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Bang Bang!

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DESCRIPTION

L'animation d'un atelier Fanzine a permis aux jeunes de créer leur "Bang Bang" de A à Z : comité de rédaction, ligne éditoriale, chemin de fer, rédaction, illustration, mise en page (artisanale et sur des logiciels dédiés) et enfin distribution.

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Directrice de publication : Sandrine Blin, directrice CSC-MJC/ La BaraKaSon Rédacteur en chef : Thibaut Krzewina, Chargé de l’action culturelle BaraKason,Rédaction et mise en page: Frederic Briolet, Jeanne Audubert, Clémentine Bastin-Ruffel, Alix Ménoret, Laureline Reynaud, Maelys Prud’homme, Elas Menebhi--Bernard , Simon Auffret, bénévoles Version Zink à la BaraKaSonAide à la conception : Magali Fenech, association Culture Pop et Agathe Cormier, chargée de communication la BaraKaSon.

La Rédaction...

Bang ! Bang ! Sous les pavés le zinc … C’est ainsi que les jeunes Version Zink de la BaraKason viennent vous présenter leur fanzine ! Un projet qui a vu le jour grâce au volontariat de certains bénévoles du pro-jet Version Zinc pour s’initier à la communication et aux médias via ce modeste mais travaillé petit rabiot. Avant que vous ne vous posiez la question, la version zinc de la BaraKaSon est un ensemble de jeunes lycéens bénévoles qui se regroupent pour participer à certains concerts. En faisant cela, vous diront-ils, ils s’activent à apprendre auprès de professionnels plus que qualifiés les techniques et expériences autour des métier d’une salle de concert, comme technicien du son, des lumières ou en vous ac-cueillant chaleureusement lorsque vous venez bouger sur un des concerts proposés par la BaraKaSon. Ce fanzine est notre outil de communication pour vous présenter notre travail et vous montrer que nous sommes dans la place. Pour cela, nous nous sommes réunis à de nombreuses reprises pour brain-stormer avec plein de termes techniques pour choisir la mise en page, la couverture, les chroniques, etc. Ceci est avant tout une production commune, nous avons été encadrés par de fort sympathiques personnes certes, mais c’est nous et nous seuls qui avons écrit les ar-ticles dont vous pourrez vous délecter dans les pages suivantes…et ce, dans la joie et la bonne humeur !

Elias

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Et il fut unique, ce concert. Un public de copain ou de curieux, jeune et déja fan de ce groupe qui jouait comme chez lui à la Barakason. Une lumière et un son réglés au poil, une dizaine de morceaux extrêmement bien maitrisés, un rappel et une ovation finale, La Che-mise à Caroline avait bien révisé son manuel du concert réussi, et a fini par casser la Barakason. Nous les avions rencontrés plus tôt dans l’après-midi, et les prémices de cette performance se faisaient déja ressentir...

« Génies ! » c’est ainsi qu’ils se qualifient eux-mêmes, La Chemise à Caroline, pour avoir joué la première

fois en public au bout de quatre heures de répétition. Nastasia au chant, Hugo à la basse, Lucas à la guitare, Marceau à la batterie et Romain à l’accordéon et à la trompette, ont tout de suite et sans retenue plongé dans le grand bain de la scène. « Nos premiers morceaux n’étaient que des reprises, tirées du répertoire de Nastasia qui jouait seule avant, dans un style plutôt rock. » Izia, Pj Harvey ou Genesis dont ils se sont d’abord inspirés, ne représentent pourtant pas du tout les influences communes du groupe « On en a finalement très peu ! ». Ce premier concert à la Fête du quai à Rezé en 2011 a pourtant été une réussite.

En cette prémonitoire journée du 12 Décembre 2012, nous aurions dû prévoir ce qui allait nous tomber sur la tête : Le groupe La Chemise à Caroline, en concert le même soir à la Barakason pour un concert décidément unique... Rencontre.

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Aller voir Casey en concert, c'est retour-ner aux racines du rap, à son essence, à ce qu'il veut transmettre : une envie de rébellion. Le rap est une musique parfois dure, qui cherche à dénoncer, à faire bouger les choses. Et ça Casey, rappeuse française d'origine antillaise, le fait très bien. Née au milieu des années 1970 à Rouen, elle a connue très tôt le racisme dans sa ville. Son rap révolté est donc extrêmement engagé et tourne autour de thèmes comme la colonisation, le racisme, l'esclavage... Par un flow très rythmique et des paroles très bien écrites, par l'usage d'allitérations et de méta-phores très bien ciselées, elle parvient très bien à faire passer son message tout en bousculant son public avec des influences musicales très riches.

… Ou une chronique d'anticipation, d’une représentation future d'un artiste à la BaraKaSon. Bang bang a choisi pour vous le concert qui va sûrement faire parler de lui. Ce sera cette fois-ci Casey, en concert dans le cadre d'Hipop Session, le 22 Février prochain.

Les morceaux Apprends à t’taire ou On veut du changement prouvent ce profond engagement politique comme une vraie connaissance de la musique rap. Proche du groupe de La Rumeur, qui partage une même conception de cette musique, Casey surprend en s’associant avec Serge Teyssot-Gay, guitariste de Noir Désir et membre du collectif Zone Libre, avec lequel elle va enregistrer l’album L’angle Mort en 2009, puis Les Contes du Chaos en 2011. Très critique face à son système, politiquement et éthiquement, elle rejette tout rap possiblement commercial et effectue un retour aux essences du rap contestataire, aspect dis-paraissant selon elle avec la marketisation de la musique. Casey risque donc bien de faire un concert frappant à La BaraKason. Véritable découverte pour ceux qui l’entendront la première fois le 22 Février, ce sera une réelle confirmation pour les autres, qui la voient déjà comme un nouveau coup de poing dans le monde du rap en France.

S.A