Black-out, spot, follow spot, backline, buzz, feedback, keyboards, sound-check, lighteux ! Qu’est-ce que c’est ? C’est de l’anglais. Vous n’avez pas tout compris. Ce n’est pas grave. Vous trouverez dans ce deuxième numéro de Backstage un lexique franco-anglais. Isn’t it fantastic !?!L’anglais, souvent utilisé dans le monde de la musique, est présent partout et même dans notre titre : Backstage ! Et d’ailleurs, que veut dire ce mot ?

La réponse est dans le lexique !

Pour rester dans la « british’s touch », nous avons également fait l’interview d’un groupe londonien qui fait actuellement le « buzz » et dont le passage à l’Olympic était « sold-out » en février dernier...

En tout cas, ce deuxième numéro de Backstage à connotation anglaise nous prépare pour 2010. Le collège Aristide-Briand ouvrira l’an prochain deux sections à vocation internationale : une allemande, l’autre... britannique. Une réunion d’information aura lieu le 23 mars à 17h30 au collège. Good reading !

Hello,

Backstage est réalisé par la classe de 5e C du Collège Aristide-Briand à Nantes. Couverture : Mamadou /// Édito : Karine, Xavier, Arthur et Kilian. /// Interview Marieke Rabouin : Adèle V., Adèle M., Corentin et Clémence. /// Interview  The  XX :  Aourelle, Alexis-Anne, Ronan et Thomas. /// Faux et usage de vrai : Valentin, Fabien, Baptiste et Edson. /// Lexique anglais : Eloïse, Vincent, Lucas et Lilian. /// Brèves : Hugues, Pierre, Loup et Yannis. /// Photos : Guilhem, Côme, Christopher, Mathis et Elie. /// Encadrement : Isabelle, Caroline, Hélène, Patrick et Tony (Aristide-Briand), Mélanie et toute l’équipe de L’Olympic. Assisté par et soutenu par le magasin de musique Michenaud and co.

porcelet journal arrière-scène

The xx The yy The zz

Depuis  sept  ans,  Marieke  Rabouin  s’occupe  de  la  communication à l’Olympic. Tout ce qui sort de la salle nantaise passe par « ses petits yeux ».

«Je n’ai pas un parcours classique !»

Quel est votre parcours ?Je n’ai pas le parcours classique du chargé de communication. J’ai étudié l’histoire et la philosophie. Ensuite, je voulais être journaliste. J’ai passé des concours pour entrer dans une école à Paris, mais je me suis plantée… De retour à Nantes, j’ai fait des piges à droite et à gauche, puis j’ai trouvé un premier poste à la Barakason, à Rezé. Un an plus tard, est apparue l’opportunité de l’Olympic. C’était il y a sept ans…

Quel est votre emploi du temps type ?Je commence en général vers 10 heures et je finis tard dans la soirée. Je passe du temps au téléphone, notamment avec des entreprises pour rechercher des partenariats. Cela permet par exemple de financer le programme de l’Olympic et l’impression de Backstage. Je m’occupe également de demander le matériel promo aux tourneurs et maisons de disques pour préparer la venue des groupes qui passent à l’Olympic. Je passe également beaucoup de temps sur mon ordinateur… Je réponds aux mails des journalistes.

Faut-il beaucoup communiquer pour faire venir le public ? On peut le faire de différentes manières : affiches, flyers, web… Mais ça dépend du groupe ou du genre de musique. Par exemple, pour les BB Brunes qui sont venus en janvier, il n’y a pas eu besoin de faire de pub. Je n’ai demandé aucune affiche et le concert était complet très rapidement.

Quel genre de musique aimez-vous écouter ?J’ai la chance d’être large dans mes goûts musicaux. Ce n’est pas plus mal vu le métier que je fais !

«XX», deux lettres pour un quatuor devenu récemment trio. Lors de leur passage à l’Olympic en février dernier, Romy, Jamie et Oliver ont rencontré la rédaction de Backstage. Autour d’un paquet de gâteaux. Voici quelques miettes...

Depuis quand vous connaissez-vous ?O. : J’ai rencontré Romy à la maternelle, on avait 3 ans, et Jamie quand on avait 11 ans au collège ! On a donc grandi ensemble.Avez-vous  arrêté  vos  études  pour  vous  lancer dans la musique ?O. : On a quitté le lycée à 18 ans et, arrivés à la fac, on a pris la décision de se consacrer à 100% à la musique. Aujourd’hui, on a 20 ans, donc on a toujours la possibilité de retourner à l’école ! En Angleterre, chaque école a son groupe.Jouiez-vous dans celui de votre collège ?R. : Oliver y faisait des percussions africaines, mais nous on n’y était pas. Il y avait une chorale à l’école et d’autres trucs mais j’étais trop timide…O. : C’est effectivement à l’école que j’ai appris à jouer de la basse. Ils proposaient des cours. On pouvait choisir plein d’instruments.Vous  rappelez-vous  de  votre  premier concert ?R. : C’était à Bulmers, une ville de bord de mer

en Angleterre. Très loin d’où on habite. Je ne sais pas pourquoi c’était là bas. Il y avait à peu près cinq personnes, à deux heures de l’après-midi, dans un pub. C’était bien, j’étais contente d’avoir fait ce premier concert et surtout que ça soit terminé parce qu’on était tous très nerveux !Pas trop dure la tournée ?R. : On revient d’Australie, de Singapour et de Nouvelle-Zélande. On retourne bientôt aux États-Unis, en mai on va au Japon. On n’a jamais été aussi loin de chez nous, ça fait un peu peur. Notre tournée va durer presque un an. Notre famille et nos amis nous manquent beaucoup, mais c’est une expérience incroyable qu’on n’aurait pas sans la musique !Vous connaissez des groupes français ?O. : À Taratata, on nous a présenté du monde. Slimy, Benjamin Biolay... Mais le plus connu en Angleterre, c’est Serge Gainsbourg. Et sa fille Charlotte… Il y a d’autres artistes énormes en France comme Daft Punk ou Justice.

En fait, Madame Viau a complètement saisi l’esprit du projet et nous a démontré lors de notre interview qu’elle pouvait elle aussi faire circuler de fausses informations. Après nous avoir fait marcher, elle nous a donné sa vraie version des faits : « En  fait,  je  suis  très  fière d’eux.  Ça  s’est  très  bien  passé.  Les  élèves ont  beaucoup  travaillé.  J’ai  été  impression-née de la facilité avec laquelle ils ont manipulé  les  logiciels.  Le  résultat  est  au-delà  de  nos espérances ! » Ouf…Grâce au logiciel Windows Movie Maker, les élèves ont pu enlever des personnes figurant sur des images, truquer des vidéos et rajouter de la musique. Le résultat de leurs travaux est consultable sur : http://fauxetusagedevrai.wordpress.com

Faire circuler des fausses informations, rien de plus facile ! C’est ce que les élèves de 3e B d’Aristide-Briand ont pu vérifier lors d’un atelier en janvier dernier. Même la professeur d’histoire s’est prise au jeu !

Du 18 au 21 janvier, une autre classe du collège

Aristide-Briand a travaillé en lien avec l’Olympic.

La classe de Troisième B a participé à un atelier

appelé « Faux  et  usage  de  vrai ». Encadrés par

Pauline Deniel et Vincent Pouplard du collectif

Angelopoulos, les élèves ont réalisé des montages

de photos et de vidéos truquées. Le but était

de montrer au public qu’il pouvait se faire

entourlouper. Pauline et Vincent ont pris l’exemple

d’une photo qui réunissait théoriquement Lénine,

Staline et Trotski : sur l’image trafiquée, ils n’ap-

paraissaient plus ! Madame Viau, la professeur

d’histoire qui a suivi ce projet, a confié à Backstage

que « le résultat était vraiment lamentable et qu’elle 

était extrêmement déçu du  travail effectué par  la 

classe ». Rires après de grosses sueurs froides…

Le manager a fait un debriefing avec le staff sur le show.Le concert est sold out.Les musiciens font un jam avec les guests. Get in à 15h. Le roadie est assis sur une flightcase. The XX a joué deux covers durant son concert. Les lighteux font un black out. On éclaire avec un spot ou un followspot ? C’est l’heure du soundcheck pour le groupe.Le manager a booké le groupe sur un gros festival. Le curfew est à 2h. Le tourmanager est en backstage et il checke ses mails.

Si les mots anglais n’existaient pas : Le directeur fait un résumé avec l’équipe sur le spectacle. Le concert est complet. Les musiciens font un bœuf avec les invités. Entrée des artistes à 15 h. Le technicien est assis sur une caisse de vol. Les techniciens font le noir complet. On éclaire avec une lumière fixe ou mobile ? C’est l’heure de la balance pour le groupe. L’agent a placé le groupe sur un gros festival. Le couvre-feu est à 2 h. Le responsable de la tournée est en coulisses et vérifie ses courriers électroniques.

lighteux : technicien-lumièreblack out : noir complet spot : projecteur (tache lumineuse) followspot : lumière qui suit soundcheck : balancebooker : réserver curfew : couvre-feu tour-manager : responsable de tournéechecker : vérifier

manager : agentdebriefing : compte-rendustaff : équipe sold out : complet Jam : un rassemblementGuests : invitésGet in : entrée flightcase : caisseroadie : techniciencover : reprise

Speak English sans le savoir

www.olympic.asso.fr

ConfusionLe 27 janvier dernier, Him a joué pour la deuxième fois de sa carrière à l’Olympic. Lors de son premier passage, le 24 novembre 2003, le musicien de Chicago s’était fait confondre avec un autre groupe également nommé « Him ». Lui fait du post-jazz-rock ; eux font du metal. Quelques spectateurs amateurs de metal, habillés façon Marilyn Manson, sont donc venu par erreur écouter le musicien américain. Visiblement, ça leur a plu car ils ont assisté à tout le concert…Un portable en tournée !

Le groupe And Also The Tree se compose de quatre musiciens, dont une pianiste un peu étourdie qui a oublié son téléphone à l’Olympic. Leur tournée passant ensuite par Marseille, l’équipe de la salle nantaise lui a donc renvoyé son portable par La Poste. Mais le portable est arrivé après le départ du groupe pour l’Angleterre ! Marseille a donc renvoyé le portable à l’Olympic... qui l’a renvoyé en Angleterre !

Tortoise bientôt primé aux Oscars ? Un homme vient à l’Olympic le soir du concert de Tortoise. « Salut je viens pour Tortoise !- Vous voulez une place ? demande la responsable billetterie. - D’abord, je voudrais savoir si c’est de l’action, de l’aventure ou de la fiction ? - C’est du rock ! - Ah ah ah ah, très drôle ! Alors ? - Je vous dis que c’est un concert de rock.- Non, c’est un film. Je suis bien à l’Olympic quand même ! - Oui, et Tortoise est un groupe de rock.- Bon, je ne rigole plus. - Mais puisque je vous dis que … - Je m’en fiche, je ne viendrai plus jamais re-garder de film ici, j’irai au Gaumont. Eux au moins ils n’engagent pas n’importe qui ! »

Appel à souscriptionDeux cent pages pour seize années des meilleurs souvenirs musicaux de L’Olympic. Soit 0,0995 € la page ou 1,24375 € l’année ou 0,05182 € l’heure.C’est vraiment un cadeau que vous pouvez vous offrir en prépayant le livre qui sortira en fin d’année 2010, soit quelques mois avant le déménagement à La Fabrique. Sinon, à sa sortie, il coûtera plus cher.