdes chiens. "lle est tr*s s)mpathique. Diens, Lotta,essuie ces cuelles. Aide3moi un peu.

N ('ai tra#aill foute la matine, rpliquaLotta. (e suis fatigue. brouille3toi seul. F(imm) se fZcha.C (e te dfends de me parler sur ce ton,

dclara3t3il. (e #ais trou#er M. Galliano pour luidire que


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Lotta se mit en de#oir de netto)er les cuelles.Miranda, la petite guenon, s'approcha d'eu9.

"lle saisit le torchon que tenait Lotta et le luiarracha des mains. Lotta poussa un petit cri de rageet courut apr*s elle. La guenon malicieuse aimait taquiner Lotta. "lle sauta sur le toit de la roulottede (imm) et enroula le torchon autour de lachemine.

C Hi


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sa#ants taient tr*s di#ertissants : ils


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dans une stalle. C Du seras bien ici, a


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C (acquot t'honore de son amiti, dclara Mmerunella. Mais coute83moi bien, les enfants : il estinterdit de


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toute la place que laissaient le lit et le petitpo%le. runella aimait ses perroquets autant queall) son chimpan8, m%me la nuit elle ne #oulait

pas se sparer d'eu9. (imm) a#ait #u sou#entHamm) dormant paisiblement dans une couchetteen face de celle de Mister all). Mais il sedemandait comment Mme runella pou#aitsupporter de dormir a#ec dou8e perroquets.

C our rien au monde


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qui portait une robe bleu et or et des plumesdores dans les che#eu9.

(acquot gonfla le cou et ou#rit le bec. +nentendit le #rombissement d'un a#ion. !'tait s')mprendre.

C ('ai en#ie d'une glace, (acquot, reprit Mmerunella. +Q est le marchand> F

La sonnette du marchand de glaces retentit.

(imm) surpris regarda autour de lui. =ui a#aitpermis un marchand de glaces de s'a#enturer surla piste> Mais c'tait (acquot qui imitait le bruit.

C !'est le soir du feu d'artifice. Les fusesmontent dans le ciel, (acquot5 F cria Mme runella.

(acquot imita les e9plosions. +n se cro)ait au

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ls inclin*rent la t%te et derri*re Mme runellails quitt*rent la piste.

C Madame runella, nous sommes fiers de#ous a#oir parmi nous, oui5 dclara M. Galliano,son chapeau sur l'oreille. Rotre numro est bon,tr*s bon, oui. Dout le monde #oudra #ous #oir5 F

!'tait la #rit. L'argent affluait. M. Gallianodcida de passer encore une semaine sur le champ

de foire. Les enfants taient contents. ls a#aientdcou#ert un


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CHAPITRE I(

Un %ir "e )ran" *en#

LA H"!+@" semaine commenJa bien. Letemps tait un peu moins beau, le #ent soufflait

plus fort, mais cela n'emp%chait pas les spectateursde se presser de#ant les guichets. M. Gallianos'tait achet un magnifique habit neuf pour

para$tre le soir sur la piste.C =u'il est ma


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d'admiration. 2n


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Le


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Mais au lieu de sortir, il continua rouler enpoussant des petits cris. l


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une demi3heure plus tEt que de coutume, la nuittait tr*s noire.Les derniers spectateurs #enaient de partir quand lacatastrophe se produisit. ans un grand fracas, lescordes cass*rent et le grand chapiteau, dress a#ectant de soin par le p*re de (imm) et son quipe demonteurs, s'en#ola dans les airs.(umbo poussa un barrissement de terreur, mais il

tait attach par une patte de derri*re un troncd'arbre et ne pou#ait pas s'enfuir. im courut toutde suite #ers lui. Ieureusement les che#au9 taienten scurit dans leurs fourgons3curies. A cause dumau#ais temps, Alfredo et Gina ne les a#aient paslaisss dehors. Les chiens aussi taient enferms

l'abri. Hamm), dans la roulotte de Mister all),bu#ait du lait chaud et mangeait des bananes.Mais M. arins) et ses ours tra#ersaient le

champ de foire obscur et bala) par le #ent quandle chapiteau s'le#a dans les airs. Les ours, #o)antcet amas de toile, furent terrifis. =ue se passait3il

donc> M. arins) tira brusquement sur la cha$nequi retenait les animau9. Le chapiteau passa pr*sd'eu9 sans les

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toucher. Mais les ours hurl*rent de fra)eur.eu9 d'entre eu9, rosper et atapouf, cass*rentleur collier de cuir et s'enfuirent.

C A l'aide5 cria M. arins). eu9 de mes oursse sont chapps5 (imm)5 !hariot5 all) 5 +Q%tes3#ous> +ccupe83#ous de Dedd), de ?udolph etd'+scar pendant que


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que arins) se lanJait la poursuite desfugitifs. Dout le personnel du cirque #int l'aider.Les fosss furent e9amins la lumi*re des lampeslectriques. arins) appelait ses pensionnaires

par leur nom, mais rosper et atapouf restaientintrou#ables.

endant ce temps le chapiteau faisait le tour duchamp et se posait dlicatement sur la roulotte de

Mme runella5 La petite femme dodue tait l'intrieur en compagnie de ses perroquets, toutesles fen%tres fermes. Les oiseau9, effra)s par le#ent, poussaient des cris stridents, et elle ne leurimposait pas silence. "n gnral on n'aime pas la#oi9 des perroquets, mais pour Mme runella elle

tait aussi mlodieuse que celle des rossignols5"lle n'a#ait m%me pas remarqu que lechapiteau s'tait abattu sur sa roulotte. Les

perroquets, eu9, de#in*rent que quelque chosed'trange se passait et ils redoubl*rent leur#acarme.

M. Lebrun constata que le chapiteau s'taitpos et se hZta de le fi9er a#ec des pieu9, dansl'intention de le remettre sa place le lendemainmatin. =uel bonheur que l'accident ne fOt pasarri# au milieu de la reprsentation5 ersonne ne

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se douta que la roulotte de Mme runella taitcache sous la toile.

Les ours occupaient toutes les penses. M.Galliano ne sa#ait que trop le danger que couraientles fugitifs. =uelqu'un pou#ait leur en#o)er une

balle dans la t%te. (imm) le sa#ait aussi. 2n


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la cage des ours et lui fit flairer la liti*re surlaquelle rosper et atapouf a#aient couch.

C Hens bien, Gamin, sens bien5 ordonna3t3ilen lui enfonJant le museau dans la paille. uis noussui#rons la trace. +Q est atapouf, le gros ourson>+Q est rosper> F

Gamin abo)a


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ans la nuit sombre, les deu9 enfantscoururent apr*s Gamin. Le chien tirait sur sa laisse,ardent sui#re la trace de atapouf et de rosper.

C ('esp*re que les ours ne sont pas alls troploin, murmura (imm) an9ieusement. =ui sait oQ ilsseront demain matin>

N @ous les re


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CHAPITRE (

A la rec+erc+e "e% ur%

?B!BBH par Gamin qui tirait sur sa laisse,les deu9 enfants marchaient dans la nuit noire. Le

#ent tait encore #iolent et d'pais nuagescou#raient le ciel, mais de temps en temps la lune

brillait et leur montrait leur chemin.C Gamin nous conduit #ers la plage, fit

remarquer (imm). ('esp*re que les


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ours ne sont pas alls du cEt de la mer. FMais c'tait


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claboussa (imm). l regarda a#ec inquitudela mer en furie.

C @ous n'aurions pas dO descendre gmit (imm). ls ont peut3%tre t

emports par les #agues et se sont no)s. "t lam%me chose peut nous arri#er nous et Gaminsi nous ne


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nous dp%chons pas. Riens, Gamin. Rite5Attention, Lotta, une norme #ague arri#e surnous5 F

Les enfants se mirent en de#oir de gra#ir lesentier, glissant et escarp. =uand la lune secachait, ils ne sa#aient oQ poser le pied. lsa#anJaient lentement, la mer continuait monter etles gerbes d'cume mouillaient leurs pieds.

C (e n'aime pas la mer quand elle est simau#aise, se plaignit Lotta. ('ai froid,


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Ro)ons si nous pou#ons ) entrer, Lotta. @ous )serions l'abri. F

ls attendirent un ra)on de lune pour grimperdans la grotte. L'ou#erture tait petite, mais ils

par#inrent se faufiler l'intrieur. L'obscurittait si compl*te qu'ils ne purent rien #oir. A tZtonsils trou#*rent une saillie rocheuse oQ ils s'assirent.L, le calme rgnait, mais qu'il faisait froid5

C @ous a#ons t bien stupides5 dclara Lottaqui tremblait. @ous nous sommes prcipits larecherche des ours sans rflchir. ourquoi

n'a#ons3nous pas pris une lampe lectrique> @ous

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allons attraper un gros rhume, ou m%me unebronchite, et si nous ne sommes pas en tat de fairenotre numro pendant plusieurs (e #ais chercher. "lles nous ser#iraient dematelas et de cou#erture. F

se le#a et tZtonna. La grotte tait tr*s

profonde mais elle ne contenait pas d'herbes, rienque du sable et des pierres. Houdain les deu9enfants entendirent un bruit trange. ls cout*rent.+n aurait dit que quelqu'un respirait.

C Du entends, Lotta> demanda (imm)

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en re#enant pr*s de la petite fille. !rois3tu quec'est le #ent ou le murmure de la mer>

N @on, rpondit Lotta qui tendait l'oreille.!'est dans la grotte. Gamin n'aboie pas. ourtant ilgrogne quand un inconnu s'approche ou quandquelque danger nous menace. F

Gamin remua la queue. l se blottit sur lesgenou9 de Lotta. l ne manifestait aucune

inquitude.Les enfants retenaient leur souffle pour mieu9entendre. Le bruit continuait rguli*rement.=uelqu'un, semblait3il, respirait paisiblement dansson sommeil.

C (e #ais me rendre compte, dclara enfin

(imm). (e ne peu9 pas rester l sans rien faire. Hicette grotte a un occupant,


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(imm) poussa un tel cri que Lotta, saisie defra)eur, tomba de son si*ge impro#is.

C Lotta5 Lotta5 Les ours sont ici aussi5 !'estleur respiration que nous a#ons entendue5 Lotta,nous a#ons retrou# les ours5 ls ont eu le bon sensd'entrer dans cette grotte. F

Au comble de la


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a#aient t tr*s effra)s par le #ent et le grandchapiteau blanc qui s'tait en#ol dans la nuit.

ls dormirent tous les cinq


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CHAPITRE (I

Le re#ur au cirque

H+? nous a#ons t surpris par la mare et

nous n'a#ons pas pu partir, cria (imm) au9p%cheurs tonns. @ous #ous aurons re


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le bateau se balanJait leurs pieds. Leshommes effra)s et intrigus regardaient les ours.

C !omment ces b%tes sont3elles arri#es ici>demanda l'un d'eu9. !e sont les ours du cirque> lsse sont chapps>

3 +ui. Rous n'%tes pas au courant> cria (imm)pour surmonter le bruit des #agues. ls se sontsau#s la nuit derni*reK nous les a#ons retrou#s,

mais la mare nous a retenus ici. @ous a#onspass la nuit dans une grotte. Maintenant nous#oulons les ramener au cirque.

3 (e ne #eu9 pas d'ours dans mon bateau,dclara fermement un des p%cheurs. ls

pourraient nous faire mal a#ec leurs griffes.

N ien sOr que non5 protesta (imm) tonnque l'on pOt a#oir peur[ d'un ours ou d'un autreanimal. rene83les bord. Hi nous les laissons ici,ils se sau#eront de nou#eau.

3 Alors garde83les pr*s de #ous l'e9trmit du bateau, proposa enfin

l'homme. Attention5 H'ils approchent de moi,


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fit obser#er Lotta en riant. Riens, atapouf.Riens, rosper. (imm), ce sera tr*s difficile de lesfaire monter dans le bateau. F

!e fut en effet tr*s difficile, d'autant plus queles deu9 hommes refusaient d'aider, comme s'ilscraignaient d'%tre d#ors. atapouf, pour


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tranquilliser les ours que le tangageincommodait.

C ('esp*re qu'ils n'auront pas le mal de mer F,dit3elle.

Mais le #o)age fut si court qu'aucun d'eu9n'eut le temps d'%tre malade. Le bateau contournala falaise oQ des #agues #enaient encore se

briser et arri#a une baie sablonneuse. Les

hommes saut*rent terre. ls tir*rent l'embarcationsur la plage et rest*rent distance respectueusependant que les enfants essa)aient de fairedescendre les deu9 ours. !eu93ci ne #oulaientrien entendre5 "ffra)s par les priptiesinattendues, ils n'osaient plus bouger. "n #ain Lotta

et (imm) les tiraient et les poussaient. ls taienttrop lourds. !ouchs au fond du bateau, ils a#aientl'aspect de deu9 tapis de fourrure.

C rosper, que tu es contrariant5 soupira(imm). Lotta, dp%che3toi d'aller chercher M.arins)5 Lui seul sera capable de nous #enir en

aide.?este ici,


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courant en haut de la falaise. Les ours lasui#aient des )eu9 en grondantK ils se rassur*renten #o)ant que (imm) et Gamin ne les quittaient

pas. Gamin essa)a de s'amuser a#ec atapouf carils taient tr*s bons amis. Mais l'ourson ne fit pasun mou#ement. Alors le petit chien


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A cette heure matinale, elle fut tonne deconstater qu'une grande animation ) rgnait.

La petite fille se faufila par un trou de la haiequi entourait le terrain. La #oi9 de M. Gallianoarri#a sesoreilles.

C La roulotte a peut3%tre t emporte par le#ent. =uelle nuit terrible, oui5 'abord les ours,

puis les enfants, et maintenant la roulotte de Mme

runella a disparu5 FLotta


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(imm), Gamin et moi. @ous les a#onstrou#s.

N Rous les a#e8 trou#s> cria M. arins).!'est trop beau pour %tre #rai5 F

Lotta se mit rire. ans sa N Dout de suite5 cria le montreurd'ours. =uelle nuit5 (e n'ai pas dormi une seconde.Dedd), ?udolph et +scar non plus5

N ar hasard, tu n'aurais pas trou# laroulotte de Mme runella> F demanda le clo&n

qui accompagnait Lotta #ers la falaise.La moiti des gens du cirque les sui#aient,curieu9 d'assister au dnouement de l'a#enture.

C ien sOr que non5 rpondit Lotta.

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@ous aurions t bien tonns de #oir laroulotte de Mme runella dans cette petite grotte cEt des ours. "lle a donc disparu> !'est bien

bi8arre5 FDous descendirent le petit sentier abrupt. *s

qu'ils aperJurent le bateau oQ les ours taient

encore couchs, M. arins) poussa un cri de


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ls se dress*rent sur leurs pattes de derri*re etse mirent danser. (imm) clata de rire. Maisrosper, le lourdaud, posa sa grosse patte sur le

pied de M. arins) qui poussa un cri de douleur.(imm) rit de plus belle. uis tous remont*rent lesentier de la falaise, riant et racontant leursa#entures noc3 urnes.

C M. Galliano est3il en col*re> demanda

(imm) ob, l'acrobate. l nous a attendus toute lanuit>N ersonne ne s'est couch, rpondit ob.

ien sOr, on s'est aperJu de #otre disparition tousles deu9. Rous aurie8 dO a#ertir a#ant de partir.Galliano, ce matin, est au dsespoir : le chapiteau

est en pi*ces, #ous a#ie8 disparu, Mme runellaaussi a#ec sa roulotte5 "lle est si originale5 "lle adO a#oir un acc*s de col*re cause de l'ouragan etelle est partie5 F

=uand ils furent arri#s au cirque, MmeLebrun embrassa (imm). M. Galliano se mit

crier.C +Q tais3tu, petit sacripant> ourquoi nenous as3tu pas a#ertis de ton dpart> ('ai bonneen#ie de te faire tZter de mon fouet, oui. Du t'en #assans rien

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dire5 "t de plus tu emm*nes Lotta5 (e suis tr*sfZch, oui. F

(imm) ne sa#ait que rpondre. M. Galliano mitson chapeau tout droit sur sa t%te et foudro)a duregard le Du n'as rien dire, non> Les ours s'en #ont, tu t'en #as, Lotta s'en#a, Mme runella s'en #a5 Dout le cirque pourrait

s'en aller sans que


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de Mme runella tait ense#elie sous la toiledu chapiteau. ien sOr, on ne pou#ait pas la #oir.Dout le monde a#ait cru que Mme runella tait

partie5Lotta re#int en courant #ers M. Galliano et le

tira par la manche, presse de dtourner sa col*rede (imm). eut3%tre serait3il de meilleure humeurquand il aurait retrou# la roulotte disparue.

C Monsieur Galliano5 cria3t3elle. ('ai trou# laroulotte de Mme runella5 Rene8 #ite5 FM. Galliano oublia aussitEt ses griefs.C +Q est3elle> +Q est3elle> demanda3t3il. !'est

une bonne nou#elle, oui5N Rene8 #oir, reprit Lotta, heureuse de #oir

qu'il souriait. Rous sere8 surpris5 F

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CHAPITRE (II

On a re#ru*& M$e Prunella ,

C ) "@"\ RD"5 s'e9clama Lotta. (e #ais ]#ous montrer oQ est la roulotte de Mme runella 5F

Dout le monde la sui#it. "lle courut #ers legrand chapiteau qui gisait terre.

C Ha roulotte est sous la toile, annonJa3t3elle.

"coute8, on entend les perroquets.F

/-


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Les perroquets menaient en effet grand tapage.ls n'taient pas les seuls. Mme runella, sonr#eil, a#ait #oulu ou#rir la porte de sa roulotte

pour #oir pourquoi il faisait si sombre mais elle neput m%me pas l'entrebZiller. Le poids du chapiteaul'en emp%chait. "lle criait et donnait de grandscoups de pied dans la porte. M. Galliano sourit.

Les col*res de Mme runella taient tr*s comiques.C @e #ous inquite8 pas, madame runella5dclara3t3il de sa #oi9 sonore. Rous sere8 bientEtlibre. ans une minute ou deu9. rene8

patience5FMais Mme runella ne sa#ait pas prendre

patience. "lle continua tambouriner sur sa porteKses perroquets et elle s'gosillaient qui mieu9mieu9. Lotta et (imm) ne purent s'emp%cher derire.

Dout le personnel du cirque tira sur la toile duchapiteauK la porte fut bien3lot dgage. Mme

runella put enfin ou#rir. La petite femme taitrouge et irrite. "lle portait une robe de chambrecarlate a#ec une ceinture


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Mme runella l'entendit. "lle saisit le premierob Le chapiteau s'est en#ol et


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Les perroquets volaient de tous les cots

//


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"lle fondit en larmes. "lle aimait les a#entureset ne pou#ait se consoler d'a#oir dormi pendant quese passaient tant d'#nements sensationnels.

C Rous aurie8 pu m'a#ertir53 Mais nous ne sa#ions pas oQ #ous allie85

rpliqua ob. @ous imaginions que #ous a#ie8disparu, #ous aussi. !'est Lotta qui #ient de #ousretrou#er. "lle a entendu un de #os perroquets. F

Les perroquets


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Iourra5 Le propritaire du cirque souriait, sonhaut3de3forme s'inclinait de nou#eau sur sonoreille. l pardonnait (imm) et Lotta. Doutrentrait dans l'ordre. Les ours et Mme runellataient sains et saufs, le chapiteau seul taitendommag.

C ?etournons ma roulotte, chuchota (imm) Lotta. @ous nous en tirerons pour cette fois. Allons

demander maman de nous donner d Fls coururent la roulotte de (imm). Mme

Lebrun leur donna de grandes tranches de paintartines de beurre et de confiture. 2n arEme decaf flottait autour d'elle.

C @ous a#ons beaucoup de chance, Lotta etmoi, de ne pas a#oir t punis par M. Galliano F,commenJa (imm).

l s'interrompit en #o)ant le #isage s#*re de sam*re.

C M. Galliano est plus indulgent que moi,

dclara3t3elle. !omment as3tu pu t'en aller a#ecLotta sans nous a#ertir, Gina ou moi> @ous a#onspass une nuit d'angoisse.

3 Mais nous a#ons ramen les ours, madameLebrun5 F protesta Lotta en glissant sa petite maindans celle de Mme Lebrun.

/6


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Mme Lebrun la repoussa. "lle tait trop irritepour se laisser attendrir.

C Les ours5 (e me moque bien des ours5 s'cria3t3elle. !'est pour #ous deu9 que


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La m*re de (imm) s'affairait les ser#ir,heureuse de les a#oir retrou#s.

C Maintenant, dclara3t3elle quand ils eurentd


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ls s'allong*rent donc sans protester sur lescouchettes, Gamin et Loulou l'pagneul leurs

pieds. =uelques secondes plus tard, ils dormaient poings ferms.

Le calme rgnait de nou#eau dans le cirque.rosper et atapouf a#aient retrou# leurscompagnons a#ec grande


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N Drois si tu #eu9, rpliqua Mme Galliano.Mais Mac rioch sera tou as des tigres, non. lsne sont pas heureu9 sur la piste comme les ours,

les chiens et les che#au9. @ous aurons... nousaurons...N 2n phoque sa#ant> proposa MmeGalliano.

N !'est cela, un phoque sa#ant5 rpliquaM. Galliano. "t quoi encore> es lions... non.

es panth*res> "ncore moins. FMme Galliano feuilleta une liasse de papiers etde lettres. "lle trou#a une photographiereprsentant des 8*bres trottant sur la piste. "lle lamontra M. Galliano.

C ?egarde5 !es animau93l sont rares dans les

cirques. !'est la photographie de ancho et de sesdou8e 8*bres. Hi nous lui cri#ions de #enir> lssont


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"t #oici la photo de l'illusionniste aldourian.('aimerais bien l'a#oir dans mon cirque. +ui. @ousallons leur crire tous. !'est entendu. @ousaurons trois clo&ns de plus, aldourian, le grandillusionniste, le phoque sa#ant, ancho et ses8*bres. F

La nou#elle se rpandit dans le cirqueK lesenfants furent au comble du bonheur.

C @ous allons bien nous amuser5 s'cria Lottaen sautant de


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CHAPITRE (IIILe cirque re!ren" la ru#e

L" !?=2" se remettrait en route d*s que lechapiteau endommag aurait t rpar. "n

attendant, les enfants se promenaient sur la plagea#ec les chiens ou che#al dans la campagne. ienentendu, Lotta montait M)lordK (imm) a#ait unche#al paisible qui appartenait Gina. l tait asse8

bon ca#alier, mais

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il ne serait


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C as de d$ner pour les retardataires5 A septheures table ou rien manger, dcrta MmeLebrun. A #ous de choisir5 F

Les deu9 enfants choisirent d'%tre l'heure etde se coucher apr*s le repas. Lotta retourna dans saroulotte, (imm) dormait pr*s de son p*re et de sam*re, de Gamin et de Loulou.

=uand le cirque reprit la route, les enfants se

r


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s'loigna en brandissant son fouet. Lotta,boudeuse, le sui#it des )eu9.

C as de 8*bre pour toi 5 s'cria (imm). l ) aquelque temps,


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(imm) s'lanJa #ers Lotta, mais la petite fillecourut se cacher derri*re Mac rioch. !elui3cimenaJa (imm) a#ec le balai qu'il tenait.

C Mac, #ous connaisse8 les clo&ns qui #ont#enir> F demanda (imm).

Mac rioch s'assit sur un seau ren#ers et leurapprit tout ce qu'il sa#ait.

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M. Galliano a engag les trois fr*resManoletti. "n ralit ils ne sont que deu9 fr*res,PranJois et Augustin. Le troisi*me s'appelle !arloorino. ls font un numro tr*s amusant. "n

particulier ils se bombardent a#ec des tomates.N !'est sOrement tr*s drEle5 s'cria Lotta.3 Mais ce n'est pas tout, reprit Mac. !arlo

orino a une #oiture qui lui Finterrogea(imm).

Mac rioch se rembrunit.

C @e le rpte8 personne, dit3il. !e que


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(e monterais sur ton dos et Dant mieu95 s'e9clama (imm). @ousaurons des centaines de spectateurs chaque soir. F

=uand le cirque se fut install dans le champde foire, les enfants guett*rent les nou#eau9arri#ants. Miranda les accompagnait, ainsi que

le chimpan8. Hamm) a#ait l'habitude deglisser la patte dans les poches de (imm) pours'emparer du contenu. (imm) ne retrou#ait plus ses

billes, sa ficelle, sa monnaie, ses caramels5 ldcou#rit enfin que Hamm) tait le #oleur etl'obligea restituer tout ce qu'il a#ait pris.

Mais Hamm) tait un picpocet si habile que,trois ou quatre fois par


81/255

C (e n'admets pas le #ol, dit3elle. l faut que tupunisses Hamm).

3 @on, maman5 protesta (imm). l ne sait pasque c'est mal. l


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CHAPITRE I-

De% ./'re%0 un !+que 111e# "eu2 !e#i#e% 3ille%,

Hous L" chaud soleil de mai, un spectacle

trange ra#it les deu9 enfants et leur fit pousser descris de


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ancho tait un petit homme #%tu en ca#alier.l portait des bottes hauts talons pour se grandir.Hon habit de che#al tait bleu et sa culotte l tient unfouet la main. l #ous a #u. Roule83#ous que

N (amais de la #ie5 s'cria ancho. Du ne sais

pas de quoi tu parles. ls te mordraient si tut'approchais d'eu9. F

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l s'loigna sur ses hauts talons. Le palefrenierattendait aupr*s des 8*bres. Lotta a#anJa #ers lui.

C (e peu9 les caresser> demanda3t3elle. N iensOr que non5 rpliqua l'homme. Du tiens te fairemordre> "loigne3toi. ls sont inquiets de cechangement de dcor. 11 faut les laisser tranquilles.Leurs curies #ont arri#er dans une minute oudeu9,


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N !'est trop fort5 cria Lotta indigne ens'loignant en compagnie de (imm). Du pourrast'approcher des 8*bres mais pas moi5 (e connaisles che#au9 beaucoup mieu9 que toi, pourtant.

3 +ui, mais les 8*bres ne sont pas desche#au9, e9pliqua (imm). (e te conseille de leslaisser tranquilles5

N (e n'ai rien promis5 dclara Lotta a#ec

obstination.N Ra dire Ja M. Galliano5 proposa (imm).3 (amais de la #ie5 F riposta Lotta. e loin

ils regard*rent ancho qui faisait admirer ses8*bres M. Galliano. 'abord effra)s, les 8*bresprou#aient sans doute de la s)mpathie pour le

directeur du cirque car' ils lui permirent de caresserleurs flancs so)eu9. M. Galliano fit un signeapprobateur et s'loigna.

=uelques minutes plus tard les tentes3curiesarri#*rent. Le palefrenier et ancho install*rentdans leurs stalles les animau9 fatigus par la

longue marche.C @ous a#ons #u les 8*bres, dit (imm).Maintenant, attendons le phoque et l'illusionniste.F

Le phoque sa#ant arri#a l'apr*s3midi, maisd'abord il passa presque inaperJu. l se trou#ait

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dans un fourgon ferm. !e fut un clapotis d'eau quialerta les enfants.

C #o)age dans un rser#oir d'eau, dit Lotta.Hui#ons le fourgon. +n l'ou#rira bientEt. Diens5=ui sont ces petites filles>

erri*re le fourgon #enait une roulotteconduite par ierre ?mi qui se faisait appeleredro ?amire8, le propritaire du phoque. l portait

un complet banal et sifflait un petit air. !'tait unhomme gai au #isage rouge et au9 )eu9 brillants.Hur le toit de la roulotte deu9 petites filles taient

perches.C (e ne sa#ais pas qu'il ) aurait des enfants, fit

obser#er Lotta. !e sera amusant de


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edro a#ait une femme petite et mince au9boucles roussesK les deu9 petites filles taientrousses, elles aussi. "lles saut*rent terre, et Mme?amire8 se pencha la fen%tre.

C (eanne5 Lisa5 Rous n'%tes pas tropfatigues>F

Les petites ne rpondirent pas. "lles taient


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N 2n cirque bien petit, dclara (eanne en dit3il. (e suis content de #ous conna$tre.

N ou#ons3nous #oir #otre phoque> Fdemanda (imm).

Mme ?amire8 et ses filles ou#raient le

fourgon. A l'intrieur les enfants aperJurent une

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immense cu#e oQ nageait un phoque. (imm) courut lui. Le phoque sortit sa t%te de l'eau et le#a les)eu9 #ers (imm).

C =u'il est beau5 s'cria le F

Le phoque poussa un cri trange et hocha lat%te. Les enfants se mirent rire. Le phoquesemblait rire aussiK il nageait gracieusement dansson rser#oirK sa queue lui ser#ait de gou#ernail.

C Roule83#ous lui donner manger> demandaedro. @eptune, c'est l'heure du d$ner. F

AussitEt @eptune s'lanJa #ers lui. edrodcrocha un sac suspendu un clou et le tendit (imm).

C (ette3lui un poisson F, ordonna3t3il.(imm) ou#rit le sac qui contenait des poissons.

l en prit un et le


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N Hi, rpondit edro. our lesreprsentations. @ous


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3 !e n'est pas ma faute, protesta (imm).l est sorti tout seul5

N Menteur5 F rpliqua (eanne."lle pinJa (imm). Le


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CHAPITRE -Le% #ri% nu*eau2 cl4n%

L"!?=2"ne donnerait pas de reprsentationsa#ant deu9 semaines. M. Galliano attendait le

chapiteau neuf qu'il a#ait command. endant cetemps les nou#eau9 artistes feraient connaissancea#ec les autres et rpteraient leurs numros. Lesfr*res Manoletti de#aient arri#er

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93/255

le lendemain et aldourian, l'illusionniste,deu9


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Le phoque sa#ant, lui, s'tait pris de passionpour (imm). *s qu'il #o)ait le


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en s'approchant de la roulotte. Rous %tesPranJois, Augustin ou !arlo> F

2ne autre t%te e9actement semblable lapremi*re parut la fen%tre.

C is donc, demanda: la premi*re t%te laseconde. !e gamin #eut sa#oir si


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(imm) lui tourna le dos. Lisa se moquait detout, m%me de Gamin. "lle prtendait qu'elle a#ait#u un chien beaucoup plus intelligent que lui.

Les enfants attendirent le troisi*me clo&n,!arlo orino. l ne tarda pas arri#er. l conduisaitune camionnette qui remorquait une roulotte.

C (e me demande ce qu'il ) a dans lacamionnette, chuchota Lotta.

3 Hes accessoires, rpliqua (imm). l a un


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de !arlo sur la piste. !e petit homme au9 traitspointus a#ait tr*s mau#ais caract*re. l n'aimaitqu'un seul %tre au monde, son chien Plip. ldtestait les enfants, aussi fronJa3t3il les sourcils en#o)ant (imm), Lotta, (eanne et Lisa,

C n'est pas s)mpathique, fit remarquer(imm). +n dirait qu'il #eut nous d#orer.

N Mais son chien est un amour, a


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('aurai des ennuis si tu me suis comme cela5 Four la premi*re fois de sa #ie, il souhaitait

%tre moins aim par un animal. l essa)a de secacher derri*re une roulotte, plongea sous unecharrette, ressortit de l'autre cEt et monta quatre quatre les marches de sa propre roulotte. Mais le

phoque le sui#ait tou


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C Va-t'en, Neptune F

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C Du n'as pas le droit d'emmener @eptune,dclara3t3il. (e te l'ai d


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taient la t%te, haussaient les sourcils. (imm) setordait de rire.

C !e sont des


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CHAPITRE -I

5al"urian0 l6illu%inni%#e

L'LL2H+@@HD" n'arri#a que la #eille de la

premi*re reprsentation. Hon automobile taitmagnifique, bleue a#ec des bordures d'argent, etl'intrieur bleu et argent aussi.

aldourian portait un costume de #ille, maism%me dans son complet gris il a#ait belle

prestance. l tait encore plus grand que M.

Galliano. Hes sourcils taient d'un

1


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noir de


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aldourian ne coucherait pas au cirque. l a#aitretenu une chambre dans le plus grand hEtel de la#ille et ne #iendrait que pour la reprsentation.

C Dant mieu9 5 fit remarquer Mac rioch. !'estpeut3%tre un habile magicien, mais ses )eu9 noirsme donnent le frisson5 F

Le lendemain, une grande agitation rgna. Lechapiteau neuf tait dress. !hariot et ses aides

l'a#aient si bien assu


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de spectateurs se prsent*rent de#ant le guichetet prirent place sous le chapiteau. Les musiciens de

l'orchestre accordaient leurs instruments. (umbobarrissaitK dans la roulotte de Mme runella, lesperroquets rptaient une derni*re fois leurschansons.

La reprsentation commenJa. !e fut le dfil.'abord la ca#alerie, puis les artistes dans leurs

costumes de parade. Le premier numro tait celuide Gina et d'Alfredo a#ec leurs beau9 che#au9empanachs qui #alsaient, galopaient, se dressaientsur leurs


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ses nageoires, faisait le tour de la piste sanslaisser tomber la balle. (imm) tait mer#eill.

!e n'tait pas tout. edro a#ait apport si9clochettes suspendues une tringle de cui#re.

@eptune, a#ec son ne8, agitait les clochettes et


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football et se disputaient habilement le ballon.Dout le monde sa#ait que les 8*bres taient

difficileT appri#oiser et dresser. Les spectateursacclam*rent ancho. Les perroquets, dehors, firentchorus.

C Iip5 Iip5 Iourra5 F cri*rent3ils.Mme runella leur imposa enfin silence. Heul

(acquot continuait


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notre numro, (imm)> F demanda l'un d'eu9.(imm) ne sa#ait pas si c'tait Augustin ou

PranJois, car ils taient habills e9actement de lam%me faJon. Mac fit le geste de F"t parmi les grandes lettres noires tales

de#ant lui, Gamin choisissait celles quicomposaient le nom : !alliano. Alors on

applaudissait tout rompre. Gamin et (imm)saluaient la ronde a#ant de se retirer.aldourian tait peut3%tre l'artiste le plus

tonnant du cirque. l arri#ait grandes en


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les lanJait l;une apr*s l'autre en Plair et ne leslaissait


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"lles se mettaient danser sous les )eu9stupfaits de la foul.

C "lles sont T#antes5 murmura Lotta un peueffra)e. (e n'ai


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CHAPITRE -II

Pau*re M$e Gallian,

M. GALLA@+ a#ait #raiment bien choisi ses

nou#eau9 artistes. Le troisi*me nou#eau clo&n,!arlo orino, tait peut3%tre le plus comique detous.

l entrait en piste dans une automobile deforme archa_que, son petit chien Plip assis pr*s delui. =uand la #oiture a#ait fait le tour de la piste,

des bruits alarmants en sortaient.

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112/255

es cloches tintaient l'intrieur,accompagnes de sifflements et de grincements.!arlo prenait un air inquiet. Hes sourcils touffusmontaient


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#oiture et les


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N "lle n'est pas aussi facile qu'elle en a l'air,:

proteste (imm). Les gens du cirque s'e9ercent tousles


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et les deu9 petites filles, Lisa et (eanne. !arloa#ait mau#ais caract*reK en dehors de la piste, il semontrait maussade et hargneu9. =uant (eanne et Lisa, c'taient des enfants gZtes et mal le#esque personne n'aimait. "lles


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directeur du cirque portait son chapeau haut deforme tout fait droit. !ela signifiait qu'il taitirrit ou inquietK (imm) se demanda pourquoi. lallait l'interroger quand M. Galliano le repoussarudement.

(imm) en, fut si tonn qu'il resta immobile.M. Galliano n'tait F(imm) s'enfuit. Lotta, qui de loin a#ait assist

la sc*ne, le re


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C =u') a3t3il> demanda3t3elle. ourquoi M.Galliano est3il en col*re> F

Les enfants ne tard*rent pas %tre renseigns.Mme Galliano tait tr*s malade. !e fut Mac riochqui le leur apprit. l le sa#ait par Mme runella qui,au milieu de la nuit, a#ait t appele aupr*s deDhrsa Galliano.

C M. Galliano est au9 cent coups, a


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3 +ui, hlas5 "lle souffre beaucoup de la t%te."lle ne pourra pas supporter le bruit ni le #o)agequand nous partirons d'ici. F

Le mdecin arri#a enfin. l resta longtempsa#ec Mme Galliano, Mme runella et le directeur.=uand il sortit de la roulotte, il a#ait l'air tr*sgra#e. M. Galliano le sui#ait. "n quelques heures,il a#ait #ieilli de di9 ans. Mme Lebrun alla au9

nou#elles et ne tarda pas re#enir.C La pau#re Mme Galliano est tr*s malade,annonJa3t3elle (imm) et Lotta. l faut qu'elleentre dans une clinique oQ elle sera soigne par unspcialiste. "lle rp*te qu'elle ne #eut pas laisserson mari. (e me demande ce qui #a se passer5 F

Dous les habitants du cirque taient inquiets etaffligs. ersonne n'osait interroger M. Gallianoqui allait et #enait en mordillant ses moustaches,son chapeau droit sur sa t%te. Houdain, il entra che8lui et ferma la porte.

Au bout d'un moment, il sortit et appela Mister

all), im et M. Iermann. ls se hZt*rentd'accourir.

117


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C Mes amis, dit le directeur, l nous faut un directeur.

3 +ui, rpondit M. Galliano. (e ne l'ai pas

oubli, non. Rous aure8 un directeur. !e seraaldourian. F

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CHAPITRE -III

L6+$$e au c+a!eau !in#u

A@H aldourian, l'illusionniste, prendrait ladirection du cirque5 im, all) et Iermann furent

consterns. Aucun d'eu9 n'aimait aldourian,malgr son habilet et bien qu'il eOt eu un cirquesous ses ordres.

C aldourian sait diriger un cirque, repritM. Galliano. l russira, oui5

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Le spectacle marche tr*s bien et continuerapendant deu9 semaines. =uand #ous sere8 pr%ts repartir, demanda3t3il.Au


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s'assit pr*s du chauffeur. Dous les gens ducirque arri#*rent en courant, car la nou#elle s'taitrpandue.

C M. Galliano s'en #a5 Rite, allons lui direadieu5 F

ls sortaient des roulottes et arri#aient encourant : les palefreniers, !hariot, ancho, (eanne,Lisa, les clo&ns, M. arins), (imm), Lotta,

Gamin, Loulou. Doute une foule escortaitl'ambulance qui sortait lentement du champ defoire. M. Galliano agitait la main et essa)ait desourire. uis la #oiture disparut au tournant de laroute.

Lotta fondit en larmes. "lle aimait beaucoup

Mme Galliano.C !ourage, Lotta5 dit (imm). Mme Gallianosera bientEt gurie. M. Galliano re#iendra, et toutrecommencera comme par le pass. F

2n coup de la9on rsonna et une automobilebleu et argent fit son apparition.

C !'est aldourian5 dit Lotta en s'essu)ant les)eu9. !'est un #rai gant5 FL'illusionniste paraissait plus grand que

d'ordinaire. Hes )eu9 noirs brillaient sous sessourcils touffus. l


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C +Q est Mister all)> F cria3t3il.Mister all) s'a#anJa.C =ue tout le monde se runisse5 ordonna

aldourian. (e #ais passer une inspection gnrale.('ai dcid d'occuper la roulotte de Galliano,

puisque


125/255

ordonna aldourian !hariot. !et apr*s3midi,


126/255

endant que aldourian tait l, Lotta arri#a,sauta sur le dos de M)lord et s'loigna.aldourian la rappela.

C +Q #as3tu, petite>N Me promener, rpondit Lotta.N Les che#au9 du cirque ne sont pas faits

pour les promenades d'agrment. ?am*ne3le.N Mais il m'appartient5 s'cria Lotta. l est

moi. (e peu9 le monter quand


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ou bien @e plus

monter M)lord chaque soir> !omment a3t3il os>Lotta, sois raisonnable5 +bis. Gina et Alfredote le conseilleront aussi,


128/255

(imm) finit par la quitter, de mau#aise humeurlui3m%me. l re


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de#aient reconna$tre que aldourian a#aitraison.

L'apr*s3midi, une camionnette apporta lesmeubles du nou#eau directeur. (imm), Lotta,(eanne, Lisa les regard*rent a#ec tonnement. lsn'a#aient


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C our#u qu'ils re#iennent bientEt5 soupiraitLotta plusieurs fois par (e l'a#ais laiss sur la table,et il n') est plus. FA#isant Lotta et (imm) dans la petite foule qui

s'tait rassemble, il les montra du doigt.C !'est un de #ous deu9. Hi #ous n'a#oue8 pas

tout de suite,


131/255

ont


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CHAPITRE -I(

Le% "i33icul#&% "e L##a

L" !?=2" resta encore longtemps dans lam%me localit, car il attirait chaque soir des foulesde spectateurs. Le spectacle tait e9cellent.aldourian tait un e9cellent directeurK et tout sedroulait sans encombre.

Mais dans la: #ie de tous les


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Les artistes du cirque ne se sentaient pasheureu9. M. Galliano a#ait tou


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rompte comme l'clair elle courut altha8ar.=uelques secondes plus tard, elle tait sur son dos.l se cabra et entra au galop sous le chapiteau.Lotta se cramponnait sa crini*re en riant.

=uand ancho l'aperJut, les )eu9 lui sortirentde la t%te. altha8ar tait un animal ner#eu9 etcapricieu9, parfois m%me il tait si mal disposqu'il ne pou#ait participer au spectacle.

altha8ar fit le tour de la piste, Lotta sur sondos. "t qui choisit ce moment pour faire sonapparition> aldourian lui3m%me5

Lotta ne le #it pas. "lle se demandait si ellepourrait se tenir debout sur le dos du 8*bre commeelle se tenait sur M)lord. A#ant elle altha8ar

aperJut aldourian et eut peur. l s'arr%tabrusquement. Lotta fut pro Rous sa#e8 bien que c'est dangereu9.

1-


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N (e suis dsol, monsieur aldourian,rpliqua ancho mal re#enu encore de sasurprise. !'est incro)able5 Lotta ne m'a pasdemand la permission5 altha8ar l'a accepte5cidment, on aura tout #u5 !ette enfant este9traordinaire5

N (e pourrai prendre part #otre numro,ancho5 cria Lotta, fi*re du compliment. (e peu9

#enir bout de tous les 8*bres. Mais altha8ar estcelui que


136/255

C (e n'ai rien promis5 Hi


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Houdain (imm) pensa que le directeur iraits'assurer que Lotta tait dans sa roulotte. l ne latrou#erait pas. =uel esclandre5

(imm) alla la roulotte que Lotta habitait a#ecson p*re et sa m*re. Gina et Alfredo s'occupaientde leurs che#au9. 2n sourire au9 l*#res, le


138/255

l ou#rit la porte et


139/255

des difficults a#ec le directeur. l lui ordonnad'imposer silence ses perroquets qui


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mais malgr sa #oi9 sonore il n') par#int pas.Mme runella porta la main son oreille comme sielle essa)ait d'entendre. L'illusionniste hurla detoutes ses forces. Mais les perroquets se mirent chanter en chSur. Les gens du cirque se pench*rentau9 fen%tres ou s'a#anc*rent sur le seuil de la porte,tonns de ce #acarme. =uand ils comprirent, ilsne purent s'emp%cher de rire. aldourian serait

oblig de s'a#ouer #aincu.l tapa du pied et fit #olte3face. Les perroquetscontinu*rent leur chari#ari.

C runella a gagn cette manche, constata ob.our une fois, aldourian n'a pas remport la#ictoire5 F

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CHAPITRE -(

De $au*ai%e% nu*elle%

=2A@ Gina et Alfredo apprirent que Lotta

tait alle se promener dans la campagne a#ecM)lord, malgr les ordres de aldourian, ils lagrond*rent. Du sais tr*s bien que, m%me si ledirecteur du cirque est in


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tou


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Lotta recherchait de plus en plus la socit de(eanne et de Lisa. "lles l'encourageaient dsobir, bouder, rpondre. Mme Lebrun le luireprochait.

C Du de#iens impossible, Lotta5 dclara3t3elleun


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3 @on, non5 interrompit Mme runella a#ecimpatience. La chanson que tu as apprise hier,!asimir5 Ro)ons : aldourian...

N aldourianHe prend pour un gant,Mais il a un cSur de pierre5aldourian

He prend pour un... Fchanta le perroquet, mais il s'arr%ta

brusquement sur un signe de sa ma$tresse :aldourian tra#ersait le terrain5 L'audace de Mmerunella a#ait des bornes.

C Haucisson l'ail, cassoulet5 lanJa (acquotdans le silence. As3tu bien d3 +h5 !elui3l5 s'cria Mme runella. l ne

pense qu' manger. Dout le monde s'amuse luiapprendre de nou#eau9 mots5 F

aldourian tait all #oir Mister all). Hur ses

ordres, le chimpan8 tait enferm dans sa grandecage. Hamm), blotti dans un coin, a#ait l'air tr*smalheureu9. (imm)


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mais Hamm) regrettait de ne plus se promenerlibrement a#ec son ma$tre, (imm) ou Lotta.

M. Iermann aussi a#ait reJu l'ordre de mettreune laisse Miranda. Hinon elle de#ait %tre dans lacage des autres singes. La guenon tait habitue

courir partout,


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C Ro)ons, Miranda5 #o)ons, Miranda5 F dit unmatin M. Iermann la guenon impatiente quimordait sa laisse.

"lle #oulait aller #oir les perroquets, maisIermann tait occup et ne pou#ait l') conduire.

aldourian passa, et Miranda lui adressa desreproches dans son langage. L'illusionniste s'assitsur un banc et dcri#it Iermann une ide qui lui

tait #enue. Iermann l'coutait attenti#ement.'habitude les ides de aldourian taient bonnes.C ('ai une petite #oiture dore qui m'a ser#i une

fois pour un tour, annonJa le directeur. !e seraitamusant, Iermann, si nous la faisions tra$ner pardeu9 chiens. =uatre singes s'assiraient dedans

pendant le dfil, a#ant la reprsentation. Mirandapourrait conduire. "lle est si maligne qu'elleapprendrait facilement. F

Iermann approu#a. Miranda serait enchantede conduire une #oiture.

C "n effet, rpliqua3t3il, ce serait tr*s bien. Hi

#ous #oule8 me pr%ter la #oiture,


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d'Iermann et sauta sur aldourian. Lalongueur de sa laisse le lui permettait. "lles'empara du chapeau larges bords du directeur,retourna son ma$tre et l'en coiffa. Le cou#re3chefs'enfonJa

demanda (imm). (e sais lequel il faut choisir pourle second : ipo. l fera ce que


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C !'est stupide5 s'cria3t3elle. Doutes les idesde aldourian sont stupides5 (e ne t'aiderai pas dresser ipo pour cela.

Ro)ons, Lotta5 protesta (imm). !e serait bienplus facile si tu #oulais m'aider.

N "h bien,


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(imm). =u'il se dbrouille tout seul5 F!ependant Lotta eut des regrets quand elle #it

(imm) et Iermann apprendre Gamin et ipo tra$ner la belle petite #oiture rouge et or. 2ne foisque les chiens eurent compris, ils prirent leurcourse sur la piste, la #oiture cahotant derri*re eu9.

C as si #ite5 cria (imm). Rous n'%tes pas desche#au9 de course. ?e#ene8, trotte8 lentement. F

uis les singes furent placs dans la #oiture.Miranda s'assit sur le si*ge, fi*re commeArtaban, tenant les r%nes dans sa petite main. "llefit claquer sa langue comme Iermann l'a#ait fait.Le petit #hicule partit, les autres singes trEnantsur la banquette. aldourian arri#a. l fut satisfait,

mais ne sourit pas.Miranda n'tait plus attache sa laisse. "n#o)ant aldourian, elle poussa un petit cri, bonditde son si*ge, sauta sur l'paule de l'illusionniste etde nou#eau s'empara de son chapeau de co&3bo).!e fut l'affaire de quelques secondes. aldourian

eut un hurlement de col*re. Miranda monta sur unechelle d'acier place l pour les acrobates etpercha

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le chapeau tout en haut. uis elle redescenditen riant sa mani*re et s'installa sur l'paule de M.Iermann.

C Ra chercher mon chapeau, petit F, ordonnaaldourian.

"n dissimulant sa gaiet, (imm) monta l'chelle et redescendit le chapeau.

Dout le monde attendait a#ec an9it les

nou#elles de M. Galliano. "nfin le facteur apportaune lettre adresse im. !elui3ci se hZta del'ou#rir. M. Galliano annonJait3il son retour>

im lut la lettre tout haut au personnel ducirque rassembl autour de lui.

C Cher #im, $e suis heureu% de &ous annoner(ue )me !alliano &a un peu mieu%, mais elle n'estpas enore *u+rie. uand elle (uittera la lini(ue,

elle aura besoin d'une lon*ue p+riode de repos. e

l'aompa*nerai et $e prendrai ainsi des &aanes

pour la premire /ois de ma &ie. 'espre (ue tout

&a bien au ir(ue et (ue &ous /aites de &otre mieu%pour ontenter #aldourian. Vous me man(ue0

beauoup et il me tarde de retourner auprs de

&ous. )es bons souhaits tous.

GALLIANO1 7

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M. Galliano ne re#iendrait donc pas a#antlongtemps5 La dception fut gnrale. Hans riendire, ils se dispers*rent pour retourner leurtra#ail.

C !e n'est plus le cirque Galliano, c'est lecirque aldourian5 dit (imm) Lotta.

N (amais de la #ie5 protesta Lotta a#ec fureuren tapant du pied. (e ne #eu9 pas que tu lui donnes

ce nom53 "n tout cas, murmura (imm),


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CHAPITRE -(ILi%a 8ue un $au*ai% #ur

L" !?=2" continuait a#oir beaucoup desucc*s, malgr l'antipathie des artistes pour le

nou#eau directeur. Heuls, edro et !arlos'entendaient bien a#ec lui, lui parlaient et riaienten sa prsence, mais aldourian ne leur adressait

pas plus de sourires qu'au9 autres.Le phoque de edro ?amire8 tait

e9traordinaireK (imm) et Lotta l'aimaient

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beaucoup. l tait si dou9, si affectueu9, siintelligent qu'il semblait comprendre ce qu'on luidisait.

edro lui a#ait appris


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edro reprit son phoque.C (e sais qu'il essaie de te sui#re, dit3il

(imm). @e te laisse pas faire. ense fermer laporte.

N ('ai ferm la porte ce matin, assura (imm).3 `a ne suffit pasK il faut aussi tourner la clef.

@eptune prend le bouton dans sa gueule et il ou#re.l est aussi intelligent que #ingt chiens.

N (e ne l'oublierai pas, edro F, approu#a(imm).l n') manqua pas. Dous les


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3 l ne croit pas ce que nous disons. renonsnotre re#anche, proposa (eanne. Riens, Lotta5

@ous #oulons


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chauffaient au soleil tout en habillant leurpoupe. Lisa #it (imm) qui arri#ait a#ec Gamincomme d'habitude.

C Le #oici, chuchota3t3elle. @ous allons lui demanda Lisa en riant.

on


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C (e #iens, papa5 F(imm) donna une petite tape sur la t%te de

@eptune et le quitta. l eut soin, a#ant de s'loigner,de fermer la porte clef. *s qu'il fut parti, Lisa

sauta terre, courut au fourgon et tourna la clef ensens in#erse. Le phoque a#ait quitt sa cu#e etfrappait la porte a#ec son ne8, selon son habitudequand on lui a#ait rendu #isite. =uand il entendit legrincement de la clef, il prit le bouton

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dans sa gueule et le tourna. La porte s'ou#rit. demanda3t3il.

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N !e gamin a encore fait sortir mon phoque,e9pliqua edro. ls sont tous les deu9 lafontaine.F

aldourian sortit de sa roulotte etre


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3 Du as compris mes ordres> rpta aldourian.Hi tu me dsobis,


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C !'est impossible, pensa3t3il. Lotta en estincapable. !ependant elle a tellement chang5 "lle

a m%me rpondu insolemment maman. "lle apeut3%tre ou#ert la porte pour que


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me le dfendre. !'est la premi*re fois que


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L'lphant lui bouriffait les cheveu en lui

soufflant sur la tte avec sa trompe.

im en #o)ant le #isage de (imm). Du as l'airbien malheureu95

N Dout a chang depuis le dpart de M.Galliano, fit remarquer (imm). Rous le sa#e8comme moi.

3 ('ai #u bien des changements dans ma #ie5

soupira im. l ne faut pas s'inquiter. +n s'habitue tout.N (e ne peu9 pas m'habituer certaines

choses, dclara (imm). Ro)e8 ce pau#re Hamm)qui s'ennuie dans sa cage. (e n'ai m%me pas la

permission de


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N ar bonheur,


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rconfort. Mais presque aussitEt, il rencontraLotta. ls se heurt*rent, et Lotta clata de rire. 2neseconde, (imm) eut en#ie de rire aussi. uis il serappela que Lotta lui a#ait (e dteste les filles qui


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l'oreille : C aldourian F. mmdiatement !asimirse

mit chanter la petite chanson queMme runella lui a#ait apprise :

C aldourianHe prend pour un gant,

Mais il a un cSur de pierre5 F

ar malheur aldourian passait par l. ls'arr%ta net en entendant son nom. Le perroquetrpta la chanson et la termina par un clat de rire.L'illusionniste s'approcha de la roulotte. Lotta

caressait le perroquet.C !hante encore, !asimir5 disait3elle. !hante

encore5 FHoudain elle le#a la t%te et #it aldourian

debout pr*s d'elle, un clair de fureur dans les)eu9. !asimir se remit chanter.

C !hut5 F ordonna Lotta."lle donna un coup de coude Mme runella

pour l'a#ertir. !elle3ci ne se laissait


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#oi9 du directeur. Mais cette fois, aldourian nes'a#oua pas #aincu.

@e pou#ant arr%ter le #acarme des perroquets,il prit le bras de Mme runella et l'entra$na.

runella essa)a de se dgager, mais ce lui futimpossible. aldourian a#ait des doigts d'acier.

C !e perroquet ne prendra pas part lareprsentation, madame runella, dcrtaaldourian quand il put se faire entendre. l

pourrait chanter cette chanson stupide. (e suis tr*smcontent. =ui sait si ce n'est pas #ous qui a#e8#ol mon chapeau pointu> ('ai bien en#ie de

fouiller #otre roulotte.3 Hi #ous faisie8 cela5... cria Mme runella d'unton si menaJant que l'illusionniste recula d'un pas.=uant !asimir, il para$tra sur la piste,


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"lle saisit son balai et en menaJa Lotta quis'enfuit de toute la #itesse de

ses


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CHAPITRE -(III

La 'a)ue##e $a)ique

L"H ?"?BH"@DAD+@H ne se ressentaient pasde ces querelles car aldourian tait e9cellentdirecteur. Hachant qu'ils auraient de bonnes recettes

partager, les gens du cirque faisaient de leur

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mieu9. edro, en particulier, a#ait beaucoup desucc*s a#ec son phoque. Ha femme faisait lemnage de la roulotte

directoriale, aide de ses deu9 filles. "llesaimaient e9aminer les accessoires dont aldourianse ser#ait pour ses tours.

C ?egarde, dit Lisa un matin. La baguettemagique, (eanne5 "lle a roul sous la commode.renons3la5 F

"lles l'emport*rent dans leur roulotte, maiselles eurent beau la brandir dans tous les sens, nicanaris ni colombes blanches n'apparurent. Les

deu9 filles montr*rent leur trou#aille Lotta.C +h5 s'e9clama celle3ci. !omment a#e83#ousos la prendre> Alle8 #ite la remettre sa place.

N "ssaie3la, conseilla Lisa en lui mettant labaguette entre les mains. eut3%tre que tu aurasplus de chance que nous. F

Au moment oQ Lotta agitait la baguette, edro?amire8 arri#a,C !ache3la #ite5 chuchota (eanne. @ous serions

grondes si papa sa#ait que nous l'a#ons prise. FLotta glissa la baguette dans sa robe et

retourna sa roulotte. "lle la cacha sous son

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matelas car on l'attendait sur la piste pour unerptition.

(imm) et elle continuaient se faire grisemine.

C (e ne parlerai Lotta que lorsqu'elle a#oueraqu'elle a fait sortir @eptune F, pensait le


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N au#re #ieu9 aldourian5 au#re #ieu9aldourian5 F gmit oll).

Les spectateurs crurent que l'interm*de faisaitpartie du spectacle et s'amus*rent

beaucoup. Mais aldourian n'tait pas content.l fit claquer son fouet. runella rappela ses

perroquets de peur que l'un d'eu9 ne fOt bless. ls

se perch*rent sur ses bras, sur ses paules, sur sat%te. "lle salua et sortit. Hon numro a#ait tabrg, mais elle a#ait obtenu plusd'applaudissements que d'habitude. aldourian lasui#it.

C Rous #ous en repentire8, dit3il, les dents

serres. (e #ous #errai demain matin. FMme runella se mit rire. Le directeur

s'loigna. Lotta attendait son tour pour entrer enpiste a#ec M)lord.

C !'tait tr*s drEle, madame runella5chuchota3t3elle. =u'ils sont amusants, #os

perroquets5 FMais les autres artistes ne partageaient pas sa

gaiet. ls pr#o)aient de gra#es ennuis.!e soir3l, aldourian s'tait aperJu de la

disparition de sa baguette noire et l'a#ait cherche

partout. l a#ait interrog Mme ?amire8 :

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C Lisa et (eanne #ous aident faire le mnage,n'est3ce pas> Appele83les. "lles ont peut3%tre #u ma

baguette. FLes deu9 filles taient arri#es.

Leur mine effra)e disait asse8 qu'ellesn'a#aient pas la conscience tranquille.

C Rous a#e8 trou# ma baguette ce matin, F

Lisa tait tou


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son numro a#ec M)lord. ourtant elle e9cuta les#oltiges a#ec autant de brio que d'habitude. Apr*sla reprsentation, elle se mit la recherche de(imm).

C enses3tu que la pau#re Mme runella aurabeaucoup d'ennuis demain matin> demanda3t3elle.

A ton ide, que fera aldourian> Ra3t3il laren#o)er> F(imm) publia ses griefs. Les deu9 enfants

aimaient Mme runellaK son dpart leschagrinerait.

C (e ne sais pas ce que fera aldourian,

rpondit (imm). Moi,


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Le lendemain matin de bonne heure, ledirecteur appela edro ?amire8.

C Alle8 dire Mme runella que l e9plora le champ de foireencombr de fourgons, de cages et de roulottes. @etrou#ant rien nulle part, il appela (imm).

C As3tu #u la roulotte de Mme runella, cematin> demanda3t3il.

N @on, rpondit (imm) surpris. "lle n'est paspr*s de la fontaine>N @on, demanda3t3il. +Q est Mmerunella>

N "lle a dplac, sa roulotte, rpondit edro.(e la cherchais. F

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A#ec une e9clamation irrite, aldouriansortit. l demanda3t3il.3 ans sa roulotte, rpondit (imm) surpris.

Rous a#e8 besoin d'elle>3 +ui, et


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l se dirigea #ers la roulotte d'Alfredo et deGina. au#re Lotta5 (imm), inquiet, le sui#it.

CHAPITRE -I-

L##a e%# !unie

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aldourian frappa la porte de la roulotte.an, pan, pan5 Lotta ou#rit, tonne, car les#isiteurs n'a#aient pas l'habitude de frapper si fort.=uand elle #it aldourian debout, les sourcilsfroncs, elle fut encore plus stupfaite. C !'est toiqui as ma baguette noire> F

interrogea le directeur de sa #oi9 sonore.Lotta le regarda, consterne. "lle a#ait oubli

la baguette. ?ouge de honte, elle alla sacouchette, passa la main sous le matelas et tendit la

baguette aldourian.

C !omment as3tu os entrer dans ma roulotte etprendre ma baguette> tonna le directeur.Maintenant


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"lle...Dais3toi5 tonna le directeur. Lotta, pendant

deu9 semaines,


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3 Alle8 aupr*s de Lotta, conseilla (imm). "lleest tr*s malheureuse. Rous sa#e8 comme elle aimefaire son numro a#ec M)lord et participer au miena#ec Gamin. Lisa et (eanne feront le numro

de #oltige sa place, mais


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impoliment. C Les applaudissements qu'elle reJoitne lui #alent peut3%tre rien.

N @e dites pas de mal de Lotta5 s'cria (imm)qui a#ait le cSur tendre. "lle est malheureuse. (e#oudrais chiper son fouet aldourian et lui endonner un bon coup dans les

(imm) l'ignorait. l sa#ait seulement que depuisquelque temps sa petite camarade n'tait plusreconnaissable.

Lisa et (eanne furent ra#ies quand ellesapprirent qu'elles remplaceraient Lotta

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dans le programme. "lles n'a#aient pas piti deleur amie. "lles se r


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charmantes ainsi pares. Lotta en fut d'autant plusmalheureuse. ire que Lisa et (eanne rcolteraientles applaudissements qui lui re#enaient de droit5

C Mais elles ne monteront pas M)lord5annonJa3t3elle furieusement sa m*re. @on5('aimerais mieu9 partir a#ec lui et ne


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Mais personne sauf moi ne te montera5 @ous nepermettrons pas Lisa et (eanne de prendre notreplace5 F

A ce moment3l, Lisa et (eanne pass*rent,#%tues des


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l'as donne, Lisa, apr*s l'a#oir trou#e sous lacommode.

N @ous ne l;a#ons pas trou#e sous unecommode5 protesta (eanne en s'loignant. !'est toiqui l'as trou#e et tu l'as sans doute prise sans que

personne le sache. FLotta sui#it des )eu9 les deu9 menteuses sans

trou#er une riposte. uis elle de#ina la #rit.

C !'est elles qui ont dit que


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C Rous a#e8 des nou#elles de Mme runella>demanda Lotta.

N @on, rpondit3il en secouant tristement lat%te. (e suis bien inquiet. !'est la premi*re foisqu'elle quitte un cirque de cette faJon. !ela luinuira. aldourian ne sait pas prendre les gens.=uand nous aurons termin nos reprsentationsdans cette #ille,


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CHAPITRE --

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9ue *a "e*enir le cirque Gallian :

MAAM" ?2@"LLA et ses perroquetsmanquaient tout le monde. ersonne ne sa#ait oQelle tait alle. ersonne n'a#ait de ses nou#elles.aldourian ne prononJait pas son nom, mais ilmodifia le programme pour combler le #ide. edro

?amire8 resta plus longtemps sur la piste a#ec sonphoque, ainsi que !arlo et son auto rcalcitrante.PranJois, Augustin et Mac rioch demand*rent lam%me fa#eur et se heurt*rent un refus.

C !arlo est plus drEle que #ous trois, dclaraaldourian. @e proteste8 pas5 (e suis le directeur,

ma parole fait loi. F!arlo se rengorgea. l tra#ersa le champ pouraller parler edro. Plip, son chien,l'accompagnait.

"n route, il #it Gamin et s'arr%ta pour


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!arlo saisit Plip par son collier et #oulut gifler(imm). Le l irait a#ec eu9 dans un autre cirque dontle directeur serait peut3%tre plus accommodant quealdourian. Hon p*re et sa m*rel'accompagneraient. @'importe oQ M. Lebrun auraitsa place, c'tait un chef monteur si habile5

C +n nous accepterait facilement ailleurs, toi et

moi, dit (imm) en caressant la t%te so)euse deGamin. (e ne crois pas que M. Galliano re#ienne,et


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N +uah5 ouah5 approu#a Gamin, pr%t sui#repartout son demanda3t3elle. ?is un peu, #o)ons 5 F(imm) lui tourna le dos.Doutes les deu9 s'loign*rent en dansant, tr*s

contentes d'elles.2n moment plus tard, (imm) entra sous le

chapiteau pour faire rpter Gamin. l ) trou#aMister all) a#ec Hamm). all) tait soucieu9 :Hamm) l'inquitait. Le chimpan8 boudait. lde#ait se dshabiller et se coucher dans un petit lit.!'est ce qu'il faisait tous les soirs, mais ce


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"n #o)

Documents

Blyton Enid Série Mystère Cirque 3 Le mystère du chapeau pointu 1942 Circus Days Again.doc