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ARMENIAN GENOCIDE

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They didn’t stay indifferent... They didn’t fall silent... They told the world and people about the Armenian Genocide... They judged the Armenian Genocide... They still wait for...

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Illustrated book and digital books were made, issued and published by patronage of National fi gure Levon AharonyanLevon Aharonyan.Pictures and translational material of illustrated book is taken from “100 photographic stories about Armenian Genocide” documentary illustrated book, which is dedicated to the centennial of Armenian Genocide.By Initiative of a group of Armenian intellectuals, headed by Levon Aharonyan.Th e purpose of two-language illustrated book is to get world humanity acquired with the reality, testifi ers of which were foreigners, witnesses of reality of holocaust of Armenian people, offi cial, public, cultural, spiritual fi gures and individuals, who were not indiff erent towards the destiny of Armenian people.

Les livres illustrés et les livres numérisés ont été préparés, publiés et imprimé par le patronage de personnalité nationale- Levon Aharonyan. Les photographies et les traductions du livre illustré ont été prises du livre illustré documentaire «100 histoires de photo sur le Génocide des Arméniens», compilé et publié par l’Institut du musée de Genocide de RA, qui est consacré au 100e anniversaire du Genocide Arménien.l’initiative-d’ un groupe des intellectuels Arméniens, dirigé par Levon Aharonyan. Le but du livre illustré bilingue est de présenter au monde entier la réalité, dont les référants étaient des étrangers, témoins de la réalité de l’extermination du peuple arménien, des personnalités gouvernementales, politiques, sociales, culturelles, religieuses et des individus qui ne sont pas restés indiff érents au sort du peuple arménien.

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Pictures, alarming testimonies, fact letters, announcements, articles…Civilized world, the authors of these all are your grandfathers, your ancestry, who became witness and evident of the awful crime of the century and didn’t wobble to call it by its real name: Genocide... Massacre of Armenians, Armenian slaughter, deprivation of homeland... Th ey were contemporaries, who proclaimed the reality to the world in their letters, notes, memoirs, books, articles, public speeches, and lectures. Th ey didn’t stay indiff erent...Th ey didn’t fall silent...Th ey told the world and people about the Armenian Genocide...Th ey judged the Armenian Genocide...Th ey still wait for...

Des photographies, des preuves présentent une alarme, des lettres documentaires, des déclarations, des articles… monde civilisé, vos grands-père sont les auteurs de tous ça, vos ancêtres, qui sont devenus des témoins d’un crime odieux du siècle, qui ne se sont pas tus d’appeller la réalité par son vrai nom- Genocide… carnage des arméniens, massacre des arméniens, dénuement… Ils étaient les contemporains, qui ont soulevé la réalité au monde dans leurs lettres, notes, mémoires, livres, articles, paroles en public, conférences.

Ils n’ étaient pas indiff érents... Ils ne sont pas restés silencieux... Ils ont raconté au monde et a l’ humanité du genocide des arméniens… Ils ont condamné le genocide arménien… Ils attendent encore…

YEREVAN-2015

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On April 24, 1915 Armenian intellectuals were monstrously murdered

Le 24 avril de 1915 les intellectuels arméniens ont été brutalement assassinés

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12 “Trench, dug out for the bodies of victims. A view from the cemetery”: a picture inscribed in such way, fi rst was published in English “Th e Graphic” weekly newspaper. A part of cemeteries of Erzurum is rep-resented, where two days aft er Hamidian massacre were brought Armenians dead bodies. It is mentioned in the comments that at the moment when the picture was burning four people were throwing two more bodies to the hole. Th e wave of Hamidian massacres reached to the Erzurum province in the middle of October of 1895. In the midday of 18(30) of October Turkish army, accompanied by thousands of cutthroats, invading to the Erzurum, began the massacre of Armenian population of the city and devastated and burned out the Armenian district, which went on till late night. By the order of authorities the dead bodies of Armenians

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were taken out of the city to be buried on the holes dug before. On the 21st of October the number of murdered were almost more than 1000, including numerous women and children. Houses of Armenians were robbed and destroyed. Th is picture was subsequently republished in many European and American periodicals, becoming the fi rst and most spread picture-fact of Turkish violence made towards the Armenians.

“Th e inner world was shaking from the awful view of Erzurum Armenian cemetery, hundreds of covered with blood, tore out of all recognition bodies.”

P. BelyanRussian publicist

«Tranchée creusée pour les corps des victimes. Vue de cimetière». Une photographie par une déscription pareille a été publiée pour la première fois dans l’hebdomadaire anglais «Th e graphic». Une scène de cimetière d’Erzrum, où deux jours après des massacres Hamidien on a apporté les corps des arméniens. Dans les commentaires est indiqués, qu’ au moment de photogrphier quatres gens jettaient dans la tranchée encore deux corps.La vague des masacres Hamidien est arrivée à la province Erzrum en 1895 au milieu de l’ octobre. L’ après-midi de 18(30) octobre les armées turques, accompagnées par les milliers de coupe-jarrets envahissent dans l’Erzrum et commencent le carnage des populations arméniennes, détsruisent et brûlent le quartier arménien, qui a continué jusqu’ à la nuit. Par l’ordonnance de gouvernement pendant la nuit les corps des arméniens ont été transmit l’hors de la ville pour les enterrer dans les trous creusés d’abord. Le nombre des victimes de 21 octobre etait déjà plus de 1000, parmi eux plusieurs femmes et enfants. Les maisons des arméniens etaient kidnappées et détruites. Subséquemment cette photo a été publiée dans les plusiers périodiques européens et américains, devenent la première photo-faite commune des violences des turqcs aux arméniens.

«Après l’horrible scène du cimetière arménien d’Erzrum tremble la perspective humaine, les cadavres disséminés l’un sur l’autre, sanglants, déchirés delà de la reconnaissance…».

P. BelyanPubliciste russe

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Two Armenian babies, that become a victim of Erzurum massacre... Th eir mother was martyred during the slaughters. Th e English journalist that have taken the picture of bodies of numerous Armenian martyr men, women and children, represents the following view: “In the cemetery of Erzurum a woman passing by dead bodies of two women, learning that I am an English, stopped crying for a moment and coursed English people, wishing the English the same destiny, and saying that the English betrayed them.

“Th e Graphic”, December 7, 1895

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“Turkish domination… it meant inexpressible contempt… Armenians and Greeks became dogs and pigs… “Turkish domination… it meant inexpressible contempt… Armenians and Greeks became dogs and pigs… which had to be spit, if their shadows darkening the turkeys, they should be violated, be the rags on which which had to be spit, if their shadows darkening the turkeys, they should be violated, be the rags on which turkeys cleaned their feet. Imagine the inevitable result of a centennial slavery, subjection, the turkeys cleaned their feet. Imagine the inevitable result of a centennial slavery, subjection, the humbling and contempt life for centuries, during which nothing belonging to the Armenians, not his property, humbling and contempt life for centuries, during which nothing belonging to the Armenians, not his property, not his life, not his own individium, nor his family was untouchable or free from the whimsy violence, having no not his life, not his own individium, nor his family was untouchable or free from the whimsy violence, having no motive, resisting to which by a violence meant death…”.motive, resisting to which by a violence meant death…”.

William M. RamseyWilliam M. RamseyScott archeologist, historian Scott archeologist, historian

Deux enfants armeniens qui sont devenus des victims des carnages d’Erzrum… Leur mère est martyrisée pendant les carnages. Le journalist anglais présente par les photographies des plusieurs hommes, femmes et enfants armeniens martyrisés, une scène «Dans le cimetière d’Erzrum une femme passent devant les corps de deux femmes arméniennes, renseignent, que je suis anglais, un moment a cessé de pleurer et a commencé à maudire; «Soit votre maison va s’ eff ondrer sur votre tête. Vous, les anglais, nous avez trahi…”

“Th e Graphic”, decembre 7, 1895

“Domination turque... ça signifi t un mépris indicible… Les armeniens et les greques sont des chiens et des porcs… sur lesquels il fallait cracher, si leur ombre s’obscurciait un turqc, il fallait les soumettre à la violence, ils devaient être tels tapis, surlequels les turques pourraient nettoyer leurs pieds. Imaginez le résultat des siècles d’esclavages et d’obéissances, de la vie humiliée et ignorée, pendant lesquelles tous ce qui appartenaient aux armeniens rien n’etaient intact ou libre de la violence capricieuse, ni leur immeubles, ni leur vies, ni leur proppres personnes, ni leur familles et la résistance contre eux signifi ait un mort...».

Wuliam M. RamseyScotsman archéologue, historique

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Sur la photographie sont des femmes blessées pendant les masacres Hamidiens, qui etaient transporté à l’hopitale. De la gauche une fi lle de 14 ans, dont la famille etait tuée par les turques et elle etait brutalement battues. Au centre une femme qui avait recu une lésion pulmonaire d’un coup de baïonnette, qui est condamnée à mort, et la femme assise de la droite souff re des lésions de la tête et des genoux.

In this picture there are the Armenian women, wounded and hospitalized during the Hamidian massacre of Polis. Turks murdered the parents of a 14-years-old girl sitting at the left side, and cruelly beat her. At the center there is a woman whose lungs were damaged in the result of a swine stab, who is sentenced to death, and the woman sitting in the right side is suff ering from the wounds on her head and feet.

“Th e actions of dangerous people are defi nitely not our problem. We will get acquainted not with their actions, but with the actions of Constantinople government and its agents. Th ere is no crime committed in Armenia for which Constantinople government does not bear moral responsibility.”

William Gladstone From the speech of Chester meeting on July 26, 1895

«Nous n’avons pas d’ aff aires avec les actions des gens qui appartiennent aux dangereux couches de la société. Nous n’ aurons pas fait des connecences avec leurs actions, mais aux actions de gouvernement de Constantinople et de leur collaborateurs. Pour tous les masacres qui avaient lieu dans l’ Arménie la responsabilité morale portait le gouvernement de Constantinople...»

Wuilliam GladstonDu rapport de 26 juillet de 1895

pendant le meeting de Chester

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Th e picture was taken by Russian famous photographer Dmitry Yermakov, a resident of Tbilisi (1845-1916) at St. Ejmiadzin Cathedral, where escaped from Hamidian massacre Armenian immigrants, including numerous orphans sheltered. Th e photographer paid attention on orphans, barefoot, in tatters, with sad eyes which have seen awfulness.

“It’s impossible to describe the disasters of Armenian population of Turkey…Th e orphans, number of which reaches to 50,000 and 30,000 of which is nominally registered in the lists of Polis Patriarchate, worth a special empathy: orphanages are already founded on Constantinople and other cities”.

From the letter of Armenian patriarch of Polis Archbishop Maghakia Ormanyan, addressed to the edition “Fraternal

assistance to the Armenians, injured in Turkey” book, July 4. 1897

La photographie est faite par le photographe nommé russe Dmitri Ermakov qui habitait à Tbilissi (1845-1916) dans Saint-Siège d’Etchmiadzin, où sont trouvés ses abries les émigrants arméniens réscapés des massacres Hamidiens, parmi eux beau-coup d’orphelins. L’attention du photographier particulièrement capturaient les pieds nus, les lambeaux, les yeux épouvantés des orphelins.

« C’est impossible de décrire les catastrophes qui sont arrivés avec la population arméniennes de la Turquie... la compassion spéciale méritée pour les orphelins, qui atteinent de 50.000. Le 30.000 d’eux sont nominalement enrégistrés dans les listes de Patriarcat de Constantinople. En Constantinople et dans les autres villes on a déjà fondé des orphelinats».

De la lettre adressée à l’édition du livre d’

archevêque de patriarche de Constantinople Ormanyan

«Aide fraternelle pour les arméniens aff ectés dans la

Turquie»Le 4 juillet, 1897

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Th is picture represents an Armenian woman with her three daughters, that has become a widow and appeared in poorness. Th e picture symbolizes the violence performed towards Armenian mothers and children and their persecutions. Aft er her husband has been murdered during the Hamidian massacres, this woman from her homeland Kghi (cantons and a city of the same name in the Erzurum canton of Erzurum state) reached to the Kharberd with her three children on their foot, to ask for a protection from the missioners. Th e picture has been taken in 1899 at Kharberd city. First it has been published in December of 1900 in “Th e Helping Hands Series” periodical, to earn money for the help of Armenian orphans.

“Th e situation of mother is the most awful: death is a blessed salvation for such victims injured from the Turkish immorality”.

“Th e Helping Hands Series” periodicalDecember, 1900

Cette photographie présente une veuve femme arménienne avec ses trois enfants, qui se trouvent dans la pauvreté extrême à cause des massacres Hamidiens. La photographie symbolisent les violences et les persécutions réalisés par le régime de Sultan dans l’Empire Ottoman au-dessus des mères et des enfants arméniens. Pendants les massacres hamidiens après l’assassine de son mari, cette femme avec ses trois enfants de son natal Kghi (petit village et un arrondissement avec le même nom dans la région d’Erzrum de l’arrondissement d’Erzrum) atteint en marchant Kharberd, pour demander une protection chez les missionnaires. La photographie a été faite en 1899 dans la ville Kharberd. Elle a été publiée pour la première fois le decembre de 1900 dans la périodique «Th e Helping Hands Series», pour acquérir un somme pour l’aide des orphelins.

«L’état de la mère etait le plus horreur, pour les victimes qui sont aff ectés de la violence turque, le mort est un sauvetage béni».

«Th e Helping Hands Series» périodiqueDecembre 1900

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Th e picture represents the destiny of one of thousand Armenian families, that became a victim on Adana massacre of 1909, and only one of its members stayed alive. Armenian old man found the dead body of his son from the ruins of the house that had become ashes and shows his skull to the journalist…

“Th at massacre was more awful, than in times of Abdul Hamid. Th ose Armenians, who could survive during the fi rst massacre, now were destroyed… Adana became a hell”.

Herbert Adams GibsonAmerican International Jurist of Law Witness of Adana massacre

La photographie présente le destin d’une des milliards de familles devenues des victimes des massacres d’ Adana, dont parmi tous les membres de la famille seulement une personne est resté vivante. Le vieil homme arménien a trouvé le corps de son fi ls dans les ruines de la maison qui est devenue un tas de cendre et montre le crâne au photographe...

«Ce masacre etait plus terrible que les masacres d’ Abdul Hamide… Les arméniens, qui ont pu survivre pendant les premiers masacres, ont été détruits maintenant... Adana est devenu un enfer”.

Herbert Adams GibbonsSpécialiste du droit international et avocat américain

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Th is picture fi rst has been published in the 15th number of “L’illustration” magazine of May 15, 1909, where a French naval offi cer describes how dead bodies, brought by the fl ow of the river, were slowly swimming on the surface of the sea by the length of the French “Victor Hugo” naval vessel, sailing in front of the Mersin in Mediterranean waters.

“Th e city became a huge pile of bodies: authorities make gather dead bodies. Th ey throw them to the Saros or burn with huge piles. But they are countless. It’s impossible to remove all tracks. Th ree or four more days, and many bodies will stay on the streets, where they will become a meal for dogs”.

Alexander AdosidesGreek journalist

Cette photographie a été publiée pour la première fois dans la feuille française « L’illusrtaion » dans le numéro de 15 mai de 1909, où l’offi cier de la marine décrit comment dans l’ eau de Méditerranée au long de navire de guerre français «Victore Hugo» naviguent avant le Mersin, sur le surface de la mer lentement fl ottaient les corps écoulés par la rivière.

«La ville s’est transmutée à un énorme tas de corps. Les gouvernements ont ordonné de recueillir les corps des morts. On les jettaient dans Saros ou les brûlaient par des tas énormes. Mais ils etaient nombreux. Ce n’etait pas possible de supprimer tous les traces. Trois ou quatre jours encore et plusieurs corps resterent dans les rues deviendront un fourrage pour les chiens».

Aleksander AdocidesJournaliste grecque

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In the picture there are Armenian girls who survived from Adana massacre. Probably they lost their parents. Th e photographer caught the accordant moment. Th ey don’t catch the real results of the happened tragedy, with their childish interested and naughty looks, holding the wood for a fi re.In a state the basic part of which population is Turkish, having a custom of Deshirma, the abduction of children from Christian residents, in this case, and their conversion and assimilation was not only convicted but it was seen as a step, worth a promotion.

“Persecuted Armenians remained from the black night, gathered 1-6 years-old children and threw to Hatshn. 360 orphan children was gathered at the monastery situated in the mountain slope in front of the city... Th ey would be at the age of 4-5: I didn’t want to stay at the orphanage. Boys and girls were separate. Six children were having a dinner from a one tin plate. Th ere were also 170 orphans wounded, burned, beaten by dagger, who came from villages”.

From the memories of Yervand Phostanjyan

Sur la photographie les fi lles survivantes arméniennes après les carnages d’Adana. En toute probabilité elles ont perdu leur parents. Le photographe a pu saisir l’instant: elles regardaient avec des yeux curieux et ludiques des enfants, les bois pour le feu dans leurs mains, ne comprennent pas les vrais conséquences de la tragédie...Dans un état avec les traditions de Deshirme, dont la plupart de la population sont les turcs, n’etait pas répréhensible le ravissement et le prosélytisme violent des enfants des autres nations, dans ce cas des enfants de la population chrétienne, les actions pareilles ont été considérées encourageux.

«Les arméniens persecutés après la nuit noire on recuillait les enfants de 1-6 ans. Dans le monastère sur le fl anc de la colline à travers de la ville se sont réunis 360 enfants orphe-lins… Ils auraient 4-5 ans. On ne voulait pas rester dans l’orphelinat. Les garcons etaient séparé des fi lles. Six enfants mangeaient d’un meme pot d’étain. Il y avait aussi 170 orphelins blessés des autres villages, brulés, battus par le poignard».

Des mémoires de Yervand Postangyan

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Th is is the view of identifi cation of tore bodies of Armenians, taken out from the hole of the factory situated near the Musheghyan lyceum of Adana. All of them were murdered in the beginning of April of 1909, during the massacres carried out at Cilicia. People surrounded the putrid and putrescent bodies have closed their noses from the smelly.

“On the 26th of April, aft er the midday they engaged the collection of Armenians bodies. Th ey fi lled them into the small carts, which were going to be dumped at Sars. Turkish whelps guarding that caravans were having a fun, goring the bodies, digging their eyes, impaling their cheeks by sharp sticks”.

Alexander AdosidesGreek journalist

Sur la photographie la scène de l’identifi cation des corps des arméniens enlevés de la fosse de l’usine. Ils etaient sévèrement tués au début de l’ avril de 1909 pendant les carnages de Kilikia. Devant les corps atrophiés et rancés se sont reunis les gens et ils ont fermé les nez.

«Le 26, l’apres-midi on a commancé à rassembler les corps des arméniens. On les remplissaient dans les charettes, qui devait etre déversées en Sarse. Les garcons qui accompagnaient ces caravanes se délectaient en piquant les corps, en creusant les yeux, en piquant leurs joues par les bois aigus».

Aleksander AdosidesJournaliste grecque

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«L’hôpitale qui trouvait sous le contrôle de femme de consul anglais, protégeait aussi quelques orphelins, qui etaient blessés pendant les jours de massacres. La gardienne a dit que le pluspart des blessés ont des blessures des balles de fusil… Certains ont été jetés des toits ou etaient tombés pendant l’escapade… les corps sanglants des garcons… il y en avait ceux qui avaient 7-8 blessures des balles de fusil…. Les autres demi-brûlés…»

Zabel YesayanÉcrivain, traducteur,

publiciste

Th e picture is taken during Adana massacre by a German witness Ernest Yeck. It represents Armenian babies, tortured by turkeys, whose bodies were tore by the criminals with a sharp bladed instruments prescribed for collection of cotton. Th e details of tortures performed towards Armenian children, described by witnesses are out of imagination. And the children, who survived somehow from the inevitable death, died later from the great psychic shock they went through.

“Th e hospital, which was under the control of Anklio consul’s wife, sheltered also many orphans, who were wounded during the incident, and has taken care of them till now. Th e nurse said, that a big part of wounded ones were shot by a gun bullets…only some of them were thrown from the roofs or were fallen during the pursuit…boys, covered with blood and with almost tored bodies…there were some with seven-eight fractures”.

Zabel Yesayan Writer, translator,

publicist

La photographie est faite par un témoin allemand aux jours des massacres d’Adana Ernest Yeki. Elle présente les enfants arméniens torturés, les corps desquels les agresseurs déchiraient par les outils aigus conçus pour collecter des cotons. Au-delà de l’imagination humaine les déscriptions des tortures des témoins faits au-dessus des enfants arméniens. Et les enfants qui ont pu sauver du mort inévitable, sont morts plus tard du choc psychique.

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Th is picture, from the collection of Ernest Yack, which has been taken a few days aft er Adana massacre, has a shocking infl uence on the people watching it. Th e photographer has caught the look of this young Armenian girl who has numerous stabs and burns: it is the look of drowning the pain, look, expressing the hope and aspiration to live.

“Th e real guilty and murderers, Turkish authorities and Macedonian (Young Turks) army had no intention to hide: they don’t need it, as they are the members of military courts and investigatory committee and they are setting the discipline in the country, where they have massacred 25-30 thousand Christians by their own hands. What is being performed in military courts of Adana under the name of justice is an evil mockery towards the justice…”.

Nikolai YudenichFrom the report of caretaker head of Caucasus military region headquarter

Sent to the colonel of General headquarter

Cette photographie de la collection d’Ernest Yeki, qui a été prise quelques jours après les massacres d’Adana, a une infl uence impressionnante sur celui qui la regarde. Le photographe a capturé le regard de cette arménienne qui est bléssée par des coups de couteau et des brûlures: c’est un regard exprimant l’étranglement de la douleur, l’espoir et le désir de vivre.

“ Les vrais coupables et les assasins, c’est-à dire les pouvoirs turcs et les armées macédoniennes (des Jeunes-Turcs), n’ont même pas l’intention de se cacher: ils n’en ont pas besoin, car ils sont les membres des tribunaux militaires et de la commission d’enquête et ce sont eux, qui défi nissent le règlement dans le pays, où ils ont tué eux-mêmes de 25000 à 30000 chrétiens. Ce qui se passe sous le nom de la justice dans les tribunaux militaires, surtout à Adana, n’est qu’une moquerie malveillante envers la justice...”.

Nikolaï IoudenitchTiré du rapport du chef par intérim de la région

caucasienne adressé au quartier-maître général de l’état-major

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Th e picture fi rst appeared in “Turkey and its leaders” book of Alfred Nossig published at Halley (1916). Th e author of the book, a member of Zionist movement, has lived in Constantinople for one year and has close relations with the leaders of Young Turks. From the left to the right: the Minister of Internal Aff airs of the empire, Talaat, beside him is Alfred Nossig, then the Minister of Foreign Aff airs Halil Mentese and Military Minister, Enver Pasha:

“To decide the Armenian question in three months I did more, than Abdul Hamid did in thirty years”.

Talaat pashaMinister of Internal Aff airs of the Ottoman Empire

La photographie a apparu pour la première fois dans le livre d’Alfred Nossing entitulé “ La Turquie et ses leaders” , publié à Halle en 1916. L’auteur du livre Alfred Nossing qui a été le membre du mouvement sioniste, a habité à Constantinople durant une année et a eu des relations étroites avec les leaders des Jeuns-Turcs. À gauche vous voyez Talaat, le ministre de l’Intérieur de l’Empire ottoman, à côté de lui - Alfred Nossing, et ensuite Halil Mentéché, le ministre des Aff aires étrangères et Enver Pacha, le ministre de la Défense.

“ J’ai fait plus de démarches pour la solution de la Cause arménienne durant trois mois, par rapport aux démarches d’Abdul Hamid durant les 30 ans“.

Talaat PachaMinistre de l’Intérieur de

l’Empire ottoman

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Th ese are the Armenian men called-up to the Ottoman army in the picture. During the years of World War I they were cruelly destroyed with thousands of people with the same destiny by the order of the Military minister Enver. Th is picture is probably taken by German soldiers, who gave it to a Danish missionary Maria Jacobsen.

February 11, 1916

“Herald walks in the streets calling that all of the soldiers must be regis-tered. Fourteen years-old boys, Christians, Assyrians and Armenians had to be registered. Now these poor people know better, than the others from the last years, what it meant to be registered. Doubtless, Turks won’t give arm to Christians. Th ey will have to do diff erent kind of works, and when they won’t need them anymore they will kill them”.

Mara JacobsenDanish missionary, witness of Armenian genocide

Dans la photographie vous voyez les Arméniens mobilisés dans l’armée ottomane. Ils ont été impitoyablement massacrés comme des milliers de leur compatriotes à la suite de la commande du ministre Enver durant les années de la Première guerre mondiale. Cette photographie a été prise en toute probabilité par des militaires allemands, qui l’ont mise à la disposition de la missionnaire danoise Marie Jakobson.

Le 11 février 1916

“Le héraut marche chaque jour dans les rues en annonçant, que tous les militaires doivent se présenter à l’armée. Les hommes de 14 ans et plus, les chrétiens, les Assyriens et les Arméniens doivent être mobilisés. Maintenant ces pauvres gens savaient mieux que ceux de l’année passé ce que la mobilisation signifi ait. Sans doute les turques ne vont pas donner des armes aux chrétiens. Ils vont les obliger à faire de divers travaux et s’ils n’en ont plus besoin, ils les tueront”.

Marie JakobsonMissionnaire danoise , temoin

du Génocide arménien

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Th is picture has a special place in iconography of Armenian genocide and is one of the most famous ones. According to the existing hypothesis, the author of the picture is a German businessman, who was at Mamuret-ul-Aziz residence near Kharberd. Th is is the view of deportation of Armenian men guarded with Turkish policemen. By the evidence of witnesses, aft er a few days they all were cruelly murdered.

“During the last weeks thousands of men were arrested. Th ey have been thrown to the prisons and as soon as their number reached to hundred they were taken out.Th e fi rst caravan started his way in the night of 23rd of June. Lecturers of American “Euphrates” college, powerful Armenians, episcope of Armenian church in Kharberd were in number of immigrants...”.

From the report of USA consul in Kharberd, Leslie Davis sent to USA ambassador in Constantinople, Henry Morgenthau. July

11(24), 1915

Cette photographie occupe une place particulière dans l’iconographie du Génocide arménien et elle est une des plus connues. D’après une hypothèse existante, l’auteur de la photographie est un homme d’aff aires allemand, qui se trouvait ce jour-là à Mamuret-ul-Aziz, une localité non loin de Kharberd. La photographie représente la scène de la déportation des hommes arméniens accompagnés des policiers turcs. D’après les temoins oculaires, ils ont été tous impitoyablement tués dans quelques jours.

“Durant les dernières semaines des milliers d’hommes ont ont été arrêtés. On les jetait dans les prisons et quand leur nombre dépassait cent, on les en sortait la nuit.La première caravane est mise en route la nuit du 23 juin. Parmi les déportés se trouvaient les professeurs du collège américain “ Eprat”, des Arméniens infl uents, l’évêque de l’église arménienne de Kharberd...”.

Tiré du rapport d’Henri Mortengau, l’ambassadeur des

États-Unis à Constantinople, adréssé à Lépi

Devis, le consul des États-Unis à Kharberd. Le 11(24) juin 1915.

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Th is is a moment from the deportation of Armenians of Erzurum to Mesopotamia, recorded near the Shushehir village. Th e photographer is an Austrian biologist Victor Pitchman (1881-1956). By the recommendatory of German government he organized Turkish mountain rifl e commissariats in Erzurum since 1914 until the end of the World War I, at the same time he draw a map of military actions that have taken place in Near East for the German General headquarter. It’s important that in the pictures of Pitchman V. men are not seen between the immigrants, there are only women and children. Th e majority of Armenian men were already murdered.

“Armenian women, children, old people were murdered burning or shearing, were drown in rivers, shot by groups, thrown down from the rocks. Hungry and frozen people were sentenced to death, subjecting to cruel torments. Th ousands of Armenian immigrants died on the ways and in refugee camps from epidemies: the residents of Erzurum and Basen valleys, women, children and old people were deported from their villages and had to get to Mesopotamia”.Max Erwin von Scheubner-Richte

Proconsul of Germany in Erzurum on 1915

La photographie prise près du bourg Souchéhir représente une épisode de déportation des Arméniens d’Erzurum vers la Mésopotamie. Le photographe est Victor Pitchman, un biologiste autrichien (1881-1956). Il organise des unités militaires de montagne à partir de 1914 jusqu’à la fi n de la Première Guerre mondiale en eff ectuant la commande du gouvernement allemand, et en même temps il fait la cartographie des opérations militaires réalisées au Moyen-Orient pour l’État-major général d’Allemagne. Il est à noter qu’on ne remarque que des femmes avec leurs enfants parmi les déportés dans les photographies prises par V. Pitchman: il n’y a pas d’hommes. La plupart des hommes arméniens étaient déjà massacrés en ce temps-là.

“ Ils tuaient les femmes, les vieux, les enfants avec des coups de couteau, en les brûlant, en les étouff ant dans les rivières, en tirant sur les groupes des gens, en les jetant des roches dans les abîmes profonds. Les gens aff amés et gelés étaient tués après les tortures d’une impitoyable cruauté. Des milliers d’émigrants arméniens mourraient en route ou bien dans les centres des refugiés à cause des épidémies: les habitants des plaines de Basen et d’Erzurum, les femmes, les enfants et les vieux, avaient été déplacés de leurs villages et étaient forcés d’arriver jusqu’à la Mésopotamie”.

Max Ervin fon Chaubner- Richter

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Th is picture is from the photographic album of a British army offi cer. It is inscribed in English handwriting “Immigrant Armenians”. Together with views specifi c for Near East and mo-ments representing the war situation, the caravan of Armenian immigrants consisted of women and children, is also represented in the picture. Forced soldiers are walking in front of the caravan and from two sides of it.

“Before June 14, 1915 Armenian were almost protected due to local Persian population, although on that days Turkish government by the heralds threatened to punish those Persians, who would try to hide Christians: Armenians and Assyrians. Persians of Dilman didn’t perform the order of Turkish government even under the threat, and one of furious representatives of Turkish government, sub-governor Rustem bey ordered Kurds and askyars to invade Persian’s houses, take the Christians out and kill the Persians hiding “gavurs”. Th is order was performed immediately... By the order of headquarter representatives they were murdered tormenting in a way that can’t be described, and which is ucacceptable and unforgivable for the 20th century”.

From the letter of Martikyan K.written to deputy commander of fi rst Russian army of

Caucasus front

Cette photographie est tirée de l’album d’un offi cier de l’armée britannique. Il a écrit sur la photo en anglais “Des Arméniens déportés”. La photographie représente la caravane des déportés arméniens parmi lesquels on voit des femmes et des enfants, ainsi que des épisodes montrant la situation martiale, des scènes typiques du Moyen-Orient: des soldats armés marchent devant et aux côtés de la caravane.

“Jusqu’au 14 janvier 1915 les Arméniens étaient presque protéjés grâce à la population locale perse, même si ces jours-ci le gouvernement turc menaçait de punir par l’intermédiaire des hérauts les Perses essayant de cacher les chrétiens, les arméniens et les asyriens. Les Perses de Dilman n’ont pas eff ectué la commande du gouvernement turc même après cette menace, et Rustem-beg qui était un des représentants enragés du gouvernement turc a ordonné aux kurdes et aux recrues d’entrer dans les maisons des Perses, d’en sortir les chrétiens et de tuer les Perses qui cachaient des “giaours”. Cette commande a été immédiatement réalisée... D’après la commande des représentants de l’état-major ils ont été torturés par des moyens qu’on ne peut pas décrire et qui sont insaisissables et impardonnables pour le XX siècle”.

Tiré de la lettre de K. Martikian adréssée au commandant adjoint de la

première armée russe du front caucasien

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I REMEMBER AND DEMAND

Th e picture is taken before the Russian army entered the Trabzon and has been passed to the newsman of French “L’illustration” newspaper, Ernest Simie. Th e view represents the entrance of Turkish policemen to the Armenian district, the search of houses and robbing. Th en men in groups in one side, and women and children in the other side, the Armenian population of the city is being deported from their residents. Th is picture fi rst has been published in the 29th number of French “L’illustration” newspaper.

“...Before the 6th of July (Tuesday) 1000 Armenian houses near Trabzon were emptied, residents were exiled. Th ey didn’t even ask who was guilty and who was innocent in the movement started against the government. Th e fact of being Armenian was enough to treat them like criminals and exile them”.

Th e report of USA consul in Trabzon Oscar S. Heizer to the ambassador Henry Morgenthau, July 28, 1915

La photographie a été prise avant l’entrée des armées russes à Trabzon et a été transmise à Ernest Cimet, un journaliste de “L’ Illustration” française. La scène représente l’entrée des policiers turcs dans un quartier arménien, la perquisition des maisons et le cambriolage. Ensuite ils déplaçaient les gens de leur lieux d’habitation, en les divisant en groupes: les femmes et les enfants formaient des groupes à part de ceux des hommes. Cette photographie a été publiée pour la première fois dans le journal français

“L’ Illustration” le 29 juillet 1916.

“…Jusqu’au 6 juillet (mardi) presqu’un millier de maisons arméniennes sont devenues vides, les habitants ont été expulsés. Personne ne demandait s’ils étaient coupables ou innocents dans le mouvement contre le gouvernement. Le fait qu’ils étaient des Arméniens était suffi sant pour qu’ils soient expulsés et traités comme des criminels”.

Le rapport d’Oscar S. Heizer, le consul des États-Unis à Trabzon pour

l’ambassadeur Henry Morgenthau, le 28 juillet 1915

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It is the skeletons of Armenian martyrs of Sheykhalan village of Mush in the picture. “Hearing the cries of alive burning people and children was an awful, soul-destroying view. Turkish soldiers were having fun from that cries… I went to Mutaserif and asked to show a mercy at least to babies, but it was useless, he answered that Armenian babies must die with their nation... So Mush was burned out monstrously...”.

Alma Johansson, Swede missionary, witness of Armenian genocide

La photographie représente les squelettes des victimes arméniens du village Cheykhalan de Mouch.

“ Les cris des gens et des enfants qu’on brûlait, quand ils étaient vivants, étaient horribles pour les gens qui les entendaient chez eux. Les soldats turcs se jouissaient de ces cris... Je suis allée chez le moutachérif et je lui ai demandé d’avoir pitié des enfants au moins, mais en vain, il a répondu, que les enfants arméniens devaient mourir avec leur nation. Tous étaient forcés de quitter notre hôpital et notre orphelinat... Ainsi Mouch a été brûlé d’une façon monstrueuse...”.

Alma Johansson, missionnaire suédoise, témoin du Génocide Arménien

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I REMEMBER AND DEMAND

Th is picture is taken in 1916 in the region Horan situated in Syria. It represents an awful view, how hungry and for months tortured Armenian immigrant women gathered around the corpse of a donkey. Th e author of the picture is Hasan Anjma, who was assigned as an inspector of Armenian immigrations by Jemal Pasha. He was engaged in repopulation of deported Armenians in Syria and Lebanon himself. To slake their hunger and thirst people turned to unimaginable steps, even cases of cannibalism are recorded. Even when Hasan Anjma approached to them with a camera to shoot that view, none of them paid attention to him, raised their look or watched at him. Later Anjma gaved this picture to the extraordinary military court, directed by Nemrut Mustafa Pasha examining the case of massive destruction of Armenians, as a proof of crime of Ottoman Empire against Armenian population.

Cette photographie a été prise en 1916, dans la région de Hauran en Syrie. Elle représente une scène horrible, où les femmes arméniennes émigrées qui sont aff amées et qui ont été torturées tout au long des mois, se sont rassemblées autour du cadavre d’un âne. L’auteur de la photographie est Hasan Amdja, l’inspecteur des déportés arméniens nommé par Djemal pacha. Il s’est occupé personnellement de la réinstallation des Arméniens déplacés en Syrie et au Liban. Les gens ont pris des mesures inimaginables afi n de lutter contre la faim et la soif: on a eu même des cas de cannibalisme. Même quand Hasan Adjman s’est approché d’elles avec l’appareil photographique afi n de prendre la photo de cette scène, aucune de ces femmes n’a levé la tête et ne l’a regardé. Adjman a ensuite transmis cette photo, comme une preuve du crime contre la population arménienne de l’Empire ottoman, au tribunal militaire d’exception dirigé par le pacha Nemrut Mustafa qui menait le procès de l’anéantissement massif des Arméniens.

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Th e picture, as a proof affi xed to the letter has been sent to “Deutsche” bank manager, Arthur von Gwinner from Anatolian railway director, Franz Y. Gunter on October 30, 1915. Th e German offi cial considered inadmissible that the Ottoman Empire uses the construction of railway performed at the expense of the German bank for torturing and annihilating Armenian men by slavery works. Gunter F. was expressing his claim and anxiety towards the massacre of Armenian population by Turks, and that German offi cers signed documents about the deportation of Armenians.

considering useless, were massacred. “I send you a small picture affi xed to the letter, where Anatolian railway is represented as an evidence of Turkish culture. Th ese are our 10 “sheep vans”, there are about 880 people being transferred in each of which”.

Th e letter of Franz Y. Gunter, addressed to the manager of “Deutsche” bank Arthur von

Gwinner(October 30, 1915)

“All picture related to the columns of deported Armenians that has been taken by the engineers constructing the Baghdad railway, must be handed to the military commissariat of Baghdad in Aleppo. People, who won’t perform this order, will answer before tribunal”.

From the dispatch Commander of 4rd Turkish

army, Jemal pashaSeptember 13, 1915

German “Deutsche” bank started to fi nance the construction of Berlin-Baghdad railway. Th e railway was an important strategic destination for German Empire: Germany was planning to endanger the English stations in India and Egypt and Russian stations in Caucasus. Th e railway should unite Berlin to the signifi cant centers of Ottoman Empire, stretching to Baghdad. During the years of World War I the plan of imperialistic Germany was to populate the Mediterranean uncrowded territories stretching along the Baghdad railway with Armenians and use them as a labor force during the construction of the railway. Th e government of Young Turks used this plan to its best, using the railway as a chance to organize deportation of Armenians and to make them serve as slaves for that works. Aft er the end of works the Armenian workers,

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I REMEMBER AND DEMAND

La photographie a été envoyée comme une preuve jointe à la lettre destinée à Arthur von Gwinner, le chef de la banque “Deutsche” de la part de Frank J. Gunter, le directeur du chemin de fer d’Anatolie, le 30 octobre 1915. L’offi ciel allemand considérait inadmissible le fait, que le gouvernement ottoman se profi tait de la construction du chemin de fer réalisée par les moyens fi nanciers de la banque allemande, comme si c’était une occasion de torturer et d’anéantir les hommes arméniens en les faisant travailler comme des esclaves. F. Gunter exprime ses plaintes et ses inquiétudes, puisque les Turcs tuent la population arménienne et les offi ciers allemands signent les papiers concernant la déportation des arméniens.

La banque allemande “Deutsche” a commencé le fi nancement de la construction du chemin de fer Berlin-Baghdad. Le chemin de fer était un but stratégique important pour l’Empire allemand: l’Allemagne avait l’intention de mettre sous un coup l’autorité de l’Angleterre en Inde et en Égypte et celle de la Russie dans le Caucase. Le chemin de fer devait lier Berlin aux centres importants de l’Empire ottoman, arrivant jusqu’à Baghdad. Durant les années de la Première Guerre mondiale l’Empire allemand avait le projet de peupler avec des Arméniens les territoires mésopotamiens au long du chemin de fer de Baghdad et de les faire travailler durant la construction du chemin de fer. Le gouvernement des Jeuns-Turcs a bien profi té de ce projet, en utilisant le chemin de fer comme une belle occasion d’organiser la déportation des Arméniens et de les faire travailler comme des esclaves. Après la fi n du travail les ouvriers arméniens considérés inutiles ont été tués. “Je vous envoie ci-jointe une petite photographie, où le chemin de fer d’Anatolie est présenté comme un témoignage de la culture de la Turquie. Ce sont ainsi dit nos 10 “wagons de moutons”, dans chacun desquels on déplace presque 880 personnes”.

La lettre de Frank J. Gunter à Arthur von Gwinner, le chef de la banque “Deutsche” ( le 30 octobre 1915)

“ Toutes les photographies des Arméniens déplacés, qui ont été prises de la part des ingénieurs de la compagnie qui s’occupait de la construction du chemin de fer de Baghdad doivent être transmises au commissariat militaire du chemin de fer de Baghdad à Alep durant 48heures. Ceux qui n’eff ectueront pas cette commande devront se présenter devant le tribunal“.

Tiré de la dépêche de Djemal Pacha, le commandant de la Quatrième armée turque , le 13 septembre 1915

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In this picture is a body of a 12-years-old boy who died of starvation in front of the inn. Th e picture is taken at Abu Harara on 11th of October, 1916 by Armin Teophil Vegner, offi cer of sanitary service of army of colonel Von der Goltz and a military newsman of a whole number of newspapers.

“Whether it is the last body? Whether the body of this boy is the last one?... Not only for Armenians and Germans, but all peoples in the Earth, who must not let people be humbled or destroyed anymore, become prudent from the destiny of Armenia”.

Armin Th eophil Wegner 1915-16.An offi cer of Ottoman army

Witness of Armenian genocide

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I REMEMBER AND DEMAND

La photographie représente un garçon aff amé de 12 ans dont le cadavre se trouve devant la porte d’une auberge mésopotamienne. La photographie a été prise à Abou Harare le 11octobre 1916 par Armin Th eophil Wegner, un offi cier du service sanitaire de l’armée du général Von der Goltz et journaliste militaire cooperant avec de divers journaux allemands.

“ Est-ce que c’est le dernier cadavre? Est-ce que le cadavre de ce garçon est le dernier...non seulement pour les peuples arméniens et allemands, mais aussi du monde entier, des peuples qui ne doivent plus permettre d’anéantir et d’humilier d’une telle manière les gens après avoir vu le destin de l’Arménie”.

Armin Th eophil Wegner, 1915- 1916Offi cier allemand de l’armée ottoman

Temoin du Génocide arménien

Th ese are the bodies of immigrants of Van, died of typhus and other diff erent diseases in the forest near the Mother Cathedral. Th e picture is taken in the summer of 1915. Accumulation of immigrants under the burning sun, lack of food and raging epidemy… Hundreds of Armenians were buried in the territory near Mother Cathedral, where testimonies of massive burials appear till today.

Sur la photographie des cadavres des habitants de Van dans le forêt de Saint-Siège qui ont été morts de la fi èvre et des diff erantes maladies. La photographie a été prise l’ été de 1915. Les dérivants des réfugés sous le soleil brûlant de l’ été, le manque de nourriture et l’ épidémie galopante... Des milliers de cadavres des arméniens ont été enterrés auprès de Saint-Siège, d’ où jusqu’à présent apparaître des preuves de fosses communes.

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I REMEMBER AND DEMAND

Th is picture from the collection of Armin Th eophil Wegner has an exclusive place and role. It represents bodies of two Armenian infants and a young woman. Th ey died of starvation at an Arabian residence near Deir Zor. Doubtless A. Wegner has become a witness of such horrible view not only once.

“Th ere are dead and dying people everywhere… Two-three children are crying near the dead body of their mother, pulling her clothes, though her hairs are disheveled, the look is cold. Th e other babies are almost naked, with tatters, wizened on the ground, already dead or consigning their souls. Th ere are women and children that have such gaunt faces that look like row-boned skull. Many children are lying under the sun with bloated bellies”.

Leslie DavisUSA consul in Kharberd

La photographie de la collection d’Armin Th eophil Wegner a une place et un rôle exceptionnels. Elle représente les corps des deux petits Arméniens et d’une jeune femme. Ils sont morts de faim dans une localité arabe située près de Der Zor. Il n’y a aucun doute qu’Armin Wegner a vu plusieurs fois de pareilles scènes horribles.

“On voit partout des gens morts ou en train de mourir... Deux ou trois enfants pleurent sur le corps de leur mère morte, en arrachant ses vêtements, malgré ses cheveux ébouriff és et ses yeux vitreux. Les autres petits sont nus ou presque nus, portant des vêtements déchirés, blotti par terre, déjà morts ou en train de mourir. Il y a des femmes et des enfants, dont les visages sont tellement ammaigris, qu’ils ressemblent aux crânes des squelettes. Plusieurs enfants avec des ventres gonfl és sont couchés sous le soleil”.

Leslie DavisLe consul des États-Unis à Kharberd

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I REMEMBER AND DEMAND

Th ere are the skulls and bones of Armenians murdered by Turkish soldiers in the picture. Th e picture is taken at the ruins of a house in Akhaj village in Mush region, where thousands of men, women and children have been gathered and burned alive. Th e picture is taken by Franck Danileyan, who served at the 4th Armenian company of Armenian volunteers of America, served in Caucasus in 1915-1917. His pictures show the evidence of awful cruelness performed by Turks and Kurds towards the Armenians. A part of Danielyan’s pictures is published in American Press. First it was published in “Leslie’s Illustrated” periodical of January 28, 1917.

“Whoever, walking along the deserted Armenia, is unable not to be shocked, ruins and death endless abroads tell so many extraordinary things… Th ere is no abyss, no canyon which was not a cemetery in the open air, in the depth of which the open heaps of skeletons were not whitening, as nowhere the butcher criminals had no time and didn’t bother to bury their victims”.

Anri Barbie, French journalist

La photographie représente les os et les crânes des Arméniens tués par les soldats turcs. La photo a été prise dans les ruines d’une des maisons du village Akhdjan situé dans la région de Mouch, où on a rassemblé et on a brûlé des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants habitants dans ce village. La photo a été prise entre les années 1915-1917 par Frank Danielyan qui a fait son service dans le quatrième régiment arménien des volontaires américains. Ses photos font preuves de l’impitoyable cruauté de la part des Turcs et des Kurdes. Une partie des photos de Danielyan a été publiée dans la presse américaine. La première publication a été faite dans le périodique “Leslie’s Illustrated” le 28 juin 1917.

“ Il est impossible de ne pas remarquer l’agitation de ceux qui passent maintenant par l’Arménie déserte: les ruines et les temoignages infi nis de la mort racontent des histoires incroyables... Il n’y a aucun abîme, aucun canyon dépourvus des tombes à ciel ouvert, au fond desquelles blanchissent des tas ouverts de squelettes: ces assassins impitoyables n’ont pas eu de temps ni de désir afi n d’enterrer les victimes”.

Henri Barbé, journaliste français

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Th e picture is published in the number of British “Th e War Illustrated” periodical of October 18, 1918, with the following comment. “Turkish offi cial picture of Five Armenian Christian priests hanged near the gates of Haifa, before the conquer of seaport by British army (November 17, 1917). Th e massive massacres of Armenian people performed by Turkish oppressor were most awful moments of the war, which was performed by the awareness of German government”.

La photographie a été publiée dans le périodique britannique “Th e War Illustrated” le 18 octobre 1918 avec l’ interprétation suivante: “Une photographie offi cielle turque des cinq prêtres arméniens chrétiens condamnés à la pendaison à Haïfa avant la prise du port par l’armée britannique ( le 17 novembre 1917). Les massacres massifs des Arméniens réalisés par les oppresseurs turcs sont les épisodes les plus terribles de la guerre. Le gouvernement de l’Allemagne impériale était au courant de ces massacres”.

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I REMEMBER AND DEMAND

Demonstrations of violence performed towards the Armenian woman was awful and ghastly moments of Armenian genocide. Th e picture fi rst was published in 1917 in “Emigrational album”. It represents the destiny of thousands of Armenian women subjected to sexual assault and murdered cruelly during the years of genocide.

“Young Armenian women, assaulted and frozen, died in shameful positions: with folded knees, skirts naked till the waist … While assaulting women each Kurd cut his victim’s throat at the same time…Th e view was terrifying and shameful”.

Th eodore Yeliseev, commander of Cossack commissariatWitness of Armenian Genocide

Les manifestations de violence envers les femmes arméniennes sont des épisodes horribles et épouvantables du Génocide arménien. La photographie a été publiée pour la première fois dans “L’album des refugiés” en 1917. Elle représente le destin des milliers de femmes arméniennes soumises à la violence sexuelle et tuées d’une manière cruelle.

“Les jeunes Arméniennes qui étaient violées et gelées, sont mortes dans des positions honteuses-agenouillées, nues des pieds jusqu’au ventre... Après avoir violé la femme, chaque kurde coupait apparemment la tête de sa victime... La scène était horrible et honteuse”.

Fedor Eliseev, commandant de l’ unité militaire des KazakhsTémoin du Génocide arménien

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Th ese are the bodies of Armenians of Trabzon, overhead stands one of priests accompanying the Russian army during the march. He prays for the souls of martyred Armenians. Behind him, in military uniform, stands a Russian offi cer, the other three people are civilians, maybe locals.

“I was an evident of crimes, tears, courses and numerous suicides of Armenians: dying from fear, alive burning, shooting of victims, hundreds of bodies in houses and regions… Young women were conversed by force; children were abducted from their relatives and sank them in Black sea and Degirme… Th ese are my indelible memories from Trabzon, memories that torture my soul and almost drive me crazy even one month later”.

Giacomo GoriniConsul of Italy in Trabzon, August 1915

La photographie représente les corps des Arméniens de Trébizonde et un des prêtres accompagnants l’armée russe durant la campagne. Il prie pour les victimes arméniens. Derrière lui – un offi cier russe portant un uniforme militaire, les autres trois personnes sont des citoyens, probablement des habitants locaux .

“J’ai été le temoin des lamentations, des larmes, des humiliations et de plusieurs suicides, des décès causés par la crainte, des brûlures, des fusillades des victimes, des centaines de cadavres dans les maisons et autour de celles-ci... Les jeunes femmes étaient forcées de s’islamiser, les enfants arrachés à leurs parents étaient jetés dans la mer Noire et la rivière Degirmen... Ce sont mes derniers souvenirs ineff açables gardés de Trébi-zonde, des souvenirs, qui me torturent même après un mois passé et qui me rendent presque fou”.

Giacomo GoriniLe consule de l’Italie à

Trébizonde, août, 1915

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I REMEMBER AND DEMAND

Th is is a moment from sorrows of Armenian confessor. Th ey were subjected to torture and bait, pull out their beards, and batter their heads with stones. According to some resources over four thousand Armenian confessors were martyred in the years of Armenian Genocide.

“It is also proved, that, the Armenian apostolic ecclesiastic was murdered at prison, aft er being cruelly tortured: removed nails of his fi ngers, stick branding iron into his eyes and fi nally beat him cruelly before dying.”

A.Gui, retired consul of France in Aleppo, July 24. 1915

Cette photographie représente une épisode de la souff rance d’un ecclésiastique arménien. On les torture et raille en arrachant leurs barbes, en cassant leur têtes avec des pierres. D’après quelques sources, presque quatre mille d’ecclésiastiques sont devenus des victimes du Génocide arménien.

“ On a prouvé également, que l’enseignant apostolique arménien a été tué dans la prison après avoir être soumis aux tourments cruels: on a arraché quelques uns de ses ongles, on a fait entrer le fer chaud dans ses yeux et enfi n on l’a battu jusqu’a sa mort” .

A.Guy, le consul retraité de la France à Alep, le 24 juillet, 1915

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Th e children looking from the picture with light-hearted and innocent eyes are Armenian students of Mush orphanage with their teacher Margaret. Th e picture is taken by Norwegian missionary Bodil Katharine Bioern, a member of Scandinavian “Women Missionary Workers” organization. Before the tragic incidents of 1915 Bodil Bioern had worked at the orphanage of Mush and Mezre. In summer of 1915 during the massacre of Armenian population in Mush, the city was burned out by Turkish army, thousands of Armenians were burned alive in their houses. According to the writing left on the back of the picture by Bodil Bioern, teacher Margaret and her students were also burned alive. Sister Bodil, the witness of Turkish crimes had a deep psychic stress, during a day she lost her students of orphanage, to whom she had given her maternal care for many years.

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“Aft er losing my orphans, I psychically suff ered a lot, but hard hopelessness didn’t suppress me to leave and return to my homeland immediately. I stayed at Kharberd for fi ve months. I was impatiently waiting for a chance, to be able to return to Mush and inquire if I could fi nd any of my orphans alive, to rest my heart”. (Mush, 1916)

Bodil Bioern, Norwegian missionaryWitness of Armenian Genocide

Les enfants qui regardent de la photographie avec des yeux insouciants et innocents sont les élèves arméniens de l’orphelinat de Mouch, avec leur enseignante Marguerite. La photographie est prise par Catherine Bedel Barnes qui a été une missionnaire norvégienne et membre de l’organisation des pays nordiques “ Les missions des travailleurs féminins” . Bedel Barnes a travaillé dans les orphelinats de Mouch et de Mezre jusqu’à ces événements tragiques de 1915. En été, pendant les massacres de la population arménienne de Mouch, la ville a été brûlée par l’armée turque: des milliers d’Arméniens ont été brûlés vifs dans leurs propres maisons. L’enseignante Marguerite et ses élèves ont été également brûlés vifs d’après ce que Bedel Barnes a écrit sur la photographie. Elle souff re profondément apres avoir perdu un jour tous ses élèves de l’orphelinat qu’elle avait entourés de chaleur durant plusieurs années.

“J’ai beaucoup souff ert émotionnellement après avoir perdu mes orphelins, mais le désespoir ne m’a pas conquise tellement, que je rentre immédiatement dans ma patrie. Je suis restée à Kharberd durant les cinq mois suivants. J’attendais avec impatience une belle occasion afi n de rentrer à Mouch et de préciser si quelques uns de mes élèves étaient vivants, pour que mon cœur soit tranquille”. (Mouch, 1916)Bedel Barnes , missionnaire norvégienne

Témoin du Génocide arménien

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Th is exclusive picture was taken in 1915/1916 in the region of Syrian Ras-al-Ayn resident, where Armenian immigrants, deported from Eastern Armenia and other places of Ottoman Empire, were settled. According to witnesses 500-600 people were dying here daily from cold, hunger and epidemy. Only during 4 months 3-14 thousand people died here. Generally about thousand Armenians died at Ras-al-Ayn and its surroundings.

“I don’t think that the public and radical slaughter has ever been performed in world history, like the one that is going on in our territory, and I don’t believe that human brain is able to devise more awful and demonic plan”.

Leslie Davis, USA consul of Kharberd

Cette photographie exceptionnelle a été prise entre les années 1915-1916 dans la ville syrienne Ra’s al-‘Ayn où se sont installés les Arméniens déportés de l’Arménie Occidentale et de l’Empire ottoman. D’après les témoignages, de 500 à 600 personnes y mouraient chaque jour à la suite du froid, de la faim et des épidémies. Presqu’un mille d’Arméniens sont morts à Ra’s al-‘Ayn.

“ Je ne trouve pas qu’on a eu un autre exemple d’un tel carnage dans l’histoire mondiale et je ne crois pas que le cerveau humaine est capable d’inventer un projet plus terrible et diabolique”.

Lepi Devis, le consul des États-Unis à Kharberd

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I REMEMBER AND DEMAND

Th e picture is taken by German offi cers in 1915/1916. “Armenian camp in Raqqa” German inscribe on the back of the picture testifi es about it. Th e lethal situation of Armenian immigrants is clearly obious here: Armenian immigrants have made an oven, using everything ready at hand, making their last eff orts and opportunities under the burning sun. Raqqa, situated in Northern Syria, was an insignifi cant settlement, populated with arabians and nomad Bedouins in the beginning of 20th century. In June the number of Armenians in Raqqa was 30,000, and by the data of census of 1916 was 4035.

La photographie est prise par les offi ciers allemands aux années 1915/1916. Les preuves sur ça sont les inscriptions dactylographiées à l’ inverse de la photographie : «le camp arménien en Rakka». Sur cette photographie l’ état critique des immigrants arméniens est évident. Exerçant ses dernières forces sous le soleil brûlant, les immigrants arméniens ont préparé un four en utilisant ce qu’il y en a sous les mains. Rakka qui se trouve dans la Nord Syrie au début du 20e siècle était une petite banlieue peuplé par les arabes et les bédouins nomades. Au juin le nombre des arméniens en Rakka étaient 30.000, mais en 1916 par les données du recensement 4035.

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A view of heroic battle of Van: a trench dug at one of the streets of city, during the battles. Th e self-defense of Van was organized to save 23 thousand Armenian population of the city, as well as ten thousands of Armenian immigrants arrived there from near villages during April-May of 1915. Due to this compulsory self-defense the population of Van and near villages was saved from the impending massacre: Th e self-defense of Van is one of brilliant pages of national-liberating fi ghts. It gave more than 150,000 Armenians a chance to survive from the massacre. 1500 Armenian men were fi ghting against 12,000 soldiers of Turkish army, not including 500 Bitlis Kurds, attacking to the Armenian lines. Th e picture was published in the number of 9th of October of 1915 of American “Th e Liberty Digest” newspaper. Th e picture that is included in the article titled as “Th e annihilitation of Armenians”, has an inscription “Armenians fi ghting for the sake of Life”

Vue, après la guerre héroique. La tranchée creusée par les arméniens pendant les batailles. L’autodéfense de la ville Van aux mois avril-mai de 1915 a été organisée pour sauver les 23 milles arméniens de la ville et les milliers des immigrants arméniens arrivés aux autres villages proches. Grace à cette auto-défense imposée la population de Van et des village proches arméniens a été sauvée de cette catastrophe. L’autodéfense de Van est une des pages brillantes de la lutte de la libération nationale. Elle a donné une chance de sauver des caranages plus de 150.000 arméniens. Contre 1500 hommes arméniens luttaient 12000 soldats de l’armée turque, sans mentionné les 500 kurdes de Bitlis attaquent sur les positions des arméniens. La photo a été publiée dans le numéro de 9 octobre de 1915 de la feuille américaine «Th e Literary Digest»: La photo postée dans l’article par le titre «L’extermination des arméniens» a une inscription: « Les arméniens luttent pour la vie».

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I REMEMBER AND DEMAND

Th is picture of Armenians, gathered around the public oven in Van, with a hope to get some bread, surrounded by Turkish troops, was published in 1918 in the fi rst edition of Henry Morgenthou’s memoirs, USA Ambassador in Ottoman Empire. In description of the picture it is mentioned, “Th ese people were taken out from their houses without telling beforehead and bayed them away to desert. During the immigration thousands of women, children and men died not only of hunger and privations, but of unhuman cruelness of guarding soldiers.”

“... When Russian army unexpectedly appeared in Van, turkes escaped to near regions, massacering the unprotected Armenians of villages to satisfy their anger. Th e Ashes, whose hospital in Van was bombed, would proof that aft er baying Turks away Russian started gather and burn 55000 bodies of Armenians spread in the canton.”

Henry Morgenthau, USA ambassador in Ottoman Empire (1913-1916)

La photographie des arméniens, entourés par les troupes turques, reunis devant le four de Van pour recevoir un pain, a été publiée dans la première pubication des mémoires de l’ Ancien ambassadeur des États-Unis en Empire ottoman Henry Morgenthau publiée en New York 1918. Dans l’explicatif de la photo est marqué: “ On a éliminé ces hommes de leur maisons sans prévention et les a acculé dans les déserts. Pendant lа déportation milliers des femmes, des enfants et des hommes ont été morts à cause du cruauté inhumaine des soldats.

«Quand en Van inattendu a apparu l’armée russe, les turcs ont échappé dans les régions proches, en abattent les arméniens des villages proches pour assouvir leur rage. Asher, dont l’ hopitale a été bombardé en Van, assura, qu’ à la suite des expulsions des turcs, les russes ont commencé à brûler les 55000 cadavres des arméniens, dispersés par toute la province ». Henry Morgenthau, l’ambassadeur des États Unisen Empire Ottomane (1913-1916)

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Th e Armenian young boy in this picture has tasted the whole cruelness of human being, still in childhood. Th e awfulness of Armenian genocide will not leave Musheghik for all his life as a wound that has never healed, reminding him cruel days of his childhood and horrible moments he has passed through. Inhuman “punishment”-proofs of Musheghik are seen even in the pictures taken one year aft er the incident, where he shows his hands covered with scars.By the order of Khalil bey Turkish soldiers gathered 5-10 years old boys and murdered cruelly in the dumps near the city. Musheghik’s mother turned to her early Turk friend, in order to save her children Smbat and Mushegh from the inevitable death. He agreed to apply to Khalil bey to save children, with a condition to accept an off er of conversion. At the same time, hearing the Armenian name of Mushegik, son of Beyaz, a Kurd cruelly tacked his hand to wood.

Le garçon sur cette photographie a pu déjà « goûter » toute la cruauté humaine. Les horreurs de la genocide comme les blessures inguérissants, ont accompagné Musheghik pendant toute sa vie, souvenent toujours les jours sévères et les moments terribles vécus. Les preuves des «peines» inhumains vécus par Musheghik sont évidants même dans les photos faites un an après, où il avait montré ses mains avec des blessures cicatrices. Par l’ordonnance de Halile Bey les soldats turcs recueillent les garçons de 5-10 ans et tuent sévèrement dans la décharge publique près de village. La mère de Musheghik pour sauver ses deux enfants de mort elle s’est adressé à un ami turc offi ciel. Il accepte de demander Halile Bey pour sauver les enfants, en acceptent la proposition de la conversion. Ce même temps là, en entandant le nom de fi ls de Beyase Mushegh, un kurde sévèrement rivete ses mains sur le bois.

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I REMEMBER AND DEMAND

Th is exclusive view of deportation of Armenians was published in 1915 in the number of “Th e Sphere” newspaper of 30th of October, where it’s obvious how french navies make eff orts to deport Armenians of Musa Dagh, transported them from land to warships with canoes.

“Th ere were poor babies, covered with towels. Little Armenians of Musa Dagh were handed from hand to hand above surf waves: Th ey were really saved and they will never know what kind of danger they were saved from.”

Dartige du Fournet, French Fleet Admiral

Une scène de la déportation des arméniens, cette photo unique a été publiée dans la feuille anglaise «Th e Sphere» dans le numéro de 30 octobre 1915, où est évidant, comment les matelots français assidûment évacuent les Moussadaghians, déplacent par les canots de terrestres dans les navires de guerre.

«Il y avaient des pauvres bébés enveloppés dans des serviettes. On transportait de main en main les petits Moussadaghians sur les surfs. On les a vraiment sauvé et ils ne soront jamais de quel danger ils ont réellement sauvé».

Dartige du Fournet, amiral français de marine

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Th ere are Armenians of Musa Dagh gathered in the Post Said camp, holding the rescue fl ag with red cross, in this picture, published in London “Th e Times. History and Encyclopedia of the War” weekly newspaper on July 25, 1916. Th is fl ag attracted the attention of French navies, and right they helped the Armenians, blockaded at the mountain. On one of the fl ags it was written “Christians are in danger, Help!” Th e moments of self-defense of Armenians of Musa Dagh became a basis of “Forty days of Musa Dagh” famous novel of Austrian writer Franz Werfel.

“According to data, reached to United States (there is a big Armenian community here), 450,000 Armenians were massacred, and 500,000 Armenians were subjected to cruel violence, being persecuted and subjected to danger, starving, as it happened with a group of these poor people gathered in Syria, who got support from our ships”.

“L’illustartion” October 9, 1915

Dans cette photographie publié le 25 juillet de 1916 dans l’ hebdomadaire Londres «Th e Times. History and Encyclopedia of the War» sont les Moussadaghians, reunis dans la ville de tente de Poster Saeed, en tenant dans les mains le drapeau de la Croix-Rouge. Ce drapeau a attiré l’attention des marins français et ils sont venus à l’aide aux arméniens entourés dans les montagnes. Sur l’un des drapeaux a été écrit «Les chrétiens sont en danger, aidez!». Les épisodes de l’ autodéfense des Moussadaghians sont devenues un motif pour le célèbre roman de l’ écrivain autrichien Franz Werfel «Quarante Jours du Musa Dagh».

«Selon les données arrivées aux États-Unis (içi il y en a une grande communauté arménienne) 450.000 arméniens ont été assassinés, 500.000 ont été menacés aux violences extrêmement brutale, poursuivis en risquant, aff amés, comme c’ est arrivé à ce pauvre groupe de personnes se pressaient la côte syrienne, qui a reçu le soutien de nos navires».

«I’ llustration» , le 9 octobre, 1915

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I REMEMBER AND DEMAND

Th e Armenian mother stands near a dying child in the picture. Th e picture is inscribed as “A dying child in Kharberd” by the handwriting of Danish missionary Maria Jacobsen. Th e photographer is probably Maria Jacobsen (Kharberd 1915). Aft er the end of World War I during 1918-1919 Maria Jacobsen with the help of American Relief employees of Near East collected about 3600 Armenian orphans, the majority of which was suff ering from diff erent virus diseases: they were wandering gaunt and row-boned of hunger in diff erent places of collapsing empire. Leaving for States Maria Jacobsen read lectures in diff erent cities of USA about the Armenian Genoccide performed by Turks in Ottoman Empire, trying to get material means for Armenian orphan children.

. Sur la photographie debout la tête en bas à côté de son enfant mourant la mère arménienne. La photo est iscrite par une missionnaire danoise Maria Jacobsen « un enfant mourrant au Kharbert ». Le photographier est probablement elle même Maria Jacobsen (Kharbert, 1915). Après la première guerre mondiale aux années 1918-1919, Maria Jacobsen àl’aide du Personnel du Relief American de Proche-Orient dans quelques mois sont recrutés presque 3600 orphelins arméniens, la plupart d’ eux souff raient de diverses maladies infectieuses. Ils, aff amés et amaigris, errantaient dans les diff érents endroits de l’empire s’eff ondré.

Partirent pour États-Unis Maria Jacobsen fait des conférences dans les diff erentes villes de l’ États-Unis sur le Génocide des Arméniens par les Turcs en Empire ottoman, an essayant de chercher des moyens pour les orphelins arméniens.

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I REMEMBER AND DEMAND

Th e picture is published a ffi xed to the article of Meynard Owen Williams in the second number of “National Geographic” magazine of 1919. Little heroes of the picture, the eldest of which is 12-year-old, reached to Van, without the permission of Artemid guard, overcoming many diffi culties. “Th ey came to Hambartsumyants, Head of Van state, with wooden arms to get real ones, as they were ready to fi ght until the end, protecting their relatives, a part of whose they have already lost”-writes the author of article.

“By the evidence of military minister Armenians in military service, who bravely fought against Russia not only in Dardanelles, but in Caucasus front, were mostly unarmed and used for the needs of army, as loaders or workers of road recovery: From almost every canton we heard not only about Armenians in compulsory works, that were taken to dead places and murdered by their Muslim friends, but whole groups of 80, 100 and more people were shoten by the hands of soldiers and military gendarmes, according to the orders of their offi cers. Probably it will never be found out, at least until the end of the war, dimensions of murders of called-up Armenians.”

Johannes Lepsius, German missionary

La p photographie a été publié dans le deuxième numéro de magazine «National Geographic» de 1919 posté à côté de l’article de Meynard Owen Williams. Les petits héros de photographie, desquels le plus grand avait 12 ans, sans la permission de la garde d’Artemid, surmontent de plusieurs diffi cultés, s’étaient arrivés à Van. «Ils sont venus avec des fusils en bois chez le lieutenant-gouverneur de Van pour recevoir des armes réelles, car ils étaient prêts à se battre jusqu’à la fi n, en protégeant leurs parents, dont une partie avait été déjà perdue»,- écrit l’auteur de l’article.

«Les arméniens se trouvent en service militaire, qui d’après le militaire ministre courageusement combattaient non seulement en Dardanelles, mais aussi au front du Caucase contre la Russie, ont été largement désarmés et utilisés pour les besoins de l’armée, comme des chargeurs ou des travailleurs de réhabilitation des routes. Presque de toutes les provinces sont obtenus des nouvelles, que non seulement les arméniens qui se trouvaient sous un travail forcé ont été livrés les endroits sourds et tués par ses amis musulmans, mais aussi des groupes des gens constitués de 80, 100 et de plus, tuaient par les soldats et par la gendarmerie militaire, placés sous le commandement de ses agents. Probablement on ne trouvera jamais, quand même jusqu’ à la fi n de la guerre quelle mesure a été adopté l’assassinat des arméniens recrutés à l’armée».

Johannes Lepsius, missionnaire allemand

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Th ese are the unburied bodies of Armenians in Yerznkyan square, in the place, prescribed for the construction of an Armenian theater. Th e picture was fi rst published on the title page of 9th number of “Армянский вестник” periodical in Moscow, on February 26, 1917. Russian soldiers became witnesses of such view, when on July 11, 1916 Russian army entered Yerznka. Th is picture is also published in the fi rst edition of USA ex-ambassador of Ottoman Empire Henry Morgenthau’s memoirs.

“On the mountains and valleys surrounding Yerznka thousands of human skeletons were still being noticed. Th ese remainders belong to unhappy Armenians, deported from Karin, Kharberd, Bajazet and other places in 1915, who were murdered in territory of Yerznka, on the road of deportation to Mesopotamia”.

Anri Barbie, French journalist

Sur la photographie les corps des arméniens non enterrés dans la place d’Erznga, prévue pour la construction de théâtre arménien. La photographie a été publiée pour la première fois sur la maison de la periodique «Армянский вестник» («Gazette arménienne») publiée à Moscou dans le numéro de 26 février de 1917. A une telle scène ont été assistés les soldats russes, quand le 11 juillet de 1916 l’armée russe s’est entrées à Erznga. Cette photo a été aussi publiée dans la première publication des mémoires de l’ ancien ambassadeur des États-Unis en Empire ottoman Henry Morgenthau en 1918.

« Sur les montagnes et les vallées environnantes Erznga il y avait encore des milliers de squelettes humains. Ce sont des restes des pauvres arméniens immigrés de Karin, Kharbert, Bayazid et d’autre lieu en juin de 1915, qui ont été tués près d’Erznga à l’exil forcé de Mésopotamie».

Henry Barbie, journaliste français

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I REMEMBER AND DEMAND

La photographie est prise pendant la préparation de déplacement dans le Caucase un groupe d’enfants de l’orphelinat de Khnous. Les enfants sont logés dans une charrette. Ils font face à un long voyage à Caucase sécuritaire.

« Dans les champs d’Erzurum apparaissaient partout des enfants amaigris, sauvages, la plupart d’eux préservaient son existence sous les ruines dévastées des villages arméniens. Ils tembaient comme une feuille d’automne. Il fallait de grands eff orts pour les faire comprendre qu’ils ne sont plus en danger. A Khnous ont été regroupés autour de deux cents des enfants pareils. Partout le cas des orphelins est devenu la première valeur. Chaque orphelin etait une nouvelle brique pour la reconstruction de la nation».

Soghomon Tehleryan, le vengeur arméniensurvivants du Génocide Arménien

Th e picture is taken during the transportation of a group of children from Khnus orpahnage to Caucasus. Children are placed in a part of small carts: a long tiresome way to safe Caucasus waits for them.

“Th ere were row-boned babies in wild situations in the fi eld of Erzurum, a big part of who kept their existance in the ruins of destroyed Armenian villages. Th oses who could be caught were trembling like an aspen leaf: it needed a big eff ort to make them understand there was no danger anymore. Th ey forgot the language, armenianity, humanity. Th ere were around two hundred of such people in Khnus. Th e matter of orphans was the most important everywhere: each orphan was a brick to rebuild the nation”.

Soghomon Tehlirian, Armenian avenger Outlived the Armenian

Genocide

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Navy minister of Ottoman Empire Jemal Pasha is walking alongside the row of forcely Islamized Armenian 8-12 year- old- children in Anthura orphanage. Two Turkish high-ranking offi cials are following him, the head of the orphanage Hasan bey and Jemal’s adjutant Nurset bey. Children welcomed Pasha in the orphanage uniform. Some of orphanage employees stand by them. Jemal Pasha and accompanying him offi cials were dressed in accordance with the cold weather conditions, while children in the row were in shorts and shirts. Th e picture is taken by an unknown photographer in the beginning of 1918.

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I REMEMBER AND DEMAND

Sur la photographie le ministre de la Marine de l’Empire ottoman Djemal Pacha marche devant la série des enfants arméniens islamisés à force de 8-12 ans de l’orphelinat de l’Aintoura. Il a été suivi par deux hauts fonctionnaires turcs, le directeur de l’ orphelinat Hasan Bey et l’ adjudant de Djemal Nurset Bey. Les enfants accueillent le Pacha en tenue festive de l’orphelinat. Certains membres du personnel de l’orphelinat se tiennent debout au dessus d’eux. Djemal Pacha et ses fonctionnaires ont été habillés appropriés aux conditions météorologiques froides, tandis que les enfants debout portaient des chemises légères et des demi-pantalons. La photo est prise par un photographier inconnu au debut de 1918.

In 1915-18 about 1200 orphans of the age of 3-15, of diff erent nations from almost all residences of Ottoman Empire were brought to Anthura orphanage, among which prevalent number were Armenians. Christian Armenians were converted and recived Turkish names aft er circumcised. Speaking in Armenian and Christian prayer were forbidden in Turkish orphanages, and the education was performed only in Turkish language. In case of disobedience children were subjected to phalakhay, it was a way of punishment spreaded in Ottoman Empire, to which debtor, criminals and criminal lstudents were subjected to. In the autumn of 1918, where Turkish army was going to leave Anthura, the last director of orphanage Reshat bey ordered to the pharmacept of the orpahange Ryza bey to poison the orphans during the last supper, but the latter didn’t perform the order. Aft er the end of the war the sponsorship of the orphanage bears the American “Red Cross”. Conversed Armenian orphans were baptized, refi nding their identity. Druing 1915-1918 in Anthura orphanage over 300 Armenian orphans died of beating, cholera and other epidemies, whose bodies are buried in the fraternal cemetery situated in the territory of the orphanage.

Aux années 1915-18 dans l’orphelinat d’Aintoura presque toutes les localités de l ‘Empire ottoman ont été portés plus de 1200 d’orphelins de 3-15 ans de diff érentes nationalités, parmi eux le grand nombre faisaient des arméniens. Les orphelins chrétiens obligatoirement convertisaient et après la circoncision recevaient des noms turcs. Dans les orphelinats turcs il a été interdit de parler en arménien et de prier, et la formation a été menée en turc. En cas de désobéissance les enfants étaient exposés à «falakha». C’etait une sanction commune en Empire ottoman, à laquelle ont étaient exposés les emprunteurs, les criminels et les crimes commis par des étudiants. En automn de 1918, quand l’ armée turque se preparait pour laisser l’ Aintoura, le dernier directeur de l’orphelinat Resat Bey a ordonné au pharmacien de l’orphelinat Reza Bey d’ enivrer les orphelins pendant le dernier diner, mais celui-ci n’a pas exécuté cet ordre. Après la guerre le parrainage de l’orphelinat assume «la Crois-Rouge» américaine. Les orphelins convertis se baptisent,en retrouvant leur identité. Aux années 1915-1918 dans l’orphelinat de l’ Aintoura ont etaient morts des coups, de choléra et d’autres épidémies plus de 300 orphelins arméniens, dont les restes sont enterrés dans le cimetière fraternel du domaine de l’orphelinat.

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Th is picture is probably taken in Etchmiadzin, about what the presence of sister of charity near dying immigrants testifi es. Th ousands of immigrants became victims of epidemies, staying unsheltered and bad eating. According to witntesses during 1915-1922 hundred of dead bodies were gathered with tens of small carts from the streets of Yerevan, Etchmiadzin and other residents of Armenia and buried every day.

“Th at down hill of death was covered with thousands of naked and bleeding people, which were fallen with piles or were entwined with each other by the last hug of death. Fathers, brothers, sons and grandsons martyred by the bullet or yataghan of tuks...Th e life was impelling with the warm jet of blood from a cut throat. Groups of griffi ns were sitting in the cemeteries, peckeding the eyes of dead and dying people, whose cold looks, were still expressing the inexpressible fear of death. At that moment dogs were sticking their sharp teeth into the entrails of still alive people...”.

Rafael de NogalesVenezuelan adventurer offi cer of Ottoman

army

Cette photo a été probablement prise à l’Ejmiatsin, qui est mis en évidence par la présence de la sœur de la charité à côté des réfugiés meurents. Des milliers de réfugiés, sans-abri et aff amés, sont devenus des victimes des épidémies. Des témoins affi rment que aux années 1915 – 1922 des rues d’ Erévan, d’Ejmitsin, et des autres localités de l’ Arménie de l’Est chaque jour par les dizen de charettes on a ramassé et enterré plus de centaines de cadavres.

«Cette pente de mort était couvert par des milliers de personnes demi nues et saignées, qui ont été laissés par des tas et «ont été tramés» l’un à l’autre par un dernier embrasse de mort. Les pères, les frères, les fi ls et les petit-fi ls massacrés par le coup ou l’épée de turc...D’une gorge coupée poussait d’ hors la vie par un sang chaud. Groupes de vautours perchés sur les cimetieres, picotaient les yeux d’eux qui étaient deja morts et des mourrants, Les yeux fossilisés refl ètaient encore les horreurs de l’ agonie indescriptible. Pendant ce temps les chiens mordaient les intestins humains qui encore montraient des signes de vie...».

Rafael de NogalesOffi cier de l’armée ottomane embauché vénézuélien

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I REMEMBER AND DEMAND

Here is Varduhi Petrosyan and her two children widowed aft er the Mush massacre in winter of 1915/16. In all probability the picture has been taken by missionary Bodil Bioern. Th e original of the picture is kept in the royal archive of Norway. Bodil Bioern, for many years working as nurse in cities of Eastern Armenia and representing the neutral position of Norway during the World War I, became the witness of lethal self-defense and massacre of Armenians of Mush in 1915. Bodil Bioern’s handwriting memoirs with the witnesses about Armenian massacres are also kept.

Varduhi Petrosyan avec ses deux enfants qui est devenue veuve après les carnages de Mouch en hiver de 1915/16. Probablement, la photo a été prise par la missionnaire Bodil Byorn. L’original de la photo est stocké dans les archives royals de Norvège. Bodil Byorn, en travaillant plusieurs années dans les villes de l’ Arménie Occidentale comme infi rmière et présentant le Norvège qui avait occupé une position neutre pendant la première guerre mondiale, est devenue un témoin de l’ autodéfense critique et de carnage des arméniens de Mouch en 1915. Les mémos manuscrits de Bodil Byorn par les preuves des témoins des carnages arméniens ont aussi maintenu.

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It is an Armenian woman from Van, who lost all of her family members, in the forest near Mother Cathedral. Th e bodies of victims were covered with white sheets in order to avoid the spread of typhus epidemy. Th e picture is titled as “Despair”, that is hopelessness”, mother is surrounded with 5 bodies of her children covered with sheets.

“...Of course I said that the whole tell of terrifying details of that sadistic orgies, performed with Armenian men and women can’t be published in American Press. Crimes of any kind that can work out the human mind having most dirty instincts, new forms of any persecution and unfairness, that most villain imagination can imagine, became the daily misery of this consecrate nature. I am sure that the whole human history doesn’t include such awful moments, like these. Th e great massacres and pursuits of the past seem almost insignifi cant in comparison with suff ers of Armenian in 1915.”

Henry MorgenthauUSA ambassador of Ottoman

Empire (1913-1916)

Sur la photo est une femme arménienne de Van, dans la forêt voisine de Saint-Siège, qui a perdu toute sa famille. On a enveloppé dans des draps blancs les corps des victimes pour éviter de la nouvelle propagation du typhus épidémique. La photo a été intitulé «Despair», c’est-a-dire «Deséspoire», la mère entourée par les corps de ses 5 enfants enveloppés dans des draps.

«…J’ai, biensure, dit, que les détails frissonnants de l’ histoire complète des frénésies sadiques faites avec les hommes et les femmes arméniens ne peux jamais etre publiés dans la presse américaine. Le crime de toute sorte, que l’esprit humain peut traiter, des nouvelles formes de persécution et d’injustice, qui puisse être imaginé par la pire imagination, sont devenus des malheurs quotidiens de cette dévot nation. Je suis sûre, que toute l’histoire de l’humanité ne contient pas telles terribles épisodes, car ceux-ci. Les carnages et les persécutions du passé semblent presque insignifi ants quand on compare avec les souff rances des arméniens en 1915».

Henry MorgenthauL’ambassadeur américain à l’Empire ottoman. (1913 – 1916)

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I REMEMBER AND DEMAND

Th ese are German soldiers, serving during the years of World War I in Ottoman Empire, who took pictures of themselves with the bones of Armenians murdered monstrously near Hekimhan. Th e date when the picture has been taken is also known, it was November 18, 1918. German soldiers gave the negative of the picture to Armenian photographer Tsolak Dildilyan to have it developed.

“Th e massacre of Armenians was performed massively. Th is annihilitation policy will defame the name of Turkey for a long time”.

Richard KuhlmanGerman ambassador of Ottoman Empire (1916-1917)

Sur la photo les soldats allemands qui ont passé son service pendant la première guerre mondiale dans les zones de l’Impire ottoman, qui se sont photographiés près des os des arméniens sauvagement assassinés en Hekimhan. Le jour de prise de la photo est aussi connu- le 18 novembre de 1918. Le négatif de la photo les soldats allemands ont donné à un photographier arménien Tsolak Dildilyan pour publier.

« Le caranage des arméniens a été mis en œuvre massivement. Cette politique de l’extermination pendant une longue période discréditera le nom de Turquie».

Richard KyuhlmanL’ambassadeur d’Allemagne à l’Empire ottoman. (1916 – 17)

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Th is is the view of burial of around 270 Armenian refugees in Nalband village near Gharakilisa. Local caucusian Turks slaughtered Armenians near Katarinenfeld, now Bolnis, on the 1st of June in 1918. Th is picture was affi xed to the report of German leutenant Volker of June 14, 1918. Volker was the witness of massacre performed near Katarinenfeld. Th e original of the picture is kept in archive of Ministry of Foreign Aff airs of Germany.

“Now Turkey wants to start an attack on the Armenian populated Karabakh to destroy the local population on the pretext that Armenians of Karabakh are aggressive towards the Muslims. Turkish policy is clear: Turks intend to annihilate the Armenians.”

Colonel von Kres to the chancellor Germany

Hertling

Sur la photo la scène de l’ enterrement presque 270 cadavres des réfugiés arméniens dans le village Nalband près de Gharakhilisa. Le 1 juin de 1918 près de Katharinenfeld, maintenant Bolnis, les Turcs placés du Caucase ont été mis à l’épée les arméniens. Cette photo a été attaché au rapport de lieutenant allemand Volker de 14 juin de 1918. Volker etait un témoin de caranage près de Katharinenfeld. L’original de la photo est stocké dans l’archive de ministère des Aff aires étrangères de l’Allemagne.

«Maintenant la Turquie veux de l’Azerbaïdjan lancer une attaque sur le Karabakh peuplé des arméniens, miner la population locale, sous le prétexte, que les arméniens du Karabakh ont une attitude agressive envers les musulmans. La politique turque est évident. Les Turcs planifi ent d’exterminer des Arméniens».

Général von Kress- le chancelier allemand au Hertlingue

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I REMEMBER AND DEMAND

Th is is a group of orphans, evacuated from Kharberd and its surroundings due to Jacob Kuntsler, which moves to Aleppo, avoiding the expected threat of new massacre from Kemalists. Th e picture was taken in April 1922 by an unknown photographer. Children wear hats to protect themselves from unpleasant weather conditions. Th ey are being transferred by packs. Th is group was moving to Kharberd-Malatia-Jerablus direction for 10 days on end. Th e deportation of Kharberd orphans is unprecedented in the history.

“As my wife and I, having language skills and locality knowledge, were more prospective for that work, than anybody else from employees of American Committee for Relief in the Near East, the big part of which were in the country for short time… we were ordered to evacuate over 8000 children from Urfa, Mardin, Diyarbakir, Kharberd, Akn, Arabkir and Malatia, a work, that made us so happy, that we can consider one of best pages of our lives.”

Jacob KunstlerSwede missionary, witness of

Armenian genocide

«Comme moi et ma femme avec notre connaissance linguistique et la sensibilisation de la zone etaient plus approprié pour ce travail, que quelqu’un d’autre des collaborateurs de «l’Aide» américaine/ le comité de secours américain au Proche-Orient /, la pluspart desquels etaient dans le pays pour une courte période… à nous deux s’est attribuée la transportation presque 8000 enfants du quartier de l’ Urfa, de Mardin, de Diyarbakir, de Kharbert, d’Aknits, d’Arapkir et de Malatya, un travail, qui nous a off ert telle joie, que nous pouvons considérer cette periode comme une des meilleures pages de notre vie».

Jacob KyuntslerMissionnaire suisse

Témoin du génocide arménien

Sur la photographie un groupe des orphelins évacués de Kharbert et des régions voisines à l’aide de Jakobe Kyuntsler,qui se dirige vers Alep pour eviter des nouvelles carnages des kémalistes. La photographie est prise en avril de 1922 par un phtographier inconnu. Pour la protection des conditions météorologiques défavorables les enfants ont mis des chapeaux melon. Ils ont été transportés sur les ânes. Ce groupe 10 jours continuellement déplacait à Kharbert- par la direction Malatia-Djerablous. L’evacuation des orphelins de Kharbert est sans précédente dans l’histoire.

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Th is is a resident of Ayntap, 17-year-old Lutfi ah Bilemgyan. She has immigrated to Deir-Dzor with her parents and two children. Mother of Lutfi ah died protecting children. Her father and kid brother were also murdered, and elder brother disappeared. Lutfi ah became a property of

Chechen. Th e latter sold her to a Kurd, and he gave the girl to Mahmud Pasha, a rich Turk, at whose place Lutfi ah stayed for 11 years. During the Armenian genocide many Armenian women were subjected to inhuman sexual assaults, and sold to slavery. Turks, Kurds and Arabs oft en abducted beautiful women and girls during night stays of Armenian immigrants’ deportation way. Women, who were converted to Islam by force, were given new Turkish names. Sometimes, according to local tribal customs, on women’s faces and bodies were made stamps. In Near East and Islamic coun-tries stamps were widely used as a talisman and amulet: they were oft en like points or crosses, showing the women’s native-regional belonging and mentioning changes performed in their lives. Delegate of the League of Nations, Danish missionary Karen Jeppe, collaborating with leaders of Arab ashirets, could liberate about 2000 Armenian women and children from Islamic captiv-ity till 1928. Lutfi ah also were saved by his eff orts on May 18, 1926.

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I REMEMBER AND DEMAND

“November 27, 1916, Slavery markets… women slavery markets were made along the road, where immigrants are passing, where the price of young Armenian girl at the age of 12-14 was 8-23 frank. Th e author of these lines has seen one of these markets in Damask.… Such called “intellectuals” of Islamic world, the khojas, ulems, kadirs and muft is could use that chance”.

Military attaché of France in London, Colonel de La Panus, to the general commander of French army, Colonel Joff re

Sur la photographie est la résidente d’Aintab Lyutfi é Bilemjyan, qui a 17 ans. Elle avec ses parents et ses deux frères ont été forcés d’immigrer à Deir ez-Zor. La mère de Lyutfi é meurt pour protéger ces enfants. Son père et son frère ont été aussi tués, le frère aîné est disparu. Lyufi é devient une propriété de tchétchène. Celui-la lа vend à un kurde, et celui-ci remit la fi lle à Mahmude Pacha, à un riche Turc, dans la maison dequel Lyutfi é reste 11 ans. Pendant le Genocide arménien plusieurs femmes arméniennes ont été soumises à la violence sexuelle brutale, ont été vendues à l’esclavage. Sur la route de l’exil forcé les Turcs, les Kurdes et les Arabes souvent enlevaient les belles femmes et les fi lles arméniennes pour la nuit. On donnait aux femmes converties par la force à l’islam des noms turcs. Parfois, selon les traditions tribales locales, sur les visages et les corps de cettes femmes on eff ectuait des tatouages. En Moyen-Orient et pays islamiques les tatouages ont été largement utilisés comme une mascotte. Ils avaient souvent les formes des points ou des croix, qui montraient la religion nationale des femmes et marquaient les changements de leur vie. Délégué à la Société des Nations, la missionnaire d’origine danoise Karen Jeppe, en collaborant avec les dirigeants des ashirets arabes jusqu’à 1928 a pu delivrer de l’esclavage islamique presque 2000 femmes et enfants arméniens. Par ses eff orts le 18 mai de 1926 Lyutfi é a été aussi sauvée.

«Le 27 novembre de 1916, les marchés d’ esclavages… Au long de la route, d’ où passent les refugés, ont a créé pour les femmes des marchés d’ esclavages, où la valeur d’une jeune femme arménienne de 12-14 ans variait entre 8 à 23 francs. L’auteur de mes lignes avait vu dans l’une des marchés de Damas.….les, soi-disant, «intellectuels» du monde islamique-les khojas, les ulems, les quadies et les muft ies on a pu prompts profi ter de cette occasion».

Attaché militaire français à Londres Colonel De La Panuse, Commandant en chef de l’armée française général Zhofri

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Row boned of hunger and diseases Armenian children, who were brought to the orphanage of “American Relief in the Near East” organization. Th ey were placed on a black fabric, to make the picture more expressive. You may judge about real value of tragedy befallen to Armenian people, based on the number of world wide spread orphanages and Armenian orphans in it aft er the mas-sacre. Armenian orphanages opened in Egypt, Syria, Lebanon, Soviet Armenia, Russia, Greece, Cyprus, Bulgaria, Romania, Hungary, Italy, Switzerland, France, Canada and elsewhere. Only in Alexandropol city there were about 20,000 orphans in the Mid-1920’s.

“All wildest, most loathsome human passions are being satisfi ed at the expens of miserable and gradually soluble and destroying crowd. If separate people could even get to Mesopotamia, they stayed there in desert or marsh places, without shelter and food... Hot, humidity fi nally destroyed ill-fated people, who used to rigorous, but healthy mountain climate... Last remainder of Armenian caravans found their salvation dying from fever and poorness…”

Rene PinonFrench historian and publicist

Les enfants arméniens effl anqués du faim et des maladies, qui ont été amenés “du le secours américain au Proche-Orient » en orphelinat de l’organisation. Ils ont placé sur un tissu noir pour rendre la photo plus expressive. On peut juger les véritables tailles de la tragédie du peuple arménien basé sur les orphelinats répartis partout le monde et le nombre des orphelins dans ces orphelinats après les massacres. Les orphelinats arméniens se sont ouverts en Egypte, Syrie, Iran, Liban, Arménie soviétique, Russie, Grèce, Chypre, Bulgarie, Roumanie, Hongrie, Italie, Suisse, France, Canada et d’ailleurs. Seule dans la ville d’ Aleksandrapole à la première moitié de 1920 il y avait 20.000 orphelins.

« Tous les passions humaines les plus sauvages, les plus répugnantes recoivent la surabondance en compte de la foule miserable, progressivement fondue et disparue. Si certaines personnes pouvaient arriver en Mésopotamie, ils y restaient dans les zones désertiques ou marécageuses, sans abri et nourriture… La chaleur, l’humidité ruinaient complètement ces malheureux, qui etaient habitués au sévère, mais saine climat montagnard… Les derniers restes des caravanes des arméniens trouvаient sa délivrance, en mourrant de la fi èvre et de la pauvreté…».

René Pinohistorien et publiciste français

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I REMEMBER AND DEMAND

Th is picture, which was published in one of editions of American committee for Relief in the Near East, represents ragged, gaunt, starving Armenian orphans, they were ten thousand when the fi rst help arrived. Th e picture was fi rst pub-lished in 1930 in “History of American Relief in the Near East” book, in New York, the author of which is James Barton.

“Th e half of a whole nation was destroyed... dead children were thrown to trough, where they were gathered from and taken away by small carts as a trash. Some people were in terrible situations because of eating grass… Cholera and typhus tempesting …Th ousands of people died of starvation…”

Lincoln Wirt International

commissioner of American committee for

Relief in the Near East

Cette photographie qui a été publiée dans une des éditions du le comité de secours américain au Proche-Orient, présente des orphelins arméniens, qui sont en lambeaux, maigris, aff amés, ils étaient des dizaines de milliers, quand la première aide s’est arrivée. La photographie a été publiée pour la première fois dans le livre «L’histoire du secours américain au Proche-Orient» publié à New York en 1930, dont l’ auteur est James Barton.

«Le moitié d’une nation entière a été détruit… on jetait les enfants morts dans les creux, d’où on les rassemblait et amenait par les charettes comme des ordures. Quelques enfants qui avaient mangé de l’herbe étaient dans un état terrible…Le choléra et la typhoïde ont fait rage… Des milliers de personnes meurent de la famine…».

Lincoln UirtCommissaire international du

comité de secours américain au Proche-Orient

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Th ese are Armenian orphans gathered from deserts and taken to Jerusalem in 1918. Th ese ragged, barefoot and bald-headed boys are of diff erent ages. A big part of them didn’t speak Armenian and had lost their ethnic identity. It took some time to bring them back to armenianity. In the autumn of 1918, aft er the end of World War I, Armenian communities, Armenian church, individuals, especially soldiers of Armenian legion and Armenian volunteers, foreign Relief organizations (American committee for Relief in the Near East, London Mayor fund, Danish Women’s Union, Russian “Red Cross”, Community of Russian cities and etc.), as well as international organizations (“Red Cross”, League of Nations) performed productive works, to save Armenian orphans from inevitable death.Armenian orphans were collected from diff erent regions of Ottoman Empire, Syrian deserts, were liberated from Muslim families and Turkish offi cial orphanages. In 1918-21 due to orphanes collection works over 77,000 Armenian children were collected, who were allocated in orphanages of Armenian and foreign Relief organizations of Turkey, Caucasus, Near East, as well as offi cial orphanages operating on the territory of Republic of Armenia.

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I REMEMBER AND DEMAND

“Th ousands of Armenian orphans were spread in houses of Turks in cantons, generally as a slave, a few as adopted children and adult girls as wives. Right aft er armistice I, not only as a Patriarch but as an Armenian individual, considered it my duty to gather these orphans and to return them to the nation”.

Zaven YeghiayanArmenian patriarch of Constantinople

Sur la photographie les orphelins arméniens collectés des déserts et amenés à Jérusalem en 1918. En lambeaux, pieds nus et chauves têtes ces petits garçons se sont des groupes de diff érents âges. La plupart d’eux ne parlait pas arménien et avait perdu son identité nationale. Il fallait quelque temps pour la reconversion de ces enfants comme arméniens. L’automn de 1918, après la première guerre mondiale, pour sauver les orphelins arméniens d’une perte inévitable les travaux pratiques ont été eff ectués par les unions arméniens, l’église arménienne, les individus, surtout les soldats de la légion arménienne et des régiments volontaires arméniens, les organisations du secours étrangers (le comité de secours américain au Proche-Orient, la fondation de Lord Maire de Londres, l’ union des femmes danoises, «La croix-rouge» russe, l’union des villes de la Russie, etc., aussi les organisations internationales («La croix-rouge», Société des Nations). On recrutait les orphelins arméniens des diff érentes parties de l’Empire ottoman, des déserts de Syrie, libérait des familles musulmanes et des orphelinats de l’ état de Turquie. Grace aux traveaux de rassemblage des orphelins ont été recrutés plus de 77.000 enfants arméniens, qui étaient distribués par les orphelinats de l’état dans les zones des organizations de secours arméniens et etrangers de Turquie, de Caucase, de Proche-Orient et aussi de l’ Arménie.

«Des milliers d’enfants arméniens ont été dispersés par les provinces de la Turquie, pluspart d’eux etaient comme des ésclaves, peu comme adoptés et des fi lles adultes commes des femmes. Après la trêve j’ai considéré comme l’un des premiers de mes devoirs de rassembler ces orphelins autant que possible et de les rendre à la nation, non seulement comme patriarche, mais aussi comme un individu arménien».

Zaven YeriaghyanPatriarche arménien de Constantinople

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Th is is Norwegian polar explorer, great humanitarian Fridtjof Nansen in the picture. He got acquainted with conditions of orphans care in one of orphanages of Alexandropol during his visit to Soviet Armenia in 1925. It’s time to serve the dinner. Nansen didn’t linger and ate the soup, which was given to children, wanting to learn the quality of food. It is a speaking evidence of how seriously and compassionately Nansen approached to his mission. As a highest commissioner of League of Nations, Fridtjof Nansen left for Soviet Union in 1925, to study the question of placing and creating tolerable conditions for Armenian immigrants. During his visits to diff erent regions of Armenia, great armenophil could not pass by Alexandropol city, which at that time was the basic centre of organization of Armenian orphans care, escaped from «Mets Yeghern». Big orphanages of “Seversk”, “Kazachi post”, “Poligonner” of American Committee for Relief in the Near East were situated here. During Nansen’s visit there were about 20,000 Armenian orphans in Alexandropol. Returning to Geneva and seeing, that League of Nations lingers the repatriation matter of Armenian immigrants, Nansen found necessary means in diff erent ways and provided them to organize repatriation of 7000 Armenian immigrants.

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“Hardly getting off the disaster never seen and heard in world history, Armenian people planted trees, built canals and power station…Armenian people, with its millennial history and culture, its unique courage and unusual energy, diligence, will be reborn and will built his country”.

Fridtjof NansenNorwegian scientist, public fi gure

Sur la photographie l’ explorateur norvégien, un grand humaniste Fridtjof Nansen. En 1925 pendant sa visite en Arménie Sovietique dans un des orphelinats d’Alexandrapol il a fait connaissence avec les conditions de soin des orphelins. C’est l’heure de déjeuner. Nansen n’ hésite pas et mange la soupe qui est donnée aux enfants désirant apercevoir la qualité des aliments. Cela témoigne quel sérieusement et compassioné, se approchait à sa mission Nansen. Comme un Haut Commissaire de la Société des Nations Fridtjof Nansen en 1925 est parti pour l’Arménie Soviétique pour étudier les questions du placement des immigrants et de la création des conditions favorables pour eux. Pendants les visites dans les diff erentes régions de l’ Arménie , le grand Armenophil ne pouvait pas contourner la ville d’Alexandrapol, qui etait en ce temps le centre principal de la prise en charge des orphelins rescapés du génocid Arméniens. Ici se trouvaient les grands orphelinats du comité de secours américain au Proche-Orient «Severski», «Kazatchi post», «Poligonner». Pendant la visite de Nansen en Alexandrapol il y avait 20.000 orphelins arméniens. En revenant à Genève et en voyant, que la Société des Nations ralentit la question de rapatriement des immigrants, Nansen il-meme par les diff érentes manières ramasse les moyens nécessaires et fournit pour l’organization de rapatriement des 7000 immigrants arméniens.

«La nation arménienne, à peine sortie de la catastrophe invue- inouïe de l’histoire du monde, plantait des arbres, costruisait des creux et des centrales électriques… La nation arménienne par son histoire et sa culture millénaire, son courage inégalé et une vigueur inhabituelle, par sa diligence va relancer et construire son pays».

Fridtjof Nansen Scientifi que norvégien, activiste social

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It’s the blessing ceremony of help sent to needy of Near East in the “Prince’s” seaport of Melbourne. It took place on 5th of September of 1922, with participation of archbishop of Anglican church in Melbourne, Harrington Lees and other confessors. “Hodson’s Bay” steamer was streaming to Port Said, then to Constantinople. Th ere was the Australian fl ag and a poster with “Australian fl our to starving Armenian children” writing on the ship. During the years of World War I, news about deportation and massacre of Christians performed in Ottoman Empire found big response in Australia. An inimitable and wide humanitarian movement raised here to help the escapers of slaughter. In a short period Armenian Relief committees were established in the whole territory of Australia, members of which spread wide preaching activity, to assist humanitarian help to Armenian immigrants and orphans. Public was informed about it by individual speeches, calls, newspapers, preaching pamphlets, brooches and fi lms to organize fundraiser. Th e 22nd of April of 1917 was announced as “Armenian’s Saturday”, a special day to make fundraisers for Armenian orphans. Th e fi rst ship of humanitarian help was sent to Near East on the 5th of September of 1922. In the same year Armenian Relief committee established Australasian orphanage in Antalya, which gathered over 1200 Armenian orphans under its roof.

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“I happily accept ask of several citizens of “Friends of Armenia” committee and Melbourne, to open relief fund for survived Armenians. A part of this miserable people is starving in Mesopotamia and Arabian deserts, and those, who has returned to Armenia need an immediate help and to rebuilt their houses.”.

From the call of Melbourne mayor, David Hennessey

Sur la photographie la cérémonie de bénédiction de l’aide pour les nécessiteux de Moyen-Orient sur le port de Melbourne «Prince’s». Il avait lieu le 5 septembre de 1922 par la participation de l’Archevêque de l’eglise anglicane de Melbourne Herington Liisi et d’autres membres du clergé. Le bateau à vapeur «Hodson’s Bay» voyage à Port-Saïd, ensuite à Constantinople. Sur le bateau le drapeau de l’ Australie et un papier peint par l’inscription «Farine Australienne pour les enfants aff amés». Les nouvelles de l’ expulsion et des carnages des chretiens en Empire ottoman ont trouvé un grande résonance en Australie. Pour aider les les survivants des massacres on a commencé un mouvement humanitaire de grand ampleur sans précédent. En cour temps ont été crés des comités de secours arménien dans tous les domains d’Australie, dont les membres ont fait une grande activité promotionnelle pour fournir une aide humanitaire aux réfugiés et aux orphelins. Pour organiser des activités de fi nancement on informait la société par des discours des individus, des appels, des journaux, des brochures promotionnels, des badges et des fi lms. Le 22 avril de 1917 par l’entreprenence du maire de Melbourne David Hennessy a été annoncé «dimanche des arménien», un jour special pour faire des activités de fi nancement pour les orphelins arméniens. Le premier bateau de l’aide humanitaire a été envoyé le 5 septembre de 1922. En cette meme année le comité de secours arménien au Australie a établi l’orphelinat australien(Australasian), qui a réuni plus de 1200 orphelins.

«J’ accepte joyeusement le demande du comité «les amis de l’Arménie» et des citoyens de Melbourne d’ouvrir la fondation de secours pour les survivants arméniens. Une parti de cette pauvre nation condamné à la famine dans les déserts de Mésopotamie et d’Arabie, et ceux qui sont revenus à l’Arménie, ont besoin de l’aide et de la reconstruction de ses maisons».

De l’appel du maire de Melbourne David Hennessy

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Th ese are the bodies of 52 innocent Armenians in the yard of Armenian hospital that became a victim of massacre in Aleppo on February 28, 1919. Th e picture is taken by Najaryan brothers and was published in Armenian and international Press of that time. Aft er the armistice of 1918 Aleppo turned into the common gathering place of Armenian immigrants, about 100,000 Armenian immigrants escaped from massacres got here from Arabian deserts, hiding and other diff erent places and found shelter.In 1919 Armenian false news were published in two Arabian newspapers of Aleppo, to excite Arab population against the Armenian immigrants. In the result of that on February 28, 1919 massacres of Armenian immigrants of Aleppo started, in which many Muslim soldiers, offi cers, policemen, ex-Ittihadents and others took part. Awful massacres that lasted about 3 hours became possible to stop only by the intervention of British army of Aleppo. 52 innocent Armenians became victims of February’s events, 150-200 people were missing, 93 Armenian immigrants were wounded, 150-200 houses and numerous stores of Armenians were robbed. Military instance was created for investigation of events and by its sentence 35 criminals, participants of massacres were hung up, about 80 criminals were exiled, and their property was confi scated, some high-level offi cials were impeached.

La photographie est prise dans la cour d’un hôpital arménien où on voit les cadavres des 52 Arméniens innocents massacrés à Alep le 28 février 1919. La photographie est prise par les frères Nadjarian et a été publiée per les presses arménienne et internationale. Après l’armistice de 1918 Alep est devenu le principal lieu de rassemblement pour les expatriés arméniens: presque 100 000 Arméniens déportés est sauvés durants les massacres sont arrivés ici des cachettes et des déserts d’Arabie et y ont trouvé un abri. En février 1919 dans des deux journaux d’Alep de fausses nouvelles contre les Arméniens ont été publiées afi n d’inciter la population arabe à aller à l’encontre des réfugiés arméniens. À la suite de ces nouvelles, des massacres des réfugiés arméniens ont commencé à Alep le 28 février 1919 avec la participation de plusieurs soldats, offi ciers, policiers, anciens syndicalistes, etc. On a pu arrêter ces terribles massacres qui avaient duré 3 heures uniquement à l’aide des troupes britanniques d’Alep. 52 Arméniens innocents sont morts, 150-100 personnes ont disparu, 93 réfugiés étaient bléssés et 150-200 maisons et plusieurs magasins appartenant aux Arméniens ont été cambriolés à la suite de ces événements en février. On a créé un comité militaire pour l’investigation des événements, qui a condamné à la pondaison 35 participants, presque 80 criminels ont été déportés, leurs biens ont été confi squés et quelques hauts fonctionnaires ont été licenciés.

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Inhuman tribulations of Armenian families during the years of Armenian genocide are represented in the picture. Orphaned, helpless and unprotected Armenian families were sentenced to the mortal deportation. On the way of the deportation stretched to the Syrian deserts many people forgot, lost their relatives. Th ere is a sister and a brother in this picture, who lost each other on the way of migration and found each other at Deir Zor desert only three years later.

“Th ere is no language in the world, reach and colorful enough to describe such awfulness, to express the corporal and psychic suff er that carried our Armenian innocent martyrs, until the heaven would deliver eternal rest to them from above. Th ose poor people escaped from that awful slaughters, the witnesses of all of their relatives’ death are there, at refugee camps, and they are disrespected and humbled in front of high-ranking Turkish offi cials, German offi cers and gendarmes, sentencing to destruction…”

Jack de MorganFrench historian

Sur la photographie est présenté un vue des épreuves inhumains qui ont été obtenus aux familles arméniennes pendant les années du Génocide Arménien. Les familles arméniennes rendues orphelines, impuissantes et sans défense ont condamné à la départation mortelle. Sur le chemin des départations dans les déserts syriens pluspart des hommes oubliaient, perdaient leur proches. Sur cette photo sont une sœur et un frère, qui avaient perdu l’un l’autre sur le chemin de départation et ont trouvé l’un l’autre après trois ans dans le désert de Deir ez-Zor.

«Il n’y a pas dans le monde une langue autant riche et colorée, pour décrire tels horreurs, pour exprimer les souff rences physiques et pschyques, subis par les martyrs arméniens, jusqu’ à le ciel les délivrerait un repos éternel. Réscapé de ces terribles carnages une poignée de gens misérables, les témoins des morts de ses proches, de ses chères créatures, se trovent là, dans les stations de migrations, et devant les offi ciers turqcs, les offi ciers et les gendarmes allemands faisaient subis au blasphème et à la détraction, condamné à ravage…».

Jaques de MorganHistroique français

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In the picture there are Armenian girls, saved from Islamic captivity, representing a ribbon with writing “We are sisters of mourning”. During the years of Armenian Genocide, many Armenian girls immigrating to Syrian and Mesopotamian deserts were abducted on their way by Ottoman army soldiers, Kurd robbers or Bedouins. Any attempt of resistance was an inevitable death. Aft er the end of World War I many Armenian organizations and foreign missioners helped Armenian women and children to be liberated from Islamic captivity. Th e investment of Danish missionary Karen Jeppe in recruiting works of Armenian women and orphans is huge. As an authorized representative of League of Nations she got an opportunity to perform her mission freely. K. Jeppe was leadind by “One Armenian-one gold” motto in recruiting works of Armenian women and children, in that way paying for their rescue. She could rescue about 400 Armenians from harems. Due to K. Jeppe a range of residences became shelter for such women, for example, a place in Aleppo called “Meydan”, Tel-ul-Abyad, Tel Simen, Abu Tina villages and etc.

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“... when Turkish Government gave the order of these deportations, they make the judgment of a whole nation, they know it very well and didn’t make special eff ort speaking to me to hide that fact”.Henry Morgenthau

USA ambassador in Ottoman Empire (1913-1916)

La photographie représente des fi lles arméniennes sauvées de la captivité, qui démontrent un ruban avec la phrase “Nous sommes des sœurs de deuil”. Plusieurs Arméniennes déportées ont été enlevées dans les déserts de la Mésopotamie et de la Syrie par les soldats ottomans, les gangs kurdes ou les Bédouins. Chaque manifestation de résistance était un mort inévitable. Après la Première Guerre mondiale plusieurs organisations arméniennes et missionnaires étrangers ont aidé aux femmes et aux enfants afi n de les libérer de la captivité musulmane. La missionnaire danoise Karen Eppé a joué un rôle important pour le rassemblement des orphelins et des femmes arméniens. En tant que représentant autorisé de la Société des Nations, elle a eu l’opportunité de réaliser librement sa mission. K. Eppé suivait le slogan “ Un Arménien, un or” durant le rassemblement des orphelins et des femmes arméniens, ainsi payant pour leur salut. Elle a sauvé presque 400 Arméniennes des harems. Grâce à K. Eppé ces femmes ont été abritées dans certains villes et villages du nord-ouest de la Syrie, comme par exemple dans un lieu d’Alep appelé “Meydan “, à Tell Abyad, à Tell Simen, à Abu Tina, etc.

“… lorsque le gouvernement turc a annoncé cet ordre d’expulsion, il a condamné à la peine de mort tout un peuple. Ils savaient bien ça et et quand ils me parlaeint, ils ne faisaient pas d’eff orts afi n de cacher ce fait”.

Henry MorgenthauL’ambassadeur américain à l’Empire ottoman (1913 – 1916)

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Th is is a colonel of Ottoman army, Ismayil Hakki bey, who was arrested by Scottish soldiers of British army on March 7, 1919. Th e picture is taken in Afi on-Garahisari railway, by executive director of American Committee for Relief in the Near East, James Barton’s offi cial photographer, who arrived on the same day. Deportation and butcher of over 40.000 Armenians is connected with the name of Colonel of Ottoman army, Chairman of Levy Committee of Constantinople, one of direct executers of Armenian massacres, Ismayil Hakki bey (1883-1823).By the order of Hakki bey, assigned as a “protector” of Armenians by Young Turks Government, 40.000 Armenians were deported and bayed to the depth of Deir-ei-Zor desert, where almost all of them died of hunger and diseases. One more awful crime was performed by his order, Turks has fi lled in vans and burned 300 Armenian children taken off from Turkish orphanages. On March 7, 1919 a group of Armenians, survived from deportation and massacres noticed and recognized the criminal announced himself as “God of Armenians” in the railway station of Aphion-Garahisari. Some of them ran and caught their hangman. Hakki bey was arrested by British soldiers.

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“Th is monster has announced himself as the “God of Armenians” in Deir-ei-Zor and enjoyed himself, burning Armenian orphans in vans”

“Battle” daily newspaperJune 11, 1919

La photographie représente Ismail Hakki Bey, le colonel de l’armée ottomane, qui a été arrêté par les soldats écossais de l’armée britannique le 7 mars 1919. La photographie est prise dans la gare Afyonkarahisar par le photographe offi ciel de James Barton, le directeur exécutif de la Fondation américaine d’assistance du Moyen-Orient. Le nom du colonel de l’armée ottomane, du président du comité de mobilisation de Constantinople et d’un des réalisateurs des massacres des Arméniens Ismail Hakki Bey (1883 – 1923) est lié à la déportation et aux massacres de 40 000 Arméniens. À la suite de l’ordre d’ Ismail Hakki Bey, qui était le “protecteur” des Arméniens d’après sa poste off erte par le gouvernement des Jeunes-Turcs, 40 000 Arméniens ont été déportés et livrés à la mort, aux maladies et à la faim au fond du désert de Deir ez-Zor. On a réalisé une autre crime terrible à la suite de son ordre: 300 enfants arméniens sortis de l’orphelinat ont été brûlés dans des wagons.Le 7 mars 1919, un groupe des Arméniens sauvés des massacres et des déportations, ont remarqué dans la gare Afyonkarahisar ce criminel qui s’était déclaré “dieu des Arméniens”. Quelques uns des Arméniens ont couru et ont attrapé leur bourreau. Hakki Bey a été arrêté par les soldats britanniques.

“ Ce monstre qui s’était déclaré “ dieu des Arméniens” à Deir ez-Zor et qui avait brûlé avec du pétrole les orphelins arméniens jetés dans les 18 wagons, s’était off ert du plaisir ainsi”.

Tiré de la quotidienne “Bataille”le 11 juillet 1919

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Th ese are Armenian, starving, ragged orphans of Alexandropol, standing in the snow and waiting for entering the orphanage of American Relief in the Near East. Th ey could get such a chance only when one of members of orphanage died and there would be an vacant place to admit a new orphan…Tens of thousand Armenian children became victims of Genocide, and those who miraculously survived were deprived from maternal care and became orphans. To save the latter from inevitable death and to provide them with means of existence, and in human history rescue mission began, in which American Committee for Relief in the Near East had a big role. Relief operated vigorous activity in Syria, Lebanon, Greece and Armenia, and aft er the armistice of Mudris, also in internal regions of Ottoman Empire. Th e contract on passing the orphanages of the city to the committee concluded between Mayor Levon Sargsyan and representatives of American Committee for Relief became the basis of Relief activity in Alexandropol (now Gyumri). Th ere were 170 buildings under the direction of Relief, which were military offi ces of Russian army. Girls were placed in orphanages of “Kazachi Post” and “Seversk”, and boys were in “Polygons”. Th is was the biggest orphanage that ever existed in the human history and was called Vorbakaghak (City of Orpahns).

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“Over 100 gaunt, almost naked, lousy and ill children were waiting outside, every day hoping that there will be a place for them within the walls of orphanage…”.

John MeysEmployee of American Committee for Relief in the Near East

La photographie représente les orphelins d’Alexandrapol qui ont faim, qui portent des vêtements usés et qui attendent en hiver dans la neige pour entrer dans l’orphelinat de la Fondation américaine d’assistance du Moyen-Orient. Ils auraient l’opportunité d’y entrer uniquement si un des orphelins de l’orphelinat mourait et on avait une place libre pour accueillir un nouveau orphelin… Des milliers d’enfants arméniens sont morts duranq le Génocide, et ceux qui étaient sauvés, sont devenus des orphelins dépourvus de soin des parents. Une mission de secours sans précédent dans l’histoire de l’humanité a débuté grâce au soutien de la Fondation américaine d’assistance du Moyen-Orient, afi n de sauver ces enfants de la mort inévitable et d’assurer des moyens d’existance pour eux. La fondation a entrepris des activités en Syrie, au Liban, en Grèce et en Arménie et aussi dans les régions internes de l’Empire ottoman après l’armistice de Moudros. En 1919 le maire d’ Alexandrapol ( aujourd’hui Gumri ) Lévon Sargsian et les représentants de la Fondation américaine d’assistance ont signé un accord, qui livrait à la fondation tous les orphelinats de la ville. La fondation possédait sous sa direction 170 bâtiments, qui étaient les anciennes casernes des soldats russes. Les orphelinats “Kazachi post” et “Severski” accueillaient les fi lles et l’orphelinat “Poligonneroum” était pour les garçons. C’était le plus grand orphelinat dans l’histoire de l’humanité et on l’appelait “Vorbacarac” (ville des orphelins).

“ Plus de 100 enfants épuisés, presque nus, malades et moches attendaient chaque jour avec patience et avec l’espoir que les Américains pourriont trouver une soultion afi n de les abriter dans les murs de leur orphelinats…”.

John Mase Employé de la Fondation américaine d’assistance du Moyen-Orient

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Over 2000 Armenian pupils of orphanage of American Committee for Relief in the Near East of Alexandropol, operating on the territory of ex-military offi ce “Seversk” are standing by such order, that you can read “Th ank You America” words, as a mark of respect towards the American people and USA Goverment. Behind the writing you can see one of buildings of Relief orphanages, with “Near East Relief ” writing. By the of American Relief in the Near East postcard were out on sale with this and similiar pictures.

“Saving this children’s life, we bore responsibility to bring them up as citizens and reach them to self-suffi ciency. I consider this one of most signifi cant phases of our work”.

Shirman Z.D.Chairman of general union of women clubs

Les 2000 élèves arméniennes de l’ orphelinat du domaine de l’ ancienne caserne “Severski” du comité de secours américain au Proche-Orient en Alexandrapol sont debut d’ un tel arrangement, qu’on peut lire les mots “Amérique, merci”, en signe de gratitude au peuple américain et au gouvernement des États-Unis. Derrière l’écriture on voit le batiment de l’orphelinat de secours par l’ écriture “Near East Relief ”. Par l’ entreprenence du secours américain au Proche-Orient par cette et autre photos pareilles on a publié des cartes postales.

“En sauvent les vies de ces enfants, Nous assumons la responsabilité pour les éduquer comme un citoyen et pour les amener à l’ autosuffi sance. Je pense que ce est l’une des étapes les plus importantes de notre travail.”

J.D. ShermanLe president des clubs de

l’Union des femmes

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Th e picture represents the panorama of Smyrna during the period of Great Fire from September 13, 1922 to September 22. Smyrna, known as “gavur Izmir” among turkeys, became ashes and ruins for a few days. Tens of Christian temples and buildings were destroyed. Districts, which had Greek and Armenian beautiful buildings, were burned out aft er this fi re.

“When I arrived in Smyrna, 250,000 people were gathered at the coast, unhappy, suff ering, and crying. Beaten women, whose clothes were tore and taken off , separated families and all of them were robbed.”

Esther LovejoyEmployee of American “Red cross”

La photographie présente le panorama de Zmyurnia après le Grand incendie de 13 à 22 septembre de 1922. Zmyurnia, qui est connu pour les turqcs comme « gyavur Izmir », pendant quelques jours s’ est transformé à un tas de cendres et de ruins. Plusieurs temples et établissements ont été suprimés. Aprés l’ incendie les jolies batiments des quartiers arméniens et grecques de la ville ont été brûlés

« Quand je suis arrivé à Zmyurnia, sur la rive ont été régroupé 250.000 gens, malheureux, souff rants, criants. Des femmes rebattues, nues, des familles divisées et tous sans exception kidnappés ».

Ester LaveyCollaborateur américain

du “Crois rouge”

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Th ousands of orphans of Vorbakaghak situated in Alexandropol are gathered in the square of “Kazachi Post” orphanage, for enfi lades. Th e picture is taken from the chapel of Orthodox Church situated on the territory of military offi ce. Alexandropol, 29.10.1926

Th e picture represents the activity of American Relief of Near East in Alexandropol. According to the contract, concluded with the Mayor of Alexandropol in 1919, American Relief of Near Eest beared the care of Armenian orpahns of the city. Left military barracks and reserves of tsarist army became shelter for over 20.000 homeless orphans. Relief was engaged in specialized education of orphans, boys were studying painting, carpentry, tailoring, shoe-making, and girls were attending classes of nurse, and aft er graduating worked in hospitals. A part of day orphans spent in schools, and the other part in workrooms. On Sundays and Saturdays there were no lessons in schools and workrooms, and children were tidying up orphanages. Th e spiritual education of orphans was also important in Vorbakaghak. On Sundays children went to church, and attended religion lessons during the week. Orphanages had theatrical groups, children’s choir. Orphanage newspapers were created here.

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“… I was received to Alexandropol, i.e. Leninakan orphanage. Here we were in American orphanage. It was bad time, there was hunger, epidemy. I grow up starved with other orphans. Shiraz, Nairi Zaryan, Khachik Dashtents, Samson Gasparyan and others were also with me. Th en orphanage of girls was separated. I spent 10 years in orphanage. One day in the orphanage a news that children with good vioces and needed to be taken to city for education was spreaded. I was a 13-14 years old girl, when Nikoghayos Tigranyan and famous singer Tigran Nalbandyan wanted to hear me at the cabbinet of head of Alexandropol orpahanage”.

Shoghik MkrtchyanNational artist of Armenia

Gone through Armenian Genocide

Les milliers des orphelins sont reunis dans le centre de l’orphelinat «Kazatchi post» de l’Alexandrapol pour l’enfi lade. La photo a été prise à la superfi cie de la tour de l’église orthodoxe de base .Alexandrapol, 29.10.1926

La photographie represente l’ activité du comité de secours américain au Proche-Orient en Alexandrapol. De l’accord de contract conclu par le maire d’Alexandrapol le secours américain au Proche-Orient a pris soin des orphelins de la ville. Les casernes et les entrepôts quittés de l’armée royale sont devenus un abri pour presque 20.000 orphelins sans abri. Le secours engageait la formation professionnelle des orphelins, les garcons apprenaient de dessin, de menuiserie, de la couture, de la fabrication de chaussures, les fi lles assistaient aux cours d’hospitalisation et après l’obtention du diplôme travaillaient à l’hôpital. Les orphelins passaient une partie du jour à l’école, l’autre dans les ateliers. Comme au samedi et dimanche il n y avait pas de cours ni dans les écoles ni dans les ateliers, les enfants faisaient le mainage de l’orphelinat. Dans la ville des orphelins on a aussi donné l’importence à l’ éducation religieuse des orphelins. Chaque dimanche les enfants venaient à l’ église, au cours de la semaine il assistaient aux etudes religieux. Les orphelinats avaient des groupes de théâtre, les chœurs d’enfants. Ici on a créé des journeaux orphelinats.

«… on m’a amené à l’orphelinat d’Alekpol, c’est à dire Leninakan. Ici, nous restaient à l’orphelinat. Les temps étaient mauvais, famine, la peste. J’ai grandi avec les autres orphelins. Avec moi etaient Shiraz, Nairi Zaryan, Khatchik Dashtents, Samson Gasparyan et autres. Après l’orphelinat des fi lles était séparé. Dix ans je suis restée à l’orphelinat. Un jour à l’orphelinat a répandu la nouvelle, qu’ on a venu pour choisir ceux qui avait un bon voix, pour amener à l’education dans la ville. J’avais treize ou quatorze ans, quand le compositeur Nikoghayos Tigranyan et célebre chanteur Tigran Nalbandyan voudrait m’ecouter dans la chambre du directeur de l’orphelinat».

Shoghik Mkrtchyan L’artiste populaire de l’Arménie

Survivante du Genocide arménien

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Carpet weaved by Armenian girls of Ghazir orphanage is being represented to the deputy chairman of American Relief in the Near East.Th e orphanage of Ghazir village of Lebanon has been established by Near East Relief. About 1400 orphan girls were living in this orphanage during 1920’s, a big part of which were Armenians. Managers of orphanage were Swede missionary Jacob Kuntsler and his wife Elizabeth Kuntsler, and for their care towards them Armenian orphans called them “papa Kuntsler” and “mama Kuntsler”. By the direct managment of Jacob Kuntsler children were studied also craft s including Carpet weaving. About 1000 Armenian orphans studied to weave carpets and 400 of them, mastering in carpet weaving received a certifi cate. In mid-1920’s by the idea of Jacob Kuntsler, Armenian girls of Ghazir orphanage wove a big carpet to dedicate it to the president of the USA as a sign of respect for the support of American people to the Armenian orphanages. 400 girls worked for 18 months on end to weave the carprt, which had 4,500,000 knots and 23 sq.m area. Th e carpet, known as “Ghazir Orphans’ Rug”, was handed to the president of the USA.

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“Th is Carpet has its seat of honor in White House. It’s world daily symbol of expression of Goodwill”.

From the note of thanks of USA president John Calvin CoolidgeDecember 4, 1925

Sur cette photographie le vice-président du comité de secours américain au Proche-Orient John Calvin Coolidge presente le tapis tissé par les fi lles arméniennes de l’orphelinat de Ghazi.L’orphelinat du village de Ghazi de Liban a été fondé par le secours américain au Proche-Orient (Near East Relief). En 1920 dans cet orphelinat habitaient presque 1400 fi lles orphelins, dont la pluspart etaient des arméniennes. Les responsables de l’orphelinat etaient les missionnaires suisses Jacob Kyuntsler es sa femme, Elizabeth Kyuntsler. Pour leur grande préoccupation montré envers les orphelins , on les appelaient «papa Kyuntsler» et «mama Kyuntsler». Par la supervision directe de Kyuntsler les enfants apprenaient ici aussi des métiers, y compris l’art de tissage de tapis. Presque 1000 fi lles orphelines arméniennes avaient appris l’art de tissage de tapis, et le 400 d’eux maîtrisent dans l’art de tissage de tapis, ont obtenu le diplome. Au milieu de 1920 par l’ idée de Jacob Kyuntsler les fi lles orphelines arméniennes ont tissé un grand tapis, pour l’off rir au president des États-Unis en signe de gratitude de peuple arméniens aux peuples américains pour aider les orphelins arméniens. 18 mois, 400 femmes qui travaillent à tour de rôle, pour tisser le tapis, qui consistent de 4.500.000 boucles et dont le superfi cie de 23 mètres carrés. Le tapis, qui est connu comme « Ghaziri gorg» (« tapis de Ghazi») par un rituel spécial mains a été remis au president des États-Unis.

«Ce tapis a sa place honorable dans la Maison Blanche, qui est un symbole de la bonne volonté quotidienne dans le monde».

De la lettre du president des États-Unis Le 4 decembre, 1925

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Th e picture is taken in 1919 at Urfa. Th e photographer is catholic confessor FrerRaphayel. Surviviors of Genocide, gathered in the picture, women, children, national fi gures, standing by relics of their relatives died in 1915 during Urfa heroic battle, with their condemnatory looks represent the horrible testimony of crime performed by Young Turks to the world. Children in the fi rst row symbolize thousands of Armenian babies orphaned in the result of Genocide. Aft er the armistice in 1918, about 4500 Armenians, survivors of Genocide gathered in Urfa, majority of which were Armenians, remaineding their homeland as well as other Armenian populated regions of Ottoman Empire aft er the Urfa heroic battle, and survived from the massacre. To systemize the problems of Armenians escaped from massacres, a branch of Armenian national union was established, which among other works, undertook also the collection work of 3 years unburied relics Armenians of Urfa, murdered from the ruined houses during Urfa self-defense. Members of the Union prepared a poster with the following writing, “Th e bases of civilization in the Near East Armenian cranes, Urfa, 1914-1919”. Some members of Urfa National union, women and children outlived the Genocide took pictures by the poster and collected skulls.

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La photagraphie est prise à Urfa en 1919. Le photographe est le prêtre catholique Frère Rafael. Les femmes, les enfants et les personnalités nationales, ceux qui ont survécu le génocide, sont près des corps de leurs compatriotes morts durant la bataille d’Urfa en 1915 et représentent au monde avec leurs regards réprobateurs les temoignages horribles de la crime réalisée par les Jeunes-Turcs. Les petits au premier rang symbolisent les milliers d’enfants arméniens devenus orphelins à la suite du génocide. Après l’armistice de 1918 presque 4500 Arméniens se sont réunis à Urfa, la plupart desquels étaient ceux qui étaient sauvés durant les massacres réalisés à Urfa, ainsi que dans les autres territoires de l’Empire ottoman peuplés par les Arméniens. On a créé la fi liale de l’Union nationale arménienne afi n de coordonner les problèmes des Arméniens sauvés durant les massacres. Celle-ci a entrepris également, à côté des autres travaux, le rassemblement des cadavres des Arméniens qui n’avaient pas été enterrés durant 3 ans et qui se trouvaient encore dans les maisons détruites pandant l’ autodéfense d’Urfa. Les membres de l’Union ont préparé une affi che avec la description suivante: «Th e bases of civilization in the Near East: Armenian cranes, Urfa, 1914 – 1919( Les bases de la civilisation du Moyen-Orient: des crânes arméniens, Urfa 1914 – 1919)». Des femmes et des enfants ayant survécu le génocide, certains membres de l’Union nationale d’Urfa ont pris une photo près des crânes rassemblées et l’affi che.

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Th e out taking of Armenian genocide martyrs relics from combined cemetery of Deir-ei-Zor desert is represented in this picture. Harutyun Hovakimyan is standing in the hall, beside him (from the left ) is innkeeper Murad Gljyan. In the background is the bell-ringer of St. Hripsime Church of Deir-ei-Zor and an unknown worker. Th e picture is taken in 1939 by photographer Onik (surname is unknown). On the 15th of August of 1938 with participation of Catholicos of the Great House of Cilicia Sahak B Khabayan, ex-patriarch of Constantinople Zaven archbishop Ter-Eghiayan, Jerusalem patriarch Mesrop archbishop Nshanyan and general vicegerent of Cilician Catholicity Petros archbishop Sarajyan a memorial dedicated to the memory of victims was built and relics of victims of Mets Yeghern were buried there. Th e commitment of gathering the relics was trusted to Harutyun Hovakimyan of Hachn, who, performing gathering of orphanes works in Syrian deserts during 1927-1935, knew that territory well.

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With accompaniment of Ms. Satenik Haykyan went to the part of Deir-ei-Zor, where spiritual leader of Zeytun Hovhannes Supreme Priest Garanphilyan, one of prominent persons of Kilis Toros Chadlasyan, director of Ayntapgermanbank Levon Sahakyan and others were murdered by the order of Turkish governor Zeki Pasha in 1915. H. Hovakimyan, with the help of innkepper Murad Gljyan, residing at Deir-ei-Zor, bell-ringer of Deir-ei-Zor St. Hripsime Church and a worker took off a part of relics of martyrs and with the same group collected a part of Armenian baby’s relics, martyred near the Deir-ei-Zor bridge. Harutyun Hovakimyan collected a part of unburied martyr’s relics from other places of massacres, Sheddade and Margade and transported all together, with three boxes, to Antilias, passing it to the Cilician Catholicosate. Later the relics were buried at Saint Martyrs Church of Deir-ei-Zor.

La photographie représente la sortie des cadavres des victimes du Génocide du cimetière commun des Arméniens situé dans le désert de Deir ez-Zor. Dans le trou vous voyez Haroutiun Hovakimian, à côté de lui ( à gauche) l’aubergiste Mourad Gldjian. À l’arrière-plan – le sonneur de l’église Sainte-Hripsimé de Deir ez-Zor et un ouvrier inconnu. La photographie est prise en 1938 par le photographe Onik( le nom est inconnu). Le 15 août 1938, le catholicos du catholicossat da la Grande Maison de Cilicie Sahak B Khapanian, l’ ancien patriarche de Constantinople Zaven archevêque Ter-Eghiaïan, le patriarche de Jérusalem Mesrop archevêque Nchanian et le vicaire du catholicossat de Cilicie Petros archevêque Saradjian ont entrepris la construction d’un mémorial afi n d’y enterrer les corps des victimes du Génocide. La responsabilité du rassemblement des corps était confi ée à Haroutiun Hovakimian de Hachn, qui connaissait bien cette région puisqu’il s’était occupé du rassemblement des orphelins dans les déserts de Syrie. Il part pour Deir ez-Zor avec madame Saténik Haïkian, afi n de trouver l’endroit où étaient tués en 1915, à la suite de la commande du gouverneur turc Zeki pacha, le chef spirituel de Zeitun Hovhannes Maître Suprême Garnafi lian, un des hommes éminents de Kilis Toros Tchaghlassian, le directeur de la trésorerie allemande Lévon Sahakian, etc. H. Hovakimian sort du trou une partie des cadavres des victimes à l’aide de l’aubergiste Mourad Gldjian habitant à Deir ez-Zor, le sonneur de l’église Sainte-Hripsimé de Deir ez-Zor et d’un ouvrier. Ensuite le même équipe rassemble les corps des milliers d’enfants arméniens tués près du pont de Deir ez-Zor. Haroutiun Hovakimian rassemble aussi une partie des cadavres des victimes non enterrés de Cheddadé et de Margadé et les transfère tous ensemble dans trois boîtes à Antélias afi n de les délivrer au catholicossat de Cilicie. Ces cadavres ont été ensuite enterrés dans l’église des Saints Martyrs de Deir ez-Zor.

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Armenian orphans taken to orphanages from Yerevan streets, pictured in 1917. From their looks you can imagine what physical and spiritual suff ers and privationsthis generation of Armenian sons, who didn’t have a childhood, was submitted to... To carry outorphan care activity eight orphanages were opened in Yerevan in January of 1915, and in October their number reaches to 37: 2690 children found shelter here. Th ese orphanages were operating under the control and attention of diff erent charitable organizations and committees. In accordance with data of Yerevan committee of “Fraternal assistance” organization, in October-December of 1916 the fi rst place of children involvement was Dilijan and Tbilisi, then Yerevan and Ashtarak. In a comparably good state were orphanages under the sponsorship of Yerevan Relief committee, among which Yerevan third orphanage was especiallystanding out.

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“… It was not anoutburst wrath of Muslims towards Armenian Christians. Everything happened by will of government, not for the reason of religiousfanaticism. It was the result of performance of religious considerations, Turkish government wanted to free themselves from non-Muslim peoples, who were violating the unanimity of the empire, making an component, which is not always ready to be submitted to oppressing…”.

James Brais English diplomat

La photographie des orphelins arméniens des rues d’Erévan accueillis par l’orphelinat, prise en 1917. On peut sentir en les regardant, le refl et des souff rances physiques et spirituelles et des privations auxquelles a été soumise cette génération dépourvue de l’enfance...On a ouvert huit orphelinats à Erévan en 1915 afi n d’accueillir et de soigner les orphelins, et au mois d’octobre on en avait déjà 37. 2690 enfants y ont touvé un abri. Ces orphelinats existaient grâce aux soins et au contrôle de divers organisations et des comités de bienfaisance. D’après les données du comité d’Erévan de l’organisation “ Assistance fraternelle”, pendant les mois d’octobre, novembre et décembre de 1916 Dilidjan et Tbilissi étaient les premiers d’après le nombre des orphelins accueillis, succédé par Erévan et Achtarak. Les orphelinats sous le patronage du comité d’assistance d’Erévan étaient relativement en bon état, surtout le troisième orphelinat.

“… Ce n’était pas une explosion de colère des musulmans contre les chrétiens.Tout a été réalisé par la volonté du gouvernement et pas à cause du fanatisme religieux. C’était le résultat des considérations politiques: le gouvernement turc voulait se débarasser des peuples non musulmans qui détruisaient l’homogénéité de l’Empire, en formant un élément, qui n’était pas toujours prêt à se soumettre avec obéissance à l’oppression.. ” :

James Bryce Diplomate anglais

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Th ere is the row of Armenian orphans in the picture. Each of them holds his ration bread in his hand. Th e author of the picture is Leopold Gaszczyk, Pole coworker of Karen Jeppe. Th e latter was shooting the Armenian refugee camps of Aleppo, by Jeppe’s instructions. Such pictures Jeppe attached to his letters, to receive the philanthropic help of Armenian immigrants sheltered in Syria and elsewhere and material support from political organizations. “Danish Friends of Armenians” organization (one of which members he was) answered to the Jeppe’s armenophile actions, making monetary support.

Sur la photographie sont les orphelins arméniens; dans les mains de chacuns son morceau de pain pour un jour. L’ auteur de l’image est Leopold Kaschik le collaborateur polonais de Karen Eppé. Par l’ordonnance d’ Eppei il photographiait la colonie arménienne d’Alep. A ses lettres Eppei ajoutait des photographies pareilles pour recevoir une aide himanitaire et un soutien matériel aux organisations politiques pour les émigrants arméniens de la Syrie et d’ailleurs. Aux activités pro-arménien d’ Eppé a réagi l’organisation «les amis Danois des arméniens», (l’un des membres de cette organisation etait il- même) par un soutien monétaire.

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Th ese are Armenian women and children who saved from massacres by a miracle and found a shelter in Aleppo. Such shelters separated by low curtain walls were at Aleppo, Damask, Beirut and where sheltered Armenian immigrants, escaped from the Crime.

“Th e deportation of Armenian native population was implemented under the auspices of Istanbul authorities. Countless and limitless caravans of unhappy humans, hungry and thirsty, barefoot and naked were going to the Arabian deserts, banished by strikes of guarding soldiers’ buttstock and whips for weeks and months... On that way turkeys tortured them, sentencing to death. Minor girls and young women were abducted and sold to the Muslim harem. Kurdish bands were attacking the caravans. Turkish soldiers informed the Kurds about the destination of caravans, and the latter, their eternal true fellow soldiers did such brutality, that even my pen can not express…”

Karel HansaCzech traveler

Sur la photographie sont les femmes et les enfants arméniens rescapés et trouvés son abrie dans l’Alep. Tels logements temporaires isolés avec les cloisons basses avaient dans l’Alep, Damas, Beyrouth et d’ailleurs, où avaient trouvé ses abries les arméniens rescapés de Genocide.

«La déportation des arméniens parrainaient par le gouvernement de l’ Istanbul. Les nombreux caravanes des pauvres gens faims et soifs, pieds nus et demi-nus, les semaines et les mois chassées continuellement sous les coups des guns et des lanières des soldats accompagnés, étiraient aux déserts arabes... En cours de route les turques les avaient soumis des terribles souff rances, condamnent à mort. On a kidnappé et a vendu les fi lles mineures et les jeunes femmes aux harems musulmanes. Les équipages Kurdes attaqueaient continuellement sur les caravanes. Les soldats turques informaient les Kurdes nomades la direction des caravanes, et les derniers, les fi dèles partisans constants des turques, faisaient tels barbaries, que même mon crayon ne peut pas présenter …

Carle HansaTchèque voyageur

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Th e picture describes how Armenian and Greek arrested men has been placed into the luggage vans of the train. Th ey are with head lowered. Th ey probably apprehend that only a few of them will reunite with their families.

“Armenian men’s hunting and murders in Smyrna, by invading into their houses, beating them by cudgels or getting out of the city and murdering group by group, raise an indescribable panic. Th ere was no help and no hope…”.

George HortonUSA Consul in Smyrna

Sur la photo on adapte les hommes arméniens et grecques de Zmyurnia dans les vagons de marchandises de train. Ils ont désespéré. Probablement pressentient, que plupart d’eux ne réuniront jamais avec leur famille.

“La chasse et les assassines des hommes arméniens en Zmyurnia, soie par les intrusions dans les maisons, soie par les battements par cure-dents, soie par l’ extermination de la ville des groupes et par l’abolition, ont provoqué une indescriptible panique. Il n’ y avait aucun espoir de l’aide…».

George HortonConsul des États-Unis de Zmyurnia

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“Caravans of Armenians, which in the beginning of deportation from their homeland Eastern Armenia consisted of thousands of people, at the moment of getting to the Aleppo a few hundred people stayed in the cast of each one… Th e fi elds were covered with black, swollen bodies, naked, assaulted bodies. Turkish gendarmes threw most of the deported Armenians tied together to the Euphrates, and sometimes they fi lled some fl our on the shaking hands of people, and they were licking it, to lengthen their agony”.

Armin Vegner, from the letter sent to USA president V. Vilson

«Les caravanes des arméniens, qui ont étaient déportés de sa patrie, de l’ Arménie Occidental, d’abord étaient composés des milles personnes, en temps de l’ arriver à l’Alep il y restait quelques centaines de personnes… Les champs étaient couverts par les corps noircis, gonfl és, malodorants, nus, violés. Les gendarmes turcs les pluparts des arméniens reliaient par paires et jetaient dans l’Euphrate comme un fourrage pour les poissons, parfois on versaient dans les mains des gens un peu de farine, pour prolonger leur agonie ».

Armin Wegener, de sa lettre adressée au président des États-Unis

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Tsitsernakaberd, September, 1968. Armin Wegner on his knees prays and pays tribute to the memory of innocent victims of Armenan Genocide. In September, 1968, 82-year-old German writer, publicist, journalist and great humanitarian Armin Wegner visited Yerevan. Armin Wegner was at the top of Tsitsernakaberd and put a wreath on the memorial of victims of Armenian Genocide. Ex-offi cer of German army, Armin Wegner becoming a witness of Armenian Genocide, took picture of numerous views of massacres, recorded his notes and sent it together with pictures to Germany, addressing to separateindividuals and German Press. Unfortunately, that materials and pictures were never published. Later that letters and other materials of that period were summarized in his “Th e Road of No Return” book. In 1919 Armin Wegner published an open letter, “Testament in desert”, addressed to USA presidentWoodrow Wilson, where he proved Armenian massacres planed by Young Turks and submitted to criticism the western imperialist states, as accomplices of crime.

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“In summer 1915, when Turkish government undertook the performance of his monstrous plan of wiping out two million Armenians there was nobody to preventmad criminalsactions”.

Armin Th eophilWegnerGerman offi cer serving in Ottoman army in 1915-1916

Witness of Armenian Genocide

Tsitsernakaberd, septembre, 1968. Armin Wegner prie agenouillé et rend hommage aux victimes innocentes du Génocide arménien. En 1968, l’ écrivain, publiciste, journaliste et grand humanitaire allemand Armin Wegner a visité Erévan à l’âge de 82 ans. Il est monté au sommet de Tsitsernakaberd et il a déposé une couronne sur le mémorial des victimes du Génocide arménien. Armin Wegner, l’ancien offi cier de l’armée allemande, devenant témoin du Génocide arménien, a pris des photos de plusieurs scènes de massacres, il a inscrit ses notes de temoin et il les a envoyées en Allemagne, en les adressant aux individus et à la presse allemands. Malheureusement ces notes et ces photographies n’ont jamais été publiées. Plus tard ces lettres et d’autres notes prises durant la même période ont trouvé de la place dans son livre “Chemin sans retour à la maison”. En 1919 Armin Wegner a publié une lettre ouverte entitulée “Testament dans le désert”, adressée au président des États-Unis Woodrow Wilson, dans laquelle il a constaté par des faits les massacres des Arméniens réalisés par les Jeunes-Turcs et il a critiqué les États impérialistes occidentaux en tant que complices de le crime.

“Au printemps 1915, quand le gouvernement turc a commencé la réalisation du projet monstrueux de l’élimination des 2 millions Arméniens, il n’y avait personne, qui empêcherait les actions des criminels fous”.

Armin Th eophil Wegner Offi cier allemand faisant son service militaire dans l’armée ottomane en 1915 – 16

Témoin du Génocide arménien

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Complier - Armine Melik-IsraelyanDesign by Mikayel SurenyantsTh e cover of illustrated book by authors, on the basis of painter Hrach Hayrapetyan’s sketch

Th e patronage of arts of DVDs by the author of initiative Levon Aharonyan

Compilé par- Armine Melik-Israelyan Illustré par- Mikael SurenyantsLa couverture de l’illustration- par les auteurs, basé sur l’esquisse de peintre Hrach Hayrapetyan

Le mécénat du livre et de DVD-de l’auteur de patronage Levon Aharonyan

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