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P.7 Suivant le calendrier des émissions du troisième trimestre 2018

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Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28

P.3 Programme d’accompagnement de la filière vers des performances

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La fusion Plan International Togo–BORNEfonden actéeP.6

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A la suite de l’approbation par l’Agence nationale de gestion de l’environnementP.4

Me Fiatouwo Sessenou, Ministrede l’Urbanisme et du cadre de vie

* Un accent sur la fertilité des sols ; des semences de la STAM 190 à prioriser.

*La proportion est passée de 31% à 37% en 2 ans

Avec l’objectif d’atteindre 41% en 2022

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Concert/Agora Senghor

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Lionel Loueke seront en concert liveà l’Agora Senghor ce 24 juillet. Ils’agit d’un projet du Goethe Institutde Lomé. Le duo qui joue ensem-ble à la guitare ont sorti un album,Obsessions, en mars dernier. Sin-guliers et uniques, leur somme donneune prodigieuse musique, coloriéede sons du monde qui vont de Co-tonou à Rio en passant par Mem-phis ou Berlin. Leur jazz révèle deuxparcours identitaires que tout rap-proche.

"Obsession" est l’aboutissementd’une collision musicale évidente quia eu lieu il y a 5 ans. Les deuxmusiciens se rencontrent pour lapremière fois à Berlin : elle, récom-pensée par l’équivalent des Victoi-res du Jazz en Allemagne pour sonalbum "Metamorflores" ; lui, accom-pagnateur et guitariste favorid’Herbie Hancock et signataire dequatre albums sur le fameux labelBlue Note. Ils ne discutent pas seu-lement musique ce soir- là. On parlede la vie, des bons petits plats culi-naires, de tas de petites choses quicréent la complicité et on s’échangeses disques. "Peu de temps aprèsLionel m’a écrit pour me dire com-bien il avait été enthousiaste àl’écoute de ma musique. Je l’ai tout

AZIMUTS INFOS

de suite invité à New York pour masession studio avec le batteur JamireWilliams. Là, au BrooklynRecording Studio, la version duode Le vent du Nord a été créée. Onétait tous les deux si excités que l’ona décidé d’enregistrer un albumcomplet juste en duo. On s’est doncrevu en 2015 au A-Trane Studio àBerlin .".

Céline a partagé sa passion pourl’improvisation avec les chanteurstels Lauren Newton, BobbyMcFerrin ou Jay Clayton et a jouéou enregistré avec Gary Peacock,Lee Konitz, David Liebman, LeoGenovese, Burniss Travis,Wolfgang Haffner, Till Brönner, LeeKonitz et David Friedman, entreautres. Elle aura réalisé des projetscross-over aussi surprenants quel’adaptation par Peter Fulda du"Pierrot Lunaire" de Arnold Schön-berg, "Barock meets Jazz" en colla-boration avec le contre-ténor fran-çais Gérard Lesne pour laBayerische Rundfunk, et la produc-tion sur CD de la composition deMoritz Eggert "Wide Unclasp" avecentre autres Gerry Hemingway. Sescompositions sont jouées au MusikTriennale Köln. Elle enseigne et estresponsable du Département JazzVocal au conservatoire de Dresde

ver : Joni’s Letter".Très recherché par les artistes,

Lionel Loueke débute sa proprecarrière discographique en 2005avec "In a Trance", enregistré enpublic (2005). Vient ensuite "VirginForest" (2007), avant que LionelLoueke ne signe pour le fameuxlabel Blue Note. Il sort alors "Karibu"(2008) auquel ont collaboré WayneShorter et Herbie Hancock, avantde proposer "Mwaliko" (2010), al-bum comprenant des duos avecAngélique Kidjo ou Richard Bona.Produit par Robert Glasper , sontroisième opus "Heritage" pour BlueNote, entre tradition et jazz, est sortien 2012 et "Gaia" en 2015, à équi-distance du jazz, de la world et durock.

Joseph Tonda est sociologue àl’université Omar-Bongo, à Libre-ville, et invité régulier de l’Ecoledes hautes études en sciences so-ciales (EHESS), à Paris. Dans sondernier ouvrage, L’Impérialismepostcolonial, critique de la sociétédes éblouissements, il dénonce, àla suite de Guy Debord, une so-ciété du spectacle techno-capitalistequi éblouit ses sujets. Cheville d’uncapitalisme décuplé par l’avène-ment technologique, ce systèmemutant s’attaque aux déshérités, enleur faisant miroiter à travers lesécrans les mirages d’une utopie del’autre côté de la Méditerranée.Une " afrodystopie " présente se-lon le sociologue gabonais, dans

Société

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les nombreux contenus culturelsdéversés sur tout le continent : desclips lascifs de chanteuses comme

Nicki Minaj jusqu’au récent succèscinématographique de BlackPanther. Bienvenue dans unenéocolonisation de l’imaginaire auxconséquences bien réelles.

L’universitaire gabonais a ac-cordé une interview au Monde Afri-que. A la question "pourquoi lesécrans de téléphone, d’ordinateuret de télévision sont-ils un prolon-gement de l’impérialisme, un outilde poursuite de la colonisation " ?Voici sa réponse : " Toutes les si-tuations de colonisation sont dessituations de rencontre. Chacunvoit l’autre en fonction de son his-toire et de sa culture, son écranen quelque sorte. Les Européens,blancs, en venant en Afrique, ont

vu des diables, des bêtes. Les Afri-cains noirs, eux, ont vu des fantô-mes de leurs ancêtres. Cette ren-contre a produit ce que j’appelleun éblouissement, une subjugationqui a emprisonné les Africains dansla soumission. Ces éblouissementsse transmettent aujourd’hui par lesécrans, devenus dispositifs perpé-tuant la colonisation. Cela ne con-cerne pas que les Africains.Aujourd’hui, la civilisation de l’écranest mondiale. Tout le monde estexposé à leurs éblouissements. Ilfaut voir derrière ces écrans unoutil idéal de reproduction du ca-pitalisme, un spectre qui colonisel’inconscient de tous et modifie noscomportements. " Le Monde

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Petit séisme dans l’univers du diamant : le géant mondial dela joaillerie De Beers vient d’annoncer qu’il allait commerciali-ser des diamants fabriqués en laboratoire, ressemblant auxvrais comme deux gouttes d’eau et pour une fraction de leurprix.

Le revirement est historique. Après avoir longtemps décrié lesdiamants synthétiques et prôné l’authenticité de ses pierres précieu-ses, De Beers, filiale du géant minier anglo-américain, a annoncéqu’il allait lancer en septembre une nouvelle marque de diamantsfabriqués en laboratoire, LightBox.

Le groupe va investir 94 millions de dollars sur quatre ans pouratteindre une production annuelle de 500.000 carats. Objectif : sé-duire une clientèle plus jeune, qui n’a pas les moyens de s’offrir despierres minées. De Beers prévoit ainsi un prix de 800 dollars (680euros au cours actuel) pour un carat ; c’est dix fois moins cher qu’undiamant naturel et cinq fois moins cher que les actuels diamants delaboratoire.

Car depuis le premier diamant artificiel synthétisé en 1943, la tech-nique est aujourd’hui largement au point. Avec sa filiale Element Six,De Beers est d’ailleurs déjà un des principaux producteurs. Maisjusqu’ici, ses diamants de synthèse étaient uniquement destinés aumarché industriel. Contrairement à d’autres fabricants, qui ont re-cours à de l’oxyde de zirconium ou de la moissanite, les diamantsfabriqués par Element Six présentent les mêmes caractéristiquesphysiques et la même composition chimique que les diamants natu-rels.

De Beers veut un logo invisible à l’œil nuEn réalité, ils sont plutôt " cultivés " que " fabriqués ", un peu

comme les perles de culture. Element Six utilise un procédé nomméCVD (Chemical Vapor Deposition ou Dépôt chimique en phase va-peur). Un substrat (diamant ou silicium) est placé dans une chambreà micro-ondes et chauffé avec un plasma à très haute température(autour de 6.000 °C), tout en étant bombardé d’un mélange gazeuxde méthane (CH4) et de dihydrogène H2.

Le diamant est ainsi peu à peu cristallisé et, après 400 à 500heures, on obtient une pierre qui peut ensuite être découpée et taillée.Il est même possible d’obtenir des pierres blanches, roses ou bleues." La technologie est si avancée que les experts ont besoin d’unemachine pour distinguer les gemmes synthétisées des gemmesminières ", souligne Bloomberg. Afin d’éviter tout risque de fraude,LightBox va graver au laser tous ses " faux " diamants avec un logoinvisible à l’œil nu.

Des diamants plus écologiques et plus éthiquesPour l’instant, le diamant synthétique ne représente que 3 % du

marché mondial, estimé à 127,4 millions de carats. Mais la produc-tion grimpe en flèche, passant de 350.000 carats en 2014 à 4,2millions de carats en 2016, et elle devrait croître encore plus vitedans les prochaines années. D’autant plus que les conditions detravail dans les mines de diamants sont régulièrement pointées dudoigt par les ONG. Malgré le processus de Kimberley, lancé en2002 pour lutter contre les " diamants de sang?", le commerce illégalcontinue de prospérer, notamment en Afrique, qui concentre les deuxtiers de la production mondiale. L’impact environnemental du minageest également critiqué : pour chaque carat de diamant extrait, il fautainsi déplacer 3,10 tonnes de terre et consommer 2.500 litres d’eau.

Nécrologie

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lywood Reporter.Steve Ditko est entré au "Hall of

Fame" Will Eisner (Comic Con deSan Diego) en 1994. Il a reçu quatrePrix Alley au cours de sa carrière.

travailler pour Marvel en 1979.Steve Ditko a été découvert mort

dans son appartement fin juin, sansque les causes de sa mort soientapparentes, a précisé la police, citéesamedi par le magazine The Hol-

imaginé le fameux costume bleu etrouge de Spiderman et ses lanceursde toile. Il était également cocréateurd’un autre personnage des éditionsMarvel, Doctor Strange. Il fut aussidessinateur de nombreuses histoirepour Hulk. Avec Stan Lee, il a aussicréé des personnages comme LeBouffon vert, Docteur Octopus, LeLézard, Electro, Le Vautour...

En 1966, suite à une querelleavec Stan Lee, il avait quitté Marvelpour d’autres maisons d’édition, no-tamment DC Comics, pour lesquel-les il a créé des personnages moinsconnus, comme The Creeper, TheQuestion, Bleu Beetle ou encoreHawk and Dove. Il a recommencé à

L’artiste de bandes dessinéesaméricain Steve Ditko, cocréateur deSpider-Man et d’autres héros, estdécédé à l’âge de 90 ans, a-t-onappris samedi 7 juillet.

Né en 1927 à Johnstown, enPennsylvanie, Dikto avait travaillédans les années 1960 aux côtés deStan Lee, autre cocréateur du per-sonnage de l’homme-araignée, etfutur président de Marvel Comics.L’apport de Steve Ditko dans la créa-tion du jeune super-héros, notam-ment ses tourments personnels et saphilosophie de vie, ont poussé StanLee a créditer son partenaire commeauteur de plus de 30 épisodes.

C’est Dikto qui avait notamment

depuis 2003.Béninois de naissance, Lionel

Loueke est considéré comme un desplus grands guitaristes au monde.En 2001, Lionel Loueke est sélec-tionné pour entrer au TheloniousMonk Institute of Jazz et il impres-sionne Wayne Shorter et HerbieHancock membres du jury. Il res-tera deux années au Monk Institute.Pourvu d’une formation en touspoints exceptionnelle, LionelLoueke n’a aucun mal à débuter sacarrière discographique. Il com-mence à jouer avec le trompettisteTerence Blanchard avec lequel ilenregistre deux albums pour le la-bel Blue Note. Herbie Hancock, sonmentor, le prend alors dans songroupe. Lionel enregistre deux al-bums avec lui, "Possibilities" et "Ri-

Bi-hebdomadaire togolaisd’informations et d’analyses

Directeur de la PublicationHugue Eric JOHNSON

Directeur de la RédactionJean AFOLABI

RédactionSylvestre D.

Hervé AGBODANMaurille AFERI

Pater LATEKossiwa TCHAMDJA

Koffi SOUZA Alan LAWSON

Abel DJOBOTony FEDA

Service photographieRoland OGOUNDE

ImpressionGroupe de presse L’Union

Tirage: 2500 exemplaires

Siège: Wuiti - Nkafu

Tél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28

e-mail: [email protected]

Casier N° 60 / M.P.

Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC

Dessin-CaricatureLAWSON Laté

GraphismeGuillaume BOGLA

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besoins des acteurs concernés parle développement urbain et de gui-der la dynamique d’urbanisation. Acette fin, des études ont été enga-gées au cours des dernières an-nées en vue de disposer d’outils deplanification et de programmationurbains. Ainsi, neuf localités de plusde 5.000 habitants ont été dotéesde schémas directeurs d’aménage-ment et d’urbanisme : Adjengré,Défalé, Barkoissi, Anié, Cinkassé,Pagouda, Kabou, Elavagnon etMandouri ; huit localités de plus de5.000 habitants ont vu leurs sché-mas directeurs d’aménagement etd’urbanisme révisés: Vogan,

Le Togo s’est doté d’une politiquenationale et d’une loi sur l’aména-gement du territoire. Et dans le ca-dre du développement spatial har-monieux et équilibré, la proportiondes localités de plus de 5.000 habi-tants dotés de schémas directeursd’aménagement et d’urbanisme àjour est passée de 31% en 2015 à37% en 2017, selon un documentofficiel du gouvernement togolais,soucieux de doter les centres ur-bains du pays d’un cadre cohérentde développement prenant encompte la situation actuelle et les

Late Pater Kpalimé, Tsévié, Aného, Mango,Notsé, Sotouboua, Badou ; les lo-tissements de sept zones urbainesont été régularisés : Lomé (Attiégou,Agoè Togomé, AgoènyvéFopadesc, Lankouvi et Lomé III) etKara (Tchintchinda, Loubida). Enplus, 71 extraits de lotissement ontété délivrés ; 20.184 plans parcel-laires étudiés et délivrés. Sansoublier l’élaboration d’une cartogra-phie numérique sur l’ensemble duterritoire ; la mise en place d’unebase de données cartographiqueau Togo ; la densification d’un ré-seau géodésique primaire dans lesystème international ; l’élaboration

de la stratégie de développementurbain du Grand-Lomé ; l’approba-tion des lotissements concertés(Davié, Djagblé, Baguida-Agodékè) ; l’élaboration de la stra-tégie en matière des espaces verts

et des monuments dans la ville deLomé – 25.557 m2 d’espaces vertsont été aménagés dans la ville deLomé en 2016 ; la réalisation de l’étatdes lieux du réseau de la voirie dela ville de Lomé ; et l’élaboration du

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nique et de recherche agronomi-que le 30 mai 2018 lors du lance-ment de ladite campagne à Kara,410 km au nord de Lomé.

A la section génétique, il s’agitde créer et d’améliorer la variétédu cotonnier. Avec pour objectifsde sélectionner jusqu’à 90 soucheset lignées de coton stables, préco-ces, performantes et adaptées pourla création de nouvelles variétés.Il s’agit aussi, en milieu contrôlé etpaysan, de comparer le compor-tement des nouvelles variétés dansles différentes zones agro-climati-ques, identifier les variétés les plusperformantes en vue de leur po-sitionnement pour la pré-vulgari-sation et la vulgarisation. Ou en-core, en termes de valorisation desressources génétiques du coton-nier disponibles dans la banque degênes à la station de recherche deKolokopé (Anié), d’identifier les va-riétés résistantes aux principaux

Afin d’accompagner la filière co-tonnière, au cours de la campa-gne 2018/2019, vers les perfor-mances retenues, la recherchecotonnière a ciblé et élaboré onze(11) projets, dont trois projets pourla section génétique, deux projetspour la section agronomique, unprojet pour la section entomologieet quatre projets sous régionauxdu PR-PICA et C4+TOGO. Le bud-get total pour la réalisation des pro-jets de recherche de la campagne2018-2019 s’est chiffré à 95 730000 FCFA, dont 19 300 000 FCFAseront financés par l’Institut techni-que et de recherche agronomique(ITRA), 11 660 000 à financer parle Conseil Ouest et Centre Africainpour la Recherche et le Dévelop-pement Agricoles (CORAF) et 64770 000 FCFA à rechercher. C’estle souci évoqué par l’Institut tech-

Jean AFOLABI bio-agresseurs du cotonnier, dontla sécheresse.

A la section agronomie, il est en-visagé, pour ce qui est de la miné-ralisation du carbone du sol, deproposer un ou deux itinérairestechniques préservant la fertilité or-ganique du sol (rendement) dansle long terme. En associant parfoisl’utilisation efficiente de faibles quan-tités de fumure organique. Parailleurs, la recherche cotonnièrepense atteindre davantage de ré-sultat par le système de culture àbase de maïs, de cotonnier et desoja en association avec les plan-tes de couverture.

Pour la section entomologie,l’idée est de faire un suivi du facièsparasitaire du cotonnier, d’évaluerla nuisance des ravageurs sur lerendement du coton et d’identifierde nouvelles contraintes phytosa-nitaires. Il s’agit également d’éva-luer l’efficacité des programmes

plan de réaménagement de la zonede Lomé 2 (lieu dit Atchanté).

Le gouvernement compte fairepasser la proportion de communesdotées de schémas directeursd’aménagement et d’urbanisme àjour de 33% en 2017 à 41% en2022 ; poursuivre la construction deslogements sociaux avec un secondvolet de 2.500 logements, l’objectifglobal étant de construire 5.000 lo-gements sociaux par an d’ici à 2020conformément à la déclaration depolitique générale du gouverne-ment ; mettre en œuvre le projet d’in-frastructures et de développementurbain, financé conjointement par legouvernement et la Banque mon-diale sur une période de cinq ansdans six villes ; actualiser la politi-que nationale de l’habitat et du dé-veloppement urbain ; élaborer unprogramme d’urbanisation verte auTogo ; rendre opérationnelle uneBanque de l’Habitat et une sociétéd’équipement des terrains urbains ;et élaborer un plan de déplacementurbain pour la ville de Lomé.

Problématique de l’aména-gement du territoire

Elle est née du constat unanimede déséquilibre. A l’origine se trouvela concentration de l’essentiel desactivités administratives, économi-ques, sociales et culturelles à Loméau détriment d’une bonne partie dumême territoire. D’où l’inégal déve-loppement des régions. En plus del’inégale répartition des ressources.Pour faire face à ces problèmes, despolitiques et stratégies sectorielles ontété élaborées et mises en œuvre.Mais, d’une part, celles-ci manquentde références au plan spatial de-vant permettre leur adaptation et leurancrage sur les réalités locales.D’autre part, elles sont parfois con-tradictoires puisqu’elles émanentd’acteurs différents, publics ou pri-vés, sans coordination nécessairepour assurer leur synergie sur leterritoire. De surcroît, elles ne sontpas toujours focalisées sur les pro-blèmes réels de leur zone d’inter-vention. Le problème d’accès à laterre, exacerbé par l’existence duvieux régime foncier complexe etconfus dans lequel le droit coutu-mier et le droit moderne coexistent,n’a rien facilité. Pis est, le manquede mécanisme de suivi-évaluationa rendu les actions peu efficaces.La prise en compte des questionsenvironnementales dans les proces-sus décisionnels était insuffisante La politique se veut une solution àce constat d’inégalité dans la répar-tition spatiale des populations, desressources naturelles et des activi-tés économiques sur le territoire. Elleconstitue un guide sur la stratégied’élaboration et de mise en œuvredu schéma national et des schémasrégionaux et locaux du territoire. Lapolitique nationale d’aménagementdu territoire a permis de relancerdes études d’aménagement du ter-ritoire pour promouvoir une gestionglobale et rationnelle de l’espace etun développement harmonieux etéquilibré.

vulgarisés et d’actualiser le zonagephytosanitaire des ravageurs ducotonnier ; avec pour finalité d’ac-tualiser les programmes en fonc-tion des zones.

Afin de booster la filière, la re-cherche envisage la production etla fourniture aux cotonculteurs desemences pré-base de la variétéSTAM 129A et de la STAM 190,toutes des variétés créées par larecherche togolaise, par le biais dela Nouvelle société cotonnière duTogo (Nsct) ; et de maintenir la va-riété vulgarisable STAM 401-10,STAM 538-10 et de la STAM A209-

*La proportion est passée de 31% à 37% en 2 ans

* Un accent sur la fertilité des sols; des semences de la STAM 190 à prioriser.10. Il est attendu que 3000 kilo-grammes de STAM 129A et 500kilogrammes de STAM 190 debonne qualité germinative sont dis-ponibles avec un taux de germi-nation d’au moins 80%.

Enfin, dans un esprit de contri-buer à la réduction de la pauvreté,notamment au Togo, en améliorantles revenus des producteurs decoton, on compte valoriser les ti-ges de cotonnier à travers la tech-nologie de fabrication de panneauxà particules, de bonne qualité etéconomiquement plus rentablesque les panneaux importés. Il estattendu qu’une usine pilote de dé-monstration de la technologie defabrication est installée au Togo etfonctionnelle. Le budget de ce pro-jet, à savoir 11,660 millions defrancs, est entièrement à la chargede l’Union économique et moné-taire ouest africaine (Uemoa), quiétend le projet au Bénin et au Mali.

éleveurs et 200 femmes issues desvillages vulnérables bénéficierontdes services non-financiers et finan-ciers, afin de créer et gérer leursentreprises et de fournir des bienset services aux autres acteurs ducluster (un cluster est composé aumoins d’une entreprise structurante,des producteurs agricoles et de jeu-nes entreprises à créer dans lesmaillons amont et aval).

Un appui spécifique aux popula-tions vulnérables issues des villa-ges vulnérables et enclavés seraapporté afin de les connecter à ladynamique économique que le pro-jet entend impulser en zone rurale.En outre, le projet envisage d’ap-porter une solution structurelle ausous-emploi des jeunes en déve-loppant les outils de prospective etd’adaptation du système de forma-tion professionnelle aux besoins dumarché du travail.

Employabilité et insertion des jeunes dans les secteurs porteurs�%�'/56%2.%-%.4�#/-04%�2=',%-%.4%2�,!�#/.42!#45!,)3!4)/.$%3�#,534%23�!'2/�).$5342)%,3�0/52�5.�$="54�%.�!/?4

pauvres, notamment les régions desSavanes, Centrale et des Plateaux,prendra fin en 2020.

Il vise la création de 19 600 em-plois à l’horizon 2020 et cible lesfilières maïs, manioc, soja, petits ru-minants et volailles. Il se met enœuvre à travers l’approche chaînede valeur agricole (de la produc-tion à la consommation en passantpar la transformation et la commer-cialisation) et le développement declusters agro-industriels (concentra-tion ou regroupement de produc-teurs, d’agro entrepreneurs et deprestataires de services d’appui quisont engagés et interconnectés dansle même sous-secteur et construi-sent des réseaux d’affaires de va-leur pour relever les défis com-muns).

Quelques 1 200 jeunes de 18 à45 ans dont 30% de femmes et 1000groupements de petits producteurs/

de la faible transformation des pro-duits. Il en résulte un niveau de pau-vreté et de chômage qui toucheparticulièrement les couches vulné-rables que sont les jeunes et les fem-mes. Pour favoriser la promotiond’une agriculture de marché à tra-vers l’entreprenariat agricole, l’Etattogolais, à travers le ministère duDéveloppement à la base, de l’arti-sanat, de la jeunesse et de l’emploides jeunes, a initié le Projet d’Appuià l’Employabilité et à l’Insertion desJeunes dans les Secteurs Porteurs(PAEIJ-SP), financé conjointementavec la Bad. Le projet répond à lapréoccupation de l’emploi des jeu-nes au Togo et promeutl’entrepreneuriat dans les secteursporteurs, notamment le secteur agri-cole. Il a une durée de 5 ans et adémarré en 2016. Il couvre tout leterritoire national avec un accentparticulier sur les régions les plus

jet dans l’amélioration des contratset des relations contractuelles entreles acteurs en vue d’une meilleurerépartition de la valeur ajoutée etdu développement des clustersagro-industriels ; coordonner unplaidoyer pour l’amélioration du ca-dre juridique de contractualisationentre les acteurs ; et élaborer lecadre réglementaire de lacontractualisation entre les acteursdes filières des chaînes de valeursagricoles. Sa mission pourra démar-rer le mois d’août et la durée desprestations sera de six (6) moisavec possibilité de renouvellementune seule fois si les résultats del’évaluation de la première missionsont satisfaits.

Il est indiqué, officiellement, quele secteur agricole, qui concentreplus de 70% de la population activetogolaise, est sous valorisé malgréses fortes potentialités compte tenu

Dans le cadre d’une mise enœuvre efficace et efficiente du Pro-jet d’appui à l’employabilité et à l’in-sertion des jeunes dans les secteursporteurs (PAEIJ-SP), financé par legroupe de la Banque africaine dedéveloppement (Bad) sur les res-sources du Fonds africain de dé-veloppement (Fad), le gouverne-ment envisage d’élaborer un cadreréglementaire de contractualisationdans les chaînes de valeurs agri-coles. A ce titre, une sollicitation decapacités et compétences individuel-les en la matière, intéressées, vientd’être bouclée le 6 juillet dernier parle ministère en charge du projet.

Le consultant retenu par cet ap-pel à manifestation d’intérêt aurapour mission de : revisiter le cadrejuridique et faire un état des lieux dela contractualisation entre les acteursdes chaînes de valeurs agricolesau Togo ; appuyer l’équipe du pro-

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que de dégradation de labiodiversité (faune et flore locales).La mine à ciel ouvert de Dagbati,avec ses deux fronts actifs, n’a pasde clôture, ce qui permet aux po-pulations riveraines de circuler li-brement durant les travaux, lesexposant ainsi à des risques con-sidérables pour leur sécurité (ac-cidents liés aux engins de lamine). Il n’existe pas de panneauxde signalisation dans le périmètrede la mine. Les eaux de pluie etcelles de l’affleurement de la nappesont canalisées et pompées versune fosse creusée à l’extérieur dela carrière et/ou vers un canal dé-bouchant dans la nature. Cela re-présente un sérieux risque de con-tamination des nappes souterrai-nes, des eaux de surface et dessols par des métaux lourds pré-sents dans le gisement. Le risqued’impact négatif sur la faune et laflore aquatiques est aussi élevé. AZéglé et Nyita, il est noté une ab-sence des terrains agricoles dansle plan de réinstallation pour queles agriculteurs continuent leur ac-tivité économique dans des bon-nes conditions – l’espace réservépour le cimetière est utilisé pour lemaraichage à défaut de terres cul-tivables disponibles ; l’absenced’un collège pour leurs enfants ; iln’existe pas de structure de soinsni de culte religieux dans le village; le village ne dispose pas de struc-tures sanitaires relatives à l’assai-nissement urbain et aux installa-tions du bâtiment propres à l’hy-giène ; la mine n’emploie qu’unseul habitant de Zéglé. «Globale-ment, la population n’est pas sa-tisfaite de la mise en œuvre desmesures de réinstallation propo-sées par la SNPT pour leur vil-lage car les engagements n’ontpas été respectés et/ou ont prisun retard significatif pour leur exé-cution». Et d’ajouter que, 36 ansaprès la réinstallation du village, lapopulation souffre encore du man-que d’infrastructures de base et deterres propices à l’agriculture. Lenon-respect des engagements prispar la société lors du déplacementdu village est une source de ten-sion entre la population locale et laSNPT. L’absence d’un plan d’ac-tion de réinstallation conformémentaux normes internationales en lamatière empêche le suivi régulierde la mise en œuvre des accordsentre les parties concernant laréinstallation. A Hahotoé, les popu-lations considèrent que leur bien-être est lié à la présence de laSNPT et que celle-ci a la respon-sabilité de résoudre les questionsliées à l’emploi.

La SNPT n’a pas encore de plande réhabilitation environnementaleet sociale pour ses anciennes mi-nes abandonnées, mais elle estconsciente de ce problème. La ré-habilitation suivie de la restitutiondes terrains aux propriétaires n’estpas seulement bénéfique au planenvironnemental et social, mais re-présente également une réductiondans le budget alloué aux locationsde terrain. Il n’existe pas de sys-

L’exploration minière a révéléla découverte de vastes réservesinexploitées de phosphatecarbonaté qui s’ajoutent aux ré-serves de phosphate sédimen-taire en cours d’exploitation par laSociété nationale des phosphatesdu Togo (SNPT). Mais quelleimage projette la SNPT ? Pourêtre en conformité avec la législa-tion environnementale en vigueur,la SNPT a réalisé, en 2016, unaudit environnemental et social surfonds propres, qui a été approuvépar l’Agence nationale de gestionde l’environnement (ANGE) en2017. L’objectif principal de cetaudit est d’évaluer et d’établir, surla base des données et observa-tions sur site, l’état des lieux de lagestion des aspectsenvironnementaux et sociaux desopérations de la société. Ce quipermet de retracer les informa-tions sur les perceptions et lespréoccupations des communau-tés voisines ou d’appuyer la di-rection générale de la SNPT dansle développement et l’améliorationde la gestion environnementale etsociale en mettant en évidence leslacunes et les priorités, par exem-ple.Forces et faiblesses de l’audit

Il est écrit que l’audit réalisé – aaussi apporté plus de transpa-rence concernant la gestion decertains aspectsenvironnementaux et sociaux im-portants – est un outil importantpour la mise en œuvre d’une ges-tion durable des opérations miniè-res de la société. Un autre pointfort de l’audit concerne l’examende toutes les activités et sites de laSNPT ainsi que la rencontre despopulations riveraines les plus af-fectées par les activités de la so-ciété. Cela a permis aux clients,employés et dirigeants de laSNPT ainsi qu’à la société civileet aux autorités gouvernementa-les de mieux connaitre les im-pacts environnementaux et so-ciaux des opérations menéesainsi que la gestion actuelle desimpacts. L’audit a proposé desactions d’atténuation des impactsà travers l’élaboration d’un plande gestion environnementale etsociale, avec des mesures cor-rectives, délai et responsabilité dela mise en œuvre

Le rapport d’audit annonce que«l’analyse chimique complètedes échantillons de boues phos-phatées indique que ces déchetscontiennent des teneurs élevéesen éléments trace métalliques».Il rend compte des visites de ter-rain des sites de la SNPT. Cel-les-ci concluent que l’extractiondes phosphates à la mine à cielouvert de Kpogamé affecte lesnappes souterraines. Les impactsde l’accumulation d’eau dans lamine sont significatifs, requérantun plan de gestion efficace. Le dé-boisement qui résulte des activi-tés de découverture et d’extrac-tion du minerai augmente le ris-

Late Pater tème de consignation et traitementdes plaintes des populations rive-raines. Le manque d’une com-munication claire et adaptée et l’in-suffisance du cadre de dialogueentre la SNPT et les villages rive-rains compromettent le dévelop-pement d’une relation durable en-tre les parties. Cette situation pour-rait être améliorée par la publica-tion des informations concernantles activités de la SNPT, ses dé-penses sociales etenvironnementales ainsi que sescontributions volontaires au déve-loppement local.

Les déchets médicaux sontcalcinés à ciel ouvert dans l’en-ceinte de l’infirmerie, malgrél’existence d’un incinérateur dé-dié à cet usage. Par ailleurs, lesrisques sanitaires et sécuritairesne sont pas assez documentéset les données médicales dispo-nibles ne sont pas suffisammentexploitées comme moyen de pré-vention. Il est important de noterque le fonctionnement des sec-teurs humide et sec de l’usine detraitement connait parfois des ar-rêts à cause des délestages,même si le séchage fonctionneau fioul, à cause de l’interdépen-dance entre ces deux secteurs.Une telle situation provoque undéversement sur le sol des mi-nerais en cours de traitement etsurtout le refroidissement desfours de séchage, avec une perteimportante d’énergie pour attein-dre la température optimale de cal-cination à la reprise du courantélectrique. Le rapport constate l’in-suffisance de rayonnages (posede certains produits à même lesol) et l’absence de consignes desécurité accompagnant la mani-pulation des divers produits. Auplan de la salubrité, il a été permisde relever que les toilettes du la-boratoire sont hors d’usage etqu’aucun vestiaire pour le per-sonnel du laboratoire manipulantdes produits chimiques n’est àdisposition. Au sein de l’usine, ilexiste 20 bouches d’incendie, nu-mérotées de 1 à 20 et identifiéeschacune par sa position au seinde l’usine ; cette situation présenteune carence de sécurité dans lamesure où l’on a noté l’absenced’indications et de cartographie deposition des bouches d’incendieau sein de l’usine. A noter que laréhabilitation du Wharf sera ac-compagnée par la mise en placede 5 bouches supplémentairesd’incendie. Un audit spécifique àl’usage de l’électricité dans les dif-férents sites et au diagnostic del’état des circuits électriques et desdivers raccordements et bran-chements contribuerait à l’utilisa-tion rationnelle de l’électricité, enaméliorant l’efficacité énergétiqueet en recourant au photovoltaïquepour l’éclairage. Concernant lasécurité des installations, le Con-sultant a constaté l’insuffisance deconsignes de sécurité et de car-tographie de risques ; la préven-tion des risques courus par lestravailleurs vis-à-vis des acci-

dents de travail et des maladiesprofessionnelles semble insuffi-sante. L’importance du volumed’eau pompée à partir de la nappede Sévagan impose le suivi ré-gulier du niveau de la nappe, lecontrôle de la qualité de l’eau poursécuriser les populations qui laconsomment et la mise en placed’un dispositif d’économie d’eauau niveau des diverses utilisa-tions.

Actuellement, la société n’a pasde plan de réhabilitationenvironnementale de ses ancien-nes mines. Le remblayage de cessites n’est pas planifié afin de ré-tablir la couche fertile du sol et lerendre propice à l’agriculture.L’eau qui est retenue dans cescavités devrait faire l’objet d’ana-lyses afin d’évaluer sa viabilitépour le développement des pro-jets socio-économiques (piscicul-ture, irrigation), selon les prioritésdes populations locales. Et cen’est pas exhaustif.

Analyse critiquedu rapport d’audit

Elle a permis d’en souligner lesforces et faiblesses et de propo-ser les éventuelles modificationsà mener pour qu’il soit en confor-mité avec les instruments juridi-ques nationaux et internationauxet les normes internationales, no-tamment les exigences de la Ban-que mondiale en la matière.L’examen a permis de déceler des«lacunes importantes» dans lerapport d’audit, notamment l’ab-sence d’une analyse coûts/béné-fices des mesures correctives ;d’une priorisation des mesuresd’atténuation des impacts ; desactions et investissements réali-sées auparavant dans le cadrede la protection de l’environne-ment, de la santé et sécurité autravail et les œuvres sociales ; desaspects économiques de la ges-tion environnementale, sanitaire,sécuritaire et sociale ; d’unepriorisation des non-conformitéset lacunes en termes de risques ;d’une analyse de l’organisation in-terne de la société relative à la ges-tion de l’environnement et de lasanté et sécurité au travail ; d’unepolitique environnementale de lasociété. L’analyse mentionne que«les impacts sur la biodiversitén’ont pas été suffisammentinvestigués par le rapportd’audit». A Zéglé, les prioritésenvironnementales et sociales in-diquées par les populations rive-raines lors de l’audit de la SNPTn’ont pas été hiérarchisées en ter-mes de priorité selon la percep-tion de ces populations.

Le document d’analyse, dont laversion finale date d’avril 2018, aproposé des mesures d’amélio-ration dudit rapport. En général,l’audit pourrait être amélioré à tra-vers l’organisation et synthèsedes mesures proposées par typed’impact analysé(environnemental, sanitaire,sécuritaire ou social) ; l’analysedes actions réalisées auparavantdans le cadre de la protection de

l’environnement, de la santé etsécurité au travail et les œuvressociales ; l’analyse des aspectséconomiques de la gestionenvironnementale, sanitaire,sécuritaire et sociale (dépensesrelatives à l’atténuation des im-pacts, aux mesures préventives,aux actions sociales, etc.) ; laprésentation des titres miniers at-tribués à la SNPT et couvrant legisement de phosphate et d’unecartographie générale à l’échellede l’ensemble des activités de laSNPT ; l’examen du règlementintérieur de la SNPT ; l’examendes effectifs de la SNPT et leurévolution afin de ressortir la per-formance de la société en la ma-tière, etc. En lien avec le fonction-nement de la société, l’examende l’audit propose la préparationd’une politique environnementalepour la SNPT qui traduit ses in-tentions et ses principes par rap-port à sa performanceenvironnementale globale et offreun cadre à ses actions et à l’éta-blissement de ses objectifs ; lapréparation d’un document de po-litique de réinstallation des popu-lations propre à la SNPT, confor-mément aux normes internationa-les et au cadre législatif etrèglementaire national en la ma-tière ; l’examen de l’organisationinterne de la société en ce qui con-cerne la gestion des aspectsenvironnementaux, de santé etsécurité (ESS), la gestion des as-pects liés à la responsabilité so-ciale de l’entreprise (RSE) et lagestion de la communication (sur-tout avec les communautés).L’audit devrait recommander lerenforcement des capacités à tra-vers de formations dédiées auxthématiques ESS et RSE. Pourla gestion environnementale, sa-nitaire et sécuritaire, le plan del’audit devrait être complété parune analyse coûts/bénéfices dela mise en œuvre des actions pro-posées, permettant ainsi unepriorisation du point de vueenvironnemental etsocioéconomique, avec une pré-cision sur les gains pour la so-ciété. Il est aussi proposé le dé-veloppement d’une cartographiede risques (par poste) et d’un plande gestion spécifique relatifs auxrisques opérationnels, physiques,chimiques, biologiques, ergono-miques et mécaniques ; la pré-paration d’un plan d’urgence encas d’accident (industriel) per-mettant la mise en œuvre de l’or-ganisation nécessaire dès qu’unévènement accidentel le néces-site ; l’analyse des statistiquessanitaires et sécuritaires disponi-bles afin de confirmer les impactssur la santé des travailleurs et dela population riveraine et propo-ser la mise en place d’un pro-gramme de contrôle de la santéau travail ; la considération de lapossibilité de transférer les con-sultations de santé publique dansles structures sanitaires publiquesriveraines : la SNPT pourrait en-visager d’apporter son appui afin

de renforcer lesdites structures,cela permettra au service de santéau travail de la SNPT d’accom-plir pleinement ses missionsauprès des employés. Etantdonné le nombre significatif d’ac-cidents relevés dans les rapportsdu Comité de santé et de sécuritéau travail depuis 2012, l’audit de-vrait recommander que les acci-dents du travail fassent l’objetd’une analyse détaillée pour lacompréhension des causes deces accidents et la mise en œuvrede mesures de prévention au seinde la société.

Concernant les mines à cielouvert, le plan de l’audit devraitêtre complété par la mise en placed’un système de réhabilitation desols avec la séparation systéma-tique des couches supérieuresdurant la découverture de la minepour permettre la reconstitution dela couche fertile du sol lors du ter-rassement des anciennes carriè-res, suivi de reboisement (oupas) ; un plan de gestion des eauxde la mine afin d’éviter les impactssur les eaux de surface (inonda-tions, concentration élevée de par-ticules en suspension et de mé-taux lourds) et sur la biodiversitéaquatique ; un plan de gestion despoussières avec des mesuresefficaces (arrosage, couverturedes convoyeurs, réduction de lacirculation des engins, limitation devitesse, etc.) afin de diminuer leseffets nocifs sur la santé des em-ployés et des populations riverai-nes (irritations aux yeux, problè-mes respiratoires ) ; la délimi-tation des périmètres des minesactuellement en exploitation afind’interdire l’accès au personnelnon autorisé et aux habitants desvillages riverains, qui circulent li-brement à côté des machines etvéhicules lourds, exposés à desrisques de sécurité considéra-bles ; la préparation et adoptiond’un plan de fermeture et post-fer-meture ; l’élaboration d’un plan deréhabilitation environnementale etsocioéconomique pour les carriè-res abandonnées ; l’examen deseffets négatifs sur l’environnementde l’entreposage du minerai dephosphate brut à l’usine deKpémé, tels que les émissions depoussières et les infiltrations desmétaux lourds (conséquence del’exposition au vent et à la pluie)contaminant l’air, les sols et l’eausouterraine, et proposer des me-sures de mitigation/atténuation

A rappeler que l’audit a proposéquatre solutions pour la valorisa-tion des boues phosphatées : ins-taller un bassin de décantation ausein ou hors de l’usine etsédimenter les boues par flocula-tion/coagulation ; installer des cen-trifugeuses pour décanter lesboues de façon mécanique ; pro-longer la canalisation de rejet dessurverses primaires jusqu’enhaute mer ; et délocaliser l’usinedans les zones d’extraction afinde déverser les surverses pri-maires dans les fosses des an-ciennes carrières.

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FOOTBALL/CORRUPTION

Hervé A.

Dans un documentaire diffusé lemois dernier, le journaliste d’inves-tigation Anas Aremeyaw Anas, amis en évidence un système decorruption à l’œuvre dans le foot-ball ghanéen et même africain.Celui-ci a abouti à la chute du pré-sident de la Fédération ghanéennede football (FA Ghana) et 1er vice-président de la CAF, KwesiNyantakyi, contraint à la démission.Mais le dirigeant n’est pas le seulofficiel impliqué dans ce scandale.

En effet, la vidéo montrait aussides arbitres en train d’accepterdes pots-de-vin pour truquer desmatchs du championnat ghanéenet des compétitions africaines Ala suite de ces révélations, le JuryDisciplinaire de la ConfédérationAfricaine de Football (CAF) aprèsinstruction du dossier, s’est réunile 7 juillet pour prononcer de lour-des sanctions à l’égard de 11 arbi-tres.

Filmés en train d’accepter del’argent, l’arbitre Yanissou Bebou(Togo) et l’arbitre assistant JallowEbrima (Gambie) écopent de 10

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Kevin Durant, élu ces deux dernières saisons meilleur joueur de lafinale NBA, a prolongé son bail avec les Golden State Warriors, doublestenants du titre, a annoncé la Ligue de basket-ball nord-américaine sansdonner de détails de la transaction.

Selon les médias locaux, le nouveau contrat de Durant devrait courirsur deux ans pour des émoluments de 30 millions de dollars par saison(25,7 M EUR). La prolongation de "KD" (29 ans) avec la franchisecalifornienne n’est pas une surprise.

Le joueur se sent bien avec les Golden State Warriors pour qui il atourné à 26,4 points, 6,8 rebonds et 5,4 passes décisives de moyenne parmatch en saison régulière. Durant a présenté des moyennes d’au moins25 points par match ces 10 dernières saisons.

Lors de la dernière finale face à Cleveland, il a marqué 28,8 points,réussi 7,5 passes décisives et 2 contres en moyenne, lui permettant derejoindre au palmarès des MVP d’une finale NBA LeBron James, ShaquilleO’Neal, Michael Jordan (2 fois) et Hakeem Olajuwon avec deux trophéesde rang.

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Tombeur de la Celeste en quarts (2-0), l’équipe de France sera arbitréepar l’Uruguayen Andres Cunha pour sa demi-finale de Coupe du mondeface à la Belgique, prévue mardi soir.

Faut-il y voir un signe ? La demi-finale de Coupe du monde entre laFrance et la Belgique, prévue mardi soir à 20 heures à Saint-Pétersbourg,sera arbitrée par l’Uruguayen Andres Cunha. Ce dernier se montrera-t-ilsévère à l’égard des Bleus, tombeurs de la Céleste au tour précédent ?

La polémique pourrait voir le jour si une décision nuit grandement auxhommes de Didier Deschamps, mais il n’y a aucune raison de douter pourle moment. Les arbitres de ce niveau sont de grands professionnels, quelleque soit leur nationalité.

Pour preuve, les Bleus ont bien été arbitrés par l’Argentin Nestor Pitanalors de leur quart de finale face à l’Uruguay (2-0), alors qu’ils venaient desortir Messi et sa bande en huitièmes (4-3). Cela leur a plutôt bien réussi.M. Cunha qui, à 41 ans, dispute sa première Coupe du monde, a égale-ment déjà croisé la route des Tricolores lors de leur entrée en lice face àl’Australie (2-1). Il avait notamment fait appel à la VAR pour accorder unpenalty à Antoine Griezmann. L’arbitre uruguayen avait également officiélors du match de poules entre l’Iran et l’Espagne (0-1), au cours duquelson arbitrage n’avait créé aucun problème.

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Gianluigi Buffon a été présenté en conférence de presse au Paris Saint-Germain lundi après-midi et le gardien a laissé comprendre que malgréson âge, il était arrivé à Paris pour prouver qu’il pouvait encore jouer.

Le joueur s’est exprimé sur de nombreux sujets mais c’est longuementattardé sur la place qu’il espérait avoir à Paris. Si beaucoup pensait que lejoueur venait surtout pour apporter de l’aide à Areola, Buffon a laisséentendre qu’il se battrait pour pouvoir jouer, et que le fait d’être avecd’autres grands gardiens comme Areola ou Trapp le motivait.

" J’ai toujours été le numéro 1 dans ma carrière, mais personne ne mel’a dit en venant ici. J’ai toujours gagné cette place. C’est cela le sport et lacompétition. J’ai 40 ans, mais j’ai un bon état de santé et un bon mental.Et je sais que pour obtenir des résultats il faut l’aide de tout le monde auclub, tous les joueurs et la direction. Tout le monde veut une place impor-tante. Et je vais faire tout mon possible. Je tiens à montrer que je suis ungrand gardien", a déclaré Gigi Bufofn.

Cité dans l’affaire de corruption qui a emporté Kwesi Nyantakyi, ancien président de la fédération ghanéenne de football, l’arbitreinternational togolais Bebou Yanissou vient d’écoper de 10 années de suspension. C’est une décision de la Commission dediscipline de la Confédération africaine de football (CAF).

Tottenham est le club le plusreprésenté en demi-finales dela Coupe du monde avec pasmoins de neuf joueurs.

La présence en demi-finale dela Coupe du monde de la Belgi-que et de l’Angleterre, qui affron-teront respectivement la Franceet la Croatie aujourd’hui et demainsoir, permet de mettre en valeurla qualité de l’effectif du club deTottenham, qui place pas moinsde neuf de ses joueurs dans ledernier carré: cinq joueurs desThree Lions (Kieran Trippier,Danny Rose, Eric Dier, Dele Alli

et Harry Kane), trois Diablesrouges (Toby Alderweireld, JanVertonghen, Moussa Dembélé)et bien sûr Hugo Lloris pour lesBleus. Les Spurs devancentdeux autres formations anglai-ses, les deux clubs de Man-chester, City et United, qui comp-tent sept éléments. Kyle Walker,Vincent Kompany, John Stones,Benjamin Mendy, Raheem Ster-ling, Kevin De Bruyne et FabianDelph pour les Citizens, PhilJones, Ashley Young, PaulPogba, Marouane Fellaini,Marcus Rashford, Jesse

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années de suspension. Mais l’ar-bitre assistant Marwa Range(Kenya) est le plus lourdementfrappé puisqu’il écope d’une "ex-clusion à vie de toute activité liéeau football de la CAF" ! Un coupdur pour celui qui était retenu pour

Luis Enrique, 48 ans, a été dé-signé sélectionneur de l’Espagneet succède donc à FernandoHierro. La fédération espagnole defootball (RFEF) l’a annoncé lundilors via Twitter. La ’Roja’, éliminéeen huitièmes de finale de la Coupedu monde par la Russie, connaitson troisième sélectionneur enmoins d’un mois.

Luis Enrique a donc lié sa desti-née à sa sélection nationale. Passépar le Real Madrid et le FC Barce-lone en tant que joueur, il reste sur

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Lingard et Romelu Lukaku côtéRed Devils.

Chelsea suit derrière avec sixjoueurs: Thibaut Courtois, GaryCahill, N’Golo Kanté, Eden Ha-zard, Olivier Giroud et MichyBatshuayi (prêté au BorussiaDortmund la saison dernière). Li-verpool a quatre représentants(Simon Mignolet, Dejan Lovren,Trent Alexander-Arnold, JordanHenderson), tout comme lePSG (Alphonse Areola, PresnelKimpembe, Thomas Meunier,Kylian Mbappé), l’Atlético Ma-drid (Lucas Hernandez, Sime

ESPAGNE

Vrsaljko, Antoine Griezmann et ladernière recrue Thomas Lemar)et le Barça (Samuel Umtiti, Tho-mas Vermaelen, OusmaneDembélé et Ivan Rakitic).

Plombé par les absences del’Espagne et du Brésil, le RealMadrid n’a que trois rescapés(Raphaël Varane, Mateo Kovacicet Luka Modric), soit autant quel’AS Monaco sans Lemar(Danijel Subasic, Djibril Sidibé,Youri Tielemans) et l’OM (SteveMandanda, Adil Rami et FlorainThauvin).

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trois Coupes d’Espagne (2015-2016-2017) et deux Supercoupesd’Espagne (2016).

Milieu de terrain international,Enrique a porté le maillot de l’Espa-gne à 62 reprises (12 buts), partici-pant à trois Coupes du monde (1994,1998 et 2002) ainsi qu’à l’Euro 1996.

A la veille du début de la Coupe dumonde, le sélectionneur espagnolJulen Lopetegui a été licencié aprèsl’annonce de sa nomination commefutur entraîneur du Real Madrid.Hierro l’avait remplacé au pied levé.

le Mondial 2018 mais qui avait dûrenoncer en raison de l’éclate-ment de ce scandale.

Des arbitres ivoiriens, maliens,burkinabè, mauritaniens et nigé-riens en ont eux aussi pris despeines allant de 2 à 6 ans. Enfin,

11 arbitres sont provisoirementsuspendus "jusqu’à l’examen deleur cas par le Jury Disciplinairele 5 août 2018". Au total, ce sontdonc 22 officiels potentiellementsanctionnés.

une année sabbatique après troissaisons sur le banc du FC Barce-lone.

Après des débuts avec le BarcaB (2008-2011), il a officié à l’ASRome (2011-2012) puis au CeltaVigo (2013-2014) avant de prendreles commandes de l’équipe pre-mière du FC Barcelone. En troissaisons, il a remporté deux cham-pionnats (2015-2016), une Liguedes Champions (2015), uneSupercoupe d’Europe (2015), uneCoupe du monde des clubs (2015),

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La fusion Plan International Togo–BORNEfonden actée�%�02/#%3353�$%�42!.3&/2-!4)/.�6)%.4�$%�#/--%.#%2

en vigueur dans le pays. D’ailleurs,la loi indique qu’en cas de fusion dedeux structures ou plus, tout le per-sonnel est transféré à la nouvelleavec tous les droits acquis inhérents.A i n s i , à c o m p t e r d u 1

er Juillet 2018,tout le personnel de BORNEfondena été transféré à Plan InternationalTogo. Une deuxième étape seracelle de la nouvelle configuration dePlan International Togo.

Le Représentant Résident fait re-lever d’ailleurs que Plan Internatio-nal lui-même s’inscrivait depuis 2017dans un processus de transforma-tion, une restructuration pour unemeilleure action sur le terrain. Il ex-plique : « Avant de penser à cetteintégration avec BORNEfonden,nous avons fait une nouvelle stra-tégie globale où nous avons revisitétout ce que Plan International fai-sait. Nous avons regardé les for-ces que nous avons, les expérien-ces. Nous avons fait les analysesau niveau global pour voir par

qui sont perpétuées et qui font queles droits des enfants sont violés,notamment les violences physiquesqui se perpétuent de génération engénération ? Autant de questions quinous préoccupent et sur lesquellesnous allons travailler pour un chan-gement profond qui permettra à lanouvelle génération de pouvoir évo-luer avec une nouvelle façon de voiret de faire», a déclaré Blandine Ackla,Responsable du projet intégration.

L’accompagnement des jeunespour une participation citoyenne ac-tive, la gestion des risques et catas-trophes, l’utilisation de la technolo-gie, de l’information et des mediassociaux seront transversaux auxactions des trois domaines, souligne-t-on. « Nous sommes certains querien ne sera possible si nous agis-sons indépendamment des autres.C’est pourquoi nous renforçons no-tre travail en partenariat et nous mo-bilisons la société civile et les com-munautés pour que les enfants etles jeunes puissent faire entendreleurs voix et soient de puissants ac-teurs de changement, en particulierles filles», fait-on savoir à Plan Inter-national Togo.

La question des emploisSi les enfants n’auront pas à souf-

frir de la fusion de ces deux institu-tions, il n’en sera pas de même pourle personnel à cause des doublonsdes postes, vu que Plan Internatio-nal Togo et BORNEfonden ont lemême champ d’action. En n’occul-tant pas le sujet, on rassure tout demême que tout sera fait conformé-ment au code du travail et des textes

pement Durable » a-t-il dit.La nouvelle stratégie

L’atteinte des ODD en ligne demire, la stratégie du plan quinquen-nal (2019-2023) de Plan Interna-tional Togo, en action avec les par-tenaires, va permettre aux filles d’ap-prendre, de diriger, de décider etde s’épanouir, l’ambition étant de de-venir l’organisation de référence auTogo.

Pour les 5 prochaines années,on indique à Plan international Togoque l’accent sera mis sur trois do-maines. Il s’agit des conséquenceset opportunités pour l’emploi desjeunes et l’entreprenariat, la santésexuelle et reproductive et droitspour les filles et les jeunes femmeset la protection des enfants genretransformatrice. Sur ce dernier pointprécis, Plan International Togo veutdésormais faire une intervention dif-férenciée pour que nos interven-tions sur la protection de l’enfant tien-nent compte de la spécifié des filles,des enfants handicapés, des grou-pes spécifiques qui font l’objet de vio-lence. « La protection des enfantsgenre transformatrice se veut éga-lement travailler sur les normes.Après plus de vingt (20) ans d’in-tervention dans ce domaine, nousavons constaté que des causesstructurelles et fonctionnelles sontliées aux normes néfastes, aux cul-tures et préjugés dans nos socié-tés. Comment allons-nous travailleravec les communautés sur ces nor-mes ? Comment allons-nous tra-vailler avec les leaders religieuxpour pouvoir identifier les normes

C’est fait ! Depuis le 1er Juillet,les deux géants internationauxqui s’occupent de la promotiondes droits des enfants au Togose sont unis pour une meilleureaction sur le terrain.

Pour qui a sillonné un peu lesroutes de l’intérieur du Togo, il a dûsurement croiser des élèves avecun sac au dos estampillé PLAN IN-TERNATIONAL ou lire sur despancartes ‘’BORNEfonden’’ à proxi-mité des villages. Ces deux organi-sations internationales sont très con-nues et très actives dans les régionsde la Kara, Centrale, Plateaux etMaritime où elles essayent de faireprogresser les droits des enfants duTogo. Elles vont désormais s’asso-cier sous le vocable dePlan Inter-national Togo pour apporter da-vantage aux filles, garçons, jeuneset communautés du Togo avec plusde ressources, plus d’efficience etplus d’impact. Selon Mohamed Bah,le Représentant Résident de PlanInternational Togo, Plan Internatio-nal et BORNEfonden ayant une ap-proche programmatique similaire,l’intégration permet de créer de lavaleur ajoutée et de constituer uneformidable organisation pour lesdroits des enfants et des jeunes, enparticulier les plus vulnérables. «Enmettant en commun nos forces,nous sommes convaincus que nouspouvons ensemble induire deschangements concrets et durablespour des enfants et les jeunes àl’heure des Objectifs de Dévelop-

Faustin W.

exemple les effets de la migrationet des changements climatiques,l’avancée technologique dans lespays, etc, Une nouvelle stratégieglobale qui était approuvée en No-vembre 2016 pour cinq (5) ans.Chaque pays devrait alors faire unestratégie pays qui alignent les acti-vités, les actions dans le pays à lastratégie globale et ce travail destratégie pays nous amenait à fairedes restructurations pour ajusterla structure pour qu’elle nous amènevers les objectifs de la stratégie glo-bale. Et donc, l’intégration deBORNEfonden est venue s’ajouterà ce processus.»

Les agents des deux anciennesinstitutions, devenues une, vont s’as-seoir et échanger sur les meilleurespratiques dans les différents domai-nes et tirer les leçons afin de lesmettre en œuvre dans la nouvelleorganisation. Il y aura donc despostes où il n’y aura pas de pro-blème parce que dédié à une seule

personne, il en existera où deux outrois personnes peuvent se position-ner donnant lieu à un arbitrage maisil y aura des postes dont les compé-tences n’existent pas encore dansla nouvelle structuration. On procé-dera alors à des recrutements oudes consultations pour pourvoir cespostes. C’est dire que le travail detransformation se poursuit et conti-nue. Il reste donc à gérer tout l’ef-fectif, toutes les activités et retravaillertoute la stratégie pays pour pouvoirassurer l’alignement sur la stratégieglobale. Un premier travail a été faitdans ce sens déjà. La finalisationest prévue pour Septembre 2018.

Pour les besoins de ces actions,Plan International Togo avait mobi-lisé 8,3 milliards de F CFA en 2017.Cette somme sert à parrainer35 775 enfants. La mobilisation desressources pour l’année fiscale2019 se poursuit. L’institution a déjàengrangé dans son escarcelle 5Milliards de F CFA.

Table d’honneur à la conférence de presse de fusion

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Loterie Nationale Togolaise

Résultats du tirage N°054 de LOTO SAM du 07 Juillet 2018Numéro de base

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Résultats du tirage N°498 de LOTO KADOO du 06 Juillet 2018Numéro de base

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COMMENTAIRE DU TIRAGE N°497DE LOTO KADOO DU 29 Juin 2018

La LONATO a procédé vendredi au498ètirage deLOTO KADOO.

Lors du précédent tirage de LOTO KADOO, c’est uniquement à LOME que des gagnants de gros lots ont étédénombrés. Dans les autres villes du pays ce sont des lots intermédiaires c’est-à-dire des lots d’un montantinférieur à 1.000.000F CFA qui ont été enregistrés.

Ainsi, à LOME, il a été recensé un lot de 1.000.000F CFA, gagné auprès de l’opérateur 70226.

La remise des lots se fera à LOME au siège de la LONATO et à l’intérieur dans les agences régionales.

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COMMENTAIRE DU TIRAGE N°053DE LOTO Sam du 30 Juin 2018

Le tirage N°054 du LOTO Sam a eu lieu samedi. Samedi précédent, c’est exclusivement àLOMEque desgagnants de gros lots ont été enregistrés. Ainsi, dans la capitale, nous avons recenséun lot de 1.000.000FCFA et trois lots de 2.500.000F CFA, gagnés auprèsdes opérateurs 70131, 50323, 30424 et 30233.

Dans les autres villes du pays, ce sont des lots intermédiaires c’est-à-dire des lots de montant inférieur à1.000.000F CFA qui ont été enregistrés0.

La remise des lots se fera à Lomé au siège de la LONATO et à l’intérieur du pays dans les agencesrégionales.

mis le message du président du partiet invité les responsables préfecto-raux à échanger librement avec lebureau national pour le bien desjeunes. Prenant la parole, le Délé-gué en charge de la coordinationdes sections préfectorales, MeyGnassingbé, a insisté sur la néces-saire mobilisation des sections pré-fectorales en cette période pré-élec-

Hors des méandres de la crise politique�%������!6!.%3�-/"),)3%�0/52�,%3�02/#(!).%3�8�����������������9

mité que le bureau national cultiveavec ses responsables à la base,avait trois objectifs : transmettre lessalutations militantes du président duparti, M. Faure Gnassingbé ; fairele point sur les activités ; et les mo-biliser pour les échéances à venir.

Prenant la parole à l’ouverture,la Déléguée nationale adjointe,Mme Mazama Esso Assih, a trans-

Cinkassé, dans la région des Sa-vanes, a servi de cadre à une ren-contre entre le bureau national duMouvement des jeunes UNIR (MJU,parti présidentiel) et les membres dessections préfectorales de la régiondes Savanes. Cette rencontre, quis’inscrit dans la dynamique de proxi-

torale car ils doivent être «les lan-ternes qui éclairent la voie pour lajeunesse togolaise». Enfin, le Délé-gué en charge de la mobilisationélectorale, Noël De Poukn, a invitéles délégués à être proches des jeu-nes, de leur base et surtout à être àleur écoute afin de se faire le relaisefficace de leurs préoccupations car,pour lui, «ce qui compte le plus, c’estl’adhésion de la base».

Les membres des bureaux pré-fectoraux ont, dans leur message,salué l’initiative du bureau nationalet ont tenu à transmettre leurs re-merciements au président du partiainsi que leurs félicitations pour lesactions qu’il mène en faveur de lajeunesse comme la construction encours de l’Institut de formation pourl’agro développement (IFAD) deBarkoissi, le lancement du Méca-nisme incitatif de financement agri-

cole (MIFA) dont un des sites pilotesse trouve dans la région des Sava-nes et la construction de la maisondes jeunes de Mango. Ils ont dit l’en-gagement total des jeunes à allerrapidement vers les élections et àpréserver un climat de paix dansleur milieu. Au nom de leur base, ilsont dénoncé «ces leaders honnisqui veulent conduire notre pays versl’abîme en faisant glisser éternelle-

d’une maturité de 3 ans chacune,tandis que les Bons sont d’une du-rée d’un an.

Au finish, d’après la Direction desopérations de marché de la Ban-que centrale des Etats de l’Afriquede l’ouest (Bceao), le Trésor publicdu Togo s’en est sorti avec plus de90 milliards, entre avril et juin 2015.Par rapport aux montants des offresretenues, on note : 21,604 milliardspour les Obligations assimilables deTrésor du 3 avril ; 15,715 milliardspour les Obligations du 23 ; 22,000milliards pour les Bons du 6 mai ;14,566 milliards pour les Obligationsdu 11 juin ; et 21,536 milliards pourles Bons du 23 juin.

On note que sur les deux (2) pre-miers trimestres de l’année, le Tré-sor du Togo affiche 156,782 mil-liards récoltés sur le marché finan-cier régional, signale la Banque cen-trale, au cours de dix (10) opéra-tions, intervenues pour moitié pourles Bons et autant pour les Obliga-tions.

Suivant le calendrier des émissions du troisième trimestre 2018�%��/'/�6)3%�,!�,%6=%�$%����-),,)!2$30/52�,%�&).!.#%-%.4�$%�3%3�!#4)/.3

lever uniquement des BAT de 95milliards, le Mali 90 milliards (dontdes BAT de 50 milliards) et la petiteGuinée-Bissau des Bons de 5 mil-liards et des Obligations de 6 mil-liards. Exception faite du Trésor pu-blic du Sénégal qui ne compte pasencore intervenir au cours de cetroisième trimestre.

Suivant le calendrier prévision-nel des émissions par adjudicationde titres publics au titre du deuxièmetrimestre 2018, publié le lundi 9 avrilpar l’Agence UMOA-Titres, le Tré-sor public du Togo envisageait delever 50 milliards de francs Cfa, surun total de 520 milliards pour l’en-semble des Trésors publics del’Union monétaire ouest africaine(Umoa). Ce montant se déclinait endeux émissions d’Obligations assi-milables de Trésor (OAT) – l’unede 15 milliards le 20 avril et l’autredu même montant le 8 juin – et d’uneémission de Bons assimilables deTrésor (BAT) de 20 milliards le 11mai 2018. Les Obligations sont

Suivant la publication du calendrierdes émissions de titres publics dansl’Union économique et monétaireouest africaine (Uemoa), intervenuele vendredi 6 juillet dernier parl’Agence UMOA-Titres, il en ressortque le volume global prévisionnel desémissions, attendu pour le troisièmetrimestre de l’année en cours, s’élèveà 916 milliards de FCFA, qu’il estprévu de lever par voie d’adjudica-tion. Ce programme est réparti commesuit : 438 milliards en Bons du Tré-sor; et 478 milliards en Obligations duTrésor. Sur ce volume, le Trésor pu-blic du Togo envisage de lever untotal de 130 milliards, dont 110 mil-liards en Obligations assimilables deTrésor (OAT). Dans les détails, lesBons assimilables de Trésor (BAT)de 20 milliards interviennent seule-ment le 28 septembre pour une ma-turité d’un an. Les Obligations sontprévues comme il suit : 50 milliards le20 juillet pour des maturités de 3 anset 5 ans ; 20 milliards le 17 août sur 3ans ; et 20 milliards le 31 août sur 5ans. En septembre, le Trésor publicintervient seulement un fois, à savoirle 14 pour des Obligations de 20 mil-liards sur une période de 3 ans.

Sur l’ensemble de l’Union, ce sontles Trésors publics du Niger, du Bé-nin et du Burkina Faso qui arriventen tête avec des prévisions respecti-ves de 215 milliards (dont des OATde 127,5 milliards), 200 milliards (dontdes BAT de 102 milliards) et de 175milliards (dont des OAT de 100 mil-liards). La Côte d’Ivoire prévoit de

ment le calendrier républicain».A noter que le bureau national

était représenté par six déléguésdont le Délégué adjoint en chargede l’organisation, Passiwe Hezou,la Déléguée en charge des affairesassociatives, Ganda Clarisse, et leDélégué en charge de l’informationet la communication, NamodoNtegami.

Etonam Sossou

Ekpao Adjabo, Directeur général du Trésor public

Late Pater

une «Stratégie mondiale du secteurde la santé contre l’hépatite virale».Elle vise à dépister 90 % des per-sonnes et à traiter 80 % des per-sonnes ayant le VHB et le VHC d’ici2030. Le rapport 2017 pointe queseulement 9 % des infections par leVHB et 20 % des infections par leVHC ont été diagnostiquées en2015. Une proportion encore plusfaible — 8 % des personnes ayanteu le diagnostic d’infection par leVHB (1,7 million de personnes) —était sous traitement. Par ailleurs,seulement 7 % des personnes ayanteu un diagnostic d’infection par leVHC (1,1 million de personnes)avaient commencé en 2017 un trai-tement curatif.

Santé/Contre les hépatites B et C���-),,)/.3�$%�0%23/..%3�).&%#4=%3�$!.3�,%�-/.$%

monde. Le nombre des nouvellesinfections par le VHB baisse grâceà une progression de la couver-ture de la vaccination anti-VHB chezles enfants. Dans le monde, 84 %des enfants nés en 2015 ont eu lestrois doses recommandées du vac-cin contre l’hépatite B. L’OMS es-time qu’en 2015, il y avait 257 mil-lions de personnes, pour la plupartdes adultes nés avant l’introductiondu vaccin contre l’hépatite B, quivivaient avec une infection chroni-que par le VHB.

Un faible accès aux traitementsIl n’existe pas aujourd’hui de

vaccin contre le VHC. L’accès auxtraitements du VHB comme du VHCdemeure faible. L’OMS a élaboré

Les nouvelles données de l’Or-ganisation mondiale de la Santé(OMS) révèlent que, selon les es-timations, 325 millions de per-sonnes vivent dans le mondeavec une infection chronique parle virus de l’hépatite B (VHB) oude l’hépatite C (VHC).

L’hépatite virale a provoqué 1,34million de décès en 2015, un chiffrecomparable aux décès dus à la tu-berculose et au VIH. Si la mortalitéimputable à la tuberculose et au VIHbaisse, celle due aux hépatites vira-les augmente. Il y a eu environ 1,75million de nouveaux cas d’infectionpar le VHC en 2015, portant à 71millions le nombre total de person-nes vivant avec l’hépatite C dans le

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