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e10 Longueur LCA = 6,2 + 0,15587 × taille. Cette estimation permet de prédire avec une erreur de moins de 5 mm la longueur du LCA à reconstruire 71,9 % des cas. La moyenne des erreurs de mesure est de 3,55 mm (écart-type 2,81) permettant ainsi de donner sous forme de tableau un abaque de longueur du LCA en fonction de la taille du patient. Discussion.— Brown en 2007 retrouvait une forte corrélation entre taille et longueur du LCA (r = 0,73). Nous retrouvons une corrélation différente et plus faible (r = 0,29). Notre approche d’une mesure opératoire des points d’ancrage du greffon nous paraît plus inté- ressante car correspondant à la réalité de la reconstruction. De plus, l’analyse faite sur des coupes sagittales IRM faite par Brown nous paraît peu reproductible et soumis à variation étant donné la direction oblique dans ce plan du LCA. Comparé à nos données, la formule publiée par Brown surestime la longueur et donne un résul- tat correct à 5 mm près dans 45 % des cas. Notre analyse permet une estimation de longueur à 5 mm près dans 72 % des cas. L’application clinique pourrait être d’apporter une aide à l’opérateur dans la construction du greffon à utiliser. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.10.031 22 Douleur après ligamentoplastie du LCA par technique All-Inside. Étude prospective randomisée comparative Pain evaluation after all-inside anterior cruciate ligament reconstruction. Results of a prospective randomized study H. d’Astorg , J. Deranlot , H. Benea , S. Klouche , P. Hardy Paris, France Introduction.— La ligamentoplastie par DI-DT « All-Inside » (tout-en- dedans) est une technique arthroscopique récente, peu invasive, de reconstruction du LCA. L’hypothèse était que le All-Inside engen- drait moins de douleurs que la technique classique. L’objectif principal était d’évaluer la douleur postopératoire immédiate. Matériel et méthodes.— Étude prospective, comparative et rando- misée, menée de décembre 2010 à juin 2011, incluant 46 patients opérés pour rupture du LCA, 23 avec le All-Inside et 23 selon la tech- nique classique. L’âge moyen était de 29,3ans. Il n’y avait aucun perdu de vue. Un comité d’éthique a donné son accord. Le critère principal d’évaluation était la mesure de l’intensité de la dou- leur sur une Échelle Visuelle Analogique pendant les 10 premiers jours et à 1 mois de l’intervention. Les critères secondaires étaient la consommation d’antalgiques, l’évaluation fonctionnelle (score IKDC), les mobilités et la stabilité évaluées par Rolimeter, le sevrage des béquilles et l’évaluation radiographique du positionnement des tunnels selon les critères d’Aglietti. Résultats.— Deux patients ont été exclus de l’analyse suite à des complications postopératoires (une hémarthrose et une arthrite septique). La valeur moyenne de l’EVA lors des 10premiers jours était de 15,7 pour le groupe « All-Inside » et de 17,2 pour le groupe « classique », non significatif. La douleur à 1 mois était de 3,3 pour le groupe « All-Inside » et de 8,6 pour le groupe « classique », non significatif. La différence entre l’EVA préopératoire et postopéra- toire était fortement significative pour le « All-Inside » (p = 0,0001) et le « classique » (p = 0,0005). La consommation postopératoire des antalgiques était comparable. L’évaluation clinique à 6 mois a mon- tré pour l’ensemble des patients un épanchement minime, un genou mobile et stable avec Lachman négatif. L’IKDC subjectif moyen post opératoire avec technique All-Inside était de 83,5 % et de 81,5 % pour la technique classique (non signi- ficatif). La comparaison avec l’IKDC préopératoire était hautement significative dans les deux groupes (All-Inside : p = 0,005, technique classique p = 0,002). Les tunnels osseux étaient correctement positionnés. Discussion.— Il n’existe pas à notre connaissance dans la littérature des séries clinique sur reconstruction du LCA par le All-Inside. Notre étude n’a pas mis en évidence de différence statistiquement signi- ficative entre les deux techniques sur la douleur suite à un manque de puissance. Conclusion.— La technique All-Inside peut être validée comme une technique fiable, avec des bons résultats en termes de douleur, stabilité et fonction du genou. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.10.032 23 Évaluation du Genourob comparé au KT1000 dans la mesure des laxités antérieures chroniques isolées Evaluation of Genourob arthrometer compared to KT1000 in the assessment of isolated anterior laxity R. Rousseau, P. Djian, M. Michnowski Paris, France Introduction.— La mesure des laxités antérieures chroniques du genou par rupture du ligament croisé antérieur (LCA) peut s’effectuer par divers outils laximétriques. L’arrivée sur le marché de l’appareil Genourob ® (Gnrb) suscite un certain engouement. Le but de cette étude était de comparer les mesures obtenues avec le Gnrb et celles obtenues par le KT1000 dans les laxités antérieures chroniques isolées. Matériel et méthode.— Il s’agissait d’une étude prospective menée entre juin 2012 et avril 2013. La série incluait 67 patients âgés en moyenne de 33,4 ans ± 10,4 présentant une laxité antérieure chronique isolée. Tous les patients incluent avaient bénéficié d’une reconstruction du LCA. L’intervention confirmait la rupture complète du LCA et l’absence de lésion méniscale associée. Les patients présentant une laxité complexe, une lésion méniscale et/ou une rupture partielle du LCA ont été exclus de l’étude. Les mesures laximétriques étaient réalisées en aveugle par 2 opérateurs indépendants, l’un pour le Gnrb et l’autre pour le KT1000. Les mesures permettaient d’obtenir une laxité différentielle avec cha- cun des 2 laximètres pour 4 pressions différentes : 64 N, 89 N, 134 N et en tiroir manuel maximal (KT1000) et 250 N (Gnrb). La moyenne des différentielles sain/pathologique était calculée pour chacune des 2 méthodes de mesure à chacune des pressions exercées. Résultats.— La moyenne des différentielles à 67 N était de 1,4 mm ± 1,76 au KT1000 et 2,2 mm ± 1,96 au Gnrb (p = 0,0220*). À 89 N, nous retrouvions 1,92 mm ± 2,07 au KT1000 et 2,7 mm ± 2,23 au Gnrb (p = 0,0535) ; à 134 N, au KT1000 2,8 mm ± 2,36 et 3,27 mm ± 2,44 au Gnrb (p = 0,3734). En poussée maximale, la moyenne était de 4,91 mm ± 2,87 au KT1000 et de 3,99 mm ± 2,87 au Gnrb (p = 0,0209*). Conclusion.— Dans notre série, la différence de laxité mesurée était significative en poussée maximale entre le KT1000 et le Gnrb. La laxité différentielle mesurée par le KT 1000 était supérieure de plus de 1 mm à celle mesurée au Gnrb en tiroir maximal. Pour nous, le KT 1000, dans les mains d’un opérateur entraîné, est plus simple d’utilisation et plus fiable que l’utilisation du Gnrb dans la mesure des laxités antérieures chroniques isolées par rupture du LCA. Le KT1000 reste le gold standard dans cette utilisation avec une meilleure accessibilité et un coût moindre s’intégrant dans la continuité de l’examen clinique lors de la consultation. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.10.033 24 Arthrometric stability of vertical versus horizontal single bundle ACL reconstruction

Arthrometric stability of vertical versus horizontal single bundle ACL reconstruction

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Longueur LCA = 6,2 + 0,15587 × taille. Cette estimation permet deprédire avec une erreur de moins de 5 mm la longueur du LCA àreconstruire 71,9 % des cas. La moyenne des erreurs de mesure estde 3,55 mm (écart-type 2,81) permettant ainsi de donner sous formede tableau un abaque de longueur du LCA en fonction de la tailledu patient.Discussion.— Brown en 2007 retrouvait une forte corrélation entretaille et longueur du LCA (r = 0,73). Nous retrouvons une corrélationdifférente et plus faible (r = 0,29). Notre approche d’une mesureopératoire des points d’ancrage du greffon nous paraît plus inté-ressante car correspondant à la réalité de la reconstruction. Deplus, l’analyse faite sur des coupes sagittales IRM faite par Brownnous paraît peu reproductible et soumis à variation étant donné ladirection oblique dans ce plan du LCA. Comparé à nos données, laformule publiée par Brown surestime la longueur et donne un résul-tat correct à 5 mm près dans 45 % des cas. Notre analyse permet uneestimation de longueur à 5 mm près dans 72 % des cas. L’applicationclinique pourrait être d’apporter une aide à l’opérateur dans laconstruction du greffon à utiliser.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.10.031

22Douleur après ligamentoplastie duLCA par technique All-Inside. Étudeprospective randomisée comparativePain evaluation after all-inside anterior cruciate ligamentreconstruction. Results of a prospective randomized studyH. d’Astorg , J. Deranlot , H. Benea , S. Klouche ,P. HardyParis, France

Introduction.— La ligamentoplastie par DI-DT « All-Inside » (tout-en-dedans) est une technique arthroscopique récente, peu invasive, dereconstruction du LCA. L’hypothèse était que le All-Inside engen-drait moins de douleurs que la technique classique. L’objectifprincipal était d’évaluer la douleur postopératoire immédiate.Matériel et méthodes.— Étude prospective, comparative et rando-misée, menée de décembre 2010 à juin 2011, incluant 46 patientsopérés pour rupture du LCA, 23 avec le All-Inside et 23 selon la tech-nique classique. L’âge moyen était de 29,3 ans. Il n’y avait aucunperdu de vue. Un comité d’éthique a donné son accord. Le critèreprincipal d’évaluation était la mesure de l’intensité de la dou-leur sur une Échelle Visuelle Analogique pendant les 10 premiersjours et à 1 mois de l’intervention. Les critères secondaires étaientla consommation d’antalgiques, l’évaluation fonctionnelle (scoreIKDC), les mobilités et la stabilité évaluées par Rolimeter, le sevragedes béquilles et l’évaluation radiographique du positionnement destunnels selon les critères d’Aglietti.Résultats.— Deux patients ont été exclus de l’analyse suite à descomplications postopératoires (une hémarthrose et une arthriteseptique). La valeur moyenne de l’EVA lors des 10 premiers joursétait de 15,7 pour le groupe « All-Inside » et de 17,2 pour le groupe« classique », non significatif. La douleur à 1 mois était de 3,3 pourle groupe « All-Inside » et de 8,6 pour le groupe « classique », nonsignificatif. La différence entre l’EVA préopératoire et postopéra-toire était fortement significative pour le « All-Inside » (p = 0,0001)et le « classique » (p = 0,0005). La consommation postopératoire desantalgiques était comparable. L’évaluation clinique à 6 mois a mon-tré pour l’ensemble des patients un épanchement minime, un genoumobile et stable avec Lachman négatif.L’IKDC subjectif moyen post opératoire avec technique All-Insideétait de 83,5 % et de 81,5 % pour la technique classique (non signi-ficatif). La comparaison avec l’IKDC préopératoire était hautementsignificative dans les deux groupes (All-Inside : p = 0,005, techniqueclassique p = 0,002).Les tunnels osseux étaient correctement positionnés.

Discussion.— Il n’existe pas à notre connaissance dans la littératuredes séries clinique sur reconstruction du LCA par le All-Inside. Notreétude n’a pas mis en évidence de différence statistiquement signi-ficative entre les deux techniques sur la douleur suite à un manquede puissance.Conclusion.— La technique All-Inside peut être validée comme unetechnique fiable, avec des bons résultats en termes de douleur,stabilité et fonction du genou.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.10.032

23Évaluation du Genourob comparé auKT1000 dans la mesure des laxitésantérieures chroniques isoléesEvaluation of Genourob arthrometer compared to KT1000 in theassessment of isolated anterior laxityR. Rousseau , P. Djian , M. MichnowskiParis, France

Introduction.— La mesure des laxités antérieures chroniquesdu genou par rupture du ligament croisé antérieur (LCA) peuts’effectuer par divers outils laximétriques. L’arrivée sur le marchéde l’appareil Genourob® (Gnrb) suscite un certain engouement. Lebut de cette étude était de comparer les mesures obtenues avec leGnrb et celles obtenues par le KT1000 dans les laxités antérieureschroniques isolées.Matériel et méthode.— Il s’agissait d’une étude prospective menéeentre juin 2012 et avril 2013. La série incluait 67 patients âgésen moyenne de 33,4 ans ± 10,4 présentant une laxité antérieurechronique isolée. Tous les patients incluent avaient bénéficiéd’une reconstruction du LCA. L’intervention confirmait la rupturecomplète du LCA et l’absence de lésion méniscale associée. Lespatients présentant une laxité complexe, une lésion méniscaleet/ou une rupture partielle du LCA ont été exclus de l’étude. Lesmesures laximétriques étaient réalisées en aveugle par 2 opérateursindépendants, l’un pour le Gnrb et l’autre pour le KT1000. Lesmesures permettaient d’obtenir une laxité différentielle avec cha-cun des 2 laximètres pour 4 pressions différentes : 64 N, 89 N, 134 Net en tiroir manuel maximal (KT1000) et 250 N (Gnrb). La moyennedes différentielles sain/pathologique était calculée pour chacunedes 2 méthodes de mesure à chacune des pressions exercées.Résultats.— La moyenne des différentielles à 67 N était de1,4 mm ± 1,76 au KT1000 et 2,2 mm ± 1,96 au Gnrb (p = 0,0220*).À 89 N, nous retrouvions 1,92 mm ± 2,07 au KT1000 et2,7 mm ± 2,23 au Gnrb (p = 0,0535) ; à 134 N, au KT10002,8 mm ± 2,36 et 3,27 mm ± 2,44 au Gnrb (p = 0,3734). En pousséemaximale, la moyenne était de 4,91 mm ± 2,87 au KT1000 et de3,99 mm ± 2,87 au Gnrb (p = 0,0209*).Conclusion.— Dans notre série, la différence de laxité mesurée étaitsignificative en poussée maximale entre le KT1000 et le Gnrb. Lalaxité différentielle mesurée par le KT 1000 était supérieure deplus de 1 mm à celle mesurée au Gnrb en tiroir maximal. Pournous, le KT 1000, dans les mains d’un opérateur entraîné, est plussimple d’utilisation et plus fiable que l’utilisation du Gnrb dans lamesure des laxités antérieures chroniques isolées par rupture duLCA. Le KT1000 reste le gold standard dans cette utilisation avecune meilleure accessibilité et un coût moindre s’intégrant dans lacontinuité de l’examen clinique lors de la consultation.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.10.033

24Arthrometric stability of verticalversus horizontal single bundle ACLreconstruction

Page 2: Arthrometric stability of vertical versus horizontal single bundle ACL reconstruction

Recueil des communications particulières e11

Comparaison arthrométrique des réparations simple faisceau duLCA « horizontale » ou « verticale »M. Denti ∗, P. Arrigoni , R. Compagnoni ,C. Fossati , P. Spennacchio , P. RandelliMilan, Italy

∗Corresponding author.Purpose.— The aim of this study is to compare the antero-posterior (AP) stability of standard anterior cruciate ligament (ACL)reconstruction, referred to as ‘‘vertical’’, to a modified femoralpositioning, referred to as ‘‘horizontal’’, which is positioned lowerthan and anterior to an operative knee at 90◦ flexion.Methods.— Two consecutive series of 50 patients underwent verticaland horizontal arthroscopic single bundle ACL reconstruction, res-pectively. AP stability was compared between the groups one yearlater using the KT-1000. For vertical reconstruction, the clock posi-tion was chosen, placing the graft at 10:30 in right knees and 1:30in left knees, 1 to 2 mm anterior to the posterior femoral corticalcortex and at the back of the resident ridge. In the ‘‘horizontal’’reconstruction, the transplant replaced the original ligament inser-tion at approximately the 9:30 o’clock position in right knees and2:30 o’clock position in left knees, approximately 2 mm in front ofthe posterior femoral cortical cortex.Results.— One year after surgery, the results of stabilometricevaluation revealed good performance after ‘‘horizontal’’ trans-plant. The mean clinical results changed from 1.0 (± 1.3) mm for‘‘vertical’’ to 0.7 (± 1.3) mm for ‘‘horizontal’’ reconstruction.Conclusion.— Mean KT-1000 values differ 0.3 mm (ns).

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.10.034

Session 5. Épaule/Shoulder

25Évaluation clinique et IRM desdisjonctions acromio-claviculairesaigues traitées par assistanceendoscopiqueClinical and MRI features of the arthroscopic treatment ofacromio-clavicular dislocation using a double button deviceP. Loriaut , B. Dallaudiere , E. Desportes ,P.-E. Moreau , T. Rouanet , P. Massin , P. BoyerParis, France

Introduction.— Le traitement des disjonctions acromio-claviculairesaiguës par assistance endoscopique reste controversé en raison durisque de récidive et/ou du défaut de réduction.But.— Le but de l’étude était d’évaluer les résultats cliniques etradiologiques (réduction de l’articulation acromio-claviculaire dansles 3 plans de l’espace et cicatrisation ligamentaire) du traitementendoscopique de ces disjonctions.Matériels.— Vingt six patients présentant une disjonction acromio-claviculaire aiguë stade 3 et 4 de Rockwood traitée endoscopique-ment ont été suivi de facon prospective et revu avec un reculminimum de 2 ans.Méthodes.— La technique chirurgicale, réalisée sous endoscopieconsistait en un lacage coraco-claviculaire par un système dedouble bouton (Tight Rope, Arthrex, Naples, FL). Un tunnel coraco-claviculaire était réalisé permettant l’introduction de l’implant etsa fixation par deux boutons sous-coracoïdien et supra-claviculaire.La mise en tension du lacage coraco-claviculaire permettait alors laréduction de la disjonction sous contrôle scopique pour permettrela cicatrisation ligamentaire.

L’évaluation clinique consistait en un score de Constant, un quickDash, une évaluation de la douleur résiduelle (EVA). Toutes lescomplications étaient notées.L’analyse radiologique comportait en préopératoire des radio-graphies de clavicule de face et un profil axillaire de l’épaulelésée permettant de classer les disjonctions selon Rockwood puisles contrôles radio-cliniques ont été réalisés à une semaine,6 semaines, 3 mois, 6 mois puis tous les six mois jusqu’au dernierrecul.Une IRM a été réalisée à 2 ans de recul afin d’évaluer la cicatrisationligamentaire et la réduction de l’articulation acromio-claviculairedans les 3 plans de l’espace.Résultats.— L’âge moyen des patients étaient de 32,1 ans (± 12,3).Les patients ont été revu avec un recul moyen de 40,1 ± 10,4 mois(24—55 mois). Au dernier recul, le score de Constant moyen était de95,1 (82—100), le quick Dash moyen de 1,5 (0—11), l’EVA moyennede 0,3 (0—2).L’analyse radiologique montrait une congruence acromio-claviculaire dans tous les plans obtenus chez 22 patients.Les ligaments acromio-claviculaires et coraco-claviculaires appa-raissaient cicatrisés dans respectivement dans 23 cas et 24 cas.Les complications étaient marquées par des pertes de réductionchez 3 patients (à 6 semaines) ayant nécessité une chirurgie secon-daire de stabilisation.Discussion/conclusion.— Le traitement endoscopique par lacagecoraco-claviculaire a permis dans cette série, une restitution satis-faisante de l’anatomie ligamentaire et articulaire. Ces résultatsanatomiques corrélés aux bons résultats cliniques nous encourage àpoursuivre cette technique.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.10.035

26Évaluation scannographique de laréduction antéropostérieure desdisjonctions acromio claviculairestraitées par lacage coracoclaviculairearthroscopique. Résultats à 24 mois derecul minimumAxial reduction of the clavicle after acromioclavicular dislocationarthroscopically treated by coracoclavicular double buttondevice. Results at a minimum of 24 monthsQ. Tribot Laspierre , F. Aim , N. Pujol ,P. Boisrenoult , P. BeaufilsVersailles, France

Introduction.— Le traitement arthroscopique des disjonctionsacromio-claviculaires par implant de type Tight Rope® est répandu.La réduction de ces disjonctions dans le plan axial a cependant étépeu étudiée, alors que le déplacement postérieur de la claviculeest un élément pathogénique majeur. L’objectif de cette étude étaitd’évaluer la réduction de l’articulation acromio claviculaire dans les3 plans par un scanner et de corréler ces résultats à la fonction del’épaule. L’hypothèse était que cette réduction antéro-postérieureétait satisfaisante et corrélée aux résultats fonctionnels.Matériel et méthode.— Il s’agit d’une étude monocentrique, rétros-pective consécutive de patients opérés d’une disjonction acromioclaviculaire de stade III à V de Rockwood par ligamentoplastie cora-coclaviculaire (Tight Rope®) sous arthroscopie. 17 patients ont étéinclus. La fonction a été évaluée par les scores de Constant, SimpleShoulder Test et Oxford Shoulder Score. La réduction claviculaireétait étudiée par scanner en mesurant les distances acromio-claviculaire antéro-postérieure et supéro-inférieure, et en lescomparant à celles mesurés sur 29 scanners d’épaules indemnes delésion acromio claviculaire constituant une population témoin sta-tistiquement comparable. Il s’agissait donc d’une mesure statique