ATELIER SUR LES PRÉJUGÉS SEXISTES ET DE GENRES · qui évoluent autour : Stéréotype de genre, préjugés et discrimination, identité sexuée, égalité des sexes, éducation

ATELIER SUR LES PRÉJUGÉS SEXISTES ET DE GENRES

UNIVERSITÉ POPULAIRE DE PHILOSOPHIE DE TOULOUSE

PROGRAMME 2014 - 2015

Cycle de conférences sur les préjugés sexistes et les questions de genre

PAF : 4€ - Adhérents : gratuit. Renseignements et lieu des conférences :

MAISON DE LA PHILOSOPHIE - 05.61.42.14.40

29 RUE DE LA DIGUE, 31300 TOULOUSEEmail : [email protected] - www.alderan-philo.orgAssociation ALDÉRAN à but non lucratif pour la promotion de la philosophie

JEUDI 9 OCTOBRE 2014 À 20H30

LA NOTION DE GENRE COMME OUTIL DE COMPRÉHENSION DES PROBLÉMATIQUES LIÉES À LA

QUESTION DE L’ÉGALITÉ ENTRE HOMME ET FEMMEHISTOIRE ET DÉFINITIONS

Conférence par Maud LeguistinDocteure en sociologie, enseignante en sociologie et communication

L’actualité récente sur le sujet montre que les représentations de l’homme et de la femme dans la société contemporaine sont loin de faire l’unanimité. De plus, le concept de genre utilisé depuis plusieurs années en sciences humaines a subi des transformations au moment de passer dans le langage courant, il parait intéressant de refaire le point sur la question et sur les notions qui évoluent autour : Stéréotype de genre, préjugés et discrimination, identité sexuée, égalité des sexes, éducation sexuelle ou sexuée, hétérocentrisme, androcentrisme…

Université Populaire de Philosophie de ToulouseConférences de lʼOPSG - programme des conférences 2014-2015 - page 2

PAF: 4 € - Adhérent : gratuit.La conférence est enregistrée et disponible en CD, téléchargement et PHILO REPLAY SAISON.


Conférences débats le deuxième jeudi du mois à 20H30 à la Maison de la philosophie

MERCREDI 5 NOVEMBRE 2014 À 20H30

LE LANGAGE COMME TERREAU DU SEXISMELe «Miso» mis à nu

Conférence par Françoise Leclère

Quoi de plus respectable qu'un dictionnaire ? Soupçonner de misogynie ce garant du bon usage de la langue, n'est-ce pas pousser le bouchon un peu loin ? Pourtant c’est bien le cas. La misogynie qui se cache derrière la définition de certains mots du Petit Robert qui est pris ici comme exemple d'un phénomène qui traverse divers domaines du langage. La prise de conscience de cet état de fait peut être le début d'une lutte contre les dissymétries sémantiques de notre quotidien. Démonter les croyances non fondées comme le sexisme est un combat permanent. Pour les démonter, il faut d'abord les débusquer tant qu'elles sont véhiculées par la langue ou les autorités de la langue.





JEUDI 11 DÉCEMBRE À 20H30

PRÉJUGÉS SEXISTES DANS L’ENTREPRISE ?

Conférence par Rita Di GiovanniChargée de mission au MIDACT – Action Régionale pour l'Amélioration des

Conditions de Travail

La formule « A travail égal, salaire égal » renvoyant clairement à une obligation de non discrimination n’est pas suffisante pour garantir une égalité de traitement dans les entreprises. Ainsi, malgré cette réglementation et les obligations de négociation pour les entreprises de plus de 50 salariés, des écarts de salaires perdurent entre les femmes et les hommes. La question est peut-être : le travail des hommes et des femmes est-il égal ?





JEUDI 8 JANVIER 2015 À 20H30

COMMENT SE CONSTRUISENT LES INÉGALITÉSENTRE LES FILLES ET LES GARÇONS

À L’ÉCOLE ET COMMENT Y REMÉDIER ?

Conférence par Virginie Houadecdocteure en sociologie, équipe Genre et Education ESPE Midi Pyrénées

LISST CERS UT2

« Les bavardes, taisez-vous ! », « Un petit costaud pour m’aider à porter ce sac ? ». Ces petits riens contribuent à la construction de comportements différents chez les filles et les garçons. Les identifier pour bâtir une pédagogie de l’égalité.





JEUDI 12 FÉVRIER 2015 À 20H30

LES ALBUMS JEUNESSE SONT-ILS SEXISTES ?Les représentations féminines et masculines dans les

albums de littérature jeunesse : que donne-t-on à voir aux jeunes enfants? »

Conférence par Maryvonne Gayard Formatrice et animatrice en Littérature jeunesse, libraire spécialisée jeunesse

pendant 23 ans.

Que donne à voir la littérature jeunesse en matière de représentations masculines et féminines ? S’appuyant sur des études universitaires ainsi que sur l’analyse sur de nombreux ouvrages, il s'agira de prendre conscience de la présence de nombreux stéréotypes de genre (féminins et masculins) dans les albums de littérature jeunesse, qui s'adressent majoritairement à des enfants de un an à 5/6 ans. Ce sera également l’occasion de réfléchir à cette réalité et aux répercussions de cet état de fait et enfin de repérer aussi des albums, des auteur-e-s et des illustrateurs-trices, des éditeurs qui ont des propositions plus ouvertes.





JEUDI 12 MARS À 20H30

DÉCONSTRUIRE LES STÉRÉOTYPES DE GENREET AGIR POUR L’ÉGALITÉ RÉELLE

ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

Conférence par Isabelle le DréauCollaboratrice de la déléguée régionale aux droits des femmes et à l’égalité

Cet exposé propose de donner des clefs pour « chausser les lunettes de genre » afin de déconstruire les stéréotypes présents dans des propos, des publicités, des articles de presse que nous côtoyons quotidiennement...Nous nous interrogerons aussi sur le cerveau : hommes et femmes ont-ils le même cerveau ? L’exposé présentera également l’action de l’Etat en matière d’égalité femmes-hommes.





JEUDI 9 AVRIL À 20H30

UNE VILLE FAITE POUR LES GARÇONS ?Urbanisme et sexisme

Conférence par Yves RaibaudGéographe - Maître de Conférence HDR, Université de Bordeaux Montaigne -

chargé de mission Egalité femmes hommes- vice-président du Conseil de Développement durable de la Communauté urbaine de Bordeaux

À Paris, Toulouse, Bordeaux et Montpellier, les garçons sont les usagers majoritaires de la ville. C’est ce que montrent plusieurs études que nous avons menées entre 2010 et 2013 sur les équipements publics culturels ou de loisirs pour les jeunes. Ces études font aussi apparaître une très grande inégalité dans l’attribution des moyens par les collectivités territoriales et par l’État selon qu’il s’agisse de loisirs dits féminins (gym, danse, etc.) ou masculins (skate, foot, etc.). Ces inégalités sont donc parfois implicitement construites par des modes de gestion d’une ville faite «par et pour les hommes». Dans le même temps, on conseille aux jeunes femmes de ne pas faire du jogging dans des endroits isolés, d’être sur leurs gardes dans les transports en commun ou d’éviter certains quartiers…





JEUDI 21 MAI À 20H30

SENS DE L'HOMME ET GENRE COMMUNQu'est-ce que le langage androcentré et comment s'en affranchir ?

Conférence par Nicole PradalierLinguiste, doctorante en sciences de l'information et de la communication.

L'hypothèse «Et si le tragique de l'homme était de n'être point femme» nous obligera à questionner le sens du mot «homme». En comparant les deux versions de la genèse biblique et en nous intéressant particulièrement à la seconde, nous pourrons voir comment se met en place non seulement le langage mais la civilisation androcentrée (de andros = mâle humain, par opposition à gynos, femme, et anthropos, être humain). Nous survolerons quelques discours littéraires et affichage toulousain pour observer ce langage en action. Puis, revenant sur la première version de la genèse, nous la proposerons comme matrice d'un nouveau développement civilisationnel à partir de la base francophone et de ses deux piliers, féminin et masculin, d'où émerge un genre commun, peu usité encore à l'oral mais qui obligera, sous la pression de l'orthographe d'usage, à changer l'orthographe de principe selon laquelle le masculin englobe le féminin. Ce que j'appelle le «point d'altérité», et auquel les claviers des e-tablettes donnent accès, en est le signe distinctif.





JEUDI 11 JUIN À 20H30

SAPPHO DE LESBOS : UNE POETESSE SULFUREUSE ? Conférence par Adeline Grand-Clément

Maitre de conférence Histoire grecque à l’Université de Toulouse 2 Jean Jaurès, directrice adjointe de l’équipe PLH-ERASME

Sujet longtemps jugé secondaire, la sexualité dans l'Antiquité est aujourd’hui au coeur de plusieurs études qui s’inscrivent dans une nouvelle approche du genre, soucieuse de mettre en lumière la nature des rapports entre hommes et femmes dans les sociétés antiques. Elles révèlent qu’elles concevaient amour et sexualité d’une manière bien différente de la nôtre, et que les rapports de sexe obéissaient à des normes spécifiques. Pour plonger dans cet univers si dépaysant d’Aphrodite et d’Eros, nous évoquerons le cas de Sappho, poétesse grecque de l’île de Lesbos du VIIe siècle AJC. Son nom est resté célèbre jusqu’à aujourd’hui où l’adjectif «lesbien» a pris le sens d’«homosexuelle». Pour qui s’intéresse à la réception de l’Antiquité, la figure de Sappho et sa postérité fournissent un cas exemplaire : la poétesse n’a cessé d’alimenter l’imaginaire des modernes, tout en creusant l’écart avec les réalités antiques. Son exemple montre que les concepts d’homosexualité et d’hétérosexualité n’ont été inventés que récemment. Nous essaierons de comprendre comment Sappho a pu devenir «une poétesse sulfureuse» et si cette réputation est justifiée ? Que sait-on au juste sur cette poétesse ? Nous analyserons ensuite l’image qu’en ont laissée les Anciens, pour terminer sur la façon dont les modernes l’ont finalement investie de leurs propres préoccupations.






un département de l’UNIVERSITÉ POPULAIRE DE PHILOSOPHIE DE TOULOUSE

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