20
LÉONIE TRAUFFLER DESIGNER VISUAL MERCHANDISER WORKSHOP NEW YORK ÉTUDE DE CONCEPTS DE MAGASINS OCTOBRE 2009 Dans le cadre de notre formation de designer visual merchandiser, nous nous sommes rendus, n octobre 2009, à New York an d’étudier plusieurs concepts de magasin de la grande pomme. En effet, il est très important dans notre métier de se tenir informer de ce qui se fait ailleurs, quelles sont les tendances du moment, quels sont les concepts qui marchent, ce qui séduit les gens ou pas. Les Etats-Unis sont en général décrites comme le pays où tous les rêves peuvent prendre formes, c’est de là que nous viennent les nouveautés et les modes. Il est donc normal de se renseigner sur le pourquoi du comment. Mais quelle n’a pas été notre surprise de constater que nalement, malgré quelques magasins sortant largement du lot,les magasins n’étaient pas si différents que ceux qu’on trouve dans les grandes villes européennes. Par exemple, la 5ième avenue, deuxième rue marchande la plus chère après les Champs- Elysées, encourage encore les belles vitrines sophistiquées, avec mannequins mis en scène dans des mondes enchantés, dans un cadre brillant de dorures et de paillettes, le tout agrémenté de quelques jeux de lumières. Ce qui m’a particulièrement impressionné dans les concepts américains, et notamment dans le quartier au caractère artistique de SoHo, était la différence de taille. La plupart des magasins se trouvent souvent dans des locaux immenses, avec un plafond d’une hauteur minimale de 4 mètres, s’étalant souvent sur 2 à trois niveaux. En général ils se situent au bas d’anciens immeubles du début du siècle passé, conservant la friche du cadre d’origine et laissant donc apparaître tuyaux, poutres et autres éléments. Cela apporte un charme particulier à presque chaque concept de magasin et permet surtout un merchandising aisé. En effet, les produits on toute la place nécessaire pour être mis correctement en valeur. Une grande différence entre les Etats- Unis et l’Europe réside sans doute dans le service. Les américains y attachent en effet une grande importance de façon à trouver parfois un nombre démesuré du personnel an de garantir quelqu’un de disponible à tout moment et an de ne surtout pas faire attendre le client. Voici un apperçu de quelques magasins et nos supermarchés, notamment Manor, mais apparemment assez exceptionnel pour les USA. C’était très intéressant de pouvoir discuter avec un des responsables et de comparer les 2 façons de consommer d’un pays à l’autre. B&H, un magasin de multimédia qui fonctionne d’une manière bien particulière: Le client, super bien servi et renseigné par un service exemplaire, commande son article et va à la caisse payer, puis attends devant la sortie qu’un petit wagon circulant sur un système de rail, lui amène son produit. American Girl, un magasin qui s'étend sur 6 étages et entièrement dédié à la poupée. Le concept est de choisir et vêtir la poupée à l'éfgie de la petite lle qui l'achète. On trouve même un étage "salon de coiffure" pour les poupées ainsi qu'un restaurant au dernier étage. Le tout évidemment dans des tons roses fuchsia et violet pour séduire les petites lles. Dean&Deluca, le must du rafnement avec à la clé des produits du monde entier ainsi qu'une large offre de eurs, fruits et légumes de saison. Le magasin qui ouvre pour la première fois ses portes correspond complètement à la variété ethnique et culturelle du quartier de SoHo. A ces quelques magasins énumérés ci-dessus s'ajoutent tous ceux dont l’analyse plus poussée suit dans ce dossier ! DOSSIER DANALYSE DE CERTAINS CONCEPTS INTÉRESSANTS DE MAGASINS, FLAGSHIPS ET MÉGASTORES AMÉRICAINS. COMMENT METTRE EN SCÈNE LA MARCHANDISE, ET SÉDUIRE LE CONSOMMATEUR ! concepts que nous avons entres-autres visités et étudiés: Abercrombie&Fitch, grande marque de vêtements tout style avec comme habit phare la chemise carolée de bûcheron canadien. Le point fort du concept est de vendre dans des locaux aux lumières tamisées, à l’odeur marquée de leur parfum exclusif et une musique très forte. Sans oublier surtout les vendeurs-mannequins jeunes et tous plus beaux les uns que les autres servant le client avec une chemise grande ouverte. Si ce concept séduit surtout le touriste il est tout de même gagnant, car le jour de notre visite nous avons dû faire une heure de queue pour entrer. Toys’R’us et M&M’s store dans le quartier exubérant de Times Square. Prada et Uniqlo dans le quartier de SoHo. Urban Outters et Antropologies également à SoHo qui sont des magasins immenses recréant un cadre cosy et charmant tel qu’on pourrait l’avoir dans son salon et vendant habits et accessoires de maison. Le fameux Apple Store à la 5ème avenue dont on connaît si bien le cube, vu et revu sur divers sites et journaux. Ce qui est particulier à ce magasin, outre l’architecture, c’est qu’il est ouvert 24h/24h. Pratique pour ceux à qui l’envie prends d’aller s’acheter un ordinateur au milieu de la nuit ! Cependant le magasin est sans arrêt plein, les gens y allant comme ils vont au café, pour envoyer leurs mails et surfer sur internet. Whole’s Food, un grand super-marché présentant une immense gamme de produits alimentaires d’une qualité et fraîcheur irréprochable. Pas tellement différent de

Analyses magasins

  • Upload
    t-leo

  • View
    232

  • Download
    0

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Analyse de certains concepts intéressants à New York

Citation preview

Page 1: Analyses magasins

LÉONIE TRAUFFLER

DESIGNER VISUAL MERCHANDISER

WORKSHOP NEW YORKÉTUDE DE CONCEPTS DE MAGASINS

OCTOBRE 2009Dans le cadre de notre formation de designer visual merchandiser, nous nous sommes rendus, fi n octobre 2009, à New York afi n d’étudier plusieurs concepts de magasin de la grande pomme.

En effet, il est très important dans notre métier de se tenir informer de ce qui se fait ailleurs, quelles sont les tendances du moment, quels sont les concepts qui marchent, ce qui séduit les gens ou pas. Les Etats-Unis sont en général décrites comme le pays où tous les rêves peuvent prendre formes, c’est de là que nous viennent les nouveautés et les modes. Il est donc normal de se renseigner sur le pourquoi du comment. Mais quelle n’a pas été notre surprise de constater que fi nalement, malgré quelques magasins sortant largement du lot, les magasins n’étaient pas si différents que ceux qu’on trouve dans les grandes villes européennes. Par exemple, la 5ième avenue, deuxième rue marchande la plus chère après les Champs-Elysées, encourage encore les belles vitrines sophistiquées, avec mannequins mis en scène dans des mondes enchantés, dans un cadre brillant de dorures et de paillettes, le tout agrémenté de quelques jeux de lumières.

Ce qui m’a particulièrement impressionné dans les concepts américains, et notamment dans le quartier au caractère artistique de SoHo, était la différence de taille. La plupart des magasins se trouvent souvent dans des locaux immenses, avec un plafond d’une hauteur minimale de 4 mètres, s’étalant souvent sur 2 à trois niveaux. En général ils se situent au bas d’anciens immeubles du début du siècle passé, conservant la friche du cadre d’origine et laissant donc apparaître tuyaux, poutres et autres éléments. Cela apporte un charme particulier à presque chaque concept de magasin et permet surtout un merchandising aisé. En effet, les produits on toute la place nécessaire pour être mis correctement en valeur.

Une grande différence entre les Etats-Unis et l’Europe réside sans doute dans le service. Les américains y attachent en effet une grande importance de façon à trouver parfois un nombre démesuré du personnel afi n de garantir quelqu’un de disponible à tout moment et afi n de ne surtout pas faire attendre le client.

Voici un apperçu de quelques magasins et

nos supermarchés, notamment Manor, mais apparemment assez exceptionnel pour les USA. C’était très intéressant de pouvoir discuter avec un des responsables et de comparer les 2 façons de consommer d’un pays à l’autre.B&H, un magasin de multimédia qui fonctionne d’une manière bien particulière: Le client, super bien servi et renseigné par un service exemplaire, commande son article et va à la caisse payer, puis attends devant la sortie qu’un petit wagon circulant sur un système de rail, lui amène son produit.

American Girl, un magasin qui s'étend sur 6 étages et entièrement dédié à la poupée. Le concept est de choisir et vêtir la poupée à l'éffi gie de la petite fi lle qui l'achète. On trouve même un étage "salon de coiffure" pour les poupées ainsi qu'un restaurant au dernier étage. Le tout évidemment dans des tons roses fuchsia et violet pour séduire les petites fi lles.

Dean&Deluca, le must du raffi nement avec à la clé des produits du monde entier ainsi qu'une large offre de fl eurs, fruits et légumes de saison. Le magasin qui ouvre pour la première fois ses portes correspond complètement à la variété ethnique et culturelle du quartier de SoHo.

A ces quelques magasins énumérés ci-dessus s'ajoutent tous ceux dont l’analyse plus poussée suit dans ce dossier !

DOSSIER D’ANALYSE DE CERTAINS CONCEPTS INTÉRESSANTS DE MAGASINS, FLAGSHIPS ET MÉGASTORES AMÉRICAINS.

COMMENT METTRE EN SCÈNE LA MARCHANDISE, ET SÉDUIRE LE

CONSOMMATEUR ! concepts que nous avons entres-autres visités et étudiés:

Abercrombie&Fitch, grande marque de vêtements tout style avec comme habit phare la chemise carolée de bûcheron canadien. Le point fort du concept est de vendre dans des locaux aux lumières tamisées, à l’odeur marquée de leur parfum exclusif et une musique très forte. Sans oublier surtout les vendeurs-mannequins jeunes et tous plus beaux les uns que les autres servant le client avec une chemise grande ouverte. Si ce concept séduit surtout le touriste il est tout de même gagnant, car le jour de notre visite nous avons dû faire une heure de queue pour entrer.

Toys’R’us et M&M’s store dans le quartier exubérant de Times Square. Prada et Uniqlo dans le quartier de SoHo.

Urban Outfi ters et Antropologies également à SoHo qui sont des magasins immenses recréant un cadre cosy et charmant tel qu’on pourrait l’avoir dans son salon et vendant habits et accessoires de maison.

Le fameux Apple Store à la 5ème avenue dont on connaît si bien le cube, vu et revu sur divers sites et journaux. Ce qui est particulier à ce magasin, outre l’architecture, c’est qu’il est ouvert 24h/24h. Pratique pour ceux à qui l’envie prends d’aller s’acheter un ordinateur au milieu de la nuit ! Cependant le magasin est sans arrêt plein, les gens y allant comme ils vont au café, pour envoyer leurs mails et surfer sur internet.

Whole’s Food, un grand super-marché présentant une immense gamme de produits alimentaires d’une qualité et fraîcheur irréprochable. Pas tellement différent de

Page 2: Analyses magasins

Uniqlo, SoHo546 BroadwayNew York, NY 10012(917) 237-8800

www.uniqlo.com

PRADA (Cross St/ Spring St)575 Broadway, New York212-334-8888

www.prada.com

M&M’s World, Times SquareBroadway 1600,10019 New York(212) 295 3850www.m-ms.com

Swatch Megastore#241, 1528 BroadwayUS-New York, NY 10036(212) 764 5541

www.swatch.com

Toys’R’us1514 BroadwayNew York, NY 10036

www.toysrus.com

MoMA Design Store (53 Street)44 West 53 Street, New York, NY(212) 767-1050

www.momastore.org

Adidas Originals, SoHo136 Wooster StNew York, NY 10079(212) 777-2001

www.adidas.com/fr/originals

Steve Madden shoes540 BroadwayNew York, NY 10012(212) 343-1800

www.stevemadden.com

Page 3: Analyses magasins

Grand magasin qui nous vient du Japon, le concept UNIQLO est de vendre une large gamme de vêtements basiques dans tou-tes les couleurs. Les vêtements sont acces-sible à toutes les bourses et séduit toutes les catégories.Le merchandising se base d’ailleurs sur le spectre de couleurs pour la mise en scène des produits.Le magasin se trouve dans le quartier de SoHo.

Page 4: Analyses magasins

ArchitectureLe concept architectural à été conçu par l’architecte Masamichi Katayama du bureau Wonderwall de Tokyo. L’immense magasin est sur 3 étages et a une surface totale 3340 m2. La structure d’origine a été gardée, ce qui fait que les plafonds extrêmement hauts laissent apparaître les poutres métalliques, les câbles et les tuyaux. Le tout repeint en blanc. Cela donne un charme particulier au magasin. Outre la structure d’origine, les autres matériaux qui ont de l’importance, sont le métal chromé du côté des cabines et beaucoup de verre un peu partout (escaliers, vitrines intérieures, derrière la caisse, ascenseurs) et des miroirs dans les endroits "morts"L’éclairage particulièrement bien répartit et clair, a été travaillé de façon à éclairer toute la marchandise et la surface du magasin uniformément. Il a été réalisé par l’entreprise ERCO www.erco.com

Ambiance généraleL’entier du magasin ainsi que tout le mobilier est en blanc pur. Les produits sont donc les seuls à amener de la couleur et règnent en maître. La mise en place de ceux-ci selon le spectre de couleurs, fait qu’ils ne font pas seulement offi ce de produits mais aussi de décor.

MobilierUne partie de la marchandise est présentée sur des tables et des étagères déplaçable, de façon à pouvoir changer leur disposition. Une autre partie est disposé dans de grandes étagères murales (facing) allant jusqu’au plafond tel présenté ci-dessus. La vraie marchandise va environ jusqu’à 2m50 de haut. Le reste de la hauteur sont des tissus donnant l’impression d’être des pulls pliés et continuent ainsi la présentation régulièrement.Les mannequins sont nombreux et disposés un peu partout dans le magasin.

Communication de la marqueSur la façade extérieure le logo apparaît sous forme d’orifl amme de 1m. L’enseigne est ainsi bien visible depuis la rue. A cela s’ajoutent 2 adhésifs sur les vitrines à hauteur des yeux.A l’intérieur le logo n’apparaît presque pas, la force du corporate de la marque étant dans le spectre des couleurs l’accent est mis là-dessus!

Point fort du magasinUne grande vitrine dans l’entrée, "saas de transition" offre au visiteur un très beau spectacle. Une façon élégante de mettre en scène la marchandise ! http://translated.dexigner.com/fr/architecture/news-g9609.html

Si la marque conserve les collections classiques qui continuent de se vendre, elle ne cesse pas pour autant d’innover. La gérante que nous avons rencontré sur place nous raconte que la marque prospère grâce à sa volonté d’aller toujours de l’avant.C’est ainsi que Uniqlo a sorti cette année la nouvelle collection HeatTech. Des vêtements associant technologie japonaise et mode grâce à une fi bre qui conserve la chaleur.Pour cette nouvelle collection, Uniqlo à mandaté l’artiste Mona Kim pour créer des vitrines à grand impact dans les 3 Flagships (Paris, London, NY). La vitrine composée d’écrans LED est visible ci-dessus et sur www.monakimprojects.com !

UNIQLO, marque japonaise, qui fête cette année ses 25 ans, vend toute la gamme de vêtements basiques dans un large spectre de couleurs. Elle a pour but de créer des vêtements de haute qualité mais accessible à toutes les bourses. Ainsi par exemple leur collection cachemire est très populaire et prisée par tous les clients. Bien que la marque cible les jeunes gens, elle est appréciée par tous les âges.Le magasin de SoHo le First Global Flagship Store de Uniqlo, c’est à dire le premier magasin phare mondial. Si le président de la marque mère d’Uniqlo, Tadashi Yanai, a choisit New York, c’est parce que c’est dans cette ville que l’idée originale d’UNIQLO lui est venue dans les années 60.

Page 5: Analyses magasins

Adidas Originals est une marque fi lle de Adidas et vend ce qu’on appelle de la mode "Streetwear".Le magasin se trouve également dans SoHo, dans ce qui paraît être un ancien garage. Le client est plongé dans une ambiance "backstreet", s’imaginant être dans les locaux où s’entraînent des ados, amateurs de rock et montant un groupe.

Page 6: Analyses magasins

Ambiance généralePour son magasin de SoHo, Adidas Originals prend la "Streetwear" au pied de la lettre en recréant un cadre de rue. Le magasin se trouve dans un garage avec une grande porte taguée et ouverte, comme si c’était un entrepôt ouvert sur la rue. On pourrait s’imaginer qu’on se trouve dans un garage des années 80, où se retrouve régulièrement un groupe d’ado pour monter un groupe. Cette idée est renforcée par le DJ qui mixe en life au fond du magasin, tous les tubes du moment.

Mobilier et matériaux Une partie de la marchandise est étalée sur des tables de récupération peintes en blanc crème. D’autres pièces se trouvent dans des casiers muraux ou encore suspendus. Le sol en béton, les panneaux de signalisation, ou encore divers éléments inhabituels dans le monde vestimentaire tels des serre-joints, renforcent cette idée de "backstreet". De même que le panneau indiquant le magasin est posé à même le trottoir !

Communication de la marqueSi le logo est peu présent il se retrouve 2 fois en grand, découpé dans du verre-acrylique bleu et est donc bien visible. Dans tout le magasin règnent les couleurs corporate de la marque, à savoir, un bleu lumineux, un peu comme celui de Klein.

Le personnelHabillés comme des jeunes "Yo’s" adeptes du mouvement Hip-Hop, ils bougent sans-arrêt au rythme de la musique.

Points forts du magasin -l’interactivité technologiqueTel qu’on peut le voir sur la photo ci-dessous, 2 chaises de barbier, équipées d’ordinateurs, permettent au client de créer sa propre basket. On séduit donc ici le consommateur, car il est lui-même acteur du produit qu’il va acheter. Cela donne d’autant plus d’importance au produit car il est "UNIQUE" !

Il y a aussi des cadres digitales qui permettent de se prendre en photo dans le magasin, puis de les poster via internet ou de les imprimer. Une ludique shopping-expérience. Possibilité sur ces mêmes écrans de participer au concours Adidas.

http://www.fl ickr.com/photos/wallyg/503167538/ http://www.yelp.com/biz/adidas-originals-new-york

En 2002 Adidas Originals ouvre au Etats-Unis sa troisième enseigne, après Tokyo et Berlin en 2001. Elle élit domicile dans le quartier branché de SoHo (NY) à Prince Street.L’enseigne compte aujourd’hui une vingtaine de magasins dans toutes les grandes métropoles autour du monde.Marque fi lle de la célèbre marque de sport Adidas, Adidas Originals, crée des collections qui allient sport et fashion ce qui donne ce qu’on appelle la "streetwear".Dans le magasin de SoHo sont vendu toutes les collections réunies: femme, homme et même enfant.

Page 7: Analyses magasins

Le Swatch Mégastore se trouve dans le quartier électrique de Times Square.Il vient de réouvrir ses portes il y a quelques semaines pour présenter au client un concept totalement différent du précédant, élégant grâce au gris métallisé et au blanc. Ce décors est conçu comme un décors de théâtre et s'appelle "Ice Dunes" On est bien loin des couleurs vive de l’artiste Billy the Artist qui avait décoré le précédant concept.

Page 8: Analyses magasins

Si le magasin SWATCH à Times Square paraît tout petit par rapport à cette immense exagération dans tous les aspects de Times Square, il en puise pas moins sa force. Il "trône" en effet avec élégance au centre de cette place et se fait voir de par sa mosaïque, qui évoque un certain passé, la stabilité et la solidité et qui contraste avec tous ces écrans, superfi ciels et excentriques qui sont tout autour.

Il permet à tout visiteur un peu dans répit grâce à un cadre ultra élégant et raffi né.

Un peu dommage à mon avis les lustres un peu enfantins !

Le SWATCH MEGASTORE de New-York se situe au coeur du vibrant Times Square.

Le mégastore a réouvert ses portes fi n octobre 2009. Un tout nouveau concept "Ice Dunes" qui nous fait découvrir une boutique ultra élégante.Nous sommes bien loin du précédant concept au couleurs vives et au formes multiples de Billy The Artist. Ce qui donne aussi à la marque un côté beaucoup plus prestigieux et l’élève légèrement dans son positionnement !

L’intégralité des collections y sont présentées.

Vidéo Billy The Artist :

http://www.swatch.com/zz_en/artistcollection/artist.artist-billy.html

Les façades extérieures:Le point fort de l’extérieur de l’enseigne, est le logo au-dessus de la porte ronde. Il est entièrement fait de mosaïques grises argentées et éclairé par des spots à lumière verte. Dessous une bande en métal chromé répète le logo orné de la croix Suisse et rétro-éclairé (à voir ci-dessus). Le logo est à nouveau répété sur une grande colonne, rétro-éclairée également, au milieu de l’entrée de façon à être visible de tout point-de-vue ! Le reste est entièrement vitré, ce qui laisse voir l’intérieur du magasin. La nuit tombée son éclairage est tel, que l’on confond intérieur et extérieur.

L’Intérieur du magasinL’entrée qui se situe dans un des angles du magasin, fait qu’on perçoit toute la surface intérieure dès les premiers pas dans le magasin.Tout l’aménagement intérieur est un camaïeux gris-blanc ce qui donne une ambiance très élégante.

Les displaysLes displays ont une forme arrondie inhabituelle, mais qui rappelle les rouages d’une mécanique de montre. Ils sont en PVC blanc-brillant. Certains modèles sont exposés à même le présentoir permettant ainsi de les toucher. Cependant les modèles plus coûteux se sont à l’abri dans des niches en verre-acrylique transparents sur ces mêmes présentoirs.Les nouvelles collections sont présentées dans des niches encastrées dans le mur.

Communication de la marque -point fort de l’enseigneLes deux murs qui ne communiquent pas avec la rue sont entièrement recouverts de grandes toiles imprimées aux couleurs de SWATCH et de ses produits. Ces visuels changent régulièrement en fonction des saisons et des collections !

Éclairage -«eye-catching» du magasinDans tout le magasin, de grands luminaires attirent l’œil des clients. Ces luminaires sont composés de grands spots entourés d’abat-jours formés par des milliers de montres (à voir ci-dessous et haut de la page). Le long des murs des rangées de spots illuminent les visuels sur les toiles et la caisse.

PersonnelLe personnel, nombreux par rapport à la surface du magasin est toujours disponible. Il est habillé en noir de la tête aux pieds et est donc facilement repérable dans cet univers blanc et clinique.

Page 9: Analyses magasins

M&M’s world est un gigantesque temple de la consommation, ne vendant que des produits dérivés des petits chocolats multicolores.Une expérience ludique, d’une exubérance extrême correspondant totalement avec la folie du quartier de Times Square où il se trouve.

Page 10: Analyses magasins

ExtérieurLe magasin est entièrement vitré. Un écran plat de 2 étages de haut où défi lent sans cesse des animations M&M’s, font repérer le magasin de loin. Tantôt un gros «Rouge» qui danse, ou un gros «Jaune» qui saute ou encore un feu d’artifi ce de millier d’M&M’s qui envahissent l’écran.

Architecture intérieureLe magasin est construit sur 3 étages, reliés par des escalators au centre et un ascenseur sur le côté. Depuis une mezzanine au troisième étage on aperçoit les 2 premiers. Le magasin étant tout vitré on aperçoit l’extérieur, le quartier de Times Square de partout. Dans cet immense magasin on découvre des M&M’s partout où se pose notre regard. Les visuels, les fi gurines et les produits aux couleurs éclatantes et vives, font vibrer cet univers. Sur tous les murs on découvre les petits personnages mis en scène, allant même jusque dans les toilettes !

Points forts du magasinAu centre du magasin, des «orgues à M&M’s» (des sortes de tubes à essai géants visibles ci-contre) qui remontent jusqu’au premier étage sont remplis de M&M’s. Ils sont triés par couleur ou par groupe de couleurs exclusives aux magasins M&M’s. Le client se sert lui-même à l’aide des sacs fournis, il choisit les couleurs qu’il désire et les paye ensuite au poids à la caisse.

Plusieurs grandes sculptures des personnages M&M’s mis en scène attendent les clients: dans l’entrée un grand M&M’S Bleu déguisé en John Travolta, la M&M’s Verte habillée en statue de la Liberté sexy, le M&M’s Jaune, gigantesque, assis à une table et le Rouge mis en scène en tant que nettoyeur de vitre sur une passerelle suspendue, tel un décor de cinéma.

Une installation munie d’un scanner, qui scanne la personne se trouvant sur la plate-forme de la tête aux pieds lui indiquant ensuite quelle couleur de M&M’s lui correspond. Une attraction ludique pour laquelle les gens font la queue.

Mobilier et éclairageLes displays sont très variables d’une gamme de produit à l’autre. Il y a donc une incohérence visuelle. Seule la forme cylindrique se répète plusieurs fois.Pour l’éclairage c’est pareil, très irrégulier. Tamisé par endroits, naturels à d’autres ou encore ciblé par des spots.

Ce magasin M&M’s est réellement ce qu’on appelle un temple de la consommation. Il n’y a que des M&M’s à perte de vue et on ne vend que cela. Il y des T-shirt pour tous les âges, de toutes les couleurs et sous toutes les formes. Où encore casquettes, peluches, vaisselle, linge... Tout élément possible et in-imaginable est décliné à l’effi gie des M&M’s. Au dernier étage on trouve même toute l’année décorations de noël, guirlandes, boules et j’en passe.Une expérience marrante lors d’un voyage aux Etats-Unis qui doit en réjouir plus d’un, adulte ou enfant. Je pense cependant, bien que j’y aie moi-même pris du plaisir, ne pas être seule à trouver ce concept aberrant et frôlant le ridicule !

M&M’s la cacahouète enrobé de chocolat est certainement un des bonbons les plus connu au monde. Il existe depuis près de 70 ans ! Les personnages mascottes "Jaune" et "Rouge" apparaissent déjà en 1954 (!) dans un spot publicitaire. Mais c’est en 1973 qu’ils deviennent l’emblème de la marque.C’est autour de ces friandises personnifi ées ("Bleu" et "LA Verte" se sont ajoutés depuis, en1997) que le magasin M&M’s WORLD est construit.La marque possède aujourd’hui 3 magasins aux USA dont celui de Times Square à NY. Se vendent dans ces magasins un important nombre de produits dérivés de la marque (retailing mix).

Source: Wikipedia

Page 11: Analyses magasins

Toys’R’us, le plus grand magasin de jouets au monde se trouve également sur Times Square. Un magasin sur quatre étages avec une grande roue au centre. Cela paraît assez fou et pourtant c’est vrai. L’enfant est émerveillé est l’adulte est impressionné par autant d’audace !

Page 12: Analyses magasins

Le Toys’R’us situé au coeur Times Square est le plus grand magasin de jouets au monde avec une surface de 10’000 m2 répartie sur 4 étages. Toys’R’us est une chaîne de magasins de jouets crée aux Etats-Unis. La compagnie gère actuellement 1500 magasins dont 800 aux USA. Le premier magasin sous ce nom ouvre en 1987 au Canada. Les magasins vendent les jouets du monde entier tel Lego, Barbie, Fisher Price, Hotwheels... La compagnie a aussi crée ses propres marques de jouets.

Source: Wikipedia

Malgré une concept surdimensionné, ce magasin ravit les enfants et invite même les adultes à retomber en enfance. Je crois que tout le monde se laisse impressionner devant un tel spectacle et une telle mise-en-scène. Il est en effet assez incroyable d’imaginer mettre une grande roue dans un magasin et pourtant Toys’R’us l’a fait. Cela donne donc vraiment l’impression que c’est un monde imaginaire ou tout est possible. Le concept s’introduit parfaitement bien dans la démesure du quartier de Times Square et démontre une certaine folie américaine telle que nous Européens la décrivons. Des lumières partout, des écrans qui bougent sans arrêt, des éléments surdimensionnés dans un univers improbable !

Façade extérieureLe bâtiment, situé au beau milieu de Times Square est entièrement vitré et éclairé par une rangée de spots scéniques. Au-dessus de l’entrée est placé en grand le logo rétro-éclairé (voir ci-dessous).On aperçoit depuis l’extérieur toutes les lumières qui vont dans tous les sens, mais surtout aussi la grande roue (!) qui est placée au centre du magasin.

IntérieurLe magasin est construit sur 4 étages avec un puits central qui fait communiquer les 4 étages entre eux.

Sous-sol : Au sous-sol se trouve un shop-in-shop de jeux vidéo avec caisse à part, le service clientèle ainsi que le départ pour la grande roue.

4ème étage : Le quatrième étage est pratiquement entièrement dédié au «Candy Land», où, comme son nom l’indique on trouve une large sélection de friandises. Le tout mis en scène comme un univers imaginaire constitué de bonbons, de sucettes et de crème fouettée.

1er étage: A cet étage se situe l’entrée du magasin. Il est dédié à toutes les marques de jouets, produits dérivés de dessins animés, les jeux de société, construction, barbies, peluches poupées etc.

2ème étage: il est dans la continuité du premier.

Aménagement et displaysLe magasin est aménagé en zones, selon les produits ou les marques. Chaque zone est aménagée d’après le corporate de la marque en question. Ainsi par exemple dans la zone Barbie on trouve une mise-en-scène d’un château rose avec le logo en néon rose; pour Lego on trouve la statue de la liberté ou des buildings géants entièrement construits en Lego etc.

Point fort du lieuSans aucun doute la grande roue installée au centre dans le puits de la surface de vente. Elle est visible de tous les étages et est illuminée de mille feux. Chaque chariot est à l’effi gie d’un personnage de dessin animé ou d’une marque de jouets. L’enfant peut ainsi choisir son chariot en fonction de son jouet préféré.Un peu partout dans le magasin, sont éparpillés différentes fi gurines de tailles géantes, tel un énorme tyrannosaure articulé qui tente d’effrayer les enfants, tandis que Superman retient un camion en plein vol non loin de l’Empire State Building recréé en Lego et plein d’autres !

Page 13: Analyses magasins

MoMA designstore est une extension du musée du même nom (MoMA museum of modern art).Le MoMA designstore dont il est question ici se trouve directement en face du fameux musée dans une rue adjacente à la 5ème avenue. Cependant ici, il est plus question d’analyser le concept global des magasins MoMA que l’architecture et le décors de l’un d’entre eux en particulier.

Page 14: Analyses magasins

DireceDdjwdmmnf

Situé directement en face du réputé Musée MoMA, le magasin commercialise une grande collection d’objets designs, cadeaux, bijoux, accessoires personnels, mobilier, luminaires et fournitures de bureau. On peut même trouver dans ce magasin les objets représentés dans l’exposition de design du musée.Ce qui séduit le client, c’est qu’est réunit dans un seul endroit tous les éléments design que l’on voit tellement souvent sur les blogs de tendance et les sites internet. Il a tout à portée de main et ces objets qui paraissent insaisissable d’habitude car l’achat par internet n’est par encore forcément dans les moeurs, deviennent soudain complètement atteignables !

Le concept MoMA design storeLe MoMA design store est une extension du fameux musée du même nom et réputé dans le monde entier. Il existe actuellement 3 magasins MoMA à New York (en face du musée, à SoHo et au Rockfeller Center) et un à Tokyo. Ce qui est intéressant, c’est que le musée, contrairement à d’autres musées, ne compte en aucun cas s’implanter ailleurs qu’à New York. Le directeur pense que la forte identité et réputation qu’a le musée est due à son emplacement. Le proposer ailleurs serait donc une erreur et il restera donc exclusif à New York!Au travers de ces designs stores il peut donc tout de même véhiculer son image et continuer à se faire connaître partout ailleurs dans le monde. Même si le projet reste encore fl ou, il est question d'ouvrir encore plusieurs autres magasins dans d'autres grandes villes mondiales.Une idée lumineuse donc, qui a pris forme dans des locaux dignes du grand musée (A voir, l’architecture du grand MoMA store à Tokyo qui s’étends sur 5 étages http://www.paperblog.fr/149788/tokyo-moma-design-store/), et qui ravit les consommateurs. En effet, nous sommes actuellement dans une tendance à apprécier que chacun de nos objets de la vie de tous les jours aient un design raffi né et original. Cependant, il n’existe pas encore beaucoup de lieux qui proposent une large offre dans ce sens et la plupart des nouveautés se commercialisent via internet. Le MoMA est donc pionnier sur ce terrain et le fait particulièrement bien. La preuve avec les photos ci-contre !

Ambiance et architecture du magasinPas spécialement grand mais une architecture contemporaine raffi née, élégante et moderne. De hauts murs blanc animés par des panneaux en dégradés de couleurs. Au dessus de la caisse trois niches rétro-éclairées par des néons aux couleurs fl uos (directement ci-contre)Les produits sont disposés par catégories et en plus des collections permanentes et des «classiques» on trouve régulièrement une collection temporaire en rapport avec les saisons (en l'occurrence accessoires et cartes de noël lors de notre visite).A côté de chaque objet sur l’étiquette du prix, le nom du designer à qui l’on doit le produit.

Un magasin d’une grande fraîcheur de par son architecture de base et de part les produits qui s’intègrent parfaitement dans ce cadre !

Page 15: Analyses magasins

Le magasin de chaussures Steve Madden se situe au coeur du quartier de SoHo directement à côté de Uniqlo. Il est le premier magasin de la marque et a ouvert ses portes pour la première fois en 1993.J’ai choisit d’analyser ce magasin car en matière de merchandising dans les chaussures il ne se fait actuellement pas grand chose d’extraordinaire. Celui-ci en revanche comporte une belle mise-en-scène d’un élément vestimentaire qui fi nalement est tellement importante pour la plupart des femmes et souvent aussi pour les hommes !

Page 16: Analyses magasins

Steve Madden a lancé sa marque en 1990, depuis son usine du Queens à New York, avec $1.100 en poche. 20 ans plus tard, il est à la tête d’une entreprise fl orissante. Si les chaussures Steve Madden sonnent si juste, c’est parce que le créateur est constamment à l’écoute de la rue, «de New York à Londres et au-delà» comme il le dit lui-même. Le stylisme glamour et rock’n’roll des ses créations se teinte régulièrement d’inspirations vintage, notamment du côté des talons épais et compensés façon 70’s, une infl uence revendiquée. Pour les fashionistas à l’âme de rockstar, qui vivent au rythme trépidant des grandes capitales. Source: http://www.sarenza.com/steve-madden

Façade extérieureLe magasin se trouve dans un vieil immeuble de SoHo et la porte et les vitrines se trouvent dans un vieil encadrement en bois d’origine et peint en gris taupe. Au-dessus de la porte se trouvent des peintures de chaussures défraîchies et vraisemblablement datant de l’ouverture en1993

Architecture intérieureLe magasin a une superfi cie assez petite, 50m2 environ selon estimations et s’étire surtout dans la longueur.Le sens de circulation est très clair grâce à une rampe qui monte d’un mètre et qu’on suit naturelle-ment. On redescend ensuite de l’autre côté, puis on revient vers la caisse qui se trouve à l’entrée. Les chaussures, ainsi que quelques sacs à mains et habits sont exposées tout au long de ce parcours.

MatériauxDes murs peints en bleu turquoise avec coups de pinceaux accentués. Le sol est en bois recouverte d'une peinture cuivrée et quelques annotations incompréhensibles par endroits (visible ci-contre) Des sièges en simili cuir violet métallique "claquent" dans ce décors bleu et cuivre.Des lattes de bois pour la caisse et les cabines. Du métal et du verre pour les displays.

Points forts de ce magasinLa caisse et les cabines d’essayages sont fabriqués avec des lattes en bois un peu comme des écha-faudages (visible ci-contre) Cela recrée un peu le cadre d’un saloon américain. Si il n’y avait pas la marchandise on pourrait diffi cilement imaginer que c’est un magasin de chaussures.

Les displays à chaussures, qui sont principalement des «facings» ne présentent qu’une pointure de chaque modèle. On est donc ici bien loin du merchandising habituel, qui présente les chaussures sur un display d’appoint, fait des cartons des chaussures. Le client n’a donc pas toutes les tailles et doit se renseigner auprès du vendeur pour avoir sa pointure. Une façon élégante de valoriser l’acte d’achat dans un magasin de chaussures.

Ce magasin quoique pas encore très audacieux, m’a fait réaliser qu’en matière de magasins de chaus-sure, on pourrait aller beaucoup plus loin que ce qui se fait habituellement. Surtout chez nous en Europe où la plupart des magasins de cette catégorie de produits se ressemblent. En effet, on pourrait imaginer une mise-en-scène de ce produit bien plus ludique et intéressante !

Page 17: Analyses magasins

Le Flagship Prada se trouve dans le superbe quartier artistique de SoHo.Tellement impressionnant avec sa rampe de 2 étages pouvant se transformer en scène pour des événements particuliers. Ce magasin attire chaque jours des foules de curieux, venant simplement pour voir la beauté des lieux. On a plus l’impression d’être dans une galerie d’art que dans un magasin.

Page 18: Analyses magasins

Le fl agship PRADA se trouve dans le quartier mouvementé de SoHo, à l’endroit-même où se trouvait avant l’ancien Guggenheim.Après un incendie qui à ravagé tout le magasin en 2005 le magasin à été entièrement rénové par l’architecte hollandais Rem Koolhaas du bureau OMA.Dans un cadre spectaculaire, le fl agship recrée parfaitement bien l’ambiance mystique de la marque Prada. Une fois que le visiteur, et je dirais même spectateur, se trouve à l’intérieur du magasin, il est tellement éblouit par l’immensité de ce lieu, qu’il oublie qu’il se trouve dans un immeuble de 6 étages avec la station de métro de Prince Street en dessous !

ExtérieurLe magasin se trouve dans un vieil immeuble construit en briques rouges, vraisemblablement au début du siècle passé. PRADA n’a rien touché au décor extérieur, le tout est donc d’origine. La seule touche que le magasin apporte sont deux panneaux à LED avec le logo de la marque qui s’illuminent en rouge le soir.Les vitrines sont très sobres: un autocollant transparent et doré en grand mais très discret avec le logo de la marque et quelques mannequins posés sur des plots.

IntérieurLe magasin est construit sur 2 étages communiquant par une rampe visible ci-contre. Le premier étage, celui par lequel on rentre est complètement ouvert et surprend par sa grandeur. Le sous-sol est au contraire conçu dans un esprit de labyrinthe, plus secret et plus intimiste, avec des petites niches à l’abri du regard et des décors changeant selon le produit :

L’espace chaussures, qui se trouve sur la rampe d’escalier, est semblable à un décors de théâtre. Le sol est fait de grandes dalles en marbre, disposées en échiquier noir et blanc. Les chaussures sont présentées dans des niches roses bonbons. Au centre se trouve un grand canapé noir. Le plafond est en miroir. C’est à cet endroit que se trouvent les cabines d’essayage évoquées sur la deuxième page.

L’espace prêt-à-porter se trouve dans des «niches» dont le sol est en béton et le plafond en parquet foncé (!). L’espace fermé est plus cosy et plus intimiste, grâce en partie à une lumière verte pâle tamisée. Les habits sont rangés par couleurs dans des compactus déplaçable sur un rail, de façon à créer des compartiments. Entre les habits peu nombreux se trouvent des écrans présentant des défi lés de mode.

L’espace caisse qui se trouve également au sous-sol est conçu comme un guichet de théâtre mais entièrement en béton.

Dans l’espace maroquinerie les produits sont présentés dans des malles de voyages géantes.

Matériaux Il y a un mélange assez étonnant de plusieurs catégories totalement différentes de matériaux. En effet, on trouve du verre pour l’ascenseur géant, du grillage métallique pour certains displays, du béton, des parois en plastique alvéolé, du marbre, du parquet clair, du métal brut pour le sol de la galerie. Il y a donc un contraste extrêmement fort entre tous les éléments employés. Le mariage est cependant très harmonieux et réussi ! Cela est dû sans doute aux grands espaces.

Point-fort du magasin -une rampe géante au centreLa rampe géante au centre du magasin est incontestablement une spectacle en soi. Elle est entièrement en parquet de "Zebrawood", un bois exotique extrêmement rare.A premier abord on s’imagine que c’est simplement une oeuvre architecturale, mais lorsqu’on on observe de plus près on aperçoit des spots dignes d’un grand théâtre et on se rend compte que les escaliers sont en fait des gradins. En effet, la rampe est en réalité une scène de spectacle conçue pour des défi lés de modes et autres événements, tels des concerts privés pour présenter les nouvelles collections. Elle fonctionne grâce à la scène rabattable, comme un camoufl age en sorte. La capacité des places assises est de 200 spectateurs. Les jours ouvrable elle sert à présenter et à mettre en scène la marchandise. Une passerelle au-dessus sur le côté relie les 2 côtés du magasin.Une autre particularité est le mur principal du magasin qui est entièrement recouvert de visuels peints sur des toiles géantes. (à voir ci-dessous et en détail sur la prochaine page) Ces visuels changent régulièrement en fonction des collections et des saisons. Lorsque nous y étions c’était la peinture du début du 19ème qui était à l’honneur.

http://fi ndarticles.com/p/articles/mi_m1248/is_4_90/ai_84669332/?tag=content;col1

Page 19: Analyses magasins

Cette boutique PRADA en a sans doute émerveillé plus d’un; et pour cause, elle est vraiment splendide. Moi-même j’ai été totalement conquise par ce décor incroyable.Elle est vraiment le miroir de ce à quoi on s’attend lorsqu’on parle d’un magasin d'une marque de luxe: de grands espaces; très peu de marchandises; une mise-en-scène comme dans une galerie d’art; des matériaux prestigieux et reluisants; des vendeurs qui se comptent sur les doigts de la main, habillés très sobres et abordant le client que s'il en a besoin.Je pense que ce magasin est un modèle de ce qui se fait de plus prestigieux en matière de grand magasin de luxe !

Cabine d’essayage interactiveLes cabines (qu’on voit à droite) sont munies d’un "vitrage intelligent," qui s’opacifi e lorsque le client est à l’intérieur. Le système d’éclairage permet de changer la lumière afi n de voir l’effet de l’habit à tous les temps (ciel bleu, lumière tamisée etc.)Les habits munis d’une puce RFID peuvent être scannés pour ensuite voir tous les détails du vête-ment (défi lé, esquisses, couleurs et tailles etc.)Et enfi n, un "miroir magique" permet de se voir aisément sous tous les angles, de dos, de côté de face grâce à l’image que le miroir, muni d’un écran, renvoie de nous.Pour en savoir plus: http://reach4thesky.typepad.fr/blog/2007/08/la-boutique-pra.html

Page 20: Analyses magasins