20

Azur Music

Embed Size (px)

DESCRIPTION

n°15 - Juin 2009 Toute l'actu musicale de la Côte d'Azur

Citation preview

EDITO... Allez, encore quelques jours, et ça sera l’été ! Et en cette période, certains révisent leurs exams, alors que d’autres se motivent avant les vacances. Il y en a même qui ont déjà pris leurs quar-tiers d’été, et bullent sur la plage. Bref : c’est la meilleure période de l’année ! Enfin, surtout sur la Côte d’Azur. Et bien entendu, cette période coïncide avec des concerts, partout, tous les soirs, et parfois plusieurs par soir…Commençons par le bellâtre qui fait la couv’ : John Butler. Voici des années que certain(e)s at-tendent qu’il passe en concert dans le département. Et lorsqu’elles avaient presque abandonné tout espoir, paf, bam, boum : voici qu’il vient fêter les 10 ans des Nuits Guitares à Beaulieu ! Du côté de Nice, l’événement rock sera le retour tant attendu de Trust au Théâtre de Verdure. Ce qui vaut bien deux focus pour un même numéro.

Mais avant ces événements, nous nous arrêterons aussi sur deux festivals qui montent : Les Nuits Carrées (Antibes) et Le Mas en Concert (Puget sur Argens). Tous deux viennent d’an-noncer une prog des plus intéressantes !Enfin, en deuxième partie du magazine, la rubrique « vu et entendu » est particulièrement four-ni ce mois-ci, avec le retour sur le superbe show de Mylène Farmer et le prolifique Printemps de Bourges. Bonne lecture (sous le soleil...) ! (PB)

AzurMusic n°15 - Juin 2009

Le magazine AzurMusic est édité par l’association Ivoire Music156 Corniche des Oliviers. Villa 23. 06000 NiceTel : 06 73 05 34 64 - Email : [email protected] de Publication & Rédacteur en Chef : Patrice BouchonOnt participé à ce numéro : Flora D., Alexandra Grolier, Damien J., Hervé C., Valérie KremerVisuel couverture : John Butler (DR) Maquette : Patrice BouchonRégie Publicitaire : Ivoire Music - 06 73 05 34 64Imprimé par Aseca (Nice)ISSN : dispensé - Dépôt légal à parutionTirage : 10 000 exemplaires. Distribution : Alpes-Maritimes et MonacoRetrouvez le magazine AzurMusic dans les Alpes-Maritimes : à l’entrée des concerts(Palais Nikaïa, Théâtre Lino Ventura...), dans les Fnac et les points de vente billetterie spectacles, au Crous et dans les lieux étudiants...

La rédaction ne peut pas être tenue pour responsable du contenu des encarts publicitaires.Toute reproduction, même partielle, du contenu du magazine est interdite.www.azurmusic.com

SOMMAIREp 4 : Newsp 7 : Cock Robin - Les Nuits Carréesp 8 : Trustp 9 : John Butlerp 11 : Agenda... Agenda... Agenda p 12 : Mylène Farmerp 15-17 : Printemps de Bourgesp 18 : Abonnement - Jeu

Dernière Minute : Du plus au Théâtre de Verdure... 4 concerts viennent de s’ajouter au Théâtre de Verdure de Nice : Justin Nozuka (7 Juillet), La Rue Ketanou (4 Août), Patrice + Max Romeo (5 Août) et B Real de Cypress Hill (28 Août). Les locations sont ouvertes.

Fête de la Musique - Dimanche 21 Juin 2009Nice : Habib Koité + Mory Kanté - Théâtre de VerdureCannes : Badou + Manau - Esplanade PompidouMonaco : Sinsemilia - Port HerculeLa Turbie : Hannah + Felipecha - Trophée d’AugusteGrasse : Génération Woodstock - Cours Honoré Cresp

Où est passée la Fête de la Musique ???Je vous parle d’un temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître…En ce temps-là, pour la Fête de la Musique, tous les musiciens en herbe prenaient leur guitare, leur sax ou autre, appelaient les autres musiciens du groupe, et se donnaient rendez-vous sur le Cours Saleya. « Il faut arriver tôt, pour avoir une bonne place, et convaincre un commerçant nous laisser se brancher chez lui. » C’est ainsi qu’aux alentours des 15 heures, c’était la valse des scooters et autres voitures à papa qui amenaient les fiers rejetons sur la place. Place sur laquelle ils pourront, quelques heures plus tard, donner libre cours à leurs expérimentations musicales.Bref, c’était « bon enfant », comme ils disent. Les commerçants jouaient le jeu, les musiciens avaient un niveau moyen, mais le public leur pardonnait volontiers. Ce soir, c’est la fête de la musique…

A cette époque, la Fête de la Musique ne s’était pas encore « industrialisée ». Il était d’ailleurs impensable de rester chez soi pour regarder, sur TF1 ou Antenne 2, un concert en playback avec les stars du moment, qui interprètent leur tube. Tout comme il était impensable de se regrouper Place Masséna pour un giga concert. Non, non. L’unique option était de sortir sur le Cours Sa-leya, lieux de toutes les animations.

En quelques années, tout s’est dégradé. Jack Lang reviens, ils sont devenus fous !En 2009, la « Fête de la Musique », 28 ans cette année, a perdu son essence-même, et est deve-nue totalement inintéressante. Les petits groupes ne peuvent plus s’installer au coin d’une rue, car la moindre cave à bières monte une petite scène devant chez elle. Et la programmation, qui faisait une large place, depuis quelques années, aux stars médiatisées, a été réduite à la portion congrue. A tel point que cette année, il faudra lorgner du côté de Monaco qui accueille Sinsemilia et Kana, pour une vraie « Fête de la Musique »... (PB)

:: News :: News :: News :: News ::AzurMusic n°15 - Juin 2009 - page 4

Une saison au Mas des Escaravatiers... Bien à l’ombre de son olivier, le plus charmant des festivals vient d’annoncer sa programma-tion. Que du bon du côté de Puget sur Argens, jugez plûtôt :Grégoire; Guem + Bonga; Pep’s + Jah Legacy; Grace + Miliana; The Congos + Root La Caz; Soulmates; Maniacx + Monsieur Rêve + Kelly un Kelly; Marina + Charlie + Plume; Aero + Avis de Batard + Paingels; CongopunQ + Missil; Bumcello; Emily Loizeau; Cocoon + I Come From Pop; Izia + Red Light; Soirée Funk / Disco; Les Hurlements d’Léo + En Vrac et d’Ailleurs; Happy Ending - The Herbaliser DJ set (Ollie Teeba)Toutes les infos ici : www.lemas-concert.com

Dans cet intermède, vous aurez sans doute pu apprécier Peter Kinsberry dans la version an-glaise de Starmania (« Tycoon »), interprétant « Only the very best » (adaptation de « SOS d’un terrien en détresse » interprété à l’origine par Balavoine).Trois ans après l’album « I don’t want to save the world », ils reviennent avec un album live et une tournée «revival» pour les fans des eighties… (AG)

L’incontournable duo Kingsbery-LaCazio qui forme Cock Robin revient après une éclipse des scènes de spectacle depuis 1990.

Pour toute une génération née entre 1970 et 1978, Cock Robin est un groupe mythique. Dans les années 80, vous ne trouviez aucun ado qui ignorait qui ils étaient. Et leurs tubes étaient diffusés en rotation sur toutes les radios, entre Images et Samantha Fox…Personne n’a oublié leurs tubes planétaires « When your heart is weak » (qui occupera durant 30 semaines le Top 50), « The Promise you made » ou «Just Around the Corner », grâce auxquels ils s’étaient révélés au public. A l’époque, si les Américains les boudent, les Européens les accueillent à bras ouverts, conquis par leur musique et par l’image qu’ils dégagent, emplie de sensibilité.

Les Nuits Carrées, ou l’histoire d’un petit festival qui monte, qui monte… Crée à l’initiative de l’as-sociation Label Note, le festival fêtera bientôt son troisième anniversaire. Aux rares personnes que ne connaissent pas encore ce festival, je laisse son organisateur vous en faire le teasing : Les Nuits Carrées c’est :- 2 soirées de spectacles vivants.- Une programmation originale et cohérente.- Le cadre magique du fort Carré d’Antibes.- Un éco-festival.- 8 euros la soirée et 14 euros le pass deux soirs.

Voici, résumée en quelques lignes, l’éthique de ce festival d’un nouveau genre. Les Nuits Carrées ne sont pas un nouveau festival « musiques ac-tuelles », comme ils disent. C’est un festival dédié aux spectacles vivants qui réussit l’alchimie entre théâtre et musique.

Du côté programmation, se sont donnés rendez-vous Kim Cao, Haute Couture (anciens musiciens de Sinké Zakéou), Dinner et the Thompson, Bugge Wesseltoft, Chinese Man et la pièce de théâtre «Je Suis». Durant ces deux jours, le festival a choisi de don-ner carte banche à l’ex-Saïan Supa Crew Sly Jo-hnson, qui viendra en solo le premier soir, et en groupe le second. (Hervé C.)

...A venirCock Robin @ La Palestre...

Les Nuits Carrées @ Antibes...

AzurMusic n°15 - Juin 2009 - page 7

Jeudi 11 Juin - 20h30 La Palestre (Le Cannet) Tarifs : de 30€ à 40€

Vendredi 26 Juin - 20h30 Samedi 27 Juin - 19h30Fort Carré (Antibes) Tarifs : 8€ par soir / 14€ pass 2 soirs

www.nuitscarrees.com

AzurMusic n°15 - Juin 2009 - page 8

...Focus sur : TRUSTLe 24 Octobre 1980, le Théâtre de Verdure de Nice transpire. A l’intérieur, sous la légendaire bâche, une foule compacte écoute le nouveau groupe de hard à la mode : Trust. Quelques mois plus tôt, ce combo rock, signé sur une major (CBS, ancêtre d’Universal) pour concur-rencer Téléphone (signé sur EMI), avait fait parler de lui en jouant dans la prison de Fleury-Mérogis. Il se murmurait même que Bernie, son charismatique leader, était super pote avec Bon Scott, chanteur d’AC/DC. On ne compte même plus les bœufs entre les deux groupes, dont certains ont même été gravés sur microsillon… Trust demeurant même, à ce jour, un des seuls groupes français à avoir ouvert pour des groupes anglo saxons dans des conditions royales. En 1978, c’est Bon Scott lui-même qui passa le mot à ses techniciens pour que leur concert en ouverture d’AC/DC se déroule le mieux possible (en clair, qu’on ne leur sabote pas trop le son)…A la fin des années 70, le rock français se résumait à Jacques Higelin. La situation était des plus graves car les anglais et les américains avaient réussit à transcender le style, et les français res-taient étaient à la traine. En 1977, Bernie Bonvoisin fait la connaissance de Norbert Krieff, guita-riste. L’alchimie prend, et le futur Trust peut démarrer. Au fil des ans, peu importe les musiciens qui vindront s’y ajouter, Trust restera Bernie et Nono. Il commence en ouvrant pour Gang au Golf Drouot, ou Bijou à l’Olympia. C’est ce soir-là que le buzz va naître. Privés de courant (voir les conditions royales plus haut…), les musiciens de Trust se retrouvent comme des cons. Sauf que Bernie à l’idée de génie de placer un solo de batterie de 15 minutes, pour combler. Le lende-main, le tout Paris parle d’eux! Entre parenthèse, quelques années plus tard, le groupe se paiera le luxe d’engager Clive Burr et Nicko McBrain (Iron Maiden) à la batterie. Excusez du peu...

Bref, Trust avait commencé à exister. Leur premier album sort en 1979. La tournée débute de-vant 3 personnes. Classique. Puis le public grossit : 20, 50, et bien plus… La légende du rock veut que le groupe aille recevoir leur premier disque d’or la nuit de la mort de leur ami Bon Scott…Mais c’est en Mai 1980 que Trust prend un tournant décisif. A l’époque, les groupes sortaient un album par an, et étaient sur la route quasiment tout le temps. Et cette année-là sort l’album « Ré-pression », qui contient « le » futur tube : « Antisocial » (repris par Anthrax, quelques années plus tard). Le groupe ne voit pas immédiatement le pouvoir de séduction de ce titre. Mais lorsqu’il se retrouve au festival de Reading, en Angleterre, devant 40 00 personnes qui scandent Antisocial à la fin, il sait qu’il tient quelque chose…Ensuite…Les musiciens de Trust vont se perdre dans des conjectures musicales et extra musica-les qui feront que le groupe explosera plus d’une fois, et alternera sortie d’album, tournée, split et reformation... Mais bon, ça fait aussi partie du « rock » !Dans les années qui suivirent, Bernie se tourne avec succès vers le cinéma et Nono accompa-gne Johnny Hallyday. Jusqu’à ce jour de Juillet 2006, où le groupe décide de se reformer pour une seule date, à Bobital (NDR : festival qui n’existe plus, malheureusement). Un one-shot pour enfin immortaliser Trust en dvd. Dans la foulée de ce concert, trois nouveaux titres sont écrits et Trust commence à envisager d’autres dates ! La vieille machine est de nouveau sur les rails. Ce n’est pas de retraite que l’on parle mais bel et bien de re-tour …Quelques mois plus tard, on les retrouve même dans un Taratata, avec Motorhead et Deep Pur-ple. Ils n’ont rien perdu ! Et ça n’est qu’un début…L’histoire reprend son cours et le rock en France a retrouvé son icône la plus significative !Trust n’avait plus foulé la scène du Théâtre de Verdure depuis 29 ans. C’est dire si l’événement est de taille ! (AG)

Vendredi 10 Juillet - 20h00 Les Enfants du Rock - Théâtre de Verdure (Nice) Tarifs : de 20€ à 30€ en prévente / 35€ le soir

www.enfantsdurock.com

AzurMusic n°15 - Juin 2009 - page 9

Focus sur : John Butler...Pour la dixième édition du festival « Les Nuits Guitares » on retrouve une nouvelle fois quelques pointures. John Butler en fait partie cette année, en formule « solo ». Pas moins de 109 000 amis sur MySpace, une musique écoutée sur tous les continents et un style bien à lui, inspirée par son destin de grandir en Australie… On y retrouve des « good vibes » et des percussions tendance aborigène qui nous font nous évader complètement...Né le 1er avril 1975, ce jeune musicien découvre la guitare à l’âge de 16 ans, sur le dobro-1930 qui appartenait à son grand père. A 21 ans, John s’inscrit à la Curtin University de Perth dans le but de devenir professeur d’art. Il apprendra à jouer de la musique celtique et indienne et testera ses compos dans la rue. L’accueil du public étant alors significatif, il décide de sortir une cassette autoproduite qu’il vendra dans le coin à 3000 exemplaires (cette cassette est devenue culte aujourd’hui puisqu’elle n’a pas été rééditée depuis).

Son premier album éponyme sort en 1998. Le suivant intitulé « Three » voit le jour en 2001. Et si le succès n’arrive pas immédiatement, cet opus atteindra la 3ème place des charts de la musique alternative australienne. En 2003, Butler entre au Woodstock Studio, à Melbourne afin d’enregistrer la suite : « Sunrise Over Sea » qui fait référence à Byron Bay, ville où vit John et où le soleil se lève en premier puisqu’elle est le plus à l’Est de l’Australie.

La musique de John Butler Trio, c’est une grande bouffée d’énergie qui fait danser l’humanité et qui renvoie au goût de la terre, de la nature… En l’écoutant, on s’imagine sur une plage de sable fin, entouré d’amis autour d’un feu, gratte ou djembé sous la main et bonne humeur communicative.

Et pour cette date estivale sur la Côte d’Azur, le chanteur-guitariste quittera ses deux fidèles camarades (Michael Barker, batteur, et Shannon Birchall, bassiste et contrebassiste) pour proposer un concert acoustique, plus proche de son public français, et présenter le dernier album « Grand National » qui ne perd rien de ces saveurs venues d’ailleurs… (Flora D.)

Samedi 11 Juillet - 20h30 Les Nuits Guitares (Beaulieu)

Tarifs : 23,70€ / 26,70€

Agenda : Juin - Juillet 2009Samedi 6 Juin : KILLAYOUTHS. MJC Picaud (Cannes). Tarif : 11,70€ Jeudi 11 Juin : COCK ROBIN. La Palestre (Le Cannet). Tarifs : de 30€ à 40€Samedi 13 + Dimanche 14 Juin : GAD ELMALEH. Grimaldi Forum (Monaco) COMPLETDimanche 21 Juin : FETE DE LA MUSIQUE. Gratuit, partout...Vendredi 26 Juin : LES NUITS CARREES : SLY JOHNSON, KIM CAO, Fort Carré (Antibes). Tarif : 8€ Samedi 27 Juin : LES NUITS CARREES : SLY JOHNSON BAND, CHINESE MAN, BUGGE WESSELTOFT.

Vendredi 3 Juillet : RYTHM IN BLAISE : CELTIC LEGENDS. St Blaise. Tarif : 15,80€ Samedi 4 Juillet : SUSHELLA RAMAN. MJC Picaud (Cannes). Tarif : 13,70€ Mardi 7 Juillet : JUSTIN NOZUKA - Théâtre de Verdure (Nice). Tarif : 27,50€Mercredi 8 Juillet : EMIR KUSTURICA & THE NO SMOKING ORCHESTRA - Théâtre de Verdure (Nice)Jeudi 9 Juillet : LES ENFANTS DU ROCK - FICTION PLANE - Théâtre de Verdure (Nice). Tarifs : 15€ à 25€Jeudi 9 Juillet : LES NUITS GUITARES - CALVIN RUSSELL - Jardin de l’Olivaie (Beaulieu). 23,70€ Vendredi 10 Juillet : LES ENFANTS DU ROCK - TRUST - Théâtre de Verdure (Nice). Tarifs : 20€ à 30€Vendredi 10 Juillet : LES NUITS GUITARES - MATTRACH - Jardin de l’Olivaie (Beaulieu). 16,70€Samedi 11 Juillet : LES ENFANTS DU ROCK - BB BRUNES - Théâtre de Verdure (Nice). Tarifs : 15€ à 25€Samedi 11 Juillet : LES NUITS GUITARES - JOHN BUTLER - Jardin de l’Olivaie (Beaulieu). 26,70€Mercredi 15 Juillet : U2 - 360° TOUR. Stade Charles Ehrmann (Nice). COMPLETJeudi 16 Juillet : LES NUITS GUITARES - PATRICK BRUEL - Jardin de l’Olivaie (Beaulieu). 36,70€Mardi 21 Juillet : AYO + Charlie WINSTON. Pinède Gould (Juan les Pins). 35,50€Samedi 25 Juillet : TRYO (+Karlex). Pinède Gould (Juan les Pins). 31,80€Vendredi 24 + Samedi 25 Juillet : SEAL. Sporting Club (Monaco). 182,50€

AzurMusic n°15 - Juin 2009 - page 11

LES NUITS DU SUD 2009 (Place du Grand Jardin - Vence)Vendredi 10 Juillet : Novalima - KassavSamedi 11 Juillet : Gilberto Gil - Shantel & Bucovina Club OkestarVendredi 17 Juillet : Bajofondo - Yuri BuenaventuraSamedi 18 Juillet : Carlos Maza - Grand Corps Malade - LaxulaVendredi 24 Juillet : Anthony Joseph - Alpha BlondySamedi 25 Juillet : Cantaro - Melingo - Murray HeadVendredi 30 Juillet : Roy Paci - Pascale Picard BandSamedi 31 Juillet : Juan Carmona & Dominique Fillon - KhaledJeudi 6 Août : Avishaï Cohen - Milton Nascimento & les Frères BelmondoVendredi 7 Août : Lura - Maraca & Candido FabreSamedi 8 Août : Terez Montcalm - Amadou & Mariam

NICE JAZZ FESTIVAL 2009 (Jardins de Cimiez - Nice)Samedi 18 Juillet : Brad Mehldau Trio, Joshua Redman Trio, Alain Clark, Raul Midon, Tracy ChapmanDimanche 19 Juilllet : Aldo Romano, Nneka, Yodelice, Lucky Peterson, Keziah Jones Lundi 20 Juillet : Christian Vander Quartet, Susan Tedeshi, Madeleine Peyroux, Joe Bona-massa, BB KingMardi 21 Juillet : Keith Emerson Band, Joe Jackson, Priscilla Ahn, Magma, Erykah BaduMercredi 22 Juillet : McCoy Tyner Quartet with Bill Frisell, Carla Bley Big Band, Jake Shima-bukuro, Lisa Ekdhal, James TaylorJeudi 23 Juillet : The Derek Trucks Band, Richard Galliano Quartet, Maxime Le Forestier, Gabriella Cilmi, Julien DoréVendredi 24 Juillet : Melody Gardot, Chick Corea & Gary Burton, Molly Johnson, Raphael Saadiq, Youssou N’DourSamedi 25 Juillet : Bozilo (Bojan z, Karim Ziad &Julien Lourau), Kurt Rosenwinkel, Charles Lloyd New Quartet, Leela James, Sonny Rollins Locations : www.nicejazzfestival.fr, www.azurconcerts.com et points de vente habituels

AzurMusic n°15 - Juin 2009 - page 12

Vu et entendu : Mylène Farmer...Dans les méandres de la terre… Les 2 et 3 Mai derniers, le Nikaïa n’existait plus en tant que tel. Il s’était transformé en noyau terrestre, sous des couches de lave invisibles, bien en dessous de toute forme d’humanité. « Voyage au centre de la Terre » ou plutôt au royaume des anges déchus. Une musique ténébreuse nous happe avant même que les lumières s’éteignent et que les rideaux s’ouvrent. Sur ce ton grave et hypnotisant apparait alors sur grand écran un œil, noisette, qui s’ouvre pour regarder ses disciples, et se referme. Il soulève à lui tout seul un enthousiasme généra-lisé et réapparait quelques secondes plus tard, se refermant une seconde fois pour emporter avec lui les projecteurs, plongeant alors la salle dans un noir total où l’écran géant devient le seul point de repère. La pupille se transforme en un couloir infini, la musique continue de raisonner à travers nos organes, des images subliminales sont envoyées de l’au-delà et un squelette surgit sur la toile… Un squelette au regard plus humain, paradoxalement, que celle qu’il est sans doute sensé re-présenter. Il a toute notre attention et nous emmène avec lui dans cet état de vide dont il est le maître. « Mais si je dois tomber de haut, que ma chute soit lente… ».Descente en enfer. La scène apparait : lorsque les rideaux s’ouvrent deux autres squelettes se dévoilent. Ils mesurent bien 8 ou 10 mètres, si bien que les musiciens, à leurs pieds, paraissent insignifiants. Et pourtant quel orchestre, dirigé par le désormais célèbre Yvan Cassar ! Mais on ne les regardera pas beaucoup…

A la seconde où Mylène Farmer entre en scène, on ne voit plus rien d’autre. Ce qui fait son spec-tacle, c’est tout ce qui est autour, la mise en scène, les chorégraphies, les costumes (de Jean-Paul Gautier), les textes aussi (oui quand même), mais c’est bien elle qu’on regarde. Première tenue : une simulation de chair à vif, c’est une seconde peau qui est sensée faire dis-paraître la vraie, pour laisser place aux muscles du corps humain… Et oui, Mylène, une écor-chée, indéniablement… Elle sait manipuler son public, elle est d’ailleurs leur seul gourou. Et lorsqu’elle monte les deux bras au ciel pour les guider sur la voie du tapage de mains, c’est une fosse entière de zombies aux bras en rythme qui se balance devant sa déesse. Je n’avais jamais rien vu de tel. Comme une secte sacrée qui se nourrit de cette musique particulière qui ne ressemble à aucune autre.

Car ça aussi c’est indéniable, la belle a bel et bien son univers, et ses textes viennent de ses entrailles. Malgré tout, ça ne prend pas toujours aux tripes car il y a dans cette globalité quelque chose de surfait. Ca fini par manquer de simplicité et ce n’est plus un concert que l’on vient voir mais du cinéma. Mylène aura beau dire dans son « Ainsi sois-je » qu’ « aimer n’est pas un jeu d’enfant », elle joue pourtant, elle, avec son public, proposant un « Âme-Stram-Gram » et transformant même la scène en échiquier grandeur nature. Pourquoi s’en priver puisque ça fonctionne ?

En 20 ans, rien n’a changé. L’alien dont on ne connaîtra jamais les secrets garde tout son mys-tère. C’est une icône presque virtuelle, inaccessible, qui ne vieillit pas et qui garde le même visage énigmatique et le même corps sculptural depuis tout ce temps. Même ses tubes n’ont pas pris une ride. Elle nous offrira donc ses incontournables « Libertine », « Sans contrefaçon », « Rêver », « XXL », etc… Les gradins se lèvent sur la version boîte de nuit de sa « Génération dé-senchantée » et l’ambiance est à son comble, enchaînant sur des dérivés techno de son nouvel album « C’est dans l’air »...

Mais sans compter ces écarts de style, le thème du spectacle restera bien sûr à l’image sulfu-reusement mutilée de l’artiste. On prendra même des bains de sang à travers les écrans où le liquide rouge coagule sur « Je te rends ton amour ». Bref, on a bien conscience de partager un univers… sale ! (Flora D.)

Le saviez-vous ? Dans le plus grand secret, Mylène Farmer a mis au point et répété sa nouvelle tournée au Palais Nikaïa de Nice. Pendant plus de deux semaines, toute son équipe technique et ses musiciens ont paufiné les détails de ce nouveau concert...

AzurMusic n°15 - Juin 2009 - page 15

...Vu et entendu : Printemps de Bourges 2009Lorsque l’on redescend du Printemps de Bourges, le premier réflexe est immuable : il faut du repos. Il faut dire que pendant 5 jours, on court en essayant de voir le maximum de concerts, et de rencontrer le maximum de professionnels du spectacle. Fin du fin, cette année le Printemps de Bourges a été rallongé de deux jours avec le « MaMa », qui a permis aux pros de participer à une foule de conféren-ces et débats, boire un coup, et écouter les futurs talents de demain.C’est donc en fanfare que débute cette nouvelle édition du Printemps, avec un impératif : être arrivés lundi à midi, pour une réunion pro. Départ de Nice à 4 heures du mat ‘, mais objectif atteint. Et c’est parti pour une folle semaine…

Du côté showcases professionnels, on avait l’embarras du choix : 20 par soir, repartis sur 4 salles différentes. Et oui, à Bourges, on marche beaucoup, mais ça vaut le coup, car cela m’a permis de découvrir ou redécouvrir :Bensé, déjà vu à Lino Ventura, mais on ne se lasse pasSyrano : très bon mélange chanson/hip hop, à suivreSimeo : décevant en formule « groupe », alors que sa formule solo avec sampler il y a 3 ans m’avait enchantéEmma Daumas : qui revient avec un répertoire chanson neurasthénique, assez inintéressant et lassantPolar : dont le single « Assez pour nous » passe en radio. Malheureusement, c’est un peu plat sur scèneCharlie : celle qui avait fait le duo avec Mauss. Bof…Yules : euh comment dire sans être méchant… Je n’ai pas aimé du toutVendeurs d’Enclumes : qui m’ont conquis avec un répertoire chanson théâtrale proche des Bé-rots de Ravel. A voir absolument !Narrow Terrence : que j’avais vu il y a 3 ans, dans les Découvertes, et qui se sont encore amélio-rés. Du rock/folk cabossé très indie. Enfin quelque chose d’original !Enfin, on a tous apprécié la super blague de Slimmy (avec 2 « m »), contre Sliimy (avec 2 « i »). Ils ont tous les deux été programmés cette année, sauf qu’il s’agit bien de deux artistes différents. Et on s’est tous fait avoir…

Voilà, fin du Mama. Nous sommes mardi soir, et le Printemps de Bourges démarre sur les cha-peaux de roue avec Ben Harper et son nouveau groupe : Relentless 7. Quelques heures avant son show dans le gigantesque Phénix, ils donnaient une mini conférence de presse, qui m’a permis de découvrir la « zénitude » de Ben. Ca fait plaisir à voir et à entendre. Extrait choisi : Q : « vous avez commencé à jouer en France dans des petites salles, et maintenant que vous êtes très connu, vous remplissez des salles comme le Phénix (qui peut accueillir 7000 personnes) »R : « Mais je ne suis pas plus connu qu’avant, et je n’ai pas changé. C’est simplement le regard des gens autour de moi qui a changé. »

Belle leçon d’humilité… De plus, contrairement à beaucoup d’autres artistes, Ben Harper a la sensation de faire partie d’un groupe. Il est d’ailleurs venu à la conférence de presse avec les mu-siciens de Relentless 7, et les a laissé répondre aux questions. Et lorsque la presse leur demande comment ils se sont connus, le guitariste répond : « On avait un groupe de rock, et mon frère a eu l’opportunité de donner une maquette à Ben Harper. Quelques jours après il nous rappelait, en disant qu’il aimait ce que l’on faisait, et qu’il aimerait que Relentless 7 l’accompagne dans sa tournée mondiale ». Belle histoire…

Quelques heures plus tard, le Phénix est plein comme un œuf. Grace fait ce qu’elle peut en ouverture. Puis Piers Faccini chauffe la foule. C’est alors que Ben déboule et attaque avec une version réarrangé de « Better Way ». Ca sera presque le seul titre ancien qu’il interprètera ce soir. Le répertoire faisant la part très large aux titres du nouvel album, qui paraît quelques jours plus tard.Attention : si vous êtes fan de Ben Harper, sautez le paragraphe suivant…

AzurMusic n°15 - Juin 2009 - page 16

Bon alors, ça donne quoi sur scène ? Me demande-t-on souvent. Je vais être franc : je n’ai pas aimé. C’est une sorte de bluegrass/rock du sud des Etats-Unis qui, à mon sens, colle très mal avec la personnalité d’un Ben Harper. Bref, c’est du mauvais rock. Voilà, désolé.

Allez, on passe au mercredi avec l’un des plus grands moments de solitude auquel il m’aura été permis d’assister : Zaza Fournier, simplement munie de son accordéon et d’une boite à rythmes, qui essaye de chauffer le Phénix avant Bénabar. Là, c’est à la limite du pathétique. Musicalement, j’aime bien le personnage un peu suranné et déjanté, qui chante des textes plein de verve sur des arrangements des années 30 (« La vie à deux », « Mademoiselle »), mais là, seule avec son accordéon devant 7000 personnes, dans un immense chapiteau qui résonne la folie, c’est dommage… Allez, je m’échappe vite avant que Bénabar arrive.

Quelques heures auparavant, j’avais nettoyé mes oreilles avec du rap.C’est l’un des avantages du Printemps de Bourges ; il y en a vraiment pour tous les goûts.Je n’avais jamais vu Médine, mais je suis conquis ! Il est passé récemment à la Mjc Picaud, mais j’avais piscine, donc j’attendais impatiemment de le voir à Bourges. Et franchement : ça vaut le détour ! Un look provocateur, et des textes intelligents. Bref, talent à suivre…On passe au rock avec les Dodoz qui mettent le feu au 22 Est. A peine 17 ans de moyenne d’âge, et ils ont déjà un vrai charisme sur scène, et un public fidèle. On les verra à l’Automne dans le département, avec les Stuck in the Sound, qui terminent la soirée en beauté, confirmant du même coup leur grade de n°1 des groupes de rock indie à la française…

Du côté de l’Auditorium, j’ai littéralement flashé sur Matthieu Boogaerts. Tout m’a plu : la mu-sique, les textes ; l’humour, la mise en scène qui bouge (tous les musiciens changent de place sur scène entre chaque morceaux, y compris la batterie). Dommage qu’il se fasse rare sur les scènes du département…Jeudi arrive, et la fatigue ne se fait même pas sentir… Je sors mon petit programme du festival, et fais une sélection des concerts du jour. Ca sera assez calme aujourd’hui.J’ai raté Arthur H, en me disant que je le verrai à Nice quelques semaines plus tard. J’ai été voir Anaïs (Découverte du PDB, en son temps) par curiosité. Oh, bizarre : elle fait beaucoup moins la gueule que lors de son concert à Monaco, quelques jours auparavant. Par contre, il y a toujours quelque chose dans sa façon de chanter qui me dérange. Musicalement, ça a largement baissé, au point même de devenir presque totalement sans intérêt. Elle avait subjugué un large public avec son « Cheap Show », seule sur scène. Là, elle a pris des musiciens, et a orienté son répertoire sur de la variété de supermarché. Dommage…

Vendredi, c’est le grand soir. Mais avant, opération Découverte avec le groupe Kabbalah, qui représente la Région PACA. J’arrive au 22 à 12h30, la salle est pleine. Musicalement, c’est très très bon. Ce mélange de folk, jazz, klezmer, pop me plaît beaucoup. Talent à suivre, assurément…Hop, on passe au soir…Pendant que les vieux rastamen du Inna De Yard ouvrent la soirée au Phénix, je file, animé par une malsaine curiosité, voir le phénomène. Qui ça ? « Le » phénomène a qui l’on a prédit qu’il allait détrôner Mika : le jeune Sliimy (avec 2 « i »). La quasi totalité de la presse et des pros ont eu le même reflexe : on en attend parler, donc allons voir… Bon, on a vu, et 5 minutes plus tard, la quasi totalité ressortait. C’est vrai qu’on essaye de les faire jouer dans la même cour, mais la différence entre les deux, c’est que Mika a du talent, remplit des Zéniths, et que son premier album comporte quasiment que des singles.Je file me pendre une bonne rasade de blufunk avec Kéziah Jones. Je l’avais aussi à Nice, quel-ques jours auparavant, et le reverrai au Nice Jazz Festival, mais qu’importe. Au top !Je reviens au Palais d’Auron pour enfin voir Charlie Winston. Que dire ? Ce gars-là a un réel ta-lent. Il tient la scène comme peu d’artistes, et mérite vraiment son succès. Découvert par Peter Gabriel, il se produit sur scènes entourés de musiciens niçois, Medi en tête. A suivre, à voir et revoir. Bravo !Cette soirée s’achève sur les good vibes du reggaeman allemand Patrice, qui osera même un rappel au milieu de la foule. Grand !

Le dernier jour s’ouvre sous une pluie battante, et sur la polémique Orelsan, dont vous avez forcement entendu parler. Malgré les pressions, la direction du festival a décidé de ne pas le déprogrammer. Cependant, à l’heure où il passe au 22 Ouest, je suis installé au Phénix pour y passer la soirée. Au menu de ce soir : Izia, The Ting Tings et Ghinzu.On commence donc par Izia, digne fils du grand Jacques Higelin (et sœur d’Arthur), croisé et re-croisé à l’espace pro. Famille oblige, elle est un peu barrée, mais ne gravite pas dans la chanson. Elle, c’est du rock, du vrai, du pur. Une sorte de revival de Janis Joplin et Led Zep… Et du haut de ses 17 ans, elle tient la dragée haute à des dizaines de jeunes cons qui pensent avoir ré-inventé le rock’n’roll. Izia, ça envoie grave. Félicitations !

La soirée continue avec Sporto Kantes, programmés pour faire patienter le public…Les Ting Tings arrivent et là… Bon, il faut dire que j’avais un a priori positif sur le groupe. Ils passent en boucle sur la quasi totalité des radios, et bénéficient d’un buzz monstrueux. Je m’at-tendais donc à voir débarquer une très grosse machine, bien huilée, pour un show à l’améri-caine. Erreur.Eh oui, c’est la crise. Donc pourquoi mettre 8 musiciens sur scène, quand seulement 2 suffisent. Non ? Ils n’ont pas osé ? Eh bien si ! D’un côté, le batteur, pianiste, bassiste qui gère les samples et séquences et fait les chœurs ; et de l’autre la guitariste, chanteuse qui envoie valser les micros et les guitares. Bref : les deux musiciens jouent sur le disque, donc petite déception. Par contre, il est vrai qu’ils savent chauffer le public, qui, visiblement, n’est venu que pour eux, et qui évacuera le Phénix au pas de course, laissant la salle à moitié vide pour Ghinzu.Une heure plus tard, les belges de Ghinzu arrivent. L’ambiance est plus « froide » sur scène. Mais au bout de troisième titre, ils ont déridé même les plus coriaces. Je ne les avais jamais vu sur scène, mais j’y retournerais volontiers. Fin de soirée au 22, avec la belle Alice Russell et sa « white soul » qui fracasse !

Au bilan, alors qu’on nous avait prédit la criiiiiise, le PDB a atteint ses objectifs de fréquentation, avec 66 800 spectateurs (dont 8700 invitations), et une fréquentation globale du site estimée à 220 000 personnes (le festival « off » , dont l’accès est gratuit, étant beaucoup plus important que le « in »). Comme quoi, les gens veulent encore sortir pour voir et écouter des concerts.En redescendant, j’avais chopé une angine, mais ça, tout le monde s’en fout :-)A l’année prochaine ! (Patrice Bouchon)

NB : Vous retrouverez bientôt certains de ces artistes en concert dans le département. A sui-vre…

...Abonnement...

... Jeux...

1 an d’AzurMusic direct à la maison !+ 1 invitation pour 2 personnes pour un concert du département+ la newsletter + les jeux & bons plans en avant première

Merci de retourner ce bulletin accompagné d’un chèque de 12€ à l’ordre de « Ivoire Music» à l’adresse suivante : Ivoire Music. 156 Corniche des Oliviers. Villa 23. 06000 Nice

Nom : Prénom : Adresse :

Code Postal : Ville :Téléphone : Email :

Indiquez 3 concerts au choix(Voir liste , dans les jeux. Dans la limite des places disponibles ) : 1 -2 - 3 -

GAGNE 1 INVITATION POUR 2 PERSONNES pour l’un des concerts suivants :

. 11 Juin : COCK ROBIN - La Palestre (Le Cannet)

. 7 Juillet : JUSTIN NOZUKA - Théâtre de Verdure (Nice)

. 8 Juillet : EMIR KUSTURICA - Théâtre de Verdure (Nice)

. 9 Juillet : FICTION PLANE - Théâtre de Verdure (Nice)

. 9 Juillet : CALVIN RUSSELL - Jardin de l’Olivaie (Beaulieu)

Attention : jeu dans la limite du quota de places alloué par les productions...

Jeu organisé dans la limite des places disponibles. 1 seule demande par email et par foyer svp.Les gagnants sont prévenus par sms et/ou email dans les 24 heures précédant

la date du concert...

Pour participer à ces jeuxenvoie un email à [email protected]

en indiquant tes coordonnées et le concert désiré