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ART CONTEMPORAIN DEPUIS LE SALON DES REFUSSÉS EN 1863 - JUSQU’ A LA MORT DE CEZANNE EN 1906 Génération d’impressionniste et de postimpressioniste. -Monet, impression soleil levant, musée Marmottant, Paris, 1863. Première exposition dans l’atelier/studio de Nadar, le journaliste Louis Leroy inventeur du therme impressionniste se montrera très critique envers cette œuvre de Monet. Alfred Sisley, Claude Monet, Auguste Renoir, sont la 1 ère génération d’impressionniste. Paul Cézanne, Vincent Van Gogh, Paul Gauguin appartiennent ils au groupe impressionniste ? Cézanne meurt en octobre 1906, il meurt 1 ans après le salon de 1905, salon des fauves. Fin 1907 apparition du cubisme. Cézanne est un artiste majeur qui aura une influence sur les générations suivantes. Emile Bernard, peintre, photographe : -photo de Cézanne, en 1904 dans l’atelier des Lauves, ou il peindra Les grandes baigneuses, cons à Philadelphie. 15 avril 1814, ouverture de l’exposition : par la Société Anonyme des Artistes Peintres Sculpteurs Graveurs, qui a lieu chez Nadar, à Paris. Artistes qui tentent de rendre la sensation du pleine-air : -Delacroix, Les massacres de Scio, 1824, cons au Louvre, modification du ciel du tableau après la découverte de La charrette de foin de Constable, 1821. -Courbet, Les demoiselles du bord de la seine, 1856-57, cons au Petit Palais, , tableau de pleine air, avec des femmes alanguies, allongées, avec leurs yeux mi-clos, se sont des femmes légères, nous somme 5-6 ans avant Le déjeuner sur l’herbe de Manet. Millet, L’Angelus, 1857, cons au musée d’Orsay, Invention du tube de peinture. 1863, ouverture du salon des refusés, org par l’investigation de Napoléon III, avec des œuvres qui provoquent de violant remouds, se qui permet a des artistes indépendant d’exposé leurs œuvres, ils se regrouperont sous la figure de Edouard Manet : Edouard Manet né en 1832 à Paris, mort en 1883 à Paris, actif de 1859 ? Sa 1 er œuvre d’importance :

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ART CONTEMPORAIN

DEPUIS LE SALON DES REFUSSÉS EN 1863 - JUSQU’ A LA MORT DE CEZANNE EN 1906

Génération d’impressionniste et de postimpressioniste.

-Monet, impression soleil levant, musée Marmottant, Paris, 1863. Première exposition dans l’atelier/studio de Nadar, le journaliste Louis Leroy inventeur du therme impressionniste se montrera très critique envers cette œuvre de Monet.Alfred Sisley, Claude Monet, Auguste Renoir, sont la 1 ère génération d’impressionniste.Paul Cézanne, Vincent Van Gogh, Paul Gauguin appartiennent ils au groupe impressionniste ?

Cézanne meurt en octobre 1906, il meurt 1 ans après le salon de 1905, salon des fauves. Fin 1907 apparition du cubisme. Cézanne est un artiste majeur qui aura une influence sur les générations suivantes.

Emile Bernard, peintre, photographe : -photo de Cézanne, en 1904 dans l’atelier des Lauves, ou il peindra Les grandes baigneuses, cons à Philadelphie.

15 avril 1814, ouverture de l’exposition : par la Société Anonyme des Artistes Peintres Sculpteurs Graveurs, qui a lieu chez Nadar, à Paris.

Artistes qui tentent de rendre la sensation du pleine-air :

-Delacroix, Les massacres de Scio, 1824, cons au Louvre, modification du ciel du tableau après la découverte de La charrette de foin de Constable, 1821.

-Courbet, Les demoiselles du bord de la seine, 1856-57, cons au Petit Palais, , tableau de pleine air, avec des femmes alanguies, allongées, avec leurs yeux mi-clos, se sont des femmes légères, nous somme 5-6 ans avant Le déjeuner sur l’herbe de Manet.

Millet, L’Angelus, 1857, cons au musée d’Orsay,

Invention du tube de peinture.

1863, ouverture du salon des refusés, org par l’investigation de Napoléon III, avec des œuvres qui provoquent de violant remouds, se qui permet a des artistes indépendant d’exposé leurs œuvres, ils se regrouperont sous la figure de Edouard Manet :

Edouard Manet né en 1832 à Paris, mort en 1883 à Paris, actif de 1859 ? Sa 1er œuvre d’importance :

-Portrait de Mr. Et Me. Auguste Manet, 1860, cons au musée d’Orsay, portrait d’une Bourgeoise du 2nd empire. Inspiration de Courbet dans cette toile mais aussi Manet à eu l’occasion de voir des peintures espagnole, car il y avait la Galerie espagnole du roi Louis Philippe, le jeune Manet l’a visité, il s’agissait du plus grand rassemblement de

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peintures espagnole de l’époque, puis elle fut dispersé dans le monde entier. Le Portrait de Mr. et Me. Manet : il y a aussi un ton de la peinture Hollandaise. Dans cette œuvre la corbeille de laine à broder est le seul élément qui réchauffe la composition.

Espagnolade   : sujet espagnole   :

-Le chanteur espagnole, cons au Métropolitan Muséum of Art, NY, même année, 1863, peinture réaliste, se qui contrarie la peinture académique. Dichotomie entre un gout officiel présenté au salon et affirmé par des artistes pompistes, et a coté de cet art officiel un art avant garde moderne qui évolue avec de plus en plus d’amateur.Réalisme critiqué car les tenants de la peinture officielle qui pensent ...

-L’enfant à l’épée 1861, cons au Métropolitan Muséum of Art, NY, il cherche ses modèles dans la réalité, l’enfant est Léon Coëla Lénoff, fils de Suzanne Lénoff, qui deviendra son épouse. Il est peut être son fils illégitime. L’enfant avec son pied droit ouvre une diagonale sur un sur font neutre.

-Portrait de mademoiselle Victorine Leunen, cons au Métropolitan Muséum of Art, NY, 1862, différence d’échelle avec le picador et la scène, Manet travaille différemment la perspective, on a une impression de dénivelé, il se sert de raccourcis.

-Lola de Valance, 1862, cons au musée d’Orsay, 1862, Lola Melea est une danseuse étoile du ballet espagnole de Mario Cambubi présenté au repos. Le décor dans le font, sur la droite on a une vue sur le publique avec l’hypodrome de Paris qui recevais des spectacles espagnoles, redondance de la forme de la jeune femme. La zone la plus intéressante de l’œuvre est la jupe : il s’écarte de la couleur sombre espagnole pour allé vers la couleur plus vive avec des teintes vives et une touche accès rapide. Nous somme 1 an avant le grand scandale.

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-Le déjeuner sur l’herbe, 1863, cons au musée d’Orsay, l’année du salon des refusés, exposé sous le titre : Le bain, inspiré d’une gravure de Marc-Antoine Raimondi, et du Concert champêtre de Titien, 1506, cons au musée du Louvre.Ici Manet tout en se référent à la tradition créait une modernité :C’est un homme qui ne pense pas briser les conventions, il s’intéresse à l’art du passé, en voulant se les approprier et ouvrir la voie à la modernité.Ici il n’y a plus de référence mythologique, ici il peint la société de son temps, mais la société ne souhaite pas être représenté tel qu’elle l’est dans ce tableau. Il représente : deux prostitués, une nue au premier plan, et l’autre moitié nu au 2nd plan, accompagné par deux étudiants.Il s’inspire des nus réalistes de Courbet, ou encore des demoiselles du bord de la seine.Alexandre Cavanel, peintre académiste, peint des nus plus idéalistes, mais à partir du moment où le nu est présent dans un statu contemporain et non mythologique, cela ne marche pas. De plus sa technique est jugé attive : la touche se voit =/= a la peinture académiste qui est attive, ref a la porcelaine.La perspective n’est pas traditionnelle, la jeune femme à l’arrière est trop proche du 1er planReproche :-perspectif fausse-nu contemporain-Touche qui se voit-peinture plate, dite comme une « carte à jouer »

La question qui se pose est : Manet est il sorti de l’atelier pour peindre son Déjeuner sur l’herbe ? Discutions autour de cette question : Antonin Proust, en 1897, journaliste critique d’art, ministre des arts sous Gambetta, fondateur de l’école du Louvre, raconte que Manet lors d’une journée passé à Argenteuil, et dit qu’il avait l’œil fixé sur la chaire des femmes qui se baignaient, il affirme que Manet ne pensait pas au pleine air lorsqu’il l’a peint. Alors que d’autres disent qu’il n’aura l’idée de faire du nu qu’après avoir vu le travail de Monet.

-Monet, Ferme de Normandie, cons au musée d’Orsay, 1863 Inspiration de peinture Hollandaise pour le paysage. La nature selon Manet est traitée d’une façon différente, dans Le déjeuner sur l’herbe, la nature est artificielle, elle contient plus de vie que la nature de Monet dans La ferme de Normandie. Manet tente de recréer en atelier par la vivacité de la scène, la transparence de l’atmosphère et la chair des femmes.

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-Le déjeuner sur l’herbe, repris par Monet en 1865, cons Moscou, musée Pouchkine.Peut être Courbet, présent a gauche dans la toile, et a droite la jeune femme en robe a pois est la compagne de Monet, feuillage, lumière sur nappe blanche, en 1865, les ombres ne sont toujours pas coloré, elles sont blanc cassée par rapport aux taches de lumières, plus tard nous verront des taches de couleurs. Deux ans après Le déjeuner sur l’herbe de Manet, le feuillage de Monet paraît plus vivant.

-Monet, Les femmes au jardin, 1866-67, cons au musée d’Orsay, en comparaison a son déjeuner sur l’herbe, les femmes au jardin sont plus figées. Les 4 personnages féminins semble être toutes la même personne : Camille.

Evolution entre 63- et 66 aller au plus près de la nature.

-Le déjeuner sur l herbe de Manet, regard de Victorine, elle nous regarde, elle se tourne vers nous, interactivité entre spectateur et ce personnage féminin nue, inspiration de Pablo Picasso dans Les demoiselles d’Avignon en 1907.

-Olympia, cons au musée d’Orsay, 1863, Manet,Pas présenté par Manet au salon des refusés, elle est présenté au salon officiel en 1865, le juré qui y a changé ; le « libérateur de l’art » considéré par la jeune génération est admis au salon parmi les arts officiels, l’Olympia est vécu comme une apologie de la prostitution. « Comme un homme qui tombe dans la neige Manet a fait un trou dans l’opinion public »Paul Valery, en 1932 « le triomphe de Manet » dans lequel il tente d’analysé le rejet de la société scandalisé par le travail de l’artiste. Pour le publique de l’époque c’est une estale bestiale, pourtant Manet tente de s’inspirer de ses maitres de la peinture de la renaissance comme Titien avec la Venus d’Urbino, la position de la main reste identique, allongées tout deux en déesse fluviale, il remplace le chien par un chat.Mais aussi inspiration de l’érotique connut de l’époque, photo prise dans le studio Kinet, vers 1864, cons à la BNF, nous somme dans le même schéma, avec de la draperie.Femme nue, allongé tel une odalisque, une servante lui porte un bouquet qu’un homme lui offre, homme qui n’est pas présent mais qui est suggère dans la pièce à coté.Olympia, titre pas donné par Manet, mais par le poème écrit par Zacarie Astrak.(Visite : Hôtel de la Paiva, (ancienne maison close) du 2nd empire.)

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Manet pendant un temps tentera d’oublier les sujets scandaleux

-Le fifre, 1866, musée d’OrsayPeint après son voyage en Espagne de Aout à début Septembre 1865.Son tableau est refusé au salon, non en raison du sujet mais plutôt de la technique :Gamin habille en fifre cerné de noir, sur un aplat avec un font indéterminé, l’enfant est totalement plat, pas de modelé, ni de corps, ni de volume, véritable tourment, on parle de « carte a jouer », d’image Épinal, Gauguin se servira de l’aplat.Emile Zola, le 7 mais 1866, le défend « je ne crois pas qu’il est possible d’obtenir un effet si puissant avec des moyens si peu compliqué».

-Zola peint par Manet, 18 ?? cons au musée d’Orsay, influence et gout japoniste, a l’arrière on trouve une reproduction de Olympia ainsi que de …..

-Exécution de Maximilien, cons au musée de Mannheim, 1867.Le 18 juin 1867, exécution de Maximillien empereur d’Autriche avec deux de ses généraux par les troupes du révolutionnaire Mares : critique de Napoléon III. Il relate un élément de l’histoire contemporaine, Manet peintre d’histoire, critique de l’empereur Napoléon III.Réf au tableau de Goya, el tres de mayo, 1814, cons au musée du Prado, Madrid, œuvre qu’il avait vu a Madrid lors de son voyage en Espagne. En 1951, Pablo Picasso reprendra ce thème avec le Massacre de Coré : transmission de composition et de savoir faire. C’est en 1867, que Manet écrit dans la préface du catalogue de L’alma « Manet a cherché a être lui-même et non un autre ». Après l’exécution de Maximilien,

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-Manet, Le balcon, 1868-69, Musée d’Orsay :A droite Fanny Claus jeune violoniste de concert représentée, derrière elle presque au centre se trouve François Guimet un peintre de paysage, bcp plus dans l’ombre un jeune garçon semblant porter un plateau et au 1er plan Berte Morisot dont c’est la 1ère apparition dans la peinture de Manet après avoir fait connaissance en 1867. C’est l’un des tableaux les plus fameux du peintre car nous constatons de nouveau que les personnages ne communiquent guère entre eux, ils semblent pris dans leur individualité et en particulier B. Morisot avec ce regard extérieur. Les personnages ne regardent ni le peintre, ni le spectateur, aucune communication. L’intérieur de la maison est a peine visible, le balcon est peint en vert → teintes. -Influencé de l’œuvre de Goya, Les Majas au balcon, 1812.-Matisse, La porte-fenêtre à Collioure, 1914, Musée National d’art moderne : BeaubourgSouvenir du balcon de Manet si ce n’est qu’en réalité l’image que l’on a sous les yeux ne suggère pas que Matisse se tient à l’ext et regarderait vers l’int de l’appartement : nous sommes ici dans la position inverse, nous sommes à l’int d’un appartement ou Matisse travaille régulièrement depuis 1905, les volets que l’on voit sont des volets d’int pour isoler de la chaleur et le peintre regarde vers l’ext, le noir représente le soleil, restant imprimé sur notre rétine après avoir regarder le soleil de face puis fermé les yeux. Similitude mais position inversée. Filiation évidente de la part de Matisse au début du XXe siècle → persistance fort de l’influence des impressionnistes sur les artistes du 20ème siècle.

Avec le balcon se termine la partie sombre de l’œuvre de Manet sous influence espagnole. A ce moment la autour de 1872-73, un changement s’opère dans son œuvre : il ne travail plus en intérieur, en atelier mais en extérieur.

-Manet, La famille de Monet dans le jardin, 1874 :Manet peignait souvent dans le secteur d’Argenteuil où se trouvait la maison de Monet. Ici sont représentés l’épouse de Monet et leur fils Jean, sur la gauche se trouve un jardinier.Manet ne travaille plus en atelier mais en extérieur. Mais mm en pratiquant une peinture d’ext, Manet ne néglige pas la composition.

A ses début Monet est lui aussi attentif aux principes de composition puisqu’il reçoit également une formation académique mais peu a peu sa peinture va s’écarter de ce classicisme et prendre de plus en plus de liberté, ce qui ne sera jamais le cas chez Manet qui conservera ce principe.

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-Monet, Jeanne Marguerite Lecadre au jardin, 1866, St Petersburg, Hermitage : Composition très réfléchie ne laissant pas vraiment de place à l’improvisation mm si Monet à peint en ext et les principes de l’impressionnisme ne sont pas encore présent dans ce tableau. Tout cela signifie que des 1866 et bien avant Manet, Monet est un peintre qui éclairci sa palette → c’est donc Manet qui subit l’influence de Claude Monet même si tout le monde reconnaît le rôle d’avant-garde et s’accorde à dire que le chef de fil du mouvement impressionniste est Edouard Manet.

-Manet, Le chemin de fer, 1872-73, National Gallery, Washington.Situé dans le quartier de l’Europe (à Paris) au dessus de la gare St Lazare et non loin des Batignolles et de l’atelier de Manet vers la place de Clichy, quartier majeur du mouvement impressionniste, on parle d’un « art de café », au mm titre que le cubisme. On n’est plus dans un académisme, représentation de la modernité. Manet est le premier à transférer cette atmosphère de la modernité avec les gares, suite à ca il y aura Caillebotte. Manet ne s’intéresse pas au quartier ou aux effets de la vapeur ce qui l‘intéresse toujours se sont les relations entre les deux personnages : la jeune femme nous regarde d’un air surpris comme si elle avait été dérangée dans sa lecture, il s’agit de Victorine Meurent, modèle du Déjeuner sur l’herbe et de l’Olympia. La petite fille quant à elle est représentée de dos, son corps est presque sans nuance, ce qui n’est pas réaliste mais elle semble fascinée par ce qui se passe derrière les grilles, à la gare. Il s’agit peut être d’une mère et sa fille, en tout cas il y a un contraste de couleur, l’une sombre tandis que l’ombre est vêtu de blanc et une confrontation entre une femme qui semble refuser le monde et la vie moderne et une petite fille qui semble vouloir rejoindre ce monde. La critique de ce tableau a été féroce, mais cela n’empêchera pas l’artiste de continuer son travail.

-Manet, Sur la Plage, 1873, Musée d’Orsay :Durant l’été 1873 l’artiste passe 3semaines à Berque sur Mer. La encore le tableau est peint en ext. A gauche Suzanne Manet et à droite Eugène Manet, son frère → tableau de famille. Inspiration dans les scènes de plages de Monet, Sur la plage de Trouville, 1870, musée Marmottant, peinture dénouée de toute composition.

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-Manet, Argenteuil, 1874, Musée des Beaux-Arts de Tournay : Canotier et sa compagne assit sur un ponton d’amarrage. Argenteuil, ville de régate.Jeune homme de droite, son beau frère, mais l’identité de la jeune femme est inconnue. Ils sont très proche l’un de l’autre dans une position décontractée mais il n’y a aucun échange affectif entre eux. Déploiement de la couleur de la part de l’artiste, Monet et ses amis l’ont convaincu de l’intérêt du travail en ext pour le rendu des couleurs et de la lumière. Tous les éléments du cadre dans lequel sont placés les personnages sont très réfléchi. -Claude Monet, Régate à Argenteuil, 1872, musée d’OrsayComposition à la hollandaise très proche de celle du 17ème siècle : 1/3 d’eau – 2/3 de ciel.

-Manet, En Bateau, 1874, MoMA NYC : Modèle féminin inconnu, modèle masculin son beau-frère. Nous, spectateur, sommes dans le bateau. Cadrage particulier, l’eau remonte à l’arrière de l’embarcation de sorte à ne pas voir ce qui se passe plus loin sur la rive. Barque bcp plus ronde que ce qu’elle devrait être en réalité, la encore il ne respecte pas les lois de la perspective ce qui lui permet de représenter le personnage féminin de profil. Influence André Derain, Les deux péniches, 1906, Musée National d’Art Moderne de Paris.

-Manet, Chez le Père Lathuille, 1879, Musée des Beaux-Arts de Tournay :Lathuille est un petit resto du quartier des Batignolles fréquenté par l’artiste. Relation entre les personnages, il s’agit ici d’une scène de séduction, le jeune homme est énamouré de cette jeune femme qui ne sait pas si elle doit céder ou pas. Puis à l’arrière plan, le serveur regarde, témoins de la cette scène. Reprise d’une thématique que l’on voit souvent chez les impressionnistes : les déjeuners ou diners.

-Manet, Un bar aux Folies Bergères, 1881-82, Courtauld Gallery de Londres :Suzon, modèle du tableau et véritable serveuse du bar des Folies Bergères puis dans la glace on voit le reflet d’une modèle favori de Manet, Mery Laurent, peinte en blanc et portant des gants jaunes, contrastant avec la foule noire l’entourant.

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Au delà du sujet, ce qui est intéressant c’est l’incohérence de la composition, on voit Suzon, cette jeune femme très bien vêtue un petit peu triste, fatiguée sans doute, mais la scène est improbable car si elle est de face pourquoi la voit-on représentée de ¾ dans la glace en train de servir un homme → distorsion extraordinaire de la réalité que généralement on attribue a Paul Cézanne mais ici avec Manet on va très loin dans la représentation de monde parallèle et distorsion spatiale.

1883 : lorsque Manet meurt, l’Impressionnisme a plus de 10ans d’existence derrière lui depuis Impression au Soleil Levant en 1873 de Monet et depuis la 1ère exposition chez Nadar.

Claude Monet, né à Paris en 1840, grandit au Havre, chef de file des impressionnistes, à parti de 1858 il fait ses classes chez Boudin, en 1859, il se rend à Paris, à l’académie Suisse, ce passage est important car il y rencontre Pissarro. Monet fait son service militaire en Algérie puis travaille dans l’atelier de Glevre à 22 ans ou il rencontre notamment Bazille et Renoir. Après il travaille en plein-air à Fontainebleau (lien avec les peintres de Barbizon).

-Monet, La terrasse à St Adresse, 1867, MET NYC :Complexité de la composition : jeux de formes entre les ombrelles, les voiles tendues par le vent. Grace a sa formation il a en lui cette capacité de composer et lorsqu’il s’éloigne de ses bases, ce sera volontairement.

-Monet, La Grenouillère, 1869, MET NYC :La encore nous remarquons qu’en dehors du fait que l’on soit dans un lieu de loisir, on constate que l’artiste commence à s’interesser aux reflets et à l’eau qui vouge via les barques situés au 1er plan menant directement vers le centre de la composition.

-Monet, Impression, Soleil Levant, 1873, Musée Marmottant, Paris :Peinture qui se délie, au fur et à mesure la distance est prise, les choses flottent/ elles ne sont plus cernées par une ligne fine (raison pour laquelle Renoir finit par se retourner vers Ingres), ainsi le dessin finit par leur échapperTableau immédiatement inspiré par ce que l’artiste découvre à Londres alors qu’il s’y est réfugié. Monet s’est passionné par les paysages de Turner dont le Téméraire et ses effets de soleil. Ce voyage sera donc un tournant pictural majeur dans la peinture de Monet.

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-Monet, Le coin de jardin à Mourgeron, 1876,musée de l’Ermitage, St Petersburg :On a cette continuité de style, il continue à traduire les effets atmosphérique changeant et il les transmet en touche fragmentée et il va finit par garder que ces impressions de couleur.= expression de l’émotion devant la nature.

-1872-1878 : l’artiste s’installe à Argenteuil. Il commence à oublier la ligne et les contours jusqu’à devenir complètement floue. 1878 : l’artiste s’installe à Vetheuil

-Monet, Jardin de (l’artiste à) Vétheuil, 1880, Washington, Monet :Période à laquelle sa compagne meurt ainsi qu’Hochedet et dès lors l’artiste vivra avec la veuve d’Hochedet. Tableau dans lequel on voit Michel et Jean Monet et perdu dans le feuille à l’arrière Alice Hochedet, on a l’impression que tout est idyllique. ??

-Monet, Rue de Montorgueil en fête, musée d’Orsay, (représentation de la fête du 14 juillet) : pour Monet les drapeaux sont des occasions de couleur et pour une fois utilise une perspective traditionnelle.

-Monet, Les meules (série), 1891, Musée d’Orsay, Paris :Chaque matin Monet part dans un champ avec dix ou douze toiles pour saisir des changements de lumières pour en retenir l’atmosphère.

Le 15-02

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Claude Monet, 3 œuvres représentative de son intérêt pour l’eau :

-La Mer a Pourville, 1882, Musée des beaux arts de Philadelphie.-La cabane du douanier, 1882, Musée de beaux-arts de Philadelphie.-La manneporte, 1885, col part.Au début des année 1880, Monet à un grand intérêt pour l’eau que se soit pour la Seine, Venise, dans le midi, il souhaite capter les mouvements de l’eau, capter les effets d’un temps qui change sens cesse sur l’eau, il tente de saisir les fugitives variations de la lumière et les fluides transparences de l’atmosphère.

-La Mer a Pourville, 1882, Musée des beaux arts de Philadelphie.Traitement diffèrent entre partie du ciel et partie de l’eau.Le ciel est fait de bleu, de teinte terreuse, la mer elle est faite de touche. Le rendu des effets de lumière et de l’eau est donné par la décomposition de la touche comme dans la « La cabane du douanier», juxtaposition de couleur chaude ou froide, fragmentation de la touche pour donné le plus possible de lumière a la compo, pas seulement au niveau de l’eau mais aussi dans la partie terrestre, il y a des complémentarismes de couleurs.

Progression de Monet depuis es débuts :-Femmes au jardin, 1866-67, Musée d’ Orsay.

-Essai de figure en plein air, Femme à l’ombrelle, 1886, Musée d’Orsay2 figures qui sont la même femme : Suzanne Hoschedé, fille de Alice Hoschedé épouse de Monet.Nous avons ici vraiment des essaies. 20 ans se passe entre les 2 œuvres.Année qui suive la découverte de l’œuvre de Manet du « déjeuner sur l’herbe », pour les « Femmes au jardin » possibilité qu’il n’est pas quitté son atelier, l’œuvre reste très dessiné, il y a peu d’ombres colorés : l’ombre de l’ombrelle est légèrement grisé.Dans la « Femme à l’ombrelle », les ombres sont colorés, elles sont véritablement utilisé par Monet, son visage prend une teinte verdâtre et le haut de sa robe aussi. Principe de l’impressionnisme exprimé, mais aussi avec la fragmentation de la touche, impression vif et nerveux de la touche qui suggère le vent dans l’herbe mais aussi par l’écharpe et le mouvement de sa robe.Monet souhaite capter dans sa toile le temps, le sujet réel s’efface derrière la captation de la nature.

La série :-Série de meules, 1890, 60 x 100 cm, Zurich, KunsthouseIl consacre 25 tableaux aux meules, de septembre 1890 à 1891.II souhaite capté les différents effets de la lumière dans une même journée, il travaillé journée par journée sur différente toile, en une seul journée il travaille sur plusieurs toiles.C’est Claude Monet qui met en place la série dans l’histoire de l’art, il existé déjà le « porc » de Vermeer ? mais il est le créateur du principe de la série.Il y aura la série : « des meules », « des peupliers », « des cathédrales de Rouen », et celle qui est la plus importante la série « des nymphéas ».Il devient obsessionnel de cette lumière changeante, il s’intéressera de moins en moins à des principes de composition mais plus aux répartitions des masses, l’effet d’ombres et de lumières. Œuvre qui vise à provoqué un émotion. Monet est dans l’éphémère, la minute qui passe qu’il doit absolument saisir dans son oeuvre, émotion du spectacle de la nature, il va vers la nature, mais ne la change pas encore a cette date.

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-« La meule » : Grande influence dans l’art du XXe sicèle, c’est elle que Kandinsky a vue a Moscou, dans « regard sur passé » de 1913, il écrira qu’il fut profondément choqué lorsqu’il l’a vu en 1893, cette année là il subit deux grandes émotions : -l’écoute de l’opéra de Wagner, -et de la vue de «la meule » : d’abords il fut déconcerté car le pionnier de l’art abstrait ne reconnaissait pas le sujet :« ne pas la reconnaître m’a été désagréable », puis :« découverte de la puissance insoupçonnable de la palette » avec la couleur on pouvait a présent dénaturé une image de la nature, « j’ai compris que la peinture peu se passé d’objet ». La peinture peu se passé de sujet et d’objet, on peu se concentré sur la couleur.« La meule » n’a plus cette aspect linaire, le principe de ombre coloré fait qu’elle se confond avec la meule elle même.-« Les meules de foins » exposé en 1891 chez Paul Durand-Ruel.

Commence à apparaitre un changement dans l’impressionnisme avec la série sur les « Cathédrales de Rouen » :

- La cathédrale de Rouen. Le portail, soleil matinal, 1893, Musée d’Orsay- La cathédrale de Rouen. Le portail et la tour Saint-Romain, effet du matin, 1883, Musée d’Orsay- La cathédrale de Rouen. Le portail, temps gris, 1892, Musée d’Orsay.

L’une des plus grande série de Monet, 30 tableaux, de 1892-93 à 1894, il les expose chez Paul Durand-Ruel en 1894, élément dans la vie parisienne de voir exposé ses toiles.Dans son article « révolution de cathédrale » du 20 mai 1895, Clémenceau donne son avis sur cette série : « Aussi longtemps que le soleil sera sur elle, il y aura autant de manières d'être de la cathédrale de Rouen que l'homme pourra faire de divisions dans le temps. L'œil parfait les distinguerait toutes puisqu'elles se résument en des vibrations perceptibles même pour notre actuelle rétine. L'œil de Monet, précurseur, nous devance et nous guide dans l'évolution visuelle qui rend plus pénétrante et plus subtile notre perception du monde.»Pour résumé, le travaille de Monet fait avancé notre propre perception du monde, il nous oblige a regardé ses « Cathédrale de Rouen » et de les replacer dans la journée, il nous fait nous partager sa vision, dialogue de rétine à rétine et d’émotion à émotion.

Monet avait pris un chambre au dessus du magasin de nouveauté Moki, juste en fasse de la cathédrale de Rouen.Utilisation de différents titres : « effet du matin », « effet du soir », et d’autres titres plus différent comme « temps gris » Clémenceau dit « elle se résume a des vibrations » .

Le but est de voir par temps de soleil, effet du matin ou par temps gris comment réagit la cathédrale de Rouen fasse a la lumière, nous avons une dissolution de l’architecture. Monet qui en 1866 peigné avec un aspect plus graphique, ici dissous la ligne qui tien les formes, la touche provoque le flou.

Où Monet peint il les « cathédrales de Rouen » ? Il a commencé son travaille à Rouen, mais l’impressionnisme retourne travailler dans l’atelier, tournant capitale. « Impressionnisme bas de plafond », et non intellectuel, c’est une peinture sensible, dite de l’émotion, c’est pour cela qu’ils sont sortis dehors. Après 20 ans de peinture à l’extérieur, on rentre dans l’atelier. Monet maitrise la touche atmosphérique, ou alors il peint avec son œil.Retour dans l’atelier de Giverny, Monet va peindre de mémoire et non plus sur le vif, c’est comme si il reniait les principes qui était les siens.

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-Londres, le Parlement. Trouée de soleil pas le brouillard, 1904, Musée d’Orsay, Le Parlement de Westminster, vue depuis une terrasse de Saint Thomas sur la rive opposée de la Tamise.Il peindra aussi le « pont de Waterloo », « Charing-Cross », il peindra toujours de monument au bord de l’eau, ainsi que le brouillard, le « foggy » londonien,Rapport de couleurs complémentaires, se qui donne de la puissance et les effets lumineux.Sur la jeune génération, l’effet puissant, l’œuvre date de 1904, 1 ans avant le salon de la « la cage au Fauve », le fauvisme qui éclatera en 1905 avec Henri Matisse, André Derain,. Claude Monet qui meurt le 5 dec 1926, il est aussi un peintre du XXe siècle, il aura une influence considérable sur ses contemporains du XXe siècle.

Giverny, pour la série de « Nymphéas » :

-Photographie de Georges Clémenceau, de 1905 à 70 ans.Georges Clémenceau est un homme politique et critique d’art, et ami de Monet, il joue un rôle considérable dans le travaille de Monet sur les « Nymphéa » de l’Orangerie.Ils sont amis et il se retrouve dans les années 1890.

Giverny, en 1890, Claude Monet achète la propriété de Giverny, il a alors 50 ans, c’est un homme riche, reconnut, son marchant est Paul Durand-Ruel, il sait géré sa cote et sait se faire désiré et ne pas exposé trop souvent. Il est suivit d’un corps d’amateur.

- Le jardin de l'artiste à Giverny, 1900, 81 x91, musée des Beaux-Arts et d'Archéologie, Besançon.Lorsqu’il achète enfin cette maison, il va pouvoir réaliser un de ses rêves, il va donc modifier totalement le jardin, dans un 1er temps il demandera a son jardinier de planté de fleurs mais sans citer aucun nom de fleurs, il écrira qu’a tel endroit du jardin il voudra du rouge, ou du jaune, du vert, de bleu, violet, orange… A ce moment là, il arrête de peindre sur le motif, il va créer de toute pièce la nature qu’il veut peindre. Il sait comment il veut modeler son jardin. Il va précisément commander une palette a son jardiner.

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-Le bassin aux Nymphéas, harmonie verte, 1899, Musée d’Orsay-Le bassin aux Nymphéas, harmonie rose, 90 x 100, Musée d’OrsayAu dessus du bassin, petit pont japonais, mode de l’époque, mais aussi beaucoup d’amateurs japonais lui rendent visites.Nymphéa est le synonyme poétique de nénuphar.Au début il n y avait pas de bassin, il demandera de pouvoir détourné le cour de rivière pour alimenté son bassin.Entre 1899 et 1926, ce bassin qui va être sa série la plus importante, avec plus d’une 100ène de toiles. Avec le jardin et le bassin, réalisation d’un rêve, Monet a dans sa tète un jardin qu’il souhaite peindre, c’est dans sa tête qu’il réalisera sur toile. Même à Giverny, il se promènera le matin et dans la journée, mais il peindra dans son atelier.

Conséquence sur le XXe siècle : Sam Francis, génération américaine : les abstraits américains, « les nymphéas » de l’orangerie son la 1er installation. Monet reconstruit les « nymphéas » jusqu'à en faire des peintures abstraites dans certaines zones.-Georges Clemenceau, Alice Butler et Monet.

-Nymphéas, 1920-26, 218 x 602 cm, Musée de l’Orangerie.

-Nymphéas, le matin, 1918-1926, 200 x 1275 cm, Musée de l’Orangerie principe d’imertion, détail : plongeon dans les nymphéas, au départ il voulait remercier Clemenceau de son action de la 1 er guerre mondiale, après l’armistice du 11 novembre 1918, il propose d’offrir a la France deux panneaux déjà fait, mais Clemenceau lui demande d’en créer de nouveaux.Livre -la correspondance, Monet, Clemenceau.-Photo-Pierre Bonnard et Monet, 1926-Photo- funérailles de Monet à Giverny. 1926

« Nymphéas » prévu au départ pour le musée Rodin, mais Clemenceau ce battra pour les présenter au musée de l’Orangerie.Interdiction de vernir les « Nymphéas », les teintes doivent restés mate, éclairage doit être une lumière naturel pour voir les variations du temps comme Monet a pu lui même les obs.

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A l’époque elles n’intéresse personnes. Sauf les peintres abstraits. André Masson qualifiât les « nymphéas » de l’Orangerie de « Chapelle Sixtine » de l’impressionnisme.

Renoir