Antananarivo Urban Profile -Madagascar

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  • 8/12/2019 Antananarivo Urban Profile -Madagascar

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    MADAGASCAR :PROFIL URBAIN

    DANTANANARIVO

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    DNI DE RESPONSABILIT : Les termes employs et le matriel utilis dans cette publication ne retent pasncessairement les points de vue du Secrtariat des Nations unis ou des diverses organisations qui lui sont lies.Les appellations employes et les informations prsentes nimpliquent de la part de lONU-Habitatet de son conseil dadministration, aucune prise de position quant au statut juridique des pays concerns,la dlimitation de ses frontires, ou compromettant les autorits en place, le systme conomique tabliou encore le degr de dveloppement.Les analyses, conclusions et recommandations de ce rapport ne retent pas non plus ncessairementle point de vue du Programme des Nations unis pour les tablissements humains (ONU-Habitat), son conseildadministration et de ses tats membres.La prsente publication peut tre reproduite, entirement ou en partie, sous nimporte quel format ou support, des ns ducatives mais non lucratives, sans lautorisation pralable du dtenteur des droits dauteur, la conditionquil soit fait mention de la source. ONU-Habitat souhaiterait quun exemplaire de louvrage o se trouvereproduit lextrait lui soit communiqu. La prsente publication ne peut tre ni revendue ni utilise dautres nscommerciales sans lautorisation pralable du Programme des Nations unis pour les tablissement humains.

    La ralisation de ce rapport a t supervise par Kerstin Sommer, Joseph Guibo, Nicolas Marchal,Matthieu Sublet et Florence Kuria.

    Publi par le Programme des Nations unies pour les tablissement humains.Copyright 2012

    HS Number: HS/056/12EISBN Number: (Series) 978-92-1-132023-7ISBN Number: (Volume) 978-92-1-132472-3

    Impression : UNON, Publishing Services Section, Nairobi, ISO 14001:2004-certied

    Les publications du Programme des Nations unies pour les tablissement humains sont disponibles au bureaurgional et dinformation de lONU-Habitat ou directement :P.O. Box 30030, GPO 00100Nairobi, KenyaFax : + (254 20) 762 4266/7Email : [email protected]

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    AVANT-PROPOS DU DIRECTEUR EXCUTIF 4

    PRSENTATION ET MTHODOLOGIE 5CARTE 6

    RSUM EXCUTIF 7

    INTRODUCTION 9

    GOUVERNANCE 11

    FINANCES MUNICIPALES 12

    FONCIER 14

    BIDONVILLES 16

    GENRE ET DVELOPPEMENT 18ENVIRONNEMENT 20

    GESTION DES RISQUES DE CATASTROPHES 23

    DVELOPPEMENT CONOMIQUE LOCAL 25

    SERVICES URBAINS DE BASE 28

    SCURIT URBAINE 32

    PATRIMOINE CULTUREL 34

    TABLE DES MATIRES

    MADAGASCAR :PROFIL URBAIN

    DANTANANARIVOPROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LES TABLISSEMENTS HUMAINS

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    AVANT-PROPOS DU DIRECTEUR EXCUTIF

    Dr. Joan ClosDirecteur excutif, ONU-Habitat

    Selon une recherchepublie dans le rapportdONU-Habitat, Ltatdes villes dans le monde2010-2011 , toutes lesrgions en voie de dve-loppement, notammenten Afrique, dans lesCarabes et dans lePacique, compteronten 2030 plus de per-sonnes vivant en milieuurbain quen milieu rural.La moiti de la popula-

    tion mondiale vit dj dans des zones urbaines, les dsauxquels nous faisons face dans la bataille lance contre lapauvret urbaine sont nombreux et de taille : notre tche estardue, nous voulons des villes sans bidonville, o les femmesse sentent plus en scurit, des villes inclusives avec llectri-cit, laccs leau et lassainissement, et o les transportssont abordables, des villes mieux planies dans leur dve-loppement, des villes plus propres, plus vertes.

    Mais comme le montre cette srie de prols, il existe beau-coup de solutions intressantes et de bonnes pratiques quilserait bon dappliquer. En n de compte, les chiffres nousdisent que durant la dcennie 2000-2010, 227 millions depersonnes au total ont quitt les bidonvilles. Ceci signieque les gouvernements, les villes et les institutions parte-naires sont parvenus ensemble, doubler les Objectifs dumillnaire pour le dveloppement concernant les bidon-villes, et ce, avec dix ans davance sur la date initialementprvue pour 2020.

    LAsie et le Pacique se tiennent au premier rang des paysayant russi avec succs atteindre cet objectif, tous lesgouvernements de la rgion sont, en effet, parvenus am-liorer la vie de 172 000 000 habitants de bidonvilles entre2000 et 2010. En Afrique sub-saharienne, la proportiontotale de la population urbaine vivant dans des bidonvilles adiminu de 5 % seulement (soit 17 millions de personnes).Le Ghana, le Sngal, lOuganda et le Rwanda sont les paysqui ont enregistr les meilleurs rsultats dans la sous-rgion,

    en rduisant, durant la dernire dcennie, la proportiondes habitants des bidonvilles de plus dun cinquime. Lechiffre atteint 13 % en Amrique latine et dans les Carabeso environ 30 millions de personnes ont quitt les bidon-villes depuis lan 2000.

    Pourtant, les estimations de lONU-Habitat conrmentque les progrs raliss concernant les bidonvilles ne sontpas suffisants pour contrer lexpansion dmographiqueconstate dans les tablissements informels des pays envoie de dveloppement. En ce sens, les efforts visant rduire le nombre dhabitants des bidonvilles ne sont nisatisfaisants ni suffisants.

    Dans le cadre de nos efforts pour rsoudre cette crise,lONU-Habitat travaille avec la Commission europenneet le Secrtariat, bas Bruxelles, de lAfrique, des Carabeset du Pacique (ACP) pour soutenir le dveloppement

    urbain durable. Compte tenu de la diversit et de lurgencedes besoins, nous avons jug ncessaire de dvelopper unoutil dvaluation rapide et de planication stratgiquepour mener des interventions immdiates, moyen ou long terme. Cet outil se prsente sous la forme de cettesrie de publications.

    Le Programme participatif damlioration des conditionsde vie dans les bidonvilles est bas sur un dialoguepolitique, entrepris en 2002, entre lONU-Habitat, leSecrtariat ACP et la Commission europenne. Lorsqueles 3 parties se sont rencontres au sige de lONU-Habitaten juin 2009, plus de 200 dlgus de plus de 50 pays sesont entendus pour lancer un grand appel la commu-naut internationale an quelle prte davantage attention

    aux questions durbanisation, et quelle tende le pro-gramme damlioration des conditions de vie dans lesbidonvilles tous les pays dAfrique, dAsie et du Pacique.

    Il est utile de rappeler ici combien nous sommes reconnais-sants que le 9e Fonds europen de dveloppement pour lespays ACP de la Commission europenne ait contribu hauteur de 4 millions deuros (soit 5,7 millions de dollarsdaprs les taux de change de juin 2011) pour permettre lONU-Habitat de conduire un programme qui prote 59 villes dans 23 pays africains, plus de 20 villes dans6 pays du Pacique, et 4 pays des Carabes.

    En effet, depuis sa cration en 2008, le Programmedamlioration des conditions de vie dans les bidonvilles aacquis la conance des partenaires, au niveau municipal etnational, dans les pays dAfrique, des Carabes et duPacique. Comme le montre cette srie de rapport, ilapporte une contribution majeure qui vise soutenir lesefforts entrepris pour rduire la pauvret urbaine.

    Je tiens encore exprimer toute ma gratitude laCommission europenne et au Secrtariat ACP pour leurengagement pour ce Programme damlioration des condi-tions de vie dans les bidonvilles. Jai toute conance que lesrsultats exposs dans ce prol, ou dans les suivants, serontutiles pour laborer des rponses dans le renforcement descapacits et des investissements dans le secteur urbain.

    En outre, je tiens remercier les quipes des pays parti-cipants pour le soutien sans faille quils ont apport ceprocessus, ctait la condition essentielle la mise enuvre russie du Programme participatif damliorationdes conditions de vie des bidonvilles.

    A V A N T - P R O P O S D U D I R E C T E U R E X C U T I F

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    S E N T A T I O N E T M

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    PRSENTATIONLe prolage en milieu urbain est une valuation rapidedes besoins, orient sur les actions entreprendre pourrenforcer les capacits et palier aux dfaillances auniveau de la ville. Le but de cette tude est de dvelop-per des politiques urbaines an de rduire la pauvretaux niveaux local, rgional et national, travers lva-luation des besoins et des mcanismes de rponse. Encela, il contribue la mise en uvre des Objectifs dumillnaire pour le dveloppement. Il est actuellementutilis dans plus de 20 pays dAfrique et dans les paysarabes, et a t lanc dans 30 nouveaux pays dAfriqueainsi que dans les petits pays insulaires du Pacique.

    Ltude est base sur lanalyse de donnes existanteset sur une srie dentretiens raliss avec toutes les par-ties prenantes, y compris les communauts localeset les institutions, la socit civile, le secteur priv, lespartenaires au dveloppement, les universitaires, etc.Cette consultation se conclue gnralement par uneconvention collective sur un certain nombre de priori-ts identies et leur intgration dans le renforcementdes capacits proposes, ainsi que sur dautres projetsqui ambitionnent tous de rduire la pauvret urbaine.

    MTHODOLOGIELe prolage urbain utilise une approche structure oles interventions prioritaires sont convenues traversun processus consultatif. La mthodologie du prolageurbain se compose en 3 phases : Phase I : 3 prols urbains de 3 villes sont raliss

    pour chaque pays : gnralement, la capitale, uneville de taille moyenne et une petite ville sont ainsislectionnes et tudies pour fournir un chantil-lon reprsentatif permettant ensuite de raliser unprol national. Linformation est recueillie aumoyen dentrevues et de discussions avec les insti-tutions et les informateurs cls, an dvaluer les

    forces, les faiblesses, les opportunits et les menaces(FFOM), rencontres au niveau local et national,dans les milieux urbains. Les rsultats sont prsen-ts et affins au cours de consultations ralisesdans le cadre dateliers communaux et nationauxpour parvenir un consensus sur les interventionsprioritaires. Les rapports nationaux et communauxsynthtisent les informations recueillies et exposentles mthodes suivre pour rduire la pauvreturbaine, travers des approches holistiques.

    Phase II : Il sagit de dnir clairement les prioritsidenties par les tudes de prfaisabilit et dedvelopper en dtail le renforcement des capacitset les projets dinvestissement.

    Phase III : Elle consiste mettre en uvre les pro- jets dvelopps au cours des 2 phases prcdentes.Laccent est donn sur le dveloppement des com-ptences, le renforcement institutionnel et sur lamise en application des solutions adoptes.

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    MADAGASCAR

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    Soalala

    Itampolo

    Moramanga Brickaville

    TanambeVavatenina

    Toamasina

    Andilamena

    Anjiajia

    Manaratsandry

    Amparihy

    Anjiamangirana 1

    Bekoratsaka

    Antonibe

    Farahalana

    Antananarivo

    Ilaka

    Voloina

    Betamotano

    Manakana

    Marofody

    BekatraManakara

    Tranorea

    Morombe

    Fianarantsoa

    Ankilimalinika

    Mahajanga

    Miandrivazo

    Bezaha

    Morondava

    Maromiandra

    Mikoboka

    Behara

    Ambovombe

    Ifotaka

    Pakappakaina

    SakarahaIhorombe

    Farafagara

    Ankavandra

    Ranomafana

    Antalaha

    Antsiranana

    Maintriandry

    Maintrano

    F0 90 18045 kilomtres

    C a n a l d

    e M o z a m b i q

    u e

    Ocan Indien

    ")Villes participant la phase 1 du Programmeparticipatif damlioration des bidonvilles

    ! Villes principales

    Routes principales

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    R S U M

    E X

    C U T I F

    RSUM EXCUTIF

    INTRODUCTION

    La ville dAntananarivo, situe dans les hautes terrescentrales de Madagascar, culmine 1 300 m daltitude.Elle est localise entre 1855 de latitude sud et 4732 delongitude. Sa supercie est de 86,4 km2. Elle disposedun climat tropical caractris par des hivers frais et trssecs et des ts doux et pluvieux. Administrativement, laville est la capitale de Madagascar, chef-lieu de la rgion Analamanga, du district dAntananarivo-Renivohitra etde la commune urbaine dAntananarivo. La ville estdivise en 6 arrondissements.En 2009, la population tait estime 1 500 000 habitants,et elle devrait atteindre 1 800 000 habitants en 2011. Lacause principale de cet accroissement dmographiquesemble tre lexode rural qui sest acclr du fait desdifficults conomiques que connaissent les campagnes.

    GOUVERNANCE

    Depuis une quinzaine dannes, le contexte politico-conomique est marqu par des reformes en vue dam-liorer les conditions de vie des populations. La loi surla dcentralisation fait de la rgion et de la communedes collectivits dcentralises. Antananarivo est classe commune urbaine . Selon la loi N 94-009 du26 avril 1995 et le dcret N 96-168 du 6 mars 1996,

    elle bncie dun statut particulier.La commune urbaine est administre par le maire et sonpersonnel. Elle est dote doutils et de services de plani-cation assez diversis, mais leur efficacit demeurelimite. Lafflux massif de population la recherchedune terre, dun logement ou dun lieu pour travailler,combin la faible connaissance des normes en termesdamnagement urbain, sont autant de facteurs quientravent la mise en uvre efficace du Plan durbanismedirecteur.Cette situation rend la gestion municipale de lespaceurbain difficile et entrane la prolifration de construc-tions non autorises et loccupation anarchique desespaces publics. Ces problmes sont souvent amplispar lalternance rapide des dirigeants la tte de lacommune, conduisant parfois la rupture defforts djentrepris.

    FINANCES MUNICIPALESLes ressources nancires dAntananarivo sont trs ende des besoins de la ville, surtout en matire dinves-tissements. Le budget communal compar la taille desa population, rvle une situation nancire assez pro-blmatique. La faiblesse des nances sexplique par :

    des frais de fonctionnement trs levs dus lalourde charge du personnel ;

    les recettes non scales qui constituent encore laprincipale source nancire pour la commune ;

    linsuffisance de la scalit foncire.

    FONCIERDans la capitale malgache, le droit la proprit pourtous les citoyens est garanti et protg par la loi.Cependant, laccs la terre et la scurit foncire estde plus en plus difficile. La ville dAntananarivo estsurpeuple et les demandes dacquisition de terresdemeurent bien trop nombreuses pour loffre dispo-nible. Pour cette raison, les zones non constructibles

    sont occupes de faon spontane et anarchique gn-rant des bidonvilles. En ralit, la municipalit prouvedes difficults faciliter laccs la proprit foncirescurise pour les raisons suivantes : Le Plan durbanisme directeur est inadapt ; Les donnes statistiques ables dans le domaine

    foncier ne sont pas disponibles ; Les comptences techniques de la municipalit en

    matire doctroi des terres restent limites ; Aucune politique foncire explicite nexiste.

    BIDONVILLESMalgr les actions entreprises par ltat, un type dhabitatnon plani et trs souvent prcaire prolifre dans leszones informelles. Il rsulte de la conjugaison de plu-sieurs facteurs : La prcarit nancire des populations ; Linsuffisance de loffre de logements ; Linadquation des cadres politiques et juridiques qui

    entrave la matrise de lurbanisation Antananarivo.

    GENRE ET DVELOPPEMENTLa ville ne dispose pas dun cadre rglementaire spci-que dans le domaine de lquit entre les sexes. Lesdcideurs et les acteurs travaillant dans ce domainesappuient principalement sur la Politique national dela promotion de la femme, labore en 2000. Antananarivo, les discriminations sont courantes, lesfemmes subissent, en effet, toutes sortes de violences :physique, psychologique, conomique ou sexuelle.Contrairement aux hommes, elles ont moins accs aucrdit et lacquisition de la terre est conditionne parleur capacit nancire. Ceci rend les femmes plusvulnrables la pauprisation. Par ailleurs, la prsencede la femme aux postes de dcisions reste trs faible,mme si leur niveau dducation le leur permettrait.

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    ENVIRONNEMENT

    Dans la ville dAntananarivo, la question de la protec-tion de lenvironnement urbain se pose de plus en plus.La forte pression exerce par une population toujoursplus nombreuse, sur des sols urbains dj saturs, pr-occupe de plus en plus les autorits et les dfenseurs delenvironnement. Les capacits humaines et techniquessont insuffisantes et ne permettent pas de surveiller effi-cacement les espaces protger et contribuent indirec-tement la dgradation de lenvironnement de la com-mune. La quasi-absence despaces verts, les insuffisancesdans la collecte des dchets solides (mnagers et indus-triels), le dversement non contrl des eaux uses enpleine nature et la pollution atmosphrique sont autant

    de problmes qui simposent comme des ds releverpar les autorits pour un dveloppement urbain durable.

    GESTION DES RISQUES DE CATASTROPHESNombreux sont les habitants dAntananarivo qui viventsous la menace dincendies, dinondations et dboule-ments. La population des quartiers dfavoriss est gn-ralement la plus touche par ces aux. Dans leurstentatives de rduction des risques de catastrophes, lesautorits se heurtent linsuffisance de moyens (nan-ciers, matriels et humains) pour prendre des mesuresappropries an de rduire les effets des catastrophessur les populations et amliorer, par la mme, le cadrede vie des citoyens.

    DVELOPPEMENT CONOMIQUE LOCALPrincipal centre dattraction des activits conomiquesde Madagascar, Antananarivo dispose dun environne-ment propice limplantation de grandes entreprises.En 2010, 60 % des structures cres dans le pays lontt dans la capitale, la majorit exerant dans le secteurtertiaire, et plus prcisment dans le commerce. Bienque la ville possde de nombreux atouts, plusieurs fac-teurs conjoncturels et structurels ralentissent le dve-loppement conomique : Labsence de main-duvre qualie et le manque

    de professionnalisme ; Laugmentation du chmage ; Labsence dune stratgie efficace en faveur dun

    dveloppement conomique durable ; Le niveau lev de la pauvret.

    SERVICES URBAINS DE BASE

    Laccs aux services urbains de base demeure un pro-blme tant pour la population urbaine que pour lesautorits de la ville. La distribution spatiale en eau resteingale entre les arrondissements et ne tient pas suffi-samment en compte les densits de population. Demme, la production et la distribution de llectricitncessitent des efforts, non seulement pour dvelopperle secteur industriel, mais aussi pour rpondre auxbesoins des populations dfavorises. Ces dernires onttrs souvent recours aux branchements illicites (39,21 %des mnages) pour satisfaire leurs besoins.Les secteurs tels que la gestion des dchets, lassainisse-ment et les transports urbains sont assurs de faonplus ou moins efficace par la municipalit, en partena-riat avec dautres institutions. Des mesures doivent treprises dans le sens dune urbanisation durable.

    SCURIT URBAINE

    Antananarivo, les problmes lis linscurit enmilieu urbain deviennent de plus en plus inquitants, etce, en dpit des efforts entrepris par ltat via le minis-tre de la Scurit intrieure. En fait, le taux de prsencepolicire, dans certaines zones, est ngligeable. Entre1994 et 1998, il y avait entre 8 12 policiers pour10 000 habitants, la moyenne devant se situer autour de15 policiers pour 10 000 habitants. Beaucoup restedonc faire dans ce domaine. Toutefois, en labsencedune vritable politique de lutte contre linscurit dela part de la municipalit, on assiste la prolifrationdagences ou de socits prives dans le secteur de lascurit.

    PATRIMOINE CULTURELLe patrimoine culturel matriel et immatriel de lacapitale malgache est trs riche du fait de la grandediversit culturel de Madagascar. Il se compose princi-palement de sites, monuments et de traditions lies auxus et coutumes.Cependant, la ville aurait besoin, non seulement, dunepolitique pour la valorisation de son patrimoine, maisaussi dun appui pour le renforcement des capacits desgroupements professionnels qui uvrent pour sa pro-tection et sa prservation. Il serait galement bon desensibiliser davantage la population sur la richesse dupatrimoine culturel de son pays.

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    I N T R O D U C T I O N

    INTRODUCTION

    PLANIFICATION URBAINE

    Le Plan durbanisme directeur datant de 2004 et le Plande dveloppement urbain sont les outils de planicationqui constituent les cadres de rfrence de lurbanisation,et rsument les stratgies et les directives adopterpour encadrer le dveloppement urbain de la villedAntananarivo. Les services de planication urbainesont les institutions qui participent au contrle de lur-banisme Antananarivo. Ils se composent de lAutoritpour la protection contre linondation de la plainedAntananarivo, de lInstitut des mtiers de la ville, delOffice rgional du tourisme Antananarivo et delAgence dexcution des travaux dintrts public.Dans les quartiers informels, les rgles durbanisme et deconstruction nont pas toujours t appliques. La crois-sance urbaine, qui est suppose tre un facteur de dve-loppement conomique et qui devrait, par la mme,contribuer lamlioration du cadre de vie de la popula-tion, gnre au contraire des difficults de gouvernanceet affecte la qualit de vie des citadins.

    CONTEXTE MACRO-CONOMIQUELe dveloppement du march nancier Antananarivofait de la ville un grand centre commercial. Les activitsconomiques sont facilites par la prsence dinstitutionsnancires. Le secteur informel, quant lui, occupe unegrande place dans lconomie locale. Suite la crisepolitique de 2009, de nombreux Malgaches ont perduleur emploi et ont rejoint lconomie informelle. Les

    droits de voirie, les recettes tires des marchs, limptfoncier et limpt synthtique sont les principales sourcesde revenus pour la municipalit, en plus des taxes xespar le gouvernement. Ces recettes ont augment de12,84 % en 2004 pour chuter 7,97 % en 2009.

    DVELOPPEMENT HUMAIN ET PAUVRETURBAINE

    La faiblesse des infrastructures et des services urbains,due une urbanisation trop rapide, le difficile accsau crdit et, bien sr, le chmage engendrent toujoursdavantage de pauvret Antananarivo. En effet, nom-breuses sont les personnes qui ne peuvent emprunter, letaux dintrt slevant 32 % par an pour les institu-tions de micronance et 22 % pour les banques.Quant au manque daccs aux services urbains de base,il constitue un facteur de vulnrabilit pour les per-sonnes exposes aux risques naturels et socitales(conits, criminalit, etc.).

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    GOUVERNANCE

    CADRE INSTITUTIONNEL

    La ville bncie de services de planication : le Bureau dedveloppement dAntananarivo, lAutorit pour la protec-tion contre linondation de la plaine dAntananarivo,lInstitut des mtiers de la ville, lAgence dexcutiondes travaux dintrt public dAntananarivo, lOfficergionale du tourisme Antananarivo. La synergie entreces intervenants devrait optimiser leur complmentaritthorique. LOrganisme public de coopration inter-communale cre en 2000, compte 30 communesmembres. Leur raison dtre est de satisfaire des intrtscommuns tels que la scalit communale ou les servicesdurgences.

    CADRE LGAL

    La loi sur la dcentralisation Madagascar consacre largion et la commune comme des collectivits dcentra-lises. Antananarivo est classe commune urbaine .La ville dispose dun cadre stratgique de dveloppe-ment municipal. Les textes dans le domaine juridiquesont nombreux, mais leur interprtation est souvent unesource de discorde du point de vue de linterprtationdes comptences.

    PERFORMANCES ET RESPONSABILISATIONS

    Les membres du conseil municipal, rpartis en commis-sions, se rendent rgulirement sur le terrain an decontrler le bon fonctionnement des services publics.La procdure de passation de marchs publics estrespecte grce aux contrles effectus au sein de laCommunaut urbaine dAntananarivo. Les organes dergulation en charge des procdures sont : les personnes responsables des marchs publics ; lUnit de gestion de passation de march ; la Commission rgionale dAnalamanga pour les

    marchs publics ; lAutorit de rgulation des marchs publics ; le systme intgr de gestion des marchs publics.Le volume budgtaire par habitant ne favorise pas lagestion rationnelle de la ville. En effet, en 2008, la villedAntananarivo (1 500 000 habitants) disposait dunbudget gnral squilibrant 9 633 062 , soit 6,42 par habitant (contre 8,53 par habitant en 2011).La ville fonctionnait avec 2 900 agents en 2010. Si loncompare avec dautres villes, on saperoit que lesmoyens humains sont trs en de des besoins.

    RENFORCEMENTS DES CAPACITS HUMAINES

    ET FINANCIRESLintgration des communes priphriques laCommunaut urbaine dAntananarivo est le principald auquel doivent faire face les autorits municipales.Il sagit de prparer ces communes sadapter leurnouveau statut de zone dextension. Cette prparationimplique que les capacits de gestion et dadministrationsoient renforces. De plus, il faudrait largir le champdaction de lOrganisme de placement collectif en immo-bilier et de lOrganisme public de coordination inter-communale aux services urbains de base an de rendrecette intercommunalit rellement oprationnelle.

    MEILLEURES PRATIQUES La diversit et le nombre des organismes intervenants

    dans le processus de dveloppement : les organismesonusiens, la Banque mondiale, lUnion europenne,les ONG et les associations nationales ;

    Le poids croissant de la coopration franaise aveclaugmentation des aides nancires de la rgionle-de-France ;

    La participation citoyenne qui se traduit par la miseen place du budget participatif et par limplicationde la socit civile dans la gestion urbaine et par ledveloppement de partenariats public-priv.

    PRIORITS IDENTIFIES

    Mettre en place une agence durbanisme Antananarivo ;

    Restructurer, soutenir les communes priphriquesde la capitale ;

    tablir et renforcer les documents durbanisme jusquau niveau des fokontany ;

    Renforcer les capacits des dirigeants de la villeen leaderships local et faciliter la ralisationdoutils de planication urbaine et les rendreoprationnels ;

    Institutionnaliser le comit de pilotage du prolurbain pour le suivi et lvaluation des actionsprioritaires ;

    Appuyer les fokontany dans la gestion et le dve-loppement de la ville.

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    FORCES FAIBLESSES OPPORTUNITS MENACES

    La ville est dote doutilset de services de planicationdiversis.

    Problmes dapplicationdes documents de planicationexistants : Plan durbanismedirecteur datant de 2004.

    Existence dorganesde rgulation pourlextension spatiale :Organisme publicde la cooprationintercommunale FIFTAMA.

    Prolifrationdes bidonvilleset des constructionsillicites dansles secteurs rcents.

    Dynamismede la gouvernancepartenariale : budgetparticipatif, implicationde la socit civile.

    Non-matrise des uxde populations vers la ville.

    Rseau de partenariatstrs dvelopp : rgion le-de-France, Fonddes Nations uniespour lenfance, etc.

    Clivage dansla reprsentationcitadine : haute villeet bas quartiers.

    Existence dorganesde rgulation pour lextension

    spatiale : Organisme publicde la cooprationintercommunale FIFTAMA.

    Incapacit faire appliquerles rglementations (70 %

    des constructions sont illicites ;gnralisation des marchandsinformels).

    Perspective de la ralisationdun recensement

    gnral de la populationet de lhabitat.

    Ingrence politiquedans la gouvernance

    municipale.

    Existence de structuresde concertation pourle dveloppement au niveaudes fokontany.

    Problme de continuitet de rupture dans les actions(changement frquentde dirigeants entranantune rupture des effortsdj engags).

    Existence dune Stratgienationale de lamnagementdu territoire.

    Existence dune vision clairede la municipalit pourla gestion de la ville.

    Absence dune unit chargede lclairage.

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    FINANCES MUNICIPALES

    BUDGET

    La situation nancire de la commune dAntananarivoest assez prcaire. Selon lanalyse des indicateurs nan-ciers, les investissements pour le dveloppement de laville se heurtent de nombreux obstacles. Malgr lavolont des responsables municipaux de rationnaliser lagestion nancire, les nances municipales rencontrentde srieuses difficults du fait de la faiblesse du budgetpar rapport au nombre dhabitants et de limportancedes besoins. Enn, lanalyse de lvolution des nancesmunicipales montre que leur accroissement est insuffi-sant (6,87 % au cours des six dernires annes).

    RECETTESLa croissance des recettes entre 2004 et 2009 est trsinstable, ceci sexplique par lessoufflement de lactivitdans le secteur priv et par les difficults de recouvre-ment dues la conjoncture politique.Les recettes non scales constituent la principale sourcenancire de la ville. En 2010, les principales recettespar ordre dimportance taient : les droits de voirie, lesrecettes de march, limpt foncier et limpt synth-tique. Les recettes scales foncires constituaient, en2008, 22,45 % des recettes totales et 23,88 % en 2009.Le taux de recouvrement de limpt foncier sur lesproprits bties slevait 58,26 % en 2009.Laide nancire en provenance de ltat central nestpas assez importante, mme si la recette totale de lacommune urbaine dAntananarivo est passe de 12,04 %,en 2008, 38 %, en 2009.

    DPENSESLe poids que constitue le personnel explique, en partie,le manque daides nancires en provenance de ltatcentral. En effet, prs de la moiti des dpenses sontabsorbes par la prise en charge du personnel (52,58 %en 2008 et 48,38 % en 2009) et par les frais de fonc-

    tionnement. Ainsi, les investissements de la communeurbaine dAntananarivo ne reprsentaient que 9,99 %des dpenses en 2008 et 20,40 % en 2009.

    RENFORCEMENT DES CAPACITS HUMAINES

    ET FINANCIRESEn dpit des dfaillances dans le systme de gestion desnances municipales, Antananarivo jouit dune situa-tion relativement confortable en raison de la diversitdes dispositifs de recouvrement. La rationalisation desimpts est un enjeu important. En plus des recettesnon scales, la consolidation des ressources nanciresmunicipales devrait passer par laugmentation desrecettes scales pour la municipalit.

    MEILLEURES PRATIQUES

    Mise en place dun comit de pilotage par poste ausein de la commune, an de coordonner la stratgiedans le cadre de la scurisation des recettes ;

    Respecter la transparence via un contrle nancierinterne et la diffusion du budget communal pourinformer le public (journaux, internet et affichages) ;

    Mise en place dune stratgie locale pour augmenterles recettes scales dans le cadre de partenariats(Institut des mtiers de la commune urbainedAntananarivo). cet effet, certaines actions ontt entreprises depuis trois ans : actions de mdiati-sation, de mobilisation et de collaboration avecles acteurs de base (chefs de fokontany, dlgusdarrondissement), les mesures de contrle et derpression, loffre des quipements logistiques(transport, communication et scurit).

    PRIORITS IDENTIFIES

    Renforcer les capacits des autorits dans ledomaine de la mobilisation des ressources etdu recouvrement scal ;

    Soutenir la municipalit dAntananarivo en tantque capitale (transfert des moyens et renforce-ment des comptences dans le cadre de laPolitique nationale de dcentralisation et dedconcentration) ;

    Renforcer la participation citoyenne dans ledveloppement de la ville ;

    Sensibiliser les populations en matire scale(affichage, utilisation des medias, etc.).

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    FORCES FAIBLESSES OPPORTUNITS MENACESRenforcement du budgetpar le partenariat public-priv.

    Insufsance du volumebudgtaire pour la gestiondune ville de prsde 1 500 000 habitants.

    Amlioration du tauxde recouvrementpar lexploitationdu potentiel scal au niveaudes ressources foncires.

    Contexte politique :uctuation de laidebudgtaire de ltat,politisation du recouvrement.

    Transparence dansla gestion nancire :contrle nancier interne,publication et diffusiondu budget.

    Faiblesse du budgetdinvestissement :0,29 par habitant en 2008et 0,87 par habitanten 2009.

    Rationalisation du partenariatpublic-priv.

    Baisse de la recetteventuelle : manque de suiviet de contrle (ex : recettesdu march).

    Mise en place dun comitde pilotage par posteau sein de la communeen 2011.

    Inefcacit des outils de suiviet de contrle pour optimiserle recouvrement scal.

    Utilisation des plus-valuesfoncires an de renforcerles ressources nancirespropres.

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    FONCIER

    Du fait du surpeuplement de la ville dAntananarivo, lademande en terre est suprieure loffre. Les rservesfoncires de la municipalit sont totalement puises.Cette situation explique pourquoi les pouvoirs publicsont recours lexpropriation quand il faut installer denouvelles infrastructures. Le patrimoine de la com-mune urbaine est parfois mal gr, ce qui favorise lins-tallation incontrle de la population, mme sur lesparcelles appartenant ltat. Celui-ci dtient environ40 % des titres fonciers, rpartis entre les ministres, lesentreprises publiques et parapubliques, et la municipa-lit. Quelques terrains de grande supercie sont attribusaux socits immobilires et commerciales, publiques etprives. Les parcelles de petites tailles sont gnrale-ment destines aux rsidents.

    CADRE INSTITUTIONNEL Madagascar, la gestion foncire est assure par2 dispositifs institutionnels diffrents mais compl-mentaires : les services fonciers dconcentrs et lesservices fonciers dcentraliss. Au niveau national, leministre en charge du foncier assure et coordonne lagestion foncire. Au niveau rgional, ce sont les servicesfonciers dconcentrs qui la prennent en charge, etau niveau des communes, cest le guichet foncier communal ou intercommunal qui assure ladministra-tion foncire.

    CADRE LGAL

    Pour ce qui est du dispositif juridique, les droits la proprit foncire sont garantis par la Rpubliquede Madagascar. Laccs au foncier et lexercice des droitsde proprit sont organiss et protgs par la loi.

    PERFORMANCES ET RESPONSABILISATIONS

    Laccs la proprit foncire est compliqu, ltat et lamunicipalit rencontre des difficults assumer leur

    rle pour plusieurs raisons : Le Plan durbanisme directeur na pas t actualis

    depuis 2004, malgr lexplosion dmographique ; La municipalit ne dispose ni de bases de donnes,

    ni dinformations foncires ables, ni de Plandoccupation des sols, ni de Plan local doccupationfoncire ;

    La spculation foncire constitue de plus en plusun handicap et la procdure dacquisition demeurelongue et complexe ;

    Les comptences techniques de la municipalit en

    matire dattribution et de gestion foncire sontlimites.

    Les consquences qui en dcoulent sont les suivantes : Prolifration de lhabitat dans des zones non

    constructibles, crant des quartiers non structurset peu viables ;

    Multiplication des conits entre les propritairesde titres et les occupants illicites (environ 1 200 paran dans les tribunaux).

    MEILLEURES PRATIQUESEn 2005, une politique de rforme xant les orienta-tions stratgiques en matire domaniale et foncire a tadopte, ce qui a favoris linstauration du Programmenational foncier. Ce programme dnit et met en uvreles actions suivantes : Les services fonciers ont t moderniss : les docu-

    ments fonciers sont dsormais numriss ; La gestion foncire a t amliore et dcentralise

    an de mieux satisfaire les usagers, notamment enrendant le processus plus simple, plus accessible ;

    La lgislation foncire et domaniale a t rorgani-se, rnove en fonction des exigences et des ralitsde terrain ;

    Un plan de formation pour les personnes concer-nes par le foncier a t mis en place.

    PRIORITS IDENTIFIES

    Renforcer les capacits techniques de la com-mune urbaine dAntananarivo dans les domainesde la gestion, du contrle et de la surveillancedes proprits communales ;

    tablir au sein de la commune un registrefoncier urbain ;

    tablir une politique foncire urbaine ;

    Crer des rserves foncires en priphrie.

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    Bureau de la direction des domaineset des services fonciers dAntananarivo.

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    FORCES FAIBLESSES OPPORTUNITS MENACES

    Prsence de tous lesdispositifs institutionnels,les acteurs urbains,les partenaires techniqueset nanciers.

    Plus de 70 % des titresne sont pas mis jourpar leurs occupants actuels.

    Prsence de presquetous les acteurs publicsou privs uvrant dansle domaine foncier.

    Le pouvoir et lautoritpublique narrivent pas bien grer et contrlerla forte pression socialeen matire dacquisitionet doccupation foncire.

    Politique de rformefoncire en cours.

    La majorit des parcellesoccupes sont de petites tailleset ne peuvent tre tendues.

    Presque toutesles parcelles sontenregistres et scurisespar un titre foncier.Taux dimmatriculationdes parcelles occupesdans le centre-ville :plus de 90 %.

    Les occupations illicites sonten progression notammentsur les domaines publicset privs de ltat.

    Pas de politique ni de stratgiede rexion ou daction dansle domaine du foncier urbain.

    Litiges fonciers frquents cause de la spculationfoncire informelle.

    Ville sature et occupationsanarchiques dans les zonesnon constructibles.

    Moins de 10 %du patrimoine foncierde la municipalitest identiable.

    Pas dinformations fonciresables et inexistencede documents fonciersau niveau de la commune.

    cause des prix exorbitantset de la complexitdes procdures, lacquisitiondun terrain urbainest devenue un luxe.

    Comptence limitede la municipalit en matiredattribution et de gestionfoncire.

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    BIDONVILLES

    TYPES DHABITAT ET RGIME FONCIER

    Le phnomne de bidonvilisation touche tous les arron-dissements et tous les quartiers de la Communauturbaine dAntananarivo. En 2010, les constructionsillicites reprsentaient 70 % des habitats raliss. Selonles tudes effectues par ENDA Ocan indien, GRET etInter Aide (2005), le domaine de lhabitat se rpartitcomme suit : Les lotissements, forms de constructions structu-

    res (immeubles, cits, etc.) : 5 % des habitations ; Lhabitat rsidentiel, regroupant les constructions

    individuelles : 30 % ;

    Lhabitat traditionnel, constitu des maisonsanciennes rparties dans les villages environnants :25 % ;

    Lhabitat prcaire dans les bidonvilles : 25 % ; Lhabitat diffus form de logements ruraux : 12 %.

    La bidonvilisation sexplique par la combinaison dediffrents facteurs, plus ou moins interdpendants : Le problme de planication urbaine : linstallation

    de la population prcde souvent la planication ; La lenteur administrative dans loctroie des titres

    fonciers ainsi que la chert des frais, la situation juri-dique des terrains non mis jour, labsence doutilsde planication foncire.

    CADRE INSTITUTIONNELLes acteurs tatiques (le ministre de lAmnagementdu territoire et de la dcentralisation du gouvernementde transition), en dehors de la commune urbainedAntananarivo, sont galement impliqus dans lagestion des zones informelles.

    Un rseau de partenariats trs denses, regroupantla Socit dquipement immobilire de Madagascar,ENDA Ocan indien, Inter Aide, Association LifeGiving Water, existe. Son but est de venir en aide auxpersonnes dfavorises en construisant des logementssociaux.

    PERFORMANCES ET RESPONSABILISATIONS Linexistence dune politique de logement court et

    long terme au niveau de la municipalit entraineune insuffisance doffre de logements ;

    Linsuffisance des moyens matriels et logistiquesrend difficile les oprations de dmolition ;

    Linadaptation des outils de planication, tel quele code de lurbanisme (datant de 1963), constituegalement un frein ;

    La russite de tout projet dans le domaine dpendde la cohrence entre la politique municipale enmatire de logement et les interventions des ONG.

    MEILLEURES PRATIQUES ENDA Ocan Indien a opt pour une amlioration

    sans dracinement. En 2001, avec lappui de laFondation Abb Pierre et celle des familles, 200 loge-ments ont t raliss ;

    En 2005, une tude de faisabilit sur le logementsocial par le groupement ENDA, GRET et Inter Aide en partenariat avec la coopration franaiseet le Bureau de dveloppement dAntananarivo apropose 3 options pour des projets de logementssociaux : rhabilitation de logements, constructiondimmeubles ou construction de logements indivi-duels la lisire de la ville ;

    En 2011, pour contrer le phnomne de bidonvili-sation, ltat a nanc hauteur de 100 milliardsdariary (50 millions US$) la construction de nou-veaux logements sociaux.

    PRIORITES IDENTIFIEES

    Dnir une politique dhabitat et de dveloppe-ment au niveau de la ville ;

    Produire et vulgariser les documents sur les normesde construction ;

    Procder la restructuration des quartiers infor-mels dfavoriss ;

    Faciliter laccs au microcrdit des mnagespauvres, travers la mise en place de fonds degarantie immobilire par la Communauturbaine dAntananarivo ;

    laborer et mettre en uvre un programme delogements sociaux Antananarivo.

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    FORCES FAIBLESSES OPPORTUNITS MENACESUn rseau densede partenariats avecles ONG : ENDA OcanIndien, etc.

    chec de la politiquetatique.

    Disponibilit de terrainsdomaniaux et communauxau sein du FIFTAMA.Les maires des communespriphriques sont prts accueillir les projets.

    Prolifration du phnomnede bidonvilisation.

    Existence dorganismesprts uvrer pourla productionde logements.

    Inexistence dune rellestratgie et dune politiquede logement au seinde la municipalit.

    Vive mulation de tousles acteurs : bnciairespotentiels, micronances,ONG, municipalit, etc.

    Pauvret de la majoritde la population : problmede rsidence permanente.

    Manque de nancementsspciques pourles logements sociaux.

    Forte demande (proportionde locataire de lordrede 40 %).

    Problme de uiditde la population,non-matrise du ux

    migratoire.Problmes fonciers : permisde construire, constructionsillicites, spculationet production informelle.

    La constructiondu boulevard de lEuropedevrait tre une occasionpour lamnagementdes lotissementsdes squatters.

    Lautoconstructionest frquente dansles bidonvilles. Lexigitdes terrains favoriseles risques dincendieset les inondations.

    Dfaillance des dispositifsde surveillance.

    Inefcacit des oprationsde ratissage.

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    GENRE ET DVELOPPEMENT

    PAUVRET

    La ville offre plus dopportunits professionnelles mais laprsence fminine des postes de dcision demeurefaible. Sur 52 conseillers municipaux, 14 seulement sontdes femmes. Les dirigeants de la commune urbainene compte que 84 femmes. Parmi les dlgus des6 arrondissements de la ville, il ny a que 1 femme.Sur les 192 chefs de fokontany, 24 sont des femmes. Parcontre, dans le secteur priv, il existe davantage de paritentre les hommes et les femmes.

    ACCS LA TERRE

    Traditionnellement, la femme ne peut hriter de biensfonciers. Laccs au foncier, dune manire gnrale,dpend uniquement de sa capacit nancire.

    ACCS AU CRDITIl demeure limit bien que les femmes en exprimedavantage le besoin. Obtenir un crdit reste une chosecomplique car il est ncessaire de fournir les garantiessuffisantes. Les femmes exerant dans le secteur informelne disposent pas des documents ncessaires, attestant deleur capacit rembourser dventuels crdits. De plus,les taux dintrt sont levs, 32 % par an pour les insti-tutions de micronance et 22 % pour les banquesprimaires.

    ACCS L'DUCATIONLe niveau dalphabtisation est lev par rapport celuides autres villes de Madagascar : Le nombre dlves dans le primaire (public et priv)

    est de 209 999 dont 103 303 lles, soit 49,19 %(source : CISCO Antananarivo renivohitra, 2009-2010) ;

    Le nombre dlves dans le secondaire (1er cycle) estde 75 087 dont 38 083 lles, soit 50,72 % (source :

    CISCO Antananarivo renivohitra, 2009-2010) ;

    Le nombre dlves dans le secondaire (2e cycle) estde de 28 663 dont 15 613 lles, soit 52,9 %(source : CISCO Antananarivo renivohitra,2009-2010).

    VIOLENCES LENCONTRE DES FEMMES

    Selon les rsultats des enqutes effectues sur la violenceconjugale par ELVICA en 2007 au niveau de la ville,65 % des femmes sont victimes de violences sousdiffrentes formes : psychologique (47 %), physique(35 %), conomique (40 %) et enn sexuelle (10 %).Lorigine de ces violences conjugales peuvent sexpli-quer par les mariages prcoces, lunion libre et le niveau

    dinstruction de la femme (plus il est lev, moins elleest victime de violences).

    CADRE INSTITUTIONNELSur le plan institutionnel, la Direction gnrale dugenre a t cre au sein du ministre de la Population,pour assurer le pilotage des actions en faveur de plusdquit entre les sexes Madagascar. De plus, plusieursONG internationales et locales travaillent de concertavec le ministre pour la promotion de lquit entre lessexes Madagascar.

    CADRE LGALLa ville dAntananarivo ne dispose daucun cadrelgal spcique concernant lquit entre les sexes.Cependant, au niveau national, le gouvernementa rvis le cadre rglementaire et institutionnel ande prendre en compte ce concept. ce titre, la loiN 2007-022 du 20 aot 2007 relative aux mariages etaux rgimes matrimoniaux xe dix-huit ans lgeminimum du mariage pour les lles et les garons.

    PRIORITS IDENTIFIES laborer et mettre en uvre la politique munici-

    pale en matire dquit entre les sexes ; Mettre en place une base de donnes concernant

    lquit entre les sexes pour la ville dAntananarivo ; Dvelopper un partenariat avec les organisations

    de la socit civile pour sensibiliser davantage lapopulation sur les questions de genre.

    Les femmes exercent majoritairement dans le secteur informel,comme ici le commerce de rue.

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    FORCES FAIBLESSES OPPORTUNITS MENACESCadre rglementaire assurantlgalit de tous les citoyens.

    Fourniture de servicespublics ne prenant pasen considrationla problmatique dquitentre les sexes.

    Volont des partenairesinternationaux soutenirla promotion de lquitentre les sexes.

    Inexistence dune normenationale sur laccessibilitet mconnaissancedes services techniquesde laccessibilit.

    Accs au crdit sansdistinction de sexe.

    Amalgame entre quitentre les sexes et fminisme.

    Engagement des Nationsunies promouvoirlquit entre les sexes.

    Les institutionsne prennent passufsamment en compteles problmes dquitentre les sexes.

    Mise en place dun comitmunicipal.

    Vulnrabilit accentuedes femmes.

    Existencedune conventionet de partenariat

    en faveur de lquitentre les sexes.

    Recrudescencede la violence enversles femmes.

    Validation par la municipalitde la charte daccessibilitde la ville dAntananarivo.

    Les pratiques discriminatoiresgagnent encore du terrain.

    Existence dune chartede la ville inclusive.

    Faible considration de lquitentre les sexes dansla planication.

    Manque de donnessur lquit entre les sexespour la ville.

    Inexistence dune politiquemunicipale, en matire

    dquit entre les sexes.

    Raret dorganisations(publiques ou prives)intervenant dans le domainede laccessibilit.

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    Le manque dorganisation dans la gestion environne-mentale contribue indirectement la pollution enmilieu urbain. Selon le Plan durbanisme directeur de2004, Antananarivo aurait besoin de 72 ha despacesverts en 2015 et de 128 ha pour le Grand Tana .Cependant, les espaces verts, amnags en 2011, necouvrent que 12,5 ha, donc beaucoup reste faire dansce domaine.Les insuffisances dans les domaines de lassainissement,de la collecte et de la gestion des dchets solides mna-gers constituent un problme environnemental gravepour les nappes phratiques. titre dexemple, seuls37 % des dchets mnagers sont ramasss.Concernant la pollution atmosphrique, Antananarivoest lune des villes les plus pollues du monde. SelonlInstitut national des sciences et techniques nuclaires,les particules contenues dans lair, dpassent 0,50 g/m3pour le plomb et 0,07 mg/m3 pour les autres matiresen suspension tels les gaz dchappement des voitures etles poussires.Les inondations sont souvent lies aux problmes dva-cuation des eaux pluviales. Cest ainsi que les eaux usesprovenant des collines se dversent dans les plainesenvironnantes et le systme en place ne joue pas sonrle de rgulation et de rtention des eaux de pluie.

    CADRE INSTITUTIONNELLe caractre multisectoriel de la stratgie environne-mentale met en jeu plusieurs acteurs. Selon le Plandurbanisme directeur, ltat a pour rle de prserverles espaces verts agricoles urbains.

    ENVIRONNEMENT

    De mme, la coopration dcentralise avec la rgionlle-de-France, lance le Plan vert, un outil de plani-cation incluant les mesures de protection du patri-moine architectural, urbain et paysager. La Directiondes espaces verts et de lagriculture urbaine est aussireprsente dans lorganigramme de la Communauturbaine dAntananarivo. Elle sintresse lamnage-ment des espaces verts, au dveloppement de la ppi-nire municipale et la promotion de lagricultureurbaine. La Socit autonome de maintenance de laville dAntananarivo quant elle, appuie la municipa-lit dans le secteur de lassainissement pour le traite-ment des eaux uses et pluviales, la collecte et le traite-ment des ordures mnagres.

    CADRE LGALSuite la saturation de lespace urbain, le Plan durba-nisme directeur dAntananarivo a t approuv par ledcret N 2006/597 du 10 aot 2006. Lapplication duPlan vert est concrtise par larrt N 515-CUA/DS/DPDU/SPF 09. La Socit autonome de maintenancede la ville dAntananarivo, cre par la loi N 95 035du 30 octobre 1995, a t rorganise par le dcretN 2009-1166 du 15 septembre 2009.LAutorit pour la protection contre linondation de laPlaine dAntananarivo est soutenue par la loi N 95-034du 15 octobre 1995 et par le dcret N 2002-979 du28 aot 2002.

    Ppinire darbres fruitiers pour la mise en place de nouveaux espaces verts.

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    PRIORITS IDENTIFIES Mettre en conformit le site de la dcharge

    dAndralanitra selon lexigence du dcret demise en compatibilit des investissements lenvironnement ;

    Crer de nouveaux espaces verts en entretenantles anciens et en remplaant les vieux arbres ;

    Dvelopper des partenariats dans le commercedu carbone, pour rduire la pollution atmosph-rique ;

    Crer de nouveaux bassins de rtention dans lapartie basse de la ville ;

    Mettre en place et soutenir des petits projets detri et de recyclage des dchets biodgradables, encollaboration avec les ONG et les oprateursconomiques.MEILLEURES PRATIQUES

    Dans le cadre de lamlioration de lassainissement, lesONG EAST et ENDA Ocan Indien exprimententdes services de prcollecte dans certains quartiers desarrondissements I, IV et V de la ville. LInstitut desmtiers de la ville met la disposition de la Directiondes espaces verts et de lagriculture urbaine, 2 chargsde mission pour lassistance technique, ainsi quunappui nancier via la coopration dcentralise avec largion dle-de-France pour lamnagement et la cra-tion despaces verts, le dveloppement de la ppiniremunicipale et la promotion de lagriculture urbaine.Pour 2011, quelques projets sur le dveloppement delenvironnement urbain et de lagriculture urbaine sonten cours de ralisation, avec le concours de quelquesacteurs et bailleurs de fonds : Projet agriculture urbaine,Low space, no space,

    rentre dans le cadre dun partenariat entre laCommunaut urbaine dAntananarivo et la rgionle-de-France, en matire de formation et dactions

    entreprendre ; Projet dappui lagriculture urbaine et priur-

    baine pour la scurit alimentaire des populationsdAntananarivo, soutenu par la Food and Agriculture Organisation et initi par lInstitutdes mtiers de la ville en 2009 ;

    Projet de valorisation des boues de latrines, initipar lONG EAST avec la participation de lInstitutdes mtiers de la ville.

    La prcarit du rseau dassainissement et la mauvaise gestiondes dchets solides entranent une pollution du milieu urbain.

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    FORCES FAIBLESSES OPPORTUNITS MENACES

    ESPACES VERTSPrsence de la Directiondes espaces verts,environnementet agriculture urbainedans lorganigrammede la municipalit.

    Insufsance des espaces vertset des aires de dtente.

    Coopration dcentraliseavec la rgion

    le-de-France.

    Pollution de lair due aux feuxde brousse, aux industrieset la circulation automobile.

    Existence de documentsde planication.

    Incivisme des habitantsde la ville concernantle respect des espaces verts.

    Prsence doprateursspcialiss dansle jardinage.

    Assistance techniqueet appui nancier de la partde lInstitut des mtiersde la ville.

    Vieillissement des arbresdes principales airesde dtentes et des espacesverts.

    Prsence doprateursconomiques.

    DCHARGES PUBLIQUESExistence du Plandurbanisme directeur2004.

    Insufsance des dchargespour lensemblede lagglomration.

    Prsence de lOfcenational pourlenvironnement.

    Industrialisation de la ville.

    Amnagementet scurisation du sitedAndralanitra.

    Sites non amnags,et sans mesures dattnuationdes impacts sociauxet environnementaux.

    Prsence du ministrede lEnvironnement.

    Absence de terrainsdisponibles.

    Dchets industriels mlangsavec les dchets mnagers.

    Existence de la Chartede lenvironnement.

    Absence de tri des dchets. Prsence de partenairesnanciers et techniques.

    POLLUTION DE LAIRExistence du Plandurbanisme directeur.

    Pollution atmosphriquedorigines diverses.

    Contrle des gazdchappementdes voitures.

    Industrialisation.

    Existence du Plan vert. Insufsance des espaces vertspour assainir lair.

    Feux de brousse dans leszones environnantes.

    Forte concentrationde particules nocivesdans lair.

    tude sur la gestionde la qualit de lair Antananarivo,

    juillet 2008, nancepar la Banque mondialeet lUnion europenne.

    Canicules causes par les feuxde brousse.

    INONDATIONExistence du Plandurbanisme directeur.

    Non-matrisedes remblaiementsdes zones inondables.

    Prsence de stationsde pompage.

    Crues saisonnires de lIkopa.

    Existence du Plan vert. Difcults pour la municipalit faire appliquerles rglementations.

    Prsence de partenairestechniques et nanciersdans la capitale.

    Changement climatique.

    Rglements durbanismeinterdisant le remblaiement.

    Pressions politiques.

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    GESTION DES RISQUES DE CATASTROPHES

    La rduction de la prcarit nancire, la planication

    territoriale, lamlioration de laccessibilit des quar-tiers, laccs aux informations, laccs leau potable,lassainissement et lhygine, la scurisation foncire etlamlioration de lhabitat, tous ces facteurs de dvelop-pement contribueraient la rduction des risques decatastrophes. Par ailleurs, la coordination et la collabo-ration entre les acteurs publics et privs devraient trerenforces au niveau de la ville.Les consquences des sinistres (inondations, incendies,etc.) sont dramatiques : destruction des habitations,pertes de vies humaines, dtrioration partielle ou totaledes infrastructures et dgradation de lenvironnementsocio-conomique de la zone affecte.

    Les inondations ont pour origine linadquation dusystme dvacuation des eaux de pluie et des eauxuses. Le changement climatique est un facteur aggra-vant, le passage de pluies abondantes provoque de plusen plus dboulements.Les incendies, frquents dans la ville, proviennent dela concentration des constructions en bois. De plus,ltroitesse des ruelles rend laccs aux secouristes difficile.Daprs les statiques du service des sapeurs-pompiers,prs de 23 % de leurs interventions en 2010, concer-naient les incendies.

    CADRE INSTITUTIONNEL Antananarivo, seuls les sapeurs-pompiers et laDirection des affaires sociales et de la sant publiquesont en charge de la gestion des risques de catastrophes.Il en est de mme pour lAutorit pour la protectionde la plaine dAntananarivo sous la tutelle du ministrede lEau et le Bureau des projets de promotion etdamnagement des rgions, rattach au ministre delAmnagement du territoire et de la dcentralisation.La ville bncie aussi dun service mtorologique auniveau du ministre des Travaux publics et de lamtorologie.

    RENFORCEMENT DES CAPACITS HUMAINESET FINANCIRESLes diffrentes ONG travaillant pour la gestion desrisques de catastrophes Antananarivo bncient,auprs de leurs partenaires respectifs, dun renforce-ment des capacits en formation et en recyclage. Suite cela, elles effectuent des formations au sein de la popu-lation. On note cependant que le concept de gestiondes risques de catastrophes nest pas encore complte-ment assimil par les dirigeants et la population. Ilsdevraient tre davantage sensibiliss au problme.

    PERFORMANCES ET RESPONSABILISATIONS

    Les institutions soccupant de la gestion des risques decatastrophes ninterviennent quen cas durgence. LesONG, conscientes de limportance que constitue larduction de ces risques, tentent de sensibiliser lesautorits locales et la population. Le service des sapeurs-pompiers a dvelopp un partenariat avec le dparte-ment de la Vende en France. Au jour daujourdhui,100 sapeurs-pompiers sont oprationnels, soit 1 pour15 000 habitants, ce qui est insuffisant. 75 nouveauxsapeurs-pompiers devraient tre recruts en 2011. Encas durgence, les autorits locales apportent une assis-tance dans les interventions en sollicitant un partenariatpublic-priv.

    MEILLEURES PRATIQUES Renforcement des capacits et formation des acteurs

    locaux en gestion des risques de catastrophes, aveclappui des partenaires et des ONG ;

    Mise en place de 1 numro vert gratuit pour desappels durgence : ce numro est dj oprationnelauprs de 3 oprateurs en tlphonie ;

    Mise en place de 1 centre de secours oprationnelpour chacun des 6 arrondissements ;

    Partenariat entre la municipalit et le dpartementde la Vende : limplantation de casernes et le recru-tement de sapeurs-pompiers reviennent la com-mune, tandis que lappui matriel et la formationsont du ressort du dpartement de la Vende ;

    Surveillance du niveau des eaux, par lAutoritpour la protection contre linondation de la plainedAntananarivo, an de prvenir les risquesdinondation.

    PRIORITS IDENTIFIES Intgrer laspect rduction des risques de catas-

    trophes dans les outils de planication et dedveloppement de la ville ;

    Oprationnaliser le comit communal de gestiondes risques de catastrophes au niveau de la muni-cipalit, renforcement des structures existantes ;

    Multiplier les partenariats pour nancer les acti-vits lies aux catastrophes.

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    PRIORITS IDENTIFIES Mettre en place une politique dinsertion profes-

    sionnelle et conomique pour les populations lesplus vulnrables ;

    Renforcer les capacits de la commune urbainedAntananarivo sur la promotion du dveloppe-ment conomique local ;

    Optimiser lutilisation des marchs existants.

    Le Programme dajustement structurel, initi parles institutions de Brettonwoods, depuis le dbutdes annes 1980 ;

    Le Document stratgique pour la rduction de lapauvret ;

    Le Madagascar Action Plan, qui constitue le tableaude bord de ltat concernant les politiques etles initiatives en termes de dveloppementconomique.

    PERFORMANCES ET RESPONSABILISATIONS

    Antananarivo est dote dun environnement propice limplantation de grandes entreprises. Elle dispose destechnologies de communication et des infrastructuresphysiques ncessaires (routes, voies ferroviaires, aro-port), facilitant le transport des personnes et des pro-duits lintrieur et lextrieur du pays. Si, en 2010, largion Analamanga a connu une forte croissance entermes dimplantation de nouveaux tablissements(56,7 % selon le ministre de lconomie et de lindus-trie), la main-duvre existante ne rpond pas toujours la demande, tant dun point de vue quantitatif quequalitatif.Le secteur de lartisanat constitue un potentiel entermes de cration demplois, il serait judicieux de lerestructurer an de le dynamiser davantage. Le tourismeurbain durable, travers le projet ECOTANANA,constitue un secteur actuellement en plein essor. Ceprogramme vise faire dAntananarivo un lieu beau-coup plus touristique.

    MEILLEURES PRATIQUES Le projet ECOTANANA a pour but de structurer

    les activits conomiques autour dune charte co-touristique lablise, incluant les micro-entrepreneurset les bnciaires (artisans, guides touristiques etgrants de maisons dhtes) ;

    Le projet APEM/PAIQ lutte contre la pauvretvia le nancement des activits et des projets

    des acteurs qui ne disposent ni de garantie ni decaution pour faire un prt.

    March de Namontana.Centre de formation des populations.

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    FORCES FAIBLESSES OPPORTUNITS MENACES

    Existence dune cooprationentre la commune urbainedAntananarivo et la rgion

    le-de-France.

    Importante augmentationdu chmage.

    Existence de nombreux projetsde dveloppement(ECOTANANA, Programmedamlioration de la mobiliturbaine, etc.) et dONG.

    Instabilitde la situationpolitiqueet conomiquedu pays.

    Existence de nombreusesinstitutions nancires.

    Fermeture de nombreusesentreprises.

    Important dveloppementdu secteur nancier.

    Libralisationde limportationde produits nis.

    Dynamisme des acteursurbains.

    Inexistence dune politiquemunicipale de dveloppementconomique local.

    Abondance doprateursprivs.

    45 % du PIB provientdAntananarivo.

    Insufsance de partenariatspublic-priv.

    Existence du projetde promotion du tourismeurbain durable dans la ville.

    Existence de nombreuxartisans dans divers secteursdactivits.

    Manque de qualicationet inadquation de la main-duvre existante par rapportaux besoins des entreprises.

    Prolifration du secteurinformel surtout dansle commerce (65 %des transactions commercialessont informelles).

    Existence de diversesinfrastructures facilitantlimplantation de grandesentreprises (transport,lectricit, autoritsadministratives, main-duvre qualie, etc.).

    Concentration des grandesentreprises dans la villedAntananarivoet ses alentours.

    Existence du Plandurbanisme directeur.

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    TAT DES LIEUX DES SERVICES URBAINSDE BASE

    ACCS LEAU POTABLE

    La JIRAMA, qui gre le rseau deau potable, projettedaugmenter jusqu 75 % laccs leau en 2020 danstoute la ville. Les estimations effectues par la Cities Alliance (2004) dans le but de faciliter laccs auxbornes-fontaines en 2020, recommande la constructionde 3 000 bornes-fontaines supplmentaires. Notonsque la production en eau potable provient essentielle-ment du lac Mandroseza, des puits et dune nouvellestation Laniera. Dans la ville, 75 % de la populationutilise les bornes-fontaines publiques, dans le secteur dela zone basse ce chiffre atteint 81,25 %. Le raccorde-ment domestique demeure marginal dans ces zones.Selon le Plan durbanisme directeur, le taux de ceraccordement tait de 27 % pour la ville en 2004.

    ASSAINISSEMENT

    En 2010, leffort en matire dinfrastructures sanitairesa port ses fruits. La desserte actuelle est assez satisfai-sante, mis part dans les quartiers rcents deBetsimitatatra. Mais linstallation de lavoirs publicsdans ces quartiers pauvres ne constitue pas une urgence,puisque 39 % des mnages se rendent la rivire Ikopa

    et seulement 27 % de la population locale utilisent leslavoirs publics.

    SERVICES URBAINS DE BASE

    Concernant les infrastructures pour la gestion desmatires fcales, il existe 101 blocs sanitaires fonction-nels au sein de la ville mais ils sont trs ingalementrepartis. Selon ltude effectue par RAZAFINDRAIBEen 2010, si 75 % des mnages possdent des toilettes,seuls 6,4 % disposent dinstallations sanitaires conformes,et seulement 8,73 % des mnages utilisent des fossesseptiques. Dans les bas quartiers, seule la cit est qui-pe de toilettes hyginiques. Dans 64 % des cas, lesmnages disposent dune installation sanitaire prcaireet prs de 30 % de la population des quartiers dfavori-ss font leurs besoins dans la nature.La rpartition ingale des infrastructures pour grerles matires fcales se fait davantage ressentir dans lesquartiers pauvres o 30 % des habitants nont pas accs

    un systme dvacuation et dassainissements de leurseaux uses.

    COLLECTE DES DCHETS SOLIDES

    Concernant la collecte des dchets solides industrielset mnagers, beaucoup reste faire malgr les effortsde la Socit autonome de maintenance de la villedAntananarivo. Dans les quartiers dfavoriss, le modede gestion des dchets est gnralement trs prcaire.Dans lensemble, 18,2 % des mnages stockent leursdchets dans des fosses tandis 42,45 % les dversentdirectement dans la rue et dans les marcages.Confronte ces nombreuses difficults, la municipa-lit a con la tche de ramasser les ordures la Socitautonome de maintenance de la ville dAntananarivo

    Borne-fontaine.

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    depuis 1995. Selon le Plan durbanisme directeur, lerseau collectif dassainissement et le systme de ramas-sage des dchets solides ne couvrent que 1/5 du terri-toire de la ville. En 2010, 620 tonnes dordures ont tramasses quotidiennement. Il est prvu quen 2023,on passe 1 050 tonnes de dchets par jour.

    ACCS LNERGIE

    Llectricit provient des sources thermique et hydro-lectrique. La puissance installe de 137,1 MW, etlutilisation en pointe de 130,1 MW ne permet pas derpondre de nouvelles demandes. En 2010, dans laplaine, seuls 54,11 % des mnages avaient accs au

    rseau lectrique et dans lensemble de la zone basse,seuls 14,9 % des mnages possdaient des branche-ments privs, ce qui signie que 39,21 % des mnagesavaient recours des branchements illicites. Par ailleurs,les coupures dlectricit sont assez frquentes.Lutilisation de bougies et de lampes ptrole constitueencore une ralit pour un bon nombre de personnes. Ilfaut donc amliorer la capacit de production maisgalement penser avoir recours dautres alternativesde production dnergie notamment les nergies renou-velables (solaire, olienne et gaz) an de satisfaire lesbesoins mnagers et lclairage public.

    CIRCULATION URBAINE ET INFRASTRUCTURES ROUTIRES Les transports urbains sont principalement effectus

    par des taxis-be. En 2007, la capitale comptait 72 lignesde transport pour 63 coopratives. Entre 2 500 et2 800 taxis-be et bus roulent en ville, ce qui pose uncertain nombre de problmes de circulation, malgr lesefforts qui sont fait pour la rgulation des dplacements,loccupation et la gestion des voies de circulation. Lacongestion des rues est frquente aux heures de pointe.Ltroitesse des rues, le non-respect des rglementationset loccupation des voies par les commerants sontles principales causes des problmes de circulation.

    CADRE INSTITUTIONNEL Dans lorganigramme de la Commune urbaine, il existeune Direction des espaces verts et de lagricultureurbaine. Elle est subdivise en 3 services qui soccupentrespectivement de lamnagement des espaces verts, dudveloppement de la ppinire municipale dAntanimenaet la promotion de lagriculture urbaine.Pour prserver lenvironnement urbain, la municipalitdAntananarivo est appuye par dautres institutionscres spcialement pour soccuper des problmatiquesauxquels la ville doit faire face.

    CADRE LGALLenvironnement urbain est pris en considration dansles prescriptions environnementales du Plan durbanismedirecteur de la ville dAntananarivo, un documentapprouv par le dcret N 2006/597 du 10 aot 2006.La mme anne, face la saturation de lespace urbainen ville, la coopration dcentralise avec la rgionle-de-France a permis le lancement du Plan vert quiest un outil de planication, incluant des mesuresde protection du patrimoine architectural, urbain etpaysager. Son application est concrtise par larrtN 515-CUA/DS/DPDU/SPF 09, portant sur la cra-tion et la prservation du secteur sauvegard et de laZone de protection du patrimoine architectural, urbainet paysager. An de soccuper de lassainissement urbain, un Serviceautonome de maintenance de la ville dAntananarivo at mis en place par la loi N 95 035 du 30 octobre 1995,puis rorganis par le dcret N 2009-1166 du 15 sep-tembre 2009. Ce service soccupe de lassainissementdes eaux uses et pluviales, de la collecte et du traite-ment des ordures mnagres et de la gestion de ladcharge dAndralanitra.Enn, pour protger la plaine et sauvegarder les zonesinondables, lAutorit pour la protection contre les

    inondations de la plaine dAntananarivo a t cre parla loi N 95-034 du 15 octobre 1995 et par le dcretN 2002-979 du 28 aot 2002.

    Benne pour la collecte des ordures.

    Toilettes et douches publiques accessibles aux fauteuils roulants.

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    FORCES FAIBLESSES OPPORTUNITS MENACESDCHETS ET ACCS LEAU POTABLE

    Existence de services et doutilsde planication et de gestion.

    Vtust, faible densitet inadaptation du rseaudes services urbainsde base au sein de la ville.

    Dynamisme du partenariatpublic-priv.

    Laccs payant pourles mnages pauvresa pour consquencede les exclure.

    Cration dun servicede proximit : gestionpar concession.

    Inexistence dunepolitique claire pourla gestion des ordures.

    Application et exploitationde redevancessur lassainissement :redevances annuellessur les remblais,les ordures mnagreset lassainissement.

    Inondations priodiquesdans la plainedAntananarivo.

    Pas de cadrerglementaire clair pourla gestion des eauxpluviales : responsabilitnon prcise et manquede ressources nancires.

    Initiative des partenairesde la municipalitpour mettre en placedes infrastructuresau niveau des quartierspour la gestion des ordures.

    Multiplicationdes constructionssans permis, perturbantles voies et rseaux divers,en particulier le rseaudassainissement.

    Problme de gestion :difcult de recouvrementdes organismes grants.

    Coopration dcentraliseavec la rgion le-de-France.

    Dmarches daccs leau potable longueset onreuses.

    LECTRICIT

    Existence dune socitdapprovisionnement(JIro sy Rano Malagasy).

    Insufsance dansla production. Recours aux sourcesdnergie alternatives :solaire, olienne et gaz.

    Prix lev de la connexionau rseau.

    La puissance disponiblene permet pasle fonctionnementindustriel.

    Branchements illicitesdans les quartiers pauvres.

    MOBILIT URBAINE ET INFRASTRUCTURES ROUTIRES

    Existence dun programmedamlioration de la mobilit.

    Insufsance des routes. tablissementde programmes dactions court ou long terme.

    Non-respectde la rglementation.

    troitesse des rues.

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    FORCES FAIBLESSES OPPORTUNITS MENACES

    Mise en place de la policemunicipale depuis 2000et initiative pour renforcerle nombre de policiersmunicipaux.

    Insufsance du systmedinformation surla criminalit et la violenceurbaine.

    mergence et prolifrationdes socits de scuritprive.

    Monte en puissancede la criminalit organiseau sein de la ville.

    Existence dtudes et doutilsen matire de scurit urbaineau sein de la municipalit.

    Inexistence de politiqueset de stratgies dansle domaine de la scuriturbaine.

    bauche dun partenariatpublic-priv et implicationde la socit civileTELecom MALagasy.

    Existence de zones risque au sein de la ville.

    Le rle des fokontanyet du comit de vigilance(Andrimasopokonolona).

    Insufsance des moyensdquipement de la policenationale.

    Risques de manifestationset dune justice populaireen prsence des forcesde lordre.

    Rationalisation et rpartitiondes forces, selon les groupesdintervention par secteur.

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    PATRIMOINE CULTUREL

    La ville dAntananarivo est connue pour son histoire etpour la richesse de son patrimoine culturel aussi bienmatriel quimmatriel. Les sites historiques et lesmonuments sont gnralement classs au patrimoinenational. Certains sont grs par la Communauturbaine dAntananarivo, ils sont alors inclus dans larglementation de la zone de protection du patrimoinearchitectural, urbain et paysager (tissus urbains tradi-

    tionnels, tissus ruraux anciens, tissus modernes, tissusrsidentiels contemporains, secteurs boiss, zonesagricoles) ce qui implique que toutes les actions (nou-velles constructions, extensions, cltures, espaces libres,etc.) sont soumises aux rgles propres aux secteurssauvegards.

    CADRE INSTITUTIONNEL

    Au sein de la ville dAntananarivo, plusieurs institutionsassurent la gestion du patrimoine culturel : Le ministre de la Culture et du patrimoine ; Le Dpartement darchitecture culturel de la com-mune urbaine dAntananarivo ; Les collectivits dcentralises.

    CADRE LGAL

    Du point de vue juridique, larrt N 515-CUA/DS/DPDU/SPF 09, datant de juin 2008, porte sur la cra-tion et la prservation du secteur sauvegard de la zonede protection du patrimoine architectural, urbain etpaysager.

    PRIORITS IDENTIFIES Dvelopper une politique oriente vers la valorisa-

    tion des sites de lensemble de la commune urbainedAntananarivo. Inclure la zone de protection dupatrimoine architectural, urbain et paysager dansles documents durbanisme ;

    laborer et mettre en uvre un projet de dvelop-pement de partenariats, appuyer lmergence dutourisme culturel et urbain ;

    Renforcer les capacits des groupements profes-sionnels pour la protection et la prservation dupatrimoine ;

    Mettre en place une plateforme de dialogue pourlapplication des politiques de valorisation dessites ;

    Promouvoir les lois pour la protection dupatrimoine.

    Palais des sports et de la culture dAntananarivo.

    Palais de la reine dAntananarivo.

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    FORCES FAIBLESSES OPPORTUNITS MENACESExistence dune Zonede protectiondu patrimoinearchitectural urbainet paysager.

    Insufsance des moyensnanciers pourla restaurationet la rhabilitation.

    Existence de plusieurs entitsuvrant pour la protectionet la sauvegarde des siteset des monuments culturels.

    Non-suivides rglementations,notammentsur les nouvellesconstructionsou les rhabilitations,par la population.

    Prise de consciencedes autoritsde limportancede la sauvegardeet de la protectionde lidentit culturelle.

    Insufsancede la sensibilisationde la populationsur limportancede la sauvegardeet de la protectiondu patrimoine.

    Collaboration des domainespublic-priv dans la gestiondes sites.

    La population ignorelimportancede sauvegarderle patrimoine.

    Existence de plusieurs siteset monuments considrscomme patrimoineculturel.

    Insufsance de la miseen valeur du patrimoineculturel immatriel.

    Existence de sites du patrimoineculturel valoriser pourla promotion du tourismeurbain.

    Le patrimoine culturel(matriel et immatriel)est trs riche.

    Particularit et importancedAntananarivode par son histoire.

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    PROFIL URBAIN DANTANANARIVO

    Le prolage urbain consiste en une valuation rapide des conditions de vie urbaine, an de dnir les actions mener, enidentiant les besoins prioritaires, sur le renforcement des capacits ncessaire et sur les rponses institutionnelles possiblesaux niveaux local et national. Le but de cette tude est de dvelopper les politiques de rduction de la pauvret urbaine auxniveaux local, rgional et national, travers une valuation des besoins et des mcanismes de rponse, et de contribuer lamise en uvre grande chelle des Objectifs du millnaire pour le dveloppement. L'tude est base sur l'analyse des donnesexistantes et sur une srie d'entretiens avec toutes les parties prenantes, y compris les communauts et les institutions locales,la socit civile, le secteur priv, les partenaires au dveloppement, les universitaires, etc. La consultation aboutit gnralement un accord commun sur les priorits et sur leur dveloppement travers des campagnes de renforcement des capacits etd'autres projets visant tous, la rduction de la pauvret urbaine. Ce prolage urbain est mis en uvre dans 30 pays dAfrique,des Carabes et du Pacique, offrant la possibilit de faire une analyse comparative entre ces diffrents pays. Une fois termine,cette srie d'tudes pourra servir de base de rexion aux autorits centrales et locales, aux acteurs urbains, ainsi quauxbailleurs de fonds et aux agences daides extrieures.

    HS Number: HS/056/12E

    ISBN Number: (Series) 978-92-1-132023-7

    ISBN Number: (Volume) 978-92-1-132472-3

    Programme des Nations Unies pour les tablissements Humains

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