60
Bilan et perspectives Activités 2005

Activités 2005 - Free

  • Upload
    others

  • View
    2

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Activités 2005 - Free

B i l a n e t p e r s p e c t i v e sA c t i v i t é s 2 0 0 5

Page 2: Activités 2005 - Free

Éditorial ......................................................................................................................page 1

Le conseil d’administration ..................................................................................page 2

L’association Ecrin ................................................................................................page 3

Les manifestations Ecrin en 2004 et 2005 ..................................................page 8

Chiffres-clés ..............................................................................................................page 9

Recherche, technologies et société ................................................................page 10

Activités

Innovation ........................................................................................................page 11

Agroalimentaire ................................................................................................page 14

Biologie, biotechnologies et santé ............................................................page 19

Économie et société ......................................................................................page 23

Énergie ..............................................................................................................page 27

Environnement ................................................................................................page 32

Matériaux et procédés ..................................................................................page 36

Optoélectronique ............................................................................................page 40

Risques ..............................................................................................................page 43

Régions, Europe et monde ..................................................................................page 46

Diffusion du savoir ................................................................................................page 48

Édition ......................................................................................................................page 52

Le réseau : les adhérents Ecrin ........................................................................page 54

Contacts ....................................................................................................................page 56

SOMMAIRE

Page 3: Activités 2005 - Free

1Act iv i tés 2005 •

L’association Ecrin, dont les membres fondateurs sont le

CEA et le CNRS, a pour mission de rapprocher les labo-

ratoires de recherche public et l’industrie pour créer de

l’innovation. Depuis le début 2004, l’association a accru

notablement ses activités scientifiques et s’est investie

au niveau international, en Europe et sur d’autres conti-

nents. Ceci a nécessité de concentrer les moyens sur les sujets d’excellence. L’objectif est de toujours

valoriser plus efficacement les résultats des laboratoires de recherches, d’appuyer les actions de

nos industriels adhérents et de faire émerger des thématiques qui seront importantes demain pour

mieux positionner notre pays en terme de compétitivité.

Une grande partie du fonctionnement d’Ecrin s’appuie sur des Clubs, où le président et le Comité

de pilotage du Club définissent une stratégie qui est mise en œuvre dans le cadre de projets ou de

groupes de travail. Il existe aussi des Actions qui sont faites à la demande et financées spéciale-

ment. Plusieurs nouveaux Clubs ont été créés au cours de cet exercice (Ecrin-Économie et stra-

tégie, Ecrin-Innovation) et d’autres ont évolué.

L’exercice de réflexion prospective mené à Ecrin depuis 2004 s’est traduit par la publication, fin

mai 2005, du livre Technologies du futur - Enjeux de société. Dix thématiques ont été abordées :

innovation ; biologie, biotechnologies et santé ; agroalimentaire ; énergie ; transports ; environne-

ment ; matériaux et procédés ; technologies de l’information et de la communication ; gestion des

connaissances ; risques et société.

Ecrin a été sollicité fin 2004 par les ministères de l’industrie et de la recherche pour assurer le

fonctionnement du réseau innovation et biotechnologies. Celui-ci a été repris par l’ANR qui en a

délégué la gestion étendue à Ecrin.

L’implication au niveau de l’Europe s’est en particulier traduite par deux projets européens retenus :

Eusustel et Nanosafe2. Ceux-ci ont démarré début 2005.

Ecrin travaille aussi en dehors de l’Europe. Notre association mène des actions au Maroc sur le thème

du développement durable. Au Vietnam, nous intervenons dans le domaine des micro et nanotech-

nologies, de l’énergie nucléaire et sur d’autres sujets. Cela permet de rapprocher les laboratoires

et de donner des opportunités à nos industriels.

L’exercice annuel d’Ecrin va de septembre 2004 à août 2005. Ce rapport fait la synthèse des diffé-

rentes activités réalisées lors de cette période, particulièrement riche, et des perspectives. Les résul-

tats obtenus à Ecrin sont le fruit d’un travail collectif. Nous tenons à remercier tout le personnel,

les bénévoles et tous nos adhérents pour leur profonde implication permettant de faire d’Ecrin une

association efficace, vivante et d’accroître les rapports entre la recherche et l’industrie.

Pour accroître

ses activités

scientifiques

et se développer

au niveau

international,

Ecrin concentre

ses moyens

sur les sujets

d’excellence.

Guy PaillotinPrésident

Christian NgôDélégué général

Page 4: Activités 2005 - Free

2 • Act iv i tés 2005

Guy Paillotin, Président

CEA Jean-Claude Petit, Trésorier

CEA Agnès Bernard-Basset, Trésorière déléguée

CNRS Ronan Stephan, Vice-président recherche

Suez Jean-Jacques Doyen, Vice-président entreprises

Alimentec Gérard Garin, Secrétaire général

Ecrin Christian Ngô, Délégué général (invité permanent)

Ademe Jean-Claude Oppeneau

Alimentec Gérard Garin

Alstom Transports Daniel Cadet

CEA Jean-Claude Petit

Cnes Monique Arduini

CNRS Ronan Stephan

DGA-DSP Alain Moulet

EDF R&D Clément-Marc Falinower

GDF Gilles Kimmerlin

EADS CCR Vincent Baudinaud

IFP Jacqueline Lecourtier

INRS Jean-Claude André

RATP Françoise Duchezeau

Renault Dong Khuong Quang

Suez Jean-Jacques Doyen

Membres du bureau

Membres

LE CONSEIL D’ADMINISTRATION

Invité permanent : Laurent Buisson, Ministère délégué à la recherche et aux nouvelles technologies

Au 30 octobre2005

Page 5: Activités 2005 - Free

3Act iv i tés 2005 •

À Ecrin sont abordés

non seulement les

aspects techniques,

mais également

la prospective,

l’économie, l’impact

sur l’environnement

et la santé et, s’il y

a lieu, les problèmes

d’acceptabilité

des innovations

technologiques

par la société.

Objectifs

L’association Ecrin, dont les membres fondateurs sont leCNRS et le CEA, a pour objectif de favoriser les relationsentre les laboratoires de recherche et l’industrie pouraccélérer les transferts de technologies et créer de l’inno-vation transversale par une approche multidisciplinaire.L’objectif est de créer de la richesse et des emplois pournotre pays. Ecrin est un lieu neutre où des experts et desdécideurs de toutes origines peuvent discuter et échangerlibrement sur des sujets d’intérêt commun préalablementdéfinis. Des chercheurs du public ou du privé, des repré-sentants de grands groupes industriels, de PME ou deministères peuvent travailler ainsi sur des sujets émergentsqui contribueront à l’économie de demain. Cela permet àtous les participants impliqués d’anticiper et de prendreles bonnes mesures pour être prêts au bon moment. Dansle cadre d’Ecrin, sont abordés non seulement les aspectstechniques, mais également la prospective, l’économie,l’impact sur l’environnement et la santé et, s’il y a lieu,les problèmes d’acceptabilité des innovations technolo-giques par la société.

Thématiques

Les thématiques abordées au sein d’Ecrin sont détermi-nées avec nos adhérents. Elles se développent en fonctiondes compétences existantes dans l’association. Pour2005, elles sont les suivantes :

• Agroalimentaire

• Biologie, biotechnologies et santé

• Économie et société

• Énergie

• Environnement

• Matériaux et procédés

• Optoélectronique

• Risques

F onctionnement

Les Clubs et les Actions sont à la base du fonctionnementd’Ecrin.

Les Clubs travaillent sur une problématique collectivequi intéresse plusieurs adhérents. Dans un même Club secôtoient des spécialistes du monde industriel, des orga-nismes de recherche et des ministères. Tous les partici-

pants contribuent et profitent de l’ensemble des travauxd’un Club. Il y a mutualisation des connaissances et desbesoins au travers d’un dispositif de travail coopératif.Un Club est organisé en projets et groupes de travail(GT). Un projet a un objectif, un début et une fin. Ungroupe de travail a une continuité dans le temps. Il peutservir de préparation à un projet qu’il convient de définir,faire de la veille scientifique et technique, etc. Les Clubs sont animés conjointement par un chargé demission d’Ecrin, un président et un rapporteur scientifiquechoisis pour leurs compétences et reconnus dans ledomaine dont ils ont la responsabilité. Il s’appuie sur unComité de pilotage constitué d’experts, de responsablesde projets et de GT. Ensemble, ils définissent la stratégie,lancent des projets et des groupes de travail. Ils suiventl’avancement des projets et s’assurent de leur progression.Désormais, les Clubs sont dénommés Ecrin-X, où X est lesujet du Club. Ce changement a été fait pour tenir comptede l’évolution d’Ecrin.

Les Actions sont commandées et financées par un parte-naire externe. Elles ont généralement un fonctionnementanalogue à celui des Clubs.

Il existe une grande latitude quant à l’utilisation destravaux menés dans le cadre d’Ecrin. Cela dépend du sujetet de son positionnement dans le contexte national et inter-national. Les débats et les résultats peuvent rester stric-tement confidentiels si les participants le souhaitent. Ilspeuvent aussi être publiés, en totalité ou en partie, pour

L’ASSOCIATION ECRIN

© E

crin

Page 6: Activités 2005 - Free

L ’ A S S O C I A T I O N E C R I N

4 • Act iv i tés 2005

que la communauté externe bénéficie des réflexionsmenées à Ecrin. Lorsque des résultats sont publiés dansdes revues ou des livres, l’objectif est de rendre accessi-bles au plus grand nombre des sujets difficiles ou desréflexions multidisciplinaires. Bien qu’Ecrin soit lui-mêmeéditeur et qu’il ait à son actif de nombreux livres, l’orien-tation est maintenant de publier chez Omniscience, unéditeur ayant un réseau de distribution permettant demieux faire connaître les livres et d’avoir un impact plusimportant. Ponctuellement, Ecrin fait aussi appel àd’autres éditeurs plus spécialisés. Lorsque suffisamment de résultats ont été obtenus, ou lors-qu’un projet est terminé, Ecrin organise des réunionsplénières, ouvertes à tous, présentant une synthèse dusujet étudié ; elles peuvent aussi faire ressortir les besoinset les blocages sur des thématiques qui seront ultérieu-rement étudiées à Ecrin.

Créer de la valeur

Ecrin cherche à répondre aux préoccupations du plusgrand nombre d’adhérents. D’origines très diverses (orga-nismes de recherche, groupes industriels, PME, minis-tères…), les adhérents ont des objectifs différents. Leurtravail, dans un lieu neutre, permet des synergies profi-tables à tous, en tenant compte des intérêts particuliersde chacun.

Pour les laboratoires, il s’agit de les aider à mieux valo-riser leurs recherches en trouvant l’industriel susceptibled’exploiter leurs résultats, moyennant éventuellement desdéveloppements complémentaires. De nombreux contratsde recherche sont ainsi initiés dans le cadre d’Ecrin.

Pour le groupe industriel, il s’agit de lui offrir des oppor-tunités qu’il n’a pas dans sa structure de recherche etdéveloppement déjà très complète : travail dans un lieuneutre, mise en liaison avec des PME, ouverture verscertains laboratoires étrangers, montage de projets natio-naux ou internationaux, etc.

Les PME font l’objet d’une attention particulière. Cesentreprises, très nombreuses sur le territoire national,ne disposent pas de moyens de recherche aussi puis-sants que ceux des grands groupes industriels. Or, larecherche et l’innovation jouent un rôle clef dans leurdéveloppement économique. Ecrin permet de lesmettre en contact avec les laboratoires pertinentspour acquérir un avantage significatif sur le marché.Il peut aussi, notamment dans le cadre des Clubs, leurpermettre d’accroître leurs marchés ou d’en ouvrir denouveaux.

Les représentants des ministères trouvent dans Ecrin unlieu de synthèse et de discussions sur des sujets qui sontou seront au cœur de notre économie. Les Clubs permet-tent de faire émerger les signaux faibles et de mieuxanticiper l’avenir, d’aider à choisir les bonnes priorités,d’avoir des éléments pour élaborer de futures réglemen-tations ou normes, etc.

L’ animation et la gestion de programmes

Ecrin est maintenant impliqué dans la gestion et / ou l’ani-mation de nombreux programmes scientifiques : appelsd’offres, organisation de conférences nationales ou inter-nationales… Ainsi, à la demande de l’Agence nationale dela recherche (ANR), Ecrin assure l’animation du Réseauinnovation et biotechnologies. Il assure aussi la gestiondu Programme national sur les perturbateurs endocri-niens du ministère de l’écologie et du développementdurable (Medd).

L es régions, l’Europe et l’international

Ecrin a des partenariats privilégiés en région avec desantennes (Bretagne, Lorraine) ou des structures dédiées :Ecrin Pays-de-la-Loire, Ecrin Rhône-Alpes et Ecrin Midi-Pyrénées. Ces structures sont à l’écoute des régions pourtravailler, dans le cadre de leurs compétences, sur dessujets spécifiques à celles-ci. Ecrin est aussi en contactétroit avec certains pôles de compétitivité français pours’intégrer dans leur démarche.

Les Clubs

travaillent sur

une problématique

collective qui

intéresse plusieurs

adhérents.

L’objectif

principal d’Ecrin

est d’accroître

l’efficacité de la

chaîne allant

de la recherche

aux applications.

© C

EA -

D. S

arra

ute

Page 7: Activités 2005 - Free

5

Ecrin assure

l’animation

du Réseau

innovation et

biotechnologies

de l’ANR.

To create new

market values

and employment,

innovation

is the key word.

The Ecrin Association is the offspring of the CentreNational de la Recherche Scientifique (CNRS) and theCommissariat à l’Énergie Atomique (CEA). The lettersE.C.R.I.N. stand for “Exchange and CollaborationResearch-Industry”. It is a nonprofit organisation.

Objectives

The core of Ecrin’s missions consists in facilitating andamplifying collaborations, synergies and partnershipbetween research laboratories (public and private) andindustries. This is done according to a multidisciplinaryapproach where foresight, economical analysis, environ-mental and health impacts as well as societal issues are

tackled simultaneously whatever the technology underfocus. The aim is to anticipate and enhance the transferof technological processes from one sector to another, thusincreasing the opportunities to create new market valuesand employment. Innovation is the key word.One of the advantages of Ecrin is to be a neutral placewhere experts, decision makers, all from a vast diversityof disciplines and various origins, can share ideas anddebate freely and creatively together, on pre-selectedsubjects, without any pressure. Researchers of the publicand/or the private sector, representatives of major compa-nies or SMEs, others from ministries or professional insti-tutions, can put their brains together to study emergentsubjects which might be apt to play a significant role intomorrow’s economy.

Act iv i tés 2005 •

L ’ A S S O C I A T I O N E C R I N

Au niveau de l’Europe, Ecrin participe, comme parte-naire, à l’élaboration de projets européens. Ainsi, Ecrin acommencé à travailler sur deux projets de rechercheacceptés en 2004 : Eusustel (http://www.eusustel.be) etNanosafe2 (http://www.nanosafe.org). De plus en plusd’experts européens interviennent maintenant dans lesactivités d’Ecrin. Ceci se fait en tenant compte, bien sûr,des intérêts économiques des adhérents, ce qui induit uncertain nombre de contraintes pour cette ouverture surl’Europe. L’objectif est de créer petit à petit un réseau euro-péen utile aux grands groupes industriels et aux PME.

Grâce à son réseau, Ecrin a lancé, hors Europe, des initia-tives dans quelques pays avec deux objectifs. Le premierest de donner des possibilités supplémentaires à deslaboratoires français de recherche appliquée en les asso-ciant à des laboratoires étrangers ayant des spécialitéscomplémentaires. Le second est d’aider nos industrielsadhérents (grands groupes et PME) à renforcer leur acti-vité économique à l’étranger. Les pays concernés sont leMaroc pour le développement durable, et le Vietnam pourles micro et nanotechnologies, l’énergie nucléaire etcertains aspects liés à l’imagerie médicale.

La formation

Ecrin est aussi un organisme de formation. Celle-ci se faitdans plusieurs domaines, souvent en collaboration avec

d’autres partenaires. Parmi les formations dispensées en2005, les thématiques se rapportent à l’innovation, à laveille technologique, à l’énergie, à l’optoélectronique, àl’initiation au monde de l’entreprise.

Ecrin propose de plus en plus de formations.

THE ECRIN ASSOCIATION

© E

crin

Page 8: Activités 2005 - Free

T H E E C R I N A S S O C I A T I O N

6 • Act iv i tés 2005

Domains of expertise

• Biology, biotechnologies and health

• Economy and society

• Energy

• Environment

• Food and agriculture

• Material and processes

• Optoelectronics

• Risks

The domains approached at Ecrin are defined by themembers of the Association themselves, in accordancewith their interests, needs and profiles. Their activities areorganised within Clubs and Actions.

H arnessing innovative thinking

Ecrin’s breathing is dependent on its “Clubs” and“Actions”. A Club, denoted Ecrin-X, where X is the nameof the Club (i.e. “Club-Energy”), works on problems severalmembers of the Association have decided to undertaketogether. An Action, on the other hand, raises from thedemand of, and is financed by external partners; itsoutput will tend to remain more confidential than what isthe rule for a Club’s production. Within a specific Club,experts of the industrial world mix with experts fromresearch organisations and representatives of govern-mental or state institutions.

In that Club, all the participants contribute and benefitfrom the whole work done in its framework. The knowledgeand the needs are shared openly, in a cooperative manner.In fact an Action functions most of the time according torules similar to Clubs’ ones. A Club is organised in“projects” and “working groups”. A “project” has a clearlydefined object of study, with specific aims, and a limitedduration. A “working group” is inscribed in an undeter-mined time frame. It is generally busy preparing newprojects, helping with the definition of new axes of reflec-tion, keeping a scientific and technological watch on anassigned field.The steering of an Ecrin Club is the task of an expert fromthe Association staff in conjunction with an Ecrinmember, a specialist: generally an individual of greatcompetencies and renown, who acts as President. Thetandem is backed up by a steering committee, consis-ting of major experts from various fields of the domain.A Club is responsible for its strategy; it puts forwardproposals, designs and projects, and launches workinggroups. It is in charge of the follow up work and will makesure all the activities under its scope meet with theplanned objectives and deadlines. The exploitation of the outputs of the Ecrin Clubs is notsubmitted to a general strict rule. Different cases requiredifferent treatments. The major elements conditioningthe promotion and publicity of the results obtained in aClub will depend on the nature of the subjects and theirstrategic importance at the national and internationallevels. Those results can remain confidential, if the

© C

EA -

P. S

tropp

a

Page 9: Activités 2005 - Free

7Act iv i tés 2005 •

T H E E C R I N A S S O C I A T I O N

participants think it best, or they can be published partlyor totally, depending upon the kind of results and the wishof the participants. When results are published in reviewsor books, the aim is to give access to a wider public tosubjects presenting challenging complex and difficultaspects, generally requiring multidisciplinary approachesand deeper understanding. The books which are written within the framework ofEcrin are entrusted to publishers; that allows a wide diffu-sion and ensures their impact is significantly ackno-wledged. In some circumstances and in order to promotethe results of its Clubs, Ecrin organises plenary meetings,open to everybody –including non-members–, presentinga synthesis of the studies which have been carried out.

M eeting with expectations

Increasing the efficiency of the transfers of knowledge fromlaboratories to industrial applications has shown that theprocesses implied are not of a linear nature. In fact thereappears to be an absolute necessity to apprehend thoseprocesses on a multidisciplinary and collaborative basis,using networks of expertise and competencies as majorresources. There is a strong need for interconnectingtransverse specialities as well in order to fertilize theterrain of innovation more systematically. Those issues areat the heart of the activities of Ecrin. With that in mind, the role of Ecrin is to help all poten-tial partners to connect with one another. In the case ofresearch laboratories, Ecrin helps them promote theirwork by enabling them to find the industrial partner likelyto exploit their results to the full, possibly with comple-mentary developments. Many contracts of research are thusinitiated within the framework of Ecrin. For the large industrial groups, Ecrin uncovers unthought-of opportunities (away from industrial pressures and cons-traints), quite complementary to their R&D facilities. It canalso link them to SMEs, foreign laboratories, etc., underits seal of neutrality and confidentiality. Small and Medium-sized Enterprises constitute the astoun-ding majority of the national (and international) economicfabric. However, few of them have research labs, and inany case their laboratories cannot compare with thepowerful ones run by the big companies. All the sameresearch and innovation play a key role in their develop-ment. Therefore Ecrin makes it possible for them to getinto contact with the relevant laboratories which will helpthem to acquire significant advantages in competition.

Ecrin also makes its most, via the framework of the Clubs,to spot with them the opportunities to increase theirmarket shares and access new ones. Finally, the representatives of state and decisional bodiesfind in Ecrin a place where syntheses on some of the mostadvanced scientific and technological developments, andtheir issues, are debated. The Clubs make it possible toperceive weak signals more clearly and to better anticipatethe future. This can lead to better selection priorities, deve-lopments of pro-active regulations and standards, etc.

M anagement of scientific programs

Ecrin is now involved in the management and/or thescientific organisation of several invitations to tender, aswell as in the organisation of national or internationalconferences. For example, at the request of the AgenceNationale de la Recherche (ANR) –National ResearchAgency–, Ecrin ensures the animation of the “InnovationNetwork in Biotechnologies”. Ecrin is also in charge of the“Endocrine Disruptors” project for the Ministry of Ecology.

F rance, Europe and international activities

Ecrin has developed a number of strong and fruitful part-nerships in several French regions. It has in particular esta-blished three regional Ecrin agencies: one in Brittany, onein Rhône-Alpes and one in Midi-Pyrénées. They representdedicated efforts to take into account some specific needsand promote regional assets. Ecrin also has close relationswith some French competitiveness clusters it is going tointegrate in the near future.At the European level, Ecrin participates in two Europeanprojects: one about sustainable electricity supply inEurope, the other about producing and using nanomate-rials safely. Ecrin involves more and more Europeanexperts in its various activities, while preserving theeconomic interest of its members. Ecrin also has several activities outside Europe, essen-tially in Morocco –for sustainable development–, and inVietnam –for micro and nanotechnologies, nuclearenergy and some other aspects. The connexion withforeign countries gives French laboratories the oppor-tunity to collaborate with complementary scientists.We also help major companies and SMEs to reinforcetheir economic activity abroad.

Increasing

the efficiency

of the transfers

of knowledge from

laboratories

to industrial

applications has

shown that the

processes implied

are not of a linear

nature. In fact

there appears

to be an absolute

necessity to

apprehend those

processes on a

multidisciplinary

and collaborative

basis, using

networks of

expertise and

competencies as

major resources.

Page 10: Activités 2005 - Free

8 • Act iv i tés 2005

LES MANIFESTATIONS ET JOURNÉES ECRIN

2004

17 septembre, MinéfiDiagnostic biologique : technologies émergentes et marché du futurDomaine Biologie, biotechnologies et santé

30 septembre, ministère délégué à la recherchePerturbateurs endocriniens : concept et réalité Intermède Ecrin

7 octobre, salon Innovact, ReimsValofibres : alternatives pour la valorisation des fibres agricolesAction Nouvelles valorisations industrielles des agroressources

20 octobre, Assemblée nationaleInnovation et énergieEcrin-Énergie, en partenariat avec l’OPECST

22 octobre, Fiap, ParisDu nettoyage à la stérilisation ; du MEMS à l’avionEcrin-Traitements de surfaces

9 novembre, Fiap, ParisNanomatériaux et industrie : une démarche intégrée pour la maîtrise des risquesEcrin-Nanomatériaux et Ecrin-Risques

9-10 décembre, EcrinWorkshop Vidéo rapideDomaine Optoélectronique

2005

24 janvier, MeddProspective de l’EEREcrin-Prospective

27 janvier, École Ferrandi, ParisÉvolution de la perception des arômes et du goût au cours de la vieEcrin-Arômes et formulation alimentaire

8 février, ministère délégué à la rechercheCapteurs, vêtements et habitats intelligents pour surveillance médicaleIntermède Ecrin

1-2-3 mars, StrasbourgImvie 2 : Imagerie pour les sciences du vivant et la médecineDomaine Optoélectronique

10-13 mars, Aussois (Savoie)3e édition des Journées Térahertz Domaine Optoélectronique

23 mars, Engref, ParisNanomatériaux et industrie : une démarche intégrée pour la maîtrise des risques IIEcrin-Nanomatériaux et Ecrin-Risques

30 mars, Fiap, ParisLa conception ergonomique d'outils à mainJournée INRS et Ecrin-Risques

31 mars, Engref, ParisNutrition santé et biomarqueurs : quels bilans ?quels besoins ?Ecrin-Agroalimentaire

21 avril, ministère délégué à la rechercheAntibiorésistance et développement durableIntermède Ecrin

18-19-20 mai, Suez et EcrinInnovation totale - Innovation de rupture : Créationdes très hautes valeurs ajoutées et conception des produits cultesEcrin-Innovation

19 mai, ministère délégué à la rechercheSource de lumière artificielle source de vieIntermède Ecrin

31 mai, Laboratoire d'hygiène de la ville de Paris(LHVP)Traitements biologiques des déchetsEcrin-Déchets

31 mai, Observatoire de ParisFormation Les techniques d’enregistrement rapide et d’exploitation des images acquises par cinéma et vidéoDomaine Optoélectronique

7 juin, MeddSols urbains et péri-urbainsEcrin-Environnement et société

29 juin, ENSMMB, BesançonAlternatives au chrome dur électrolytique dans ses fonctions tribologiquesEcrin-Traitements de surfaces

21-22-23 septembre, Ecrin, ParisFormation « Pratique et évaluation des méthodes etoutils avancés de traitement de l’information pour laveille et l’intelligence économique » – Session 1

4 octobre, Ecrin, ParisConférence du club SeAnergie « Énergie et géopolitique »Ecrin-Énergie et Technicatome (Areva)

11 octobre, Assemblée nationaleConférence européenne ITER « Enjeux scientifiques,technologiques et socio-économiques »Ecrin-Énergie, en partenariat avec l’OPECST

Page 11: Activités 2005 - Free

CHIFFRES-CLES

9Act iv i tés 2005 •

13 octobre, LHVP, ParisAnalyses et caractérisations des matériaux polymèresEcrin-Matériaux polymères

13 octobre, Alpexpo, GrenobleTraitements de surfaces des matériaux souples :quels procédés pour quelles applications ?Ecrin-Agroalimentaire et Ecrin-Traitements de surfaces

19 octobre, ministère délégué à la rechercheConférence « Création d’emploi par un appui renforcéaux jeunes porteurs de projets innovants »Ecrin-Création d’entreprises

24-25 octobre, Coria, RouenSéminaire « Examen de la combustion des déchetsménagers et impact sur l’atmosphère »Ecrin-Déchets, en partenariat avec Coria, Smedar,Ademe, université de Zhejiang

17 novembre, CPE-LyonMesures et analyses chimiques : quels enjeux pour l’entreprise ?Ecrin-Analyse

22 novembre, Cnam, ParisLe diamant en électronique de puissance, applications potentielles et état de l’artEcrin-Électronique de puissance / Conversion de l’énergie

24-25 novembre, ReimsForum scientifique « Les besoins de recherche sur les emballages alimentaires »Ecrin-Agroalimentaire

24-25 novembre, Assemblée nationaleColloque international « L’Avenir de la photocatalyse : applications aux traitements de l’air et de l’eau »Ecrin-Traitement de l’air et des nuisances olfactives

6 décembre, Ecrin, ParisFormation « Pourquoi et comment réinventer l’entreprise »

7-8-9 décembre, Ecrin, ParisFormation « Pratique et évaluation des méthodes et outils avancés de traitement de l’information pourla veille et l’intelligence économique » – Session 2

2006

26 janvier, Engref, ParisModélisation et construction alimentaireEcrin-Arômes et formulation alimentaire

Répartition des ressources humaines

Nos adhérents

Ressources : 1 248 k€

14 % Valorisation

et communication

14 % Logisitique

72 % Activité scientifique et technique

15 Écoles, organismes

d’enseignement supérieur

62 Organismes

et laboratoires de recherche

73 Entreprises

500

400

300

200

100

0Membresfondateurs

(CEA et CNRS)

Cotisations des adhérents

Autres

36,6 % 36,8 %

26,6 %

Page 12: Activités 2005 - Free

10 • Act iv i tés 2005

n°57 septembre 2004Éditorial par Jean-Jacques Doyen, directeur Technologie Innovation, Suez

« Profession Bioentrepreneur 2004 »Manuel Géa, président de Centrale-Santé ; Françoise Xavier, directeur du domaine Ecrin Biologie, biotechnologies, et santé, CNRS

« L'énergie thermique des mers »Michel Gauthier

« Une thèse… et après ? »Nicole Leray, Association Bernard Gregory

« Le réseau de la recherche de Renault »Khuong Quang Dong, secrétaireexécutif chargé de la recherche,Renault

« Les perturbateurs endocriniens :concept et réalité »Chronique par Bernard Jégou, GERHM-Inserm, université de Rennes 1

n°58 janvier 2005Éditorial par Bernard Bigot, HautCommissaire à l’énergie atomique,CEA

« La rétine connexionniste : un nouveau système de vision sur puce (VSOC) »Andréa Pinna, LISIF, université Pierreet Marie Curie (Paris VI)

« Diagnostic biologique : technologies émergentes et marchés du futur »Dominique Von Euw, CNRS, Ecrin

« Gestion des risques microbiologiquesliés à l’environnement »René Seux, École nationale de santé publique

« Recherche, développement durable et automobile »Chronique par Alain Le Douaron, chef du Département systèmes énergétiques à la Direction de la recherche, Renault

n°59 mars 2005Éditorial par Françoise Duchézeau,déléguée générale à la recherche et à l’innovation, RATP

« Technologies du futur »Christian Ngô, délégué général d’Ecrin

« Le projet intégré européenNanosafe2 »Frédéric Schuster, CEA, président d’Ecrin-Nanomatériaux

« Les bioraffineries »Vincent Steinmetz, délégué générald’Europol’Agro, président de l’ActionNVIA

« Cuisiner avec des compositions aromatisantes ? Cuisiner avec desadditifs ? Cuisiner avec des colorants ? »Chronique par Hervé This, Inra,Collège de France

n°60 mai 2005Éditorial par Éric Lesueur, directeuradjoint de la recherche et dudéveloppement, Veolia Environnement

« Prospective de l’espace européen dela recherche à l’horizon 2020 : desscénarios exploratoires auxorientations stratégiques »Catherine Côme, CNRS, Ecrin

« Création du PNIR-Biofilms »Alain Bergel, laboratoire de géniechimique, CNRS

« La photocatalyse, une techniqueprometteuse en émergence »Alain Laplanche, ESC Rennes,conseiller scientifique d’Ecrin-Tano

« Sources de lumière artificielle -Sources de vie : quels enjeuxéconomiques, énergétiques et sociétaux ? »Chronique par Georges Zissis, Centre de physique des plasmas et de leurs applications de Toulouse

n°61 septembre 2005Éditorial par Yann Barbaux, VicePresident - Executive Director of EADSCorporate Research Centre - France

« Vers un démonstrateur intégré pour l’analyse chimique ou biologique sur site »Dorothée Jary, Yves Fouillet, Christine Péponnet, CEA / Léti

« Cinq recommandations d’Ecrin pour créer des emplois »Jacques Bardes, administrateur de Scientipôle Initiative, présidentd’Ecrin-Création d’entreprises

« Pôle de compétitivité plasturgie, un nouvel élan pour la filière »Paul Deguerry, Pôle de compétitivitéplasturgie

« La recherche Phodé »Muriele Aubry, Phodé

« La capture et le stockage géologique du CO2 »Chronique par Alexandre Rojey, Ecrin, IFP

LA REVUE TRIMESTRIELLE DU RÉSEAU ECRIN

RECHERCHE, TECHNOLOGIE ET SOCIÉTÉ

Page 13: Activités 2005 - Free

Act iv i tés 2005 • 11

INNOVATION

ECRIN-PROSPECTIVEPrésidentClaude Birrauxpremier vice-président de l’OPECST,député de la Haute-Savoie

Chargée de missionCatherine CômeCNRS, Ecrin

AssistanteAudrey JouisEcrin

ECRIN-CRÉATION D’ENTREPRISESPrésidentsJacques BardesEcrinet Jean-Pierre GexEcrin

AssistanteMarie-France PenazziEcrin

ECRIN-INNOVATIONPrésidentMarc GigetCnam, Institut européen de l’innovation

Vice-présidentLionel Roure,Cnam

Chef de projetMyriam LeveugleCNRS, Ecrin

AssistanteAudrey JouisEcrin

AC

TIV

ITÉS

CLUBS © N

AS

A,

ES

A a

nd A

. S

chal

ler

(for

STS

cl)

© E

urop

ean

Com

mun

ity,

20

05

Page 14: Activités 2005 - Free

• Act iv i tés 200512

Il est

déraisonnable

de faire la même

chose, toujours

et toujours,

et d'en espérer

des résultats

différents.

Albert Einstein

Séminaire pourcadres dirigeants

■ Innovationtotale/Innovation de rupture : Création des trèshautes valeurs ajoutés- Conception desproduits cultes

Valoriser le potentieltechnologique,anticiper les ruptureset créer des très hautesvaleurs ajoutées

18-19 mai 2005, Paris

Séminaire pour cadresdirigeants organisé

en mai 2005 à Suez.

I N N O V A T I O N

valeurs ajoutées. Plus de soixante-dix cadres dirigeantsde grands groupes comme Airbus, Michelin, Alcatel,Apple, Rhodia, Colas, Plastic Omnium, Bel, mais aussiSuez, Carrefour, La Poste, la RATP, la SNCF... y ontparticipé.

L'objectif du séminaire était de fournir aux participantsune mise à jour de leurs connaissances des concepts-clédes processus d'innovation de rupture, formalisés defaçon concrète et expliqués par de nombreux exemples ;des démarches, outils et méthodes d'anticipation et degestion des innovations de rupture ; des retours d'expé-rience des leaders, via des études de cas (un benchmarkspécifique, des témoignages directs de meilleurespratiques).

Une coopération entre Ecrin-Innovation et le Cnam s’estdéveloppée avec les « Mardis de l’innovation », cycle de25 conférences organisées d’octobre 2004 à juin 2005,portant sur les différentes facettes des processus d’inno-vation : étapes du processus d’innovation, origines etgestion des idées, protection, rôle du design, gestiondes équipes projets, établissement des road-map techno-logiques, psychologie et sociologie de l’innovation, finan-cement de l’innovation… ; retour d’expérience desentreprises les plus innovantes à travers le monde.

Un nouveau cycle est mis en place en 2005-2006. UnMardi de l’innovation sera consacré fin 2005 à la présen-tation de Technologie du Futur - Enjeux de société.

La présidence d’Ecrin-Prospective a été assuréejusqu’au début 2005 par Rémi Barré, professeur auCnam. Claude Birraux, député de la Haute-Savoie etpremier vice-président de l’OPECST, a accepté d’enprendre la présidence.

La réflexion engagée en 2003 sur la Prospective del’espace européen de la recherche (EER) a été pour-suivie, autour de trois points forts :

• Une enquête « Prospective de l’espace européen de larecherche à 2020 ». L’analyse des résultats a permis deconstruire des scénarios exploratoires.

• Quatre scénarios, allant d’un espace européen de larecherche vu comme une extension du modèle françaisà une recomposition de l’espace actuel (EER intégré etdécentralisé ou EER inventé par les acteurs) voired’éclatement (Fragmentation de l’Union européenne etde l’espace européen de la recherche), ont été étudiés.Ils ont été restitués lors du colloque annuel d’Ecrin-Prospective.

Ecrin-Prospective

L’innovation est une clé de la création de nouvellesrichesses. Elle trouve sa source dans les développementstechnologiques, dans la volonté d’entreprendre chez ceuxqui en sont les promoteurs, dans les réseaux qui setissent dans les territoires. De l’avis quasi-unanime deséconomistes, la recherche et l’innovation sont bien lesmoteurs de la croissance économique et des emplois dedemain.

Ecrin a décidé de mettre encore plus l’accent sur l’inno-vation en l’abordant via un club dédié, Ecrin-Innovation,mais aussi Ecrin-Prospective et enfin Ecrin-Création d’en-treprises.

Dans sa définition la plus générique, l’innovation consisteà intégrer le meilleur état des connaissances dans desproduits et services allant plus loin dans la satisfactiondes individus. L'entreprise est le lieu privilégié de l'inno-vation qui la rend plus compétitive vis-à-vis de ses concur-rents. Cette innovation, génératrice de richesse etd’emplois, n’a pas son unique source dans la technologiemais aussi dans la création sous toutes ses formes. Dansun contexte de révolution technologique, l’innovation estun défi permanent et une impérieuse nécessité pour ledéveloppement de l'entreprise, et même pour sa survieen cas d’innovation de rupture. Le contexte actuel deprogrès technologiques considérables, notamment dansles NTIC, le vivant, les matériaux et l’énergie, fournit desopportunités que les entreprises doivent saisir pouraugmenter fortement la valeur ajoutée de leurs produitset de leurs services. L’innovation étant au cœur des acti-vités d’Ecrin, il est apparu important de créer un nouveauClub, Ecrin-Innovation, dédié plus spécifiquement àcertains aspects de cette thématique.

Ecrin-Innovation a organisé, du 18 au 20 mai 2005 àParis, un séminaire intensif dédié à la gestion desinnovations de rupture et à la création des très hautes

Ecrin-Innovation

© E

crin

Page 15: Activités 2005 - Free

13

L'innovation de

rupture est le fruit

d'une synthèse

créative du

meilleur état

des connaissances

mis au service

des individus.

I N N O V A T I O N

Prospective del’Espace européen dela recherche àl’horizon 2020 : cetteréflexion prend placedans le contexte de laglobalisationentraînant la nécessitéd’une nouvellegouvernance desactivités publiques etprivées de recherche.

d’entreprises en France, mais d’augmenter de manièresensible la création d’activités nouvelles grâce à desmesures, issues des « bonnes pratiques », qui ontdémontré leur utilité. Ces mesures, de portée apparem-ment limitée, devraient permettre de doubler rapide-ment les initiatives de création d’entreprises innovantestechnologiques :• Développer, pour les étudiants de l’enseignement supé-rieur, des missions de fin d’étude en entreprise ayant pourobjectif la création d’activités nouvelles.• Mettre en place, pour les étudiants, les conventions deformation par la création d’entreprises.• Ouvrir les Réseaux de développement technologique auxcandidats créateurs, souvent isolés, porteurs de projetsinnovants ayant un lien avec la technologie, et leur donneraccès à la Prestation technologique réseau.• Développer, à partir de l’existant, un réseau de struc-tures d’accompagnement « innovation », une au niveaude chaque région, dédiées à l’appui aux porteurs deprojets innovants ayant un lien avec la technologie.• Favoriser la mise en place massive de fonds de finan-cement de « primo développement ».

Ecrin-Création d’entreprises présente ces recommanda-tions au ministère délégué à la recherche le 19 octobre2005.

• Un colloque « Prospective de l’espace européen de larecherche à l’horizon 2020 : des scénarios exploratoiresaux orientations stratégiques » a rassemblé, le 24 janvier2005, au ministère de la recherche et des nouvellestechnologies, plus de soixante-dix participants.

Une nouvelle thématique est actuellement en phaseexploratoire. Elle concerne les Risques émergents autravail à l’horizon d’une dizaine d’années.

Le rapport Appui renforcé à la création d’entreprisea été publié en juillet 2005 par les membres d’un groupede travail (GT) qui souhaitent, à partir de leur expériencede terrain, proposer aux décideurs quelques mesurescapables de dynamiser d’une manière significative lacréation d’activités nouvelles, et donc d’emplois. Il s’agitde compléter les initiatives et propositions déjà exis-tantes grâce à un appui renforcé des établissements del’enseignement supérieur et de la recherche publique, etcela pour une charge budgétaire réduite.

Cinq propositions concrètes ont été faites. Leur ambitionn’est pas de révolutionner la dynamique de la création

Ecrin-Création d’entreprises

Act iv i tés 2005 •

© E

urop

ean

Com

mis

sion

Aud

iovi

sual

Lib

rary

Page 16: Activités 2005 - Free

• Act iv i tés 200514

AGROALIMENTAIRE

Le frais en aromatique Responsable scientifiqueCatherine DacremontEnsbana, CNRS, Inra

Influence de certaines molécules aroma-tiques ou volatiles sur les perceptionssapides : renforcement de la saveur saléeResponsable scientifiqueAnnick FaurionCNRS

Représentativité sensorielle des extraitsaromatiques : comparaison des différentestechniques d'extractionResponsable scientifiqueYves LefurEnesad

ACTION NOUVELLES VALORISATIONS INDUSTRIELLESDES AGRORESSOURCES (NVIA)

PrésidentsMarc ChoppletAlternatech, CNRT Alternovalet Vincent SteinmetzEuropol’Agro, CNRT Alternoval

Rapporteur scientifiqueBernard KurekInra

Chargée de missionAnna RoccaCNRS, Ecrin

AssistanteMarie-France PenazziEcrin

Fractionnement des lignocellulosesResponsable scientifiqueBernard KurekInra

Interfaces dans les matériaux fibreuxResponsable scientifiquePatrice DoleInra

Mise en place des structures fibreusesdans les plantesResponsable scientifiqueBrigitte ChabbertInra

ECRIN -AGROALIMENTAIRE

PrésidentGérard GarinTechnopole Alimentec

Chargée de missionAnna RoccaCNRS, Ecrin

AssistanteMarie-France PenazziEcrin

Emballages alimentairesResponsable scientifiqueAlexandre FeigenbaumInra

Nutrition, santé et biomarqueursResponsable scientifique :Véronique Braesco CRNH Auvergne, Inra

ECRIN -ARÔMES ET FORMULATION ALIMENTAIRE

PrésidentÉric AngeliniGroupe Mane

Rapporteur scientifiqueÉlisabeth GuichardInra

Chargée de missionAnna RoccaCNRS, Ecrin

AssistanteAnne RenauxEcrin

Comment mesurer lesrésultats d’une éducationau goût chez l’enfantResponsable scientifiquePatrick Mac LeodInstitut du goût

AC

TIV

ITÉS

CLUBS ET ACTION©

Nat

halie

Man

sion

/ I

nra

Page 17: Activités 2005 - Free

Act iv i tés 2005 • 15

A G R O A L I M E N T A I R E

La recherche dans le secteur agroalimentaire doit faireface à des évolutions rapides afin de pouvoir s’adapter auxnouvelles attentes de la société. Les consommateursdésirent une alimentation de plus en plus sûre et sont deplus en plus exigeants quant à la qualité gustative et nutri-tionnelle des produits alimentaires. Dans ce contexte,Ecrin-Agroalimentaire s’est donné comme mission deservir de plate-forme d’échange privilégiée entre indus-triels du secteur agroalimentaire, professionnels de santé,représentants d’organismes de régulation (Afssa, DGCCRF)et chercheurs provenant de différents horizons scienti-fiques. Des associations de consommateurs sont égale-ment parfois sollicitées, pour exprimer leurspréoccupations. Les groupes de travail (GT) ont pourobjectif principal d’assurer une veille scientifique surdes thèmes bien ciblés mais aussi de favoriser l’émer-gence de projets de recherche en collaboration entredifférents partenaires publics et privés.

Les évolutions de la recherche et des technologies dansce secteur ont fait l’objet du chapitre « Agroalimentaire »du livre Technologies du futur, enjeux de société(Omniscience, 2005).

Dans le cadre du GT Emballages alimentaires, lesaspects de sécurité sanitaire liés au contact emballage-aliment sont largement traités. La maîtrise de la sécuritédes emballages est un enjeu important tant pour lesindustriels, les consommateurs, que pour les organismesde contrôle ou de réglementation. L’utilisation des diffé-rentes catégories d’emballages alimentaires : métal-liques, papiers-cartons ou à base de polymères desynthèse, n’est pas sans risque pour la sécurité et qualitédes aliments. En effet, des additifs, contaminants, résidusde fabrication ou de dégradation peuvent libérer aucontact de l’aliment des substances toxiques ou auxeffets négatifs sur le plan organoleptique. Les connais-sances actuelles sont encore incomplètes et le thème dela migration des contaminants fait l’objet de recherchesimportantes. En ce qui concerne l’innovation technolo-gique dans le domaine des emballages, elle s’orienteprincipalement vers une meilleure préservation desaliments. L’un des axes de recherche est le développementd’emballages actifs, qui libèrent de façon contrôlée dessubstances (par exemple, un antioxydant), permettant unemeilleure conservation à long terme du produit alimen-taire. Un autre axe, les traitements de surface des embal-lages, sont utilisés pour conférer de nouvelles propriétés(propriétés barrière, meilleure imperméabilité au gaz…)aux matériaux d’emballages ou pour leur décontamina-

Ecr in-Agroal imenta i re tion. Une réunion plénière « Traitements de surfaces desmatériaux souples : Quels procédés pour quellesapplications ? » est organisée conjointement par Ecrin-Traitements de surfaces et Ecrin-Agroalimentaire enoctobre 2005 dans le cadre des 12e Rencontres interna-tionales des industries papetières (Alpexpo, Grenoble).Cette réunion a pour objectif de faire un panorama desdifférentes possibilités de traitements de surfaces actuelset en développement (UV, e-beam, plasma, dépôt électro-lytique, etc) les plus appropriés pour répondre aux attentesdes industriels.

Ecrin-Agroalimentaire organise, à l’initiative d’AlexandreFeigenbaum (Inra, Reims), un forum scientifique sur lesemballages alimentaires à Reims les 24 et 25 novembre2005. Un comité scientifique réunissant des chercheursdu secteur public, des industriels de l’emballage et del’agroalimentaire a collaboré à l’organisation de cettemanifestation qui a pour principal objectif d’actualiser lesbesoins de recherche dans le domaine des emballagesalimentaires industriels et domestiques. Les partenairesde cette réunion sont : la région Champagne-Ardenne, laville de Reims, le CNRT Emballage-Conditionnement, leCofresco Institute et le Club MCAS.D’autre part, une réunion organisée le 30 juin 2005 surles « Arômes et emballages alimentaires » va égalementdonner lieu à un nouveau groupe de travail. Les travauxmenés dans le cadre de ce GT porteront sur la corrélation

© J

ean

Web

er /

Inr

a

Réunions du derniertrimestre 2005organisées par Ecrin-Agroalimentaire

■ Réunion plénière :« Traitements desurfaces des matériauxsouples : Quelsprocédés pour quellesapplications ? »,organisée encollaboration avecEcrin-Traitements de surfaces, le 13 octobre 2005dans le cadre des 12e Rencontresinternationales desindustries papetières,Grenoble.

■ Forum scientifique :« Les besoins derecherche sur lesemballagesalimentaires », les 24 et 25novembre 2005,Reims.

Page 18: Activités 2005 - Free

entre la variation de la composition physicochimiqued’un emballage alimentaire et la variation sensorielle dela qualité organoleptique du produit. Une réunion explo-ratoire pour la mise en place de ce nouveau GT sera orga-nisée fin 2005.

Les consommateurs attendent désormais de l’alimenta-tion, non seulement un apport nutritionnel et un plaisirgustatif associé, mais également qu’elle participe à laprévention des maladies et au maintien du bien-êtregénéral. Les aliments dits « fonctionnels » correspondentà des produits alimentaires contenant un ou plusieursingrédients pour lesquels des résultats scientifiques ontmontré soit des effets bénéfiques directs sur l'organisme,soit une réduction du risque de contracter certainesmaladies. L’ajout de ces ingrédients supposés bénéfiquesdans les aliments fonctionnels ouvre d'importantesperspectives de développement dans le domaine de l’in-dustrie agroalimentaire, mais le lancement des produitsne peut se baser sur des hypothèses non vérifiées. Afin

de prouver que ces nouveaux aliments permettent deréguler une fonction ou de réduire le risque d'apparitionde certaines pathologies spécifiques, il faut pouvoirévaluer les allégations sur le plan de la santé. L'enjeuactuel majeur de la recherche consiste en la mise au pointde méthodes fiables permettant de démontrer, notammentà l'aide de marqueurs biologiques (biomarqueurs) perti-nents, l’efficacité revendiquée de ces aliments fonction-nels. À la demande des membres du comité de pilotage,Ecrin-Agroalimentaire a mis en place un nouveau GTNutrition santé et biomarqueurs.

Une réunion plénière « Nutrition santé et biomarqueurs :Quels bilans ? Quels besoins ? » s’est tenue le 31 mars2005 afin de dresser un bilan des actions déjà menéespar d’autres groupes ou réseaux. Une réunion exploratoire,organisée en août, a permis de définir les sujets à appro-fondir au sein de ce GT : Comment lister les biomarqueursexistants ? Quels sont ceux déjà validés ? Pour les autresbiomarqueurs, comment mettre en place des tests de

• Act iv i tés 200516

A G R O A L I M E N T A I R E

© J

ean

Web

er /

Inr

a

© S

ymri

se

Page 19: Activités 2005 - Free

Act iv i tés 2005 • 17

A G R O A L I M E N T A I R E

validation standards ? Comment identifier de nouveauxbiomarqueurs ? Ce GT sera impliqué dans un projet derecherche soumis à un appel d’offre européen MarieCurie Research Training Networks (Réseaux de formationpar la recherche). Ces bourses ont été conçues pourfavoriser la mobilité de jeunes chercheurs afin de contri-buer au transfert des connaissances spécialisées entreinstituts de recherche, établissements universitaires etentreprises de différents pays de l'Union européenne.

Les activités d’Ecrin-Arômes et formulation alimentairecouvrent l'ensemble du domaine, permettant defructueux échanges entre spécialistes de diversesdisciplines : formulation des arômes, analyse sensorielle,chimie de la fabrication ou de l'utilisation des arômes.L’intitulé initial « Arômes alimentaires » a été modifié en2005. L’ajout du terme « formulation », qui comprendtous les constituants d’un aliment, souligne l’interactiondes arômes avec l’ensemble du produit, et permetd’ouvrir à de nouvelles problématiques.Depuis sa création, ses GT traitent tour à tour de sujetstrès variés et sans cesse renouvelés. Ils réunissent desreprésentants de l'industrie et de la recherche publique,qui décident et mettent en œuvre ensemble un programmede travail expérimental, dans l'objectif de faire progresserles connaissances scientifiques et le savoir-faire industrielsur ces sujets, au bénéfice de la recherche tant publiqueque privée. Cette démarche a été suivie avec succès ausein du GT L'accord en aromatique : étude expérimen-tale des effets sensoriels des mélanges qui avait pourobjectif de mieux comprendre la notion d'accord enaromatique. Il a été décidé de réaliser une série d’expé-riences sur les mélanges de deux ou trois moléculesaromatiques, et d’analyser leurs « rendus » sensoriels etpsychophysiques : phénomènes de masquage, desynergie, de modifications de la nature des odeursperçues… et surtout, phénomènes de fusion. Les résul-tats de ces expériences préliminaires ont été présentésau cours de la réunion plénière du 27 janvier 2005« Évolution de la perception des arômes et du goût aucours de la vie ». Les travaux, initiés dans ce GT, ont misen évidence plusieurs axes possibles pour l’étude desaccords aromatiques et sont poursuivis dans le cadred’une thèse dans une équipe de l’Inra de Dijon.

Suite à la réunion plénière « Saveurs et arômes sont-ilsindissociables » en 2002, Ecrin-Arômes alimentairesavait créé un GT sur L’influence de certaines moléculesaromatiques ou volatiles sur les perceptions sapides :

Ecrin-Arômes et formulationalimentaire

renforcement de la saveur salée. Il a été clos endécembre 2004. Ce thème avait été proposé par lesreprésentants de l’industrie agroalimentaire, suite à laparution de nouvelles directives européennes qui impo-sent une diminution de la teneur en sel de certainsaliments. Les démarches expérimentales à mettre enœuvre pour répondre aux besoins et aux questions de l'in-dustrie agroalimentaire ont été discutées entre différentslaboratoires publics et industriels au sein du GT. Une partiedu projet de recherche, initié dans le cadre de ce GT, aété soumise à un appel d’offre Inra (Programme de recher-ches en alimentation) et retenue pour financement.

Un autre GT, Le frais en aromatique, orienté sur lanotion de frais dans les produits lactés et, en particulier,dans les fromages dits « frais », a donné lieu à une étudesur l’aspect descriptif ou lexical de la perception de lanotion de frais réalisée chez les consommateurs :Comment la majorité des consommateurs perçoivent-ilsla fraîcheur ? Existe-t-il plusieurs définitions du frais ? Lesrésultats d’une étude préliminaire réalisée dans le cadredu GT seront présentés lors d’une future réunion plénière.Ce GT a clos ses activités en novembre 2004.

Suite à la réunion plénière du 27 janvier 2005 portantsur « L’évolution de la perception des arômes et du goûtau cours de la vie », un nouveau GT Comment mesurerles résultats d'une éducation au goût chez l'enfant ?

© C

hris

toph

e M

aitr

e /

Inra

Le comité de pilotaged’Ecrin-Arômes et formulationalimentaire réunit des scientifiques de haut niveau qui,par leurs compétenceset leur enthousiasme,ont su dynamiser sesactivités et fidéliserles participants : Éric Angelini (Groupe Mane,président du Club), Élisabeth Guichard(Inra, rapporteurscientifique du Club),Pascal Brunerie(Pernod-Ricard),Pascal Fortier(Soredab), Gérard George(Degussa), André Holley (CNRS,université de Lyon I),Henri Jauffret(Danone-Vitapole)et Hervé This (Inra -Collège de France).

Page 20: Activités 2005 - Free

• Act iv i tés 200518

A G R O A L I M E N T A I R E

débouchés non-alimentaires des productions agricolesconnaissent actuellement un essor considérable. Cetteévolution tient compte, entre autres, du fait que lescitoyens souhaitent disposer de biens de consommationplus sûrs et produits dans des conditions plusrespectueuses de l’environnement. L’exploitation nonalimentaire de produits agricoles est connue de longuedate, notamment dans le domaine de l’industrie textile,des pneumatiques, de la production d’énergie.L’émergence de nouvelles technologies favorisel’apparition de nouveaux produits issus, tout ou partie,de ressources végétales dans différents domainescomme la cosmétique, la chimie et les matériaux.

L’action Nouvelles valorisations industrielles des agrores-sources (NVIA), mis en place par le CNRT Alternoval, apour objectif de faire l’état de l’art dans cette probléma-tique et de mettre à la disposition des acteurs scientifiqueset économiques concernés un lieu d’information,d’échanges d’idées et de débats sur des sujets ciblés,notamment, au travers de réunions plénières et d’ateliers.Le GT Valofibres a été lancé à l’initiative de l’UMR Inra- université de Reims Champagne-Ardenne de fraction-nement des agroressources et emballages. Ce GT a pourprincipaux objectifs de servir de plate-forme de diffusionde l’information sur l’utilisation des fibres végétales dansles nouveaux matériaux composites. Plusieurs réunionsont permis d'établir un état des lieux des différentespossibilités d'utilisation des fibres agricoles (lin, chanvre,blé…) dans certains domaines de l'industrie et de dégagerles différents axes de recherche qui seront suivis dans lecadre de trois ateliers spécialisés : Atelier 1 : Mise enplace des structures fibreuses dans les plantes, Atelier 2 :Fractionnement des lignocelluloses, Atelier 3 : Interfacesdans les matériaux fibreux. Les objectifs scientifiques ettechniques de ces ateliers ont été présentés lors de laréunion plénière du 7 octobre 2004. La prochaine réunionplénière Biotechnologies appliquées aux fibres et maté-riaux fibreux se tiendra en début d’année 2006.

D’autres thèmes seront prochainement développés dansle cadre de l’Action NVIA. Ainsi, suite au projet européenReach (Enregistrement, évaluation et autorisation dessubstances chimiques), de nombreuses moléculeschimiques seront, à terme, interdites. L’Action pourraétudier prochainement la question : comment lessubstances issues de la valorisation de la biomassepeuvent se substituer à ces produits chimiques voués àne plus être employés par les industriels ?

Champs de lin

© T

hier

ry D

ore

/ In

ra

a été proposé afin de chercher quelles seraient lesméthodes à mettre en œuvre pour évaluer les effets àterme d’une éducation au goût chez l’enfant. De nombreuxprojets de sensibilisation et d’éducation « au mieuxmanger » ont été menés ces dernières années chez lesenfants. Quels impacts ont eu ces ateliers éducatifs surleur façon de s’alimenter ? Quels sont les résultats immé-diats ? Quels sont les effets à long terme ? Plusieurs appro-ches sont possibles. L’objectif de ce groupe de travail serade définir quelles seraient les méthodes les plus adaptéespour mesurer l’efficacité de cette éducation au goût etnutritionnelle chez l’enfant.

Si la vocation première de l’agro-industrie est depourvoir à l’alimentation des populations, les nouveaux

Action Nouvelles valorisationsindustrielles des agroressources

Page 21: Activités 2005 - Free

Act iv i tés 2005 • 19

DOMAINE BIOLOGIEBIOTECHNOLOGIES

ET SANTÉ

PÔLE BIOLOGIE INTÉGRATIVE

Métamodèle et langage de modélisation

ResponsableMagali Roux RouquiéCNRS

ESPACE DÉVELOPPEMENT

Cellules rares : potentialités et freinsà leur utilisation en diagnosticet thérapeutique

ResponsablesAlexandra Fuchs, François ChâtelainCEA

AGENCE NATIONALE DE LA RECHERCHE, ECRIN (ANR, ECRIN) PROGRAMME RÉSEAU INNOVATION BIOTECHNOLOGIQUE (RIB)

Responsable scientifiqueFrançoise Xavier CNRS, Ecrin

Gestion et animationVirginie SivanANR, EcrinDominique Von EuwCNRS, Ecrin

Gestion informatiqueFabrice PigenelANR, Ecrin

LogistiqueMarie-France PenazziEcrin

DirecteurFrançoise xavierCNRS, Ecrin

Chargé de missionDominique Von EuwCNRS, ECRIN

AssistanteMarie-France PenazziEcrin

AC

TIV

ITÉS

DOMAINE © I

BS

/CE

A

Page 22: Activités 2005 - Free

Imagerie médicale de demain : représentation

3D d’une branche vasculaireà l’intérieur d’une tête

en représentation filaire.Elle résulte d'une mise

en correspondancetridimensionnelle de données issues

de systèmes d'imageriesprojectives

et tomographiquesd'angiographie cérébralepar rayons X (2D) et de

l'imagerie par résonancemagnétique (IRM).

• Act iv i tés 200520

Réunions

Journée ECRIN« Diagnosticbiologique :Technologiesémergentes et marchésdu futur »Septembre 2004,ministère de l’industrie

Groupes de travail

Cellules rares :Potentialités et freins à leur utilisation en diagnostic et thérapeutique2 réunions depuismars 2005

Métamodèle et langagede modélisation4 réunions depuisseptembre 2004

B I O L O G I E , B I O T E C H N O L O G I E S E T S A N T É

Le Domaine Biologie, biotechnologies et santé est,depuis 2004, en pleine restructuration et recentrage deses activités pour essayer d’intégrer dans son fonction-nement l’évolution constante de la « nouvelle biologie »et des biotechnologies. Ces disciplines, en effet, s’im-posent de plus en plus dans le monde des grandsacteurs de l’économie, industriels et financiers. Alorsque les investisseurs avaient boudé le secteur depuisplus de trois ans, à partir de 2003, la hausse des inves-tissements européens a été largement portée par lessciences de la vie, particulièrement dans les entre-prises de biotechnologies. Les montants investis dansce domaine ont dépassé ceux des technologies de l’in-formation (Cahiers du Monde, 30 novembre 2004).Dans ce contexte, le Domaine a recentré ses activitésautour des nouvelles technologies et de la santé, guidépar trois mots clés prioritaires : multidisciplinarité,valorisation et transfert.

Les biotechnologies dans le domaine de la santé impo-sent une démarche scientifique et organisationnelle trans-versale qui nécessite de créer tout un panel de nouveauxoutils et d’analyses miniaturisées au service du diagnosticet de la thérapie. Cette démarche requiert non seulementla collecte et l’organisation dynamique de l’ensembledes informations biologiques, quelles qu’en soient lessources, mais aussi un processus de modélisation desfonctionnements physiologiques permettant une meilleurecompréhension du vivant. C’est ce que nous essayons demettre en œuvre au sein du domaine par les différentesactivités résumées ci-dessous qui sont développées dansle chapitre « Biologie, biotechnologies et santé » deTechnologies du futur - Enjeux de société (Ecrin,Omniscience, 2005), qu’il s’agisse de santé humaine oude santé des plantes.

C’est une nouvelle structure initiée en 2004 par leprésident du Club Biotechnologies et son Comité depilotage pour transformer le Club en une structuremoins formelle, au fonctionnement plus souple etd’une plus grande efficacité. Ses activités sontconsacrées au montage de projets au sein de groupesde travail (GT). Un comité stratégique à géométrievariable, renforcé par des experts des thématiquesdéveloppées, lui est associé. Il n’est pas envisagé, ausein de cette structure, de prendre en considérationtous les secteurs d’application des biotechnologies.Nous avons choisi de développer certains aspects liésaux nouvelles approches technologiques dans lesecteur de la santé.

Espace développement

La première action menée dans le cadre de l’Espacedéveloppement a été d’organiser, le 17 septembre 2004,une journée Ecrin sur le « Diagnostic biologique : tech-nologies émergentes et marchés du futur ». Elle apermis de faire le point sur les nouveaux microsystèmes(biopuces) et leurs applications dans le secteur de la santéhumaine, ainsi que sur les marchés du futur que repré-sentent le vieillissement de la population et les pays endéveloppement. Les nombreuses discussions qui se sontengagées entre chercheurs et responsables du public etdu privé ont permis de dégager plusieurs thèmes d’intérêtpour des projets à plus ou moins court terme.

C’est dans ce contexte que le projet Cellules rares :potentialités et freins à leur utilisation en diagnostic etthérapeutique a été mis en place en mars 2005, au seind’un GT réunissant biologistes, biotechnologues, médecinset mathématiciens. Les cellules rares, telles les cellulessouches adultes, les cellules fœtales circulantes du sangmaternel et les cellules immunes « naturellement » théra-peutiques, suscitent aujourd’hui un immense intérêt pourleur potentialité dans le diagnostic et la thérapie. Identifier,récupérer et isoler ces cellules présentes en quantitésinfinitésimales dans l’organisme, sont autant de défistechnologiques pour pouvoir les analyser et exploiter toutesleurs potentialités. Les objectifs sont : • Identifier les potentialités des cellules rares dans lathérapie et le diagnostic et les freins au développement,tant du point de vue technologique que du point de vueéthique et réglementaire.

© C

NR

S P

hoto

thèq

ue –

Max

imili

en V

erna

ndel

© S

ilico

n B

iosy

stem

s, 2

00

1

Réseau d’électrodes multiplexées c’est-à-direcontrôlables une à une. Illustration d’une sectiondans laquelle des cages de potentiel ont été générées,au-dessus des électrodes, pour manipulerindividuellement chacune des cellules présentes dans une petite population.

Page 23: Activités 2005 - Free

• Faire connaître les nouvelles technologies en cours dedéveloppement (biopuces, puces à cellules, microtri-eurs) qui pourraient lever certaines barrières techniques. • Identifier d’autres axes de recherche qui mériteraientun développement prioritaire pour ce projet (technologies,marqueurs spécifiques, disponibilité de tissus, verrouséthiques…).

L’approche intégrative et systémique des phénomènesbiologiques nécessite de collecter et d’organiser defaçon dynamique l’ensemble des informationsbiologiques quelles qu’en soient les sources. Lessystèmes vivants sont des systèmes complexesconstitués de vastes réseaux d’interactions. Le projetModélisation physiologique à visées thérapeutiquesa été à l’origine de la création de ce pôle. Ce sujet a faitl’objet de plusieurs conférences et publications.

Pour répondre aux besoins d’intégration sémantique de labiologie, notamment à haut débit, le GT Métamodèle etlangage de modélisation a été mis en place. Il réunit infor-maticiens, mathématiciens, biologistes, physiologistes etmédecins pour développer une approche unifiée, homogène,voir même standardisée, de représentation et d’exploitationdes données en « biologie-médecine-santé ». Il s’agit de décrire l’état et le comportement des composantesbiologiques aux différentes échelles du vivant (molécule,organite, cellule, tissu, organisme, population), en étendantla technologie des bases de données à celle des mondesvirtuels. La stratégie adoptée est fondée sur la métamodé-lisation et, plus particulièrement, le métamodèle SB-UML

Pôle Biologie intégrative

(Systems Biology-Unified Modeling Language). Ce méta-modèle est basé sur une organisation distincte des donnéesde structure (propriétés intrinsèques) et de comportement(état et variables d’état dépendant du contexte) des entitésbiologiques, quel que soit le niveau d’intégration. L’objectifest de fournir à moyen terme un outil d’inférence, depronostic ou de diagnostic permettant, par exemple, de fairele lien entre phénomènes moléculaires et pathologies.Comment développer un langage universel pour le vivant ?Que faut-il faire et ne pas faire ? Tels ont été les thèmesde réflexion de la dernière réunion du comité de pilotagede ce GT. L’implémentation de cette nouvelle approche dereprésentation du vivant sur de larges domaines de connais-sance ne peut être ciblée à court terme et demande des

B I O L O G I E , B I O T E C H N O L O G I E S E T S A N T É

Métamodèle : Intégrationsémantique de données.

Culture de cellules à usage thérapeutique.

© U

nité

de

thér

apie

cel

lula

ire,

Hôp

ital

Sai

nt-L

ouis

, P

aris

, A

P/H

P

© M

agal

i R

oux

, LI

P6

CN

RS

21

Publications

« Le diagnosticbiologique »,Recherche, technologieet société (revue Ecrin),janvier 2005, numéro 58, pp. 18-23.

Technologies du futur - Enjeux de société, chapitre 2Biologie,biotechnologies etsanté, Omniscience,mars 2005, pp. 39-76.

Page 24: Activités 2005 - Free

• Act iv i tés 200522

B I O L O G I E , B I O T E C H N O L O G I E S E T S A N T É

moyens importants. L’approche basée sur des objets dyna-miques trouvera probablement son plein essor dans l’inté-gration des nouvelles connaissances. Compte tenu de lanature exponentielle actuelle du flux de données généréparticulièrement par les approches génomiques, il estessentiel de mener rapidement ce travail de réflexion, afinde prendre en compte le plus tôt possible ce flux demanière optimale.

Le Réseau innovation et biotechnologies (RIB) duprogramme ANR (Agence nationale de recherche) a étémis en place en 2004 conjointement par le ministère del’économie, des finances et de l’industrie et le ministèredélégué à la recherche, en partenariat avec le ministèrede la défense et le ministère de la santé. Il vise àpromouvoir les applications des biotechnologies dans ledomaine de la santé humaine, mais également dansd’autres domaines, comme l’environnement, afin deréduire les nuisances, et les bioprocédés industrielspour induire des gains de productivité. Il a pour but desoutenir et de consolider ce secteur en ciblant prioritai-rement les enjeux scientifiques et technologiques les pluspertinents d’un point de vue industriel, économique etsociétal. Il s’adresse à tous les acteurs du domaine desbiotechnologies : entreprises (PME, start-up), labora-toires pharmaceutiques, laboratoires académiques… quipourront ainsi s’associer, au travers de partenariatspublic/privé ou privé/privé. Le porteur de projet est obli-gatoirement une entreprise.

Les appels à projets du programme RIB sont lancés, apriori, une fois par an. Le premier appel à projets, lancé

Réseau innovation etbiotechnologies du programme ANR

par les ministères en 2004, avait pour objet la luttecontre le terrorisme biologique : prévention, diagnostic,décontamination, traitement… Ce programme a étérepris début 2005 par le GIP-ANR (groupement d’intérêtpublic-Agence nationale de la recherche) qui en assuremaintenant la responsabilité et en définit les orienta-tions. Le GIP-ANR a ainsi lancé un appel à projetspour 2005 et les projets sélectionnés démarreront audernier trimestre de l’année 2005. Comme pour chaqueprogramme dont le GIP-ANR n’assure pas intégrale-ment la gestion, une structure « support » est désignée.Le GIP-ANR a choisi le Domaine Biologie, biotechnolo-gies et santé d’Ecrin pour assurer les missions d’anima-tion scientifique du programme, d’évaluation et de suivides projets, après leur validation par le GIP-ANR. Cetteéquipe a aussi réactualisé le site Web, point de contactdu RIB, qui avait été réalisé en 2004 conjointement parle ministère délégué à la recherche et le ministère del’économie, des finances et de l’ industr ie(http://www.innobiotech.org).

Le Domaine Biologie, biotechnologies et santé a étéimpliqué dans de multiples manifestations. Citons : • la table ronde « Micro / Nanotechnologies et biologie :les métiers » au Salon des formations et métiers scien-tifiques qui s’est tenu le 14 janvier 2005 à la Cité dessciences et de l’industrie de la Villette ; • le colloque « Bio-entrepreneurs 2005 » organisé parCentrale Santé au Palais des congrès de Paris qui a permis de rencontrer de nombreux représentants du domaine des biotechnologies, chercheurs etdécideurs académiques et industriels, investisseurs etfinanciers ; • enfin, la participation à l’exercice Technologies clés2010 organisé par la DGE (Direction générale desentreprises) : groupe de travail Besoins quotidiens.

Table rondeMicro/Nanotechno-logies et biologie : les métiers

Salon des formations & métiers scientifiques14 janvier 2005,Cité des sciences et del’industrie de la Villette

Centrale Santé :Profession Bio-Entrepreneur 2005

Invité d’honneur :le JETRO (Japan ExternalTrade Organisation)Paris

Les biotechnologies :secteur clé pourl’investissement au Japon

Les 15 et 16 mars 2005,Palais des congrèsà Paris

Augmentation continuedu nombre de start-ups

de biotechnologies au Japon depuis 1995, d'après Seiji Hirasaki,

Profession Bio-Entrepreneur 2005

Sou

rce

: Ja

pan

Bio

indu

stry

Ass

ocia

tion

Page 25: Activités 2005 - Free

Act iv i tés 2005 • 23

ÉCONOMIEET SOCIÉTÉ

ECRIN-ÉCONOMIE ET STRATÉGIE

PrésidentPhilippe GirardCEA

Chargée de missionCatherine CômeCNRS, Ecrin

AssistanteAudrey JouisEcrin

Prospective sur les carburantsResponsable scientifiqueJean-François GrusonIFP

ECRIN-ÉVOLUTION DU TRAVAILFACE AUX MUTATIONS TECHNOLOGIQUESPrésidé parPierre ChartronUIMM

Rapporteur scientifiqueAlain SavoyantCéreq

Chef de projetName PéhuetCNRS, Ecrin

AssistanteHélène AugerEcrin

SimulationResponsable scientifiquePierre PastréCnam

Maintien et renouvellement des compétences dans le contexte des évolutions démographiques et technologiquesResponsables scientifiquesÉven LoarerUniversité de Paris XJoël MarcqUniversité du Littoral Côte d'Opaleet Paul OlryCnam

ECRIN-APPLICATIONSDU DÉVELOPPEMENTDURABLE

PrésidentMichel Hors

Vice-présidentBernard Hyon

Chargée de missionCatherine CômeCNRS, Ecrin

AssistanteAudrey JouisEcrin

AC

TIV

ITÉS

CLUBS © C

NR

S P

hoto

thèq

ue –

Her

vé T

hery

Page 26: Activités 2005 - Free

• Act iv i tés 200524

L’accord

franco-marocain,

annoncé à

Pollutec par le

ministère français

de l’écologie

et du dévelop-

pement durable,

vise à contribuer

à l’intégration de

l’environnement

dans les

politiques

sectorielles,

à la gestion

durable des

ressources en eau

et à la maîtrise

de l’énergie, à la

promotion des

modes de gestion

concertés des

ressources

forestières dans

le cadre du

programme

forestier national

marocain.

É C O N O M I E E T S O C I É T É

La philosophie du développement durable est de conci-lier les aspects économiques, environnementaux etsociaux sans pour autant freiner le développement néces-saire aux civilisations. Ce qui pourrait paraître comme unecontrainte doit, au contraire, être pris comme une oppor-tunité génératrice de valeur.

Ecrin-Développement durable attaque le problème souscet angle. Soutenu par le ministère des affaires étrangèreset le ministère de l’écologie et du développement durable(Medd), le projet Transferts, mené par Ecrin en partena-riat avec l’Académie de l’eau, a pour objectif général defaciliter les transferts de technologies et savoir-faire versles pays du sud, dans les domaines prioritaires de l’eauet de l’énergie.

En 2004/2005, ce projet s’est essentiellement orientévers des actions de sensibilisation et de montage deréseau :• Lors du salon Pollutec 2004, en décembre, à Lyon, Ecrinet l’Académie de l’eau ont organisé deux tables rondes del’atelier Transfert de technologie pour l’environnement et

Ecrin-Applications du développement durable

la compétitivité. Cet atelier a confirmé la volonté desresponsables marocains de conforter les transferts detechnologies entre la France et le Maroc dans le cadred’une politique de co-développement durable, un des prin-cipaux thèmes de l’accord de coopération bilatéral franco-marocain présenté officiellement lors de ce salon.• Des contacts réguliers avec des acteurs issus desmilieux industriels et de la recherche en France, en parti-culier les centres techniques industriels et les pôlesrégionaux de valorisation de la recherche, ont permis deformaliser une offre française de technologies transfé-rables, avec une éthique de développement durable. Cespropositions de transferts couvrent les domaines prio-ritaires suivants : la maîtrise des pollutions industrielles,la préservation des ressources en eau, l’aménagementécologique et économique des cours d’eau, la luttecontre la désertification, la gestion du littoral mari-time, les énergies renouvelables, la maîtrise de l’énergie,les filières du bois, les filières solaires.• Une mission conjointe du ministère de l’économie,des finances et de l’industrie, d’Ecrin et de l’Académiede l’eau, parrainée par le ministère des affaires étrangèreset le Medd, au Maroc, en juillet 2005, a permis d’éva-luer l’attente des autorités locales pour des transferts dansces domaines. Trois axes de collaboration sont envi-sagés : une mise à niveau économique et écologique de

© C

NR

S P

hoto

thèq

ue –

Dom

iniq

ue G

iber

t

Page 27: Activités 2005 - Free

Act iv i tés 2005 • 25

Ecrin-Économie

et stratégie

a pour objectif

d’étudier les

méthodologies

d’optimisation

économique

de l’innovation

et les différents

modes de gestion

du risque dans

quelques types

d’organisations

de processus

innovants et de

mener des études

d’évaluation

sectorielles,

notamment

dans le domaine

de l’énergie.

Flamme de brûleurstabilisée par effetde swirl (recherchessur l’optimisation des procédés de combustion desnouveaux carburants).

É C O N O M I E E T S O C I É T É

filières industrielles, un diagnostic forêt - filière bois etune mobilisation des milieux de la recherche et de l’in-novation dans les domaines de l’eau et de l’énergie.

L’économie est un des moteurs du développement ettoute technologie ne peut éluder les évaluations écono-miques si elle veut s’imposer sur le marché. Les aspectséconomiques jouent aussi un rôle important dans la défi-nition des stratégies de recherche ou d’entreprises. Ecrina donc créé un Club dédié à ces questions : Ecrin-Économie et stratégie. Cette nouvelle thématique a pourobjectif, dans un premier temps, de s’interroger sur lesconditions permettant d’optimiser les processus d’inno-vation, caractérisés aujourd’hui par une mixité des finan-cements, différents modes de gestion des risques…

Un premier GT Prospective sur les carburants a étélancé en mars 2005. Il s’est fixé comme objectif dedresser l’inventaire des couples moteurs et carburants dufutur, d’évaluer, d’un point de vue économique, et en seplaçant du point de vue de l’utilisateur, leur positionne-ment actuel. Il s’agit d’envisager quels seraient les condi-tions, les facteurs de progrès et les évolutionsréglementaires susceptibles de modifier significative-ment ce classement.

Ecrin-ETMT s’est construit sur la conviction que larichesse de l’entreprise est, pour une grande part, fondéesur son capital humain, c’est-à-dire les compétences deses salariés et leur capacité à travailler collectivement.Ceci suppose que toute entreprise doit être capabled’identifier les compétences individuelles et collectivesde ses salariés, de les mobiliser et de les entretenir.

Dans un monde de plus en plus complexe, Ecrin-ETMTpropose un lieu d’échange, d’analyse, d’anticipation et decapitalisation, autour des thématiques de gestion desressources humaines et de formation.

En 2005, le GT Simulation a achevé la rédaction del’ouvrage : « Apprendre par la simulation : de l’analyse dutravail aux apprentissages professionnels ». À l’occasionde sa parution en octobre 2005 aux éditions Octarès, une

Ecrin-Évolution du travail faceaux mutations technologiques (ETMT)

Ecrin-Économie et stratégie

journée de présentation avec la participation des auteursa été organisée à Paris, au Cnam le19 octobre 2005. Cetouvrage a été rédigé collectivement, par une équipe de16 spécialistes de la formation et de la recherche endidactique professionnelle. Il s’adresse aux praticiensde la formation et développe la question de l’apprentis-sage sur simulateurs, autour d’expériences dans desdomaines très diversifiés. Sur la base de ces expériences,et contrairement aux pratiques pédagogiques habituellessur simulateurs, qui privilégient l’outil au détriment del’activité d’apprentissage, les auteurs proposent uneapproche pédagogique partant de la dimension didactiquedes situations d’apprentissage et en déduisent les condi-tions de conception garantissant l’efficacité maximum deces situations d’apprentissage.

La simulation s’inscrivant dans le développement desnouvelles technologies de l’information et de la commu-nication, cet ouvrage illustre parfaitement l’actualité del'usage des outils de simulation, que ce soit pour laformation à distance ou dans le contexte de la formation

© C

NR

S P

hoto

thèq

ue/L

CD

© C

adam

- C

EA

Page 28: Activités 2005 - Free

• Act iv i tés 200526

É C O N O M I E E T S O C I É T É

professionnelle individualisée tout au long de la vie, telleque promue par les récentes réformes de la formationprofessionnelle.

Un nouveau GT sur le thème Maintien et renouvellementdes compétences dans le contexte des évolutionsdémographiques et technologiques a été mis en placedébut 2005.

La France, comme de nombreux pays occidentaux, estconfrontée à une évolution démographique sans précé-dent, marquée par le vieillissement de sa populationdans son ensemble. Avec la perspective des départsmassifs à la retraite, il devient urgent de garantir la trans-mission des savoirs et des savoir-faire dans l’entreprise.Comment repérer les savoirs « critiques » à transmettreet créer les conditions de leur transmission ?

Par ailleurs, les entreprises devront tenir compte de l'al-longement de la durée de la vie professionnelle : quellesmesures mettre en œuvre pour assurer le maintien descompétences professionnelles, leur développement etleur renouvellement, au plan individuel et collectif ?Les mutations technologiques accélérées et la dématé-rialisation des activités modifient la nature même dutravail et les compétences mises en œuvre. Commentanticiper et identifier les nouvelles compétences, lesrenouveler, les transmettre ?

Ce GT, rassemblant une trentaine de représentants d’en-treprises et de chercheurs, a travaillé sur ces questionstout au long du premier semestre 2005. Les nombreuxéchanges ont démontré la diversité des situations et lamultiplicité des facteurs intervenant dans la transmission,le renouvellement ou la construction des compétences.

Ces constats, expériences et hypothèses vont alimenterune publication en cours d’élaboration. Ces travauxdevraient également se poursuivre sur des thèmes choisisavec les participants en fonction de leur concrétisationdans l’entreprise.

Ce nouveau Club fait suite à l’action Capitalisation desconnaissances et redéploiement des compétences qui amis un terme à ses activités en janvier 2004.

Dans un monde de plus en plus complexe, il devient trèsdifficile de prévoir les évolutions de la société.L’émergence de la société de la connaissance telle quepréconisée lors du sommet européen de Lisbonne, en2000, permet pourtant de penser que l’optimisation desactivités intellectuelles sera au centre des préoccupationsdes managers.Déjà, toutes les organisations, qu’elles soient publiquesou privées, sont de plus en plus conscientes des gains enefficacité et performances que peut apporter une meilleuregestion de leur capital intellectuel. En matière de démar-ches managériales, on voit se développer des pratiquesdont on évalue encore mal l’impact qu’elles auront aucours des prochaines années : développement des démar-ches de gestion des connaissances, multiplication desréseaux, essor des pratiques de travail collaboratif…

Plusieurs réunions ont été organisées au cours du 2e trim-estre 2005, afin de définir, avec des praticiens et spécia-listes du sujet, les thèmes des projets qui pourraientêtre conduits dans le cadre d’Ecrin. Un premier projet aété défini autour des Pôles de compétitivité. Ces pôlesillustrent bien l’émergence de véritables démarchescollectives de création de valeurs intellectuelles généra-trices, à terme, de richesse et d’emplois. Il est ainsiproposé d’accompagner un pôle de compétitivité, dans lebut de dynamiser le processus de développement d’une« intelligence collective » dans un contexte de réseauxmultipartenaires. Ce projet pourrait déboucher, à terme,sur la mise au point d’outils et de méthodes d'aide à laconduite de démarches collectives à très haute valeurintellectuelle ajoutée et sur la publication d’un guidedes « bonnes pratiques » à l'usage des responsables deréseaux. Un deuxième projet, articulé sur un séminaired’approfondissement, est en cours d’élaboration. L’objectifest de constituer un espace innovant de dialogue et dedébat, dans un cadre multidisciplinaire sur laMobilisation de l’intelligence collective dans le cadredes nouvelles formes d’organisation.

Ecrin-Réseauxet intelligence collectiveLes mutations

technologiquesaccélérées et ladématérialisationdes activitésmodifient la naturemême du travail et les compétencesmises en œuvre.Comment anticiperet identifier les nouvellescompétences, les renouveler, les transmettre ?

L’optimisation des activitésintellectuelles sera aucentre des préoccupationsdes managers.

© C

EA

- F

. R

hode

s

Page 29: Activités 2005 - Free

Act iv i tés 2005 • 27

ÉNERGIE

ECRIN-ÉNERGIE

PrésidentAlexandre RojeyIFP

Christian NgôEcrin

AssistanteMarie-France PenazziEcrin

Énergies alternativesJean BonalEcrinet Pierre RossettiEcrin

Énergie des mersJacques RuerSaipem

GéothermieChristian FouillacBRGM

Énergie nucléaireBernard BoninCEA

Transport de l’énergieLucien DeschampsProspective 2100

SupercondensateursHamid GualousUniversité de technologiede Belfort-Montbéliard

Énergie solairePatrick JourdeCEA

SeAnergyCharles FribourgTechnicatome

ECRIN-ÉLECTRONIQUEDE PUISSANCE /CONVERSION DE L’ÉNERGIE

PrésidentJean BonalEcrin

Vice-présidentsPierre RossettiSSP, Ecrinet Stéphane LefebvreENS Cachan, Cnam

AssistanteHélène AugerEcrin

Matériaux pourla conversion de l’énergie Responsables scientifiquesThierry LebeyUniversité de Toulouse III,CNRSet Frédéric MazaleyratENS Cachan

Matériaux électroactifsResponsables scientifiquesBertrand NogaredeENSEEIHT, CNRSet Emmanuel SarrauteESCPI, Cnam

Matériaux électronique de puissance haute températureResponsable scientifiqueStéphane LefebvreENS Cachan, Cnam

Alimentation très bassetensionResponsable scientifiqueFrançois CostaENS Cachan

SupercondensateursResponsables scientifiquesHamid GualousUniversité de technologiede Belfort-Montbéliardet Juliette KauvInrets

AC

TIV

ITÉS

CLUBS

© L

. G

odar

t /

CE

A

Page 30: Activités 2005 - Free

• Act iv i tés 200528

É N E R G I E

L’analyse des besoins énergétiques des paysdéveloppés montre que l’essentiel de la demande estconsommé sous l’une des formes suivantes : énergiethermique, électrique, mécanique, lumineuse.

Un bilan rapide de la demande énergétique mondialefaisait apparaître qu’en 2001, pour une consommationmondiale d’environ 10 Gtep, 1 Gtep était consomméesous forme d’énergie électrique, 2 Gtep sous formed’énergie mécanique dans les transports, 3 Gtep sousforme d’énergie thermique utile et enfin 4 Gtep étaientdissipées dans l’environnement en pure perte.

L’énergie électrique consommée dans le monde estproduite à partir des énergies fossiles et renouvelables viades processus dont les stades ultimes de la transforma-tion sont réalisés par le moyen de convertisseurs électro-mécaniques. Ceux-là utilisent la plupart du temps lechamp magnétique comme média, de convertisseursélectrochimiques, de convertisseurs thermoélectriques, deconvertisseurs photovoltaïques…

Les puissances de ces convertisseurs s’étagent, selon lestechniques utilisées, de quelques MW à quelques GW.Pour l’heure, les convertisseurs électromagnétiques tour-nants assurent la quasi totalité de la production électrique,mais les développements en cours font apparaître que lapart des autres types de générateurs électriques devraitcesser d’être confidentielle d’ici dix à quinze ans.

Dans ce contexte, Ecrin-Électronique de puissance /Conversion de l’énergie (EDP/CE) réunit la communautédu génie électrique. Il s’intéresse notamment aux maté-riaux pour l’électrotechnique : matériaux magnétiques,

Ecrin-Électronique de puissance /Conversion de l’énergie

matériaux isolants (diélectriques solides, liquides ougazeux, matériaux piézoélectriques, matériaux conduc-teurs). Il se préoccupe aussi des composants de l’élec-tronique de puissance : semiconducteurs de puissanceet de commande, à la structure et à la commande desconvertisseurs électriques statiques et tournants, auxaccumulateurs d’énergie électriques, à l’étude des réseauxélectriques et aux applications de l’électricité…

Ecrin-EDP/CE est aussi un lieu d’échange entre cher-cheurs et praticiens, ce qui permet d’explorer des voiesnouvelles en vue de répondre aux contraintes technico-économiques posées par l’évolution du marché del’énergie : amélioration des rendements des convertis-seurs d’énergie, de leur sûreté de fonctionnement, deleur impact sur l’environnement, de leur compacité…développement de nouveaux actionneurs (piézoélectriquespar exemple) ou de nouveaux convertisseurs d’énergie(exploration dans le domaine des convertisseurs thermo-électriques…).

L’activité s’articule en quatre groupes de travail.Le GT Matériaux pour la conversion de l’énergie (maté-riaux magnétiques et matériaux isolants notamment) aachevé ses activités début 2005. Ses responsables effec-tuent depuis lors une veille dans ce domaine.

Le GT Matériaux électroactifs (matériaux piézoélec-triques notamment) s’est arrêté à la fin du premiertrimestre 2005. Il a réuni des chercheurs et des ingénieurstravaillant dans le domaine de la commande et desactionneurs électriques pour des applications allant de lamédecine à l’aéronautique. Ses animateurs continuent

© L

a m

édia

thèq

ue E

DF

/ H

erm

an E

isen

beis

s

© N

AS

A G

odda

rd S

pace

Flig

ht C

ente

r (N

AS

A-G

SFC

)

Page 31: Activités 2005 - Free

Act iv i tés 2005 • 29

É N E R G I E

d’effectuer une veille active sur la question pour être prêtà relancer la concertation entre les acteurs concernés.

Le GT Matériaux électronique de puissance hautetempérature réunit des chercheurs et des ingénieursimpliqués dans le développement de convertisseursdédiés à des domaines d’applications où les contraintesde sûreté et de compacité se posent avec acuité. Lestravaux de ce GT commencés au premier semestre 2005vont se poursuivre en 2006.

Le GT Alimentation très basse tension s’intéresse auxproblèmes posés par la mise au point de ce type d’alimen-tation, de l’ordre du volt, délivrant de fort courant del’ordre de la centaine d’ampères. Ce GT a été créé en 2005et devrait voir ses activités se poursuivre jusqu’en 2006.

Le GT Supercondensateurs, en collaboration avec Ecrin-Énergie, analyse les problèmes propres aux alimenta-tions hybrides de puissance.

Dans le cadre de l’étude des matériaux conducteurs, une demi-journée « Supraconducteurs, état de l’art », dédiée à l’ana-lyse de l’évolution des techniques et de la demande desmatériaux supraconducteurs, a eu lieu le 1er décembre 2004.

Pour ce qui concerne les Semiconducteurs de puissance,un colloque « Diamant, état de l'art et applications poten-

tielles en électronique de puissance » est organisé avecl’Inrets le 22 novembre 2005 à Paris.

Le Club travaille sur l’ensemble des sources énergétiquesdisponibles sur notre planète où les énergies renouvelables,mis à part la biomasse pour la chaleur et l’hydrauliquepour l’électricité, n’occupent actuellement encore qu’uneplace très mineure pour des raisons à la fois technolo-giques mais surtout économiques. Ecrin-Énergie traite lessujets qui seront importants pour demain dans un domaineoù les échelles de temps se chiffrent en décennies et où toutretard d’investissement peut avoir des conséquences drama-tiques à long terme pour notre pays. En 2005, une trentainede réunions ont été organisées dans le domaine de l’énergieoù plus de cinquante industriels, organismes de rechercheet institutionnels ont été impliqués. Ecrin-Énergie est aussiimpliqué dans le contrat européen Eusustel et dans desactions à l’étranger. Nous allons brièvement passer en revuetoutes les facettes de cette thématique.

Les membres d’Énergies alternatives rédigent un ouvragesur ce sujet. Celui-ci sera édité par Omniscience et sortiradébut 2006 en librairie. Cet ouvrage couvrira l’ensembledes énergies renouvelables mais aussi d’autres sourcesd’énergie moins conventionnelles.

Ecrin-Énergie

Ecrin-Énergie

traite les sujets

qui seront

importants pour

demain dans

un domaine où

les échelles de

temps se chiffrent

en décennies

et où tout retard

d’investissement

peut avoir

des conséquences

dramatiques

à long terme

pour notre pays.

© L

a m

édia

thèq

ue E

DF/

Pie

rre

Bér

enge

r

Barrage et retenuede Roselend

Page 32: Activités 2005 - Free

Journées en partenariat avecl’OPECST, dans les locaux del’Assembléenationale :■ « Innovation et

énergie »,le 20 octobre2004,

■ « Iter, enjeuxscientifiques,technologiques etsocioéconomiques », le 11 octobre 2005.

• Act iv i tés 200530

É N E R G I E

Le GT Supercondensateurs a organisé un colloque,dans le cadre du Congrès ESSCAP, à Belfort ennovembre 2004. L’intérêt de ce sujet apparaît clairementdans le domaine des transports. Des réflexions sur l’hy-bridation des sources d’énergie pour des applicationsdans le domaine des transports et des dispositifs station-naires ont été menées.

Un GT Énergie solaire est actuellement en cours decréation. Il s’est donné comme objectif de réfléchir à uneutilisation combinée de l’énergie solaire thermique etphotovoltaïque pour des besoins décentralisés, ainsique sur les innovations permettant de diminuer lescoûts de manière importante.

L’Action SeAnergy, créée en partenariat avecTechnicatome (Areva), a pour objectif de rassemblerpériodiquement des responsables intéressés par les deuxdomaines que sont la mer et l’énergie. Deux à troisréunions, sur invitation, sont programmées chaque année.Chacune d’entre-elle consiste en une conférence d’intro-duction suivie d’un large débat.

En partenariat avec l’OPECST, une journée s’est tenue,dans les locaux de l’Assemblée nationale le 11 octobre2005, sur la fusion thermonucléaire : « Iter, enjeuxscientifiques, technologiques et socioéconomiques ».Cette réunion, prévue de longue date, arrive au bonmoment puisque le réacteur expérimental Iter doit êtreinstallé en France sur le site de Cadarache.

Le GT Énergie des mers a réalisé une synthèse dessources d’énergie marines qu’il a présenté lors de lajournée « Innovation et énergie » organisée conjointementpar l’OPECST (Office parlementaire d’évaluation deschoix scientifiques et technologiques) et Ecrin le 20octobre 2004 dans les locaux de l’Assemblée nationale.Depuis, une sensibilisation a été entreprise en souli-gnant la qualité des ressources en énergie des vagues etdes courants qui existent en France.

L’activité du projet Géothermie a été principalement ledémarrage de la rédaction d’un ouvrage, qui sera publiédans la seconde moitié de 2006. Il a pour but deprésenter au grand public, non seulement l’état actuel dece domaine mais aussi ses perspectives, qui sont parti-culièrement intéressantes dans un monde où le pétrolese fera progressivement plus rare.

Le projet Énergie nucléaire a organisé une dizaine deséminaires depuis sa création début 2004. Il a mis enplace une démarche dans laquelle sont abordés tous lesaspects de l’énergie nucléaire avec des spécialistes dedifférents horizons. L’objectif est la rédaction d’un livresur le nucléaire, s’adressant à des non spécialistes, quidevrait être terminé à la fin de l’année 2006.

Le GT Transport de l’énergie s’est donné pour objectifde rassembler les données sur les transports des diffé-rentes formes d’énergie pour pouvoir en comparer l’effi-cacité et les coûts. Ceci devrait aboutir à la publicationd’un livre sur le sujet.

© L

a m

édia

thèq

ue E

DF

/ Je

an-C

laud

e R

aoul

Page 33: Activités 2005 - Free

Act iv i tés 2005 • 31

É N E R G I E

Le projet européenEusustel a pour butd’analyser la future demande et la productiond’électricité enEurope en assurantsa sécuritéd’approvisionnement et la protectionde l’environnement.

Ecrin-Énergie a été fortement impliqué dans la rédactionde deux des chapitres du livre Technologies du futur -Enjeux de société édité par Omniscience. Il s’agit decelui sur l’énergie et celui sur les transports.

Le contrat européen Eusustel (http://www.eusustel.be)a démarré en janvier 2005. Le coordonnateur de ceprojet est l’université catholique de Louvain. Il a pour butd’analyser la future demande et la production d’électri-cité en Europe en assurant sa sécurité d’approvisionne-ment et la protection de l’environnement. Ecrin est le seulpartenaire français de ce projet. Sa réalisation se fait enforte concertation avec les industriels français impliquésdans ce domaine (EDF, Areva, IFP, BRGM…).

Enfin, sur le plan international, Ecrin est impliqué dansle développement de l’énergie électronucléaire au Vietnampour y promouvoir l’expérience française.

Bancs de testscellules photovoltaïques.

Dispositif Mistral qui contribue aux recherchessur le chaos et la turbulence dans des conditions

semblables à celles rencontrées dans les grandstokamaks comme Iter.

© C

. D

upon

t /

CE

A

© C

NR

S P

hoto

thèq

ue -

Did

ier

Guy

omar

c'h

Publications

Innovation et énergie,Actes de la journée du20 octobre 2004 co-organisée avecl’OPECST, Ecrin, 2005.

Énergies d’aujourd’huiet de demain, ChristianNgô, Clefs CEA n° 50-21, hiver 2004 - 2005, pp. 5-8

Technologiesdu futur - Enjeux desociété, chapitre 4 Énergieet chapitre 5 Transport,Omniscience, mars 2005, pp. 101-160.

Perspectivesénergétiques, Christian Ngô, Congrèsfrançais de thermique,SFT 2005, Reims, 30 mai - 2 juin 2005,pp. 37-51.

Perspectivesénergétiques,Christian Ngô,Le Banquet (revue duCerap), septembre 2005,n° 22, pp. 165-181.

Page 34: Activités 2005 - Free

ENVIRONNEMENT

ECRIN-ENVIRONNEMENTET SOCIÉTÉ

PrésidentJean-Jacques DoyenSuez

Vice-présidentLuc FoulquierIRSN

Conseiller scientifiquePaul RignyEcrin

Chef de projetMyriam LeveugleCNRS, Ecrin

AssistanteBéatrice BoissonEcrin

Sols urbains et péri-urbainsResponsable scientifiqueAndré-Bernard DelmasMedd

Antibiorésistance et développementdurableResponsable scientifiqueAntoine AndremontHôpital Bichat, Paris

ECRIN-TRAITEMENT DE L’AIR ET DES NUISANCES OLFACTIVES

PrésidentJean-Claude OppeneauAdeme

Rapporteur scientifiqueAlain LaplancheENSC Rennes

Chef de projetNane PéhuetCNRS, Ecrin

AssistanteHélène AugerEcrin

Photocatalyse et technologies émergentesResponsable scientifiqueJoseph DussaudAhlstrom research & services

ACTION CHIMIEET ÉCOLOGIE

PrésidentJean-Charles BoutonnetArkema

Chef de projetMyriam LeveugleCNRS, Ecrin

AssistanteHélène AugerEcrin

Persistanceet bioaccumulationResponsable scientifiquePhilippe LemaireArkema

Perturbateurs endocriniensResponsables scientifiquesRémi BarsBayer Cropscienceet Bernard Jégou Inserm

PNRPEPrésident du conseilscientifiqueBernard JégouInserm

ECRIN-DÉCHETS

PrésidentJean-Claude OppeneauAdeme

Chef de projetNane PéhuetCNRS, Ecrin

AssistanteHélène AugerEcrin

AC

TIV

ITÉS

CLUBS ET ACTION

• Act iv i tés 200532

© T

hier

ry B

lond

el

Page 35: Activités 2005 - Free

Act iv i tés 2005 • 33

E N V I R O N N E M E N T

Animationet valorisation duProgramme nationalde recherche sur les perturbateursendocriniens (PNRPE)mis en place par le MeddBudget : 1 milliond'euros pour 2005.Ecrin travaille au développement du site Web dédié aux perturbateursendocriniens

http://www.pertubateurs-

endocriniens.org

Cette Action regroupe les principaux industriels de lachimie française et de nombreux scientifiques d'orga-nismes publics de recherche. Elle a pour but de promou-voir au niveau national, européen et international leséchanges, les actions et l’expertise du potentiel scienti-fique et technique français. Deux axes ont été déve-loppés. L’un a porté sur l’Évaluation des risques enmilieu marin ; ce GT est actuellement en veille. Lesecond GT a porté sur les Perturbateurs endocriniens.

Le Programme national de recherches sur les perturba-teurs endocriniens (PNRPE), dont le cahier des chargesfût formulé à Ecrin, a été mis en place par le ministèrede l’écologie et du développement durable (Medd). Dotéd’un budget de 1 million d’euros pour 2005, le premierappel d’offres a financé sept projets structurants et fédé-rateurs. L’animation et la valorisation de ce programmeont été confiées à Ecrin. Le GT Perturbateurs endocrinienspoursuit ses travaux d’animation et s’ouvre à l’internationalen invitant des personnalités scientifiques à venirprésenter leurs travaux.

L’Action lance un nouveau GT sur La persistance et labioaccumulation des substances chimiques dans l'environnement. En effet, les substances chimiques, qui

Action Chimie et écologie

persistent dans l’environnement et s’accumulent dans leschaînes alimentaires, peuvent avoir des effets néfastes àlong terme sur les espèces sauvages et sur l’homme. Or,les méthodes d’essais réglementaires en vigueur, pourl’évaluation de la persistance et de la bioaccumulation dessubstances chimiques, manquent souvent de pertinenceécologique. De plus, en raison de leur coût et de leurdurée, elles s’avèrent inadaptées aux besoins de l’indus-trie et des pouvoirs publics, pour évaluer rapidement lesmilliers de substances chimiques commercialisées ou endéveloppement dans l’Union européenne.

L’objectif du GT est de fédérer au niveau national lesréflexions et les initiatives de recherche visant au déve-loppement de méthodes d’évaluation de la persistance etde la bioaccumulation des substances chimiques.

Ecrin-Déchets vise à encourager la recherche en vue del’optimisation de la gestion des déchets. En 2005, leprogramme défini en 2004 a été poursuivi et amplifié. Ilavait été notamment décidé d’approfondir le problème dela valorisation et du recyclage des déchets, dans lesdomaines des emballages et matériaux polymères, desproduits manufacturés complexes, des produits biolo-giques, et des matériaux de construction et produits du BTP.Sur chacun de ces thèmes, il avait été convenu d’orga-niser des réunions d’approfondissement.

Ainsi, deux réunions plénières ont été proposées au coursde cette période. La première a été organisée dans le cadre de Pollutec2004, en partenariat avec la Société française de géniedes procédés, sur la « Réutilisation de déchets commematières premières secondaires dans le BTP : enjeux etperspectives ».La seconde réunion plénière « Traitements biologiques desdéchets » a été organisée le 31 mai 2005. Les déchetsagricoles constituent en France plus de la moitié de la

Ecrin-Déchets

Sous la pressiondes directiveseuropéennes,les États membresont dû adopter denouvelles mesureslégislatives,concernant la gestion des orduresménagères. La loide juillet 1992, pour la France,s’est ainsi donnéeplusieurs objectifs :réduction du volume des déchets et de leur toxicité,disparition des déchargessauvages,interdiction du stockage en décharge de déchets nonultimes et enfinmise en place de filières de traitement des déchets avecincitation aurecyclage et à la valorisation.

© L

ouis

Vid

al -

Inr

a

© E

urop

ean

Com

mun

ity,

20

05

Page 36: Activités 2005 - Free

• Act iv i tés 200534

Événements

■ Communication oraleau Cabernet (ConcertedAction on Brownfieldand EconomicRegeneration Network)13-15 avril 2005,Belfast (Irlande duNord),

■ Intermède Ecrin :Antibiorésistance etdéveloppementdurable21 avril 2005, Paris

■ Colloque Sols urbainset péri-urbains 7 juin 2005, Paris

Exposition permanenteau centre CEA de Marcoule

qui propose un parcourssur les déchets.

E N V I R O N N E M E N T

totalité des déchets produits. Pourtant, il est curieux deconstater leur usage très limité en dépit des nombreuxavantages qu’ils présentent, notamment par leur faibleniveau de pollution environnementale.

Pour développer davantage les filières de valorisationbiologique des déchets en France, il serait urgentd’adopter une démarche systémique, qui permet-trait de prendre en compte tous les aspects duproblème, depuis l’analyse des transferts de pollutionjusqu’aux indispensables calculs économiques.

Par ailleurs, une réflexion commune entre industriels etchercheurs sur les aspects économiques et réglemen-taires serait à encourager. Face aux évolutions réglemen-taires indispensables, il serait profitable pour tout lemonde d’envisager, de manière concertée, les réponsestechniques à apporter. Un GT se mettra en place en2006 pour structurer les actions à mettre en œuvre dansle domaine des traitements biologiques des déchets etdes effluents organiques.

Ecrin-Environnement et société a pour mission de mieuxprendre en compte les aspects économiques, socié-taux et les préoccupations du citoyen dans les questionsliées à l’environnement, tout en privilégiant la dimen-sion européenne et l’ouverture vers les petites etmoyennes entreprises.

Le GT Sols urbains et péri-urbains, mis en place en2003, a permis de faire émerger les thèmes majeurs d'uneproblématique « sols urbains », sachant qu’ils représen-tent 1 à 2 % du territoire et regroupe 80 % de la popu-lation. Le colloque de clôture des travaux « Sols urbainset péri-urbain » (7 juin 2005 au Medd) fait apparaître undouble enjeu.

D’une part, il faut tirer quelques expériences de l’impactde l’urbanisation sur les sols en France. D’autre part, ilfaut montrer, à partir d’exemples, comment, sous l’effetde l’anthropisation, ce milieu reste par endroits prochedu milieu agricole qu’il a « fragmenté », et par endroits,devient un matériau au comportement environnementalmal connu. La qualité des sols contemporains est liée auxusages industriels passés et présents, et aux pollutionsdiffuses. La réintroduction de la nature en ville est traitéecomme une contribution à la préservation des sols urbains.L’accent a été mis sur le besoin de recherches spécifiquespour que les usages qui sont faits dans ce dernier casconcourent à la protection de l’environnement et veillentà la santé publique.

La synthèse des travaux conduits à Ecrin a été présentéeau colloque Cabernet 2005 « International Conference On

Ecrin-Environnement et société

Le gradientd’anthropisation :

les usages, les paysages.

© C

. D

upon

t -

CE

A

© C

h. S

wha

rtz

Page 37: Activités 2005 - Free

Act iv i tés 2005 • 35

E N V I R O N N E M E N T

Managing Urban Land » organisé du 13 au 15 avril2005 à Belfast (Irlande du Nord). Un ouvrage de synthèseintitulé : « Sous les pavés, la terre… » est actuellementen cours de rédaction. Sa parution est prévue en 2006aux éditions Omniscience.

Le GT Antibiorésistance et développement durable a étémis en place après la Journée Ecrin de l’Environnement« Gestion des risques microbiens » (5 mai 2004, Paris)pour évaluer l’impact du relargage des antibiotiques dansl’environnement. Lors de l’Intermède Ecrin « antibioré-sistance et développement durable » (21 avril 2005,ministère de la recherche), Antoine Andremont (HôpitalBichat, Paris) a montré que la France était le pays où l’onconsommait le plus d’antibiotiques et que l’apparition desouches résistantes étaient directement corrélée à laconsommation d’antibiotiques.

Le GT propose de s’interroger sur la compatibilité d’unepolitique des antibiotiques génériques bon marché avecune politique de développement durable ; une étude defaisabilité est en cours.

En 2004-2005, Ecrin-Tano s’est essentiellement focalisésur les activités du GT Photocatalyse et technologiesémergentes. Une rencontre a été organisée le 28 avril2005 entre industriels et chercheurs. Les présentationsdes chercheurs centrées sur les principes généraux de laphotocatalyse ont contribué à dessiner les nouvellesperspectives de la recherche fondamentale. Il est apparuque même si de vrais problèmes de R&D restent encoreà résoudre, la photocatalyse est un procédé très promet-teur comme le montrent les nombreuses applicationsindustrielles qui commencent à voir le jour. Il est main-tenant important d’essayer d’en améliorer les perfor-mances, dans le but d’élargir ses champs d’application.

La recherche française dans le domaine de la photocata-lyse étant particulièrement dynamique, Ecrin-Tano a orga-nisé un colloque international dans le but de traiter de« L’avenir de la photocatalyse : applications aux traitementsde l’air et de l’eau » (les 24 et 25 novembre 2005 dansles locaux de l’Assemblée nationale).

Dans le prolongement de ces 2 journées, il est envisagéde créer un consortium recherche-entreprises afin devaloriser les résultats acquis au cours de ces dernièresannées et d’optimiser la R&D dans ce domaine. Ce groupepourrait également contribuer à renforcer la sensibilisa-tion des industriels sur cette technologie émergente etpermettre d’en développer à la fois la dimension opéra-tionnelle, et une portée internationale.

Circulation des bactérieset des gènesde résistance.

D’a

près

P.

San

ders

Ecrin-Tano poursuit, depuis 1994, ses travaux dans ledomaine du traitement de l’air. Il a pu ainsi débouchersur de nombreux contrats et coopérations de recherche.Il poursuit son objectif de promouvoir les avancées tech-nologiques concernant le traitement des pollutions de l’air,qu’elles soient d’origine industrielle, agricole, urbaineou domestique. Il a pour préoccupation essentielle la diffu-sion des technologies émergentes, dans la perspective defavoriser leur développement. Il vise également à sensi-biliser les pouvoirs publics sur les effets de la pollutionde l’air sur l’environnement et la santé.

Ecrin-Traitement de l’airet des nuisances olfactives (Tano)

Amibe du genre Naegleria sous forme trophozoïte ou végétative.

© E

DF

Page 38: Activités 2005 - Free

MATÉRIAUXET PROCÉDÉS

ECRIN-NANOMATÉRIAUX

PrésidentFrédéric Schuster - CEA

Chargée de missionVéronique Thierry-Mieg - CNRS, Ecrin

AssistanteAnne Renaux - Ecrin

Nanomatériaux et sécurité (en partenariat avec Ecrin-Risques)• Techniques de détection et de caractérisationResponsable scientifiqueFrançois Tardif - CEA

• Toxicologie des nanoparticulesResponsable scientifiqueFrédérique Roos - INRS

• Intégration de systèmes industriels sécurisésResponsable scientifiqueÉric Gaffet - CNRS

• Aspects sociétaux et environnementauxResponsable scientifiqueJacques Bouillard - Ineris

Nanosafe2CoordonnateurFrédéric Schuster - CEA

ECRIN-TRAITEMENTS DE SURFACES

PrésidentJérôme PerrinAir Liquide

Rapporteur scientifiqueGeorges ZissisCPAT

Chargée de missionVéronique Thierry-MiegCNRS, Ecrin

AssistanteAnne RenauxEcrin

Stérilisation en milieu médicalResponsables scientifiquesAndré RicardCPATet Michel SixouFaculté Dentaire de Toulouse

Surfaces nanostructuréesResponsable scientifiqueJérôme PerrinAir Liquide

ECRIN-MATÉRIAUXPOLYMÈRES

PrésidentJacques BoisselEcrin

AssistanteHélène AugerEcrin

RenforcementResponsable scientifiqueAlain VidalICSI, CNRS

AC

TIV

ITÉS

CLUBS

• Rapport d ’act iv i tés 200536

© L

PN

- C

NR

S

Page 39: Activités 2005 - Free

Act iv i tés 2005 • 37

M A T É R I A U X E T P R O C É D É S

Nanomatériauxet sécurité■ 4 groupes de travail :

• Techniques dedétection et decaractérisation ; • Toxicologie desnanoparticules ; • Intégration desystèmes industrielssécurisés ;• Aspects sociétauxet environnemen-taux.

■ Un site http://www.nanomateriauxetsecurite.fr

■ Un comitéscientifique et éthique

Le GT Renforcement a focalisé son activité sur le projetd’étude des effets de la mise en œuvre des matériauxpolymères par voie fondue sur leurs propriétés : desinteractions aux interfaces aux propriétés macro-scopiques. Ces travaux se poursuivront cette année.Parallèlement, le Club a organisé une plénière « Contrôleet analyse des matériaux polymères » s’est déroulé le13 octobre 2005 à Paris.

Ecrin-Nanomatériaux a, cette année, mis en place undispositif de travail pour regrouper les acteursconcernés par la maîtrise des risques dans laproduction de nanoparticules, et participé au montagede nombreux projets pour répondre aux appels d’offreseuropéens ou nationaux.L’organisation de deux journées Ecrin, le 9 novembre2004 et le 23 mars 2005, rassemblant chaque fois prèsde cent personnes, a permis aux ingénieurs et aux cher-cheurs de prendre conscience du besoin d’analyser, dèsla production, la toxicité et le cycle de vie des nanoma-tériaux. Des médecins, des toxicologues, des ingénieurshygiène et sécurité, mais aussi des représentants despouvoirs publics et de l’Agence française de normalisa-tion (Afnor), ont rencontré des fabricants de nanopoudresou nanotubes dans des systèmes intégrés, des fabricants

Ecrin-Nanomatériaux

Ecrin-Matériaux polymères

de détecteurs de nanoparticules, et des scientifiquespour les éclairer sur l’état de l’art de la maîtrise desrisques dans la production et l’utilisation des nanomaté-riaux. Après ces journées, Ecrin-Nanomatériaux et Ecrin-Risques (voir page 44) ont mis en place le dispositif detravail Nanomatériaux et sécurité comprenant :• 4 GT : Techniques de détection et de caractérisa-

tion ; Toxicologie des nanoparticules ; Intégrationde systèmes industriels sécurisés ; Aspects socié-taux et environnementaux ;

• un site http://www.nanomateriauxetsecurite.fr (voirpage 51) ;

• un comité scientifique et éthique, dont la mission seranotamment de proposer des axes de réflexion et degarantir l’objectivité et la qualité des travaux menésdans les divers groupes de travail.

Observation en couped’une membrane polymèrerésistante aux produitscorrosifs.

Équipement d’épitaxie par jets moléculaires (EJM).

© C

NR

S P

hoto

thèq

ue -

Did

ier

Cot

© A

rtec

hniq

ue/C

EA

Page 40: Activités 2005 - Free

• Act iv i tés 200538

M A T É R I A U X E T P R O C É D É S

Ces GT collaborent avec l’Afnor pour participer auxgroupes de travail des commissions européennes, voireinternationales, de normalisation.Ce dispositif, soutenu par le ministère délégué à larecherche, est le miroir français du projet européenNanosafe2.

Nanosafe2, dont le coordinateur est le CEA, a été lancéles 13 et 14 avril 2005 pour 4 ans, en présence d’unreprésentant de la Commission européenne et des 23partenaires provenant de 7 pays d’Europe. Ecrin, qui estresponsable de la diffusion de l’information et des résul-

tats de Nanosafe2, a conçu et réalisé le site Webhttp://www.nanosafe.org, dédié au travail collaboratif duconsortium.

Au sein de la plateforme technologique européenneIndustrial Safety, pilotée par l’Ineris, Ecrin est parte-naire de NanosafeHub, dédiée aux nanomatériaux, etparticipe au montage d’une plateforme miroir française,dite FTPIS (French Technology Platform Industrial Safety).Par ailleurs, NanoM3Centre, plateforme de démonstrationtechnologique, destinée aux surfaces et aux matériauxnanostructurés dans la masse, est en cours de créationà l’échelle régionale, avec l’aide des collectivités territo-riales de la région Centre.

Répondant à deux appels à projets de l’ANR (Agencenationale de recherche) celui du Pnano (Programmenational en nanosciences et nanotechnologies) et duRNMP (Réseau national matériaux et procédés), Ecrin-Nanomatériaux a contribué à créer des consortiums dans4 projets déposés en juin et juillet 2005 : Nabucco(Safran), Medina (LNE), Pocana (Renault), Pl@NETE(CRT-PL). Là aussi, Ecrin a montré son utilité et son effi-cacité pour mettre en réseau, chercheurs, industriels etPME, pour le montage de projets européens ou nationaux.Il a aussi démontré sa capacité à diffuser des informationssur tout support, et en particulier sur un site Web. Pocanaa été sélectionné en octobre 2005 pour être financé parl’ANR dans le cadre du programme du Réseau national

Photographie au microscope en transmissionde micropiliers à base de semiconducteurs GaAs/AlAs de diamètres 400, 250 et 130 nm.

Représentation schématique des différentes phases de la formation des biofilms.

Nanosafe2Projet intégré européenpour la production etl’utilisation sécuriséesde nanoparticuleshttp://www.nanosafe.org

© L

PN

- C

NR

S

© E

crin

Page 41: Activités 2005 - Free

Act iv i tés 2005 • 39

M A T É R I A U X E T P R O C É D É S

matériaux et procédés. Il traitera de l’élaboration denanocomposites transparents à matrice polycarbonate.

Le Club a élargi son champ d’investigation sur lesprocédés, jusque-là consacré surtout aux techniquesplasmas, en accueillant des électrochimistes. Uneréunion plénière s’est tenue à Paris le 22 octobre2004, où ont été examinés plusieurs procédés denettoyage avancé, qui devraient faire l’objet d’un futurGT. Les agro-solvants, le CO2 supercritique, laméthodologie suivie en microélectronique, tout entenant compte de la réglementation, et la résistanceaux biocides en général, en sont les premières pistes.Cette journée a aussi mis en avant un intérêt croissantdes industriels et des chercheurs pour déchiffrer lefonctionnement intime des biofilms.

Répondant à une demande commune du Club et du GTEmballages (Ecrin-Agroalimentaire), une réunion plénière« Traitements de surfaces des matériaux souples : Quelsprocédés pour quelles applications ? », est organisée le13 octobre 2005 dans le cadre des 12e Rencontres inter-nationales des industries papetières (Alpexpo, Grenoble).Cette réunion a pour objectif de faire un panorama desdifférentes possibilités de traitements de surfaces actuelset en développement (UV, e-beam, plasma, dépôt électro-lytique, etc) les plus appropriés pour répondre aux attentesdes industriels.

Le GT Surfaces nanostructurées commencera sesréunions en novembre 2005 en concertation avecEcrin-Nanomatériaux, en examinant les possibilitésélectrochimiques de nanostructuration des surfaces.Les études des procédés par voie sèche, ou bien parcatalyse suivront.

L’objectif du GT Stérilisation en milieu médical est deproposer des procédés par voie sèche, complémentairesaux procédés traditionnels (étuves, agents liquides, etc.)du marché. La stérilisation des objets contaminés par lesprions est un enjeu majeur du développement de ces tech-niques. Une visite de la plateforme Prions du CEA àFontenay aux Roses le 22 mars 2005, précédée d’unséminaire, a permis au groupe de s’informer sur les diffi-cultés de l’étude de la décontamination des prions.

Ecrin-Tribologie ayant cessé ses activités, Ecrin-Traitements de surfaces a repris l’organisation de la

Ecrin-Traitements de surfaces

plénière « Alternatives au chrome dur électrolytique dansses fonctions tribologiques », à Besançon, le 29 juin2005. En effet, la réglementation interdisant son usagedès 2007, le Chrome VI souvent utilisé dans des dépôtssur des pièces mécaniques devra être remplacé par d’au-tres matériaux ou procédés de revêtement.

L’adhésion sur les surfaces étant un problème industrielrécurrent, c’est tout naturellement que l’Ofta (Observatoirefrançais des techniques avancées) s’est tourné vers le Clubpour réfléchir au démarrage d’une étude qui se conclurapar la publication d’un livre sur les matériaux de collage,et le collage des matériaux.

Les sources d’éclairage sont une des applications destechniques plasmas. Georges Zissis (CPAT), respon-sable d’un projet européen sur l’éclairage,http://www.efficient-lighting.org, étant rapporteur scien-tifique du Club, un Intermède Ecrin sur ce sujet, suivid’une publication dans la revue Recherche, techno-logie et société n°60, a été organisé au ministèredélégué à la recherche en mai 2005.

Publications

Du nettoyageà la stérilisation ; du MEMS à l’avion ;Actes de la journée du 22 octobre 2004,Ecrin, 2004.

Nanomatériaux etindustrie : une démarcheintégrée pour la maîtrisedes risques, Actes desjournées du 9 novembre2004 et du 23 mars2005, Paris, Ecrin,2005.

« Le projet intégréNanosafe2 », Frédéric Schuster,Recherche, technologieet société n°59, mars2005.

Documentd’orientation scientifiquedu PNSE (Plan nationalsanté environnement)présenté les 31 mars et 1er avril 2005 au ministère délégué à la Recherche, chapitre« Nanoparticules et santé », pp 3-16

Technologies du Futur- enjeux de société,chapitre « matériaux etprocédés », pp 203-232,Omniscience, avril 2005.

Sources de lumièreartificielle - source de vie.Quels enjeux économiques,énergétiques et sociétaux, Georges Zissis,Chronique Recherche,Technologie et Société,n°60, pp 30-32, Ecrin,mai 2005.

Alternatives auchrome dur électrolytiquedans ses fonctionstribologiques ;Actes de la journéedu 29 juin 2005, Ecrin, 2005.

Image du prion à l'échelle atomique.

© C

NR

S p

hoto

thèq

ue -

Ron

ald

Mel

ki

Page 42: Activités 2005 - Free

Marquages, nano et microgravuresRapporteur scientifiquePhilippe CormontCEA

ImvieRapporteur scientifiquePaul SmigielskiRhenaPhotonics

ImagerieRapporteurs scientifiquesJean-Louis GerstenmayerCEAet Dominique Von EuwCNRS, Ecrin

ÉclairageRapporteur scientifiqueFrançois MicheronPhysique et industrie

Applications médicales pour synchrotronRapporteur scientifiqueJean DoucetSynchrotron Soleil

TransinnovaRapporteur scientifiqueJean-Marc LeducTransinnova

DirecteurJean-Pierre GexEcrin

Chargé d'affairesPaul SmigielskiRhénaPhotonics

AssistanteMarie-France PenazziEcrin

Ondes TérahertzRapporteurs scientifiquesJean-Louis CoutazUniversité de SavoieÉric FerteinUniversité de Dunkerqueet Nicolas BreuilThalès

Imagerie rapide Ecrin /ArmirRapporteur scientifiqueMichel PaindavoineUniversité de Reims

AC

TIV

ITÉS

DOMAINE

• Act iv i tés 200540

© C

EA

- C

. B

oulz

e

© C

NR

S P

hoto

thèq

ue -

Mar

tin

Sta

uber

/ F

ranç

oise

Pey

rin

DOMAINEOPTOÉLECTRONIQUE

Page 43: Activités 2005 - Free

Act iv i tés 2005 • 41

O P T O É L E C T R O N I Q U E

Ondes Térahertz

L’engouement actuel pour le domaine THz (plage duspectre électromagnétique comprise entre 100 GHz et10 THz qui couvre le « fossé » séparant l’électroniquehyperfréquence de l’optique infrarouge lointain) résultedu fort intérêt non seulement de la communautéscientifique, mais également des industriels quientrevoient déjà nombre d’applications. En effet, suiteau développement de la spectroscopie térahertz à la findes années 1980, le domaine THz, alors très difficiled’accès, connaît depuis lors un essor extraordinaire.Ainsi, le nombre de publications sur ce thème est passéde moins d’une dizaine par an à la fin des années 80 àplus d’une par jour depuis le début de cette décennie !Cette thématique est d’ailleurs aujourd’hui affichéedans la plupart des conférences nationales etinternationales.Initié il y a 6 ans, à une époque où le mot « térahertz »n’offrait pas la résonance actuelle, le GT Térahertzaccueille les communautés des hyperfréquences et del’optique travaillant à la frontière de leurs domainesrespectifs. Une synergie a ainsi été créée entre ces deuxcommunautés qui n’utilisent pas le même langage. Celle-ci est indispensable pour développer des sources, desdétecteurs, des techniques de caractérisation et d’ima-gerie performantes. Elle permet ainsi le développementd’applications émergentes (criblage de gènes, communi-cations sécurisées à courte distance, détection de gaz,imagerie et tomographie, détection de cancers du dermeet de caries, contrôle de dopage dans les semi-conduc-teurs, détection d’armes ou d’explosifs, adressage auniveau de la boucle locale dans les télécoms, diagnosticde défauts de fabrication de produits manufacturés etdétection de polluants au sens large…).

Toutefois, il est toujours difficile de prédire aujourd’huiquelle approche permettra de franchir les verrous tech-nologiques faisant encore obstacle au développementde ces applications émergentes. En décloisonnant lescommunautés des hyperfréquences et de l’optique, le GTTérahertz permet de confronter les approches électro-nique, optique et optoélectronique, afin que de nouvellesméthodes et nouveaux dispositifs puissent être imaginés,conçus et développés en s’appuyant sur une approchenécessairement pluridisciplinaire.

Dans ce contexte, différentes actions ont été entreprisespar le groupe :• Dans le cadre du consortium Athenes (Applications

Domaine Optoélectronique térahertz en environnement et espace), le financementd’un deuxième thésard a été acquis en 2005 pour troisans. D’autre part, des démonstrations de faisabilité sonten cours de tests pour des industriels et PME dans leslaboratoires des participants du groupe.• La préparation de la mise en place d’une école théma-tique en 2006 de concert avec le nouveau groupe derecherche térahertz. • La rédaction d’un livre « pragmatique » sur les compo-sants et les applications térahertz est en cours. Il estdestiné aux étudiants et industriels.• Les troisièmes Journées Térahertz (du 10 au 13 mars2005 en Savoie) et ont été co-organisées par le LAHC(université de Savoie), le LPCA(université du Littoral - Côted’Opale). Elles ont permis defaire le point sur : les sourcescompactes, la radioastronomieet la spectroscopie à très hauterésolution, l’imagerie THz et ledéveloppement de matrices dedétecteurs, la génération et lamesure d’impulsions THz enpropagation guidée, la caractéri-sation de matériaux et le déve-loppement de composants actifsou passifs de traitement dusignal THz.

Imagerie rapide Ecrin / Armir

Ecrin travaille en étroit partenariat avec l’associationArmir. Les points suivants sont à relever :• Deux jours de stage de formation sur « les techniquesd’enregistrement rapide et d’exploitations des images »ont eu lieu les 30 mai et 1er juin à l’Observatoire deParis. Ce stage se tiendra désormais chaque année.• Un atelier sur les « systèmes d’imagerie rapide » a égale-ment eu lieu à Ecrin. Une quinzaine d’utilisateurs, dontceux du secteur télévisuel, se sont montrés particulière-ment intéressés. Ce type d’atelier sera renouvelé chaqueannée.• La quatrième journée d’études CCD / CMOS devrait avoirlieu en 2006.

Marquages, nano et microgravures

La fabrication de micro ou nano-dispositifs, permettantla traçabilité des produits, est une préoccupation impor-tante des industriels et des consommateurs. C’est laraison pour laquelle Ecrin avait créé le GT Marquages,nano et microgravures. La publication d’un ouvragerelatif à ce domaine est envisagée.

Les participantsdes 3e Journées Térahertz

© U

nive

rsit

é de

Sav

oie

Page 44: Activités 2005 - Free

• Act iv i tés 200542

O P T O É L E C T R O N I Q U E

Imvie (Imagerie pour les sciences du vivant et la médecine)

Les objectifs initiaux des symposiums Imvie ont étéatteints avec, d’une part, une extension européenne quia été une réussite et, d’autre part, l’ouverture vers lesspécialités multiples qui a été particulièrement fructueuse.

Le symposium Imvie 2 (Strasbourg, du 1er au 3 mars2005) a été co-organisé par l’association Rhenaphotonics,qui représente Ecrin à Strasbourg, avec le soutien de laDGA et de la région Alsace. Il a permis de rassembler etsynthétiser des approches provenant d’équipes de physi-ciens, de biologistes, de médecins, etc. autour de laformation, du traitement et de l’affichage des images asso-ciés à d’autres moyens électroniques et photoniques.

De nouvelles émergences ont été remarquées dansles domaines macro, micro et nanoscopiques, notam-ment en biométrie qui est la science étudiant, à l’aidedes mathématiques, les variations biologiques à l’in-térieur d’un groupe déterminé d’individus. La prise encompte de ces variations par l’imagerie est détermi-nante pour l’élaboration de nouveaux diagnostics et denouvelles thérapies. Les nanosystèmes, comme lesboîtes quantiques (quantum dots), jouent et vont jouerun rôle considérable comme cela a été démontré parplusieurs interventions. Les nanoparticules peuvent

être, par exemple, desindicateurs ou desrévélateurs de tumeurs.Les apports de l’ima-gerie en matière deprotéomique (étude de l'ensemble desprotéines d'un orga-nisme, d'un tissu oud'une cellule) ont étémis en évidence autravers de présenta-tions des différentestechnologies parmi lesplus efficaces. Lesaspects plus classiquesde l’imagerie biolo-gique ont aussi été

traités. Imvie 2 a offert l’opportunité de présenter, pourla première fois en Europe, de nouvelles ressources del’imagerie à partir de rayonnement synchrotron outérahertz.

Un symposium « Imvie 3-biologie » devrait avoir lieu en2007 à Strasbourg, et un symposium « Imvie 1-instru-mentation » sera organisé à Paris en 2006.

Imagerie

L’objectif du GT Imagerie est de favoriser le développe-ment et l’émergence de systèmes d’imagerie en France.

Deux fascicules sont en préparation, l’un sur l’imagerieen temps réel, l’autre sur l’imagerie rapide. Ils feront l’étatde l’art de chaque technologie et de leurs avancéesprobables à court et moyen terme. Les publics visés sontles étudiants, les industriels et toutes personnes ayant desconnaissances technologiques ou scientifiques.

Éclairage

Il s’agit d’une évolution du GT Diodes de puissance quiavait constaté qu’une action nationale de R & D vigou-reuse était indispensable pour que la France puisse resterprésente dans le domaine. En l’absence d’une telle initia-tive, les participants du groupe (laboratoires, grandsgroupes industriels et PME) ont orienté leurs actions surles possibilités de transferts de technologie et d’applica-tions dans le domaine de l’éclairage avec des LED (Lightemiting diodes). En effet, la consommation énergétiquedue à l’éclairage est loin d’être négligeable et des rupturesdans ce domaine sont nécessaires.

Grâce aux travaux du groupe, une première réponse àun appel d’offre européen a été effectuée par unePME, en coopération avec un grand organisme d’État.D’autre part, une journée d’études est en cours depréparation en coopération avec Ecrin-Électronique depuissance / Conversion de l’énergie.

Applications médicales pour synchrotron

L'intérêt manifesté par Soleil pour le symposium« Imvie 2 » a conduit à la mise en place d'un groupe detravail dédié aux Applications médicales des synchro-trons. Trois thèmes ont été retenus : nouvelles tech-niques d'imagerie par radiographie X, analyse et diagnosticà partir de prélèvements, radiothérapie et radiobiologie.Un atelier sur ces trois thèmes aura lieu les 6 et7 décembre 2005 à l'Institut Curie (Orsay).

Transinnova

L’association Transinnova, en coopération avec Ecrin, aorganisé, du 15 au 22 octobre 2005, le voyage d’études« Virtualtec » en Californie. Les thèmes principaux étaient :les plateformes multimédias, les logiciels de conceptionet de modélisation, la réalité augmentée, la réalité virtuelle,la vision artificielle et robots… De nombreux laboratoireset fabricants seront visités par les vingt participants.

1 colloque européen :Imvie, à Strasbourg

1 colloque national :Terahertz à Aussois

1 formation : Imagerierapide

1 atelier : Vidéo rapide

1 voyage d’études :Virtualtec

3 livres enpréparation

4 nouveaux GT

© A

dam

et

All.

, C

ereb

Blo

od F

low

and

Met

ab., i

n pr

ess

Détermination du volume(CBV) et du flux (CBF)sanguin par tomographiesur synchrotron. Coupe transversale de cerveau de rat.

Page 45: Activités 2005 - Free

Act iv i tés 2005 • 43

RISQUESRISQUES

Toxicologie des nanomatériaux

Responsable scientifiqueFrédérique RoosINRS

Aspects sociétaux et environnementaux

Responsable scientifiqueJacques BouillardIneris

ECRIN-RISQUES

PrésidentLuc FoulquierIRSN

Chargé de missionÉric CharikaneEcrin

AssistanteAnne RenauxEcrin

CLUB

© C

EA

© C

hris

toph

e M

aitr

e -

Inra

Prévention des incendies de forêt.

AC

TIV

ITÉS

Page 46: Activités 2005 - Free

• Act iv i tés 200544

R I S Q U E S

En 2004-2005, Ecrin-Risques s’est structuré dans unedémarche bottom-up. Il a mis en place son Comité de pilo-tage et développé de nombreuses activités dont l’organi-sation du colloque Cerom avec l’INRS (Institut nationalde recherche et de sécurité) et la création du dispositif« nanomatériaux et sécurité ».

Cerom

Cerom (« conception ergonomique des outils à main »)est l'acronyme d'un projet de l'INRS dont les résultats ontété présentés en mars 2005 lors du colloque « La concep-tion ergonomique d'outils à main : un progrès pour lasanté, un atout pour la qualité ». Ce colloque organiséconjointement par l'INRS et Ecrin s'inscrit dans un parte-nariat démarré en 2003 afin d'élargir l'audience habituellede l'INRS à d’autres acteurs du monde économique, enparticulier les PME. En rassemblant un tiers d'acadé-miques, un tiers d'industriels et un tiers de représentantssoit des partenaires sociaux, soit des ministères notam-ment du travail, soit de l'assurance maladie, cette journéea montré l’importance de la problématique. Elle a aussi

Ecrin-Risques fait apparaître les marges de progrès dans le domaine. Eneffet, si l'on peut se réjouir du chemin déjà parcouru, l’im-portance de l’ergonomie pour améliorer les conditions detravail dans les entreprises, quelle que soit leur taille, n’estpas encore totalement acquise et, de l'avis de tous lesparticipants, il y a encore un fort besoin de démonstra-tion sinon de démonstrateur pour convaincre de la valeurajouté de la démarche.

Nanomatériaux et sécurité

Ce projet s’appuie sur une étroite collaboration entreEcrin-Risques et Ecrin-Nanomatériaux. Démarrée à l'initia-tive de ce dernier au cours du second trimestre 2004,cette coopération repose sur le besoin de réunir descommunautés et des compétences complémentairesdans le domaine des nanomatériaux et de leur production,et dans celui des risques et de la toxicologie notam-ment. Il s’agit d'aborder la question de la sécurité desnanomatériaux - au sens d’innocuité -, tout au long de leurcycle de vie, en insistant d’abord sur leur production.Depuis septembre 2004, ce projet a conduit à 4 réalisations.

• Deux colloques ont été organisés, le premier ennovembre 2004, le second en mars 2005, sur le thème

© G

aël

Ker

baol

- I

NR

S

Page 47: Activités 2005 - Free

Act iv i tés 2005 • 45

Le portail Web Nanomatériaux et sécurité.

R I S Q U E S

Expérimentateur avec protection

maximale (niveau IV) :combinaison, gants,

lunettes, bottes et masque.

« Nanomatériaux et industrie : une démarche intégréepour la maîtrise des risques ». Ils ont notamment permisde préciser les préoccupations des industriels en faisantapparaître les difficultés actuelles pour évaluer et mesurerles effets des nanomatériaux sur la santé humaine.

• Quatre GT ont été mis en place, dont deux sont prisen charge par Ecrin-Risques (voir aussi Ecrin-Nanomatériaux, page 37). Il s'agit du GT 2 Toxicologiedes nanomatériaux et du GT 4 Aspects sociétaux etenvironnementaux. Parmi les priorités du premier,citons : la mise en réseau des compétences potentielle-ment mobilisables sur les questions de toxicologie ; laparticipation à l’harmonisation, à l’échelon national puiseuropéen, des méthodologies expérimentales ; la contri-bution à l’élaboration d’éléments de prévention ; lacontribution à la coordination du développement desétudes à court terme et des études à long terme. Parmicelles du second GT, citons : le recensement des supportspédagogiques, l’analyse des besoins d’information et laréflexion sur les stratégies de communication, l’analysedes implications réglementaires (Seveso, Reach…).

• Un portail Web a été créé, il est accessible à l'adressehttp://www.nanomateriauxetsecurite.fr . Entièrement déve-loppé par Ecrin (voir Le Web, page 51), il est destiné àservir de plateforme de travail pour les quatre GT. Il a aussil'ambition de devenir le site de référence en langue fran-çaise sur le sujet.

• Un comité scientifique et éthique a été constitué, il estdestiné à apprécier ces aspects des travaux des quatre GTet plus généralement des nanomatériaux, de leur produc-tion et de leur utilisation. Ce comité, issu d’une propo-sition de Jean-Claude André, INRS et administrateurd'Ecrin, rassemble une quinzaine de personnalités dumonde de la recherche.

Le Comité de pilotage

Le Comité de pilotage d’Ecrin-Risques regroupe actuel-lement des représentants de l'Institut de radioprotectionet de sûreté nucléaire (IRSN), de l'Institut National del'environnement industriel et des risques (Ineris), del'INRS et du CEA. D'autres organismes seront sollicitésprochainement. Il se veut un lieu de libres échanges surdes questions en émergence en évitant de reproduire leschéma, classique, de la vision négative des risques. Ildoit aussi servir à relier les différentes initiatives traitantdes risques au sein des autres activités d'Ecrin en assu-rant la circulation de l'information et, le cas échéant, enservant de ressource et de point d'entrée pour trouver lescompétences utiles. Il se veut également un artisan dela mise en réseau des acteurs nationaux. Un premier pasest d’ores et déjà effectué avec le tout récent pôle decompétitivité « Gestion des risques et vulnérabilité desterritoires » de la région PACA.

Sécurité

Le ministère délégué à l’enseignement supérieur et à larecherche a sollicité Ecrin pour prendre en charge lalogistique et la diffusion de l’information relative auColloque « Quelle recherche pour la sécurité ? » qu’il aorganisé le 18 octobre 2005 avec la DGA et l’appui duministère de l’intérieur et de l’aménagement du territoireet du ministère de la défense, avec la participation dusecrétariat général de la défense nationale.

© E

crin

© J

ean

Web

er -

Inr

a

Page 48: Activités 2005 - Free

46 • Act iv i tés 2005

Ecrin a des activités dans plusieurs régions de France.L’objectif est de favoriser les thématiques locales avec, sinécessaire, un appui au niveau national. Les actions sefont dans le cadre de structures de type Ecrin-Région,dirigées par un délégué régional, ou d’antennes.

Jean Berthelot, délégué régional d’Ecrin Bretagne, a faitun grand nombre d’actions de communication dans cetterégion pour mieux faire connaître notre association. Il acontribué au concours d’idées et de création d’entre-prises organisé par la Chambre de commerce et d’indus-trie de Rennes ; participé à la journée d’étude sur lepatrimoine industriel en Bretagne en donnant la confé-rence : « Culture industrielle et patrimoine ; la valorisa-tion d’anciens métiers par l’apport de nouvellestechnologies » ; fait une intervention sur l’innovation auconcours Talents organisé à Rennes par la boutique degestion 35. Par ailleurs, Jean Berthelot s’est beaucoup investi dansl’innovation et la création d’emploi. Il a publié le rapport« Innover pour créer des activités et des emplois », et« L’innovation en Bretagne », annuaire de 1000 TPEinnovatrices est en cours de réalisation. L’étude « Commentdynamiser la création d’activités nouvelles et d’entre-prises innovantes » a été lancée à la demande des orga-nisations territoriales et des entreprises. Une étude portantsur la création d’un observatoire de la fonction commer-ciale et des services en Bretagne, en liaison avec Ecrin-Évolution du travail face aux mutations technologiques aété proposée au Conseil régional. Enfin, Jean Berthelot aparticipé à la création d’un incubateur corporate « hautetechnologies » à Guingamp.

Les activités de l’année 2004-2005 furent marquéespar la continuité des actions engagées : relais de clubsnationaux en Midi-Pyrénées et contribution à leursactions, participation à l’émergence de travaux enrégion principalement sur les thèmes de l’eau et del’environnement.Une nouvelle action, initiée par Ecrin Rhône-Alpes, a étélancée sur la thématique des biofilms, en partenariat avec

Ecrin Midi-Pyrénées

Ecrin Bretagne

le Pnir Biofilms du CNRS. Ce sujet est actuellementintégré aux activités d’Ecrin-Traitements de surfaces.André Leplus-Habeneck, le délégué régional d’EcrinMidi-Pyrénées est parti en retraite à l’été 2005.L’Adermip (Association pour le développement de l'en-seignement, de l'économie et des recherches en Midi-Pyrénées) devient le relais des activités d’Ecrin enMidi-Pyrénées. Elle informe régulièrement ses adhé-rents des activités d’Ecrin au plan national.

Ecrin Rhône-Alpes, dont le délégué régional est JeanFavre-Bonvin, a mené son activité dans trois directions.

Ecrin s’est rapproché des responsables de différentesagences : Fondation Rhône-Alpes Futur ; Aramm (AgenceRhône-Alpes pour la maîtrise des matériaux) ; Arteb(Agence Rhône-Alpes pour le développement destechnologies médicales et des biotechnologies) ; Aratem(Agence Rhône-Alpes pour la maîtrise des technologies demesure), Thésame (Réseau technologique pour les entre-prises en mécatronique, productique et management del'innovation).Il faut signaler la synergie avec les actions de la FondationRhône-Alpes Futur, qui a hébergé le délégué régionald’Ecrin, dans le domaine des relations avec les entreprises,en particulier les carrefours de la Fondation, dans lesquelsle CNRS joue un rôle important puisqu'il finance un prix.

Ecrin Rhône-Alpes

RÉGIONS, EUROPE, MONDE

© L

MG

UM

R 51

22 -

Ville

urba

nne

En régions

Bactérie adhérée.

Page 49: Activités 2005 - Free

47Act iv i tés 2005 •

Ecrin Rhône-Alpes a continué les actions entreprises lesannées précédentes en les menant à leur plein dévelop-pement : création d’Ecrin-Analyse, appui aux pays en voiede développement en collaboration avec Ecrin-Applicationsdu développement durable.

La création d’Ecrin-Analyse, coorganisée avec PierreToulhoat (CEA et Ineris), sera concrétisée lors de la journéeIsa du 17 novembre 2005 à Lyon. L'action vers les paysen voie de développement, dans le cadre d’Ecrin-Applications du développement durable, a reçu un échofavorable en Rhône-Alpes. Plusieurs réunions ont eu lieuavec le Conseil régional, des contacts intéressants ont étépris avec une entreprise et des centres techniques.

Des articles ont été proposés à notre revue Recherche,technologie et société et un intermède Ecrin a été réalisépar des scientifiques de la région : « Capteurs, vêtementset habitats intelligents pour surveillance médicale », le 8 février 2005 à Paris.

Technopole AlimentecLa Technopole Alimentec, à Bourg-en-Bresse, est un pointde contact privilégié d’Ecrin en région Rhône-Alpes. Cettestructure, qui reçoit 15 000 visiteurs par an, est un excel-lent relais d'informations. Le partenariat avec Ecrin s'exerceprincipalement au sein d'Ecrin-Agroalimentaire, dont laprésidence est assurée par Gérard Garin, directeur de laTechnopole Alimentec. En termes de développement, laTechnopole est reconnue centre d'essais dans le cadre duPôle de compétitivité plasturgie Rhône-Alpes et Sud Jura,labellisé par l'État, et collaborera avec des laboratoirespublics et des entreprises.

Paul Smigielski, président de RhenaPhotonics Alsace,représente Ecrin dans cette région. La coopération est prin-cipalement axée sur la co-organisation par Ecrin et l’as-sociation Rhenaphotonics du symposium internationalImvie2 (voir Optoélectronique, pages 40, 41 et 42). Il s’estdéroulé à Strasbourg du 1er au 3 mars 2005.

Alsace

Un gros effort a été fait, au cours de l’année 2005, pourdévelopper des activités au niveau de l’Europe et pourimpliquer des experts européens. Deux contrats euro-péens, Eusustel (http://www.eusustel.be) et Nanosafe2(http://www.nanosafe.org), ont démarré cette année. Ilssont décrits en détail page 31 et page 37. L’un concerne

la stratégie électrique de l’Europe dans les 30 prochainesannées, l’autre est relatif à la maîtrise des risques lors dela production et de l’utilisation des nanomatériaux.Ecrin est le seul partenaire français du projet Eusustel alorsque plusieurs sont impliqués dans Nanosafe2. De nom-breux experts européens ont également participé à diffé-rents Clubs et plus d’une trentaine ont été impliquésdans l’évaluation des dossiers du réseau Innovation etbiotechnologies de l’ANR géré par Ecrin.

© E

urop

ean

Com

mun

ity, 2

005

Europe

Ecrin a des activités dans deux pays : le Maroc et leVietnam. Plusieurs actions dans le cadre du développe-ment durable ont été initiées par Miche Hors, présidentd’Ecrin-Applications du développement durable, avec leMaroc. Elles touchent le secteur du cuir, de l’eau, etc. avecpour objectif de rapprocher des centres techniques fran-çais de l’industrie marocaine pour que cette dernièreévolue vers des pratiques encore plus respectueuses del’environnement.Pour le Vietnam, l’objectif est de rapprocher les laboratoiresde recherche et de favoriser l’implantation de nos indus-triels dans ce pays. Les sujets abordés sont aussi diversque les micro et nanotechnologies, l’énergie nucléaireou la recherche d’industriels pour le renouvellement desdispositifs d’imagerie dans les hôpitaux vietnamiens.

Monde

Eusustel : analyser la futuredemande et la productiond’électricité en Europe.

R É G I O N S , E U R O P E , M O N D E

Page 50: Activités 2005 - Free

48 • Act iv i tés 2005

De nombreux experts d’Ecrin ont participé activement àquatre des huit groupes de travail du projet « Technologiesclés 2010 » : services de base, besoins quotidiens, sedéplacer, semi-produits.Ce projet, lancé par la DGE (Direction générale des entre-prises) de novembre 2004 à septembre 2005, a pourobjectif de répondre à deux questions essentielles : 1. Quelles sont les technologies qui assureront un avantagede compétitivité et d’attractivité pour la France dans lemonde dans 5 à 10 ans ? 2. Quelles orientations doiventprendre les acteurs publics pour satisfaire ces impératifs ?

DIFFUSION DU SAVOIR

Technologiesclés 2010

« Sources de lumière artificielle - Sources de vie : Quelsenjeux économiques, énergétiques et sociétaux ? » parGeorges Zissis, Centre de physique des plasmas et deleurs applications de Toulouse, université Toulouse III (19 mai 2005).

Ecrin dispense des conférences générales et des forma-tions spécifiques dans le domaine de l’énergie. Celles-ci sont destinées aux étudiants, élèves des grandesécoles, professionnels, grand public, élus qui souhai-tent disposer de connaissances dans le domaine éner-gétique (technologies, économie, impact surl’environnement et la santé). Le domaine couvre lescombustibles fossiles (pétrole, gaz, charbon), lenucléaire (fission, fusion), les énergies renouvelableset tous les sujets associés (électricité, chaleur,transports, stockage, etc.).

Ecrin-Innovation et l’Institut européen de l’innovationont organisé du 18 au 20 mai 2005 à Paris un sémi-naire, destiné aux cadres dirigeants, portant sur lesméthodes modernes de l’innovation, suivi d'un stageméthodologique. Ce séminaire « Gestion des innova-tions de rupture et création des très hautes valeurs ajou-tées » a mis l’accent sur la conception des produitscultes. Ce type de formation se poursuivra, en se foca-lisant dans l'avenir sur des points spécifiques duprocessus d'innovation.

Acquérir une méthodologie de veille, choisir et évaluerles outils appropriés aux besoins de leurs entreprises, telétait l’objectif proposé par ce stage organisé à Ecrin (deuxsessions : 21 au 23 septembre 2005 - 7 au 9 décembre2005). Ce thème a suscité l’intérêt des entreprises,confrontées à des besoins de filtrage et d'analyse de fluxd’informations textuelles à grande échelle.

Pratique et évaluation des méthodeset outils avancés de traitement de l’information pour la veille et l’intelligence économique

I nnovation de rupture

Énergie

Les Formations

Pour la seconde année, les Intermèdes Ecrin, cycle dedéjeuners-conférences organisés au ministère délégué àla recherche, ont permis de présenter de manière synthé-tique, par des experts de qualité, des sujets d’actualité liésaux évolutions technologiques, managériales et socié-tales afin d’ouvrir un débat aussi large que possible.

Cette année quatre Intermèdes ont eu lieu :« Perturbateurs endocriniens : concept et réalité », parBernard Jégou, Inserm (30 septembre 2004) ; « Capteurs, vêtements et habitats intelligents poursurveillance médicale », par André Dittmar, Insa de Lyon(8 février 2005) ; « Antibiorésistance et développement durable » parAntoine Andremont, université Paris 7, faculté de méde-cine Xavier Bichat (21 avril 2005) ;

Les IntermèdesEcrin

La première sessionde la formation

Pratique et évaluation des méthodes

et outils avancés de traitement

de l’informationpour la veille

et l’intelligenceéconomique.

© E

crin

Page 51: Activités 2005 - Free

49Act iv i tés 2005 •

D’autres formations seront organisées ultérieurement pouraborder, sous différents angles, les concepts clefs,démarche, outils et méthodes pour mettre en place undispositif de veille économique, technologique ou concur-rentielle.

En partenariat avec Club Espace 21, présidé par MichelCousigné, des formations de sensibilisation à l’entreprisesont organisées. Il s’agit de préparer les élèves ingénieursou les étudiants au monde de l’entreprise.

Un stage annuel de formation sur les techniquesd’enregistrement rapide et d’exploitation des images estorganisé par le Domaine Optoélectronique.

Une formation sur les risques est en préparation avec leCollège de Polytechnique. Elle sera destinée à sensibiliserles responsables aux risques et à leurs conséquences etillustrera cela avec des exemples concrets.

Risques

Techniques d’enregistrement rapideet d’exploitations des images

Sensibilisation à l’entreprise

technologies sur l’environnement, la santéet la société. Le sommaire de l’ouvrage estle suivant :

Innovation : les nouvelles règles du jeuBiologie, biotechnologies et santéAgroalimentaireÉnergie TransportsEnvironnementMatériaux et procédésTechnologies de l’ information et de la communicationGestion des connaissancesRisques et société

Ce premier exercice de prospective sera renouvelé courant2006. Pour faire face à son succès en librairie, un secondtirage du livre a été effectué moins de 4 mois après sasortie, en mai 2005. Cet ouvrage est le premier d’une collection publiée parOmniscience, mettant en synergie les scientifiques d’Ecrinet tous les acteurs extérieurs impliqués dans les activitésde l’association. Le prochain, consacré aux « énergies alter-natives », sortira début 2006.

Tirée à 2 500 exemplaires et envoyée à plus de1 200 abonnés et adhérents, la revue trimestrielle duréseau Ecrin propose une vision multidisciplinaire del’actualité scientifique et technologique. Depuis début 2005, Recherche, technologie &société est intégralement en couleur. Deseptembre 2004 à septembre 2005, la revuea proposé 14 dossiers et 5 chroniques à seslecteurs (voir page 10). Les dossiers publiésdepuis le numéro 54 (janvier 2004) sont désor-mais consultables gratuitement sur notre siteWeb au format PDF. De même, les textes de larubrique Actualité sont mis en ligne afin demieux valoriser nos activités et celles de nosadhérents.Dans le cadre d’un partenariat, l’Inist continueà réaliser et mettre en ligne des synthèsesdocumentaires et bibliographiques complétantles dossiers thématiques de notre revue(http://www.inist.fr/ecrin).

Un cédérom des actes de la Journée « Innovation eténergie », organisée en collaboration avec l’OPECST(Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques

Actes

Recherche, technologie & société

L’année 2005 a été marquée par la parution deTechnologies du futur - Enjeux de société (Omniscience,2005). Cet ouvrage collectif est une réflexion prospec-tive dans les différents domaines d’activité d’Ecrin. La revue trimestrielle Recherche, technologie & sociétécontinue de se développer ainsi que les actes, lesrapports et les publications électroniques, ou listes dediffusion. Le site Web est le pivot de ces supports et sertaussi de relais d’information pour nos adhérents etpartenaires.

Fruit d’un exercice de réflexion prospective sur les sujetsqui sont au cœur de nos activités, ce livre a mobilisé leschargés de mission d’Ecrin et de nombreux experts de l’in-dustrie et de la recherche. Les réflexions ont concerné10 thématiques où les aspects prospectifs et écono-miques sont abordés conjointement à l’impact des

Technologies du futur - Enjeux de société

Valorisation etcommunication

© O

mni

scie

nce

© E

crin

La lecture de cet ouvrage est instructive et roborative. Je vous larecommande sansréserve.

Hubert Curien

D I F F U S I O N D U S A V O I R

Page 52: Activités 2005 - Free

D I F F U S I O N D U S A V O I R

et technologiques) a été commercialisé. Pour la premièrefois, sont regroupés les supports et les enregistrementsaudio des présentations et des débats. Il est disponibledepuis décembre 2004. Les actes de la Journée Ecrin « Gestion des risques micro-biologiques liés à l’environnement » ont été publiés auformat PDF sur notre site Web en mars 2005.Pour la plupart des Journées Ecrin, les Actes, les comptesrendus et les annexes sont consultables en ligne sur le sited’Ecrin. Ils sont accessibles pendant plusieurs mois surdes espaces protégés, les codes d’accès étant à l’usageexclusif des participants. Ainsi, 20 espaces ont été crééspendant l’exercice. Ce service est désormais proposé pourdes réunions de groupe de travail et dans le cadre de larédaction d’ouvrages collectifs.

Le site Web d’Ecrin est le pilier de nos publications électro-niques. Mis à jour régulièrement, il assure la promotion denos activités et de celles de nos partenaires, mais a aussiune vocation plus large d’informer sur l’actualité scientifiqueet technique en relation avec nos domaines d’activités.Cette dimension sera élargie dans la prochaine version dusite, prévue pour le prochain exercice, avec le passaged’une technologie statique à une technologie dynamique(voir Le Web, page 51).

Listes de diffusionL’agenda par mail bimensuel est le support privilégiépour présenter l’actualité d’Ecrin et de ses partenaires. Plusde 200 annonces ont ainsi été relayées cette année à ses5 800 abonnés.

Les publications électroniques

En 2005, d’autres listes de diffusion spécifiques ont étémises en place pour assurer la promotion d’activités declubs, d’actions et de formations.

Les responsables du premier Salon européen de larecherche et de l’innovation, organisé en juin 2005 à ParisExpo, Porte de Versailles, nous ont proposé un partena-riat pour assurer la promotion de l’événement et organiserune conférence sur « L’innovation de rupture : la créationde très hautes valeurs ajoutées ».Ecrin a aussi de nouveau été sollicité pour organiser etanimer une table ronde sur « Les métiers de la recherche »dans le cadre du second Salon des formations et desmétiers scientifiques le 14 janvier 2005 à la Cité dessciences et de l’industrie de Paris. Une autre table rondea été portée par Ecrin sur le thème « Micro / nano tech-nologies et biologie : Les métiers ».Ecrin a aussi soutenu de nombreux colloques organisés parses partenaires comme Innovact 2004 ; les Cafés duvivant 2005 ; les journées Microréacteurs et réacteursmicrostructures ; Profession Bio-Entrepreneur 2005 ; lesjournées sol-gel du CEA ; le congrès Contamination et lesalon Contaminexpo ; VirtualTech 2005 - Nouveaux mediainteractifs, simulation et image ; les rencontres euro-péennes de mécatronique 2005 ; les 9e Entretiensphysique-industrie 2005…

57 articles sur Ecrin ont été publiés dans la presse géné-raliste grand public et spécialisée, scientifique ou profes-sionnelle. Citons entre autres titres : Biotech info ; Capital ;Technologies ; Clefs CEA ; Contact Alimentec ; Décisioninformatique ; Électronique ; Environnement et tech-nique ; Environnement, Risque et Santé ; Face au risque ;Industrie et technologies ; L’Actualité chimique ; L’Hebdoactualité des entreprises ; L’Usine nouvelle ; Le Banquet ;Le courrier de l’environnement ; Le journal du CNRS ; LeLien horticole ; Le Mail agroalimentaire ; Les Échos ;Liaisons sociales quotidien ; Revue laitière française ;RIA ;Travail et sécurité ; Infos chimie magazine. De nombreux articles ont été également publiés en ligne,notamment sur les sites : Prospective foresight, Actu-environnement, E-mergences, de l’Inist et de l’intranet duCEA. D’autre part, Christian Ngô, délégué général d’Ecrin, a étéinvité à participer à plusieurs émissions de radio, particu-lièrement sur les ondes de Radio France et d’Europe 1,et de télévision, pour parler du soleil, de l’énergie et destechnologies du futur.

Ecrin dans les médias

De nombreux partenariats

50 • Act iv i tés 2005

Ecrin partenaire du premier Salon européen de la recherche et de l’innovation.

© E

crin

Page 53: Activités 2005 - Free

51Act iv i tés 2005 •

D I F F U S I O N D U S A V O I R

© E

crin

Le WebPrésent sur le Web depuis plus de 5 ans, Ecrin a souhaité optimiser la

gestion de son site et a mené une réflexion concernant la migration

d'une technologie HTML statique vers une technologie dynamique.

Cette réflexion s’est concrétisée dans un premier temps par la réali-

sation du portail Web du projet européen Nanosafe2, puis par celle

du dispositif national Nanomatériaux et sécurité.

Ces sites dynamiques utilisent une version adaptée en interne d'un

logiciel open source de gestion de contenu (CMS). Parmi d'autres

fonctionnalités, il offre un accès sécurisé, un système de publications

basé sur une taxonomie, une alerte par courrier électronique dès la

publication d’un nouveau contenu, des forums, le téléchargement de

documents, des agendas… De plus, il permet de mettre en place des

groupes ayant différents droits et donc de restreindre, ou non, l'accès

à certains contenus. Un des atouts du système est la possibilité de publier depuis un simple navigateur Web,

multipliant ainsi le nombre de personnes pouvant intervenir sur le site.

Le premier site basé sur cette technologie concerne le projet intégré européen Nanosafe2 (voir page 38). Depuis

mai 2005, il sert à la fois de site privé pour les partenaires du projet, et de site public donnant des informations

générales sur le projet et sur la production et l’usage sécurisé des nanomatériaux (http://www.nanosafe.org).

Le second site, mis en place en juin 2005, est un portail miroir national de celui proposé par Nanosafe2. Ce dispo-

sitif, nommé Nanomatériaux et sécurité, a été structuré par Ecrin avec d’autres partenaires et il est soutenu par

le ministère délégué à la recherche (voir page 37) (http://www.nanomateriauxetsecurite.fr).

Après quelques mois de fonctionnement, les retours largement positifs confortent le projet de migration du site

Ecrin pour le prochain exercice.

En mars 2005, l'animation scientifique et la gestion du programme Réseau innovation biotechnologies (RIB)

ont été confiées à l'équipe Biotechnologies, biologie et santé d'Ecrin par le groupement d'intérêt public Agence

nationale de la recherche (GIP-ANR, http://www.gip-anr.fr) (voir page 22). Cette équipe a aussi réactualisé le

site Web, point de contact du RIB (http://www.innobiotech.org).

Parallèlement, le Medd a confié à Ecrin l'animation et la valorisation du Programme national de recherche sur

les perturbateurs endocriniens, lancé durant l'été 2005. La première action consiste à mettre en place un site

Web dédié aux perturbateurs endocriniens. Mis en œuvre par Ecrin, il sera opérationnel dès la fin 2005.

Ce site du Medd a vocation à fédérer et structurer la communauté scientifique, et à être le centre d'un réseau

national, européen et international qui regroupe scientifiques, industriels et pouvoirs publics

(http://www.perturbateurs-endocriniens.org).

Ecrin abrite aussi depuis 2003 le site portail du PCN Transports de surface durables donnant accès aux

informations du site Eurosfaire sur les appels d’offres en cours, leurs synthèses et les comptes rendus des

journées d’information organisées par ce PCN (http://www.pcn-transport.org). Enfin, Ecrin accueille également

le site Web du projet Atelier de modélisation électromagnétique pour les transports (Amelet)

(http://www.ecrin.asso.fr/cem).

Page 54: Activités 2005 - Free

52 • Rapport d ’act iv i tés 2005

ÉDITIONLivres

Page 56: Activités 2005 - Free

Eliokem

Essilor

Fromageries Bel

GDF

Geocarta

GIE EADS CCR

HEF R&D

Imra Europe

IRH Environnement

La Calhene

Lactalis R&D

Liebherr Aerospace

Toulouse

L'Oréal

Mecalog

Menzolit

Multibase

Nanoledge

Nexans

Nixe

Paganetti SA

Pernod

Phodé

Precilec

Produits Berger

Proteus

Acxys Technologies

Ahlstrom Paper Group

Air Liquide

Alcion

Alstom Transports

Altadis

Alternatech

Arcelor

Areva

Bertin Technologies

Biofortis

Biomérieux

Bio-Rad

BRC

Ciba

Cofresco Institute

Creusot Montceau

Recyclage

Comité Nord Plan Pommes

de Terre

CTG Guerville

Danone Vitapole

Degussa

Diana Ingrédients

Eco Solution

EDF

• Act iv i tés 2005

LE RÉSEAU

RATP

Recyclanet

Recyconsult

Renault

Resolution

Saf-Isis

Saipem SA

Saint-Gobain

SBIT Engineering

Science et Surface

Serpev

Sika SA

SNCF

Snecma Moteurs

Sol Paysage

Solvay

Soredab

Suez

Symrise

Synchrotron Soleil

Total

TSI France

Valeo Climatisation

Veolia Environnement

Entreprises73Les adhérents

au 1er

septembre2005

54

Page 57: Activités 2005 - Free

Act iv i tés 2005 •

L E R É S E A U : L E S A D H É R E N T S E C R I N

CSTB

CTTM

DGA DSP

Europol’Agro

Fiev Sfepa

Génopole d’Évry

Hygefac

IFP

Ifremer

Imri

Ineris

Inra

Inria

INRS

Institut de rechercheServier

Institut national d’horticulture

ITSFC

IRSN

ISMEP

L2EP

Large

LCA

LEICA

LMDF

LCPC

LEM

LMPG

ABG

Actia

Ademe

Afirit

Afitep

Anvar

Aspec

Armir

BRGM

CEA

Cemagref

Centre Relais Innovation

Cereq

Cetim

Club de l'ArcheMéditerranée

Cnam - Chaire de Communication didactique

Cnes

CNPP

CNRS

CNRSSP

CNRT Emballage-Conditionnement

Creid

CRITT AS

CRITT BNC

CRITT MDTS

CRT Plasma Laser

LS2E

LTI

Onera

PAMM

Plastics Europe France

Pôle de compétencesSites et Sédimentspollués

Pôle européen de Plasturgie

UIMM

ULG (FSA)

EC Nantes

EC Paris

Enesad

ENS Cachan

Ensam

ENSC Lille

Ensea

ENSP Rennes

Esabio

Esiee Amiens

Esigec

Esigelec

ESITPA

Université

de la Réunion

Université

du Littoral

Organismes de rechercheet de transfert62

Écoles,organismesd’enseignementsupérieur

15

55

Ecrin en région

■ ALSACE :RhenaPhotonics

Alsace

■ BRETAGNE : Arcan

■ MIDI-PYRÉNÉES :Adermip

■ RHÔNE-ALPES : • Technopole

Alimentec • Rhône-Alpes Futur

Page 58: Activités 2005 - Free

56 • Act iv i tés 2005

CONTACTS

Régions

Ecrin BretagneJean BERTHELOT Délégué régional Ecrin

Arcan 8, rue de la croix Aubrée35780 La [email protected] 23 17 05 37

Ecrin Rhône-AlpesJean FAVRE-BONVINDélégué régional Ecrin

130, cour Émile Zola 69003 [email protected] 70 21 90 18

Gérard GARIN Directeur

Technopole Alimentec Rue Henri de Boissieu 01060 [email protected] 74 45 52 00http://www.alimentec.com

AlsacePaul SMIGIELSKIPrésident

Rhenaphotonics Alsace Pôle Api Irepa LaserBoulevard Sébastien Bruant67400 Illkirch [email protected] 89 46 49 82http://www.rhenaphotonics.com

Midi-PyrénéesHélène PAILLARESDirectrice

Adermip32, rue des Cosmonautes 31400 [email protected] 6247 49 89http://www.adermip.com

Direction

Guy PAILLOTINPrésident

Christian NGÔDélégué général

Secrétariat de direction

Isabelle WAGNEUR - 50 [email protected]

Domaines, Clubs et Actions

Éric CHARIKANE - 50 [email protected]

Catherine CÔME - 51 06 [email protected]

Anne FOURNIER MONTGIEUX51 [email protected]

Jean-Pierre GEX - 51 10 [email protected]

Myriam LEVEUGLE - 51 07 [email protected]

Nane PÉHUET - 51 02 [email protected]

Anna ROCCA - 50 96 [email protected]

Véronique THIERRY-MIEG51 [email protected]

Dominique VON EUW - 51 05 [email protected]

Françoise XAVIER - 51 [email protected]

Assistantes

Hélène AUGER - 50 [email protected]

Marie-France PENAZZI - 5094 [email protected]

Anne RENAUX - 51 [email protected]

Adhérents et prospects

Audrey JOUIS - 50 [email protected]

Budget et comptabilité

Patrick MONNIER - 50 [email protected]

Ressources humaines

Béatrice ANDRÉ - 50 [email protected]

Valorisation et communication

Céline BOUSCARLE - 50 [email protected]

Franck GEHRHARD, responsable51 16 - [email protected]

Pour joindre votre correspondant par téléphone,composez : + 33(0)1 42 79suivi de son numéro de poste.

Page 59: Activités 2005 - Free

PHOTOS COUVERTUREde haut en bas, et de gauche à droite

© Goodshoot© CEA - DRR

© CNRS Photothèque – Didier Cot© La médiathèque EDF - Jean Christian Meyer

© CEA - C. Boulze© Jean Weber / Inra

Direction artistique - Exécution :

Paris (17e) - Tél. : 01 42 67 67 90

Page 60: Activités 2005 - Free

32, boulevard de Vaugirard - 75015 ParisTél. (33) 01 42 79 51 00 - Fax (33) 01 42 79 50 99

mail : [email protected] - internet : http://www.ecrin.asso.fr

Association régie par la loi du 1er juillet 1901 n° Siren : 379 364 656 - n° Siret : 379 364 656 00023