physique nucléaire page 16 LCD-Physique, avril-mai 2011 c)Défaut de masse et énergie de liaison Calculons la masse d’un noyau de 2 manières : •à partir de la masse des constituants (2 neutrons + 2 protons) •à partir de la masse mesurée de l’atome (cf « Tabelle einiger Nukleide », qui donne la masse des atomes !) masse des constituants masse mesurée 2m p = 2m n = 2.0146 u 2.0174 u masse de l’atome = -2m e = -4.0026 u -0.0010 u total: 4.0320 u total: -4.0016 u On constate que la masse des particules constituantes est supérieure à la masse de l’atome ! Ce comportement est général, et ne peut pas être expliqué par des erreurs expérimentales… Ainsi, quel que soit le nucléide, on a toujours : (1) La différence entre la masse des nucléons et la masse du noyau s’appelle le défaut de masse, et est notée . Pour un nucléide , le défaut de masse s’écrit donc: (2) La relation (1) implique que le défaut de masse est toujours positif !! (3) Exemple : Pour le , ce défaut de masse vaut Pour comprendre ce fait étrange, écrivons la réaction nucléaire de la formation du : (4)
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c) Défaut de masse et énergie de liaison
Calculons la masse d’un noyau de 2 manières :
•
à partir de la masse mesurée de l’atome (cf « Tabelle einiger
Nukleide », qui donne la masse des atomes !)
masse des constituants masse mesurée
2m p =
total: 4.0320 u total: -4.0016 u
On constate que la masse des particules constituantes est
supérieure à la masse de l’atome !
Ce comportement est général, et ne peut pas être expliqué par des
erreurs expérimentales…
Ainsi, quel que soit le nucléide, on a toujours :
(1)
La différence entre la masse des nucléons et la masse du noyau
s’appelle le défaut de masse,
et est notée . Pour un nucléide , le défaut de masse s’écrit
donc:
(2)
La relation (1) implique que le défaut de masse est toujours
positif !!
(3)
Exemple :
Pour le , ce défaut de masse vaut
Pour comprendre ce fait étrange, écrivons la réaction nucléaire de
la formation du :
(4)
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physique nucléaire page 17 LCD-Physique, avril-mai 2011
Ainsi, lorsqu’un nucléide de se forme à partir de 2 neutrons et
deux protons, il y a
diminution de masse… La loi de la conservation de la masse n’est
donc apparemment plus
vérifiée… il faudra la remplacer par la loi de la conservation de
la masse-énergie!
Il a donc perte de masse, et c’est cette masse perdue qui s’est
transformée en énergie. Ainsi,
la formation du noyau d’hélium est accompagnée d’un dégagement
d’énergie, selon la relation d’Einstein E = mc2, et la réaction (4)
s’écrit plus correctement:
(5)
Le schéma suivant montre la correspondance entre masse et
énergie:
Energétiquement, le noyau possède donc moins d’énergie que les
nucléons pris séparément
(car sa masse est inférieure) : cela signifie que le noyau est plus
stable que les nucléons. Voilà
aussi l’intérêt des nucléons de former un noyau : l’énergie du
système baisse !
Le schéma montre aussi, que pour briser un noyau en ses
constituants, il faut lui fournir une
certaine énergie. Cette énergie est appelée énergie de liaison.
Alternativement, l’énergie de
liaison est aussi l’énergie libérée lors de la formation d’un
noyau à partir de ces nucléons.L’énergie de
liaison E l et le défaut de masse !m sont
liés par la relation d’Einstein :
(6)
• Calculer l’énergie de liaison pour l’He-4
• Le 56Fe a une masse atomique de 55.934936 u. Calculer
son énergie de liaison en MeV!
défaut de masse
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physique nucléaire page 18 LCD-Physique, avril-mai 2011
Supposons que pour un noyau , l’énergie de liaison vaut El. On la
rapporte souvent à un
seul nucléon, pour obtenir ce qu’on appelle l’énergie de liaison
par nucléon, qui représente
donc l’énergie moyenne de liaison par nucléon :
(7)
La figure suivante montre l’énergie de liaison par nucléon, en
fonction du nombre de masse
A :
Les nucléides les plus stables sont ceux pour lesquels il faut
beaucoup d’énergie pour extraire
un nucléon : ces nucléides se trouvent donc proches du maximum de
la courbe. Le maximum
est atteint pour le Ni-62, pour lequel l’énergie de liaison par
nucléon vaut 8.795 MeV. Le fait
que le fer se trouve assez proche du maximum explique son abondance
dans l’univers !
Les noyaux stables ont donc une énergie de liaison par nucléon
élevée ! La courbe montre que
les noyaux stables sont ceux dont le nombre de masse n’est ni trop
petit, ni trop grand (20<A<190).
fusion
fission
nucléides stables
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physique nucléaire page 19 LCD-Physique, avril-mai 2011
La figure montre que les nucléides instables ont deux possibilités
pour évoluer vers des états
de plus grande stabilité, selon qu’il s’agit de noyaux lourds ou
légers :
• certains noyaux lourds (comme par exemple l’U-235)
peuvent se briser pour
donner naissance à deux noyaux plus légers et situés dans la zone
de stabilité :
c’est la réaction nucléaire de fission.
•
certains noyaux légers (comme par exemple le H-1, H-2, H-3)
ont la possibilité de « fusionner » en un seul noyau situé plus
haut sur la courbe et donc plus stable :
c’est la réaction nucléaire de fusion.
d)
Fission
• cf feuilles en annexe
d2) définition et propriétés
Quelques noyaux lourds ont la propriété d’éclater en deux noyaux
plus légers lors du choc
avec un neutron : c’est une réaction nucléaire provoquée, qui,
contrairement à la
radioactivité, ne se passe pas de manière spontanée. La figure
suivante montre cette réaction
de manière schématisée :
fission de l’U-235 fission Physique , Eugene Hecht (de Boeck
Université)
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• Définition :
Il y a fission d’un noyau d’uranium lorsque le choc avec un neutron
le brise en deux
noyaux plus légers
Exemples :
• Propriétés :
o
Les neutrons qui provoquent la fission sont des neutrons lents, on
les appelle aussineutrons thermiques (Ecin<0.1 eV! v!300
m/s )
o On dit qu’un nucléide est fissile s’il est capable de
subir la réaction de fission,
L’U-235 est le plus important des nucléides fissiles. Il
existe dans le mélange
naturel dans la proportion de 0.7%, le reste étant de l’U-238. Le
Pu-239 est
également fissile, mais c’est un nucléide artificiel.
o La masse des produits < masse initiale ! la
réaction de fission dégage
énormément d’énergie. Ainsi, la fission d’1 kg d’uranium dégage
autant d’énergieque la combustion de 2000 t de pétrole !!! En
arrivant à contrôler l’énergie
dégagée, on a pu construire des! centrales nucléaires.
Les réactions nucléaires sont fortement
exoénergétiques : une réaction élémentaire
libère environ 200 MeV
radioactivité et fission sont complètementindépendants : la
radioactivité est spontanée,
tandis que la fission nécessite un choc avec
un neutron !
trouvent expérimentalement qu’en moyenne,
chaque réaction de fission libère 2 à 3 neutronsrapides. Si, par
chocs successifs avec d’autres
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physique nucléaire page 21 LCD-Physique, avril-mai 2011
noyaux, la vitesse de ces neutrons diminue, alors chacun de ces
neutrons peut
provoquer une nouvelle fission, libérant 2 à 3 neutrons, et
ainsi de suite. Il en résulte
une réaction en chaîne : le nombre de neutrons produits, et ainsi
donc aussi l’énergie
libérée augmente exponentiellement !
C’est l’existence de cette réaction en chaîne qui est à la base de
la bombe atomique et
des centrales nucléaires.
e)
Fusion
La « courbe de stabilité », donnant l’énergie de liaison par
nucléon, montre que des noyaux
légers peuvent se « réunir » pour former un noyau plus lourd et
plus stable. On dit qu’ils
fusionnent .
Définition :
Il y a fusion lorsque deux noyaux légers s’unissent et constituent
un noyau plus lourd.
• Exemples :
• Propriétés :
o La masse des produits < masse initiale! la réaction
de fusion libère énormément
d’énergie : si 2 grammes de deutérium et 3 grammes de tritium
fusionnaient,
l’énergie libérée serait égale à 1.7#1012 J, soit autant que
la combustion de 50t de
charbon, et 20 fois l’énergie libérée par la fission d’un gramme
d’uranium 235 !!
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• Difficultés, solutions
Pour que la fusion puisse avoir lieu, il faut que les deux noyaux
légers se rencontrent. Or ils
portent une charge électrique de même signe (+) : ils se
repoussent donc. Comment provoquerleur rencontre ?
(a) Des réactions de fusion ont lieu dans les étoiles :
grâce à leur température interne très
élevée (> 10 millions de degrés C) l’agitation thermique est
suffisante pour que les
noyaux se rencontrent malgré la répulsion coulombienne. Ce sont ces
réactions de
fusion qui produisent, à partir de l’hydrogène primitif, de
l’hélium, du carbone, de
l’oxygène, …
(b) En laboratoire, on peut accélérer des noyaux de deutérium
et les projeter sur une
cible contenant des noyaux de tritium. On peut ainsi étudier cette
réaction, mais
économiquement cette méthode n’est pas intéressante pour la
production d’énergie.(c) Dans la bombe H (comme hydrogène), la
réaction de fusion a lieu, comme dans les
étoiles, grâce à une température très élevée, obtenue au moyen
d’une bombe A servant
d’« allumette ».
(d) II n’existe pas encore de réacteur maîtrisant la fusion
nucléaire pour utiliser
pacifiquement cette énergie. Il faudrait arriver à ce que
:
" un mélange de deutérium et de tritium ayant une
concentration suffisante
" soit maintenu à une température de 100 millions de degrés
C
" pendant une durée suffisamment longue (au moins 10
minutes).
Il faudra peut-être encore plus de vingt ans pour voir ces
problèmes résolus, etdisposer alors d’une réserve d’énergie
colossale.
• ITER : International Thermonuclear Experimental
Reactor
L’ITER est un projet de réacteur expérimental à fusion.
L’objectif de ce type de réacteur est d’obtenir un moyen de
production énergétique massive
d’avenir, car l’aboutissement à un projet industriel permettrait
d’exploiter une source
d’énergie quasi inépuisable et peu polluante.
Le 21 novembre 2006 est signé au Palais de l’Élysée l’accord final
sur la construction d’ITER, par les représentants de la Chine, de
la Corée du Sud, des États-Unis, de l’Inde, du Japon, de la Russie
et de l’Union européenne. Les trois textes composant cet accord
devront être ratifiés par tous les signataires. La même journée,
après la signature de l’accord, le
premier conseil des gouverneurs d’ITER a eu lieu au Centre de
conférences internationales à Paris.
La phase de construction est prévue pour commencer fin 2006 ou
début 2007 et durer de 8 à 10 ans.
Examen
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physique nucléaire page 23 LCD-Physique, avril-mai 2011
La phase d’exploitation devrait commencer en 2015 et durer au
minimum 20 ans.
Caractéristiques annoncées :
o
Petit rayon du plasma : 2 m o Grand rayon du plasma : 6,20 m
o Hauteur du plasma : 6,80 m o Volume plasma : 840
m3 o Courant plasma : 15 MA o Puissance de fusion
: 500 MW o Durée de maintien : 6-16 min
(wikipedia)
f) Centrales nucléaires
L’usage pacifique de cette réaction de fission nécessite le
contrôle de la réaction en chaîne : il
faut faire en sorte qu’en moyenne, un seul des deux ou trois
neutrons produits par chaque
fission de la chaîne, provoque une nouvelle fission.
Il faut donc « éliminer » les neutrons excédentaires ; c’est le
rôle des barres de contrôle
contenant du cadmium (Cd) : c’est un métal « neutrophage »
c’est-à-dire absorbeur de
neutrons. Enfoncer les barres de contrôle dans le réacteur fait
diminuer le nombre de neutrons, donc fait
diminuer le nombre de fissions, et ainsi fait baisser la puissance
du réacteur.
Les neutrons produits par les fissions sont rapides. Or, un neutron
lent (d’énergie cinétique
équivalente à celle d’une molécule d’air à température normale,
environ 0,04 eV) a plus de
probabilité de déclencher une fission qu’un neutron rapide.
Il faut donc les ralentir, ce qui se
fait grâce aux collisions des neutrons avec des noyaux légers d’une
substance appelée
modérateur. Pour les réacteurs PWR (Pressurized Water Reactor),
c’est l’eau qui joue ce
rôle : les collisions des neutrons avec les molécules d’eau
ralentissent les neutrons, qui peuvent alors déclencher une
nouvelle fission.
Le cœur d’un réacteur PWR est une cuve cylindrique verticale
en acier, contenant :
• des tubes en acier contenant le « combustible » : uranium
enrichi. Un mélange
naturel d’uranium, contient seulement 0,7 % d’235U le reste étant
238U. Pour augmenter
l’efficacité, on augmente donc le pourcentage d’235U, pour obtenir
ce qu’on appelle de
l’uranium enrichi : il contient 3 % d’235U !
•
Examen
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physique nucléaire page 24 LCD-Physique, avril-mai 2011
• le fluide caloporteur : fluide qui va « extraire » la
chaleur produite par les réactions
de fission : c’est de l’eau pressurisée pour l’empêcher de
bouillir, (environ 300° C ;
155 bar)
Cette eau, dans laquelle plongent les tubes de combustible, est
donc à la fois le fluide
caloporteur et le modérateur.
Cette eau, devenue radioactive, ne peut être utilisée directement,
pour faire fonctionner la
turbine. Elle circule en circuit fermé (circuit primaire) et va
céder sa chaleur à l’eau du circuit
secondaire, dans le générateur de vapeur.
La vapeur qui y est produite va faire fonctionner la turbine qui
convertit l’énergie thermique
en énergie mécanique. Cette dernière est transformée en énergie
électrique dans l’alternateur.
Le circuit d’eau de refroidissement, comme dans une centrale
thermique, sert à refroidir et
condenser la vapeur sortant de la turbine, afin d’améliorer le
rendement de la transformation
de chaleur en travail.
Inconvénients et avantages des centrales nucléaires
L’énergie nucléaire fait l’objet de débats dans nos sociétés. Nous
ne prétendons pas trancher
ce débat, mais seulement apporter des informations.
Inconvénients
• Les produits de fission ainsi que les filtres, soupapes,
tuyaux… sont radioactifs
pendant des centaines d’années ! Il faut donc trouver des
endroits de stockages
surs…( !
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physique nucléaire page 25 LCD-Physique, avril-mai 2011
• En fonctionnement normal, le danger provient des quantités
énormes de substances
radioactives contenues dans le cœur :
o le combustible (70 tonnes)
o les produits de fission sont tous radioactifs, certains
ayant une demi-vie très
longue (cf chapitre sur la radioactivité) o beaucoup de
noyaux (de l’eau, des tubes en acier, de la cuve, du circuit
primaire, …), irradiés par les neutrons, sont devenus
radioactifs.
Pour empêcher la sortie de matières radioactives, le coeur et le
circuit primaire se trouvent
dans une double enceinte de confinement en béton.
• Parmi les accidents possibles, le plus grave serait la
rupture du circuit primaire, car le
cœur ne serait plus refroidi ; même si les barres de contrôle
arrêtaient tout de suite les
réactions de fission, la température du cœur s’élèverait très fort
(parce que les produits
de fission, étant radioactifs, libèrent de la chaleur), les tubes
contenant le combustible
fondraient, la cuve elle-même fondrait…
Les parades consistent à prévoir :
o plusieurs circuits primaires
o des circuits de refroidissement d’urgence.
• Mentionnons aussi les dangers localisés en amont et en aval
des centrales : production
et transport du combustible ; transport et retraitement des
produits de fission ;
stockage des déchets ; et finalement la centrale elle-même,
désaffectée après 20 ou 30ans, murée et abandonnée pour de nombreux
siècles !
Avantages
• L’existence des centrales nucléaires permet de diversifier
la provenance de notre
approvisionnement en énergie : l’uranium n’est pas acheté aux mêmes
pays que le
pétrole.
• Le prix de revient du kWh nucléaire est inférieur à celui
du kWh classique.
• Dans ce prix de revient, la part de l’achat du combustible
est inférieure : 37 % pour
une centrale nucléaire, contre 70 % pour une centrale thermique :
il y a diminution de
la dépendance financière vis-à-vis de l’étranger.
• Le stockage du combustible : 6 m3 d’uranium enrichi
représentent 3 ans de
fonctionnement d’une centrale de 1000 MW ; tandis que 500 000
m3 de charbon n’en
représentent que 3 mois !
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Les centrales nucléaires en Europe
Examen
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g)
historique : cf feuilles en annexe
Le principe de fonctionnement d’une bombe est très simple : il
s’agit en fait de rassembler très rapidement une masse d’uranium et
d’obtenir ainsi une réaction de fission non contrôlée : le nombre
de neutrons augmente alors très rapidement, et l’énergie libérée
est énorme.
Pour cela, il faut une masse suffisante d’U : en fait si la masse
d’U est inférieure à une masse
appelée masse critique, la majorité des neutrons s’y échappent sans
interagir, et il n’y a donc
pas de réaction en chaîne. La masse critique est d’environ 15
kg pour l’235U.
Le tableau suivant montre les dégâts causés par une bombe
atomique
1. Verdampfungpunkt
Todesfälle : 98%, Überdruck : 1,7 bar,
Windgeschwindigkeit : 515 km/h
2. Vollständige Zerstörung
Windgeschwindigkeit : 465 km/h
Fabriken und andere große Gebäude stürzen ein,
Autobahnbrücken werden stark beschädigt, Flüsse fließen manchmal
rückwärts.
Todesfälle : 65%, Verletzungsfälle : 30%,
4. Schwere Beschädigungen durch die
Hitzewelle
großräumigen Brände an Sauerstoffmangel.
Todesfälle : 50%, Verletzungsfälle : 45%,
km/h
Ortsfeste Strukturen werden schwer beschädigt,
Menschen werden durch die Luft gewirbelt, die meisten
Überlebenden erleiden Verbrennungen 2. und 3. Grades.
Todesfälle : 15%, Verletzungsfälle : 50%,
Radien der einzelnen Zerstörungszonen für 3 verschiedene
Bombentypen :
Äquivalenzsprengkraft 10 kt 1 Mt 20
Mt
Explosionshöhe 600 m 2400 m 5300 m
Zone 1 0,8 km 4 km 14 km
Zone 2
1,6 km
6 km
22,5 km
source :
http://www.safog.com/home/atombombe.html#Nebenprodukte
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h)
Sources
o Physique ; Eugene Hecht (de Boeck Université, 1999)
o
Physique 6e option complémentaire ; Verbist, Bribosa et co (de
Boeck, 1994)
o Physique Terminales CE ; Fontaine, Paul, Tomasino (Nathan,
1991)
o
o Physique 2 –Edition Luxembourg (Cornelsen,
1997)