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Numéro 43 Septembre - Octobre 2009 PHOTONIQUES EST LA REVUE DE LA Opticiens célèbres : William Henry Fox Talbot Savoir : l’effet Talbot Comprendre les métamatériaux (parution 30 octobre 2009) Cahier Spécial « Salon PRI – PHOTON Recherche Industrie » Actualités Comptes-rendus des salons Odebit, ECOC, Opto… Un Prix Nobel de physique 2009 très « photonique » Réseaux en fibres optiques ROADM et WDM-PON Acheter une soudeuse de fibres optiques

Actualités Réseaux en fibres optiques - Photoniques · Nobel de physique qui salue à la fois la fibre optique et les capteurs numériques ! Nous avions consacré un long article

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Numéro 43Septembre - Octobre 2009

PHOTONIQUES EST LA REVUE DE LA

Opticiens célèbres : William Henry Fox Talbot Savoir : l’effet Talbot Comprendre les métamatériaux

(parution 30 octobre 2009)

Cahier Spécial «Salon PRI – PHOTON

Recherche Industrie »

Actualités Comptes-rendus des salons

Odebit, ECOC, Opto…Un Prix Nobel de physique

2009 très «photonique »

Réseaux en fibresoptiques

ROADM et WDM-PON Acheter une soudeuse

de fibres optiques

1

Editorial ......................................................................................................2

Société française d’optique .........................................................................3

AFOP...........................................................................................................5

Anticipa Lannion.........................................................................................6

ALPhA.........................................................................................................8

Rhenaphotonics Alsace ...............................................................................9

POPsud .....................................................................................................10

Pôle ORA...................................................................................................11

Actualités - Prix et distinctions ..................................................................14

Actualités - R&D...............................................................................15 et 19

Actualités - Sociétés ..................................................................................16

Actualités - Carnet ....................................................................................18

Actualités - «Lu, vu, entendu»...................................................................20

Actualités - Salons.....................................................................................21

Agenda .....................................................................................................24

PRI – PHOTON Recherche Industrie ...............................................26

Liste des exposants ...................................................................................28

Les partenaires PRI....................................................................................31

William Henry Fox Talbot - Riad HAÏDAR .................................................36

Comprendre les métamatériaux – Stéphane COLLIN .............................38

Savoir : l’effet Talbot – Nicolas GUERINEAU...........................................42

Réseaux en fibres optiques – Jean-Michel MUR

À la découverte des multiplexeurs d’insertion-extraction de longueursd’onde paramétrables à distance (ROADM) ..............................................46

Tour d’horizon du WDM-PON ....................................................................50

Acheter une soudeuse de fibres optiques – Jean-Michel MUR .................54

Nouveaux produits....................................................................................58

Liste des annonceurs.................................................................................58

OPTICIENS CÉLÈBRES

PRODUITS

CAHIER TECHNIQUE

DÉCOUVRIR

CAHIER SPÉCIAL

ACTUALITÉS

L’OPTIQUE EN FRANCE

En IIIe de couverture :

• Au sommaire du prochain numéro…• Planning éditorial 2010• Liste des entreprises citées

Cahier technique : Réseaux en fibresoptiques.

Actualités – Prix et distinctions : Prix Nobelde physique 2009 : fibres optiques et capteurs à l’honneur

Cahier Spécial « PRI – PHOTON Recherche Industrie ».

N°43 • Septembre/octobre 2009 •

Acheter une soudeuse de fibresoptiques.

• N°43 • Septembre/octobre 2009

la revue des solutions optiques 52-54, avenue du 8-mai-1945 95200 Sarcelles Tél. : 33 (0)1 34 04 23 23Fax : 33 (0)1 34 38 13 99www.photoniques.com

Photoniques est la revue de la Société française d’optiqueCampus Polytechnique RD 128, 91127 Palaiseau cedex (France) [email protected]

Tél. : 33 (0)1 64 53 31 82 Fax : 33 (0)1 64 53 31 84

Directeur de publication Jean-Paul Abadie [email protected]

Rédactrice en chef Véronique Parasote Tél. : 33 (0)9 60 05 32 [email protected]

Journaliste Audrey Loubens

Ont participé à la rédaction de ce numéroStéphane Collin (CNRS/LPN), Nicolas Guérineau (Onera),Riad Haïdar (Onera), Jean-Michel Mur (Club Optique)

Publicité Annie KellerMobile : 33 (0)6 74 89 11 47Tél/Fax : 33 (0)1 69 28 33 69 [email protected]

Assistante Olga [email protected]

Rédactrice-graphiste Jacqueline [email protected]

Comité de rédactionPhilippe Aubourg (Quantel), Jean-Luc Ayral (Force-A), Didier-Luc Brunet (Horiba Jobin Yvon),Jean Cornillaut (SFO), Fabien Ghez (Thales Laser), Philippe Goupilleau (BFI Optilas),Laurent Greulich (Laser 2000), Riad Haïdar (Onera),Wolfgang Knapp (Club Laser et procédés), André Masson (Angénieux), Guy Mesquida (Avanex), Jean-Michel Mur (Club Optique), François Piuzzi (CEA Saclay), Didier Pribat (École Polytechnique),Marie-Claire Schanne-Klein (Ecole Polytechnique),Costel Subran (Opton Laser International).

Gestion des abonnements Logodata50 rue Notre-Dame-de-Lorette 75009 ParisTél. : 01 55 31 03 15 Fax : 01 55 31 03 [email protected]

Abonnements (6 numéros par an) : France : 60 euros, UE, Suisse : 74 euros, autres pays : 80 euros, étudiants (à titre individuel et sur justificatif) : 38 euros. Règlements à l’ordre d’Éditorial Assistance

Photoniques est édité par Éditorial Assistance sarl 52-54, avenue du 8-Mai-194595200 SarcellesRCS Pontoise B 391 143 179ISSN : 1629-4475CPPAP : 1005 G 80654

Dépôt légal à parution Impression SPEI (54) Routage Routage 93 (93)

La photonique aura-t-elle enfin la place qu’elle mérite dans lesesprits ? C’est ce que nous voulons croire après l’attribution du Prix

Nobel de physique qui salue à la fois la fibre optique et les capteursnumériques ! Nous avions consacré un long article aux capteurs CCD etCMOS (en juin 2009) et nous vous proposons ici un cahier techniqueconsacré aux réseaux de fibres optiques, assorti d’un guide d’achat surles soudeuses à fibres... Intuition du comité de rédaction de Photoniquesou preuve que le comité d’attribution du Nobel se fie aux programmeséditoriaux de notre revue, je vous laisse donc choisir votre point de vue…Nous sommes, en tout cas, ravis de « coller à l’actualité » !

Et, en parlant de programme éditorial, le voici, tout beau, tout chaud :le planning 2010 est prêt ! Avec le comité de rédaction, décision a étéprise de proposer des cahiers techniques thématiques pour rendre plusvisible le potentiel de la photonique auprès de tous nos lecteurs. Pources articles techniques, comme pour les articles « Comprendre » et « Savoir », nous sollicitons des experts dont les noms nous sont proposéspar le comité. Mais, vous pouvez aussi proposer votre contribution en nous envoyant un court résumé de ce que vous vous offrez d’écrire.Les thèmes pour lesquels nous n’avons pas définis tous les sujets et les articles « Appliquer » (qui décrivent une application concrète de laphotonique) n’attendent peut-être que vous ! Le planning est en pageIIIe de couverture et nous vous avons préparé une page sur notre site Internet pour vous indiquer où et comment il est possible de participerà Photoniques : www.photoniques.com/sc/participer.php.

Ah, d’ailleurs, un autre sujet… Photoniques est - et revendique - d’êtreun vrai journal. Ce n’est pas une « petite revue entre amis », pas plusqu’une somme de publi-rédactionnels déguisés (on m’a posé la ques-tion…) ! Photoniques a une rédaction qui se charge notamment de rédiger les rubriques Actualités et Produits, et d’aider les auteurs d’ar -ticles techniques à mettre en forme leurs textes. Lorsque la revue comporte des publi-rédactionnels, ils en portent mention ; les autres articles sont des informations, lues, digérées, compilées et réécrites pourdonner un reflet de la photonique des sociétés et laboratoires français.Pour autant, les journalistes ne sont pas forcément extra-lucides : ces articles sont rédigés en fonction des informations que nous recevons…difficile d’y inclure les informations que nous ne recevons pas ! Alors, à vos claviers ! Et en attendant…

Bonne lecture !

Véronique ParasoteRédactrice en chef

[email protected]

2

Depuis l’assemblée générale du 7 juillet, je remplaceEmmanuel Rosencher dans les fonctions de président de la SFO.La liste très variée des éminents opticiens qui m’ont précédé àce poste témoigne d’une des caractéristiques les plus intéres-santes de notre société, assez rare dans les sociétés scientifiques

françaises : celle de réunir toute la palette des métiers de notre discipline, depuis larecherche fondamentale jus qu’à la production industrielle. Une explication possibleest qu’en optique le chemin est souvent assez court entre la découverte de base, sondéveloppement en direction des applications, et sa mise en œuvre en tant que produitcommercialisable. Notre société est ainsi le lieu idéal pour des échanges fructueuxentre tous les acteurs de l’optique.

Parmi les missions de la SFO, il y en deux auxquelles je suis particulièrement attaché :l’une est de favoriser et d’accélérer les processus d’innovation technologique alimen-tée par les découvertes des chercheurs, et l’autre est de faire mieux connaître des cher-cheurs les réalisations technologiques les plus récentes qui permettront à leur tour denouvelles avancées dans leur recherche. La revue Photoniques est, avec le site Internetde la société, l’un des vecteurs essentiels de cette circulation d’information.

Le laser, dont on fêtera en 2010 le cinquantenaire, est un autre exemple de cette rela-tion forte entre recherche et industrie dont l’optique est le terrain privilégié. Né dudéveloppement des connaissances fondamentales en interaction matière-rayonnementaccumulées dans les décennies précédentes, il a été au début considéré comme une « solution à la recherche de problèmes ». Les lecteurs de Photoniques savent bien àquel point, cinquante ans plus tard, le laser est omniprésent dans notre environne-ment technologique et même dans notre vie quotidienne, avec les lecteurs de CD ouDVD. Inversement, la recherche en opti que a fait un bon considérable grâce aux pro-grès incessants des lasers mis au point par les industriels. La révolution du laser a tou-ché tous les domaines de la recher che, et jusqu’aux bases même de la physique. Sansle laser pas de fusion inertielle contrôlée, de gyromètres ultra-performants, de traite-ment du décollement de la rétine, mais pas non plus d’atomes ultra-froids ou de « états de photons intriqués », manifestations de la non-localité du monde quantique.

Le cinquantenaire du laser donnera lieu en 2010 à de multiples manifestations. La Sociétéfrançaise d’optique y apportera toute la compétence et l’énergie de ses adhérents. J’in-vite donc toutes les personnes intéressées à participer à ces manifestations, ou désireuxd’en organiser d’autres, à me contacter par mail.

Claude FABRE • [email protected]

Société française d’optique 3

N°43 • Septembre/octobre 2009 •

Le mot du PrésidentDevenezmembre de la

Vous bénéficierez de ses nombreux services :

Contactez-nous : Joëlle Bourges - 33 (0)1 64 53 31 82 [email protected]

• revue Photoniques• tarifs préférentiels pour certaines

conférences• site Internet et bourse de l'emploi• aide pour l'organisation de conférence• adhésion à l'European Optical Society• annuaire• réseau de professionnels et clubs• informations actualisées

Une seule adresse : www.sfoptique.org !

L’AGENDA

La SFO organise :

• du 16 au 20 novembre 2009, à Reims, le 10e

colloque Cmoi (colloque international franco-phone du club Mesures et techniques optiquespour l’industrie de la SFO), conjointement avecFLUVISU, le congrèsfrançais de visualisation et de traitement d’ima -ges en mécanique des fluides et les JRIOA(Journées de l’optique adaptative) de l’AFOP ;

• le 15 octobre 2009, la 3e Journée du SOOS(Systèmes optroniques d’observation et de surveillance), le club mixte SFO/SEE, dans leslocaux de l’Institut d’optique Graduate Schoolà Palaiseau.

Conférences parrainées :

La SFO vient d’accorder son parrainage à la journée thématique « Propreté dans l’optique, le spatial et les nanomatériaux » qui aura lieule 18 novembre 2009 à Talence.

La onzième édition de COLOQ s’esttenue du 7 au 9 septembre 2009 à

Mouans-Sartoux, en partenariat avec les laboratoires de l’université de Nice-Sophia-Antipolis. Organisée par la Sociétéfrançaise d’optique, cette manifestationvisait à donner un instantané des recher -ches dans le domaine de l’optique quan-tique et non linéaire, des lasers et de l’interaction matière-rayonnement, touten favorisant l’ouverture de la commu-nauté à la nouvelle génération de scien-

Un bilan très positif pour COLOQ’11

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• N°43 • Septembre/octobre 2009

Société française d’optique

minaire au colloque a été programmée lelundi 16 novembre pour donner aux par-ticipants non spécialistes les principes debase permettant une meilleure compré-hension de la majorité des conférences.

Informations et inscriptionswww.club-cmoi.fr.stwww.sfoptique.org

Le club CMOI (Contrôles et mesures opti -ques pour l’industrie) de la SFO propose,selon une unité de lieu et de temps, unespace d’échanges scientifiques et un plateau technique regroupant la plupartdes technologies commercialisées demesure et de contrôle par voie optique.De plus, une journée de formation préli-

10e colloque international francophone Contrôles et mesures optiques pour l’industrie (organisé par le club CMOI de la SFO)

d’applications. Ces missions sont concréti-sées dès cette année par l’organisationsous l’égide de la SFO du 13e congrèsnational FLUVISU, regroupant industriels,universitaires et exposants.

Informations et inscriptionswww.fluvisu13.frwww.sfoptique.org

En 2008, a été proposée à la SFO la créa-tion du Club FLUVISU, ayant pour missionsde promouvoir les activités liées au diag-nostic optique en mécanique des fluides,dans le domaine de la mise au point deméthodes nouvelles et l’optimisation desméthodes existantes, ainsi que dans ledéveloppement de tous les domaines

Centre des Congrès de Reims du 16 au 20 novembre 2009

13e congrès français Visualisation et de traitementd’images en mécanique des fluides (organisé par le club FLUVISU de la SFO )

tifiques. L’échelle du congrès – 140 parti-cipants, 18 conférences invitées de niveauinternational, deux conférences géné-rales participant à la diffusion du savoir,84 posters, neuf représentants indus-triels, un éditeur scientifique – a pleine-ment permis de remplir ces objectifs. Lafonctionnalité et l’agrément du site ontlargement servi ces échanges.

La progression spectaculaire de la maîtrisede l’optique dans les milieux complexesa été illustrée par la localisation d’An-derson de photons ou d’atomes, et soncorollaire les lasers aléatoires, la généra-tion de lumière lente, la compréhensiondes processus de transmission extraordi-naire dans des films métalliques structurésou dans des fibres optiques. Des percéesprometteuses ont été décrites dans lesdomaines de la photonique de spin, de lacryptographie quantique et de ses futurséléments comme les relais quantiques,dans le contrôle quantique des moléculesfroides, dans la mesure de corrélationsquantiques.

Notons le très fort potentiel de nouvellesméthodes de spectroscopie et d’imageriede très haute résolution dans le domainede la métrologie, de l’astronomie et del’analyse scientifique des œuvres d’art ouencore le potentiel de la filamentationlaser pour influencer les phénomènesmétéorologiques. Côté lasers, les avancéesse confirment, tant ducôté du contrôle desimpulsions attosecondes que dans celui de la production de nouvelles sources àpartir de la condensation de polaritons,par exemple.

Les sessions posters très animées ont uti-lement complété ces exposés. De nom-breux contacts se sont noués autour del’exposition de matériel. Deux exposésenthousiasmants, retraçant les 50 ans du laser et fêtant l’année mondiale de l’astronomie, ont conclu le congrès en présence d’étudiants de master et declasses préparatoires de Nice. La pédago-gie enfin était au rendez-vous, au traversdes actions de la commission pédago-gique de la SFO et de l’exposition des travaux d’optique réalisés par des élèvesde primaire et de collège en 2008-2009,à l’occasion de la tenue de COLOQ’11.

Tous à Reims !

À l’occasion des dix ans du colloque du club CMOI/SFO et des 25 ans du

congrès français de visualisation et de traitement d’Images en mécanique desfluides (club FLUVISU/SFO), nous avonsdécidé de réunir nos deux communautésscientifiques en une manifestation regrou-pant les industriels exposants et des ses-sions communes et parallèles, tout enconservant l’identité de chaque club. L’exposition CMOI/FLUVISU, aidée pour la communication par l’Association fran-

çaise des industries de l’optique et de laphotonique (AFOP) avec le « pack com-munication Photon Recherche Industrie »,illustrera le fort potentiel des moyensoptiques disponibles aujourd’hui pour lesapplications industrielles. Par ailleurs, lesJournées recherche-industrie de l’optiqueadaptative (JRIOA), organisées par l’AFOP,se dérouleront en parallèle de la manifes-tation CMOI/FLUVISU.

Guillaume POLIDORI, club FLUVISU/SFO et Paul SMIGIELSKI, club CMOI/SFO

L ’AFOP et l’UNM (Union de normalisa-tion de la mécanique) proposent à ses

adhérents de participer à la normalisa-tion, enjeu économique et stratégiquecapital.L’AFOP lance une enquête d’intérêt sur les normes en révision en 2010 et sur celles utilisées dans l’optique photonique.Si vous êtes intéressé par la normalisa-tion, vous pouvez intégrer la commissionoptique photonique, en particulier sur les thématiques : normes fondamentales,matériaux et composants, systèmes opto -électroniques, composants optiques etméthodes d’essai. Vous pouvez égale-

Devenez acteurs sur les normes qui vous intéressent !

ment répondre aux enquêtes probatoiresafin de donner votre avis avant publica-tion.L’AFOP finance la participation d’expertsfrançais aux réunions ISO. Par ailleurs, leministère de l’Industrie a mis en place undispositif d’aides financières qui permet-tent de prendre en charge 50 % desdépenses engagées (temps passé et fraisde déplacement) par les experts manda-tés pour représenter les PME dans ces travaux.

Ivan [email protected]

Photon Recherche Industrie, le nou-veau salon optique photonique qui

aura lieu les 18 et 19 novembre à Reimsréunira, avec l’exposition Cmoi Fluvisu,plus de 50 exposants et 22 partenaires.L’AFOP, qui se réjouit d’ores et déjà de ce succès, a joué un rôle importantdans ce mouvement collectif et soli-daire qui consolide l’exposition CmoiFluvisu et donne un premier élan fort au salon Photon Recherche Industrie quise déroulera à paris en 2010.

Représentant national des industriels, lesyndicat professionnel a pris ses res-ponsabilités et créé un salon qui répondà leurs besoins ; les pôles optiques et laSFO jouent un rôle important de sou-tien et de relais auprès de leurs adhé-rents. En réunissant ses partenaires,l’AFOP a permis au salon PRI d’exister et de prendre de l’ampleur. L’effort decommunication est important et per-met à PRI de trouver déjà un écho ausein de la profession.

Le comité de pilotage, qui réunit lesentreprises : BFi Optilas, Imagine Optic,Horiba Jobin Yvon, Optimask, Optoprimet Quan tel, fixe la stratégie, le déroule-ment et les outils du salon. Il prépareégalement déjà l’édition 2010.

Renseignements et inscription :www.salonphoton.fr

C inq entreprisesadhérentes de

l’AFOP étaient pré-sentes à ECOC 2009,le salon des commu-nications optiques

qui s’est tenu du 21 au 23 septembre àVienne : Ixfiber, Keopsys, Kerdry, Laser2000 et Photlines Technologies.

À lire aussi : compte-rendu d’ECOC2009, page 23.

L ’optique adaptative est devenue enquelques années une technologie clé

dans de nombreux domaines d’applica-tion, permettant de dépasser les limites del’optique classique et offrant de nouvellesperspectives dans la réalisation de fonc-tions optiques complexes. Elle trouve saplace dans des applications aussi variéesque l’imagerie biomédicale, les biotech-nologies, le contrôle des lasers de puis-sance, le secteur des télécommunicationsoptiques et de la défense. Les conférences intégreront des sessionsorales et des sessions de posters ; desconférences animées par des personnali-tés scientifiques permettront de dresser

un bilan de la recherche et des solutionstechniques apportées au cours de ces jour-nées.Celles-ci s’adressent aux enseignants,chercheurs, industriels, spécialistes enoptique adaptative, fabricants, intégra-teurs ou utilisateurs, et aux jeunes : doc-torants, en école d’ingénieurs ou en mas-ter. Le tarif est de 170 euros, avec des tarifsréduits de 100 euros pour les doctorantset 70 euros pour les étudiants.

Renseignements et inscriptions : www.optique-adaptative.fr.

Lamia [email protected]

AFOP L’OPTIQUE EN FRANCE 5

N°43 • Septembre/octobre 2009 •

La troisième édition des JRIOA (Journées recherche industrie de l’optique adaptative) se tiendra du 17 au 19 novembre 2009 au Centre des congrès de Reims. Organisées par l’AFOP et la SFO,ces journées réuniront une centaine d’experts issus des milieuxindustriels et de la recherche, intéressés par les progrès les plusrécents dans le domaine de l’optique adaptative.

Cahier spécial

PRI - Photon Recherche Industrie - pages 26 à 37.

JRIOA 2009

Traiter des pièces de quelques milli-mètres à 1,50 m de diamètre, telle est

la compétence offerte désormais parKerdry qui vient de s’équiper d’unemachine de dépôt optique de grandedimension. L’entreprise, implantée dansla technopole Anticipa, vient ainsi derépondre à la demande d’une sociétéeuropéenne pour le traitement optiquesur le miroir d’un grand télescope (voirphoto).Par ce nouvel équipement, Kerdry ren-force son savoir-faire dans la réalisation etl’association de couches diélectriques etmétalliques et vise de nouvelles applica-tions en défense, aéronautique, télécom-munications, médical, industrie du luxe ourecherche. Cette expertise a été reconnuefin 2008 par l’attribution du label entre-prise du patrimoine vivant décerné par le

ministère de l’Économie et de l’Industrie.Equipée pour le prototypage et la pro-duction en série, Kerdry possède un parcde dix machines de dépôts dans 500 m² desalle blanche. Ses équipements lui per-mettent de réaliser des dépôts métalliques(Au, Ag, Al, Ti, Ni, Cr, Ni/Cr, Cu, etc.) sur tout

type de supports avec une localisationprécise sur les pièces, avec un savoir-faire spécifique dans le traitement pourbrasure ; ils lui permettent égalementde faire des dépôts optiques (TiO2,Ta2O5, SiO2, MgF2, Al2O3, HfO2, ZrO2)avec des traitements classiques et unsavoir-faire spécifique qui offre uneforte adhérence des couches, unegrande stabilité en température et unehaute tenue au flux laser, ainsi que desdépôts spécifiques d’ITO (oxyde d’in-

dium dopé à l’étain) qui permettent unetransmission supérieure à 85 % dans le visi-ble pour une résistance inférieure à 20ohms par carré. Par ailleurs, la maîtrise parKerdry de la photolithographie permetd’associer couche métallique, coucheoptique sur une même pièce.www.kerdry.com

Le Centre commun lannionnais d’op-tique (CCLO) est une plate-forme tech-

nologique ouverte aux industriels et auxlaboratoires universitaires, intégrée aulaboratoire FOTON (UMR CNRS 6082) etinstallée depuis six ans à l’ENSSAT, au cœurde la technopole Anticipa Lannion, où sonéquipe d’une quinzaine de personnes dis-pose de locaux équipés de deux sallesblanches.Engagé dans quatre projets de l’Agencenationale de la recherche (ANR), dans lesquels il pilote la mise au point de struc-tures de guides monomodes, le CCLOvient d’obtenir des résultats de niveau

international dans plusieurs projets où ilassure la mise au point de guides poly-mères, tout particulièrement sur l’aspectfonctions miniaturisées pour le filtrageoptique et la modulation à très hautsdébits.

Outre la technologie des guides, le CCLOmaîtrise les caractérisations optiques etstructurales de guides et fibres optiquesspéciales.Les travaux sont orientés vers des guidesoptiques très confinés qui nécessitent destechnologies nouvelles de couplage. LeCCLO développe, par exemple, des micro-lentilles fibrées de différents diamètres demode ainsi que de l’instrumentation spé-cifique (voir photo). Dans ce contexte, ilvient de mettre au point une méthode originale d’assemblage de guide ou defibres, à petit cœur, dont le brevet est encours de dépôt.

Dominique [email protected]://foton.enssat.fr/plates-formes/CCLO/cclo.php

L ’incubateur de Bretagne Emergys, quia fêté ses 10 ans d’existence le 14 sep-

tembre, vient de décerner ses Trophées à cinq sociétés innovantes. L’entreprise Oxxius a reçu le prix de la plus

grosse levée de fonds réalisée à ce jourparmi les cent projets accompagnés parEmergys (2,4 millions d’euros en 2004 et 8millions d’euros en 2006). Oxxius, implan-tée dans la technopole Anticipa Lannion,

conçoit, fabri que et commercialise deslasers continus dans le domine du visibleet du proche UV.

www.oxxius.com

Oxxius reçoit le prix Emergys de la plus grosse levée de fonds

Banc pour mesure de mode en champ lointain,réalisé au CCLO.

Dépôt optique sur miroir de télescope.

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• N°43 • Septembre/octobre 2009

L’OPTIQUE EN FRANCE Anticipa Lannion

Quatre projets ANR et un dépôt de brevet

De nouvelles possibilités dans le domaine des couches minces

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N°43 • Septembre/octobre 2009 •

PME très actives dans le domaine de laphotonique telles IDIL Fibres Optiques,iXFiber, Keopsys, Kerdry, Laseo, Micro -Module, Oxxius, Quantel et Yenista. Lesmembres académiques (IREENA Nantes,FOTON-ENSSAT, EVC Rennes, RESO-ENIB)

sont, quant à eux, rassemblés avecPerfos au sein du GIS GRIFIS.

www.perfos.com

Lannuon-Treger Tolpad-KêrioùA G G L O M É R A T I O N Lannion - Trégor Agglomération : 02.96.05.09.00 - [email protected]

ADIT : 02.96.05.82.50 - [email protected]

www.lannion-tregor.com - www.technopole-anticipa.com

tion :

.

oum.rnesADIT : 02.96.05.82.50 - agagglomérégor ArTLannion -

egor.lannion-trwww

.agglom

om

[email protected] - c

ticipa.c-anechnopole.twwwom -.c

Une nouvelle direction pour Perfos

projets collaboratifs labellisés (région,ANR, Europe) et proposer des services etprestations (modélisations, prototypage,petites séries, prestations d’études) à sesmembres et à des clients externes.Les membres industriels de Perfos sont des

À la suite du départ de Nicholas Traynor,la direction du centre technique

Perfos (plate-forme d’études et de recher -che sur les fibres optiques spéciales) estaujourd’hui assurée par Denis Trégoat et David Méchin qui se chargeront, res-pectivement, des opérations et des pro-grammes de la plate-forme. À la suite du renouvellement de sonconseil d’administration, David Pureur(Quantel Lannion) est à présent le nou-veau président de Perfos, en remplace -ment de Thierry Georges (Oxxius), quireste trésorier.

voir Carnet, page 18.

Située à l’interface université/industrie,Perfos a pour objectif de développer desfibres optiques innovantes, favoriser ladiversification des applications liées à laphotonique (voir figure), apporter un sup-port aux PME de la filière, réaliser destransferts de technologie, participer à des

Anticipa Lannion L’OPTIQUE EN FRANCE

Le prochain rendez-vous de la Route des Lasers (mercredi 18 novembre à

Bordeaux) aura pour thème la propretédans l’optique, le spatial et les nanoma-tériaux. Chercheurs et industriels de cestrois communautés pourront croiser leursexpériences pour faire ressortir les enjeuxsoulevés par le respect ou non des règles depropreté et les bonnes pratiques à mettre

en œuvre pour atteindre un seuil de pro-preté satisfaisant. Les conférenciers s’atta-cheront à montrer l’importance de la pro-preté sur les performances des composantset systèmes et sur la capacité d’une entre-prise à pénétrer certains marchés. Ils dres-seront un panorama des techniques sus-ceptibles d’aboutir à une réelle maîtrise de la propreté, au niveau des composants

et lors de leur assemblage. Ils aborderontaussi les méthodes de mesure, d’analyse etde caractérisation offrant une évaluationprécise du niveau de propreté et de l’effi-cacité des techniques de nettoyage misesen œuvre au cours des cycles de fabrication.Enfin, seront présentées quelques forma-tions permettant de sensibiliser ou perfec-tionner ouvriers, techniciens et ingénieursaux techniques de mise en propreté et decaractérisation. Cette journée, organiséepar le CEA, Pyla et la Route des Lasers, enpartenariat avec le pôle Aerospace Valley,a reçu le soutien de l’ASPEC, du club Nano -Microtechnologies et de la SFO.www.rdv-routedeslasers.fr/propreté

Depuis l’été, deux nouvelles entre-prises ont rejoint la Route des Lasers.

• Scoptique, dirigée par David Batté,accompagne les entreprises dans leursprogrammes de recherche et dans la réali -sation de prototypes ou de produits inno-vants. Cette société de service est spéciali-sée en ingénierie optique photonique etoffre toute une palette de prestations

(R&D, conception, mesure, recher che defournisseurs, réalisation de prototypes,veille technologique et concurrentielle,gestion de projet...).www.scoptique.com• Imagine Optic, spécialiste de l’analyse de front d’onde par Shack-Hartmann et del’optique adaptative, vient d’ouvrir uneantenne en Aquitaine, pour mieux répon-

dre aux besoins spécifiques de ses clientslocaux et travailler avec des partenairesaquitains dans le cadre de projets de R&D,notamment pour de nouvelles applica-tions laser. L’antenne aquitaine, dirigéepar Nicolas Lefaudeux, est installée dans la Cité de la Photo nique à Pessac, près deBordeaux.www.imagine-optic.com

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• N°43 • Septembre/octobre 2009

L’OPTIQUE EN FRANCE ALPhA

L’AGENDA

Rendez-vous de la Route des lasers : la propreté dans l’optique, le spatial et les nanomatériaux

18 novembre 2009 • Bordeauxwww.rdv-routedeslasers.fr/propreté

Salon Photon Recherche Industrie

18 et 19 novembre 2009 • ReimsALPhA Route des Lasers est partenaire de lapremière édition du salon Photon Recher -che Industrie, mis en place par l’AFOP et laSFO. Plusieurs entreprises aquitaines serontelles aussi présentes sur ce salon.www.salonphoton.fr

Salon Medica

18 au 21 novembre 2009 • DüsseldorfLes applications médicales de l’optique pho-tonique constituent un axe stratégiquemajeur pour le pôle de compétitivité Routedes Lasers : ALPhA, gouvernance du pôle,sera présent sur le salon Medica pour y pré-

senter l’ensemble des compétences aqui-taines (industrie, recherche, formation)dans ce domaine.www.medica.de

Comité stratégique d’ALPhA

27 novembre 2009 • BordeauxLe comité stratégique d’ALPhA, constituéde personnalités extérieures au pôle, ap -porte régulièrement son analyse et sesconseils au pôle, sur ses objectifs et lesmoyens mis en œuvre pour les atteindre.Cette année, il s’intéressera particulière-ment à ses actions à l’international, à sonattractivité, à son positionnement sur lesmarchés applicatifs et à son rôle dans lacommunauté nationale.

Salon Photonics West

26 au 28 janvier 2010 • San FranciscoLe pôle Route des Lasers sera présent avecplusieurs entreprises sur l’espace Pôles de compétitivité du pavillon France orga-nisé par Ubifrance et organisera, avec lesoutien de la DGCIS et Ubifrance, une ren-

contre partenariale pour aider les entre-prises françaises à collaborer avec les entre-prises et les grands centres de recherchepublics et privés américains.http://spie.org/x2584.xml

Semaine du laser

15 au 21 mars 2010

Pour célébrer les 50 ans du laser, ALPhAorganise, en partenariat avec la régionAquitaine, le CEA et l’université Bordeaux 1,une série de manifestations (conférences,démonstrations, visites d’entreprises et de laboratoires) qui permettra au grandpublic et aux étudiants en sciences demieux connaître le fonctionnement d’unlaser, d’en découvrir ses multiples utilisa-tions dans notre vie quotidienne et sonimportance dans la vie économique de la région.

Gabrielle MARRE Tél. : 33 (0)5 57 57 84 [email protected]

Deux nouvelles entreprises sur la Route des Lasers

Voici quelques mois, RhenaphotonicsAlsace a initié une coopération avec la

Société d’optique de Pékin dans le cadrede ses actions à l’international. Ces démar -ches se sont traduites en septembre par lasignature à Pékin d’une convention entreIrepa Laser de Strasbourg et la Sociétéd’optique de Pékin, en présence d'unreprésentant du gouvernement de la province de Pékin. Cette convention de partenariat a été finalisée lors de la visiteà Pékin (voir photo) d’Alain Diard (prési-dent de Rhenaphotonics Alsace et d’IrepaLaser) et de Jean-Paul Gaufillet (directeurd’Irepa Laser). Elle permet aujourd’hui àIrepa Laser d’échanger avec son parte-naire chinois sur des bonnes pratiques detravail et d’envisager à plus long termedes actions de codéveloppement. Pour faire suite à cette première étape,Liang Zhiuyan, le vice-président de la Socié -té d’optique de Pékin, et Sun Zhongfa, sonprésident d’honneur, ont été accueillis àStrasbourg du 28 septembre au 2 octobre.Cette « étape retour » du partenariat a permis à Irepa Laser de leur montrer sessavoir-faire et de consolider les premierscontacts.Par ailleurs, ils ont aussi pu découvrir unepartie du potentiel alsacien en optique etphotonique. Ainsi, ils ont visité l’Institut dephysique et chimie de Strasbourg (IPCMS)avec son parc de lasers femto seconde, l’en-treprise RBnano qui y est hébergée et réa-

lise des traitements de surface et des mar-quages sur tous types de supports, grâce àune technologie unique basée sur la miné-ralisation d’encres spécifiques, le Labora -toire des systèmes photoniques (LSP) del’Ecole nationale de physique de Stras -bourg (ENSPS) et l’Institut de recherche des cancers aérodigestifs (IRCAD) avec sesapplications de l’optique à la chirurgie. Leur venue aura aussi été l’occasion pourles membres de Rhenaphotonics Alsaced’assister à la conférence sur «La photo-nique en Chine aujourd’hui : acteurs, mar-chés et technologies» lors du troisièmeClub Rhenaphotonics.Les prochaines étapes de cette collabora-tion passeront par l’ouverture des entre-prises du secteur photonique à de nou-veaux contacts en Chine, en collaborationavec Alsace International, l’agence dedéveloppement économique de la RégionAlsace.

Rhenaphotonics Alsace L’OPTIQUE EN FRANCE 9

N°43 • Septembre/octobre 2009 •

Convention de partenariat entre Irepa Laseret la Société d’optique de Pékin

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Cette mission, qui se situe dans le pro-longement des partenariats déjà

engagés par POPsud avec le MasachussetInstitute of Technology (MIT) et le BostonUniversity Photonic Center, s’adresse aux membres industriels et académiquesdes trois pôles de compétitivité parte-naires. Cette mission, soutenue par laDGCIS et Ubifrance, est de permettre aux entreprises et aux laboratoires derecherche de tisser des partenariats tech-

nologiques, d’identifier des débouchésindustriels et commerciaux, d’ouvrir desopportunités de marchés et de mieuxconnaître le tissu économique, techno -logique et scien tifique de Boston et de la région du Massachusetts. Par cette mission, les trois pôles de compé-titivité photoniques pourront égalementpromouvoir le potentiel de la photoniquefrançaise et de ses acteurs industriels etacadémiques.

Ces quatre projets qui représentent unmontant total de 10 millions d’euros

ont obtenu 4,8 millions d’euros de sub-ventions. Plus de vingt partenaires sontassociés, dont dix PME et six laboratoires,ce qui illustre la forte implication des PMEdans les projets et la synergie étroite entrerecherche et industrie.Ce très bon résultat peut être attribué éga-lement au renforcement de l’accompagne-ment individualisé des projets, mis en placedepuis janvier 2009, par le pôle Optitec,avec l’édition d’un «Guide du porteur deprojet» et la mise à disposition par le pôlede jours de consultants pour les porteurs deprojets, en fonction des préconisations duconseil stratégique qui expertise les projets. Les projets retenus déclinent très directe-ment les thématiques majeures du pôle, àsavoir la santé, le spatial et l’optique adap-

tative, la sécurité et la surveillance (sys-tèmes de vision aéroportés, système RFID,traitement d’images) : • projet QUITO : développement d’un nou-veau système d’imagerie dynamique pourdes applications en santé (biologie cellu-laire) et dans l’industrie (caractérisation dematériaux,• projet MADRAS : adaptation des tech-nologies de l’optique active adaptée auspatial,• projet Gyrovision (co-labellisé avec le pôlePégase) : système de vision aéroporté à des-tination du marché de la surveillance et dela détection,• projet ASPECT (co-labellisé avec le PôleSCS, pôle leader) : système innovant de ges-tion automatisée de manutention desconteneurs sur les ports (exploitation, clas-sification et traçabilité).

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• N°43 • Septembre/octobre 2009

L’OPTIQUE EN FRANCE POPsud

Mission collective à BostonLe pôle de compétitivité Optitec (POPsud) organise une missioncollective à Boston, qui se tiendra du 30 novembre au 4 décembre2009, menée en partenariat avec les pôles Elopsys et Route desLasers (ALPhA), dans le cadre de la convention inter-pôle signée le25 juin dernier à Marseille.

Le pôle Optitec a connu de très bons résultats pour le financementde projets collaboratifs de R&D, dans le cadre du huitième appel du Fonds unique interministériel (FUI) : sur les 93 projets, représentant 48 pôles, quatre projets labellisés par le pôle Optitecsur six ont été retenus par le FUI, dont deux en co-labellisation.

Des financements duFUI pour quatre projets

de R&D labellisés par le pôle Optitec

L’AGENDAColloque CMOI et salon Photon

Recherche Industrie

18 et 19 novembre - ReimsPOPsud sera présent sur le colloque Con trô-les et mesures optiques pour l’industrie et le salon PRI, pour présenter ses adhérents et les projets collaboratifs de R&D.

Photonic West

Janvier 2010 - San Francisco (USA)POPsud accompagnera plusieurs de sesadhérents (Alpao, Cilas, Kloé, Phasic, Silios,Symétrie, STIL…) sur le salon Photonic Westet sera également présent en tant que cluster, en partenariat avec les pôles de compétitivité Elopsys et Route des Lasers,pour rencontrer d’autres clusters améri-cains.

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Créé en 1990, le Centre technologiqueméditerranéen de métrologie est unacteur reconnu dans le monde des labo-ratoires d’analyses et d’essais, avec uneforte expertise dans l’évaluation des incer-titudes de mesure. www.ct2m.fr

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NOUVEAUX ADHÉRENTS

Pôle Optique Rhône-Alpes L’OPTIQUE EN FRANCE 11

N°43 • Septembre/octobre 2009 •

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NOUVEAU

Le pôle ORA participe actuellement,avec neuf autres partenaires euro-

péens, au projet PhotonicRoadSME (voirphoto).Au cours de la première phase de ce pro-jet, qui s’est étalée sur deux ans et vient de s’achever, le consortium du projet a pu

Ces données sont aujourd’hui intégréesdans une base de données informatisée.Dans le même temps, les partenaires duprojet ont collecté de nombreuses infor-mations concernant les produits et équi-pements associés aux domaines d’appli-cations choisis initialement (TIC, santé et bien-être, environnement et sûreté &sécurité) aux moyens d’enquêtes indus-trielles et des sources d’informations dis-ponibles. Ces données ont ensuite étécompilées sous formes d’analyses SWOT.Aujourd’hui, le consortium entreprendd’établir une méthodologie pour mettreen place des feuilles de routes adaptéesaux PME et PMI concernant les moyenstechniques et technologiques à venir quiont été recensés. Cette méthodologie seraensuite validée par son application surdouze cas d’études de développement deproduit. Pour cela, chaque entreprise à lapossibilité d’être l’objet d’un des douzecas d’études, et donc de bénéficier de cetaccompagnement.

collecter une quantité importante d’in-formations sur neuf catégories de maté-riaux nanophotoniques, des obstacles liésà la technologie, à leur fabrication et/ouaux marchés, ainsi que leurs applicationsactuelles et futures dans de nouveaux dis-positifs photoniques.

Réunion du groupe d’experts PhotonicRoadSME.

PhotonicRoadSME : le projet européen passe à la phase 2

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CONTACTPôle ORADavid VITALETél. : 04 77 91 57 44 [email protected]

Le pôle ORA est désormais agréé au titre du crédit impôt recherche (CIR)À l’initiative de la CCI de Lyon, un grou -

pe fondateur, constitué de Philips, du Comptoir lyonnais d’electricité (Grou -pe SONEPAR), de l’Ecole nationale destravaux publics de l’État (ENTPE) et deCDO, organisateur du salon LumiVille, adécidé de constituer un cluster pourfédérer et développer les savoir-faire enéclairage en Rhône-Alpes.

Le cluster Lumière, premier cluster enFrance autour de la filière éclairage, a pourvocation :- de renforcer l’innovation autour desnouvelles technologies d’éclairage en

réponse aux enjeux économiques et dedéveloppement durable,- de favoriser la compétitivité et le déve-loppement du tissu économique régionalpar la création de réseaux d’entreprises etpartenariats locaux, nationaux et inter-nationaux.Le pôle ORA est associé au cluster Lumièrepour positionner la région Rhône-Alpescomme référence européenne en éclai-rage.

Patrick CLERT-GIRARDTél. : 04 72 40 57 [email protected]

Cluster Lumière : innovation et performance en éclairage

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• N°43 • Septembre/octobre 2009

L’OPTIQUE EN FRANCE Pôle Optique Rhône-Alpes

L ’appel à projet « Eco-concept/Facteur4 » initié par le conseil général de la

Loire et de la CCI Saint-Etienne/Mont -brison a pour objectif de repenser laconception d’un produit ou service endivisant son impact environnemental glo-bal par 4. Parmi les douze dossiers dépo-sés, huit ont été conviés à être présentésdevant un jury, cinq sélectionnés et troisconcepts ont finalement été retenus pourbénéficier d’un accompagnement métho-dologique, technique et financier par leconseil général de la Loire, l’ESC et le pôleÉco-conception & management du cyclede vie.Le Pôle ORA a répondu à cet appel en pro-posant un projet de « re-conception » etcréation d’un nouveau dispositif d’éclai-rage distribuant la lumière issue d’unesource à technologie LED dans le plan sup-port sur lequel il est installé. Cette nou-velle lampe, baptisée Luxflat, est destinée

à l’éclairage dans l’habitat et l’habitacle. Le concept présenté par le pôle ORA, enpartenariat avec les designers membresde Collectifs Designer+ (voir photo), a étéretenu par le jury et passe actuellement enphase de développement pour réaliser unprototype.Ce projet est conduit par les membres duconsortium d’entreprises Lumiplan (voirPhotoniques n° 41 page 8) et s’appuieraà cette occasion sur les sociétés Cellux, PSI,Scaelec et les ateliers Cahen & Gregori etSandra Villet.

Luxflat, un « éco-concept » d’éclairage qui divise son impact environnemental par 4

Le concept Luxflat.

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Le pôle ORA sera présent en qualité d’exposantà la première édition du salon PRI (PhotonRecherche Industrie) qui aura lieu à Reims les 18 et 19 novembre 2009.

Le pôle ORA met les compétences deses ingénieurs spécialisés dans les

problématiques de l’optique et de laphotonique à disposition des entreprisespour proposer son aide à ses adhérents,une assistance technique (pour les pro-jets porteurs d’innovation) allant du sim-ple conseil d’orientation (mise en rela-tion avec des experts) jusqu’à la prise encharge partielle ou totale de projets (tra-vail en collaboration).Au vu du potentiel de recherche et déve-loppement (R&D), le pôle a demandé, aumois de juin, l’agrément au titre du cré-dit impôt recherche (CIR) pour que lesentreprises puissent déduire de l’impôtsur les sociétés une partie des dépensesd’activité de R&D qui lui sont confiées.Le ministère de l’Enseignement supé-rieur et de la Recherche vient de répon-dre favorablement à cette demande : lepôle ORA a donc obtenu l’agrément autitre du CIR. Rappelons que le calcul du CIR porte sur30 % des dépenses de R&D pour une pre-mière tranche jusqu’à 100 millions d’eu-ros et 5 % des dépenses de R&D au-delà.Pour les entreprises qui demandent à en bénéficier pour la première fois, letaux de cette tranche est de 50% l’annéed’entrée dans le dispositif et de 40% ladeuxième année.

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riaux conducteurs (cuivre, or, argent…)que non conducteurs (polymères, iso-lants…).Grâce à sa capacité de structuration et texturation de surfaces, cet équipementprésente un fort potentiel d’applicationsdans des domaines multidisciplinaires :piles à combustibles, microbatteries, pho-

Installée sur le site Pôle Optique & Vision,à Saint-Etienne, la Tamarack 412 (voir

photo) est un équipement industriel dephotoablation par laser fonctionnant enprojection de masque. La station de travail est équipée d’un laserexcimère KrF fournissant des impulsionsde quel ques nanosecondes à la longueurd’onde de 248 nm avec une fluence com-prise entre 34 et 473 mJ/cm² à un taux derépétition ajustable entre 1 et 50 Hz. Enoutre, cette station est équipée d’une platine de translation motorisée x-y acceptant des substrats souples ou rigidesde 32 x 38 cm².Le procédé de photoablation mis en œu -vre permet un arrachement de matière ensurface très contrôlé, aussi bien de maté-

Pôle Optique Rhône-Alpes L’OPTIQUE EN FRANCE 13

N°43 • Septembre/octobre 2009 •

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Sur un air un peu sixties (les recherchesrécompensées datent des années 1960

alors que le « must » des communicationsétait le câble transatlantique, avec unrecord de 36 conversations téléphoniquessimultanées, et que le cinéma amateurdécouvrait la révolution du « Super 8 »), leNobel de physique 2009 rend hommageaux initiateurs de deux technologies denos vies quotidiennes dont on imaginemal comment se passer aujourd’hui ! Pourla remise du Prix, qui aura lieu le 10 décem-bre à Stockholm, les images (numériques)de la cérémonie seront belles et voyage-ront aux quatre coins du monde à lavitesse de la lumière… et ce sera notam-ment grâce à eux !

Charles Kao : la fibre optique

Les travaux de 1966 qui valent aujourd’huiun Prix Nobel à Charles Kao ont mis en évi-dence l’importance de la pureté du verredes fibres optiques pour la transmissiondu signal lumineux sur de longues dis-tances. Le tube creux qu’est une fibreoptique était pressenti pour être un bonconducteur de lumière, mais on en estalors à n’avoir plus que 1 % du faisceaulumineux après 20 mètres de parcours…Charles Ken Kao montre que la solutionn’est pas dans la structure mais dans lamatière de la fibre : il s’attache à convain-cre chercheurs et industriels de s’intéres-ser à la silice et à la façon de rendre leverre plus transparent. Il a ainsi joué ungrand rôle dans la mise au point des fibresoptiques telles que nous les connaissons :quatre ans après ses calculs, en 1970, une

première fibre optique performante d’unkilomètre est fabriquée ; en 1988, le pre-mier câble en fibre optique relie l’Europeà l’Amérique sur 6 000 km et aujourd’hui,les fibres optiques de la planète représen-tent un milliard de kilomètres - 25 000 foisle tour de la Terre. Les chercheurs des BellLabs, unité de recherche d'Alcatel-Lucent,poursuivent ces travaux ; ils ont présentérécemment le nouveau record du mondede transmission : 100 millions de gigabitspar seconde sur une distance de 7 000 km.Et n‘oublions pas que, parallèlement à cetessor des télécommunications, de nom-breuses applications de la fibre optiquesont apparues dans le domaine médical etdans l’industrie.

A lire aussi : « Réseaux en fibresoptiques », pages 46 à 53.

George Smith et Willard Boyle : les capteurs numériques George Smith et Willard Boyle doiventleur Prix Nobel à la mise au point, en 1969,du capteur CCD (Charge-Coupled Device)qui a permis l’essor de l’imagerie numé-rique En se penchant sur l’améliorationdes mémoires électroniques, ils suivent lapiste de ce qui deviendra le capteur d’ima -ge CCD et révolutionnera l’imagerie : uneplaque en silicium tapissée de cellules pho-toélectriques ouvre l’ère de l’imagerienumérique ! Ils construisent une premièrecaméra (photo), obtiennent une qualitésuffisante pour la télévision en 1975 etvoient les premiers appareils équipés de ce dispositif apparaître sur le marché en

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• N°43 • Septembre/octobre 2009

ACTUALITÉS Prix et distinctions

Le Prix Nobel de physique 2009 récompense un trio lumineux !L’Académie royale des sciences de Suède a décerné le Nobel de physique 2009 à Charles Kuen Kao,d’une part, et d’autre part, à Willard Sterling Boyle et George Elwood Smith, trois chercheurs qui ont ouvert des voies – des avenues ! – à des applications de la photonique grâce à leurs résultatsde physique fondamentale dans le domaine des fibres optiques et dans l’imagerie numérique.

Willard Boyle (gauche) et George Smith(droite) avec leur premier CCD en 1974.

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1981. Aujourd’hui, les capteurs CCD sonttrès utilisés dans l’industrie et les applica-tions de haute technologie, tandis queleurs successeurs, les capteurs CMOS(Complementary Metal Oxide Semi -conductor) fleurissent dans les objets denotre vie quotidienne que sont appareilsphotos et téléphones portables.

À lire aussi : « Comprendre les capteursCCD et CMOS », Photoniques n°41,pages 40 à 42.

Né en 1933 à Shanghaï (Chine), CharlesKen Kao a les nationalités britannique etaméricaine. Après un doctorat d’ingénie-rie électrique en 1965 (Imperial College de Londres), il a dirigé les Engineering ofStandard Telecommunication Laboratoriesde Harlow (Essex) et a été vice-chancelierde l’université chinoise de Hong-kong,avant de prendre sa retraite en 1996.

Willard Sterling Boyle, qui a les nationa -lités canadienne et américaine, est né en1924 à Amherst (Canada). Après un doc-torat de physique en 1950 à l’universitéMcGill, il a travaillé aux Bell Labs (NewJersey) à partir de 1953. Il y met au pointle premier laser à rubis capable de fonc-tionner de façon continue avec DonNelson en 1962, puis il dirige une chaired'études spatiales avant de se consacrer à l’étude des semi-conducteurs à partir de 1964. Après avoir dirigé la recherchedes Bell Labs, il a pris sa retraite en 1979.

L’Américain George Elwood Smith estné en 1930 à White Plains (Etat de NewYork). Après un doctorat de physique del’université de Chicago en 1959, il a tra-vaillé aux Bell Labs (New Jersey), avant deprendre sa retraite en 1986.

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R&D ACTUALITÉs 15

N°43 • Septembre/octobre 2009 •

résultats du huitièmeappel à projets

La plate-forme d’accueil en Chine dédiéeà la filière optique française, Pythagore,

est constituée d’un business center mettantà disposition des PME-PMI françaises desservices (localisation de VIE, bureaux etsalles de réunion, traduction, secrétariat,coaching…) et d’un laboratoire d’optiqueassurant le service-après-vente et la main-tenance des systèmes vendus en Chine, la formation des partenaires locaux, des tests et démonstrations de produits,suivi de la qualité de la production, la protection des brevets... Une aide pour lanégociation de contrats d’achats avec

des fournisseurs locaux et la mise en place de programmes de R&D conjoints ou departenariats industriels est égalementproposée.Cette action est accompagnée par les acteurs du Pôle optique en Chine (Optics -valley, l’Institut d’optique, PMI ConsultantGroup, DRCE, Coface, Ubifrance, CCE 91,Imfusio, Shanghai Institute of Laser Tech-nology, Shanghai Chamber of Commerceet Sota Shanghai), soutenue par les aideset subventions au développement inter-national des entreprises françaises et parle gouvernement chinois.

Pythagore : l’optique française en Chine

Créé le 19 octobre 1939à l’initiative du Prix

Nobel de physique Jean Perrin, le Centrenational de la recherche scientifique estdevenu, au fil des ans, un acteur majeur de la recherche internationale. D’abordconsacré aux recherches militaires, c’est un organisme qui ne compte encore qu’unecinquantaine de laboratoires que dirigeFrédéric Joliot-Curie après la Libération.Après 1945, les missions du CNRS sontétendues, de nouveaux laboratoires sont

créés : le nombre de chercheurs et de collaborateurs passe à près de 7 000 à la findes années 1950. Il compte aujourd’huiplus de 30 000 chercheurs et ingénieurs,travaillant dans 1 200 laboratoires et ser-vices.Pour célébrer cet anniversaire, le CNRS apublié «L’histoire du CNRS de 1939 à nosjours – Une ambition nationale pour lascience» (Editions Armand Colin) et orga-nise de nombreuses manifestations :www.cnrs.fr/70ans

Le CNRS fête ses 70 ans

Le huitième appel à projets des pôles de compétitivité a retenu 93 projets

de R&D, sur 200 dossiers présentés, issus de 48 pôles de compétitivité, dont certainspôles totalement ou partiellement consa-crés à la photonique comme Elopsys, Optitec ou Véhicule du futur. L’État, viale Fonds unique interministériel dévolu àces pôles, versera 109 millions d’euros ; lescollectivités territoriales devraient appor-ter à certains projets un financement sup-plémentaire, à hauteur de près de 62 mil-lions d’euros. Les PME impli quées dans cesprojets devraient bénéficier directementde près de trente millions d’euros. Rappelons que le Fonds unique intermi-nistériel est alimenté par les ministèreschargés de l’Industrie, de la Défense, de

l’Équipement, de l’Agriculture, de la Santéet de l’Aménagement du territoire poursoutenir des projets de recherche appli-quée portant sur le développement deproduits ou services susceptibles d’être missur le marché à court ou moyen terme, etdes projets de développement collabora-tifs des pôles de compétitivité. Il est dotéde 600 millions d’euros sur la période 2009-2011 (495 millions d’euros pour les projetsde R&D et 105 millions d’euros pour lesplates-formes d’innovation). Les projetssusceptibles d’être financés sont retenus àl’issue des appels à projets organisés deuxfois par an.Le neuvième appel à projets sera lancé à l’automne 2009 ; ses résultats serontconnus en mars 2010.

Le groupe Horiba a décidé la construc-tion d’une implantation sur le site

Quartier Ouest de Polytechnique, à Palai-seau. Le nouveau bâtiment (photo) de7 500 m2 accueillera en septembre 2011 lesiège social européen du groupe Horiba et un centre de spectroscopie d’une centaine de personnes issues des sites de Chilly-Mazarin (qui fermera alors), deLongjumeau et de Villeneuve-d’Ascq ainsique Genoptics (start-up issue de l’Institutd’optique acquise par Horiba Jobin Yvonen avril 2009). L’objectif est de viser enquinze ans un doublement de taille (des phases ultérieures de constructionpourront porter la surface jusqu’à environ18 000 m2), portant les effectifs en régionparisienne à plus de 600 salariés.

Horiba s’implantera à Palaiseau en 2011

Cette nouvelle implantation répond àun besoin de développer les moyens deR&D de la société Horiba Jobin Yvon, fon-dée en 1819 et qui se trouve depuis 1960à Longjumeau, dans un site qui peut difficilement s’agrandir, mais elle a aussipour objectif de placer la société au cœurdu campus de haute technologie qui se dessine sur le plateau de Saclay… « Laproximité des centres de recherche degrands groupes de technologie installés sur le plateau, ou qui rejoindront le cam-pus dans les années à venir, nous permet -tra d’approfondir les liens existants etd’être « voisins de palier » des structuresqui s’y implanteront, comme Nano-Innov », nous a précisé Michel Mariton, le direc teur d’Horiba Jobin Yvon.

A lain Renck, directeur de l’internationald’Oseo, et Sergey Polyakov, directeur

général de son homologue russe, la Fasie(Foundation for Assistance to Small Inno-vative Enterprises) ont signé un accordpour promouvoir l’innovation technolo-gique entre les PME françaises et russes.L’objectif de cet accord est d’améliorer leurcompétitivité internationale par une coo-pération et des transferts de technologie.Il permettra également de soutenir lesPME dans leur internationalisation et

dans leur développement. Cette collabo-ration se concentrera sur le financementde projets collaboratifs innovants déve-loppés par les PME des deux pays, le lan-cement d’appels à propositions communs,l’analyse des possibilités d’utilisation desprogrammes Eureka et Eurostars dans lecadre du programme bilatéral de coopé-ration technologique entre les PME fran-çaises et russes, la promotion des relationsentre les pôles de compétitivité français etles zones économiques spéciales russes etla mise en place de partenariats entre PMEau travers de réseaux tels que l’EuropeanEnterprise Network ou le French RussianTechnological Network. Un comité de pi-lotage se réunira une fois par an, pour éta-blir un plan de travail annuel.

Pour nous faire part de votre actualité, envoyez vos communiquésde presse et photos à [email protected]

Retrouvez quotidiennement les actualités de l'optique photoniquesur le site Internet www.photoniques.com

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• N°43 • Septembre/octobre 2009

ACTUALITÉS Sociétés

Accord entre Oseo et Fasie,son homologue russe

BRÈVESInfinera annonce une nouvelle solu-

tion sous-marine basée sur des circuits intégrés photoniques (PICs) à grandeéchelle et des amplificateurs optiques à semi-conducteurs (SOAs). Elle per-met une portée optique transocéani queet peut fournir ainsi jusqu’à 160 lon-gueurs d’onde sur les systèmes optiquessous-marins existants, avec des réduc-tions de coût et des gains de place signi -ficatifs par rapport aux réseaux DWDMsous-marins classiques.

GE et Fanuc ont conclu un accordpour résilier la joint-venture GE FanucAutomation Corporation, fondée en1986. Cet accord permet à chaque en-treprise de recentrer ses investissementsafin d’étendre ses activités et de déve-lopper son expérience dans leurs sec-teurs respectifs. GE et Fanuc prévoientque l’opération sera terminée d’ici fin2009, pour satisfaire aux conditionsusuelles de clôture d’exercice.

IDIL Fibres Optiquess’agrandit

Face à la progression de ses activités (notamment en développement, inté-

gration et fabrication de systèmes opto-électroniques comme la réalisation d’en-sembles et sous-ensembles actifs et passifs),la société IDIL Fibres Optiques augmente sa surface de production et de R&D de 200 m2, la portant ainsi à 650 m2. Cette extension permettra aussi la mise enroute de nouveaux équipements acquispar la société dans le cadre de son déve-loppement : bobineuse, four de polymé -risation tubulaire, soudeuse pour fibresspéciales et divers bancs de caractérisation.

Sociétés ACTUALITÉs 17

N°43 • Septembre/octobre 2009 •

BRÈVES

www.micronora.com

Optoprim renforce son activité en spectroscopie-détectionavec la signature de deux contrats exclusifs de représentation :SensL, basée à Cork (Irlande), spécialisée dans la détection designaux optiques rapides de très bas niveaux, qui fabrique desphotomultiplicateurs silicium à la base d’une série de détecteurscompacts dédiés au comptage de photons et propose égalementdes électroniques de comptage dans le domaine picoseconde ; Laser Technick of Berlin (LTB) dont l’expertise en spectromètreshaute résolution permet d’offrir une gamme sans précédentd’instruments, tous basés sur la technologie Echelle pourl’analyse de plasma, la LIBS ou la LIF.

Trioptics France a signé un accord de distribution avec la société Smaract GmbH, spécialisée dans les platines de dépla-cement ultracompactes à moteurs piézoélectriques hybrides. Elleoffre à Trioptics un complément de gamme, entre les posi-tionneurs motorisés classiques et les platines piézo-électriquesà flexion, avec des platines de translation de un à trois axes, desrotations, des goniomètres, des systèmes multiaxes combinanttranslation et rotation, et des systèmes dérivés comme des nano-pinces ou des microcapteurs de force.

Majantys, concepteur et fabricant français de solutions de mesures colorimétriques et photométriques de caractérisationdes sources lumineuses et des surfaces non émissives, a signé uncontrat de partenariat avec la société sud-coréenne NewGenTech, qui accompagne les industriels et les centres de compé-tences dans la mise en oeuvre de banc de mesures et de testsdans le domaine optoélectronique, pour développer son réseaucommercial et se rapprocher des industries de hautes techno-logies sur le continent asiatique.

Laser 2000 s’est vu confié par Raylase la distribution de toutesa gamme de tête de déflexion laser 2D et 3D incluant des miroirs galvanométriques pour des applications de marquage et de gravure laser, et par Zaber Technologies celle de toute sa gamme d’actuateurs linéaires, de moteurs pas à pas et de ses systèmes de translations et rotations motorisées.

BFI Optilas France devient distributeur exclusif des sphères intégrantes de la société Labsphere, spécialisée dans l’analysede lumière, notamment utilisés pour l’éclairage (automobile, architecture, spectacle), la calibration (spectroradiomètres,instruments de laboratoires...) et les tests (protection solaire, textile...).

HTDS représente désormais les sociétés Leister (division Axe-tris), basée en Suisse, qui fabrique des sources infrarouges MEMsde 2 à 16μm, et Majantys, spécialiste français en matière d’ou-tils de caractérisation des sources lumineuses (360 à 830nm).

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ACTUALITÉS Carnet

PerfosDavid PUREUR est le nouveau prési-dent de Perfos. Il a obte nu un docto-rat de Physique en 1997 à l’universitéde Lille. Il a ensuite rejoint la sociétéHighwave Optical Technologies ausein de laquelle il est devenu directeurtechnique en 2003. Il a inté gré legroupe Quantel en 2006, où il est encharge des activités de R&D liées auxlasers à fibres et dirige également le

site de Quantel Lannion. Il est co-auteurs de 85 publications scien-tifiques, conférences internationales et brevets.

Denis TRÉGOAT est nommé directeurdes opérations. Titulaire d’un doctoratde chimie de l’université de Rennes(1985), il est spécialisé depuis unevingtaine d’années dans la technolo-gie des fibres optiques, des guides pla-naires et des semi-conducteurs. Il a étésuccessivement ingénieur d’études etresponsable R&D à Alcatel Research & Innovation (Marcoussis) avant de

rejoindre Highwave Optical Techno logies (Lannion) et de par-ticiper au démarrage de Perfos en 2004.

David MÉCHIN est nommé directeurdes programmes. Après un doctoratd’optoélectronique en 2001 à l’uni-versité de Saint-Etienne, il a étudié les multiplexeurs insertion-extractionà réseaux de Bragg dans les labora-toires de recherche de FranceTele-com (1998-2000) et Highwave OpticalTechnologies (2000-2002) à Lannion.Il a ensuite travaillé dans le domaine

de l’optique non linéaire dans les fibres optiques à l’universitéd’Auckland (2002-2006), puis à Southern Photonics (2006-2009) en Nouvelle-Zélande. Il est co-auteur de 32 publicationsscientifiques, conférences internationales et brevets.

OptsysLudovic BRASSÉ a rejoint la sociétéfrançaise Optsys (filiale du pôle équi-pements du groupe Nexter), spécia-liste des systèmes de vision proté-gée, basée à Saint-Etienne, en tantque responsable commercial et mar-keting. Cette arrivée renforce uneéquipe dédiée aux systèmes et maté-riels de défense en y apportant plu-sieurs années d’expérience acquises

notamment chez Teem Photonics, dans le développement desventes et le marketing d’applications civiles utilisant des lasersindustriels et des systèmes optiques.

Laser 2000Laurent GREULICH est le nouveau directeur commercial & marketing de Laser 2000 France, après neuf ansd’expérience dans la vente et le mar-keting de produits et services dans ledomaine de la photonique. Après avoir été responsable dugroupe Photonique depuis 2004, ilsera dorénavant responsable desventes et du marketing pour toutes

les activités de Laser 2000 France. Il aura pour mission de développer le marché et de participer aux choix des agents, etassumera également certaines fonctions de direction générale.

OptoprimOptoprim réorganise et pérennise son équi pe commerciale, avecl’embauche définitive de deux collaborateurs au sein du grou -pe scien tifique (lasers, sources, composants optiques, détection,équipements de laboratoire).

Avec une solide expé rience dans le domaine laser (master physique etmaster « pro » à Bordeaux, sept mois à l’université de Floride Orlando et divers stages « laser » à Alphanov, l’uni-versité de Lens et Optoprim…), puis un contrat de CDD à Optoprim, YannJOLY y est désormais ingénieur technicocommercial, pour l’Ouest de la Franceet la région parisienne (hors 91).

Titulaire d’un BTS d’optique instru-mentale et d’une licence « pro » en optique à l’université de Paris, réaliséeen alternance à Optoprim, puis un premier contrat en CDD, MaïtéLARTIGUE, y assure dorénavant lesupport client en tant qu’ingénieurtechnico-commercial sédentaire.

Sociétés, laboratoires

Faites-nous part de vos nominations et change-ments de fonctions en nous envoyant vos informa-tions et photos à [email protected]

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N°43 • Septembre/octobre 2009 •

R&D ACTUALITÉs

[email protected]

THE LIGHT TOUCH

Lasers a Fibre

Amplificateurs a fibre

Un débat public sur les options géné-rales en matière de développement et

de régulation des nanotechnologies est organisé du 15 octobre 2009 au 24 février2010, à la demande du Gouvernement, enapplication des enga gements du Grenellede l’environnement. La commission par-ticulière du débat public Nanotechnologiesanimera ce débat via des réunions pu-bliques organisées dans 17 villes de Franceet un site Internet dédié (www.debatpu-blic-nano.org) permettant de s’informer etde participer au débat.

Les nanotechnologiesen débatNouvelles briques de conception

de systèmes intégrés pour la visioninfrarougeThèse de Guillaume DRUART19 novembre 2009 à 15h00Amphithéâtre de l’Institut d’optique Gra-duate School, campus de Polytechnique,Palaiseau.

La mesure d’amplitudes complexespar interférométrie à décalage multilatéralThèse de Bruno TOULON20 novembre 2009 à 15h00Auditorium de l’Institut d’optique Gra-duate School, campus de Polytechnique,Palaiseau.

Soutenances de thèse

L e réseau photonique européen Euro-fos (voir Photoniques n°42, page 14) a

mis en place un laboratoire paneuropéenpour mutualiser les équipements des dif-férents laboratoires du réseau et déve-lopper des activités expérimentalesconjointes.Le site www.eurofoslab.eu propose un inventaire des plates-formes et appa-reils dans le domaine des systèmes et sous-

systèmes pour les communications opti -ques, ainsi qu’une procédure de réser -vation qui est, pour l’instant, interne auréseau.Néanmoins, pour les laboratoires acadé-miques ou industriels « extérieurs » sou-haitant utiliser un équipement de l’un despartenaires du réseau, une relation bilatérale peut se mettre en place direc-tement.

Laboratoire d’optique paneuropéen EurofosLab

Ce livre de Pierre Pellat-Finet, professeurà l’université de Bretagne-Sud et cher-

cheur associé à Télécom Bretagne et àl’université nationale de Colombie à Medellin, aborde l’optique de Fourier parune méthode fondée sur la diffraction métaxiale et l’apport récent de la trans-formation de Fourier fractionnaire. On nesaurait conseiller la lecture de ce livre aunéophyte de l’optique physique. Commele dit son auteur, il est destiné à ceux qui,comme lui, ne trouvent pas dans le for-malisme dit classique le cadre satisfaisantà leurs travaux. Ce livre doit donc venir en complémentd’une culture déjà confirmée en optique

de Fourier. A cette condition, le lecteuraverti y découvrira une formulation réso-lument novatrice, et peut-être fertile, denotions familières. RH

Opticsvalley a transformé sa bourse del’emploi en un site dédié aux emplois

high tech sur les filières optique, électro-nique, logicielle et systèmes complexes. Ce nouveau site s'adresse spécifiquementaux demandeurs d’emploi et aux entre-prises à la recherche de candidats en rap-port direct avec ces quatre filières, sur des postes variés (opérateurs, techniciens, ingénieurs, mais aussi marketing-commer -

Un nouveau site « emploi » pour l'optiquecial et fonctions supports) et pour diffé-rentes formes de contrats (CDI, CDD, alter -nance, stage, doctorat, post-doctorat).Son utilisation est gratuite, tant pour le demandeur d’emploi que pour l’entreprisequi y dépose ses offres, et permet de faireparaître offres et demandes d'emploi sansmention d'identité pour les recherches quinécessitent une phase d'anonymat. www.job-hightech.fr

« Optique de Fourier, théorie métaxiale et fractionnaire» de Pierre Pellat-Finet. Editions Springer, 548 pages, 65 euros.

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ACTUALITÉS Lu, vu, entendu

Le Club optique, association oeuvrantpour le développement et la promotion

des réseaux en fibres optiques, ouvre sonsite Internet au public. Outre des actualités, les annonces des pro-chaines réunions et conférences, vous y trouverez des infor mations sur les acteursdes réseaux optiques, selon leur domaine(câbles et fibres optiques, connectique etcordons, équipe ments passifs, compo-sants actifs, installation et supervision, dis-tributeurs, installa teurs,...), qu’ils soientconcepteurs, reven deurs ou proposentdu matériel en location ou leurs services.Bref, tout sur toute la fibre optique et sesapplications...www.cluboptique.org

Le Club optique sur le réseau !

L’optique de Fourier revisitée

L ’une des missions de la délégation générale à la langue française et aux

langues de France (ministère de la Cul-ture et de la Communication) est d’en-richir et moderniser la langue française.

En lien avec la commission générale determinologie et l’Académie française, elleélabore donc des néologismes pour quenous disposions d’équivalents françaisaux termes étrangers.

Plus de 5 000 termes ont été publiés auJournal officiel et sont accessibles sur labase de données « www.franceterme.culture.fr», un document complet (328pages !) consacré aux techniques de l’information et de la communication estconsultable en ligne sur le site Internet

www.dglf.culture.gouv.fr

Salons ACTUALITÉs 21

N°43 • Septembre/octobre 2009 •

Dirigeants d’entreprises

Vous cherchez à fi nancer votre développement ?

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Participez à l’appel à candidature “INVEST

IN PHOTONICS” et faites partie des sociétés

européennes qui auront l’opportunité de présenter

leur activité devant un public international très ciblé

d’investisseurs et d’industriels.

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Participez à Invest in Photonics 2010 les 18 et 19 mars 2010 à Bordeaux

Programme 2010 et inscription sur www.invest-in-photonics.com

International

PartneringConvention“Shedding light on company fi nancing”

Téléchargez le dossier

de candidatures jusqu’au

15 décembre 2009 sur

www.invest-in-photonics.com

Soutenu par

Les quatre salons liés à la pho-tonique (Opto, Espace Laser

Paris, Mesurexpo et Vision-Show)ont permis à 313 exposants (dont26 nouveaux exposants pour Espace Laser et 28 nouveaux exposants pour les trois autressalons) d’exposer leurs nou-veautés, qui étaient signaléespar un « parcours nouveautés »dans le guide de visite.Si une partie des « exposants historiques »de cette manifestation automnale avaitchoisi de ne pas y prendre de stand cetteannée, les exposants présents se sontadaptés à cette édition rendue particulièrepar les conditions économiques de l’année2009, en optant généralement pour desstands plus modestes et en recentrant leur présence sur leurs produits phares ousur leurs produits en lien avec l’Espace Laser Paris. Le nombre de visiteurs a enregistré unebaisse de 11% par rapport à l’année pré-cédente, avec 8 482 entrées en 2009 contre9 615 en 2008. Les exposants nous ont dit

avoir eu de bons contacts, « moins maismieux», … sans compter le plaisir de re-trouver les uns et les autres, au détourd’une allée ou sur un stand. Finalement,comme pour les salons précédents quenous avons fréquentés cette année, les vi-siteurs sont moins nombreux, mais ilsviennent avec une demande plus concrète,

Une allée de l’espace Opto (à gauche) et une allée d’Espace Laser Paris (à droite) qui rassemblait 26 exposants.

un besoin plus réel de trouver une réponseà un besoin particulier. Nous attendons maintenant tous de savoiroù et quand aura lieu l’édition 2010. Lorsdu salon, les organisateurs conversaientavec les exposants et les principaux par-tenaires pour définir avec eux la formulequi serait la mieux adaptée pour 2010,mais aucune décision ne semble avoir encore été prise à l’heure de rédiger cet article. Patience, donc…

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Opto, Espace Laser Paris, Mesurexpo et Vision-Show : l’édition 2009

Exposants2009 2008

Mesurexpo 191 240Opto 70 165Vision-show 26 35Espace Laser Paris (1re édition) 26Total 313 440

Le Parc des expositions de Paris-Nord Villepinte a accueilli une nouvelle fois les salons Opto, Mesurexpoet Vision-Show du 6 au 9 octobre, tandis que la première édition du salon Espace Laser Paris les y rejoignait. Et ces quatre salons (tenus conjointement aux salons Forum de l’électronique, RF HyperEurope et Forum Radiocoms) étaient fort attendus pour cette édition 2009. En voici un compte-rendumêlant à une vision objective, les conclusions tirées des impressions recueillies lors des discussionsavec les exposants et visiteurs…

Sur les stands, les solutions étaient di-verses et complémentaires aussi bien en

technologie qu’en services ou financementréparti entre public, privé et solutionsmixtes. Côté technologie, la palme reve-nait aux réseaux en fibres optiques, es-sentiellement les réseaux de type FTTH (Fi-ber To The Home), mais les transmissionspar radio n’étaient pas en reste avec dessolutions WiMax ou WiFi multibandessans oublier la desserte par satellite. Côté services, le ténor était l’Internet àsemi haut débit à 100 Mbit/s en attendantle vrai haut débit à 1 Gbit/s chez l’abonnétel qu’on le trouve au Japon, en Corée duSud ou aux Pays-Bas. À noter que plus de1 400 participants ont été enregistrés auxconférences destinées à présenter les pro-blématiques d’aménagement et de dé-ploiement des réseaux numériques. Co-or-ganisé avec le Club optique, le premier fi-ber camp européen a été un lieud’échanges, de débats et de rencontresavec plus de 400 auditeurs ayant participéaux six ateliers animés par Graniou Mé-diacom, ICTL liaisons optiques, Infractive,Itochu France, Microsens et Reichle & DeMassari. Prochaine édition, les 21 et 22 sep-tembre 2010 à Paris.

JMM

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ACTUALITÉS Salons

La quatrième réunion annuelle de laplate-forme européenne Photonics21aura lieu les 14 et 15 janvier prochains àBruxelles. Les sessions débuteront le 15 aumatin, avec pour thèmes cette année : la présentation aux représentants de la Commission européenne du nouvelagenda stratégique de recherche, un exposé des actions 2009 et la définitiondes actions à mener en 2010, l’importance

de la photonique aux Etats-Unis et les activités menées dans le domaine de l’ef-ficacité énergétique et du développe-ment durable. La participation financièredemandée pour l’ensemble des sessions,le déjeuner et la réception du 14 au soirest de 130 euros. L’inscription peut se faire en ligne, sur lesite Internet de la plateforme :www.photonics21.org

Annual Meeting

L ’appel à candidature de la deuxièmeédition d’Invest in Photonics, qui aura

lieu les 18 et 19 mars 2010, est lancé. Ilconcerne toutes entreprises innovantes enrecherche de fonds privés. Un dossierd’inscription, disponible sur le site d’Invest

in Photonics 2010 (www.invest-in-photonics.com) est à remettre avant le 15décembre 2009. Les dossiers seront étudiéspar un comité de sélection européen,dont les membres ont signé un accord deconfidentialité.

Appel à candidature Invest in Photonics

Dans les allées de ce salon très technique,il n’était question que de technologies depointe pour les réseaux en fibres op-tiques. C’est ainsi qu’étaient mises en ve-dette les technologies de multiplexage enlongueur d’onde (WDM), de réseaux op-tiques passifs (PON), des multiplexeurs d’in-sertion-extraction de longueurs d’onde(ROADM), de réseaux à 10 Gbit/s, etc. Denombreuses nouveautés ont été présen-tées en première mondiale. Quelquesexemples : Alcatel-Lucent a fait une dé-monstration portant sur les réseaux detransport à grande capacité, 10 Gbit/s, avecle protocole 10G G-PON ; LG-Nortel étaitsur la tendance innovation en WDM-PON

à travers la version 4.0de son système Ether-net Access 1100 qui dé-livre un débit symétriquede 100 Mbit/s ou 1 Gbit/saux abonnés FTTH, par-

ticuliers ou entreprises ; JDSU a élargi sa gamme de produits de tests et mesuresà travers NetComplete Home PerformanceMonitoring, une offre destinée aux servicesde télévision sur le protocole Internet(IPTV) de la plate-forme Mediaroom de Mi-crosoft ; Transmode a annoncé le lance-ment de son système Multi-Service MobileBackhaul Solution, solution de multi-plexage en longueur d’onde (WDM) surune fibre supportant le trafic Ethernet etle trafic TDM grâce à la synchronisation desflux sur chaque longueur d’onde ; etc. Pro-chain rendez-vous du 25 au 27 octobre2010 à Paris.

JMM

Broadband World Forum Europe 2009Du 7 au 9 septembre 2009, Paris a été le rendez-vous mondial desexploitants de réseaux large bande et de leurs fournisseurs.

La quatrième édition du salondes solutions et applicatifs hautet très haut débit pour collecti-vités territoriales et entreprisess’est déroulée les 22 et 23 sep-tembre au CNIT à Paris-LaDéfense. Plus de 40 sociétésexposantes ont accueilli environ1 500 visiteurs professionnelsporteurs de projets potentielspour lesquels le très haut débitest un facteur de développe-ment de leur économie.

Salons ACTUALITÉs 23

N°43 • Septembre/octobre 2009 •

ECOC 2009L’European Conference and exhibition on OpticalCommunication a eu la ville de Vienne commeécrin pour sa 35e édition. Toujours orienté vers les solutions de demain, ce salon était très axé

sur l’évolution des réseaux de transport du 40 Gbit/s vers le 100 Gbit/s et la comparaison des divers protocoles de transmission avec, semble-t-il,une préférence pour le DQPSK (Differential Quadrature Phase ShiftKeying). Des nouveautés ont été présentées, aussi bien en composantsqu’en équipements et en systèmes.

Côté composants, NeoPhotonics a an-noncé de nouvelles possibilités en

CWDM et DWDM pour sa gamme de trans-metteurs-récepteurs XFP afin de répondreà la nouvelle demande de connexions auxréseaux à des débits de 10 Gbit/s tels queOC-192/STM-64, 10G Fibre Channel, G.709,and 10-Gigabit Ethernet ; Enablence a pré-senté deux nouvelles photodiodes à ava-lanche en arséniure de gallium et d’in-dium, destinées aux applications voix etdonnées à 2,5 Gbit/s, et le premier multi-plexeur-démultiplexeur AWG à 88 canauxespacés de 50 GHz ; Cube Optics a réussil’industrialisation d’un récepteur optiqueintégré (ROSA - Receiver Optical Sub-Assembly) à 100 Gbit/s, pour le démulti-plexage de quatre longueurs d’onde de réseaux locaux en WDM transportant,chacune, un débit de 25 Gbit/s ; 3S Pho-tonics, quant à lui, a conçu une gamme de modules de laser de pompe à 980 nm délivrant des puissances optiques de 400,500 et 750 mW, annoncés comme écono -mes en énergie et économiques en utili-sation grâce à l’emploi d’une puce laser in-tégrée dans un boîtier hermétique incor-porant un stabilisateur de longueursd’onde à base de réseaux de Bragg sur fibre optique (FBG) et devant permettre la

conception d’une nouvelle générationd’amplificateurs optiques sous-marins à 10et 40 Gbit/s ; et, en avant-première à ECOC,un prototype de module laser 1550 nmpour la distribution et la transmission designaux analogiques, le 1915 LMA, a étéannoncé comme maillon de l’Internethaut débit du futur sur fibre optique àmoindre coût. Pour les équipements intégrant des com-posants, Proximion a proposé le premiercordon optique équipé d’un module decompensation de la dispersion, réduisantainsi la place nécessaire dans les armoiresde répartition de câbles optiques des réseaux à 10 Gbit/s, ainsi qu’un module decompensation de la dispersion accordablepour les applications DWDM à 40 Gbit/s. En ce qui concerne des systèmes, DrakaCommunications a ajouté un nouveaumodule, NetConceptXS, à son offre d’ad-ministration de réseau Draka XS.Net comprenant des composants pour fibresoptiques et des logiciels de conception,planification, installation et entretien,dédiés aux réseaux large bande de nou-velle génération et aux réseaux d’accèsFTTH. La 36e édition d’ECOC est prévue du 19 au 23 septembre 2010 à Turin.

JMM

La prochaine édition de ce congrès,initié en 2001 par l’Institut de la ther-

mographie et qui se tient tous les deuxans, aura lieu les 10 et 11 décembre àl’ESIEC de Reims. Son objectif est de trai-ter de thermographie instrumentale et

industrielle, tout autant que des applica-tions scientifiques. Une première journée est consacrée à lathermographie du bâtiment ; la deuxièmeporte sur la technologie et les applicationsscientifiques.

Thermogram’ 2009

Salons, colloques et conférence en France

NanoSWECNano South-West EuropeanConference2 au 4 novembre • Bordeauxwww.u-bordeaux1.fr/cnano

Mecafuture’093 novembre • Charleville-MézièresCette journée, proposée par laplate-forme Mecafuture-fr, quiréunit les pôles français du secteurde la mécanique et le pôle decompétitivité Materalia, proposedes conférences sur les innova-tions dans les procédés d’usinage,les traitements de surface, les contrôles non destructifs...www.materalia.fr

FLUVISU1316 au 20 novembre • Reimsorganisé par la SFOwww.sfoptique.org

Colloque CMOI16 au 20 novembre • Reimsorganisé par la SFOwww.sfoptique.org

Salon PRIPhoton - Recherche - Industrie16 au 20 novembre • Reimswww.salonphoton.fr

Mobilis 20096e édition des rencontres internationales des acteurs de l’automobile et de la mobilité17 et 18 novembre 2009 • MontbéliardLes rencontres Mobilis, organiséespar le pôle de compétitivité Véhicule du futur, veulent susciter

de nouveaux projets de rechercheou des pistes de partenariats nationaux et internationaux autour des mobilités du futur, en parti culier la mobilité urbaine. Des représentants de clustersétrangers (Allemagne, Italie, Québec…), des experts et des témoins de niveau internationalseront présents à cette rencontrequi s’adresse aux constructeurs,équipementiers, laboratoires derecherche et à tous les nouveauxacteurs du secteur.www.mobilisconference.com

MIDESTSalon de la sous-traitance industrielle17 au 20 novembre • ParisMidest 2009 se tiendra conjointe-ment avec Maintenance expo, le salon des solutions de mainte-nance industrielle et tertiaire, et avec Tolexpo, le salon interna-tional des équipements de production pour le travail des métaux en feuille et bobine, du tube et des profilés.www.midest.com

JRIOA 2009Journées recherche industrie de l’optique adaptative17 au 19 novembre • Reimswww.optique-adaptative.fr

Séminaire public ENSSATUltrafast all-optical signal processing using fibre diffractivegratings (Radan Slavik,ORC -Southampton)17 novembre • Lannionwww.enssat.fr

ITFPC 09Congrès international sur lescou ches minces (Innovations in Thin Film Processing and

Characterisation) organisé par la Société française du vide.17 au 20 novembre • Nancywww.vide.org/itfpc09.html

Rendez-vous de la Route des lasersLa propreté dans l’optique, le spatial et les nanomatériaux18 novembre • Bordeauxparrainé par la SFOwww.rdv-routedeslasers.fr/propreté

Et si vous brevetiez ?Pourquoi, comment et après…26 novembre Séminaire du bureau valorisationdu Triangle de la physique sur les outils, l’écosystème et pour apporter soutien, aide et conseil...sur l’aspect brevet.http://triangledelaphysique.fr

AérosolutionsRendez-vous d’affaires interna-tional des donneurs d’ordres et sous-traitants dans le domaine de l’aérospatial et de l’aéronautique1er et 2 décembre • Bordeauxwww.aerosolutions-bordeaux.com

CinémascienceFestival de films de fiction suivisde débats entre le public, les scénaristes et acteurs et les chercheurs.1er au 6 décembre • Bordeauxwww.cnrs.fr/cinemascience

Pollutec Horizons1er au 4 décembre • Pariswww.pollutec.com

10 ans d’Opticsvalley3 décembre • Issy-les-Moulineauxwww.opticsvalley.org

ForumLEDColloque et exposition internationale entièrement dédié à la technologie des LEDs3 au 4 décembre • Lyonwww.forumled.com

ICTONInternational Conference onTransparent Optical Networks10 au 12 décembre • Angershttp://ead.univ-angers.fr/~sahraoui/icton

Vous pouvez déjà noterC2I 2010Colloque interdisciplinaire en instrumentation

26 et 27 janvier 2010 • Le Mansparrainé par la SFOwww.sfoptique.org

Séminaire annuel de l'OMNT 2 février 2010 • Paris L’Observatoire des Micro et Nano-Technologies organise la septièmeédition de son séminaire annuel le2 février 2010 à l'Institut Pasteur,à Paris. Parmi les thématiques quiont d’ores et déjà été retenues, ilest notamment prévu un point surles métamatériaux pour l'optiqueet la photonique. www.omnt.fr

OPTRO 20103 au 5 février • Pariswww.optro2010.com/index.html

Invest in Photonics18 et 19 mars 2010 • Bordeauxwww.invest-in-photonics.com

Espace Laser 201019 et 20 mai 2010 • Le Manswww.espace-laser.biz

LumivilleEclairage extérieur, l’éclairagepublic et à la mise en lumièredes villes1er au 3 juin 2010 • LyonSalon professionnel de la mise en lumière (décideurs urbains et des créateurs de solutions lumineuses).www.lumiville.com

SERISalon européen de la rechercheet de l’innovation2 au 4 juin 2010 • Pariswww.salon-de-la-recherche.com

Eurosatory 201014 au 16 juin 2010 • Pariswww.eurosatory.com

Minatec Crossroads’1021 au 25 juin 2010 • Grenoblewww.minatec.com

LU 2010Second International Symposiumon Laser-Ultrasonicswww.lmp.u-bordeaux1.fr/LU2010

Micronora28 septembre au 1er octobre2010 • BesançonDe la R&D à la production, la 18e édition de ce salon des micro-techniques et nanotechnologiesconcerne tous les marchés, avecune approche par métiers (outil-

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ACTUALITÉS Agenda

Publiez vos annonces d’évènements et formations sur le site www.photoniques.com

Il vous suffit de vous enregistrer en tant qu’utilisateur pour nous proposer votre annonce : elle sera ajoutée à l’agenda en ligne après validation dans l'une des rubriques :- Conférences en France,- Conférences à l'étranger,- Evénement organisé par la SFO,- Evénement parrainé par la SFO,- Soutenance de thèse,- Formation..

lage, usinage, découpage, assem-blage, décolletage, automatisa-tion, métrologie, etc...). La 17e

édition, en septembre 2008, quimettait en avant la métrologie, a rassemblé 582 exposants (dont37 % d’étrangers) sur 9 729 m² eta accueilli 14 881 visiteurs venusde 51 pays (notamment de Suisse,des pays de l’Union européenne).www.micronora.com

Broadband World Forum Europe25 au 27 octobre 2010 • Pariswww.iec.org/events/bbwf10

Salons, colloques et conférence à l’étranger

Salon VisionSalon professionnel internationaldu traitement industriel del’image et des technologies de l’identification3 au 5 novembre • Stuttgart(Allemagne)www.messe-stuttgart.de/vision

SPIE Lithography Asia 200914 au 16 novembre • Taipei (Taiwan)http://spie.org

Salon Medica18 au 21 novembre • Düsseldorfwww.medica.de

Converging Technologies for 21st Century Security25 novembre • Londres (UK)www.nano.org.uk

Photonics21 Annual Meeting14 et 15 janvier 2010 • Bruxelles (Belgique)La quatrième réunion annuelle de la plate-forme européennePhotonics21 aura lieu les 14 et 15 janvier prochains à Bruxelles.Les sessions débuteront le 15 au matin, avec pour thèmes cetteannée : la présentation aux représentants de la Commissioneuropéenne du nouvel agendastratégique de recherche, un exposé des actions 2009 et la définition des actions à meneren 2010, l’importance de la photonique aux Etats-Unis et lesactivités menées dans le domainede l’efficacité énergétique et du développement durable.www.photonics21.org

Vous pouvez déjà noter

Photonics West26 au 28 janvier 2010 • San Francisco (USA)Ce salon de la photonique accueillera également un pavillonFrance organisé par Ubifrance,avec un espace « pôles de compé-titivité ».http://spie.org/x2584.xml

Photonics Europe 201012 au 16 avril 2010 • Bruxelles (Belgique)http://spie.org/photonics-europe.xml

8th EMVA Business Conference16 et 17 avril 2010 • Istanbul (Turquie)http://emva.org

LASYS 20108 au 18 juin 2010 • Stuttgart (Allemagne)Pour cette deuxième édition dusalon professionnel internationalpour des solutions de systèmedans l’usinage de matériaux au laser, la France sera à l’honneuravec un pavillon français sous la bannière « France Laser et Procédés ».www.laserenligne.fr

ECOC 201019 au 23 septembre 2010 • Turin (Italie)www.ecoc2010.org

AMBExposition internationale del’usinage des métaux28 septembre au 2 octobre2010 • Stuttgart (Allemagne)www.messe-stuttgart.de/amb

Laser World of Photonics23 au 26 mai 2011 • Munichwww.world-of-photonics.net

ICONO/LAT 2010 23 au 27 août 2010 • Kazan (Tatarstan, Russian Federation)http://congress.phys.msu.ru/iconolat10

Formations

Métallurgie laser appliquée(soudage, traitement de surface)8 au 11 novembre • Illkirchwww.irepa-laser.com

Sécurité laser17 au 19 novembre • Bordeauxwww.pyla-routedeslasers.com

Règles de conception appli-quées au soudage laser18 au 20 novembre • Illkirchwww.irepa-laser.com

Optique de base : optiquephysique23 au 25 novembre • Bordeauxwww.pyla-routedeslasers.com

Spécialisation et perfection-nement en soudage laser23 au 27 novembre • Illkirchwww.irepa-laser.com

Technique laser femtose-conde pour la bio-imagerie25 au 27 novembrewww.pyla-routedeslasers.com

Réseaux opérateurs :convergence de l’Ethernetavec SDH et OTN29 novembre au 4 décembre • Pariswww.telecom-paristech.fr

Réseaux optiques FTTH30 novembre au 4 décembre• Pariswww.telecom-paristech.fr

Ultrashort and ultra intenselaser sources30 novembre au 4 décembre • Bordeauxwww.pyla-routedeslasers.com

Sécurité laser en milieu médical1er et 2 décembre • Bordeauxwww.pyla-routedeslasers.com

Optical metrology and highfield physics7 au 12 décembre • Bordeauxwww.pyla-routedeslasers.com

Mise en oeuvre opération-nelle de la sécurité laser (niv 2)8 et 9 décembre • Illkirchwww.irepa-laser.com

Responsables sécurité laser (niv 3)14 au16 décembre • Illkirchwww.irepa-laser.com

Agenda ACTUALITÉS 25

N°43 • Septembre/octobre 2009 •

U N U N I V E R S D E P R É C I S I O N

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• N°43 • Septembre/octobre 2009

L ’AFOP est très heureuse d’annoncer la première édition dePHOTON Recherche Industrie à Reims, les 18 et 19 novem-

bre 2009. Ce nouveau rendez-vous est le fruit d’une mobilisa-tion de tous les acteurs de la filière, initié il y a neuf mois environ par un groupe d’industriels (organisés dans un comitéd’orientation stratégique). Le soutien de la SFO, l’appui logis -tique du Club CMOI sur son espace d’exposition et l’adhésionde la majorité des pôles optiques ont permis de matérialisercet événement rapidement et avec succès : nous les en remer -cions chaleureusement !

Le Rendez-vous PRI 2009, c’est 23 partenaires (industriels et institutionnels), 56 exposants, la tenue de trois cycles de confé-rences (CMOI, FLUVISU et JRIOA), un planétarium mobile (2009est l’année de l’astronomie !). C’est surtout un espace d’échan -ge dédié à l’optique photonique scientifique et industrielle. Lespages qui suivent vous présentent les exposants et leurs pro-duits : il s’agit d’un « guide » de l’événement.

Les objectifs de PRI 2009 sont atteints. De nombreux visiteurset participants sont attendus. Mais l’enjeu ne s’arrête pas là :l’objectif annoncé depuis longtemps est d’organiser l’édition2010 à Paris en mobilisant encore plus largement et de péren -niser le rendez-vous. Plusieurs options sont à l’étude. L’annoncede cette seconde édition sera faite au plus tard à Reims !Visiteurs, exposants, conférenciers, nous vous souhaitons unPHOTON Recherche Industrie 2009 enrichissant, fructueux etconstructif.

Les évènements PRI Trois cycles de conférences réuniront

environ 350 congressistes issus des milieuxde la recherche académique et de l’in-dustrie : • 16 au 20 novembre :

10e colloque CMOI (Méthodes et tech-niques optiques pour l’Industrie)

• 16 au 20 novembre : 13e congrès FLUVISU (Visualisation etde traitement d’images en mécaniquedes fluides)

• 17 au 19 novembre : 3e JRIOA (Journées recherche industriepour l’optique adaptative)

Remise des Photons Photoniques2009

À l’occasion de l’Année mondiale del’astronomie, un planétarium itinérant et des démonstrations de matériels seront libres d’accès pendant la durée dusalon.

L’équipe de PHOTON Recherche IndustriePR

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Reims, 18 - 19 novembre 2009

Centre des congrès de Reims18 - 19 novembre 2009www.salonphoton.fr

Liste des exposants

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nA2 Photonic Sensors

AFOP

Alfa Photonics

Alpha Route des Lasers

Amplitude Systèmes

Anticipa-Adit

BFI Optilas

Contrôles Essais Mesures

CVI Melles Griot

Dantec Dynamics

Elucido Partners

Excel Technology France

Expo Indus/Opto

Foton

Horiba Scientific

Horus Laser SAS

HTDS

IDIL Fibres Optiques

Imagine Optic

iXFiber

Keopsys

Kerdry

Lambda-X SA

Laser 2000

Laser Components

LaVision France

Leukos

Limess Gmbh

Microcertec SAS

Micro-Contrôle Spectra-Physics SAS

NDT-Expert

Neyco

OpticsValley

Optique J. Fichou/Tofico

Optimask

Opton Laser International

Optophase

Optoprim

Perfos

Phasics

Photon Lines

PI France

POPsud

Prisme

Quantel

R&D Vision

Rhenaphotonics Alsace

RSA Le Rubis

Scientec

SEDI Fibres Optiques

Sphereoptics

Steinbichler Optotechnik

TSI France

Visuol Technologies

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Partenaires PRI Autres exposants CMOI

• N°43 • Septembre/octobre 2009

SPÉCIAL PRI Liste des exposants28

A2 PHOTONIC SENSORS

c/o INPG-Minatec3, parvis Louis-Néel - BP 25738016 Grenoble Cedex 1Tél. : 04 56 52 95 43www.A2PhotonicSensors.com• Microsystèmes et micro-capteurs opti -ques • Lasers (substrats) • Microsondesde granulométrie • Microvélocimètres

AFOP

Maison de l’optique185, rue de Bercy75012 PARISTél. : 01 43 46 27 50www.afoptique.org

Contact : Ivan TestartTél. : 01 43 46 27 54Fax : 01 43 46 27 [email protected]

• Le syndicat professionnel optique photonique

ALFA PHOTONICS

Site Data IV Bât E1Route de Nozay91460 MarcoussisTél.: 01 69 63 26 06www.alfaphotonics.com• Instrumentation tests et mesures• Modulation AO• Lasers et sourcesAvec la présence d’ARDoP (optiquesgrandes dimensions, réseaux, optiques, barreaux et cristaux, modulation rapide) et de Cordouan Technologies (technologieet métrologie optique, transferts de technologie).

ALPhA ROUTE DES LASERS

42, rue Général de Larminat33001 Bordeaux cedexTél. : 05 57 57 84 83Fax : 05 56 24 06 39www.routedeslasers.com

Contact : Françoise MétivierTél. : 05 57 57 84 [email protected]

• ALPhA (Aquitaine Lasers Photonique et Ap plications) rassemble les acteurs de l’optique photonique en Aquitaine et gouverne le pôle de compétitivitéRoute des Lasers.

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AMPLITUDE SYSTEMES

Parc scientifique Unitec 16, allée du doyen G. Brus33600 PessacTél. : 05 56 46 40 60www.amplitude-systemes.com

Contact : Vincent RouffiangeTél. : 05 56 46 40 [email protected]

• Lasers ultracourts pour la science etl’industrie : oscillateurs, amplificateurset lasers à fibre de 50 fs à 10 ps

ANTICIPA-ADIT

Technopole Anticipa-ADIT4, rue Ampère - BP 3025522300 LannionTél. : 02 96 05 82 50Fax : 02 96 05 82 58www.technopole-anticipa.com

Contact : Agnès RoumiguièreTél. : 02 96 05 82 [email protected]

• Cluster optique : fibres, capteurs, laserp. 31

BFI OPTILAS

ZI Petite Montagne Sud4, allée du CantalCE 1834, Lisses91018 Evry CedexTél. : 01 60 79 59 00 - Fax 01 60 79 89 01www.bfioptilas.fr

Contact : Philippe GoupilleauTél. : 01 60 79 59 [email protected]

• Composants optiques actifs • Equipe-ments d’imagerie • Instruments d’ana-lyse de faisceaux • Équipements pour lasers • Systèmes lasers • Systèmes et composants télécoms

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CONTRÔLES ESSAIS MESURES

SOGI Communication103, rue Lafayette75481 Paris Cedex 10Tél. : 01 42 81 94 00www.mesures-and-co.com

Contact : Nicolas GosseTél. : 01 42 81 94 00Fax : 01 42 81 98 [email protected]

• La revue des technologies et applica-tions de contrôles pour les laboratoireset l’industrie

CVI MELLES GRIOT

12, avenue Jean-Bart78960 Voisins-le-BretonneuxTel : 01 30 12 06 80 Fax : 01 30 60 08 51www.cvimellesgriot.com

Contact : Francis TackTél. : 01 30 12 06 [email protected]

• Composants optiques passifs• Composants et traitements pour lasers• Lasers continus• Equipementsd’optomécanique

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DANTEC DYNAMICS

Z.I. La Butte8, rue Gutenberg91620 NozayTél. : 01 64 49 68 30www.dantecdynamics.fr

Contact : Eberhardt MoserTél. : 01 64 49 68 32Fax : 01 64 49 68 [email protected]

• Mesures optiques de déplacements • Analyse de déformations, de vibrations et CND• Vélocimétrie laser • Granulométrie laser • Systèmesd’imageries : PIV, LIF

ELUCIDO PARTNERS

127, rue Amelot75011 ParisTel : 01 46 28 03 13Fax : 01 73 62 96 38www.elucido-partners.net

Contact : Mark ZacharriaTél. : 01 46 28 03 [email protected]

• Conseil en marketing et communica-tion • Relations publiques • Créationdes supports marketing • Conception et développement des sites Internet

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EXCEL TECHNOLOGY France

22, Avenue de la Baltique91140 Villebon-sur-YvetteTél. : 01 69 74 13 80 www.continuumlasers.com

Contact : Aurélia ShirtliffeTél. : 01 69 74 13 80Fax : 01 69 07 56 [email protected]

• Lasers scientifiques et industriels

EXPO INDUS/OPTO

Groupe GL Events38/40, avenue de New York75016 ParisTél. : 01 44 31 83 32 www.forum4S.com

Contact : Martine RenoultPort. : 06 10 96 12 90 Fax : 01 44 31 83 [email protected]

• Organisation d’expositions et congrès

FOTON

CNRS/UMR Foton Enssat - 6, rue de Kerampont22300 LannionTél/fax : 02 96 46 91 41http://foton.enssat.fr/

Contact : Sylvain FeveTél. : 02 96 46 91 [email protected]

• Chimie et matériaux• Fibre optique • Instruments d’analyse de faisceaux • Systèmes et composants télécoms

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HORIBA SCIENTIFIC

Z.A. de la Vigne aux Loups5, avenue Arago91380 Chilly-MazarinTél. : 01 64 54 13 00Fax : 01 69 74 88 77www.horiba.com/scientific

Contact : Dominique LechevalierTél. : 01 64 54 13 [email protected]

• Capteurs et détecteurs• Nanotechno-logies• Equipements de laboratoire • Instruments d’analyse physico-chimi -que • Sources lumineuses (hors lasers)

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HORUS LASER SAS

37, rue Henri Giffard87280 LimogesTél. : 05 87 20 00 21www.horuslaser.com

Contact : Arnaud BoutPort. : 06 77 50 56 92Tél. : 09 75 90 80 [email protected]

Microlasers pulsés picosecondes : • 1 064 nm couplé sur fibre optique monomode pour la génération de supercontinuum et l’amplificationpar fibre • 532 nm pour le lidar • 355 nm pour les biotechnologies

HTDS - HI TECH DETECTION SYSTEM

Parc d’activité du Moulin de Massy3 rue du Saule trapu - BP 24691882 Massy CedexTél. : 01 64 86 28 28 www.htds.fr

Contact : Philippe MarchaisTél. : 01 64 86 28 28Fax : 01 69 07 69 [email protected]

• Vend et assure le suivi de composantsoptroniques pour l’industrie et proposedes solutions intégrées • Lampes flash • Lampes xénon• Diodes laser • LEDs• Photodiodes• Thermopiles

IDIL FIBRES OPTIQUES

rue Claude Chappe22300 LannionTél. : 02 96 05 40 20 Fax : 02 96 05 40 25www.idil.fr

Contact : Patrice Le BoudecTél. : 02 96 05 40 [email protected]

Liste des exposants

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Les vous proposent une présentation de leur société et de leurs produits/services phares, pages 31 à 37

PARTENAIRES PRI

N°43 • Septembre/octobre 2009 •

Liste des exposants SPÉCIAL PRI 29

• Fibre optique • Lasers (systèmes) • Capteurs et détecteurs• Etude et conception• Spectrométrie• Instru-ments d’analyse physico-chimique

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IMAGINE OPTIC

18, rue Charles-de-Gaulle91400 OrsayTel. : 01 64 86 15 60Fax : 01 64 86 15 61www.imagine-optic.com

Contact : Caroline AdamTél. : 01 64 86 15 [email protected]

• Capteurs et détecteurs• Composantsoptiques actifs • Instruments d’analysede faisceaux• Equipements pour lasers

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iXFIBER

Rue Paul Sabatier22300 LannionTél. : 02 96 04 10 50Fax : 02 96 04 10 60www.iXFiber.com

Contact : Patrice CrochetTél. : 02 96 04 11 [email protected]

• Fibres optiques• Capteurs et détec-teurs• Composants optiques passifs

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KEOPSYS

21, rue Louis de Broglie22300 LannionTél. : 02 96 05 08 40Fax : 02 96 05 08 01www.keopsys.com

Contact : Karine WeckTél. : 02 96 05 08 [email protected]

• Lasers et amplificateurs à fibre• Etude et conception• Equipementsde laboratoire

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KERDRY

5, rue Louis de Broglie22300 LannionTél. : 02 96 48 84 77Fax : 02 96 48 84 78www.kerdry.com

Contact : Jean-Claude Keromnè[email protected]

• Capteurs et détecteurs • Etude et conception • Fibre optique • Traitement de surface

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LAMBDA-X SA

Zoning IIRue de l’Industrie 37

1400 Nivelles (Belgique)Tél. : (00)3267794080 www.lambda-x.com

Contact : Kris De [email protected]

• Développement, production et qualifi-cation d’instruments de mesure optiquepour les applications aérospatiales, industrielles et de contrôles ophtalmiques

LASER 2000

Parc d’affaires Le Vivier3, rue de la Plaine78860 Saint-Nom-La BretècheTél. : 01 30 80 00 60Fax : 01 30 80 00 40www.laser2000.fr

Contact : Laurent GreulichTél. : 01 30 80 16 [email protected]

• Métrologie • Instrumentation • Vision

LASER COMPONENTS

45bis, route des Gardes92190 MeudonTél. : 01 39 59 52 25Fax : 01 39 59 53 [email protected]

Contact : Christian MerryTél. : 01 79 85 86 [email protected]

• Capteurs et détecteurs • Composantsoptiques actifs et passifs • Instrumentsd’analyse de faisceaux, mesure d’éner-gie et de puissance • Equipements pourlasers • Systèmes lasers

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LAVISION France

Chez Aérometrologie5, avenue de Scandinavie Les Ulis91953 Courtaboeuf CedexTél. : 09 60 13 05 09 www.lavision.com

Contact : Cédric DegouetTél. : 02 99 38 66 63 Fax : 01 69 28 34 [email protected]

• Imagerie • PIV • LIF • LDV • Strain-Master : mesures de vitesses, de tailles,concentrations, déformations,contraintes en 2D et 3D

LEUKOS

Ester technopoleBP 692887069 Limoges Cedex 3Tél. : 05 55 35 81 27www.leukos-systems.com

Contact : Guillaume HussTél. : 05 55 35 81 27Fax : 05 55 35 81 [email protected]

Concepteur de sources laser superconti-nuum et de lignes à retard « tout fibre »

LIMESS GMBH

Walther-Rathemau Str. 1375180 Pforzheim (Allemagne)Tél. : 01 64 93 52 07 www.limess.com

Contact : Pascal [email protected]

• Nouvelles applications de la corrélation d’ima ges 3D

LOT ORIEL

15, rue du Buisson aux fraisesZI de la Bonde91300 MassyTél. : 01 69 19 49 49www.lot-oriel.fr

Contact : Lionel [email protected]

• Instruments d’analyse dimensionnelle• Equipements d’imagerie • Composantsoptiques passifs • Sources lumineuses(hors lasers)

MICROCERTEC SAS

47, allée du Clos des charmesPA Les Portes de la forêt77090 CollegienTel. : 01 60 06 66 73Fax : 01 60 05 32 51www.microcertec.com

Contact : Alain CharbonnierTél. : 01 60 06 63 [email protected]

• Chimie et matériaux • Composants optiques passifs • Equipements pour lasers

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MICRO-CONTRÔLE

SPECTRA-PHYSICS SAS

ZI du Bois de l’Epine - Bât. B / RdC1, rue Jules Guesde - BP 18991006 Evry CedexTél. : 01 60 91 68 68 www.newport.com

Contact : Dalila Ait AmirTél. : 01 60 91 68 68 Fax : 01 60 91 68 [email protected]

• Micropositionnement • Technologiesde haute précision • Laser

NDT-EXPERT

18, rue Marius-TerceBP 1303331024 Toulouse Cedex 3Tél. : 05 34 36 12 00www.ndt-expert.fr

Contact : Sandrine BadiaTél. : 05 34 36 12 00Fax : 05 34 36 12 [email protected]

• Contrôle non destructif aéronautiqueet spatial • Conception et commerciali-sation de systèmes optiques portablesde caractérisation de structures aéronautiques

NEYCO

84, rue de Lévis75017 ParisTél. : 01 40 53 07 53 www.neyco.fr

Contact : Isabelle RichardtTél. : 01 40 53 07 [email protected]

• Matériaux inorganiques • Substrats et consommables pour le vide et lescouches minces

OPTICSVALLEY

35, boulevard Nicolas-Samson91120 PalaiseauTél. : 01 69 31 75 00Fax : 01 69 31 75 10www.opticsvalley.org

Contact : Eric LambouroudDirecteur de la communicationTél. : 01 69 31 75 02

• Réseau des technologies optique,électronique et logicielle en Île-de-France

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OPTIQUE J. FICHOU/TOFICO

34, rue de la Garenne94260 FresnesTél. : 01 46 66 15 18 Fax : 01 49 84 06 75

www.optiquefichou.fr

Contact : Jean-Jacques [email protected]

• Composants optiques passifs • Traite-ment de surface

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OPTIMASK

12bis, avenue Ferdinand de Lesseps91420 MorangisTél. : 01 69 74 22 50Fax : 01 69 74 22 55www.optimask.fr

Contact : Ivan Zmitrowicz (président)[email protected]

• Composants optiques et optoélectro-niques • Traitement de surface

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OPTON LASER INTERNATIONAL

Parc Club Orsay Université29, rue Jean Rostand91893 Orsay CedexTél. : 01 69 41 04 05www.optonlaser.com • Lasers et équipements photoniquespour la recherche, l’industrie, la biopho-tonique, le spatial • Lasers à solides • Sources diodes laser • Lasers à fibres• Microchips • Lasers continus P

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OPTOPHASE

149, rue Bataille69008 LyonTél. : 04 78 74 24 56Fax : 04 26 76 30 74www.optophase.com

Contact : Samuel ChobletPort. : 06 98 69 90 15Tél. : 04 78 74 24 [email protected]

• Instruments de métrologie optique • Thermographie • Science des matériaux • Nanopositionnement

OPTOPRIM

21-23, rue Aristide-Briand92170 VanvesTél. : 01 41 90 61 80Fax : 01 41 90 61 89www.optoprim.com

Contact : [email protected]çois Beck (scientifique) : 01 41 90 33 77Arnaud Langlois (industriel) : 01 41 90 33 74

• Lasers • Spectroscopie, contrôle industriel • Microdéplacements, robotique • Composants optiques

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PERFOS

11, rue Louis de Broglie22300 LannionTél. : 02 96 48 58 89Fax 02 96 48 79 81

Contact : Denis TregoatTél. : 02 96 48 58 [email protected])

• Plate-forme d’études et de recherchesur les fibres optiques spéciales

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PHASICS

XTEC Bât. 404 - Route de Saclay91128 PalaiseauTél. : 01 69 33 89 99Fax : 01 69 33 89 88www.phasics.fr

Contact : Marie Begoña LebrunTél. : 01 69 33 89 99 [email protected]

• Métrologie optique par analyse de front d’onde haute résolution • Métrologie laser • Optique adaptative

PHOTON LINES

30, avenue de l’Amiral LemonnierBP 5178164 Marly-le-Roi CedexTél. : 01 30 08 99 00www.photonlines.com

Contact : Laurent [email protected]

• Métrologie haute cadence • Vision industrielle• Imagerie scientifique • Sciences du vivant • Micropositionne-ment • Laser • Spectroscopie

PI FRANCE

PI (Physik Instrumente)32, rue Delizy93694 Pantin CedexTél. : 01 57 14 07 10Fax : 01 41 71 18 98www.pifrance.fr

• Nanotechnologies : systèmes de nano- et de micropositionnement

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PÔLE OPTIQUE RHÔNE ALPES (ORA)

18, Rue du professeur Benoît-Lauras42000 Saint-EtienneTel. : 04 77 91 57 35 Fax : 04 77 91 57 37 www.pole-ora.com

Contact : David VitaleTel : 04 77 91 57 [email protected]

• Etude et conception • Sources lumi-neuses (hors lasers) • Instruments pour l’observation • Eclairage, imagerie et vision

POPsud

OptitecTechnopole de Château-Gombert38, rue Joliot-Curie13451 Marseille CedexTél. : 04 91 05 59 69Fax : 04 91 05 69 84www.popsud.org

Contact : Guillaume [email protected]

• Association créée en 2000 à l’initia-tive d’industriels et de chercheurs, Pôle optique et photonique Sud est aujourd’hui une communauté de 175 adhérents impliqués dans le développement industriel, la rechercheet la formation en optique

PRISME

c/o Opticsvalley35, boulevard Nicolas-Samson91120 PalaiseauTél. : 01 69 31 60 95www.opticsvalley.org/prisme• Sept centres de recherche pour vousaider à innover , un réseau de mesureset d’expertises pour développer vos activités high-tech. Prisme, c’est aussi 20 équipes, 50 ingénieurs et techniciens, plus de 100 équipementsdans le domaine de l’optique, de l’électronique et des matériaux

QUANTEL

2bis, avenue du PacifiqueBP 2391941 Les Ulis cedexTél. : 01 69 29 17 00Fax : 01 69 29 17 [email protected]

Contact : Philippe AubourgTél. : 01 69 29 17 [email protected]

• Equipements de laboratoire • Lasers(systèmes)

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R&D VISION

Lots 13b et c64, rue Bourdignon94100 Saint-Maur-des-Fosséstél : 01 76 62 11 53www.rd-vision.com

Contact : Arnaud SussetTél. : 01 76 62 11 [email protected]

• Réalisation de systèmes d’imageriesur mesure intégrant optique, électro-nique, mécanique et traitementsd’images avancés • Solutions clés enmain : vidéo rapide, PIV, synchronisa-tion et enregistreurs numériques

RHENAPHOTONICS ALSACE

40, rue Marc-Seguin68060 Mulhouse CedexTél. : 03 89 32 76 23Fax : 03 89 32 76 31www.rhenaphotonics.fr

Contact : Roma GrzymalaTél. : 03 89 32 76 [email protected]

• Pôle optique et photonique d’Alsace

RSA LE RUBIS

RN 85, BP 1638560 JarrieTél. : 04 76 68 53 19Fax : 04 76 68 66 50www.rubisrsa.com

Contact : Marc MancinelliTél. : 04 76 68 53 [email protected]

• Monocristaux de saphir et aluminesdenses (poudres, microbilles…) • Saphirs techniques pour des applica-tions optiques (hublots), mécano-chimiques (tubes), optoélectroniques et microélectroniques (substrats)

SCIENTEC

Z.A. de CourtaboeufBâtiment Le Cèdre17, avenue des Andes91940 Les UlisTél. : 01 64 53 27 00Fax : 01 64 53 27 01www.scientec.fr

Contact : David FernandesTél. : 01 64 53 27 [email protected]

• Caractérisation de surface par profilométrie optique 3D confocale et interférométrique • Microscopie • Technologie Sarfus • Microscopie holographique • Interférométrie tempsréel • Microscopie SNOM Raman

SEDI FIBRES OPTIQUES

ZA St Guénault6, rue Jean Mermoz91080 CourcouronnesTél. : 01 69 36 64 32Fax : 01 69 36 64 19www.sedi-fibres.com

Contact : Martine [email protected]

• Fibres optiques • Réflexions p. 37

SPHEREOPTICS

27, rue des Clozeaux91440 Bures-sur-Yvette Tél. : 01 69 07 21 84Fax : 01 69 07 71 38www.sphereoptics.com

Contact : Nadine CariouTél. : 01 69 07 21 84ncariou@ sphereoptics.com• Sphères intégrantes • Matériaux diffusants • Instruments de mesures et d’étalonnages photométriques et radiométriques • Correction de panneaux de LEDs.

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STEINBICHLER OPTOTECHNIK

Georg-Wielsbock-Ring 1283115 Neubeuern (Allemagne)Tél. :(0049) 8035 8704 45www.steinbichler.com

Contact : Roman BergerTél. :(0049) 8035 8704 [email protected]

• ISISmobile, système de shearographiepour le contrôle non destructif industriel de composants

TSI FRANCE

Technopole de Château-GombertEuroparc Bât. D26, rue John Maynard Keynes13013 MarseilleTél. : 04 91 11 81 64Fax : 04 91 11 87 65www.tsiinc.fr

Contact : Jean StefaniniTél. : 04 91 95 21 90Fax : 04 91 95 21 [email protected]

• Instrumentation optique en méca-nique des fluides • Mesures de vitessesglobales instantanées tridimensionellespar imagerie

VISUOL TECHNOLOGIES

Bureau R & DPôle optique Rhônes-Alpes20, rue Prof. Benoît Lauras42000 Saint-EtienneTél. : 03 87 75 54 29www.visuol.com

Contact : Pauline RoseTél. : 04 77 79 53 [email protected]

• Mesure et contrôle de forme et de qualité d’aspect de surfaces par déflectométrie

SPÉCIAL PRI Liste des exposants

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ALPhA ROUTE DES LASERS

Le pôle de compétitivité Route des Lasers, labellisé en 2005, regroupeles acteurs, recherche, industrie, formation de l’optique et des lasersen Aquitaine afin de structurer et animer la filière. Gouverné par l’as-sociation ALPhA, il agit notamment dans : • le traitement des projetsinnovants de R&D industrielle, collaboratifs ou structurants : mise enœuvre des mécanismes de sélection et de labellisation, accompagne-ment vers les dispositifs spécifiques de financements régionaux, natio-naux et européens, valorisation des résultats des projets dans larecherche, l’industrie et les services, • la conduite d’actions et de repré-sentations collectives pour les adhérents, • la mise en œuvre de la poli-tique de rayonnement et d’attractivité du pôle, • les relations avec lespôles de compétitivité partenaires.

Stages de formation Pyla

Pyla est la plate-forme de for-mation aux métiers du laser enenvironnement contrôlé dupôle de compétitivité Routedes Lasers. Elle propose plusd’une vingtaine de stages surcatalogue, dont des forma-tions en langue anglaise, orga -nise le diplôme interuniversi-

taire (DIU) Laser et médecine et met en place sur demande des stagesadaptés aux besoins spécifiques des entreprises.

Invest in Photonics

Les 18 et 19 mars 2010 aura lieu la seconde édition de la convention partenariale Invest in Photonics. Elleréunira 150 à 200 spécialistes inter-nationaux du domaine de la photo-

nique et de l’investissement et proposera des conférences plénières surles aspects technologies et marchés des domaines de la photonique etdes opportunités d’investissement, de financement et de partenariat.

ANTICIPA-ADIT

Pôle photonique breton, la technopole Anticipa concentre sur son territoire toutes les facettes de l’optique. Elle regroupe des grandsgroupes pionniers et plus d’une vingtaine de PME travaillant sur desproduits diversifiés (lasers, fibres optiques, composants optiques…)et des marchés variés (télécommunication, défense, transport, médi-cal, industrie, luxe…).Anticipa entretient des liens forts de coopération avec les quatre pôlesde compétitivité bretons (Images & Réseaux, Mer, Valorial, IDforCAR).Avec l’implantation sur son territoire d’Orange Labs, de l’UMR Foton,de l’Enssat et des plates-formes Perfos et Persyst, Anticipa bénéficied’une recherche publique et privée à la pointe et ouverte sur le mondeindustriel. Autre atout, Anticipa profite d’un environnement et d’uncadre vie agréable où il fait bon vivre et travailler.Anticipa est animée par l’Agence de développement industriel duTrégor (ADIT).

Les partenaires PRI BFI OPTILAS

BFi Optilas est le distributeur paneuropéen spécialisé en composants,équipements et services de haute technologie sur les marchés del’électronique et de la photonique. La division Photonique se spécialise dans plusieurs domaines : sourceslaser (continues et pulsées de tout type), composants optiques (len-tilles, miroirs, filtres, cristaux non linéaires, prismes...), protection laser,détection, instrumentation et mesure électronique et optique, systèmed’imagerie scientifique et industrielle. Ces produits sont utilisablesdans les laboratoires d’optique, mais également pour les applicationsindustrielles et militaires.

Gamme de lasers DPSS LUCE de Bright Solutions

Bright Solutions renforce sagamme de lasers DPSS LUCE avecun module 1 064 nm (40 W), unmodule à 532 nm (6 W), et enfinun module à 355 nm (2,5 W).Fort de leurs caractéristiques (fré-

quence jusqu’à 100 KHz, durée d’impulsion 4 ns), de leur faible encom-brement et de la fiabilité de leur technologie, les DPSS LUCE trouve-ront leur place dans des applications industrielles (micro-usinage,marquage métaux précieux/plastiques/ verre...) ou scientifique (spec-troscopie, lidar...).

Sphères intégrantes Labsphere

Les sphères intégrantes sont des-tinées aux mesures de flux lumi-neux, test-étalonnage et carac-térisation de sources lumineusesdirectionnelles ou non, rencon-trées notamment en éclairageautomobile, écrans à LEDs, éclai-rage architectural (expositions et

musées, entre autres), de divertissement, machine vision, étalonnaged’instruments de laboratoires, spectroscope en réflectance, test de protection solaire, de textile.

CVI MELLES GRIOT

CVI Melles Griot fabrique des composants optiques et des lasers, avechuit unités de production réparties sur trois continents. Nous déve-loppons des produits spécifiques et adaptons des solutions existantes,de la conception à la réalisation. CVI Melles Griot propose une sélec-tion inégalée d’optiques avec 450 000 composants différents, dont 1 000 000 d’articles en stock.Nous offrons 500 gammes de produits, incluant mécaniques de posi-tionnement et lasers, lentilles, prismes, optiques, miroirs, filtres, sous-ensembles optiques, polariseurs, lames retards, montures, tablesoptiques, mesureurs de puissance, instrumentation, traitementsoptiques, lasers diodes, positionnement, laser pompé par diodes, laserargon, lunettes de protection…

Laser bleu 488 nm, 10 à 50 mW

La technologie choisie dou-ble en fréquence une diode

laser IR, pour générer un lasersolide émettant à 488 nm, avec

la meilleure efficacité possible.Ce laser disponible dans différents

packages pour l’industrie ou le labo-ratoire, donne un faisceau TEM00 contrôlé en puissance jusqu’à 50 mW pour une consommation électrique de 15 watts.

Voici une présentation des partenaires PRI et de leursproduits ou services phares, d'après leurs informa-

tions transmises fin septembre 2009.

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Cubes polariseurs pour laser haute énergie

Fabriqués en silice, adhérés molécu-lairement, les cubes résistent au fluxavec un Tp/Ts > 1 000. La série PBSO existe pour les gammes266/355/ 532/800/1 064 nm jusqu’à50 x 50 mm. La série PBSK, conçuepour les lasers femto, fonctionne avecdes largeurs spectrales de 100 nm, autour de 400 ou 800 nm.

ELUCIDO PARTNERS

Elucido est un cabinet de conseil en marketing et communication dédiéaux PME/PMI hautement spécialisées. Nos clients proposent des produits et des services à des marchés professionnels complexes, oùles prospects sont souvent difficiles à identifier et d’autant plus à atteindre.Nous vous offrons une palette de services allant de l’étude et la planification stratégique jusqu’au développement des supports et descampagnes marketing à forte valeur ajoutée. Notre méthodologie estbasée sur un concept simple : vous comprendre. Cette approche nousa permis d’accompagner de nombreuses sociétés de l’optique photo-nique dans leur développement commercial aussi bien en France qu’àl’international. Elucido a notamment développé les supports et menéles actions de relations publiques pour PRI.

Accompagnement en marketing et communications

Du conseil stratégique jusqu’à l’ac-compagnement opérationnel, Elucidovous offre une gamme de services enmarketing et communication adaptésaux capacités organisationnelles etbudgétaires des PME/PMI. Des rela-tions publiques aux actions de marke-ting direct, notre connaissance des enjeux uniques au marché de l’optiquephotonique vous assure des presta-tions en adéquation avec vos besoins.

Création de supports commerciaux et de sites Internet

La cohérence de votre identité visuelleet de votre message est l’une de vosforces principales sur les marchés com-pétitifs, rendant votre société et sonoffre immédiatement identifiable etcrédible face au public. Elucido met enœuvre toute sa créativité et sa com-préhension de votre entreprise pourvous fournir des supports commer-ciaux et des sites web qui vous aidentà promouvoir et à vendre vos produits.

FOTON

Foton (Fonctions optiques pour les technologies de l’information) estune unité mixte de recherche du CNRS et de l’université de Rennes Iregroupant trois laboratoires d’écoles d’ingénieurs de Bretagne(Enssat/Insa Rennes/Telecom Bretagne). Le domaine d’activité derecherche de cette UMR multisite est principalement centré sur les fonctions optiques pour les télécommunications et couvre les matériaux et composants photoniques et optoélectroniques nanos-tructurés, les dispositifs de traitement actif et passif de réseauxoptiques, les capteurs.

Centre commun lannionnais d’optique (CCLO)

Plate-forme publiquequi dispose de deuxsalles blanches (classe100 et 10 000) permet-tant la réalisation de cir-cuits intégrés optiques,ainsi que de plateaux decaractérisation de cescircuits, et de réalisationde microlentilles et de

modules optiques. Les moyens technologiques peuvent être exploitéspour des programmes nationaux ou européens.

Plate-forme d’evaluation et de recherches sur les systèmes de télécommunication optique (Persyst)

Plate-forme publiquequi offre des outils etdes services de premierplan pour la caractérisa-tion de composants et

de systè mes de transmission optique : un banc de caractérisation depuces, des bancs de caractérisation à 10 Gb/s (réseau d’accès), 40 Gb/s(tests de composants RF, back-to-back, boucle à recirculation) et 160 Gb/s, et un banc de caractérisation d’amplificateurs optiques.

HORIBA SCIENTIFIC

Fondé il y a plus de 190 ans, Horiba Jobin Yvon est un des plus impor-tants fabricants mondiaux d’instrumentation analytique et de com-posants de spectroscopie optique. Membre du groupe Horiba depuis1997, et plus particulièrement du segment scientifique (2009), noussommes désormais l’une des plus importantes compagnies mondialesd’instrumentation, avec un chiffre d’affaires annuel de plus d’un mil-liard de dollars et plus de 4 400 employés. Horiba Jobin Yvon fournit des équipements dans lesquels la spectro-scopie optique est le dénominateur commun et compte un très grandnombre d’utilisateurs dans l’industrie et les domaines de la recherchepublique et privée.

XploRA Smart Microscopy : ajoutez l’identification chimique aux images de votre microscope !

Ce microscope Ramande haute performance,accessible au plus grandnombre, apporte toutel’information chimiqueobtenue par Raman, touten conservant l’intégra-

lité des performan ces et des fonctionnalités d’un

microscope.Compact et robuste, c’est l’outil indispensable à tous les laboratoires

de R&D, contrôle qualité ou sciences criminalistiques. L’accès à la nature réelle

des échantillons est désormais possible grâce à une identification rapidedes constituants et à l’imagerie chimique (pas de préparation de l’échan-tillon - analyse sous pression atmosphérique). Le logiciel très complet inclut le module d’assistance GO! (Guided Operation) qui accompagnepas à pas l’utilisateur et permet l’utilisation optimale de toutes les capacités du système.

N°43 • Septembre/octobre 2009 •

Les partenaires PRI SPÉCIAL PRI 33

Auto SE, le système le plus simple et le plus automatique pour la mesure des couches minces

L’Auto SE est un système unique complè-tement automatisé et très simple d’uti-lisation. L’analyse non destructive del’échantillon s’effectue en quelques secondes et le rapport d’analyse inclutles épaisseurs des couches (de 1 Å à 15 μm), les propriétés optiques, les

rugosités de surface, la détection des interfaces et des inhomogénéités de couches.Il intègre de très nombreuses fonctions d’automatisation et offre un très large choix d’accessoires permettant des conditions expérimentalesvariées, ainsi que la mesure d’une grande diversité d’échantillons.Intégrant des outils d’autodiagnostic, l’Auto SE garantit une efficacité et une productivité optimales. Il est idéal pour le contrôle routinier deséchantillons et composants élaborés en couches minces, de la produc-tion industrielle à la recherche.

IDIL FIBRES OPTIQUES

IDIL Fibres Optiques est le spécialiste français des technologies opto-électroniques et de la fibre optique. Ses différentes activités vont dessystèmes aux composants, en passant par les lasers, les capteurs,l’électronique et le logiciel. Les applications sont autant scientifiquesqu’industrielles.IDIL Fibres Optiques est d’autre part le distributeur officiel des socié-tés Ocean Optics (spectromètres), Sacher Lasertech nik (diodes lasers),Mikropack (ellipsomètres) et Koheras (lasers à fibre) ainsi que le par-tenaire de nombreux fournisseurs de composants à fibre optique.Son très grand savoir-faire permet en outre d’assurer une adaptationefficace de ces matériels aux différentes applications, mais aussi deles intégrer dans des systèmes complets.

Nouveau spectromètre fibré proche infrarouge NIRQuest

IDIL présente le nouveau spectromètred’Ocean Optics couvrant la gamme900-2 500 nm. Le NIRQuest bénéficie

d’une carte électronique permettant de réduire considérablement le bruit et de

contrôler avec précision la température. Son banc optique peut être configuré à façon pour

répondre au mieux à une multitude d’applications dans les secteursde la pharmacie, du pétrole, de l’agro-alimentaire et de l’imprimerie oula caractérisation, l’analyse de composants photovoltaïques.

Baie de vélocimétrie hétérodyne VH

IDIL a développé, en collaboration avec le Commis-sariat à l’énergie atomique, des baies de mesure de vélocimétrie hétérodyne. Cette technologie, issue des travaux de recherche dans le domaine de la détonique, permet la mesure de vitesses multiples de 0 à 20 km/s avec une résolutiontemporelle nanoseconde. Le système est livré avec un logiciel de dépouillement basé sur un algorithme de transformée de Fourier glissante.

IMAGINE OPTIC

Imagine Optic est le leader européen dans l’analyse de front d’ondeet l’optique adaptative de haute précision. Fondée en 1996, la sociétéfournit une gamme de produits de métrologie et de correction de frontd’onde à des clients à travers le monde.

Notre offre comprend les analyseurs de front d’onde de type Shack-Hartmann, les miroirs déformables, les logiciels d’analyse et de correction de front d’onde, les accessoires et les services profession-nels. Nos produits apportent précision, versatilité et facilité d’utilisa-tion dans : • la caractérisation et l’alignement optique • l’analyse et la correction de faisceaux lasers et synchrotrons • la microscopie biomédicale • la caractérisation de surfaces… et bien d’autres appli-cations où la fiabilité de mesure est un impératif.

HASO3, analyseurs de front d’onde

Les analyseurs de front d’onde HASO3 de type Shack-Hartmann, livrés avec le logiciel HASOv3, sont connus à travers

le monde pour leur fiabilité de mesure,grande dynamique et facilité d’utili-sation. Disponibles avec les résolu-

tions entre 15 x 15 et 128 x 128 pointsde mesure, ils permettent de mesurer, en mode absolu ou relatif, la phase et

l’intensité simultanément et indépendamment.

Solutions pour l’optique adaptative

De la microscopie biomédicale aux lasers de puissance,Imagine Optic fournit une gamme complète de pro-

duits pour l’optique adaptative. Notre mirao 52-eest parfaitement adapté à la microscopie avec sacapacité de correction allant jusqu’à 50 μm en tilt,tandis que nos systèmes pour les lasers de puis-sance vous permettent d’améliorer la qualité de votre tache focale même dans les conditionsextrêmes.

IXFIBER

Fondée en février 2006, la société iXFiber est un fabricant indépen-dant de fibres optiques spéciales actives et passives, de composantsbasés sur la technologie des réseaux de Bragg et de sous-systèmespour une gamme variée d’industriels. Notre outil de production estsitué à Lannion en France. iXFiber totalise plus de 100 ans d’expérience dans la conception, laproduction et la caractérisation de produits de haute performance.Mission : concevoir, fabriquer, produire et vendre des fibres optiquesspéciales, des composants et des sous-assemblages basés sur les fibresoptiques.Produits : • Fibres dopées terre rare • Fibres double gaine • Fibres pourgyroscopes (terrestre et spatial) • Fibres à maintien de polarisation • Fibres photosensibles • Fibres à haute ouverture numérique • Fibres à façon • Préformes • Réseaux de Bragg • Sous-ensembles optiques(fibres actives et réseaux).

Fibre double clad

Dopée Er, Er/Yb, Tm ou Nd ou fibre passive.Différents diamètres de coeur. Version PMdisponible.

Réseau de Bragg fibré (FBG)

De 800 nm à 2 μm, sur fibre SM,PM ou spéciale. Reflectivité, lar-geur et forme spectrale à façon. P

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KEOPSYS

Keopsys conçoit et fabrique une ligne complète d’amplificateurs et delasers à fibre dans les bandes 1 et 1,5 micron. Notre portefeuille de produits inclut des solutions optiques continueset pulsées, des amplificateurs et lasers basés sur des fibres dopéesytterbium, erbium, erbium/ytterbium, des pompes Raman, ainsi quedes dispositifs à polarisation linéaire. Notre gamme laser comprenddifférentes largeurs spectrales, du nanomètre au kilohertz, afin derépondre au mieux à vos applications. Nous bénéficions de plus de dixans d’expérience afin de vous fournir des solutions optiques surmesure et des produits standard. Nos réalisations concernent desapplications diverses telles que le radar optique, la télémétrie, la trans-mission de données, la spectroscopie, les tests et mesures.

Laser Kilo KILAS-COOL, laser à fibre monomode forte puissance

Laser à fibre CW mono-mode à largeur spectralefine jusqu’à 5 kHz, dispo-nible dans les bandes 1 μm

et 1,5 μm, puissance jusqu’à20 W, polarisation linéaire en

option, faisceau TEM00.Solution laser dédiée aussi bien aux applications atomes froids, spectroscopie et mesure qu’aux applications lidar nécessitant une forte cohérence. Version amplificateur optique disponible.

Laser KULT, module laser pulsé ultracompact

Laser à fibre ultracompact, régime impulsionnel, disponible dans labande 1,5 μm, puissance crête jusqu’à

10 kW, énergie par pulse jusqu’à30 μJ, longueur de pulse de

0,5 ns à 200 ns, cadence de10 Hz à 1 MHz, faisceaugaussien TEM00. Solution laser dédiée aux

applications de télémétrie,mesure et détection idéale

pour les dispositifs embarqués etles environnements sévères.

KERDRY

Kerdry est une société de services spécialisée dans les dépôts couchesminces. Ces couches minces concernent des dépôts métalliques pourle brasage des composants et des dépôts diélectriques pour réaliserdes fonctions optiques. Les installations de production sont des bâtis à vide qui se répartis-sent en deux catégories : l’évaporation par canon à électron et la pul-vérisation cathodique. Le principal savoir-faire de Kerdry est d’être capable de travailler àfaçon. Par exemple, pour une nouvelle pièce ou échantillon, ceci sedécline par la conception mécanique d’un porte-échantillon adapté,d’une mise en œuvre d’un nouveau procédé de nettoyage, ensuited’une simulation et d’un prototypage du dépôt. La maîtrise de toutesces étapes fait le passage ou non à la production industrielle.

Dépôts métalliques

Les dépôts métalliques (Au, Ag, Al, Ti, Ni, Cr, Ni/Cr, Cu, etc.) peuvent êtreréalisés sur tous types de supports avec une localisation précise sur lespièces. À noter un savoir-faire spécifique dans le traitement pour brasure(positionnement, herméticité du packaging).

Dépôts optiques

Kerdry propose le panel de traitements classiques AR, HR,dichroïque, filtre à façon sur la bande de 350 nm à 12 μm.Un savoir-faire spécifique offreune forte adhérence des cou -ches, une grande stabilité entempérature et une haute tenueau flux laser. La maîtrise par Kerdry de laphotolithographie permet d’as-socier couche métallique etcouche optique sur une mêmepièce.

LASER COMPONENTS

Laser Components est spécialisé dans le développement, la fabrica-tion et la vente de composants et de services dans les domaines de l’optoélectronique et du laser.À la fois fabricant, distributeur et partenaire, le groupe LaserComponents propose une gamme complète de composants et dematériels : détecteurs de l’UV à l’IR lointain, modules amplificateurs,lasers HeCd, QCL, à sel de plomb, APDs et PLDs, modules à diodes lasercontinues, optiques hautes tenues au flux pour laser, filtres optiques,accessoires de protection et de visualisation laser, matériels de mesurede puissance et d’énergie laser.Des relations sur le long terme avec des sociétés sur six continentsreprésentent l’engagement international de Laser Components.Nous participons à plus de 20 salons professionnels par an en Europe,Asie et Etats-Unis. Nous employons des collaborateurs venant de 14 nations et cultures différentes. Cette base est notre fondation pourétablir des relations durables avec nos clients et fabricants partoutdans le monde.

Modules diodes laser pulsées

Pas plus larges qu’une boîte d’allu-mettes, particulièrement adaptés auxapplications de mise au point de R&D,les modules LS et LC intègrent denombreuses options de contrôle ; sim-ples d’utilisation, ils sont disponibles àla fois à 905 nm et à 1 550 nm. En ver-

sion LS, l’énergie du pulse, sa longueurd’impulsion et le taux de répétition sont figés. Dans

la série LC, ces paramètres peuvent être ajustés. Seuls, une source de tension + 12 V et un signal de trigger TTL sont nécessaires. Le boîtieren métal est traité au nickel et améliore ainsi l’indépendance aux EMC.

Modules à diodes laser Flexpoint - SérieMini : de plus en plus petits et compacts

Avec seulement 15 mm de long et 8 mm de dia-mètre, ces modules laser sont extrêmementcompacts ; ils incluent toutes les caractéristiquesdes générateurs de lignes ou de points.Flexpoint : protection électrique contre les picsde tension ou les erreurs de branchement. Ils

sont focalisables et disponibles avec des puissances de sortie de 1 mWou 4,9 mW à 635 nm ou 650 nm. Ils requièrent une tension d’alimen-tation de 4,5-6 VDC. Le boîtier en aluminium est isolé et facilement intégrable. En option : modulation analogique ou digitale, ou contrôledu niveau de puissance.P

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MICROCERTEC SAS

Microcertec est spécialisée dans la fabrication de composants spéci-fiques clients en céramiques techniques. Nous savons réaliser despièces aux formes complexes, de petites dimensions et aux tolérancesserrées, qui peuvent être ensuite métallisées couches minces et gra-vées par laser même dans des formes 3D. Nos produits types pour laphotonique : • dissipateurs thermiques et isolants électriques, • cavités réfléchissantes, • emba ses de circuits pour capteurs et LEDs, • supports opto-mécaniques.

Circuits d’interconnexion 3D (CI3D)

Supports volumiques en céramique, mé-tallisés couches minces et gravés laserqui permettent l’intégration de compo-sants électroniques en trois dimensions.Ces circuits d’interconnexion en alumineou AlN offrent des géométries et des tolérances élevées, une bonne isolationélectrique et dissipation thermique, unegrande stabilité dimensionnelle.

Réflecteurs céramiques

Utilisés dans les chambres depompage des lasers à état solide (YAG en particulier) etles manipulateurs à main dessystèmes de lumière pulsée,les réflecteurs en alumine permettent l’amplification del’intensité lumineuse. La céra-mique offre une plus grande

réflectivité/diffusion, une stabilité et une longévité accrues par rapportaux métaux revêtus et aux plastiques.

OPTICSVALLEY

Opticsvalley, le réseau optique, électronique et logiciel en Ile-de-France :• fédère la communauté des technologies optique, électronique etlogicielle en Ile-de-France : entreprises (petites, moyennes et grandes),établissements d’enseignement supérieur, laboratoires de rechercheet entités publiques et privées qui soutiennent l’innovation et le déve-loppement économique ;• accompagne les acteurs de l’innovation, notamment les PME, dansleur développement : stratégie, moyens de financement, ressourceshumaines, connaissance des marchés et emploi. Opticsvalley faciliteles partenariats entre les différents acteurs du réseau ;• accroît la visibilité de marchés en expansion et de leurs acteurs etfacilite, sur ces marchés, l’émergence de coopérations.

Promouvoir l’alternance au sein du réseau optique, électronique et logiciel

Opticsvalley se mobilise pour vous faire découvrir l’offre de formation deses adhérents et partenaires. Plus de 40 formations en apprentissagevous sont proposées, pour les niveaux bac+2 à bac+5, sur des théma-tiques variées et adaptées à votre besoin. Consultez-nous pour tout com-plément d’information !

Être à l’écoute des besoins des PME

Vous souhaitez en savoir plus sur les contrats en alternance, les aides associées, les atouts que cette formule peut représenter pour votre

entreprise ? Opticsvalley vous propose une information synthétique et actualisée et vous met en relation avec les interlocuteurs pertinents.

OPTIQUE J. FICHOU/TOFICO

L’Optique J. Fichou/Tofico réalise tous travaux d’études, d’usinageoptique, de polissage et de traitement de surface en prototype, piècesuniques ou série. Capacité de polissage jusqu’à Ø 1 000 mm. Contrôleinterférométrique sur système Zygo GPI Ø 150 mm. Délivrance de PVde contrôle. 99 % de nos productions font l’objet d’une traçabilité dansle temps. L’Optique J. Fichou/Tofico propose en standard différents composants,notamment tous composants pour la polarisation de la lumière.

Cube séparateur de polarisation large bande a fort taux d’extinction

Ces cubes sont déclinés dansdeux gam mes de longueursd’onde : 450 à 750 nm et 650 à1 100 nm. La transmission de lapolarisation P est en moyennesupérieure à 95 %. Le tauxd’extinction (rapport entre la

transmission de deux cubes croisés et deux cubes parallèles) mesuré (à l’Institut d’optique) varie entre 1 x 10-5 et 1 x 10-6 (soit un tauxéquivalent à de très bons polariseurs en calcite).

OPTIMASK

La société Optimask est spé-cialisée dans la réalisationdes masques lithographiques,gravures de précision, dépôtsmétalliques et traitementsoptiques.Aujourd’hui, Optimask faitpartie des entreprises les plusperformantes et réalise tout

en interne grâce à ses équipements et une structure de qualité. Duprototype à la petite et moyenne série, l’entreprise se positionnecomme un interlocuteur privilégié pour toutes les sociétés ayant desbesoins en composants de très haute technologie. L’entreprise est certifiée ISO9001-2000.

Gravures de précision

Nous réalisons des gravures métalliques et profondes sur une gamme complète de substrats de l’ultraviolet à l’infrarouge : silice, saphir, borosilicate, germanium, silicium, ZnSe, ZnS, CaF2… Les pièces sont gravées par procédés chimiques, soit des matériaux déposés ou en profondeur dans le substrat et remplies de peinture durcie par procédéthermique. Nous assurons l’assemblage et le collage des composants optiques et mécaniques.

Dépôts métalliques et traitements optiques

Optimask vous propose un large choix de couches minces permettantd’améliorer les performances des substrats dans la bande de 200 nm à 3 000 nm.Dépôts métalliques : or, argent, aluminium, chrome, nickel-chrome, cuivre, dépôts antiréflectifs.Antireflets : simple couche, double couche et multicouches, R maximum,anticalorique, miroir froid, séparatrice et filtres passe-haut ou passe-bas.Nos matériels de traitements gérés par ordinateur, nos programmes d’op-timisations des dépôts, nos appareils de mesure de haute précision etnotre savoir-faire sont à votre disposition pour tous types de traitements. P

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SPÉCIAL PRI Les partenaires PRI36

OPTOPRIM

Du composant à la solution, des recherches amont aux solutions indus-trielles, Optoprim participe au développement de la photonique euro-péenne depuis 1994. Présent dans de nombreux domaines commel’usinage laser, le contrôle industriel, la métrologie, les sciences de lavie, la caractérisation de sources et d’affichages lumineux, l’instru-mentation de laboratoire… le groupe européen Optoprim affiche unedouble vocation scientifique et industrielle. La confiance de nos clientset de nos fournisseurs est notre meilleure publicité.

Alignement laser

Le PSD 10 permet l’alignement pré-cis de machines ou de structures. Ilintègre un émetteur, un récepteur et une unité de contrôle avec affi-chage. Un capteur PSD équipe la cible, délivrant un signal électriqueproportionnel à la position du lasersur le capteur.

L’unité de contrôle traite les signaux et les affiche sur le grand écran gra-phique LCD. Compact et de mise en œuvre facile, le PSD 10 permet detravailler entre 0 et 25 m avec des précisions de 10 μm.

Photomultiplicateurs silicium-compteurs de photons

Les photomultiplicateurssilicium SensL possèdentdes sensibilités équiva-lentes à celles des tradi-tionnels PM à tube. En revanche, ils s’alimententen basse tension et necraignent pas la lumière

ambiante. Leur robustesse, leur compacité et leur insensibilité auxchamps magnétiques permettent leur utilisation comme capteur d’ima-gerie (PET MRI, microscopie confocale) ou comme compteur de photonspour l’analyse (cytométrie).

PERFOS

Située à Lannion, la plate-forme technologique de Perfos est un outilmutualisé destiné à amplifier les collaborations entre universitaires et industriels, à mettre au point avec les universitaires des nouvellestechnologies (GIS GRIFIS) et à développer de nouveaux produits au bénéfice de PME (Association Perfos) et de clients externes. Elle travaille autour de projets définis et s’appuie, en relation étroite avecles moyens des partenaires de l’association, sur une équipe de sept personnes expérimentées dans l’étude et la réalisation de fibresoptiques dans les domaines de télécommunications, de sources laseret de capteurs. Elle a récemment développé sa propre technologie defabrication de fibres microstructurées (monomode et double gaine)avec des démonstrations de performances optiques comparables àl’état de l’art international. La plate-forme a bâti des liens de collaboration dans toute la France,ainsi qu’en Europe et au-delà. Elle participe activement dans des projets nationaux (ANR) et européen (PCRD), avec également unfinancement sur projet de certains clients majeurs (DGA, Orange, CEA)et de plusieurs PME. La plate-forme bénéficie d’un financement partiel public (conseil régional de Bretagne, conseil général des Côtesd’Armor, Lannion-Trégor Agglomération).Perfos possède une expérience solide dans le développement desfibres microstructurées et dans le développement des technologie

de fabrication permettant une production industrielle de qualité et de fort rendement.

Fibres fortement non linéaires

Ces fibres microstructurées ont un diamè-tre de cœur inférieur à 4 microns. Elles sontutilisées pour leurs fortes non-linéarités dansdes sources très large bande (super-conti-nuum) ou des fonctions télécoms (compen-sation de dispersion, portes optiques...).

Fibres air-clad

Ces fibres ont une couronne detrous qui permet d’obtenir une forteouverture numérique (0,5 - 0,8) avecla gaine interne en silice. Elles sontutilisées dans des applications cap-teurs ou usinage laser.

PI FRANCE

Fondé en 1977, le groupe PI est leader sur le marché des systèmesde micro- et de nanopositionnement. Le groupe compte près de 500salariés dans le monde et un chiffre d’affaires de plus de 70 millionsd’euros. Certifié ISO 9001 depuis 1994, le groupe PI maîtrise l’ensemble de lachaîne de valeur de ses produits (fabrication des céramiques piézo-électriques, intégration des systèmes, électroniques et environnementslogiciels). Les solutions de positionnement haute précision proposéespar PI trouvent leur application dans les domaines de la microscopie,de l’imagerie, de la recherche, de la microélectronique, de l’aérospa-tial, de la défense… PI propose une large gamme de solutions : céra-miques et moteurs piézo-électriques, platines PZT multi-axes, hexa-podes, actuateurs linéaires, systèmes d’alignement et de déplacementmicrométriques…

QUANTEL

Fondé en 1970, le groupe Quantel est devenu au cours des dix der-nières années le leader mondial sur le marché des lasers à solide pourles applications scientifiques (laboratoires, universités), pour l’indus-trie (marquage, traitement de surface, nettoyage par laser) et pourles applications médicales (dermatologie, ophtalmologie). L’acquisition de Thalès Laser Diodes a permis d’accéder récemment àde nouvelles applications scientifiques et industrielles telles que lepompage de lasers DPSS, le soudage des plastiques ou les traitementsde surface, ainsi que le codage ou marquage par diodes.

Laser à colorant pompé

Le TDL90 de Quantel, laser à colorantpompé par laser Nd:YAG pulsé,

bénéficie de nouvelles optionsqui en font un outil idéal et facile d’utilisation pour les

applications en spectroscopie :nouveau système de régulation

thermique des cristaux pour la stabi-lité spectrale, nouvel asservissement UV, reconnaissance automatiquedes cristaux, changement de colorant facilité, etc. P

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Les partenaires PRI SPÉCIAL PRI 37

Laser Nd:YAG pompé par diodes

Le Centurion, laser Nd:YAGpompé par diodes, délivrejusqu’à 40 mJ à 1 064 nm à

100 Hz. Particulièrement facileà intégrer puisque refroidi par

air et très compact, il est utilisé avecsuccès pour des applications variées telles que

le lidar, la libs, le pompage de cristaux non linéaire, laréparation d’écrans plats… Sa cavité scellée lui confère une

fiabilité remarquable, même dans les environnements les plus hostiles.

SEDI FIBRES OPTIQUES

Crée en 1972, SEDI est avant tout une équipe technico-commercialedisposant d’une très grande expertise dans le domaine des fibresoptiques. Cette expertise est renforcée par l’appui technique de sesprincipaux partenaires (OFS, Corning, OCC…) et surtout par sonappartenance au groupe ATF dont ATI Optique est l’organisation complémentaire en R&D et ateliers de fabrication sous ISO 9001.SEDI offre donc ainsi, en plus de sa gamme de fibres et de composantsoptiques, une large compétence pour étudier et fabriquer sur cahierdes charges des réalisations spéciales dédiées aux domaines d’appli-cations les plus diverses incluant les contraintes de haute tempéra-ture, de tenue en pression, de puissance laser, de biocompatibilité,résistance aux radiations, aux environnements sévères, UV, IR, polari-sation, etc.Puissance : avec une grande expérience des problématiques liéesaux injections de très fortes puissances optiques dans les fibres, SEDIrenforce son offre avec de nouveaux designs de connecteurs à férulecuivre et dissipateur thermique.Etanchéité : SEDI élargit sa proposition de traversées étanches àfibres optiques (SMA, FC, ST et Custom) avec une large offre de tra-versées étanches pour application vide et ultravide dans des configu-rations de platine KF & CF.Spectroscopie : la grande expérience de SEDI relatives aux fibresspéciales et ses technologies d’assemblage de haute précision lui per-met de proposer une offre très large de sondes, bundles et fentes pourtoutes les applications de spectroscopie, même en environnementssévères.Fibres : à partir de 20 ans d’expérience dans le domaine des fibresoptiques, SEDI met à la disposition des applications les plus diversesdes centaines de références de fibres dont un grand nombre disponi-ble sur stock. Cette expertise est encore renforcée par l’appui technique de ses principaux partenaires (OFS, Corning, ATI, etc.).

Traversées HV & UHV

SEDI propose des traversées etpassage fibre optique pour HighVacuum (HV) 10-3 à 10-8 Torr etUltra High Vacuum (UHV) 10-3 à10-10 Torr.

Traversées HV : interface bride KF avec traversée étanche standard (SMA - FC - ST - FC à MP).Traversées UHV : interface bride CF avec tube fibre soudé.Connectorisation : tous types de connecteurs.

Pigtails métallisés, AR et filtres dichroïques

La métallisation des fibres optiquesest une technologie permettant deréaliser des passages hermétiquespar brasage dans les packagingsde composants optiques. SEDI pro-pose la technologie développée parATI Optique qui permet, à partir du procédé PVD (Physical Vapor

Deposition), une production de masse de ces pigtails complétés d’AR ou de filtres dichroïques.

SPHEROPTICS

SphereOptics conçoit, produit et commercialise des systèmes demesures et d’étalonnages photométriques et radiométriques, en stan-dard ou sur cahier des charges. Nous offrons une large gamme de sphères intégrantes, des matériauxdiffusants lambertiens, des sources uniformes, des étalons de lumi-nance ou éclairement et des instruments pour la caractérisationoptique (flux, intensité, spectre et informations de couleur associées,géométrie d’émission), la caractérisation thermique et électrique delampes, LEDs, luminaires et tous types de sources.

Systèmes de mesures optiques, thermiques et électriques de LEDs et luminaires à LEDs

Nos systèmes classiquesmesurent les paramètrescriti ques, tels que le flux,l’intensité, le spectre, lesvaleurs colorimétriquesdérivées et les courbes L-I-V. Une nouvelle optionest disponible permettantaux utilisateurs d’obtenirune caractérisation com-

plète électrique et optique en fonction de la température de fonction-nement du composant testé.

Optimisation de l’apparence d’écrans vidéo à LEDs

L’optimisation de l’apparenced’écrans vidéo à LEDs peut sefaire à l’aide d’une caméra CCD.La camé ra mesure la luminanceet la couleur de chaque pixel et un logiciel dédié permet decorriger la non-uniformité des

images, la piètre reproduction des couleurs et l’effet patchwork. SphereOptics commercialise l’instrument en lui-même mais aussi le service pour la correction d’écrans déjà installés. ■

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W illiam Henry Fox Talbot naît avec le19e siècle, le 11 février 1800, à Mel-

bury, dans le Dorset. Il est le fils unique deWilliam Davenport Talbot [1764-1800] etde Lady Elisabeth Theresa Fox-Strang-ways [1773-1846], fille aînée du comte d’Ilchester. Le jeune Henry arrive, semble-t-il, dans un milieu plutôt aisé : depuis plusde 200 ans, les Talbot possèdent le beau domaine de Lacock Abbey dans leWiltshire, une ancienne abbaye de cha-noinesses de l’ordre de St-Augustin dis-soute en 1539 ; en outre, les relations po-litiques des Ilchester sont nombreuses etinfluentes. Pourtant, en 1800, le domaineest lourdement endetté et la famille aubord de la ruine. Surtout, le père meurtalors qu’Henry est âgé d’à peine cinqmois, laissant femme et enfant dans unesituation complexe.Mais, fort heureusement, Lady Elisabethest une femme remarquablement intel -ligente et instruite. À force de volonté, elle parviendra à rétablir l’équilibre du domaine et à lui rendre son faste, de sortequ’à sa majorité Henry jouira d’un appré -ciable confort financier… Mais cela, c’estpour plus tard. Pour l’heure, l’orphelin etla veuve sont hébergés par la familled’Elisabeth qui, comme on l’imagine, pos-sède un grand nombre de propriétés.Pendant quatre ans, les déménagementsse succèdent. Henry est choyé, entouré :Elisabeth et les siens lui transmettent l’art

des langues et l’initient à la bota-nique.

En 1804, Elisabeth épouse le futurAmiral Charles Feilding [1780-1837], qui

se révèlera un beau-père attentionné.Désormais Henry ne manquera plusd’amour paternel. Et bientôt, la familles’agrandit : Caroline Augusta naît en 1808et Henrietta Horatia Maria en 1810.

Une formation de qualitéTalbot est un garçon à l’esprit curieux detout et un élève brillant. Sa mère est sonpremier tuteur et lui transmet son goûtpour les langues. En 1808, il entre au Rot-tingdean Boarding School. Là, pour la pre-mière fois, sa nature solitaire se manifeste.Puis, en 1810, il est admis à la fameuse Har-row School, où il se passionne pour les ma-thématiques, l’optique et l’astronomie. Ilse distingue par quelques expériences dechimie qui tournent mal et lui attirent lesfoudres de ses professeurs. Il en sort en1815, et prépare, avec des tuteurs privés,son entrée à l’université. Il intègre le Tri-nity College de Cambridge en 1817. Sa scolarité est riche : il obtient le premier prix de grec en 1820 et termine 12e wran-gler en mathématiques en 1821. Talbot décroche son bachelor of arts en 1821, etson master en 1825. A cette époque, Lady Elisabteh a définiti-vement rétabli les finances familiales. Talbot perçoit désormais un revenu consi-dérable. Par ailleurs, les relations de sa famille lui ouvrent les portes des meilleurscercles scientifiques et politiques.

Premiers travauxIl est élu fellow de la toute jeune Royal Astronomical Society en 1822. Ses pre-mières recherches sont mathématiques : ils’inspire des travaux d’Euler et Abel sur les

intégrales elliptiques. C’est une période oùil voyage beaucoup, notamment sur lecontinent.En 1824, à Munich, il rencontre John Her-schel [1792-1871], mathématicien commelui, et également fellow de la Royal As-tronomical Society. Ils nouent une amitiésolide et durable et, surtout, cette ren-contre, alors que Talbot a à peine entaméson activité scientifique, a un impact dé-cisif sur l’orientation de ses futurs travauxvers la lumière et les phénomènes op-tiques. Cela se confirme en 1826, lorsqueHerschel lui présente David Brewster[1781-1868], scientifique et encyclopé-diste écossais. Leur interaction est fusion-nelle : leurs travaux et conclusions en op-tique se recoupent souvent, et Brewsterpublie les articles de Talbot.Talbot devient fellow de la Royal Societyen 1831 pour ses travaux mathématiques.En 1832, il est élu au Parlement comme député whig de Chippenham, dans lecomté de Wiltshire, une charge qu’il as-sume jusqu’en 1835. La même année, ilrencontre Constance Mundy [1811-1880],originaire de Markeaton dans le Derbys-hire, qui devient sa femme. Suit alors une période particulièrement fertile et créative. Talbot découvre le phé-nomène d’auto-imagerie qui porte sonnom, l’effet Talbot : en observant l’imageprojetée en lumière blanche par un réseaude diffraction (dit de Fraunhofer [1787-1826]), composé d’une feuille d’or percéede fentes fines, il note, à une distance quise répète périodiquement, la formation du motif du réseau à différentes couleurs(voir article page 43). Par ailleurs, et c’estlà son œuvre maîtresse, mais probable-ment aussi sa malédiction, Talbot inventeun procédé de photographie basé sur le fameux principe du négatif-positif qui

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OPTICIENS CÉLÈBRES

Mathématicien et physicien, polyglotte doué, William Henry Fox Talbot est un des pionniers de la photographie : il est l’inventeur du calotype (ou talbotype), et son procédé du négatif-positif est à la base de laphotographie argentique moderne.

William Henry Fox Talbot

s’est imposé à la photographie argentique.L’histoire de cette invention, qu’il baptisecalotype ou talbotype, est suffisammentchaotique et riche en péripéties pour quel’on s’y attarde.

La photographieL’idée du procédé lui vient lors d’un séjourau lac de Côme en Italie, en octobre1833, au cours d’un voyage en Europe qu’ilfait avec sa femme. Incapable de rendrepar le dessin la beauté de ce qu’il observe,il rêve d’une méthode qui permette auximages, préalablement produites par unecamera obscura (boîte noire percée d’untrou où se loge une lentille), de s’imprimerdurablement sur le papier. Ses connais-sances (ses talents !) de chimiste et d’op-ticien lui servent alors : il utilise un papierphotosensible, qu’il place au foyer de lalentille de la camera obscura, pour pro-duire cette image inversée que Herschel,l’ami omniprésent, baptise le négatif,puis il pérennise cette image en traitant lepapier selon un procédé chimique (opé-ration à qui Herschel – toujours lui ! –donne le nom que nous connaissons tous :fixer).Certes, la technique est balbutiante ; cer -tes, il faut des temps de pose d’une heureou plus ; certes, il faut des conditions ex-ceptionnelles de luminosité… mais le résultat est là, époustouflant : Talbot ob-tient des images sur le papier. Il trouve ensuite le moyen de traduire ce négatif enune image « positive » de l’objet talbotypé.Mieux encore, avec sa technique du né-gatif-positif, il peut répéter l’opération àl’envi.Ces tâtonnements s’étalent sur près decinq ans. En parallèle, Talbot poursuit ac-tivement ses travaux en optique (sur l’ef-fet Talbot et l’optique dans les cristaux) eten mathématiques, et ses activités de dé-puté whig au Parlement. Il reçoit en 1838la prestigieuse Royal Medal de la Royal Society de Londres pour ses recherches surle calcul des intégrales…De toute évidence, Talbot prend sontemps, un temps qu’il croit pouvoir consa-crer à parfaire son procédé, mais cette lenteur sera fatale car, ailleurs, les événe-ments se précipitent… À l’automne 1838,enfin, fort d’une technique à peu près au

point, il envisage de soumettre à la RoyalSociety un papier décrivant sa méthode dephotographie. Mais il ignore qu’en France,depuis quelques années, Daguerre [1787-1851] perfectionne son propre système deprise d’images, le daguerreotype, égale-ment à partir d’une camera obscura. Enjanvier 1839, la nouvelle fait l’effet d’unebombe : Daguerre, soutenu par Arago[1786-1853] qui représente l’Etat fran-çais, publie sa découverte… et un procédéparfaitement au point ! Pour Talbot, c’est la douche froide. Pani -que, indignation, révolte. Il se précipite, rédige un courrier à Arago et Daguerre, revendiquant la primeur de la décou-verte, soumet dans la foulée un papier à la Royal Society (dont il fait lecture le 31 janvier 1839), publie quelques photo-graphies obtenues selon sa technique,brevette son talbotype… En vain. Car, à n’en pas douter, les recherches deDaguerre sont antérieures aux siennes,avec des tentatives qui remontent à plusde quatorze ans – et surtout les deux tech-niques sont fondamentalement diffé-rentes.Talbot trébuche. Bien sûr, la Science retien -dra son apport fondamental à l’histoire dela photographie : la possibilité de repro-duire une image à partir d’un négatif.Pourtant, le talbotype ne s’imposera jamais car la technique du daguerréotypeest à cette époque réellement efficace, aupoint et surtout gratuite… alors que Tal-bot soumet son procédé, quoique moinsperformant, à des droits d’utilisation éle-vés, une procédure alors peu populaire et mal acceptée. En outre, une sorte de paranoïa aigrie (Daguerre reçoit tous leshonneurs, lui aucun ; Daguerre est forte-ment soutenu, lui absolument pas) s’em-pare de Talbot et le presse à revendiquer,à tort, la paternité de tout nouveau pro-cédé de prise d’image… Ces épisodes ternissent durablement sa notoriété descientifique et de gentilhomme.

La photogravurePourtant, même si le succès commercialn’est pas là, même si sa technique reste sup-plantée par celle de Daguerre, force est de lui reconnaître une certaine paternité dela photographie. La Royal Society lui attri -

bue (enfin !) sa Rumford Medal en 1842.La décennie qui suit est difficile. Consé-quence probable de cette course perdued’avance, Talbot, malade, découragé,connaît une période creuse, sans aucuneactivité inventive. Mais notre homme nemanque pas de ressort : après quelques an-nées sombres, sa santé s’améliore enfin. Ils’installe en Ecosse et reprend ses travauxsur la photographie. Persuadé que l’im-pression argentique n’est pas la bonne solution, il s’oriente dans les années 50 versl’impression par encre. Il dépose plusieursbrevets, dont un célèbre en 1858 sur laphotoglyphic engraving, un procédé dephotogravure repris et perfectionné par le peintre tchèque Karel Václav Klí (ouKlietsch) [1841-1926], et encore en usageaujourd’hui. Ce travail lui vaut un retouren grâce, et une médaille à l’expositionuniverselle de Londres en 1862.Son goût pour les langues pousse Talbotà s’intéresser à l’écriture cunéiforme assyrienne, et naturellement à l’archéo-logie. Il est l’un des premiers à traduire lestextes du site de Nineveh, en Mésopo -tamie.Une maladie du cœur l’emporte le 17 sep-tembre 1877, dans son domaine de LacockAbbey. ■

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Septembre/octobre 2009 • N°43 •

Principales dates

11 février 1800Naissance à Melbury Abbas (Angleterre)1822 Fellow de la Royal Astronomical Society1831 Fellow de la Royal Society1833 Invention du calotype ou talbotype1838 Royal Medal de la Royal Society1842 Rumford Medal de la Royal Society1858 Brevet du photoglyphic engraving17 septembre 1877Mort à Lacock Abbey (Angleterre)

Références MacTutor. History of mathematics (www-history.mcs.st-andrews.ac.uk)http://foxtalbot.dmu.ac.uk/talbot/biogra-phy.html

Riad [email protected]

Les propriétés optiques d’un matériausont déterminées par la permittivité

diélectrique (ε) et la perméabilité magné-tique (μ). Dans le cas général, ce sont destenseurs qui caractérisent la réponselinéaire du milieu à l’action du champélectrique (ε) et magnétique (μ). La plu-part des matériaux utilisés en optiquesont homogènes et isotropes ; ε et μ sontalors des fonctions scalaires de la lon-gueur d’onde λ, et dépendent unique-ment de la composition chimique desmatériaux. En intégrant ε et μ dans lesrelations de constitution, les équations deMaxwell permettent de résoudre demanière exacte un problème optique.On doit à HA Lorentz, dans les années1870, l’introduction du lien entre l’indicede réfraction et la réponse du milieu auchamp électrique d’une onde électroma-gnétique. A partir d’un modèle microsco-pique considérant le mouvement des par-ticules chargées (électrons) autour desatomes, Lorentz parvient à faire le lienentre la réponse optique du matériau(l’indice de réfraction n² = ε) et les consti-tuants intimes de la matière (compositionchimique, densité) : ce sont les équationsde Lorenz-Lorentz.Ce résultat a permis d’étendre la théoriede Maxwell dans le vide aux milieux maté-riels et a révolutionné notre conceptionde la nature de la matière. Le passage dela description microscopique au modèlemacroscopique, qui tient en seulementdeux paramètres ε et μ, est valable car la

longueur d’onde de la lumière est grandedevant le mouvement des électrons : c’estle régime d’homogénéisation.Les progrès des nanotechnologies per-mettent maintenant de structurer lesmatériaux à une échelle nanométrique,c’est-à-dire à une échelle très inférieure à la longueur d’onde, même dans ledomaine visible. Il est ainsi possible dechanger artificiellement la densité et ladisposition des éléments d’un matériauqui, à l’échelle macroscopique, continuede se comporter comme un matériauhomogène. Il en résulte une ingénierie dela réponse optique des matériaux, quipeut s’exprimer sous la forme de paramè-tres effectifs εe et μe. Ces matériaux artifi-ciels, appelés métamatériaux, ouvrent denouveaux espaces de liberté : l’opticiendispose maintenant d’un nombre quasiillimité d’indices de réfraction.

Une ingénierie de la réponse optique

La permittivité diélectrique

Le cas le plus simple a été proposé théo-riquement par SM Rytov dès 1956. Ilconsiste à considérer un matériau « strati-fié », composé d’une alternance de deuxcouches isotropes de permittivité ε1 et ε2,et d’épaisseurs d1 et d2 très petites devantla longueur d’onde. Le milieu se comportealors comme un milieu effectif (artificiel)homogène. Dans cet exemple, il s’agitd’un matériau biréfringent uniaxe. La per-mittivité effective est simplement unemoyenne spatiale des permittivités desdeux milieux (moyenne arithmétique sui-vant l’axe ordinaire, et géométrique sui-vant l’axe extraordinaire).

Réponse magnétique de matériaux artificiels

Mais la véritable révolution des métama-tériaux est née il y a seulement une dizai -ne d’années avec la découverte de JBPendry : un anneau métallique ouvert(split-ring resonator) de taille sub-lon-gueur d’onde joue le rôle d’un résonateurde type LC, et permet d’obtenir artificiel-lement une réponse magnétique aux fréquences optiques (figure 1a). Le champmagnétique incident crée un courantdans la boucle, qui à son tour provoqueune réponse magnétique qui peut deve-nir importante autour de la fréquence derésonance. Ainsi, alors qu’il n’existe aucunmatériau connu dont la perméabilitémagnétique μ s’écarte de la valeur 1 dansle domaine optique, il devient envisagea-ble de les créer artificiellement. Mieux, ilest possible de créer des matériaux dontla perméabilité magnétique est négative !

Réfraction négative

En associant une permittivité effective εe

négative et une perméabilité effective μe

négative, il est possible de créer des maté-riaux artificiels dont l’indice de réfractioneffectif, ne = (εe μe)½, est lui aussi négatif.Un exemple est présenté sur la figure 1boù le métamatériau est formé de deuxmotifs : des lignes métalliques continuespour obtenir une permittivité négative(εe < 0), et des boucles ouvertes pour quela réponse magnétique soit égalementnégative (μe < 0). Pour obtenir un métamatériau « massif »,il faut fabriquer plusieurs couches nanos-tructurées (la figure 1b présente une seulecouche de nanostructures) alignées lesunes par rapport aux autres. Ces dernièresannées, les efforts importants en nano-

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DÉCOUVRIR comprendre

Les métamatériauxLes métamatériaux sont des matériaux artificiels structurés à l’échelle sub-longueur d’onde. Ils ont suscité unengouement considérable dans le domaine de la nano-optique, car ils permettent de modifier artificiellement lespermittivités électrique et magnétique et de réaliser ainsi une véritable ingénierie de la réponse optique desmatériaux. La démonstration de propriétés électromagnétiques jusqu’alors inconnues, comme la réfractionnégative, multiplie les possibilités et ouvre la voie à de nouvelles applications, de la lentille parfaite à la caped'invisibilité...

Stéphane COLLINLaboratoire de photonique et de nanostructures (CNRS/LPN)[email protected]

a

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1 μmb

θ1 θ1

μ = -1ε = -1

θ2

Rayons lumineux (flux d'énergie)

Vecteurs d'onde

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3

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5μm

DÉCOUVRIR 41

Septembre/octobre 2009 • N°43 •

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Figure 1. a. Un champ magnétique incident tra-versant une boucle métallique induit un cou-rant oscillant dans cette boucle, qui crée alorsune réponse magnétique. Dans le cas d’unanneau métallique ouvert de taille sub-lon-gueur d’onde, celui-ci joue le rôle d’un résona-teur de type LC et permet d’obtenir artificielle-ment une réponse magnétique aux fréquencesoptiques. b. En associant des lignes continuesmétalliques et des boucles ouvertes, il est pos-sible de faire simultanément une ingénierie de la réponse électrique ε et magnétique μ dumétamatériau.

Figure 2. En entrant dans un matériau à indicede réfraction négative, un rayon lumineux (enrouge) est dévié dans la « mauvaise » direction(en bleu), du même côté de la normale à la sur-face que le rayon entrant. Dans le matériau àindice négatif, la vitesse de groupe (en bleu) etle vecteur d’onde (en vert) pointent donc dansdes directions opposées.

Figure 3. Photographie au microscope élec-tronique d’un prisme en métamatériau. Lemétamatériau est constitué d’un empilementmulti-couches métal-diélectrique percé detrous rectangulaires.

technologie ont permis les premièresdémonstrations de métamatériaux mas-sifs, c’est-à-dire nanostructurés dans lestrois directions de l’espace, dans le domai -ne proche infrarouge et visible.Si εe et μe sont tous les deux négatifs, on observe que la vitesse de groupe, quicaractérise le flux d’énergie, et la vitessede phase, qui caractérise le mouvementdu front d’onde, sont de signes opposés(figure 2). Ce résultat contre-intuitif dictele choix du signe de ne, qui doit être néga-tif. On parle alors de réfraction négative,ou de « matériau main gauche » car le triè-dre formé des champs E, H et du vecteurd’onde k est inversé par rapport au casconventionnel n = 1. Dans un métamaté-riau massif supposé homogène, les lois de Snell (Descartes) restent valables. On voit que l’onde lumineuse entrantdans un matériau d’indice négatif estréfractée dans la « mauvaise » direction,c’est-à-dire du même côté par rapport à la normale à la surface, comme illustré surla figure 2. Cet effet a été observé direc-tement dans une expérience de réfractionà travers un prisme formé de métama -tériau (figure 3).

Un champ d’applications

Lentille parfaite

Une des toutes premières applicationsenvisagées a été proposée en 2000 par JB

Pendry. Il constate qu’une lame de maté-riau d’indice négatif n = -1 constitueraitune lentille parfaite, c’est-à-dire qui n’estpas limitée par la diffraction. Alors qu’unelentille « classique » ne transmet et nefocalise que les ondes propagatives, lalentille « parfaite » permet également unefocalisation des ondes évanescentes dansle plan focal image (figure 4). Dans le casidéal, l’image obtenue est donc parfaite :elle contient les détails sub-longueurd’onde de l’objet.

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Modulation spatiale des propriétés de propagation

L’optique reposait jusqu’à présent sur unchoix de matériaux limité, chacun ayantun indice de réfraction et une dispersionchromatique donnés. L’avènement desmétamatériaux ouvre un champ quasi illi-mité avec la possibilité de réaliser unevéritable ingénierie des propriétés opti -ques du matériau artificiel, en contrôlantnon seulement l’indice de réfraction, maiségalement sa dispersion spectrale parexemple.De plus, ces propriétés peuvent être modi-fiées spatialement pour créer des méta-matériaux à gradients d’indice. Des len-tilles diffractives composées de matériauxdiélectriques structurés à l’échelle sub-longueur d’onde ont ainsi été conçuesdans le domaine infrarouge. Dans ce cas,seule la permittivité ε a été utilisée, maissa dispersion chromatique a été contrôléepour créer une lentille diffractive achro-matique aux propriétés inégalées.

Transformation géométrique et cape d’invisibilité

Au-delà de cet exemple, l’ingénierie de la réponse magnétique offre des degrésde liberté supplémentaires. Si l'indice deréfraction varie localement, la lumièrene se propage plus nécessairement enligne droite : c'est par exemple l'effetmirage. En s’appuyant sur les équationsde Maxwell, on peut montrer l'équiva-lence entre une distorsion de l'espace, tra-duite par une transformation de coor-données, et une modulation spatiale desparamètres optiques ε et μ. On peut ainsi« rediriger » la lumière à volonté.Cette nouvelle approche a abouti à laconception d’une « cape d’invisibilité » etsa démonstration dans le domaine micro-onde. Un objet cylindrique est « caché »par une couche de métamatériau, dont lespropriétés permettent de « courber » lechamp électromagnétique autour de l’ob-jet. Derrière, le champ retrouve une formed’onde plane similaire à celle qui existe-rait en l’absence d’objet (figure 5).

Limitations et défis

Malgré les nombreuses perspectives offer -tes par les métamatériaux, tant sur le planthéorique et conceptuel que pour desapplications optiques, il reste de nom-breux défis à relever, et plusieurs contrain -tes qui limiteront fortement leur utilisa-tion, notamment dans le domaine visible.Sur le plan théorique, quasiment tous lesmétamatériaux étudiés jusqu’à présentsont anisotropes. Les paramètres ε et μdoivent donc être décrits par des tenseurs,ce qui pose des problèmes à la fois numé-riques et théoriques. Le domaine de vali-dité du régime d’homogénéisation estégalement toujours l’objet de débat : quel

est la dimension de structuration à partirde laquelle le métamatériau peut êtreconsidéré comme homogène ?• Dispersion spectrale. Comme nous l’avonsvu, la réponse magnétique est obtenuepar un processus résonant : la bande spec-trale dans laquelle μ s’écarte de 1 est doncnécessairement limitée. Ainsi, la lentillede la figure 4 n’est « parfaite » que dansune bande spectrale étroite. La dispersionspectrale est donc la première limitation,incontournable, pour l‘utilisation desmétamatériaux.• Absorption. Les propriétés exotiquescomme la réfraction négative nécessitentl’utilisation de résonateurs métalliques, ce qui induit nécessairement des pertespar absorption dans le métal. En réalité,c’est la partie réelle de l’indice qui estnégative ; la partie imaginaire non nulletraduit les pertes par absorption dans lematériau. Un métamatériau « massif » unpeu épais et composé de nanostructuresmétalliques peut donc voir son efficacitéchuter considérablement.• Nanofabrication. Le régime d’homogé-néisation nécessite une période de struc-turation 5 à 10 fois plus petite que la lon-gueur d’onde. Dans le domaine visible, les structurations à une échelle inférieureà 100 nm sont à la limite de ce qui estaujourd’hui réalisable. De plus, ces maté-riaux deviennent extrêmement sensiblesà la qualité des surfaces (rugosité notam-ment). Des solutions de fabrication à bascoût sont envisageables, par exemple pardes procédés de nano-impression, mais degros efforts de conception et de fabrica-tion restent à faire pour limiter l’absorp-tion.

Applications

Le domaine de l’optique infrarouge, avecdes dimensions plus accessibles et despertes plus faibles dans le métal, sera cer-tainement un terrain de jeu privilégiépour l’émergence des premières applica-tions. On peut s’attendre très rapidementà des applications dans le domaine de lafocalisation sub-longueur d’onde, desoptiques plates et du contrôle de la dis-persion spectrale, avec à la clé des pers-pectives de miniaturisation des systèmesoptiques. ■

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DÉCOUVRIR Comprendre les métamatériaux

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Figure 4. Une couche d’indice négatif (n = -1)reproduit à la fois le champ lointain (en haut)et le champ proche (en bas), reproduisant uneimage parfaite de l’objet.

Figure 5. Cape d’invisibilité autour d’un cylindre. La figure montre la distribution du champ élec-trique dans l’anneau formé de métamatériaux (a : simulation, b : expérience dans le domainemicro-onde) ; les lignes grises représentent la direction du flux lumineux (vecteur de Poynting).Derrière l’objet, on retrouve l’onde plane incidente faiblement perturbée. © Science

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Une découverte qui continue de fascinerLe physicien britannique Henry Fox Talbotqui, dès 1835, réussit à obtenir des néga-tifs photographiques à partir desquels ilallait tirer des épreuves positives (lire sabiographie en page 38) observa en parti-culier durant ses travaux la formation detraits lumineux à l’aide d’une lunette.

Talbot décrit l’expérience dans un article[1], en 1836, avec suffisamment de détailspour se la représenter mentalement, voirela reproduire chez soi…

Tout d’abord, il faut disposer d’une piècesombre et d’une source de lumière blan -che petite et intense. Pour cela, Talbot utilise une lentille de courte focale (uncondenseur) pour imager le soleil sur untrou à l’entrée de la chambre obscure. Il positionne ensuite sur le trajet de lalumière un réseau de fentes fines, plusprécisément une lame de verre recouverted’une feuille d’or sur laquelle plusieurs

centaines de fines fentes parallèles etrégulièrement espacées ont été décou-pées, et observe, au moyen d’une lentilleavec un fort grandissement, la lumière diffractée par les fentes du réseau. Les motifs d’interférence observés se présentent alors sous la forme de traitslumineux dont la période et la couleurévoluent avec la distance d’observation,avec, à des distances privilégiées, la mêmepériode et la même largeur que les fentesdu réseau. « L’expérience de Talbot envidéo » Notons aussi que cette expériencea été reproduite avec d’autres réseaux,notamment un réseau de trous, ce qui

Savoir DÉCOUVRIR 43

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L’effet Talbot : une affaire de modes…L’effet Talbot est un phénomène de diffraction encore régulièrement cité dans les publications, 170 ans après sadécouverte par le physicien anglais Henry Fox Talbot en 1836, qui lui a donné son nom. Pour comprendre toutl’intérêt de ce phénomène optique, nous vous proposons de revenir aux sources, à travers la simplicité originelle del’expérience de Talbot et quelques éléments théoriques d’optique physique, avant de balayer les divers champsd’application de cet effet.

Nicolas [email protected]

donne des structures bidimensionnellesencore plus spectaculaires. A partir de ces constatations, Lord Ray -leigh, en 1881, donne les formules mathé-matiques exprimant les distances d’obser-vation pour lesquelles une reproductionintégrale du champ a lieu [2]. La distancepour laquelle le champ observé se repro-duit, appelée par la suite « distance deTalbot », a pour expression :

ΖΤ = 2d2 /λoù d est la période du réseau et λ la lon-gueur d’onde de la source. Dans le casd’une source de spectre large, le chroma-tisme de la distance de Talbot a pour effetde séparer longitudinalement les bandesde couleur. Le phénomène est ensuite rapporté audébut du vingtième siècle par d’autresscientifiques travaillant dans le domainede la microscopie, mais c’est seulementdans les années soixante que Winthrop etWorthington fournissent les outils mathé-matiques décrivant la diffraction d’objetspériodiques [3]. Peu après, Montgomerydéveloppe les conditions générales devantêtre vérifiées par un objet, périodique ounon, pour être auto-imageant [4]. Le phénomène d’auto-imagerie d’objetspériodiques, appelé effet Talbot à partirdes années soixante-dix, a été étudié etexploité dans divers domaines de recher -che, détaillés dans l’étude très complètede Patorski [5].

Eléments théoriquesPour expliquer l’effet Talbot et retrouverl’expression de la distance de Talbot, leplus simple est de considérer le cas d’uneonde plane incidente monochromatique. Le réseau diffracte alors tout un spectred’ondes planes de différentes inclinaisonscorrespondant aux ordres de diffractiondu réseau. Le champ diffracté par le réseaupeut alors être vu comme un champ tridimensionnel d’interférences à ondesmultiples présentant transversalement etlongitudinalement des ventres (lieux d’in-terférences constructives) et des nœuds(lieux d’interférences destructives). Pour retrouver le lieu des interférencesconstructives, plaçons nous en Ζ = 0 (justederrière le réseau) : toutes les ondes sont

alors en phase pour produire des traitslumineux. En s’éloignant du réseau, lesondes diffractées subissent un retard deplus en plus important par rapport à l’or-dre 0 (onde plane transmise par le réseausans déviation). Ainsi, les ordres + 1 et - 1vont subir un déphasage croissant qui vaatteindre 2π (interférence à nouveauconstructive) à une certaine distance, cor-respondant à la première distance deTalbot. À cette distance, les ordres plus élevés, + pet - p, ont atteint un déphasage de laforme p2×2π (expression valable dans l’ap-proximation paraxiale des faibles anglesde diffraction), ce qui fait que tous lesordres de diffraction se retrouvent enphase à la première distance de Talbot,comme en Ζ = 0.En lumière blanche, comme la distance de Talbot est fortement chromatique(comme l’indique la dépendance en 1/λde l’équation ci-dessus), les auto-imagesdu réseau se dispersent longitudinale-ment, du rouge vers le bleu, tout en s’éloi-gnant du réseau : c’est le régime chroma-tique [6]. Et si on s’éloigne encore, lemélange des couleurs devient tel qu’onobserve à nouveau la formation de traitsblancs (d’un blanc que l’on pourrait qua-lifier d’ordre supérieur) dont la périodeest égale à la moitié de celle du réseau(figure 1) : on parle alors de régime pan-chromatique.

Applicationset « produits dérivés »L’expérience de Talbot initiale met envaleur plusieurs propriétés intéressantesde la lumière qui ont été exploitées par lasuite. La première est de pouvoir générer,au moyen d’un simple réseau de diffrac-tion, une répartition d’éclairement pério-dique dans un plan donné. L’effet Talbotest alors exploité pour générer, sans len-tilles, des motifs de tests.

Lorsque l’onde incidente est plane etmonochromatique, on peut produire desmotifs (traits ou points lumineux) qui peuvent être utiles, par exemple, pour tes-ter en résolution spatiale les détecteursmatriciels infrarouge (voir complémentInternet : « Application de l’effet Talbot àla caractérisation des détecteurs infra-rouge»). Lorsque l’onde incidente est aber-rante, le générateur de motifs se trans-forme en analyseur de surface d’on de :dans les plans de Talbot, le maillage demotifs se déforme et rend compte des gra-dients locaux de la surface d’onde inci-dente, avec une sensibilité d’autant plusgrande que l’on s’éloigne du plan duréseau.Pour perfectionner ces dispositifs (accroî-tre le rendement lumineux, améliorer larobustesse par rapport à un éclairage nonmonochromatique, modifier le contenuen fréquences spatiales des motifs proje-

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DÉCOUVRIR Savoir l’effet Talbot : une affaire de modes…

Figure 1. Lumière diffractée par les fentes d’un réseau de diffraction éclairé en lumière blanche.Juste derrière les fentes, on aperçoit les lobes de diffraction. Au-delà, les interférences entre leslobes génèrent des traits lumineux de différentes couleurs : le régime chromatique de l’effetTalbot apparaît (on se situe à la demi-distance de Talbot). Au-delà encore, au voisinage de la distance de Talbot, le mélange de couleur commence à apparaître puis on atteint le régime panchromatique.

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tés…), le réseau de Fraunhofer utilisé parTalbot a été rapidement remplacé par des réseaux plus élaborés, réalisés avec les techniques modernes héritées de lamicroélectronique (réseaux constitués de motifs à plusieurs niveaux de phase,voire d’amplitude, gravés avec une réso-lution sub-micronique). On peut d’ailleursconstater que la famille des objets (c’est-à-dire des lames caractérisées par unetransmittance complexe, périodique ounon) auto-imageants telle que définie par Montgomery est vaste et qu’on peutencore inventer des transmittances quen’aurait même pas imaginées Talbot ! Lorsque la source éclairant le réseau estétendue spatialement, chaque point desauto-images est convolué par l’image decette source avec un grandissement quidépend des distances objet et image parrapport au réseau. On peut ainsi générerde manière simple des images multiplesd’une scène, comme le ferait un réseau de microlentilles (figure 2).

En éclairage polychromatique (avec uncontenu spectral connu), on peut exploi-ter la dispersion chromatique longitudi-nale des auto-images pour extraire uneinformation absolue sur la distance depropagation ; l’effet Talbot permet ainside créer tout un maillage de « règles gra-duées » le long de l’axe de propagation.Inversement, en déplaçant un détecteur le long de l’axe optique avec une loi dedéplacement connue, on peut extraire àpartir du signal détecté le spectre de lasource : on transforme ainsi le montagede Talbot en spectromètre.

Ces exemples montrent que l’expériencede Talbot, moyennant quelques adapta-tions instrumentales, peut être exploitée

simplement pour des applications concrè -tes. Par extension, l’effet Talbot a donnélieu à d’autres applications dont les ingré-dients théoriques et expérimentaux sonttotalement nouveaux par rapport à ceuxde l’expérience de Talbot initiale. Citons par exemple la « cavité de Talbot »,utilisée pour coupler par diffraction unréseau de lasers à semi-conducteur : nousavons bien un réseau… de sources (quel’on souhaitent mutuellement cohérentes)et une distance de travail (l’épaisseur de lacavité) multiple de la distance de Talbot,mais le rapprochement s’arrête là ! Parextension aussi, on peut faire de « l’effetTalbot sans réseau » (le réseau étant undispositif parmi d’autres permettant degénérer plusieurs ondes). Ainsi, d’autresinterféromètres à N ondes peuvent êtreutilisés tels qu’un coin de Fizeau, unecavité Fabry-Perot ou même un simpleguide d’onde qui produit plusieurs modesà partir d’une onde injectée. Tous ces « produits dérivés » montrent quela beauté et la simplicité du phénomèneobservé par Talbot continuent d’inspirerles scientifiques, qu’ils soient spécialisésen optique physique ou pas ! ■

Références

[1]. H. F. Talbot, «Facts relating to Optical Science. No IV. », Philos. Mag. 9, 401-407 (1836).[2]. Lord Rayleigh, «On copying diffraction-gratings,and on some phenomena connected therewith »,Philos. Mag. 11, 196-205 (1881).[3]. J.T. Winthrop and C.R. Worthington, «Theory ofFresnel images. I. plane periodic objects in monochro-matic light », J. Opt. Soc. of Am. A 55, 373-381 (1965).[4]. W.D. Montgomery, «Self-imaging objects of infi-nite aperture », J. Opt. Soc. Am. 57, 772-778 (1967).[5]. K. Patorski, «The self-imaging phenomenon andits applications », Progress in Optics 27, 1-110 (1989).[6]. N. Guérineau, E. Di Mambro, J. Primot and F.Alves, «Talbot experiment re-examined : study of thechromatic regime and application to spectrometry »,Opt. Exp. 11, 3312-3319 (2003).

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Figure 2. Effet Talbot en source étendue : géné-ration d’images multiples de la scène.

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Compléments Internet : www.photoniques.com

• L’expérience de Talbot en vidéo.

• Application de l’effet Talbot à la caractérisation des détecteurs infrarouge.

Déjà bien connus, les multiplexeursd’insertion-extraction de longueurs

d’onde, ou OADM (Optical Add-DropMultiplexer), permettent d’extraire unsignal à la longueur d’onde λi , de l’en-semble des signaux transportés et de leremplacer par un autre signal à la mêmelongueur d’onde λi. Ils ont évolué en ver-sion paramétrable à distance : RemotelyConfigurable Optical Add-Drop Multi -plexer, parfois condensé hâtivement enReconfigurable OADM. L’évolution desOADM en ROADM (vous pouvez pronon-cer rodam) porte sur l’association desfonctions de multiplexage en longueurd’onde, de routage optique et de recon-figuration, à distance, du réseau en fonc-tion de son état ou des besoins des clients.

Après un démarrage poussif, les ROADMfont désormais partie du paysage des réseaux en fibres optiques. On compte plus de 20 000 unités installées et il estprévu près d’un milliard et demi de dollarsde marché cumulé entre 2007 et 2012(source : RHK, 2008). Mathieu Husson, directeur d’Infractive, confirme cela : « Lesplus en avance sont Verizon et AT&T.France Télécom s’y met pour les longuesdistances. D’autres exploitants de réseauxessaient de retarder leurs investissements,mais ils n’ont pas le choix. Ils doivent y aller !» Pourquoi ce passage obligé, pourrépondre à quels besoins ?

Un ROADM, pourquoi ?Pendant des années, un service était « attaché » à une longueur d’onde. Aujour -d’hui, les exploitants de réseaux se trou-vent confrontés à de nouvelles demandeset de nouveaux services de transportet/ou d’accès. Ceux-ci nécessitent l’agré-gation de largeurs de bande (VCAT – Virtual Concatenation) et l’ajustement desliaisons à des débits excessivement varia-bles et non prédictifs (LCAS – Link CapacityAdjustment Scheme). En quelque sorte, lesexploitants de réseaux doivent répondreà une demande de flexibilité au niveau des débits (dans le cas de la transmissiond’événements sportifs à portée mondiale,par exemple) et supporter de nouveauxservices en termes de protocoles. En voiciquelques exemples : des services d’un gigabit Ethernet (1 GbE), avec des « sous-longueurs d’onde » multiplexées dans le réseau ; des services de longueurs d’ondeà 2,5 Gbit/s ; d’autres à 10 Gbit/s avec desformats de divers Ethernet sur Sonet/SDHtels que le 10 GbE avec l’interface WANPHY qui s’ajuste dans l’OC-192/STM-64 à 9,9 Gbit/s, le 10 GbE LAN PHY à 10,3 Gbit/s ;des services à 40 Gbit/s, etc. Dans le cadre de ces réseaux de nouvellegénération (NGN – New Generation Net-works) et, plus précisément, des réseaux de transport optique (OTN – Optical Trans-port Networks), une réponse est la tech-nologie ROADM. Elle permet aux fournisseurs de services

de définir et de reconfigurer à distance les longueurs d’onde tout en ajoutant à leur infrastructure réseau la souplessequi carac térise le mode aw2aw (anywavelength to anywhere – toute lon-gueur d’onde vers tout lieu) sans impactsur le trafic existant. Cette possibilitéd’automatisation au niveau de la coucheoptique leur permet d’optimiser leurscoûts d’exploitation (OPEX), essentiel -lement des coûts de techniciens, et de réduire fortement les déplacements sur le terrain pour mettre à jour et assurer lasupervision des réseaux aussi bien métro-politains que régionaux.

Comment fonctionne un ROADM ?Comme les OADM passifs, les ROADM extraient un signal à une ou plusieurs longueurs d’onde et le remplacent par unautre signal à la même ou aux mêmes longueurs d’onde. En premier point d’intérêt, il faut noter quecela se passe dans un nœud tout optique,c’est-à-dire qu’il y a l’économie des conver-sions optique-électronique-optique. Enoutre, ces longueurs d’onde qui sont extraites et insérées au niveau d’un nœudoptique peuvent être en nombre quel-conque et réparties de façon quelconque.En quelque sorte, le ROADM c’est la redi-rection automatique d’une longueurd’onde quelle qu’elle soit (figure 1).

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CAHIER TECHNIQUE

À la découverte des ROADMLes multiplexeurs d’insertion-extraction de longueurs d’onde (OADM) sont devenus paramétrables à distance(ROADM). À quels besoins cela répond-il ? Comment ces équipements fonctionnent-t-ils ? Qui les fabrique ? À quelles évolutions peut-on s’attendre ?

Jean-Michel MURPrésident du Club optiquewww.cluboptique.org

À la découverte des multiplexeurs d’insertion-extraction de longueurs d’onde paramétrables à distance (ROADM) ... p. 46

Tour d’horizon du WDM-PON.................................................. p. 50

Ensuite, un peu de sémantique : attentionà ne pas confondre le composant ROADMlui-même avec l’équipement ROADMcomplet : un composant ROADM ne peutfonctionner seul, au même titre qu’un microprocesseur seul n’est pas un micro-ordinateur. En effet, alors que les OADMsont des équipements passifs ne nécessi-tant ni alimentation ni signaux de com-mande, les ROADM ont besoin d’êtrecommandés par des signaux. Ceux-ci leurparviennent du plan de contrôle du réseau(NMS – Network Management System) enutilisant des canaux de signalisation dis-tincts des canaux de données. Dans le casdes réseaux OTN, c’est une longueur d’ondespécifique qui véhiculera la signalisation(OSC – Optical Supervisory Channel).La signalisation et la commande, ce n’estpas tout. D’autres technologies sont intégrées dansl’équipement ROADM comme le multi-

plexage, la commutation et l’égalisationdes niveaux (figure 2).Côté multiplexage, on trouve un démul-tiplexeur en longueur d’onde en entrée et,de façon réciproque, un multiplexeur enlongueur d’onde en sortie. Côté commutation, la matrice aura quatregroupes d’accès : le groupe des canaux entrants, celui pour les canaux extraits(fonction drop), celui pour les canaux insérés (fonction add) et le groupe des canaux sortants, À noter, pour les appli-cations de diffusion type broadcast, lafonction drop & continue (figure 3) quipermet d’extraire quelques canaux pen-dant que les autres poursuivent leur chemin. Dans chaque groupe de la matrice,un canal correspond à une longueurd’onde fixe. Quand on sait que les ROADMpeuvent traiter 40 longueurs d’onde (grillede 100 GHz), voire 80 longueurs d’onde

CAHIER TECHNIQUE 47

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Figure 2. Architecture d’un ROADM avec module d’extraction (drop), module d’insertion (add)et bloqueur de longueurs d’onde. MCD = module de compensation de la dispersion.

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Figure 1. Un ROADM peut être considéré comme une combinaison de filtres paramétrables.

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CAHIER TECHNIQUE À la découverte des ROADM

Figure 3. Schéma de la fonction drop & continue pour les appli-cations broadcast.

Figure 4. Schéma d’un commutateur sélectif en longueur d’onde (WSS – Wavelength Selective Switch).

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(grille de 50 GHz), on imagine sans peinela complexité de cette commutation. Lespremiers commutateurs étaient de tech-nologie élémentaire de type MEMS (Micro-Electrical Mechanical Structure) ou à based’optique intégrée à commande ther-mique ou bien encore à base de bloqueursde longueurs d’onde (WB – WavelengthBloker). Désormais, la tendance va vers lacommutation optique avec les commuta-teurs sélectifs en longueurs d’onde (WSS –Wavelength Selective Switch) tels que celui décrit figure 4.Et, pour terminer ce tour des technologiesdans les ROADM, citons la présence d’at-ténuateurs optiques variables pour égali-ser automatiquement les niveaux, un dis-positif de contrôle des niveaux pourchaque longueur d’onde ainsi que l’élec-tronique de commande des commuta-teurs et des atténuateurs (figure 5).

Qui fabrique les ROADM ?Le prix assez élevé des ROADM, quelquesmilliers d’euros pour le composant lui-même à quelques centaines de milliersd’euros pour les équipements les plus importants, aiguisent les appétits desconstructeurs. Voici un pano rama dequelques intervenants et solutions…Alcatel-Lucent propose une nouvelle gé-nération de plate-forme pour réseauxmétropolitains WDM, l’Alctal-Lucent 1830PSS (Photonic Service Switch) doté de lacommutation photonique et de la tech-nologie ROADM. Ciena commercialise leCN 4200 ROADM capable de gérer 44 lon-gueurs d’onde vers chacun des neuf ports,quelle que soit la combinaison, et cela auxdébits de 10 Gbit/s et 40 Gbit/s. Cisco a dé-veloppé la plate-forme de transport mul-tiservice ONS 15454 à 32 canaux ROADM.Fujitsu Network Communications, leader

sur le marché américain (source : Ovum),installe le Flashwave 7500 traitant qua-rante longueurs d’onde à 40 Gbit/s cha-cune et basé sur la technologie WSS, et le Flashwave 9500 Packet ONP (OpticalNetworking Platform) pour 44 longueursd’onde à 10 Gbit/s chacune. La société co-réenne Optiblue profite du fort déploie -ment des réseaux optiques en Corée pourimposer son équipement CoreBridge 3200qui peut commuter 32 canaux mais, sur-tout, qui peut démarrer en OADM clas-sique et passer en mode ROADM en chan-geant simplement les cartes de gestion des longueurs d’onde. Quant à l’américain Optoplex, son offre porte sur un moduleROADM de trois ports, appelé aussi Tunable OADM.D’autres acteurs sont présents comme Finisar avec ses DWP (Dynamic Wave-length Processor) en grilles de 100 GHz et

Figure 5. Architecture d’un ROADMà quatre degrés avec commutateursélectif en longueur d’onde (WSS –Wavelength Selective Switch).

50 GHz (de 10 à 80 canaux) avec des pos-sibilités de fonctions drop de 1 x 4 et 1 x 9et fonction add de 4 x 1 et 9 x 1 ; Infinera,qui n’est pas passé au tout optique avecson DTN Digital ROADM à base de com-mutateur électronique et de cartes DLM(Digital Lines Modules) à 100 Gbit/s ; Capella Intelligent Subsystems proposele Capella CR 50 à dix ports et le Wave-Path 4500 qui est également fabriqué parFurukawa (sous licence Capella) ; quant àJDSU, son offre porte sur une largegamme de produits basés sur différentestechnologies telles que cristaux liquides,MEMS, PLC, etc.

Enfin, signalons que la France est présenteà travers la société lannionaise Ekinopsqui commercialise avec succès sa plate-forme Ekinops 360 gérant les débits de 100 Mbit/s à 40 Gbit/s, voire 100 Gbit/s, et dotée de la fonction ROADM à 40 ou 80 canaux. Et les annonces continuent…Par exemple, Nortel parle de fin 2009 pourl’arrivée de sa plate-forme OME 6500(Optical Multiservice Edge) dotée de lafonction ROADM.

Quelles évolutions pour les ROADM ? Une première évolution concerne la tech-nologie de la partie commutation : les

MEMS et l’optique intégrée sont en pertede vitesse alors que les WSS sont en pleindéveloppement. L’explication est simple :les WSS sont à même de supporter les débits de 40 Gbit/s des réseaux actuels et de 100 Gbit/s des futurs réseaux. Aprèsla « révolution » du premier WSS, les évo-lutions portent sur l’intégration de plus en plus poussée de ce composant clé (figure 6). Cette intégration va de pairavec un encombrement réduit mais, sur-tout, avec une consommation électriqueplus faible facilitant le refroidissement des équipements.Une autre évolution concerne le nombrede ports. Classiquement, les ROADM sontdes 1 x 9. D’où, deux axes d’évolution : vers les 1x18, véritables « usines à gaz » àdestination de quelques points de concen-tration de grands réseaux des exploi-tants, et vers les 1x2 et 1x4 pour les réseaux d’accès. Ces nouveaux ROADM offre un marché prometteur en nombred’installations ce qui pourrait être syno-nyme de baisses de prix significatives.

Tout cela, sans oublier les recherches sur ladiminution de l’espacement des canaux qui,de100 GHz (soit 40 canaux,) hier, est passéà 50 GHz (soit 80 canaux,) aujourd’hui, etpourrait diminuer jusqu’à 25 GHz demain,autorisant ainsi 160 canaux. Rodam, maî-tre mot des réseaux optiques… ■

Réseaux en fibres optiques CAHIER TECHNIQUE 49

Septembre/octobre 2009 • N°43 •

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Optiques

Source : JDSU, Ecoc sept. 2008

Figure 6. Après la « révolution » du premier WSS (Wavelength Selective Switch), les évolutionsportent sur l’intégration de plus en plus poussée des composants.

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CAHIER TECHNIQUE

Tour d’horizon du WDM-PONLe marché des réseaux optiques passifs (PON-Passive Optical Network) et équipements FTTH (Fiber To The Home)a représenté près de deux milliards de dollars en 2008 et devrait atteindre près de cinq milliards de dollars en 2013,selon Infonetics (juin 2009). Aujourd’hui, la bagarre est entre G-PON et E-PON : ils montent en capacité de débitsen évoluant vers le 10G-PON et le 10GE-PON afin d’obtenir la prééminence sur le marché. Mais, dans ces combats,voilà qu’arrive un nouveau prétendant : le WDM-PON. Pourquoi cette technologie ? Des solutions existent-elles ?Où en sont les acteurs principaux ? Tour d’horizon…

tous les continents, complète le tableau(figure 1).Le TDM monte en puissance puis qu’enseptembre 2009 a été publiée la normeIEEE 802.3 av, spécifiant le 10GE-PON,réseau optique passif basé sur le protocoleEthernet et délivrant 10 Gbit/s. Le concur-rent 10G-PON, évolution du 2,5G-PON, estattendu pour fin 2010-début 2011.

Le WDM-PON

Avantages

Les PON en TDM évoluent régulièrementmais, par rapport à eux, le WDM-PON anotamment l’avantage de permettre auxexploitants de réseaux de répondre à l’explosion de la demande de hauts débitsde la part des abonnés malgré la pressionsur les prix. En G-PON et E-PON, la séparation des tra-fics est basée sur les protocoles limitantl’évolutivité de la bande passante affec-tant sa distribution sur un territoiredonné, avec un budget optique alourdipar les coupleurs et l’absence d’amplifica-tion qui limite l’offre à une vingtaine de

Figure 1. Les diverses solutions pour déployer un réseau FTTH.

de). En 1998, il est supplanté par le BPON(Broadband PON), spécifié dans la recom-mandation G.983.1 de l’UIT (Union inter-nationale des télécommunications) quioffrait de meilleures possibilités, dontdes débits plus élevés symétriques ou asy-métriques entre flux descendant et fluxremontant.En 2003, le G-PON devient prééminent.Spécifié dans les recommandationsG.984.1 et G.984.2 de l’UIT-T, il apportedes débits plus élevés (1,25 Gbit/s en fluxremontant et jusqu’à 2,5 Gbit/s en fluxdescendant) et il permet de desservirjusqu’à 64 ONU (Optical Network Unit),soit 64 abonnés. Quasiment en parallèle,en 2004 aux États-Unis, l’IEEE normalisaitle réseau E-PON. Basé sur la norme IEEE802.3 ah., E-PON permet de desservir 16ONU avec des débits symétriques pouvantatteindre 1,2 Gbit/s. Aujourd’hui, d’après l’Idate, E-PON, tirépar la Chine et d’autres pays asiatiquesreprésente 60 % du marché contre 17 %pour le G-PON, essentiellement installé en Europe et en Amérique du Nord, 9 %pour le B-PON, uniquement en Amériquedu Nord, et, avec 14 %, le point à point, sur

Dans le développement des réseauxoptiques devant amener le haut débit

pour tous et partout (aw2aw – any wave-length to anywhere), le choix du déploie-ment des liaisons entre le fournisseur d’ac-cès internet (FAI) et le client est binaire :ou c’est un nouveau réseau ou c’est l’op-timisation d’un réseau existant. Si c’est un nouveau réseau, l’architectureretenue sera le plus souvent en point àpoint avec une seule fibre ou une paire defibres (une fibre par sens de transmission)allant du FAI chez l’abonné. En cas defibre unique, on parle de fonctionnementdiplex ou duplex, respectivement, selonque la communication bidirectionnelleutilise une longueur d’onde différente ouidentique pour chacun des sens de trans-mission.Pour l’optimisation de l’exploitation d’unréseau existant, le choix portera sur latechnologie PON (voir Photoniques n°30– juillet-août 2007 –, p. 57) en s’appuyantsur un multiplexage par répartition dansle temps (MRT ou TDM – Time DivisionMultiplexing) ou sur un multiplexage par répartition en longueur d’onde (MLOou WDM – Wavelength Division Multi -plexing).Si le TDM-PON, désormais normalisé jus -qu’à 10 Gbit/s, est largement déployé, leWDM-PON, qui a connu quelques ratés audépart, et était onéreux, semble la solu-tion d’avenir. Voyons comment…

Évolutions du TDM-PONL’an 1990 a vu les premiers pas de l’APON,PON basé sur le mode de transfert asyn-chrone (ATM – Asynchronous Transfer Mo -

Solutions pour réseaux FTTH

Fibre en point à point Réseau optique passif - PON

TDMAPON BPON

EPON GPON

10G - EPON 10G - PON

WDM-PON

Unefibre

optiqueen point à point

Deuxfibres

optiquesen point à point

Réseaux en fibres optiques CAHIER TECHNIQUE 51

Septembre/octobre 2009 • N°43 •

kilomètres du central (recommandationG.984.1 de l’UIT-T). Par contre, la techno-logie WDM-PON présente trois intérêts :une séparation de trafic basée sur les lon-gueurs d’onde, d’où une gestion des ser-vices facilitée, une évolutivité des réseauxcar la bande passante par baie optique,immeuble ou utilisateur final peut croîtrede façon très large, et l’augmentation deszones couvertes jusqu’à une centaine dekilomètres du central.

De plus, le WDM-PON apporte une profi-tabilité sur le long terme en offrant auxFAI la possibilité d’asseoir leur stratégiesur la continuité entre les réseaux detransport en WDM et les réseaux d’accès.Cette continuité WDM – WDM-PON assu -re la distribution simultanée de servicesaux entreprises et aux particuliers, avecmoins de composants actifs dans lesréseaux et une diminution du nombre de commutateurs locaux, synonyme de

réduction de l’espace occupé et de l’éner-gie consommée, cheval de bataille nonnégligeable dans la mouvance du déve-loppement durable.

Multiplexages

Rappelons que le multiplexage en lon-gueur d’onde permet de faire passer plu-sieurs canaux sur la même fibre (figure 2),et donc desservir plusieurs abonnés. Laplace des canaux et leur espacement sontdéfinis par la « grille de longueurs d’onde »,ensemble de longueurs d’onde optiquesde référence dans le vide servant à indiquerles longueurs d’onde centrales nominalesautorisées pour les applications. À ce jour, l’espacement entre les canauxest défini par la recommandation UIT-TG.694.1 pour le multiplexage par réparti-tion dense en longueur d’onde (DWDM,Dense Wavelength Division Multiplexing)et par la G.694.2 pour le multiplexage parrépartition espacée en longueur d’onde(CWDM, Coarse Wavelength DivisionMultiplexing).Figure 2. TDM-PON versus WDM-PON : la solution en WDM diminue drastiquement le coût

bit x km.

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CAHIER TECHNIQUE Tour d’horizon du WDM-PON

Le DWDM se caractérise par un plus petitespacement des canaux que le CWDM. Lesémetteurs utilisés dans les applicationsDWDM doivent être équipés d’un méca-nisme de régulation pour respecter lesnormes de stabilité de fréquence quand leCWDM permet de mettre en œuvre desapplications rentables en associant deslasers sans dispositif de refroidissement etdes filtres à large bande passante. Ainsi, pour des questions de coûts, les sys-tèmes CDWM sont les plus utilisés dansdes réseaux de transport en zone urbainepour divers clients, services et protocoles.Cependant, de nombreux exploitants deréseaux et de fabricants de systèmes pen-sent que le DWDM sera l’avenir pour faireface à l’explosion de la demande et, sur-tout, au fait que chez l’abonné, il faudramonter au débit de 1 Gbit/s.

Le WDM-PON et l’Union européennePlus de sept millions d’euros sont prévuspour soutenir deux initiatives dans le pro-gramme ICT (Information and Communi -cations Technologies).Démarré le 1er avril 2008 pour se terminerle 31 mars 2011, le projet GigaWaM (Giga-bit Access Passive Optical Network UsingWavelength Division Multiplexing), dotéde trois millions d’euros, a pour objectifde développer des composants optiquespour des applications WDM-PON pouvantapporter jusqu’à 1 Gbit/s chez l’abonné.Parmi les développements du projet, onnote un laser accordable à coût bas pourl’utilisateur final, un phasar athermique(athermal arrayed waveguide) à faiblevaleur de perte pour le nœud éloigné,l’hybridation de composants optiquesavec une intégration très poussée commela possibilité d’avoir 64 canaux sur un seulcomposant au central du FAI, etc.Le projet SARDANA (Scalable AdvancedRing Based Passive Dense Access NetworkArchitecture), doté de 4,16 millions d’eu-ros, court de janvier 2008 à décembre2010. Il s’attache à accroître la capacitédes réseaux FTTH à travers la combinaisondu WDM-PON et d’une technologie d’am-plification optique à distance. FranceTélécom, qui participe à ce projet, pense

pouvoir tester ce type d’architecture dansla région de Lannion en 2010.Le S – scalable – signifie la volonté de distribuer de 300 Mbit/s à 10 Gbit/s, demanière flexible, à mille abonnés en zoneurbaine dense et jusqu’à 100 km du cen-tral pour les zones rurales. Le R – ring based passive – correspond àune topologie hybride avec un anneau enWDM complété par un TDM transportépar une structure en arbre pour desservirles abonnés. Le A – advanced – pour dire que les recher -ches portent sur des technologies opto élec-troniques nouvelles telles que des amplifi-cateurs optiques à semi-conducteurs, desformats de modulation optique orthogo-nale pour employer la même fibre optiquepour le flux descendant et le flux remon-tant, le routage de paquets opti ques avecla limitation des collisions et le respect de l’aspect délai de transmission, etc.

Exemples de solutionsLe WDM-PON existe, je l’ai rencontré !Trois exemples très récents pour illustrercela avec ADVA Optical Networ king, LG-Nortel et SOLID Techno logies.• Pour ADVA, la plate-forme ADVA FSP3000 gère jusqu’à seize canaux en CWDM-PON et permet de desservir seize abonnésavec une seule fibre. Elle est dotée d’unélément clé permettant d’assurer la flexi-bilité de la bande passante : le nœud éloi-gné FRN (Flexible Remo te Node). assurantl’évolutivité du transport optique + Ether -net dans la chaîne réseau de transport-réseau d’accès. Installé en pied d’immeu-ble, le FRN peut être configuré en tantqu’élément passif d’une structure point-multipoint WDM-PON ; installé dans unearmoire de rue, il peut être couplé à descomposants actifs tels que des amplifica-teurs opti ques pour assurer une extensionde distance et une agrégation du trafic.• LG-Nortel, la société commune du Sud-coréen LG Electronics et du CanadienNortel, est devenue un acteur majeur surce marché en rachetant, en août 2008, lasociété pionnière Novera Optics Inc. Enexemple de solution proposée, citons l’an-nonce, en septembre 2009, du LG-NortelEthernet Access 1100 v 4.0, concentré de

technologie d’accès de nouvelle généra-tion (NGA – Next Generation Access). Surla même architecture de fibres optiques,cette solution apporte les services de hautdébit symétriques à 100 Mbit/s jusqu’autrès haut débit à 1 Gbit/s chez l’abonné,particulier ou entreprise, jeux en réseau,triple service, secours de données pourmicro-ordinateurs personnels, surveil-lance vidéo en haute définition, transportde téléphonie mobile, etc.• C’est en août 2009 que SOLID Techno -logies a annoncé une solution WDM-PON,le SOLIDPON, distribuant seize canaux degigabit Ethernet (GbE), soit seize abonnésjusqu’à 1 Gbit/s par abonné, sur une seulefibre jusqu’à 40 km du central. Le systèmes’appuie sur de classiques amplificateursoptiques à semi-conducteurs et d’écono-miques nouveaux lasers accordables avecstabilisation de longueur d’onde. SOLIDTechnologies annonce que son systèmeest prévu pour évoluer sur trois axes : unedistance maximum pouvant être portée à 100 km avec l’amplification par fibredopée à l’erbium (EDFA – Erbium DopedFiber Amplification), un nombre d’abon-nés pouvant croître jusqu’à 32 par fibre et,surtout, un débit pouvant monter jusqu’à2,5 Gbit/s par abonné.

Premières réalisationsPlusieurs milliers de ports sont opération-nels en WDM-PON qui, désormais, fait par-tie du domaine des réseaux et, à terme,pourrait supplanter les autres technolo-gies (figure 3). De nombreux exploitantsont choisi cette technologie pour déployerles solutions FTTH. Accordons juste troiscoups de projecteur : un pour le pionnier,Korea Telecom, l’autre chez un voisin néer-landais, Unet, et le troisième en France.C’est début 2007 que Korea Telecom a expérimenté, en grandeur nature, leWDM-PON. La ville de Gwangju a vu ledéploiement de cette technique et a per-mis à l’exploitant coréen de développerun savoir-faire qu’il s’est appliqué à géné-raliser à d’autres sites. À ce jour, plus de 200 000 abonnés sont connectés enWDM-PON.Mais le WDM-PON n’est pas réservéqu’aux gros exploitants de réseaux. C’est

Réseaux en fibres optiques CAHIER TECHNIQUE 53

Septembre/octobre 2009 • N°43 •

ce qu’a démontré le tout jeune opérateurnéerlandais Unet. Créé en 2003, il comptemaintenant plus de 60 employés et auraréalisé en 2009 un chiffre d’affaires de 13 millions d’euros. La zone d’influenced’Unet, c’est Almere Business Parks, soit225 km², 185 000 habitants, 29 zonesindustrielles, 120 écoles et 35 établisse-ments de santé. L’évolution du réseau defibres optiques d’Unet tient en quelqueschiffres : 200 sites reliés en 2006, 500 en2008. C’est en juin 2007 qu’Unet décidad’étudier la solution WDM-PON. En avril2008, les premiers tests sont menés et,

en juin 2009, une centaine de ports à 100 Mbit/s sont déployés.Et la France ? Pour le câblo-opérateurNuméricable, la question se heurte à unedifficulté technique : son réseau est dutype FTTB (Fiber To The Buiding), c’est-à-dire que la fibre optique s’arrête au piedde l’immeuble et que les derniers mètrespour desservir l’habitation sont en câblecoaxial. Pour l’exploitant Free, que l’onpeut encore appeler nouvel entrant, laquestion a été rapidement résolue car lesréseaux étaient et sont à construire. Ainsi,leur choix s’est porté sur l’architecture

point à point avec le déploiement defibres du central du FAI jusque chez lesabonnés. Quant à France Télécom, il sem-blerait ne se focaliser que sur le projeteuropéen SARDANA dans le cadre duquelil mènera des tests dans la région deLannion courant 2010, soit avec trois ansde retard sur Korea Telecom et deux anssur le « petit Poucet » Unet. Il est vrai qu’ilest difficile de courir deux lièvres à la fois : développer son cœur de métier endéployant la partie « contenant », c’est-à-dire les réseaux, ou se laisser tenter par les sirènes du show-bizz en s’essayantsur la partie « contenu » via la distributiondes films de MGM ou la concurrence deCanal+ sur le football. Attendons donc2010 pour apprécier ces essais sur le mar-ché français. ■

Figure 3. Évolution des technologies de réseaux optiques passifs

Sour

ce : A

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www.photoniques.comAcronymes et spécificités des

réseaux optique passifs PON

Complément Internet :

Àenviron 300 millions de dollars en 2008pour atteindre 470 millions de dollars

en 2013 (source : ElectroniCast, mai 2009),le marché mondial des soudeuses de fibresoptiques peut sembler faible. Cependant,sans soudeuse, pas de réseaux ! En effet,une soudeuse de fibres optiques permetde réaliser une épissure par fusion, c’est-à-dire une soudure entre deux fibresoptiques, à l’aide d’un arc électrique, afinde déployer les liaisons optique sur desmilliers de kilomètres. L’objectif est quecette opération se fasse avec un niveau deperte typique le plus faible possible, del’ordre de 0,01 à 0,08 dB selon les appareilset le type de fibres soudées.

C’est pourquoi une soudeuse pour fibresoptiques est un condensé de savoir-fairetechnologique dans les domaines de l’op-tique, de l’électronique et de la méca-nique. Cela a un coût. Ainsi, il faut comp-ter de 6 000 à plus de 10 000 euros pouracheter une soudeuse de fibres optiques.Aussi, on pourrait croire que la négocia-tion sur les prix est un élément important.Mais d’autres questions doivent se poseravant cette ultime discussion…

Épissure par fusion ou épissure mécanique ?Avant de choisir une soudeuse, la pre-mière question à se poser porte sur le bud-get optique de la liaison et sur le nombrede soudures à effectuer. Ai-je de la marge ou suis-je en limitecompte tenu des distances ou bien de lapuissance et de la sensibilité des équipe-

ments actifs ? Par exemple, dans le cas dedistances courtes comme pour un réseaulocal d’entreprise, pour l’innervation d’uncentre informatique ou pour la desserted’un immeuble, ai-je réellement besoin defaire une épissure par fusion ou bien uneépissure mécanique sera-t-elle suffisante ?En effet, les simples épissures mécaniques,dotées de bons gels d’indice, permettentla jonction entre deux fibres optiques demanière très simple, très rapide et assezsatisfaisante en termes de perte. Le mar-ché mondial 2007 était de 48 millions dedollars et devrait atteindre 68 millions dedollars en 2012 (source : ElectroniCast, juil-let 2008). Ainsi, l’épissure mécanique peutêtre une bonne solution. Cependant, ilfaut acheter cette épissure mécaniquequelques euros alors qu’une épissure parfusion ne nécessite qu’un simple manchonà quelques centimes d’euros. Aussi, dans le cas d’un très grand nombrede soudures à faire, l’investissement dansune soudeuse s’impose. Alors, faisons letour du marché…

Quel fournisseur choisir ?Le nombre de fabricants de soudeusespour fibres optiques est restreint. D’au -tant que les Européens tels qu’Ericsson ou Siemens se sont retirés. Le choix est désormais entre l’Américain Corning, trois Japonais – Fujikura, Furukawa, Sumi -tomo – et, depuis peu, quelques entre-prises chinoises et coréennes. Autant direqu’en France, il faudra choisir un distribu-teur capable d’apporter les services quel’on est en droit d’attendre : information,formation, SAV, matériel de prêt…Un exemple : les conditions de travail surun chantier sont telles que des chutes oudes dysfonctionnements sont probables.Alors, quelles seront les conditions deréparation ? Le SAV est-il en France ouvotre soudeuse repartira-t-elle sous d’au-

tres cieux ? Pendant la remise en état, unesoudeuse pourra-t-elle vous être prêtéeou louée ? Autre exemple : existe-t-il une formation aubon usage de la soudeuse ? Pour un ou plu-sieurs techniciens ? Gratuite ou payante ?À noter également l’existence d’un « mar-ché gris », c’est-à-dire que les fabricantsjaponais offrent des conditions de prixfort intéressantes à des entreprises chi-noises, pour le marché chinois, comptetenu des quantités commandées. Et celles-ci trouvent un canal de revente dans lespays européens dont la France. Alors, qui assurera l’après-vente ? Aussi, avantd’acheter une soudeuse, assurez-vous quele distributeur ou le revendeur a bien ledroit de vous la vendre. Le BAO – boucheà oreille – trouve ici sa pleine utilité. Celaétant précisé, entrons dans les choix techniques…

Cœur à cœur ou gaine à gaineDeux grandes catégories de soudeusescoexistent : cœur à cœur, les plus chères,ou gaine à gaine, d’un prix moindre. Làaussi, avant le prix, il faut penser à l’ap-plication concernée par les fibres. Enlongue distance et/ou très haut débit,c’est le budget optique qui prime, aussi ondoit préférer les soudeuses cœur à cœurqui donnent de plus faibles pertes. Enrègle générale, elles sont dotées de méca-nismes qui ont des libertés de position -nement sur trois axes X, Y et Z (deux pourl’horizontalité et un pour la verticalité)afin de gérer l’aspect alignement desfibres sur leurs cœurs. En revanche, pourdes applications au budget optique pluslâche, comme celles des réseaux locaux,les soudeuses gaine à gaine, qui ne gèrentpas l’aspect verticalité, sont suffisantes carle bilan optique pourra être « rattrapé »par les composants actifs. Un point à véri-fier en soudeuse gaine à gaine : les fibres

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PRODUITS Acheter

Acheter une soudeuse de fibres optiquesPour choisir une soudeuse de fibres optiques, le prix est secondaire. Les questions clés sont : ai-je besoin d’unesoudeuse ? Quel fournisseur choisir ? Cœur à cœur ou gaine à gaine ? Et pour les applications spécifiques ? Dois-je acheter ou louer ?

Jean-Michel MURPrésident du Club optiqueConsultant-formateur en [email protected]

optiques à souder sont-elles de type structure serrée ou structure libre ? Enstructure serrée, la fibre et la gaine sontintimement liées et aucun problème sup-plémentaire ne se pose. En structure libre,la fibre « bouge » dans la gaine. Pour réa-liser une bonne soudure, vérifiez quevotre soudeuse est dotée d’équipementsspécifiques comme une pointe qui « fixe »la gaine ou bien qu’elle possède une dou-ble pince, une pour la gaine, l’autre pourla fibre.Cela étant, chaque soudeuse est annon-cée avec des pertes différentes selon letype de fibre d’autant que toutes les sou-deuses ne conviennent pas à toutes lesfibres, cela pour une question monétaire.En effet, le fabricant de soudeuses doitacheter au fabricant de fibres optiquesleurs caractéristiques. Ainsi, la majoritédes soudeuses sont prévues pour les fibresles plus courantes telles que les G.652,G.653, G.655 (cf. article «Les normes desfibres pour les réseaux », Photoniques n° 40, p.26). Cependant, seules quelques-unes d’entre elles correspondront à cer-taines normes comme par exemple la possibilité de souder les nouvelles fibresG.657. De même, intéressez-vous au dia-mètre des fibres que vous aurez à souder.Certaines soudeuses acceptent des dia-mètres dans une plage très large de 80 μm à 500 μm, d’autres dans des pla -ges plus réduites de 80 μm à 150 μm oude 125 μm à 400 μm, d’autres acceptentuniquement le 125 μm. Il en est de mê mepour le diamètre du revêtement. Certainessoudeuses offrent une plage de 250 μm à900 μm, d’autres une plage élargie allantde 100 μm à 1 mm, et certaines acceptentmême des diamètres de revêtement jus -qu’à 3 mm.

Quelques autres caractéristiquesEnsuite, d’autres critères de choix serontintéressants ou anecdotiques. Côté inté-rêt, certaines soudeuses ont une fonctionappelée « test de l’arc» (figure 1). Ceci per-met de calibrer la soudeuse en affinant lesréglages avant de souder réellement.Cette fonction, assez peu utilisée lorsqueles fibres sont dans des immeubles de

bureaux, trouve tout son intérêt sur leschantiers extérieurs, surtout en été. Eneffet, les forts écarts de températureconstatés entre tôt le matin et le milieu del’après-midi entraînent des modificationssensibles des conditions de soudure. Autrecritère : des soudeuses sont dotées dedeux fours séparés (figure 2).

Cela permet de gagner du temps lorsquele chantier consiste à souder les fibres dedeux câbles de plusieurs centaines defibres. Autre point : dans le cas de sou-deuse gaine à gaine pour réseaux FTTH,existe-t-il un équipement assurant la pos-sibilité de travailler debout, dans une caged’escalier par exemple, sans support autrequ’un harnachement idoine (figures 3 et4) ? Autre critère : la soudeuse peut-ellelire une clé USB ou bien peut-elle êtreconnectée à Internet pour assurer la mise

PRODUITS 55

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Figure 1. Exemple de soudeuse de fibresoptiques par arc de fusion (Fujikura FSM-60S).

© Fujikura - Itochu Fra

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Figure 2. Soudeuse de fibres optiques à dou-ble four (Sumitomo T-39).

© Sumitomo – Infractive

à jour des possibilités d’épissure de nou-velles fibres ?Côté critères non discriminants, on peutciter le temps de soudure, de 9 à 15 secon -des, le temps de rétreint, de 30 à 45 secon -des, le poids ou les dimensions, assez semblables suivant le type de soudeuse, la taille de l’écran, de 9 cm à 10,5 cm, la durée de vie des électrodes, environ 2 000 à 2 500 arcs, le coût de remplace-ment des électrodes, environ une cen-taine d’euros, la durée de la batterie, envi-ron 80 à 150 cycles, etc.Enfin, et ce point est à voir au cas par cas enfonction des chantiers prévus, l’acheteurdevra s’informer sur les caractéristiquesenvironnementales supportées par la sou-deuse en termes de plages de température,degré d’humidité, résistance aux chocs,résistance à la poussière, résistance à la

pluie, etc. ainsi que l’ergonomie des acces-soires de la valise de transport (figure 5).

Et pour les fibres spécifiques ?Aux États-Unis et au Japon, les fibres dites« ruban », contenant 4, 8 ou 12 fibres opti -ques sont couramment installées. En Euro -pe, et plus particulièrement en France, lecas est plus rare. Ainsi, suivant les pays, cessoudeuses pour fibres en ruban (figure 6),de type gaine à gaine, sont plus ou moinsprésentes. À noter que l’on peut se pro-curer sur le marché une solution de « ruba-niseur » qui permet d’assembler des fibresunitaires en ruban !

Par ailleurs, on trouve aussi des soudeusespour des fibres à maintien de polarisation(figure 7) et d’autres pour des fibres àgrosses gaines. De plus, essentiellementpour des besoins de laboratoire ou defabrication d’équipements spécifiques, il existe des soudeuses pour des fibres plus exotiques de type Panda, Tiger ouBow-Tie. Attention, l’épissure par fusiond’une fibre optique unimodale classiquevers les fibres plus exotiques se traduit par des pertes typiques plus élevées, del’ordre de 0,05 dB à 0,15 dB.

Acheter ou louer ?Enfin, signalons qu’il existe des sociétésspécialisées dans la location d’équipe-ments d‘installation de réseaux en fibresoptiques dont la location de soudeuses.Cela présente plusieurs avantages commele fait d’avoir la soudeuse la mieux adap-tée aux travaux à réaliser sans avoir étéobligé d’investir dans un parc complet desoudeuses cœur à cœur, gaine à gaine,ruban… À travers la location, on peut

également répondre à un surplus d’acti-vité du à un très gros chantier.La location permet aussi, avant d’ar-rêter son choix, de tester diversmodèles de soudeuses dont les nou-veautés. À ce sujet, Furukawa vientd’annoncer la mise sur le marché de

la première soudeuse au monde quiserait dotée de trois électrodes, avec uneconfiguration en T. Classique ment, avecdeux électrodes, on peut souder des fibresjusqu’à 500 microns. Avec ce nouvel « anneau de chauffage »,l’avantage serait d’avoir une plus grandezone de fusion et une meilleure réparti-tion de la chaleur permettant de souderdes fibres de 1 mm. À vous d’essayer, sinécessaire, en attendant la réponse desautres fabricants… ■

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PRODUITS Acheter une soudeuse de fibres optiques

Figure 4. Soudeuse de fibres optiques porta-tive (Sumitomo T25 HR).

Figure 6. Soudeuse pour un ruban de douzefibres optiques (Furukawa S122M12).

Figure 7. Soudeuse de fibres optiques à main-tien de polarisation (Furukawa S183PM II).

© Fujikura - Itochu France

© Furukawa - Photon Lines

© Sumitomo – Infractive

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- Pho

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Figure 3. Une « soudeuse de poche » de 800grammes dédiée aux réseaux FTTH (FujikuraFSM-11S SpliceMate).

© Fujikura - Itochu France

Figure 5. Le dessus de la valise de transportsert de table de travail pour la soudeuse et sesaccessoires (Fujikura FSM-60S).

Voici une liste de fournisseurs français de soudeuses de fibres optiques, les types de soudeuses proposées et des personnes qui pourront vous conseiller.

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Absys Ilsintech (Chine) X X www.absysfrance.com Patrice GODRIE • Tél. : 33 (0)1 69 63 26 [email protected]

AMS Technologies Vytran (Etats-Unis) X X www.ams.de/fr/fr/ Jean-Lou GAUZERE • Tél. : 33 (0)1 64 86 46 [email protected]

BFI Optilas Yamasaki Optical (Australie) X www.bfioptilas.fr Olivier MERCEREAU • Tél. : 33 (0)1 60 79 59 [email protected]

Conectis Rexel Corning (Etats-Unis) X X www.conectis.com José DUARTE • Tél. : 33 (0)3 20 90 59 [email protected]

Équipements Scientifiques Fujikura (Japon) X X X www.es-france.com Arnaud RAHYER • Tél. : 33 (0)1 47 95 99 [email protected]

ICTL liaisons optiques Sumitomo (Japon) X www.ictl.com Ludovic ROBERT • Tél. : 33 (0) 4 78 80 08 [email protected]

Infractive Sumitomo (Japon) X X X www.infractive.fr Denis MILLERAND • Tél. : 33 (0)1 75 49 81 [email protected]

Itochu France Fujikura (Japon) X X X www.itochu-hightech.com Patrick JANVIER • Tél. : 33 (0)1 45 38 35 [email protected]

Laser 2000 Sumitomo (Japon) X www.laser2000.fr Hugues LECOMTE • Tél. : 33 (0)1 30 80 16 [email protected]

Photon Lines Furukawa (Japon) X X X X X www.photonlines.fr Laurent COLOMER • Tél. : 33 (0)1 30 08 99 [email protected]

Technicome.com Sumitomo (Japon) X X www.technicome.com Olivier BALLOFET • Tél. : 33 (0)1 30 69 15 [email protected]

Wavetel Chine X X www.wavetel.fr Antenne commerciale • Tél. : 33 (0)2 99 14 69 [email protected]

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Module laser DPSS 1 W à 2,94 μm

Laser Components propose lepremier module laser DPSS her-métiquement scellé à 2,94 μmcommercialement disponible,de son partenaire Sheaumann.Avec une puissance de sortie libre de 1 W, ce module offre laplus forte puissance jamais produite dans ce type de mo-dule ultracompact. Une ver-sion 0,5 W en couplage fibre est attendue prochainement.

Annonces p.47 et 49

Laser solide pompé par diodes à 266 nm

AlfaPhotonics annonce la com-mercialisation d’un laser soli depompé par diodes à 266 nm deKlastech, avec des puissancesdisponibles de 100 mW CW. Laqualité de faisceau et la stabi-lité de ce laser ultracompactmonomode longitudinal le destinent particulièrement auxapplications de spectroscopie,holographie, photolithogra-phie UV, semi-conducteur…

Positionneurs ultracompacts

Trioptics France présente lesplatines de déplacement ultra -compactes de Smaract GmbH.Elles fonctionnent sur le principede l’actionneur piezo-inertiel(stick/slip) et sont déclinées enplatines de translation jusqu’à120 mm, rotations et goniomè-

tres. Combinées à un capteur de position, leur répétabilitéest inférieure à 50 nm. Unegamme de contrôleurs modu-lables peut gérer jusqu’à neufaxes en mode local et jusqu’à24 axes via l’interface USB. Unepréparation spécifique permetd’utiliser ces systèmes sous videjusqu’à 10-9 mbar.

Annonce p.25

Microscope à holographienumérique

Scientec propose ladernière générationde micros cope àholographie numé -rique de Lyncee Tec,le DHM R2000, àqui la tech-nologie double-longueur d’on -de simultanée apporte desnouvelles possibilités de me-sures telles que la mesure 3Den temps réel à 15 images par seconde, la mesure de hau-teur de marche de 15μm enune seule acquisition et sansbalayage mécanique vertical,une résolution verticale sub-nanométrique, une mesure dynamique sans contact…

Annonce p.15

Raman haute résolution

Opton Laser International pro-pose le dernier Raman portableBWTek, InnoRam. Basé sur latechnologie laser CleanLase etles spectromètres compactshaute performance BWTek, ilallie compacité et haute réso-

58

• N°43 • Septembre/octobre 2009

PRODUITS Nouveautés

Une gamme d’équipement

de lithographie laser pour le prototypage rapide

Liste desannonceurs

IIe de couverture :Horiba Jobin Yvon

IVe de couverture : Idil Fibres Optiques

Anticipa Lannion Trégor ........7BFI Optilas .............................55Excel Technology ..................23Hamamatsu...........................13Imagine Optic .........................9Invest in Photonics................21Keopsys .................................19Kloé .......................................58Laser 2000 .............................57Laser Components ...........47,49Lot-Oriel ................................43Micro-ContrôleSpectra Physics...........11, 51, 59Micronora .............................17Photon Lines .........................41Polytec PI ...............................53Quantel .................................45Scientec .................................15Spectrogon............................60Trioptics .................................25

Laser à fibre pulsé hautecadence

Quantel présente Ylia M20HF,son nouveau laser à fibre hautefréquence (taux de répétitionde 100 à 500 kHz). Sa puissancemoyenne de 20 W, en impulsiongaussienne de 20 ns, et sa fortepuissance crête (7 kW) le des-tine notamment à être intégrédans des machines OEM demarquage rapide ou d’usinagepar laser sur matériaux sensi-bles (plastiques, cellules solai -res, couches minces…). Sonfaisceau permet une finessede trait inférieure à 30 μm avecune focale 160 mm.

Annonce p.45

Nouveautés PRODUITS 59

N°43 • Septembre/octobre 2009 •

Bobinage de fibre

IDIL Fibres Optiques proposedésormais du bobinage de fibre. Les bobines peuvent êtreréalisées à partir de tous lestypes de fibre jusqu’à 1 mm dediamètre sur tous les types desupport jusqu’à 500 mm dediamètre et 550 mm de largeur.La tension d’enroulement estégalement réglable jusqu’à2 kg pour les plus résistantes.Les applications vont de laligne à retard de laboratoireaux capteurs. Grâce au bobi-nage en torons, il est possible

d’intégrer de grandes lon-gueurs de fibre dans de petitsespaces et diminuer ainsi l’en-combrement.

Annonce en IVe de couverture

Laser QCL en Infrarouge

Hamamatsu Photonics met surle marché une nouvelle gammede lasers DFB Quantum Casca -de, la série L10195, disponibleen standard avec deux optionsde longueurs d’onde : 7,7 μmpour les L10195-01 et 5,2 μmpour les L10195-02, chacuneavec une puissance de sortie typique de 15 mW, une émis-sion spectrale très étroite etune large possibilité de varia-bilité de la longueur d’onde.

Annonce p.13

Sphère d’intégration avec source lumineuse incorporée

Optoprim propose un conceptcombinant une sphère d’inté-gration à une source halo-gène : l’Avasphere-50-LS-HALd’Avantes. Une source intégréeà la sphère présente l’avan-tage d’éclairer 160 fois plusl’échantillon qu’une sphèred’intégration traditionnelle.Pour mesurer avec précision le spectre en réflexion d’unéchantillon, il suffit de le placerdans la fenêtre de mesure (de10 mm de diamètre) où il rece-vra un éclairage puissant ethomogène. Dans un autre sec-

PRODUIRE | CONTRÔLER | MESURER LA LUMIÈRE AD-090912-FR

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Autocorrélation d’une sortie d’amplificateurUnison, montrant une largeur d’impulsioninférieure à 40 fs.

Un seul système. Des expériences doubles.Plus de résultats.

Amplificateur Unison™

des térawattset des kilohertz

Faisceau laser térawatt focalisé en jet de gaz.

Newport Spectra-Physics présente l’amplificateur Unison™ pour impulsions ultracourtes. Ce système unique est optimisé pour produire desimpulsions de l’ordre de la femtoseconde, à la fois en térawatts à la fréquence de 10 Hz et avec une énergie en millijoules aux fréquencesen kilohertz. Ses possibilités sans précédent font de lui l’amplificateur idéal pour les applications allant de la spectroscopie VUV haute énergie,de l’ionisation multiphoton au-dessus du seuil et de la génération d’harmonique d’ordre élevé jusqu’aux expériences de spectroscopie standardrésolue en temps, comme la CARS (Coherent Anti-stokes Raman Scattering, diffusion Raman anti-stokes cohérente), la spectroscopie pompe-sonde et la génération térahertz.

Pour plus d’informations, visitez www.newport.com/unison ou appelez-nous.

lution (2 cm-1), avec une dyna-mique de mesure allant jusqu’à65 cm-1. Il est équipé d’un écrantactile, d’une interface intuitiveet d’une base de donnée deplus de 8 000 espèces.

Diode laser bleue

BFI Optilas propose une nou-velle diode laser bleue, à 450ou 405 nanomètres de 50 mWde puissance. Cette diode lasermonomode transverse, pré-sentée en boîtier miniatureTO38, fonctionne en mode CWou pulsé. Elle trouve ses appli-cations en métrologie, holo-graphie, projection laser, ins-trumentation et dans le domai -ne biomédical.Annonce p. 55

teur de la sphère, un connec-teur SMA permet de recueillirle signal et de l’analyser à l’aided’un spectromètre à fibre.

Laser à diode 488 nm

Oxxius propose le premier laserà diode émettant plus de 50 mW à 488 nm. Le LDM-488-50 utilise les dernières avancéestechniques des diodes GaNpour une stabilité de puissanceinférieure à 2%, un bruit opti -que inférieur à 0,5%, une trèsfaible consommation (< 2W) et un encombrement réduit.Disponible en version labora-toire pour la recherche et enversion OEM pour les intégra-

teurs, une version couplée surfibre sera bientôt disponible.

Spectroradiomètre

BFI Optilas présente les nou-veaux spectroradiomètres PR-730 et PR-735 de Photo Research, intégrant un capteurde 512 pixels. Le PR-730 permetd’échantillonner le spectre émisentre 380 et 780 nm, avec unerésolution de 0,781 nm/pixel,par pas de 1 nm. Le PR-735 permet d’échan-tillonner le spectre émis entre380 et 1 100 nm, avec une résolution de 1,348 nm/pixel,par pas de 2 nm. Ils peuventsynchroniser les mesures sur lafréquence d’une source pourdes résultats répétables sans

considération de l’intensité de la source et être fournis avechuit ouvertures. Le PR-730 offreune bande passant variable (2,5 ou 8nm en bande spectrale)et autorise des mesures à par-tir de 0,0001 footlamberts, soit0,0003 cd/m² (et 0,00005 foot-lamberts soit 0,00015 cd/m²pour le PR-735). Des informa-tions complètes d’affichage incluant un spectre en couleursont proposées via un écrancouleur tactile haute résolution.

Annonce p.55

Moniteurde puissance laser

Laser Components propose lenouveau moniteur de puis-sance laser Tuner de Gentec-eo.Il présente un large écran LCDrétro-éclairé et une aiguillenumérique ultra-rapide quipermet de conserver le mini-mum/maximum, de suivre latendance du laser ou d'obtenirun affichage en mode bargraph, facile à voir à distance.

Annonces p.47 et 49

Caméra vidéo rapide

Photon Lines présente la nou-velle caméra de vidéo rapide de Vision Research, la PhantomV640. Equipée d’un capteur 2560 x 1600 pixels, elle permet

1400 images par seconde enplein format, et jusqu’à 300 000images/s. Avec une profondeurde numérisation de 12 bit etune capacité mémoire de 32 Go,elle propose une interface Gigabit Ethernet et des sortiesvidéo PAL/NTSC/HD-SDI. Cettecaméra complète la gammedes Phantom V210 (2190 ima -ges/s en plein format) et V310(3140 images/s en plein for-mat) à capteurs de 1280 x 800pixels.

Annonce p.41

Spectromètre Raman portable

Laser 2000 présente le nouveauspectromètre Raman portablede BaySpec, le SafeInspec, notamment conçu pour desmesures sur le terrain rapidesou des mesures en lignes et entemps réel pour du contrôle deplastiques recyclables, de com-posants chimiques, de qualitéalimentaire…

Annonce p.57

60

• N°43 • Septembre/octobre 2009

PRODUITS Nouveautés

Vous voulez faire connaître vos nouveauxproduits dans la revue et/ou sur le sitewww.photoniques.com ?

Faites-nous parvenir :- une description technique (en français), - la date de première commercialisation,- une photo haute résolution (3 000 x 3 000 pixels en 72 dpi)

à : [email protected] www.spectrogon.com

Filtres Interférentiels

Réseaux Holographiques

UV, VIS, NIR

• Compression d´impulsion• Télécom• Accordabilité spectrale• Monochromateurs• Spectroscopie

• Disponible en stock

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• Passe-bande• Passe-haut• Passe-bas• Large bande• Densité neutre

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UK (parle francais): [email protected] • Tel +44 1592770000Sweden: [email protected] • Tel +46 86382800

US: [email protected] • Tel +1 9733311191

Il comportera un cahier technique « Le photovoltaïque » (état de l’art, applications et perspectives) et un focus consacré au pôlephotonique régional POPsud.Vous y trouverez également notamment les articles :- Opticiens célèbres : David Brewster,- Comprendre : l’interférométrie atomique,- Savoir : le synchrotron SOLEIL,- Appliquer : la vision 3D pour optimiser la découpe de viande,- Acheter : un éclairage pour la vision industrielle, - et les rubriques habituelles : les pages de la Société française d’optique, l’optique en France (AFOP et pôles régionaux), actualités,

agenda, carnet, nouveaux produits…

Vous pouvez nous faire parvenir vos informations avant le 6 novembre 2009 à [email protected]

Retrouvez sur notre site Internet (www.photoniques.com) : • les mises à jour de ce planning, notamment les annonces des thèmes dufocus/cahier spécial, • le sommaire détaillé de chaque numéro à paraître, 6 semaines avant parution, • les dates de réservation d’espacepublicitaire et de remise des éléments, ainsi que les dates limites pour envoyer vos informations à la rédaction, • des appels à contributionpour certains thèmes ou articles.

Le numéro 44 de Photoniques paraîtra le 14 décembre 2009

Planning éditorial 2010

2B Lighting Technologies ......................573S Photonics .........................................23

A2PhotonicSensors..........................28Absys....................................................57AFOP .....................................3, 4, 5, 8, 28Alcatel-Lucent .................................14, 22Alfaphotonics..................................28, 58Alpao....................................................10Alsace International................................9Amplitude Systèmes .............................28AMS Technologies.................................57ASPEC.....................................................8

BFi Optilas........5, 17, 28, 31,57, 59, 60Cahen & Gregori..............................12

CDO......................................................12CEA...................................................8, 13Cellux ...................................................12Cilas .....................................................10Club Optique........................20, 22, 46, 57CNRS ....................................................15Coface ..................................................15Collectifs Designer+ .............................12COLOQ’11 ..............................................3Commission européenne ......................22Comptoir lyonnais d’electricité .............12Conectis Rexel ......................................57Contrôles Essais Mesures......................28CT2M - Centre technologique méditerranéen de métrologie ...............10Cube Optics ..........................................23CVI Melles Griot ..............................28, 31

Dantec Dynamic ..............................28Datalogic Automation...........................60Draka Communications ........................23DRCE ....................................................15

Editions Springer .............................20E

D

CB

A

Elucido Partners ...............................28,32Emergys..................................................6Enablence.............................................23ENSPS.....................................................9ENSSAT...................................................6ENTPE...................................................12Équipements Scientifiques....................57Excel Technology France........................28

GE Fanuc Automation Corporation ..........................................16Genoptics .............................................16GL Events..............................................28Graniou Médiacom...............................22

Hamamatsu Photonics.....................59Horiba Jobin Yvon........................5, 16, 28Horus Laser...........................................28HTDS ...............................................17, 28

ICTL liaisons optiques ................22, 57IDIL Fibres Optiques ..........7, 16, 28, 33, 59Imagine Optic...........................5, 8, 29, 33Imfusio .................................................15Infinera.................................................16Infractive.........................................22, 57Ixfiber.......................................5, 7, 29, 33

JDSU................................................22Keopsys ..............................5, 7, 29, 34

Kerdry ...................................5, 6, 7, 29, 34Kloé ......................................................10

Lambda-X........................................29Laseo ......................................................7Laser 2000 ..................5, 17, 18, 29, 57, 60Laser Components................29, 34, 58, 60Lavision France .....................................29Leukos ..................................................29LG-Nortel..............................................22Limess GmbH........................................29

L

KJ

I

H

G

Lot Oriel................................................29Majantys .........................................17

Microcertec .....................................29, 35Micro-Contrôle Spectra Physics ............29Micro-Module.........................................7Microsens ............................................22Ministère de la Culture et de la Communication........................20

NDT-Expert ......................................29NeoPhotonics .......................................23Neyco ...................................................29

Onera.........................................38, 43Optimask .....................................5, 29, 35Optique Fichou................................29, 35Opton Laser International ...............29, 58Optophase............................................30Optoprim.....................5, 17, 18, 30, 36, 59Optsys ..................................................18Oséo .....................................................16Oxxius...........................................6, 7, 60,

Perfos .................................7, 18, 0, 36PhaseView............................................60Phasic .............................................10, 30Philips...................................................12Photlines Technologies............................5Photon Lines..............................30, 57, 60Photonics21..........................................22PI France .........................................30, 36Pléiades Technologies ...........................10PMI Consultant Group ..........................15Pôle Aerospace Valley .............................8Pôle ALPha-Route des lasers.......................8, 10, 8, 31Pôle Anticipa Lannion - ADIT........6, 28, 31Pôle Elopsys ....................................10, 15Pôle Opticsvalley ..................15, 20, 29, 35Pôle Optique & Vision ...........................13

P

O

N

MPôle Optitec ....................................10, 15Pôle ORA..............................11, 12, 13, 30Pôle POPsud....................................10, 30Pôle Véhicule du Futur ..........................15Prisme ..................................................30Proximion .............................................23PSI ........................................................12Pyla ........................................................8

Quantel.........................5, 7, 30, 36, 58R&D Vision.......................................30

Reichle & De Massari ............................22Rhenaphotonics Alsace .....................9, 30RSA Le Rubis.........................................30

Salon Medica .....................................8Sandra Villet .........................................12Scaelec ................................................12Scientec...........................................30, 58Scoptique ...............................................8SEDI Fibres Optiques .......................30, 37SFO – Société française d’optique ........3, 5, 8, 10Silios.....................................................10SM Concept ..........................................10SphereOptics...................................30, 37Steinbichler Optotechnik ......................30STIL.......................................................10Symétrie ...............................................10

Technicome.com..............................57Transmode............................................22Trioptics France ...............................17, 58TSI France .............................................30

Ubifrance ...............................8, 10, 15UNM (Unio n de normalisation de la mécanique) ....................................5

Visuol Technologies .........................30Wavetel ...........................................57Yenista...............................................7Y

YV

U

T

S

RQ

Entreprises citées dans ce numéro

Photoniques n° 45 (janvier-février)

Dommage optique(tenue au flux des composants optiques)

Les normes de sécuritéoculaires

Optique et diagnostic médical …des lunettes de sécurité

Photoniques n° 46(mars-avril)

Les capteurs à base de sol-gels

ELI-ILE (Institut LumièreExtrême) Le laser a 50 ans …un analyseur de faisceau

Photoniques n° 47(mai-juin) La photolithographie Les plates-formes euro-

péennes en photonique Optique térahertz …un système de nano-positionnement

Photoniques n° 48(juillet-août)

Analyseurde front d’onde

E-ELT (Extremely Large Telescope) Optique et art …un analyseur de front

d’ondePhotoniques n° 49(septembre-octobre)

La tomographie optique cohérente Les normes d’éclairage Optique et vision …un filtre interférentiel

Photoniques n° 50(novembre-décembre)

Acousto-optics tunablefiltering (AOTF)

ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor)

Optique et développe-ment durable (à définir)

DÉCOUVRIR CAHIER TECHNIQUE PRODUITSComprendre Savoir Acheter

tél. 02 96 05 40 20www.idil.fr - [email protected]

Fort de 15 ans d’expérience, IDIL Fibres Optiques propose des études spécifiques allant duprototypage jusqu'à la réalisation de produits en petites et moyennes séries. Notre expériencedans le domaine de l'optique, l'opto-électronique et l'électronique analogique nous permet dedévelopper des systèmes complexes en proposant des solutions techniques performantes.

• Réalisation de systèmes optiques complexes

• Electronique numérique et analogique

• Programmation, logiciel embarqué

• Fabrication de lasers à fibre

• Réalisation de dispositifs en espace libre

• Assemblage de composants optiques fibrés

• Micro-usinage de fibres

• Clivage et polissage de précision

• Capteur de température

• Capteur de pression

• Capteur de déformation

• Capteur chimique

• Fibres standards et à maintien de polarisation

• Montage de tout type de connecteurs

• Soudure de fibres (SM, PM, spéciales)

• Sondes optiques à façon

• Optiques de couplage

• Optiques de collimation

• Atténuateur variable, filtre PM

• Matrices de fibres

Opto-électronique

Opto-mécanique

Capteurs

Fibres optiques

Composants fibrés