1. Support cours Visu. participants 31p

DÉVELOPPEMENT PERSONNEL

SENSIBILISATION

La visualisation

Document de cours

Christine Roussy

Praticienne IMO

Analyste transactionnelle

Lausanne

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Support de cours Christine Roussy

Sommaire Monique Ege

Définition et Historique . . . . . . . . 2 Image, rêve / image trompeuse, image imposée . . 3 Pratique de la visualisation . . . . . . . . 5

Alain Labruffe Qui a utilisé cette méthode ? . . . . . . . 11

Antoine de la Garanderie L’évocation . . . . . . . . . . . . . 12

Georges Kohlrieser L’œil de l’esprit . . . . . . . . . . . 14

Vito Mariano Cancelliere

Visualisation et stress . . . . . . . . . . 17 L’automatisme apaisant . . . . . . . . . 19

Docteur Carl Simonton Les neurorécepteurs . . . . . . . . . . 20

Frère Justin Belitz Les affirmations . . . . . . . . . . . 21

Rosette Poletti Visualisation créative et estime de soi . . . . . 23

Johon Bradshaw Visualisation et nourriture émotionnelle . . . . . 24

Pour aller plus loin. Bibliographie partielle . . . . 25 Annexes (Exemples de visualisations/extraits d’ouvrages) :

1. L’estime de soi 2. Exercices de lâcher prise 3. La méthode de 5 à 1 4. Ces visualisations qui guérissent 5. L’ancrage

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DÉFINITION ET HISTORIQUE

Le mot «visualisation» provient du verbe anglais «to visualize», c'est-à-dire visualiser qui est apparu dans la langue française vers 1892 et qui signifie rendre visible un phénomène qui ne l’est pas. Egalement appelée imagerie mentale, la visualisation visent à mobiliser les ressources de l'esprit, de l'imagination et de l'intuition pour augmenter le bien-être. L'évocation d'images mentales proche de l’autohypnose aide généralement le patient à améliorer sa santé ou atteindre un objectif personnel, sportif ou professionnel. C'est le cancérologue Carl Simonton qui dans les années 1970 a proposé cette technique en accompagnement du traitement des chimiothérapies. Ces techniques de visualisation sont aujourd'hui utilisées par les sophrologues, les psychothérapeutes et d'autres praticiens

Un peu d’histoire En 1942 Jacobson découvrit que lorsqu’une personne s’imagine en train de courir, l’image mentale de son corps en mouvement a un impact sur son physique, sur ses muscles. La visualisation propose à l’individu de concrétiser ses désirs par la création d’images mentales toujours positives.

L'Institute of Noetic Sciences (IONS) A L’Institut Noétique, basé à Petaluma (Californie), cofondé en 1973 par l’astronaute Edgar Mitchell, des recherches sont conduites sur les potentiels humains. Les programmes de cet institut incluent : l'amélioration des capacités humaines, la santé intégrale et la guérison ... Signalés par cet Institut, des concepts qui auparavant semblaient extravagants, sont communément acceptés dans le milieu médical : − L’individu est capable de contrôler ses fonctions physiologiques. − La guérison implique toujours la dimension mentale, physique et spirituelle. − Les émotions négatives ont des effets négatifs sur le corps et le psychique. − Les émotions positives ont des effets positifs sur le corps et le psychique. − Le mental peut entrer en contact avec les fonctions du corps de différentes manières. − Certaines de ces techniques peuvent faire pencher la balance vers la guérison.

L'Institut Esalen À l'Institut de recherche Esalen, né aux États-Unis (1960), se sont élaborées la plupart des théories et des idées nouvelles de ces dernières années autour d’un mouvement que l’on nomme «Mouvement pour le potentiel humain». Un des objectifs de ce centre est de rassembler des chercheurs (psychothérapeutes, philosophes…) les plus créatifs venus des 4 coins du monde pour «s’interroger sur le sens de la vie». Fondé sur l'idée que des ressources psychologiques et spirituelles, des états supérieurs de conscience ou des expériences transcendantes, ne sont pas exploitées en l'être humain. À travers le développement d'un tel potentiel, la vie individuelle serait plus enrichissante, créative et heureuse.

LA VISUALISATION

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UN CONTREPOIDS AU STRESS ? Le challenge du New-Age est de voir l’humanité évoluer autour d’une nouvelle vision spiritualiste de l’homme, de tendre vers une coopération globale pour un monde meilleur. En fait, «rêver un monde meilleur» est une opération financée par l’ONU.

Utopie ou mouvement visionnaire ? Quoiqu’il en soit le New Age s’est glissé dans notre vie quotidienne sans que l’on y prenne garde. Des techniques et différentes thérapies issues du New-Age (massages, yoga, visualisation, autohypnose, bioénergie, etc.) qui visent à l’épanouissement global de l’être s’imposent à nous tel un formidable contrepoids au stress de la vie moderne et marquent la nécessité d’un retour à soi. C’est le retour au temps pour soi en réaction à l’accélération du rythme de vie, en réaction à une société qui ne propose que vitesse, violence, fragilité et qui n’a plus de but ni d’idéologie à soumettre. La société actuelle tend vers une forme d’individualisme, du culte du corps, de la beauté. L’ambition sociale s’accompagne maintenant d’une envie de «se sentir bien». Chacun désire plus de temps pour lui et prend une certaine distance vis-à-vis des buts proposés socialement, surtout lorsque la santé en paye le prix. Afin d’exprimer sa vraie personnalité, seule l’harmonie du corps et de l’esprit conduit au bonheur et à la sérénité, se réaliser c’est puiser calme et énergie aussi bien dans la manière de s’alimenter, et l’exercice physique, que dans les méthodes qui apaisent le corps et dynamisent l’esprit. Au niveau personnel, l’individu recherche son épanouissement, désire une vie plus profonde, plus intense, plus forte où toutes ses capacités sont optimisées. Issue de ce mouvement New Age, la visualisation propose de devenir le créateur de sa vie.

Le «résultat» est extérieur à soi, mais pour le réaliser, nous avons besoin de développer une aptitude interne afin d’accéder à nos propres réponses.

IMAGE, RÊVE / IMAGE TROMPEUSE, IMAGE IMPOSÉE La civilisation occidentale actuelle est celle de l’image (cinéma, télévision, roman photo, production d’images virtuelles,…). Aujourd’hui, le monde impose ces différents modes d’expression, une nouvelle représentation de l’image : la théâtralisation virtuelle du monde réel est en train de naître. L’individu est soumis aux imageries virtuelles, de nombreuses images pénètrent son cerveau, le pouvoir de l’image est grandissant, l’image influence les comportements, crée des attitudes et imprègnent l’inconscient de chacun. Aux Etats-Unis, chaque individu serait soumis à plus de mille cinq cents manifestations publicitaires par jour sous quelque forme que ce soit. L’Amérique a bien compris le pouvoir de l’image ; en exportant celle-ci à travers le tube cathodique elle influence, impose son mode de vie subtilement et progressivement uniformise les cultures, crée des besoins aux consommateurs et manipule imperceptiblement le téléspectateur. La rapidité des images, l’image imposée influencent le fonctionnement du cerveau. L’individu, petit à petit, a du mal à porter un jugement. Ainsi, le cerveau fonctionne avec tant d’opinions venues d’ailleurs, avec tant d’images qui ne lui appartiennent pas, que l’individu risque de vivre totalement conditionné et manipulé. Demain, la cybernétique va-t-elle transformer l’esprit en un esprit artificiel, téléguidé ? Va-t-elle asservir la pensée ? Une imagerie instrumentale remplacera-t-elle l’image mentale ? Pourrons-nous encore fabriquer nos propres images mentales et ainsi gérer nos vies, exprimer nos propres désirs ?

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Tant de questions auxquelles l’avenir répondra. Mais nous savons déjà que cette imagerie imposée transforme les comportements de l’être humain, que de nouvelles façons de penser, d’imaginer et de nouveaux modes de raisonnements apparaissent. En fait, nous avons le choix d’accepter cette évolution technologique ou de la rejeter. Nous avons la possibilité de subir le monde de l’image ou de devenir les créateurs de ce nouveau monde. Cette nouvelle réalité virtuelle, dans laquelle nous avons la possibilité de nous projeter, n’est peut être pas plus réelle que la «vraie» réalité dans laquelle nous nous projetons constamment. A nous de choisir. Il est certain que si l’individu reste un simple consommateur d’images, si celui-ci ne fait que subir aussi bien le réel que l’image trompeuse, que l’image imposée, son seul salut risque d’être la fuite, tel le rêveur fuit la réalité en s’enfermant dans son monde de rêves.

LE RÊVE Lorsqu’on parle de visualisation, on parle de rêve car visualiser c’est voir les yeux fermés. L’expérience du rêve est universelle. Le rêve accomplis le désir que la réalité, la société, la loi interdisent, alors que l’image mentale utilisée dans la technique de visualisation permet de concrétiser notre désir sur le plan matériel. Parfois nous rêvons l’amour, l’amitié ou tout simplement notre vie, et nous sommes déçus lorsque celui-ci ne correspond pas à l’image que l’on s’en était fait. Cependant, rêver sa vie est essentiel car le rêve prépare la réalité, en cela nous rejoignons la visualisation. L’image mentale maintenue dans le champ de conscience va permettre de concrétiser le désir. Il ne s’agit pas simplement de rêver notre vie, de vivre dans l’illusion, protégé du réel, mais il s’agit de la vivre, de se servir de l’image mentale pour effectivement construire, matérialiser sa vie. La visualisation est une technique qui nous permet, en tout cas, de nous dégager de l’influence de ce monde programmé, de nous rendre libres de choisir les informations et de choisir notre programmation.

Il est possible de concilier les techniques ancestrales et celles issues de la cybernétique afin de se libérer des manipulations du cerveau.

L’IMAGE MENTALE Combien sommes-nous à utiliser notre potentiel créatif, notre cerveau droit ? Ne sommes-nous pas simplement des consommateurs d’images en tout genre ? Des robots qui n’avons pas la possibilité de choisir nos propres images mentales ?

Nous avons tous en nous la faculté de programmer nos propres images, la possibilité d’être libre !

L’homme doit s’inventer continuellement, Il est ce qu’il se fait. Sartre

La création d’images mentales est un jaillissement qui provient de notre vraie personnalité. Notre réussite ne dépend pas du monde extérieur ou de quelqu’un mais elle dépend bien de nous-mêmes, nous sommes seuls responsables de nos actes.

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Ainsi, la visualisation répond à la demande de l’homme responsable, il ne s’agit pas d’une dérive de l’imaginaire mais bien d’un acte volontaire où l’individu est totalement autonome, responsable face à son destin, il a la possibilité grâce à son imagination créatrice de devenir «maître de son destin».

PRATIQUE DE LA VISUALISATION En fait, la visualisation permet de rêver, de penser à sa vie avant de la concrétiser sur le plan de la réalité. Nous pouvons comparer ce procédé à un ordinateur qui fait apparaître des images de synthèse par un traitement informatique sur un écran. Afin de mieux cerner ce processus penchons-nous sur le concept que le composant de l’univers physique est une sorte d’énergie. Depuis les mouvements des électrons à l’intérieur de l’atome en passant par la force musculaire ou la pensée, cette énergie vibre à des vitesses différentes, du plus subtil au plus grossier. La matière est de l’énergie qui se manifeste sous un aspect dense alors que la pensée est de l’énergie qui se manifeste sous une forme plus fine. La pensée précède toujours la matérialisation, elle est comme un projet, elle crée une image de la forme qui dirige le courant d’énergie physique dans cette forme pour la matérialiser sur le plan concret. Plus une image mentale est maintenue longtemps dans le champ de conscience, plus elle est nette dans le mental et plus elle gagnera en efficacité. L’image mentale peut agir sur l’automatisme organique de la vie végétative (tube digestif, système vasculaire, sécrétions glandulaires). Lorsque nous évoquons l’image mentale d’un aliment, nous pouvons déclencher la sécrétion des glandes salivaires. Les scientifiques reconnaissent l’influence de celle-ci sur le corps. L’effet placebo emploie l’utilisation positive de l’image mentale. Lorsque nous visualisons une situation, nous déclenchons une réaction physiologique. Si nous visualisons une image mentale positive associée à une émotion positive, une sensation, un sentiment agréable, la réaction sera différente que si nous visualisons une situation désagréable. La visualisation a une action physiologique mesurable et quantifiable. L’image ou la sensation créée par le mental sont des stimuli qui empruntent les voies nerveuses pour arriver au cerveau où elles sont perçues et enregistrées. Le cortex cérébral déclenche alors une réponse physiologique appropriée, comme il le ferait dans le cas d’une perception réelle. La visualisation est encore plus efficace si l’image mentale ou la sensation est liée à une émotion ; celle-ci entraîne une réaction physiologique à la fois nerveuse, hormonale et immunitaire. Ainsi par la pratique régulière d’exercices de visualisation appropriés, il est possible de

- Réguler et renforcer l’équilibre du système nerveux et du système hormonale - Stimuler le système immunitaire. - Abaisser le rythme respiratoire et le rythme cardiaque - Diminuer la pression artérielle. - Relâcher tous les muscles - Stimuler une partie spécifique du corps, une fonction organique - Dissiper une douleur - Favoriser le sommeil …

Il faut s’attendre que l’événement souhaité positifpositifpositifpositif se produise (=Désir ++++).

Il faut croire à la réalisation de l’événement souhaité (=Croyance ++++). Nous devons nous attendre à ce que l’événement souhaité se produise (=Attente ++++).

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Les images mentales positives sont créatrices, alors que les images mentales négatives sont destructrices. Si l’individu entretient des images mentales négatives, il nourrit ses émotions, et progressivement il matérialise des situations qui sont conformes à ces images mentales.

Dans la création d’images mentales, il ne s’agit pas d’effort, les efforts conscients en vue d’annuler une image mentale négative ont pour résultat de la renforcer. Il ne suffit pas non plus de ne plus penser à l’image négative car celles-ci est refoulée dans l’inconscient et continue à y vivre et à agir. Mais il faut constamment créer des images positives, les entretenir, en fait se visualiser positivement. Nous nous déterminons par rapport à un projet, un but, une idée (-Quelle image vais-je choisir ? -Pour quelle raison ? -En vue de quoi ?). L’image choisie doit être en accord avec l’inconscient, elle ne peut se réaliser s’il y a désaccord. La volonté n’intervient pas dans la réalisation, puisque la plupart des images se réalisent sans notre intervention consciente et même parfois à l’encontre de la volonté. La volonté intervient dans le choix de l’image, elle s’acquiert au fur et à mesure, et progressivement s’enracine dans nos motivations. Fréquemment, nous souhaitons certaines choses qui ne dépendent pas de nous ou encore des choses impossibles. Il est nécessaire que notre désir soit en accord avec notre inconscient. Pour choisir une image mentale, il faut impérativement se recentrer, c’est-à-dire être en contact avec ce que certain nomment le «Soi», en fait sa propre identité. Employons la visualisation créatrice non pas à des fins personnelles, égoïstes, mais plutôt de manière à résoudre nos blocages intérieurs, qui sont un obstacle à l’harmonie naturelle, à la réalisation de soi et à l’actualisation du meilleur de nous-mêmes. Eliminons les images trompeuses, laissons naître nos désirs, des désirs sensés, respectueux des autres, de la loi universelle, ceux-ci doivent s’inscrire dans une démarche de vertu et de sagesse, dans l’intention d’élever notre âme et d’ennoblir nos sentiments.

LA TECHNIQUE Pratiquez la visualisation le matin au réveil ou le soir avant de s’endormir ou encore 10 à 15 minutes à n’importe quel moment de la journée en état de relaxation, de méditation. Au début vous visualisez à des moments précis et au fur et à mesure de la pratique, la visualisation devient partie intégrante de votre processus de pensée. Avant de vous endormir, créez l’image mentale positive aussi net et claire que possible de ce que vous voulez faire réaliser par vote subconscient et maintenez l’image jusqu’à l’arrivée du sommeil. Ainsi, durant la nuit, l’image va s’ancrer, se développer, mûrir. Evitez les images mentales négatives, avant le sommeil, elles sont encore plus néfastes à cet instant. Si le mental a tendance à se laisser aller à d’autres images, ramenez-le doucement, avec patience vers l’image désirée. Pratiquer l’attention sans tensions.

Monique Ege Formatrice en entreprise, professeur de Yoga

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LES ONDES CÉRÉBRALES Mesurées par l’électroencéphalogramme

Les chercheurs ont montrés que les fréquences des ondes cérébrales déterminent quel état de consciences est éprouvé à n’importe quel moment de la vie d’une personne (Budznski 1991), Nous savons maintenant que le cerveau utilise toutes sortes d’ondes de fréquences différentes pour traiter l’information (ondes Bêta, Alpha, Thêta, Delta), c’est-à-dire . éveil, pensée, rêve, méditation, sommeil, coma … C’est l’électro-encéphalographie qui est l’investigation électrophysiologique permettant d’enregistrer l’activité des générateurs bioélectriques cérébraux. Les tracés enregistrés se présentent sous forme d’oscillations entre 0,5 et 35 cycles par seconde. L’électroencéphalographe montre que les pulsations du cerveau diminuent de moitié lorsque nous nous détendons et que l’on ferme les yeux. Les ondes Alpha (entre 7 et 14 hertz) sont des ondes cérébrales qui traduisent l’activité électrique du cerveau. Il est possible de produire volontairement des ondes Alpha (par la relaxation). Le simple mouvement de bascule des globes oculaires vers le haut, permet de produire des ondes Alpha.

États modifiés de conscience (ECM) et ondes cérébrales : Les scientifiques ont identifié quatre types d'ondes cérébrales. Plusieurs chercheurs ont également observé des relations entre les niveaux de conscience favorisant le développement de l’intuition et les ondes cérébrales. On distingue ainsi différents états de conscience :

• Le rythme Bêta (~ 10 à 25 cycles secondes) Est particulier à l’état d’attention, de vigilance, il apparaît lors d’activité physiques, intellectuelles ; lorsque vous êtes parfaitement éveillé (actif, dans le monde du travail). L'attention est dirigée vers le monde extérieur afin de résoudre les problèmes concrets. Plus elles sont rapides (au dessus de 20 hertz), plus elles sont signe d’un état de stress intense. C’est alors le cercle vicieux : stress, anxiété, etc. Le cerveau a besoin des ondes plus lentes pour se régénérer.

• Le rythme Alpha (~ 7 à 14 cycles secondes) Apparaît sur le cortex surtout lors du repos sensoriel, lord de détente intellectuelle, de relaxation profonde et de méditation ; lorsque vous faites des rêves éveillés ou que vous êtes sur le point de vous endormir ou de vous éveiller. Autrement dit : ni tout à fait endormis, ni tout à fait éveillé. Les formes de méditation légères, la créativité, l’intuition, le calme intérieur, le sentiment d’équilibre et de bien-être physique et mental… sont liés à la dominance des ondes Alpha dans le cerveau. En Alpha on se régénère, on restaure son énergie vitale. Lorsque la personne ouvre les yeux le rythme alpha disparaît pour laisser la place au rythme Bêta. C'est un cycle important puisque la nature a prévu que lorsque nous sommes au niveau d'éveil, c'est à dire que nous fonctionnons au rythme Bêta, notre cerveau chute régulièrement en Alpha, sans que nous en soyons vraiment conscient, et ceci pour éviter une «surchauffe» de notre cerveau.... Près de 30 fois par minute, notre cycle cérébral chute quelques microsecondes au rythme des ondes alpha. Il est intéressant de noter que les fréquences du rythme alpha sont très proches des fréquences que la terre produit et qui sont appelées champ Schuman65 (7,83 hertz).

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• Le rythme Thêta (~ 4 à 7 cycles secondes) Se manifeste soit en état de veille attentive lorsqu’il y a traitement d’une information, apprentissage, également dans le sommeil paradoxal et sous hypnose. En étant éveillé, on trouve des ondes Thêta dans la méditation profonde, dans les états d’autohypnose, dans les états d’inspiration et de grande créativité, de visualisation efficace et aussi dans les ressentis de grande plénitude. Ces ondes signent aussi la régénération énergétique, le ressourcement et l’élan vital.

• Le rythme Delta (~ 3 à 4 cycles secondes) Ce rythme se manifeste lors du sommeil profond sans rêves, là où l’on refait son potentiel énergétique. On ne sait pas exactement ce qui s’y passe. Il correspond à la zone de l'inconscient.

Gamma : Il arrive aussi qu'on parle d' ondes gamma qui se situeraient au-dessus de 30 ou 35 hertz et qui témoigneraient d'une grande activité cérébrale, comme pendant les processus créatifs ou de résolutions de problèmes. (Ne pas confondre avec les rayons gamma, émis par le noyau des atomes.) Apparentées à l'autohypnose, la visualisation et l'imagerie mentale sont des techniques qui visent à mettre en œuvre les ressources de l'esprit, de l’imagination et de l’intuition pour améliorer les performances et le mieux-être par l’EMC (état modifié de conscience).

BÊTANiveau de l’é veil le

(~ 21 *)

A LPH ANi é veil lé , ni e ndo rm i

(~ 7 - 14 *)

NIVEAU DE BASE (Alpha profond , uti li sé po ur le co ntrôle co nscient de la pensé e)

TH ÊTA

D ELTAS om me il pro fo nd

(~ 7 - 14 *)

Co ntrôle de la d ou leu r, so ins den tai res , … (~ 4 - 7 *)

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Je décide d’a ller dor mir

* Pu lsation s secon de mesuré e pa r l’él ect roencép halo gramme

Je décide de m e réve ille r

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LA SYNCHRONISATION DES 2 HÉMISPHÈRES En ce qui concerne les hémisphères, on sait qu'ils fonctionnent le plus souvent dans une relative indépendance, qu'il incombe à chacun d'eux de remplir des tâches spécifiques. Et que le gauche, généralement dominant, est le siège de la logique, du rationnel des fonctions analytiques et linéaires, tandis que le droit est celui de la créativité, il agit de manière synthétique, intuitive et sensible.

En effet, chaque hémisphère engendre des signaux qui sont indépendants des signaux générés par l'autre hémisphère. Par contre, lors de certains états d'expansion de conscience, on a observé que l'activité électrique des hémisphères se synchronisait. Les chercheurs ont remarqué que cette synchronisation se produisait au cours de méditations profondes ou de périodes de créativité intenses, lors desquelles les deux hémisphères tendent à s'harmoniser l'un à l'autre pour atteindre un rythme unique et cohérent. La synchronisation favoriserait un sentiment d'unicité où l'individu fonctionne d'une façon plus intuitive. Modifier le rythme des ondes cérébrales ? La fréquence des ondes cérébrales varie donc selon le type d'activités dans lequel on est engagé, change en fonction de nos états mentaux. Mais les individus non entraînés ont relativement peu de contrôle sur celles-ci. Trop de stress, par exemple, et le système nerveux n'accepte pas de se détendre : les ondes cérébrales continuent alors de se maintenir dans la fourchette bêta.

Modifier le rythme des ondes cérébrales, c'est une chose, mais faire adopter le même rythme par les 2 hémisphères, c'est un pas de plus. La théorie veut que plus les hémisphères fonctionnent au même rythme, plus grand est le bien-être et peut même favoriser de meilleures performances mentales et intellectuelles, puisque la logique (cerveau gauche) et la créativité (cerveau droit) agissent alors en synergie.

La synchronisation consiste à harmoniser l'activité électrique de ces deux hémisphères. Ceci peut se faire par différentes techniques de contrôle de soi. Le fonctionnement synchrone des 2 hémisphères ne se produit que rarement à l'état de veille. Tout juste opère t-il quelques secondes chaque jour lorsque nous pénétrons dans des états de relaxation fortuite et dans les moments de création ou d'intuition.

Bien qu'aucun des travaux entrepris n'ait encore mis en évidence de façon indiscutable les rapports existant entre la synchronisation des hémisphères cérébraux et les états profonds, on la retrouve en revanche associée de façon caractéristique aux états modifiés de conscience (ECM) parmi lesquels on peut citer le rêve, la visualisation, l’autohypnose, la relaxation profonde, la méditation et l'extase mystique.

Les caractéristiques de nos 2 hémisphères Notre culture occidentale privilégie l’hémisphère gauche, la logique, les mots, les détails. Cela crée des pertes de concentration à l’école, des difficultés à avoir une vue d’ensemble, de comprendre les liens entre les différentes matières. Des difficultés à capter le climat émotionnel d’une communication, d’une situation ou d’un groupe de personnes…

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− L’hémisphère droit observe l’image globale sur la boite et tente de reconstituer le puzzle en regardant les couleurs et les images sur les pièces. La personne fait exister dans sa tête l’objet, la situation dans son entier.

− L’hémisphère gauche observe le détail et essaie de reconstituer le puzzle grâce à la structure des coins et des côtés de chaque pièce. La personne analyse chaque pièce, chaque partie l’une après l’autre.

Si vous essayez une seule méthode, vous mettrez énormément de temps pour terminer votre puzzle. Pour être efficace vous devez utiliser les deux hémisphères.

L'hémisphère gauche excelle lorsqu’il s'agit de nommer et de catégoriser des choses, dans tout ce qui est abstraction symbolique, la parole, la lecture, l'écriture et le calcul. Le mode de pensée est linéaire, chaque chose est placée de façon séquentielle, selon un certain ordre. C’est le mode de pensée qu'on nous inculque typiquement dans l'éducation, où l'accent est donné sur la littérature et les mathématiques.

Notre hémisphère gauche traite les souvenirs verbaux.

L'hémisphère gauche commande la partie droite du corps.

Il est associé à la logique, au langage et à la pensée analytique : C'est le cerveau rationnel.

Notre hémisphère droit traite les souvenirs visuels.

L'hémisphère droit commande la partie gauche du corps.

Il est associé au monde de la créativité : c'est le cerveau intuitif.

L'hémisphère droit quant à lui fonctionne d'une manière synthétique et excelle dans tout ce qui est visuel, spatial. Il reconnait les formes et les visages, les perceptions et l'intuition. La pensée est non linéaire et non séquentielle et le traitement est très rapide. L'hémisphère droit analyse les choses de manière globale et détermine très vite les relations spatiales entre les diverses parties d'un ensemble.

Exemple : Imaginez que vous faites un puzzle …

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QUI A UTILISÉ CETTE MÉTHODE ? UN PEU D’HISTORIQUE…

La visualisation est utilisée depuis plusieurs décennies aussi bien par : � Les sportifs de haut niveau (utilisée consciemment), que par � Les grands inventeurs (utilisée plus ou moins consciemment) :

Einstein en 1905, dans une lettre à un ami écrit : «Ce sont des images qui me sont venues, alors que je travaillais au bureau des brevets de Berne».

Arthur Miller : Dans son livre, Intuitions de génie, Paris, Flammarion, 2000, Arthur Miller raconte les intuitions de génie des savants. De Galilée à Poincaré, de Newton à Einstein qui ont progressé grâce à cette imagerie mentale.

Freud dans L’interprétation des rêves a montré que nous pouvions non seulement diriger les images produites par nos rêves mais aussi nous prévenir de l’apparition d’une carie plusieurs jours à l’avance.

Poincaré raconte que des conceptions scientifiques ont été rédigées en rêve ou grâce à des expériences de pensée.

Galilée et Einstein avait même inventé un laboratoire virtuel.

A. Huxley, quasiment aveugle à 16 ans, a utilisé la méthode de Bates, établie à partir de la visualisation. Cette découverte lui a permis de recouvrer la vue. Il note aussi que les émotions négatives ont une influence néfaste sur la vue. C’est le cas de cet enfant de 6 ans qui refusa de voir sa mère qui l’avait placé chez une tante et devint myope pour de vrai.

Alain Labruffe Docteur en psychologie, docteur ès lettres

Formateur en management relationnel

AUJOURD’HUI Depuis plusieurs années, la visualisation est utilisée par les athlètes et sportifs de haut niveau afin de se préparer à une épreuve sportive ou à la compétition. En visualisant l'épreuve puis la victoire dans leur esprit, ils se préparent à reproduire le geste parfait lors de son application réelle. Notamment : - Les champions américains de biathlon qui ont remporté les jeux Olympiques d’hiver

de 1968. - Plus récemment, dans d’autres disciplines comme le golf, le tennis, les descentes de

ski, les courses cyclistes, les rugbymans…

Mais aussi les artistes : - Elisabeth Laurent, danseuse et chorégraphe : la visualisation mentale donne la possibilité de

se projeter mentalement et de tendre vers un «idéal» imaginé et désiré. Elle est partie prenante de la concentration et permet de faire un bilan rapide sur les points importants de la représentation qu’ils soient techniques ou artistiques.

- Hervé Klopfenstein, Musicien et chef d’orchestre : Pour travailler une partition, il faut pouvoir entendre ce qu’on lit dans le silence. Ça veut dire qu’on passe un temps gigantesque à se faire une image sonore intérieure de ce qu’on lit. Peu à peu, cette image sonore va s’ancrer…. Peu à peu on s’approprie l’œuvre, la partition rentre en nous et nous habite nuit et jour.

- …

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Depuis plus de 50 ans, Antoine de la Garanderie mène des recherches autour d’une idée simple : Pour que l’intelligence mène à la réussite, il lui faut un mode d’emploi.

Chacun d’entre nous peut comprendre le fonctionnement de sa vie mentale, et en tirer des indications pratiques pour apprendre, pour réfléchir, pour se diriger dans la vie.

��Deux hypothèses essentielles, guident le travail d’Antoine de la Garanderie : - Il existe des structures mentales de l’apprentissage, - Elles sont transmissibles.

��Une expérimentation longue et patiente valide les hypothèses et les affine : Une expérimentation est conduite sur les «cracks» de l’Ecole Sainte-Geneviève : il s’agit de repérer et de décrire avec méthode les procédures mentales utilisées par ceux qui réussissent.

��Une théorie est découverte : elle comprend des modèles et des lois : - Une loi pédagogique fondamentale : pour apprendre et pour comprendre, on a besoin

d’images mentales. - Des modèles : ces images mentales pouvant être visuelles, auditives, verbales ou mixtes.

��Au terme de ces expériences, 2 conclusions importantes se faisaient jour : 1. Chacun de nous a recours à des modèles habituels, toujours les mêmes, pour

apprendre et pour comprendre. 2. Il existe 2 grandes «familles» correspondant aux 2 «langues mentales» possibles :

visuelle et auditive. Chaque individu manifeste une préférence de départ pour l’une ou l’autre. Par contre, il peut acquérir l’habitude d’utiliser la «langue secondaire» : tous les très bons élèves pratiquent les 2 «langues mentales» et en retirent une grande sûreté et une grande capacité à réussir.

Il devenait évident que ces 2 découvertes avaient des implications directes sur la manière d’enseigner (on enseigne comme on a l’habitude d’apprendre) : - Celui qui a besoin de beaucoup d’explications donne beaucoup d’explications. - Celui qui a besoin de visualiser présente des images. Pour que tous les participants à un cours puissent comprendre, il faut donc recourir à un double langage de présentation qui puisse solliciter à la fois les habitudes d’évocation visuelles et auditives.

LES 2 MANIÈRES D’ÉVOQUER DANS SA TÊTE Chacun de nous a contracté très tôt des habitudes pour faire fonctionner son esprit. Ce travail peut s’effectuer de 2 manières : AUDITIVE ou VISUELLE :

AUDITIVE OU VERBALE : (L’auditif réentend les explications qui lui ont été données. Le verbal se les redit.) Par répétition, sous forme de langage intérieur je me redis ce que je vois ou ce que j’entends : je me tiens un discours, je me fais des commentaires, ou je réentends ceux du professeur ou tout autre personne.

VISUELLE : Par représentation visuelle sous forme d’images : A partir de ce que j’ai vu ou entendu : je me donne des images, je vois ou revois dans ma tête.

L’ÉVOCATION D’A. DE LA GARANDERIE

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Imaginez que vous venez de visiter un musée avec des amis : - Peut-être avez-vous gardé en tête les images des tableaux ou de l’architecture : vous

les revoyez sans difficulté, et c’est à partir de ces images «évoquées» que vous pourrez donner votre impression.

- Peut-être au contraire avez-vous beaucoup de mal à «revoir» : ce qui vous vient spontanément à l’esprit, ce sont certains commentaires du guide, ou les commentaires que vous vous êtes faits à vous-même devant tel ou tel œuvre.

Ne vous étonnez pas si votre ami ne réagit pas comme vous : - Peut-être a-t-il beaucoup de mal à raconter ses impressions, et cela vous agace ; cela

ne l’empêche pas d’avoir stocké des images qui l’auront intéressé. - Peut-être au contraire se montre-t-il incapable de revoir comme vous tel détail

caractéristique : sa mémoire a fonctionné autrement ; elle a emmagasiné des mots pour qualifier des impressions.

Evoquer, c’est faire exister dans sa tête ce que l’on a perçu, en se le «redonnant» sous forme d’images mentales, visuelles ou auditives.

En décidant de faire exister dans votre tête ce que vous avez perçu, vous devenez producteur d’images, producteur de vos propres images. Mais à partir de la même consigne : «Faites exister ce papier peint dans votre tête; mettez ce papier peint dans votre tête», un large éventail de possibilités s’offre à vous : - Vous pouvez fixer un lé et en faire une photo dans votre tête ; - Vous pouvez vous faire un film, la caméra faisant le tour de la pièce ; - Vous pouvez vous décrire le papier peint avec des mots que vous vous dites dans

votre tête : «Il a un aspect granuleux, son motif est rouge et bleu…» - Vous pouvez, à propos du motif, vous redonner l’image de vous-même en train de

poser le papier et ajuster les dessins des différents lés.

Françoise Brissard Agrégée de lettres

Docteur en sciences de l’éducation Maître de conférences

Peut-être êtes-vous troublés par les expressions «Visualiser», «Image mentale», «Image auditive», «Image verbale», … Peut-être considérez-vous qu’une image ne peut être que visuelle (image = dessin ou photo). Dans ce cas, je vous recommande de garder en tête la définition du Petit Robert : «Représentation mentale d’une perception ou d’une impression en l’absence de l’objet qui lui avait donné naissance». A partir du moment où il y a représentation, il y a image, qu’elle soit visuelle, auditive ou verbale. Il sera utile de vous en souvenir chaque fois que vous rencontrerez le mot «visualiser» ou «Image».

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Tous ceux qui accomplissent de grandes choses ont un secret : ils utilisent l’œil de leur esprit, afin de se concentrer sur les récompenses et non sur la souffrance. Cette focalisation positive détermine leur état, qui détermine à son tour le résultat auquel ils parviennent. De l’œil de l’esprit dépend que nous nous concentrions sur la douleur et la frustration (le négatif), ou bien sur les bénéfices (le positif). L’œil de l’esprit :

- Filtre la réalité, - Façonne notre vision du monde. - Il est à la fois un système d’attention sélective et d’interprétation. - Il est aussi l’un des mécanismes les plus puissants de notre cerveau. - Il détermine la façon dont nous envisageons une situation, - Il détermine la façon dont nous agissons ou réagissons.

Les grands sportifs, les leaders qui inspirent, les grands enseignants, les artistes et les scientifiques savent tous que la réussite exige un état d’énergie positif, et cela commence par l’œil de l’esprit.

L’œil de notre esprit est modelé par notre vécu, nos expériences et les formidables rouages de notre esprit intérieur déterminent notre façon de voir le monde, et en dernier recours, notre réussite ou notre échec. Pour de nombreux individus l’avenir est avant tout une mémoire du passé, en ce sens qu’ils reproduisent des schémas de comportement qu’ils ont appris dans le passé, pour les projeter sur les événements présents ou futurs. Toutefois, rien ne nous oblige à être otages de nos expériences, aussi négatives soient-elles. L’état que nous créons, positif ou négatif, détermine le résultat de tout ce que nous faisons :

L’ŒIL DE L’ESPRIT DÉTERMINE LES RÉSULTATS

L’ŒIL DE L’ESPRIT DE KOHLRIESER

ŒIL DE L’ESPRIT

ETAT RESULTATS

EXPERIENCES PASSEES

AVENIR

Conservez votre FOCALISATION

FOCALISATION négative

( Souffrance )

FOCALISATION positive

( Bénéfices )

Cycle perdant

Cycle gagnant

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ATTENTION ET ŒIL DE L’ESPRIT Vous êtes-vous déjà dit que vous alliez échouer avant de faire quelque chose? Lorsque nous pensons que quelque chose va arriver, la chose en question a généralement lieu. L’œil de l’esprit nous permet de réaliser à peu près tout ce que nous voulons, pourvu que nous nous concentrions sur le résultat positif. Dans le cas contraire, nous sommes assurés de nous faire prendre en otages.

Si on dit à un enfant : «Ne renverse pas le lait», il est probable qu’il le fera. S’il entend : «Ne tombe pas de ta bicyclette», Il en tombera probablement. Pourquoi ? Les recherches ont démontré que le cerveau utilise avant tout des images pour amener l’œil de l’esprit à se focaliser. Quelles images obtient l’enfant dans les exemples ci-dessus ? Il se voit en train de renverser le lait et de tomber de son vélo.

On peut perdre le contrôle de sa vie et être la proie de sentiments d’impuissance et de frustration, parce qu’on se focalise sur les mauvais éléments (ce que l’on souhaite éviter ou ce que l’on a perdu). Il est très facile d’accorder une attention excessive aux «problèmes» et aux obstacles. Lorsque nous agissons ainsi, nous nous prenons nous-mêmes en otages et cela nous conduit tout droit au résultat que nous souhaitions éviter. Être otage, c’est bien souvent être à la fois otage d’autrui et de nous-mêmes, de nos réactions, émotions et pensées. Nous devenons alors des victimes, état dans lequel on se sent impuissant, négatif, mal aimé et sous contrôle.

ETAT D’ESPRIT ET RÉUSSITE Si nous sommes dans le bon état d’esprit, nous obtiendrons le résultat souhaité. C’est la formule magique de toute réussite. Malheureusement, la plupart des individus en sont fort éloignés, ou s’ils y parviennent, c’est de manière ponctuelle et éphémère. Quiconque a pratiqué sérieusement un sport possède une connaissance instinctive des «états». Que se passe-t-il si nous nous focalisons sur la douleur qu’éprouve notre corps ? Nous renonçons. C’est ce que font la majorité des gens : ils pensent à la douleur, à la frustration, à l’obstacle, et non au bénéfice, au but, au résultat.

Comment ne pas devenir otages de nos problèmes ? Nous devons contrôler l’œil de notre esprit et préserver l’état requis, afin de parvenir au résultat souhaité.

Les tribus Senoï de Malaisie enseignent aux enfants à utiliser l’œil de l’esprit pour transformer les cauchemars en rêves agréables, en changeant les images menaçantes et dangereuses en alliées.

Le leadership tient en un élément essentiel : la capacité à gérer sa vie intérieure pour permettre que se produisent les bonnes réactions en chaînes émotionnelles et comportementales. Pour nombre d’entre nous, écrivent Goleman, Boyatzis et McKee c’est le défi le plus difficile à relever ; Assaillis comme nous le sommes par toute sorte de demandes, tiraillés entre diverses tâches il n’est pas toujours facile de rester maître de soi. Un des secrets de ceux qui accomplissent beaucoup est leur capacité à ignorer les parasites et à se concentrer sur ce qu’ils doivent faire pour cultiver un état positif.

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Les sportifs savent qu’ils ne peuvent pas laisser leur esprit dériver vers la négativité durant une compétition. Un joueur de tennis, par exemple, doit être capable de conserver un état d’esprit positif tout au long de la partie, quoi qu’il arrive. Bouche bée devant les athlètes, nous nous demandons «Mais comment font-ils ?». Une de leurs techniques est la visualisation ou l’imagerie mentale. Méthode pratiquée par des «champions» de tous ordres, la visualisation demeure pourtant une ressource largement inexploitée par la plupart d’entre nous. Pour nous y entraîner, nous devons nous concentrer sur ce que nous souhaitons accomplir et visualiser la réalisation de cet objectif dans les moindres détails : voir le lieu de l’action et ce qu’il se produit, visualiser tous les détails de l’événement. Vous rêvez d’une promotion ? Imaginez-vous assis derrière votre nouveau bureau, en train de répondre au téléphone et de discuter avec vos collaborateurs. Imaginez le confort du siège, la vue depuis le bureau, le goût qu’aurait le succès. Planifier les détails jusqu’à éprouver un sentiment de bien être, de confiance et de réussite. Rejouez ce film mental le plus souvent possible. Mettez les «vœux» et les «rêves» au premier plan de votre esprit. Positionnez des photos et des objets qui vous rappellent votre rêve tout autour de vous, afin de les avoir constamment sous les yeux. Le leadership est accessible à tous, à tout niveau, dans toute organisation ou dans tout aspect de la vie. Warren Bennis écrit que l’essence du leadership est la pleine expression de soi. La clef de la pleine expression de soi est la connaissance de soi-même et du monde, et la clef de la connaissance est d’apprendre de sa vie et de ses expériences. Le chemin à suivre pour devenir un leader, finalement, n’est pas très différent de celui qui conduit l’être humain à l’harmonie avec soi-même.

Georges Kohlrieser Psychologue

Expert en négociations de prises d’otages

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Le stress n’est pas positif ou négatif, cela dépend beaucoup de sa qualité et de son origine.

BON STRESS «EUSTRESS» ET MAUVAIS STRESS «DÉTRESSE»

� BON STRESS C’est tout ce qui fait plaisir, tout ce que l’on accepte de faire en harmonie avec soi : Joie, Réussite, Amour, … Autant de stimulants, sources de bonheur, d’équilibre.

� MAUVAIS STRESS : C’est tout ce qui déplaît, tout ce que l’on fait en contradiction avec soi-même : tristesse, peine, échec, … Autant de sources de déséquilibre, de maladies.

À un autre niveau, tout dépend également de la manière dont on reçoit et interprète les événements.

REPÉRER CE QUI EST SOURCE DE STRESS Les facteurs biologiques peuvent favoriser le stress :

- La sous-alimentation - La malnutrition et le déséquilibre alimentaire - Excès de sucre, surtout de sucre raffiné - Excès de graisse, surtout les graisses animales - Excès ou insuffisance de protéines - Excès de sel, café, tabac, alcool - La sédentarité.

Les 7 facteurs de Georges Kohlrieser 1. La perte (le plus important selon G. Kohlrieser) 2. Les buts poursuivis et les valeurs 3. Les relations difficiles et tendues avec les autres 4. La solitude et l’absence de relation 5. Les petites contrariétés quotidiennes 6. La vitesse et le rythme de vie accéléré 7. L’environnement extérieur (bruit, froid, chaud, laideur, béton).

CHARGE / DÉCHARGE DANS LE CORPS L’émotion, le stress, les tensions débutent par une

�� CHARGE D’ÉNERGIE : qui s’accumule. Certaines personnes chargent rapidement, d’autres lentement. Puis

�� LA TENSION : L’énergie accumulée est retenue dans différentes parties du corps : une minute ou «20 ans». Cette tension peut être source de maladies. Puis

�� LA DÉCHARGE : L’émotion est ventilée, relâchée ; l’énergie est dépensée. La tension baisse.

VISUALISATION ET STRESS

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Cette décharge peut être plus ou moins importante, complète ou incomplète. Puis

�� LA DÉTENTE : C’est la relaxation, le corps se détend, l’énergie coule librement. Au plan biochimique, c’est très sain et cela permet de se protéger des maladies.

Il n’y a pas de principe absolu dans cette gestion des 4 moments de l’émotion ; à chacun de trouver son rythme naturel. Mais il est important de repérer les tensions corporelles apportées par chacune des émotions.

QUELQUES EXEMPLES DE GESTION POSSIBLES :

• LES ONDES ALPHA Sont des ondes cérébrales qui traduisent l’activité électrique du cerveau. Il est possible de produire volontairement des ondes Alpha (par la relaxation).

• UN EXERCICE SIMPLE POUR SE CALMER APRÈS UNE SITUATION TENDUE Par exemple, prenez quelques minutes de solitude, visualiser un endroit idéal de relaxation où vous vous sentez bien, un lieu calme, tranquille, VOTRE endroit idéal. Imaginez-vous dans votre endroit idéal … Restez-y quelques instants ... Lorsque vous vous sentez prêt à retourner à la réalité, revenez doucement … Servez-vous de votre imagination.

• UN MOMENT DE DÉTENTE DANS LA JOURNÉE

Persister à pratiquer la relaxation de tout le corps (le soir, par exemple, avant de vous endormir). Pendant ce temps, vous pouvez tirer de ce «sentiment de détente», le transporter avec vous durant vos activités quotidiennes ; à condition de prendre l’habitude de vous «remémorer» mentalement le sentiment agréable de relaxation que vous vous procurez. Tout en vaquant à vos activités ou en prenant 10 minutes de pause rappelez-vous les sensations de détentes dans les moindres détails… Répétez-vous plusieurs fois (exemple) : «Je permets au calme d’entrer en moi, je suis calme, de plus en plus calme».

Entraînez-vous à visualiser, jusqu’à pouvoir non seulement VOIR, mais aussi SENTIR, ENTENDRE, GOÛTER et TOUCHER. Mettez en jeu les 5 sens.

Répétez toujours la même affirmation choisie. Si vous voulez modifier le contenu il vous faudra mémoriser la nouvelle formulation, ce qui constituerait un effort inutile (Notre cerveau associe spontanément les stimuli et les réactions).

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• L’AUTOMATISME APAISANT

Réaction défensive (alarme) Réponse apaisante

1) Activation du système nerveux sympathique (adrénaline). L’attention se concentre sur les stimuli menaçants.

1) Dans une attitude d’acceptation, je PRENDS CONSCIENCE de l’apparition de la réaction d’alarme.

2) Les muscles du corps se tendent, en particulier, ceux du visage: le front se plisse, les sourcils se froncent, les muscles des joues se contractent.

2) Réponse : Sourire intériorisé : JE SOURIS en mon for intérieur. Affirmation : «Mon esprit est VIGILANT, mon CORPS est CALME».

3) On retient son souffle ou, au contraire, on respire plus rapidement et plus superficiellement.

3) J’INSPIRE lentement et profondément.

4) On serre les mâchoires et les dents.

4) Pendant L’EXPIRATION, JE RELÂCHE les mâchoires, ma langue est relaxée dans la cavité des mâchoires, je laisse doucement retomber mes épaules.

5) Il y a vasoconstriction (diminution du calibre des vaisseaux sanguins) dans les mains et les pieds.

5) Je ressens une SENSATION DE LOURDEUR ou une vague de chaleur à travers tout le corps.

6) Si une réponse apaisante (détente) ne vient pas inhiber la réponse d’alarme, on passe aux phases de résistance et d’épuisement :

2) Phase de résistance On essaye de s’adapter à l’agent stressant en puisant dans ses ressources.

3) Phase d’épuisement Stress prolongé ou chronique : peut produire des changements profonds dans les fonctions du corps et favoriser l’apparition de nombreuses maladies.

6) J’apprécie quelques instants la sensation de détente et le sentiment de calme intérieur apporté par la réponse apaisante. La réponse apaisante me permet la récupération de l’équilibre. Avec la répétition, la réponse apaisante devient un automatisme apaisant.

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Docteur Carl Simonton : La découverte la plus récente est celle du lien entre notre système nerveux et nos globules blancs : Les globules blancs portent à leur surface des récepteurs nerveux, répondant aux stimulations nerveuses : les neurorécepteurs. Grâce à ces neurorécepteurs, un message peut être transmis instantanément de notre cerveau à nos globules blancs, autrement dit au mécanisme de défense de base de notre corps. Donc, lorsque je suis passionné et enthousiasme face aux divers événements de la vie, cet enthousiasme est directement communiqué à mes globules blancs. Si je suis frustré, stressé ou désespéré, ces sentiments sont aussi communiqués à mes globules blancs. Nos émotions affectent nos globules blancs et les globules blancs tuent les cellules malades.

Dans l’esprit de chacun réside un pouvoir capable de déployer des forces pouvant soit encourager, soit inhiber le progrès de la maladie.

LE NEURONE L’encéphale (cerveau + cervelet + bulbe rachidien *) notre centre nerveux renferme plus de 12 milliards de neurones.

�

Corps cellulaire contient un noyau.

Dendrites Elles collectent les influx nerveux issus d’autres neurones

Axone Chaque neurone possède un unique axone qui est en contact avec les dendrites d’autres neurones. C’est la réunion de nombreux axones qui constitue les nerfs. Certains axones mesurent plus d’un mètre et ceux de gros diamètre propagent très rapidement l’influx nerveux.

Terminaison axonique

Bouton Synaptique Contient des substances chimiques, les neurotransmetteurs qui relaient l’influx nerveux de l’axone vers les dendrites d’autres neurones.

LES NEURORÉCEPTEURS

* Haut de la moelle épinière (entre la moelle épinière et le cerveau).

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Une affirmation positive est une pensée positive que la personne choisit consciemment pour l’immerger dans son inconscient afin de produire un résultat désiré. Autrement dit, elle offre volontairement une pensée à son cerveau qui va créer tout ce qui est possible si l’occasion est donnée. En se servant de la répétition on peut alimenter son esprit de pensées positives et atteindre son but. Il y a diverses façons d’utiliser ces affirmations.

LES AFFIRMATIONS SONT :

� POSITIVES (Pour moi et pour les autres).

� COURTES.

� DÉCRIVENT UN RÉSULTAT (Non pas des situations telles qu’elles sont, mais telles que vous avez l’intention qu’elles soient).

� AU PRÉSENT puisque le moment de l’intention est aujourd’hui.

� PREMIERE PERSONNE. Car vous avez un contrôle direct et immédiat de vous

même et non sur les autres. L’inclusion de votre prénom renforce votre identification, le subconscient reçoit des directives puissantes.

� PRÉSENT. L’esprit n’existe et ne fonctionne qu’au présent. Ce que vous formulez au présent devient une partie intégrante de la réalité présente dans votre esprit.

� TERMES POSITIFS. Une personne désireuse d’arrêter de fumer, par exemple, fera mieux de parler en termes de poumons sains plutôt que de se concentrer sur le fait d’arrêter de fumer. Les affirmations force votre esprit à créer l’image du résultat final, cette image est imprimée dans l’esprit à chaque répétition et l'esprit ordonne au corps de faire le nécessaire.

� PRÉCISION. Plus l’affirmation est précise et détaillée, plus elle est efficace. Supposez que vous souhaitiez améliorer votre santé : «Je, Christine, suis en parfaite santé» peut être très bien. Cependant, si vous déterminez spécifiquement ce qui créera une meilleure santé pour vous, l’affirmation est plus puissante. Par exemple je détermine que je ne mange pas assez de crudité : «Je, Christine, mange des crudités qui me font plaisir le plus souvent possible.»

� FORMULATIONS COURTES. Une seule phrase déclarative est bien meilleure que tout un paragraphe. Elles peuvent être écrite sur le miroir de la salle de bain, dans le portefeuille, sur le tableau de bord de votre voiture, sur la porte du frigo ou posée sur votre bureau …

LES AFFIRMATIONS

Cette autostimulation positive n’a de sens que si elle est mûrement réfléchie, consciente et incrustée dans votre esprit à partir d’une authentique écoute de soi, de vos attentes, de vos besoins authentiques, en harmonie avec vos croyances et vos valeurs. Elles doivent être déontologiques, dans le respect de l’être humain et de la planète.

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� AVEC EMOTION ET ENTHOUSIASME. Faire des gestes, répéter à vois haute, écrire les affirmations peut provoquer une vive émotion intérieure, ce qui produit un impacte sur les cellules du cerveau. La pub utilise ces techniques : la répétition de déclarations a un effet important sur l’esprit des gens, si important que nous les achetons. Hitler utilisait aussi ces techniques et toute une population chantait avec enthousiasme ce qu’il leur avait enseigné …

� PAR ÉCRIT. Le fait même de les écrire activera encore un autre sens qui vous assistera à imprimer les informations plus efficacement dans le cerveau. Une équipe de foot, par exemple, qui chante «Nous sommes les plus fort !» peut imprimer ce message dans l’esprit de chacun en voyant cette phrase sur des posters dans le vestiaire.

Q u e l q u e s e x e m p l e s d ’ a f f i r m a t i o n s Familles : - Je, (votre prénom), exprime chaque jour mon amour à chacun des membres de ma famille.

- Je, …….., réserve chaque jour quelques moments de qualité à ma famille. - Je, …….., réfléchis consciemment chaque jour aux qualités de chaque

membre de ma famille.

Finances : - Je, …….., suis capable d’atteindre facilement un revenu annuel de fr. : ……. - Je, …….., contrôle entièrement ma situation financière. - Je, …….., suis heureux/se de partager mon abondance avec d’autres.

Foi : - Je, …….., possède un potentiel illimité. - Je, …….., crois au potentiel illimité des autres. - Je, …….., médite tous les jours, le matin et le soir.

Amis : - Je, …….., choisis comme amis des personnes positives et aimantes. - Je, …….., prends le temps de cultiver des amitiés profondes. - Je, …….., suis heureux/se de donner mon temps aux autres lorsqu’ils en

ont besoin.

Santé : - Je, …….., suis facilement capable de maintenir mon poids idéal de ……kg. - Je, …….., prends du plaisir à faire mes exercices journaliers. - Je, …….., profite avec plaisir d’un sommeil suffisant et reposant chaque nuit.

Education: - Je, …….., prends chaque jour le temps de nourrir mon esprit de pensées positives et saines.

- Je, …….., choisis des passe-temps qui me conviennent. - Je, …….., participe au minimum à un séminaire ou cours par an.

Plaisir : - Je, …….., prends chaque jour le temps de m’amuser. - Je, …….., ris facilement, souvent et de bon cœur. - Je, …….., ai du plaisir à raconter ou écouter des blagues chaque jour.

Frère Justin Belitz

Philosophe Pédagogue

Musicien

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Une femme avait décidé de passer son permis de conduire. Son moniteur considérait qu’elle était prête. Cependant, elle disait : «Je me vois rater ; J’ai tellement raté de choses dans ma vie...». L’examen arriva et Mme X ne put réussir l’examen. «Je le savais !» disait-elle. ELLE SAVAIT ! Ainsi, elle avait construit dans son esprit une image de son échec, elle se «VOYAIT RATER». En fait, ce que nous savons aujourd’hui, et que malheureusement Mme X ne savait pas, c’est que les images et les pensées qui habitent notre cerveau sont génératrices d’événements dans notre vie. Ce que nous construisons dans notre esprit constitue la base d’une sorte de prédilection qui va se réaliser.

La visualisation et les affirmations, agissent sur la partie inconsciente de notre cerveau et produit des effets au niveau conscient. D’après le chercheur Arthur Winkler l’un des aspects les plus importants de l’inconscient est qu’il répond à la suggestion. Il peut être influencé et dirigé et ainsi, à son tour il est capable d’influencer la dimension physique de l’organisme.

La Visualisation créative, nommée aussi «imagerie mentale» est constituée d’images intérieures créées consciemment par la personne qui «visualise» à partir de son imagination. Ces images sont, généralement différentes d’une personne à l’autre, souvent elles sont accompagnées de sons, d’odeurs, de goûts ou de perceptions Kinesthésiques. Il n’est donc pas indispensable de voir l’image mentalement. LES 3 PRINCIPES SUR LESQUELS REPOSE LA VISUALISATION POSITIVE

1. Nos croyances à propos de nous-même et du monde gouvernent notre expérience.

2. Nos images mentales sont des prédictions de ce qui va nous arriver. 3. Ce que nous attendons de notre vie est ce que nous en obtenons.

Visualiser, c’est en quelque sorte se passer un film personnel à l’intérieur du cerveau, un film dont nous sommes le producteur, le directeur et l’acteur principal.

VISUALISER PERMET : � D’amener dans le champ de conscience ce que nous désirons réellement, par

exemple, de réussir une tâche ou de communiquer avec son conjoint. � D’être en contact avec les pouvoirs de notre imagination. � De laisser émerger des informations provenant de l’inconscient. � D’influencer les fonctions de l’organisme.

Rosette Polletti et Barbara Dobbs

L’estime de soi Editions Jouvence

VISUALISATION ET ESTIME DE SOI

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VISUALISATION POSITIVE ET NOURRITURE ÉMOTIONNELLE

Nos besoins de l’enfance n’ont pas tous été comblés (un parent parfait ça n’existe pas). L’enfant en nous est toujours présent, il a encore besoin d’entendre les mots qui lui signifie qu’il est le bienvenu dans ce monde. Des messages positifs répétés constituent une nourriture émotionnelle. Cela favorise la croissance et le développement de votre enfant intérieur. Les affirmations constituent un bon moyen de vous donner à vous-même aujourd’hui cette nourriture. Les mots sont extrêmement puissants. Des mots aimables peuvent vous rendre heureux pendant toute une journée. Des mots durs peuvent vous perturber pendant toute une semaine. En revanche les affirmations positives renforcent notre sentiment d’exister et peuvent guérir la blessure spirituelle. Utilisez les affirmations que vous préférez ! Pamela Levin * soutient que les messages affirmatifs peuvent même produire des changements dans le rythme cardiaque et respiratoire des patients dans le coma.

Johon Bradshaw Théologien, psychothérapeute

Conseiller en gestion et conférencier

* Les cycles de l’identité, Pamela Levin, Interéditions.

Il est réjouissant de savoir qu’en dépit du fait que l’enfant a été blessé à travers des lacunes dans son apprentissage, nous pouvons apprendre à combler ses besoins une fois devenus adultes. Nous sommes à même de développer des compétences dans toutes les sphères. Il n’est pas question ici de désapprendre ; Il est question d’apprendre certaines choses pour la première fois.

Kip Flock

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POUR ALLER PLUS LOIN, BIBLIOGRAPHIE PARTIEL

� SUCCÈS : DITES OUI ! LES POUVOIRS DE LA VISUALISATION ET DE LA PENSÉE POSITIVE, Belitz Justin, Frère Franciscain, philosophe, pédagogue, musicien, éditions Jouvence, 1996, 163 pages : Ce livre nous offre une voie magnifique vers la paix intérieure et vers un équilibre harmonieux entre le succès matériel et le succès intérieur. Il est écrit avec simplicité et efficacité. Il nous ouvre les chemins de la lumière dans un monde où bien souvent règne l'obscurité. Gerald Jampolsky. Dans cet ouvrage, vous apprendrez à : - vous parler dans le langage des images que le cerveau/esprit est le mieux à même d'assimiler ; - créer des visualisations et des affirmations puissantes qui changeront votre vie ; - renforcer les attitudes positives envers vous-même, les autres et les situations de la vie ; - vous fixer des buts en accord avec votre succès à venir ; - développer votre aptitude à l'enthousiasme et à la création. Nous avons tous en nous des pouvoirs potentiellement illimités ; car la vie est le résultat des choix que nous faisons. Avec " Succès : dites oui ! " vous pourrez modifier vos choix pour aller vers le succès.

� LA RÉPONSE APAISANTE AU STRESS, Cancelliere Vito Mariano, psychopédagogue,

thérapeute en biofeedback et thérapie comportementale et FRANCIS DE RIBA, docteur en psychologie clinique, thérapeute en biofeedback, éditions Jouvence, 2003, 92 pages : Utiliser les sources mêmes du stress pour supprimer le stress. Face à une situation génératrice de stress ou d'anxiété, cette méthode permet d'enclencher une réponse apaisante et adaptative. C'est en effectuant une séquence en 6 étapes que vous parviendrez à gérer votre stress quotidien en inhibant la mise en place des réactions physiologiques et psychologiques nuisibles. «La réponse apaisante au stress» associe la maîtrise des pensées négatives, la respiration diaphragmatique, la relaxation musculaire et l'induction autogène de la chaleur. Mais c'est aussi une véritable méthode de gestion de soi qui vous ouvrira les portes à plus de recul face aux événements et vous permettra de rester libre et détendu en toute situation.

� LA MÉTHODE COUÉ, LA MAÎTRISE DE SOI-MÊME PAR L'AUTOSUGGESTION CONSCIENTE,

Coué Emile, pharmacien, la maitrise de soi-même par l’autosuggestion consciente, éditions Marabout, 2013, 152 pages : «Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux.» Chaque matin, au réveil, avant de vous lever, et tous les soirs, aussitôt au lit, fermez les yeux et, sans chercher à fixer votre attention sur ce que vous dites, prononcez cette phrase vingt fois de suite. Basée sur l’autosuggestion (qui se distingue fondamentalement de la volonté) la méthode Coué permet d’atteindre l’équilibre physique et psychique.

� S’ENTRAINER À L’AUTOHYPNOSE AU QUOTIDIEN, UNE MÉTHODE POUR VIVRE MIEUX À

LA PORTÉE DE TOUS, Jean Dorido, psychologue, hypnothérapeute, spécialisé dans les addictions, InterEditions, 2013, 243 pages : Pourquoi s'entraîner à l'hypnose ? Parce que c'est un moyen d'améliorer sa vie et de se faire du bien. Parce que vos capacités dépassent votre imagination et que l'autohypnose vous les restitue. L'hypnose est un état naturel, que vous connaissez déjà : lorsque vous rêvassez sans vraiment écouter ce qu'on vous raconte par exemple. Or cet état a un pouvoir rare : dirigé, il permet d'accéder à des ressources auxquelles il est difficile, voire impossible, d'accéder autrement. Ainsi votre pratique de l'autohypnose vous aidera à : mieux vous comprendre et mieux vous connaître, libérer votre avenir des ombres du passé et vous enrichir de nouvelles capacités.

� RÉUSSIR ÇA S’APPREND, De la Garanderie Antoine, professeur de philosophie et Daniel

Arquié, dirige une entreprise de formation et de communication, Un guide pour tous les parents, édition Bayard, 2013, 198 pages : Antoine de La Garanderie (1920-2010), philosophe et pédagogue, est l'auteur de nombreux ouvrages de pédagogie, traduits dans plusieurs langues, qui ont bouleversé les pratiques et théories pédagogiques. En affirmant notamment la nécessité d'enseigner aux élèves les processus cognitifs pour toute acquisition de savoir et en proposant ainsi une didactique des actes de connaissance (la pédagogie des gestes mentaux), il a ouvert la voie aux pédagogies différenciées qui souhaitent faire de chaque élève le propre acteur de son apprentissage.

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� AUTO-HYPNOSE, UN MANUEL POUR VOTRE CERVEAU, Kévin Finel, conférencier et enseignant, président de l'ARCHE (Académie de Recherche et de Connaissance en Hypnose Ericksonienne), éditions L'Originel, 2004, 180 pages : Apprendre à contrôler son inconscient et son cerveau devrait être aussi naturel que de savoir parler. Trop de personnes restent dans les limites qu'on a pu leur imposer, sans finalement jamais explorer d'autres possibilités. L'autohypnose est une pratique riche et accessible à tout un chacun. Les principes et exercices contenus dans ce livre permettent de recréer le lien vers notre inconscient afin de l'utiliser dans une démarche active. Le but est alors d'atteindre une plus grande liberté car l'hypnose est loin d'être un état de sommeil, elle ouvre à un état de surconscience, de lucidité accrue, dans lequel une personne peut agir sur elle de façon rapide et efficace : c'est une voie de guerrier qui permet une plus grande conscience de soi. Que cela soit dans une démarche thérapeutique, de qualité de vie ou de développement personnel il est accessible à une personne qui maîtrise cette pratique de changer ses comportements, de dépasser ses blocages, d'utiliser de façon optimale ses capacités aussi bien pour soi qu'en communication avec d'autres.

� NÉGOCIATION SENSIBLES, LES TECHNIQUES DE NÉGOCIATIONS DE PRISES D’OTAGES

APPLIQUÉES AU MANAGEMENT, Kohlrieser Georges, psychologue, expert en négociations de prises d’otages, éditions Village Mondial, 2007, 276 pages : «Syndrome de Stockholm», dialogues, négociations, émotions, estime de soi ou prise de décision : cet ouvrage se lira comme une somme de témoignages plein d'anecdotes plutôt que comme un ouvrage de management ! Vous aimeriez surmonter vos peurs, votre colère ou votre tristesse, et appliquer au plan personnel les techniques professionnelles de résolution de conflits en entreprise ? Tout ceci, et bien d’autres choses, fait partie des conseils donnés par George Kohlrieser. Psychologue de formation, expert en négociations de libération d'otages pour la police américaine, il enseigne maintenant le management à l' IMD de Lausanne. L’auteur, plusieurs fois lui-même gardé en otage, a eu l’occasion d’appliquer en direct son expérience, et nous la fait partager dans ce livre passionnant.

� L’AVENTURE D’UNE GUÉRISON, Simonton Carl et Reid Hensob, éditions Aventure,

1999, 312 pages. Docteur en médecine, cancérologue, radiothérapeute, fondateur et directeur médical du Simonton Cancer Center près de Los Angeles, il est également directeur du programme d'intervention en psycho-neuro-immunologie aux Cancer Treatment Centers of America. Pionnier du traitement psychologique du cancer, il anime des conférences dans Le monde entier.

� GUÉRIR ENVERS ET CONTRE TOUT, Simonton Carl et Matthews Simonton Stéphanie, éditions Desclée de Brouwer, 2007, 336 pages : L'approche de la maladie à partir d'une conception du malade en tant que personne globale est une pratique éprouvée dans le traitement du cancer, et ce livre est un best-seller aux États-Unis. Pourquoi ? Parce qu'il rend l'espérance au malade, et qu'il a permis à beaucoup de gens de retrouver le goût de vivre. Cet ouvrage dynamique, tonique, réaliste, accroît les chances du malade en mobilisant son système immunologique et en permettant un sursaut volontaire.

� FOCUS, LE POUVOIR DE LA VISUALISATION, Jacques Lépine, investisseur immobilier

et présente, animateur et conférencier, éditions : Un Monde Différent, 2014, 236 pages : Comment les gens qui atteignent le succès s'y prennent-ils ? Est-ce le hasard ? Est-ce par chance ? Sont-ils au bon moment, avec le bon produit dans tous les cas ? Tous ceux qui deviennent prospères dans la vie et en affaires focalisent leur attention sur ce qu'ils veulent atteindre. A l'opposé, ceux qui ne le font pas, n'avancent à rien et ne réalisent pas leurs objectifs. Les auteurs, grâce à leurs observations des gens qui ont atteint le succès, ont réuni les méthodes utilisées par ces personnes à succès et décrites dans ce livre pour vous aider à obtenir tout ce que vous rêvez et désirez obtenir dans la vie. Vous apprendrez comment : Identifier vos mauvaises habitudes et en adopter de nouvelles ; Définir vos forces et vos faiblesses ; Parvenir à l'équilibre entre les occupations de votre vie personnelle et professionnelle ; Comment établir vos objectifs à court, moyen et long terme ; Créer de bonnes relations humaines ; Avoir une vision globale de votre vie ; Acquérir l'estime et la confiance en soi ; Prendre les bonnes décisions ; Développer la persévérance et la ténacité ; Apprendre à focaliser sur les objectifs ; Et beaucoup d'autres points utiles.

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QUELQUES EXEMPLES / EXTRAITS D’OUVRAGES

ROSETTE POLLETTI ET BARBARA DOBBS, L’ESTIME DE SOI, Editions Jouvence

QUAND ET COMMENT UTILISER LA VISUALISATION ? On peut utiliser la visualisation pour augmenter sa qualité de vie et son estime de soi, améliorer une situation relationnelle difficile, se préparer à réussir, retrouver la santé.

La visualisation n’exige pas d’expérience particulière ni d’équipement spécialisé. Au début, il peut être utile de choisir un lieu où se relaxer est possible sans être dérangé. En position confortable, il suffit de se détendre en comptant lentement de 10 à 1, puis de passer à la phase «visualisation».

VISUALISATION POSITIVE ET ESTIME DE SOI Notre bonheur et notre malheur sont en relation avec ce que nous abritons dans notre esprit. Ce sont souvent des souvenirs douloureux de l’enfance qui nous empêchent d’être heureux et d’avoir une bonne estime de nous-même. Il est possible de guérir cet enfant intérieur afin de rendre solide l’estime de soi. Il ne s’agit pas d’une guérison miraculeuse mais bien d’une cicatrisation graduelle, couche après couche. Nous vous suggérons d’enregistrer le texte suivant ou de demander à quelqu’un de vous le lire lentement : Vous laissez vos yeux se fermer… Imaginez qu’une onde de détente entre en vous par le sommet de votre tête, qu’elle se répand dans tout votre corps, dans tous vos muscles, de la tête jusqu’aux orteils. Vous êtes détendu, tout à fait détendu, relaxé, tout à fait relaxé…

� Imaginez maintenant que vous êtes un petit bébé. Ce bébé que vous étiez entre 0 et 6 mois… Regardez cet enfant, si plein de tout le potentiel qu’il pourra développer, ce bébé qui attend tout

de ceux qui l’entourent, ce petit enfant qui fait confiance, qui attend d’être aimé, nourri, protégé. Comment étiez-vous à cet âge-là ? De quelle manière étiez-vous habillé ? Comment vous

voyez-vous d’après les photos qui furent prises de vous ? Aviez-vous des frères et des sœurs ? Où viviez-vous ? …

Imaginez maintenant que la grande personne que vous êtes aujourd’hui prend ce bébé dans ses bras avec beaucoup de tendresse et lui dit :

… Dites votre prénom … � Je suis heureux/se que tu sois ici � Je te protégerai � Tu as le droit d’être proche des autres � Tu as le droit d’être touché avec tendresse � Tes besoins sont accueillis avec amour � Je suis là pour te protéger � Je resterai avec toi jusqu’à ce que tu n’aies plus besoin de moi � Il y a assez d’amour pour tous, tu peux faire confiance � Je t’aime.

Et après lui avoir dit toutes ces choses importantes, vous reposez tendrement cet enfant dans son berceau afin qu’il se repose …

Annexe 1 a

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� Imaginez l’enfant que vous étiez entre 6 mois et 3 ans Regardez ce merveilleux petit enfant qui apprend à marcher, à parler, qui commence à exercer son pouvoir sur le monde qui l’entoure. Cet enfant plein de vie, de confiance. Voyez-le faire ses premiers pas, dire ses premiers morts … Comment est-il habillé ? Où joue-t-il ? … Imaginez maintenant que cet enfant vient vers vous, il vous tend les bras et vous le prenez contre vous … Vous lui dites votre amour et, tout en le tenant contre vous, alors qu’il met sa tête sur votre épaule, vous lui dites tendrement : … Dites votre prénom … � Tu es important/e pour moi � Tu as le droit de dire non � Tu as le droit de faire les choses tout seul � Tu as le droit d’essayer et de ne pas réussir � Même si tu te rebelles, je reste avec toi, je ne te rejette pas et je ne me moque pas de toi � Tu as le droit d’être qui tu es � Je te protège, je t’aime � Tu as le droit d’explorer, de mettre du désordre, de te mouvoir � Je t’accepte quoi que tu fasses …

Puis posez cet enfant sur le sol, sur ses petits pieds et vous jouez avec lui jusqu’à ce qu’il décide de faire autre chose et là, vous le laissez aller. � Puis vous prenez contact avec l’enfant que vous étiez entre 3 et 6 ans, cet enfant si vif, si sensible qui

découvre le monde, qui découvre son corps, voyez-le et approchez-vous de lui, apprivoisez-le, jouez avec lui, puis prenez-le sur vos genoux et dites-lui : … votre prénom … � Je suis fier/e de toi, je t’accepte � Tu es important/e pour moi � J’aime que tu explores, que tu expérimentes et que tu découvres

tout ce qui t’entoure � J’aime la personne que tu es …

Puis vous proposez à cet enfant de lui raconter une histoire, s’il en a envie et vous le laissez ensuite aller jouer.

� C’est ensuite, avec l’enfant que vous étiez entre 6 et 12 ans que vous prenez contact.

Cet enfant qui va à l’école et qui peut-être y vit des événements difficiles, cet enfant qui grandit si vite et qui a pourtant tant besoin de support et d’amour. Vous le regardez avec tendresse, vous l’invitez à parler avec vous et assis face à lui, les yeux dans les yeux, vous lui dites : … votre prénom … � J’aime être avec toi � J’aime te voir grandir � Je sais que tu es capable de faire ce que tu as envie de faire � J’ai confiance en toi � Je suis prêt à t’aider si tu as besoin de moi.

Puis, vous l’écoutez vous raconter ce qu’il vit, vous lui offrez votre attention et vous le laissez s’en aller lorsqu’il le désire … Tout doucement, vous revenez à votre respiration, vous reprenez conscience de votre corps, de l’endroit où vous vous trouvez… et, remplis de paix, de sérénité, vous ouvrez doucement les yeux…

Annexe 1b

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EXERCICES DE LÂCHER PRISE

R. POLLETTI ET B. DOBBS, «PETIT CAHIER D’EXERCICE DU LÂCHER PRISE», Editions Jouvence

Parfois, vous vous sentez «retenu/e», «coincé/e», par des messages qui non seulement vous ont été dits mais aussi démontrés via le comportement de votre entourage.

Ils dictent votre propre comportement, occupent votre esprit et cela, souvent à votre insu. Voici quelques exemples : • Vous vivez une relation difficile, «lourde» à porter, au sein de laquelle vous n’avez

plus aucun plaisir. Pourtant, vous continuez, vous vous persuadez que c’est votre devoir, que vous ne pouvez modifier la situation.

Vous portez l’autre !

Pourquoi ? Parce qu’on vous a persuadé qu’il faut être fort, qu’il faut aider, mais qu’il n’y a pas d’aide pour vous en retour. Alors vous continuez. • Peut-être avez-vous vu l’un de vos parents ou grands-parents faire cela ? Quel

fardeau avez-vous vu porter ? Pouvez-vous l’identifier, le nommer ? • Et vous, quels fardeaux ou quelles valises portez-vous et dont vous ne voulez plus ?

Nommez-les ! La question est la suivante : Voulez-vous changer la situation ? Si oui, voici 2 moyens pour y arriver :

� Choisissez un gros caillou. Écrivez dessus le nom du fardeau que vous ne voulez plus porter. Puis lancez-le dans un lac, une rivière ou le plus loin possible. Cela ne signifie pas, en aucun cas, que vous rejetez cette personne (s’il s’agit d’une personne !), que vous coupez les ponts avec elle, mais simplement que vous acceptez qu’elle vive sa vie et que vous avez le droit de vivre la vôtre !

� Jacques Martel, dans son ouvrage ATMA, le pouvoir de l’Amour – Comment retrouver le potentiel de vie en soi, propose une démarche :

On ne se coupe pas de la personne mais des liens d’attachement nocifs, de la prison intérieure que l’on s’était construite. Cette technique est très puissante car elle parle à l’inconscient.

� Il s’agit de dessiner simplement moi et l’autre comme dans l’exemple ci-contre.

Puis de dessiner autour de moi et de l’autre un cercle symbolisant une boule de lumière rayonnante. �

� Ensuite, de dessiner un cercle de lumière rayonnante autour des deux personnes, ainsi que des traits les reliant par leurs centres d’énergie ou chakras.

Enfin, de couper le dessin par le milieu comme cet exemple. ��

Annexe 2

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AUTRE PROPOSITION POUR ATTEINDRE LE NIVEAU DE DÉTENTE (Le rythme Alpha, ~ 7 à 14 cycles secondes : Votre corps se détend. Votre mental se détend, vos fréquences cérébrales ralentissent. Votre hémisphère droit est stimulé) Installe-toi confortablement, les pieds à plat sur le sol. Les épaules roulent en arrière et retombent détendues à l’expire…

1. Ferme les yeux 2. Centre-toi sur ta respiration. 3. Inspire profondément … Expire les tensions, détend tout ton corps, visualise le chiffre 5, 3x, Puis 4, 3, 2 et 1, 3x.

Tu es maintenant à ton niveau de détente, tu te centres … Chaque fois que tu entres à ton niveau de cette manière tu reçois des effets bénéfiques … physiquement et mentalement. … Détend-toi …

4. Afin de descendre à niveau de conscience plus profond, compte lentement et mentalement de 10 à 1, à des intervalles de 1 seconde, …

OU, si vous avez des difficultés à atteindre votre niveau de détente, utilisez le compte à rebours de 50 à 1 pendant 10 matins ou soirs de suite. -Puis de 30 à 1 pendant 10 matins ou soirs de suite. -Puis de 20 à 1 pendant 10 matins ou soirs de suite. -Puis de 10 à 1 pendant 10 matins ou soirs de suite. -Puis de 10 à 1 pendant 10 matins ou soirs de suite. -Puis de 5 à 1 pendant 10 matins ou soirs de suite. Lorsque vous saurez atteindre ce niveau de détente en comptant de 5 à 1, il vous sera loisible de recommencer à n’importe quel moment de la journée. Vous n’aurez besoin pour cela que de 5 à 10 minutes.

5. Puis remonte de ton niveau de détente en comptant de 1 à 5 : 6. Commence à compter : 1, 2, 3 dis-toi mentalement : au compte de 5 j’ouvrirai les yeux, me sentant bien et en parfaite santé, 4, 5, ouvre les yeux et affirme mentalement : je suis tout à fait éveillé, me sentant bien et en parfaite santé, me sentant mieux qu’auparavant. Si vous voulez modifier le contenu il vous faudra mémoriser la nouvelle formulation, ce qui constituerait un effort inutile (notre cerveau associe spontanément les stimuli et les réactions). Le fait de répéter plusieurs fois les même mots, cela s’incruste dans le cerveau et ainsi le cerveau sait que lorsque vous comptez de 5 à 1, par exemple, votre corps se détend, à la fin de la journée vous aurez mémorisé la technique avec ces phrases-là.

1. Lorsque vous vous réveillerez demain matin, si vous devez aller aux toilettes, allez-y. Retournez ensuite au lit.

2. Réglez votre réveil pour qu’il sonne 15 minutes plus tard. 3. Fermez les yeux. 4. Faite l’exercice tous les matins ou tous les soirs avant de vous endormir.

MMaa vviissuuaalliissaattiioonn,, éévvooccaattiioonn ((ffaaiirree eexxiisstteerr ddaannss ssaa ttêêttee)) ccee qquuee jjee vveeuuxx aavveecc cceerrttiittuuddee

Annexe 3

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EPSTEIN GERALD, CES VISUALISATIONS QUI GUÉRISSENT, Editions Jouvence VISUALISATION : PEUR, ANGOISSE ET ANXIETE) L’angoisse est un état émotionnel généré de l’intérieur ; par opposition à la peur qui, elle vient de l’extérieur. L’angoisse est liée à une inquiétude concernant l’avenir. Il est presque impossible d’éviter l’angoisse qui nous frappe inévitablement à un moment ou à un autre. Ces exercices vous permettront de dépasser ce moment. Choisissez ceux qui vous apportent le plus de soulagement. Voici quelques petits exercices pour calmer son anxiété. Au début d’un cours c’est le bienvenu car la crainte est en lien avec l’inconnu, nous sommes souvent dans un sentiment de la famille de la peur lorsqu’on ne sait pas trop ce qui nous attend, face à l’inconnu…

Intention : Calmer les crises d’angoisse. Fréquence : 1x par jour, aussi souvent que nécessaire. Pratiquez n’importe lequel de ces exercice pendant 3 minutes chacun.

� Respiration Portez toute votre attention sur votre respiration (Lorsque nous sommes en état d’anxiété, la respiration s’altère toujours). Maîtriser sa respiration permet de maîtriser son angoisse. Expirez lentement par la bouche … Inspirez normalement par le nez, sans exagération … (Des inspirations trop profondes risque d’accroître votre angoisse). Continuez jusqu’à ce que vous retrouviez votre calme… … …

� La tempête de sable Fermez les yeux. … Expirez 3 x . Évoquez, Visualisez, Imaginez-vous dans le désert, portant un sac à dos … Au loin, vous remarquez un nuage sombre qui se lève doucement … … c’est un nuage d’angoisse. Tout en le voyant s’avancer vous sortez la tente de votre sac … dépliez-là, enfoncez les piquets, montez-là et allez vous réfugier à l’intérieur … … Asseyez-vous tranquillement et écoutez la tempête gronder tout autour de vous… Lorsque l’orage se calme, votre anxiété retombe et disparaît … Ouvrez les yeux.

� Les vagues, le vent et le rocher Fermez les yeux. … Expirez 3 x . Évoquez, Visualisez, Imaginez-vous au bord de la mer … le ciel est clair … Sentez votre anxiété peser en vous comme un lourd rocher … … Laisser les vagues et le vent éroder le rocher et emporter les dernières particules. Lorsqu’elles ont toutes disparu, votre angoisse s’est envolée avec elles … Ouvrez les yeux.

� Calme plat Fermez les yeux. … Expirez 3 x . Sentez votre corps devenir pareil à la surface d’une mer d’huile où se reflètent les étoiles … Lorsque cette impression fait partie de vous, votre anxiété disparaît. Ouvrez les yeux.

Annexe 4

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L’ANCRAGE

«Et dès que j’eus reconnu le goût du morceau de madeleine trempé dans le tilleul que me donnait ma tante, aussitôt la vieille maison grise sur la rue, où était sa chambre, vint comme un décor de théâtre.»

Marcel Poust Définition : Une ancre peut être définie comme tout stimulus qui provoque un schéma constant de réponse chez une personne.

Un phénomène naturel : Il s’agit d’un phénomène universel. Au cours de notre histoire, nous accumulons un grand nombre d’expériences que nous pouvons nous remémorer par la suite. Elles sont constituées de : Sons, Images, Odeurs, Goûts, Sensations.

Lorsque nous sommes en contact aujourd’hui avec l’un des paramètres sensoriels qui composent l’expérience passée ou l’étiquette linguistique associée (le mot), l’expérience entière est susceptible d’émerger (La madeleine était une ancre pour Proust).

Les ancres possibles sont en nombre infini : Une chanson pourra représenter pour certains couples une ancre auditive (en l’écoutant, ils revivront les sentiments tendres qui les habitaient lorsqu’ils l’ont entendue pour la première fois). Pour un enfant, la vue de son père fronçant les sourcils d’une manière particulière (ancre visuelle) pourra être associée à l’idée de punition.

Le langage constitue lui aussi un système d’ancrage : Le mot est un signe (une ancre) qui renvoie à une signification, et c’est celle-ci qui est reliée chez la personne à une ou des expériences passées et aux quadruplés (V: Visuel, A: Auditif, K: Kinesthésique, O: Olfactif ou gustatif) qui la constituent. − Le mot «Figue» évoque pour Josiane une forme, une couleur, un parfum, un goût, une texture et la

sensation de soleil et de bien-être qui lui rappellent d’heureux souvenirs de vacances en Provence lorsqu’elle était enfant.

− Le mot «Chrysalide» évoque pour Pierre, une couleur, un parfum, un goût, une texture et la sensation de bien-être, de liberté et de légèreté que lui rappelle un rêve éveillé fait lors d’un cours de visualisation créatrice.

− Le mot «Chêne» évoque pour Céline, une couleur, un parfum, un goût, une texture et la sensation de bien-être, de force et d’enracinement que lui rappelle une visualisation lors d’un stage de gestion de la pensée.

Utilisation en développement personnel On se sert de l’ancrage pour associer délibérément un stimulus à une expérience déterminée, en partant du postulat que chaque être humain possède généralement les ressources dont il aurait besoin pour effectuer dans sa vie les changements qui lui paraissent souhaitables. Même si certaines qualités semblent faire défaut à une personne au moment où elles lui seraient précieuses (être compétente, créative, détendue), une personne se rappelle probablement l’avoir été à des moments bien définis de sa vie. Chacun de ces souvenirs peut être exploité comme une ressource, et les rendre disponibles à volonté au moment opportun. Si l’on incère un stimulus (Exemple : toucher le bras ou l’épaule) à l’instant précis où une personne est pleinement en contact avec une expérience, ce stimulus sera associé à l’expérience et le restera. Ultérieurement, le même stimulus évoquera la même expérience ainsi que les sentiments ou sensations qui y sont attachés. − Le procédé qui consiste à opérer délibérément cette association se nomme ancrage − Le stimulus spécifique se nomme une ancre.

Pratiquement : Se remémorer une scène au cours de laquelle la ressource qui manque aujourd’hui était présente. A l’instant où la personne est en contact avec ce souvenir dans toute sa force : ancrer le souvenir et les sentiments positifs qui l’accompagnent avec une ancre Kinesthésique (toucher le bras), visuelle ou auditive (un mot). Ce procédé permettra à la personne d’accéder de nouveau à ces ressources par la suite.

Annexe 5a

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Utilité : Il est très utile de connaître le phénomène de l’ancrage, dans la mesure où il se produit même si nous ignorons tout de son mécanisme et, dans ce cas, il peut aller à l’encontre du but recherché. Exemple : Un homme très soucieux se rend chez un thérapeute. Le thérapeute le réconforte en posant chaleureusement la main sur son épaule. A la fin de la séance, le client se sent beaucoup mieux. Lorsqu’ils se séparent, le thérapeute pose sa main sur … la même épaule. Le client retrouve alors les sensations pénibles qu’il éprouvait une heure auparavant. L’efficacité de l’ancrage dépend de plusieurs paramètres : − Il est nécessaire que la personne ait accès à l’expérience choisie avec suffisamment d’intensité

(utiliser tous les sens). − Être dans la scène, ce qui est différent que se voir de l’extérieur en train de vivre la scène. Dans le

premier cas, la personne éprouve les sensations associées à l’expérience; tandis que dans le second, elle crée une dissociation qui la coupe de ce qu’elle ressent (cette possibilité de dissociation représente par contre un précieux atout lorsqu’il s’agit de revivre un souvenir pénible).

− Ancrer l’expérience au moment où les sentiments sont les plus intenses. − Il est nécessaire de pouvoir reproduire l’ancre fidèlement : l’endroit du corps doit être

suffisamment précis pour être retrouvé et la position des doigts ainsi que la pression seront similaires. S’il s’agit d’une ancre visuelle ou auditive, le son ou l’inflexion de la voix seront reproduits eux aussi avec le maximum d’exactitude.

EXPERIENCE D’AUTO ANCRAGE Il est possible de créer pour soi-même une association entre un stimulus (une ancre) et un état désirable. Exemple, Ancrer un état externe : 1. Placez-vous physiquement dans un environnement que vous aimez. Observez cet

environnement et soyez attentive/f successivement aux différentes informations qui vous parviennent au moyens des différents systèmes : a. Visuel : regardez autour de vous, l’ensemble et aussi les détails, observez les formes, les

couleurs, les mouvements. b. Auditif : écoutez les sons, leur intensité, leur rythme, localisez leur origine. Ecouter le bruit de

votre respiration. c. Kinesthésique : prenez conscience de la température de l’air, palpez les objets qui vous

entourent, appréciez leur forme, leur texture et leur consistance. Portez également votre attention sur votre musculature : êtes-vous détendu, contracté ? A quel endroit ? ressentez le contact de vos pieds sur le sol et le poids de votre corps sur votre siège.

d. Olfactif/gustatif : respirez l’odeur de l’air et des objets qui vous entourent en faisant des distinctions : fortes ou subtiles, sucrées, aigres, etc. Avez-vous un goût particulier dans la bouche?

2. Recommencez l’expérience une 2ème fois. Serrez le poing de la main gauche et accédez successivement à chacun des différents systèmes (commencez par regarder). Faites la même chose avec les autres systèmes, assurez-vous que vous êtes entièrement branché sur l’extérieur, sans images ou dialogue interne. Plus vous voyez, sentez, entendez ce qui vous entoure, plus vous serez le poing.

3. Prenez maintenant contact avec le maximum d’informations dans ces différents canaux en même temps. Regardez, écoutez, sentez, respirez et goûtez ce qui vous entoure. Lorsque vous êtes branché simultanément sur les 4 systèmes, serrez le poing d’autant plus fermement que vous entrez davantage dans l’expérience.

4. Répétez ce processus plusieurs fois (jusqu’à ce que le test ci-dessous soit concluant). 5. Testez votre ancre : lorsque vous serrez le poing gauche, votre attention est-elle dirigée

automatiquement vers les stimulus externes sans que vous ayez à le faire consciemment ? Vous pouvez utiliser la même technique pour ancrer n’importe quel état interne, par exemple : la relaxation, la confiance en soi, etc., soit au moment où vous êtes en contact avec cette expérience, soit en vous la remémorant. Dans ce dernier cas, soyez attentif à évoquer la scène de façon détaillée et vivante dans tous les systèmes de représentation.

Alain Cayrol et Josiane de Saint Paul, La P N L, InterEditions

Annexe 5b

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ANCRAGE : LE CHENE, RETROUVER LE CALME ET LA FORCE L’objectif de cet exercice est de contacter une ressource (un sentiment de force, d’enracinement, …) et la rendre disponibles à volonté au moment opportun, reprendre ce sentiment de force lors de situation où l’on a besoin d’énergie, de puissance, lorsqu’on est crispé avant un événement, ou tout autre échéance importante. Le geste, nommé ancrage (cf. : annexe 5a), est là pour fixer la mémoire de ces sensations agréables dans votre corps. Souvenez-vous que ce geste doit être répété le plus souvent possible dans des moments positifs afin de «recharger» votre mémoire, pour qu’il reste actif.

Après avoir enchainé la/les phases de descente en alpha, voici un exercice qui utilise la métaphore du chêne : Imagine, évoque, visualise, fait exister dans ta tête un chêne séculaire qui se dresse au milieu d’un champ … Tu vois d’abord les détails : les racines entrer dans la terre … imagine-les entrer dans la terre, … elles pénètrent profondément dans toutes les directions. … Puis regarde son tronc, … les branches qui partent dans tous les sens et se subdivisent en rameaux de plus en plus fins, de plus en plus loin du tronc. … Tu vois les innombrables feuilles qui vibrent au vent. Les odeurs alentours. … Puis vois le chêne dans son ensemble. Tu en retires une impression de force et de solidité, de persistance, … Cet arbre séculaire a vu de nombreuses saisons, il a été exposé aux vents et aux tempêtes, au froid et à la chaleur et durant ses innombrables cycles il a grandi lentement mais sûrement. … … Maintenant imagine que tu es le chêne … commence à sentir tes racines, des racines qui s’enfoncent dans la terre, dans toutes les directions … ressent toute la signification du fait d’être enraciné : la stabilité, … la sécurité et la force que cela te donne. … La nourriture que tu en tires. … La force et le bien-être qui t’envahis. Puis devient conscient du tronc à travers lequel circule la sève vitale qui va nourrir chaque partie de l’arbre, … sent ce flux d’énergie vitale, incessant et sans effort. … … Puis perçois la fragmentation en d’innombrables branches et rameaux. … Tu te sens en somme en relation avec l’air, avec l’espace et tu y pénètres dans toutes les directions. … sent aussi les feuilles, certaines plus voisines du sol, d’autres dans la chevelure de l’arbre, d’autres à sa cime, si hautes qu’elles sont plus proche du ciel que des racines et du sol dont elles tirent leur nourriture. … Puis identifie-toi avec l’arbre comme totalité, sens sa relation organique avec tous les éléments, … la circulation vitale des énergies, … la force qu’il tire du sol dans lequel il est enraciné. … Fais appel à tout tes sens : ressent la position digne de ton corps, l’aisance que tu adoptes, sens cette certitude en toi. Que te dis-tu intérieurement ? «Je me sens bien», «je crois en moi», «Je suis fière de moi», «Je peux le faire», … quoi d’autre ? … Prend encore un moment pour percevoir, ressentir pleinement, avec tous tes sens ce sentiment d’enracinement, cet état de sécurité, de confiance, de force et de stabilité, … vue, … ouïe, … odora, … goût, sensations corporels, … ). (Faites-le autant de fois que nécessaire, jusqu’à ce que tout soit selon votre désir). Amplifie encore plus ces modalités. Laisse les émotions et les ressentis positifs envahir ton corps. ANCRAGE : Lorsque vous vous sentez parfaitement calme et en harmonie avec vous, et seulement à ce moment choisissez un petit geste tenez-le un moment en profitant de cet instant quelques minutes. Maintenant adresse-toi à ton inconscient pour que chaque fois que tu te trouves dans une situation où tu manques de confiance en toi, d’énergie, ou de puissance il est remplacé par cet état de force et de solidité dans lequel tu te trouves maintenant. Visualise un geste déclencheur, une ancre, un automatisme qui signale au cerveau que chaque fois que tu te trouves dans une telle situation ce sentiment cesse. Visualise-toi faire ce geste et fais-le. Exemple : joint le pousse et l’index d’une main et répète mentalement : -Chaque fois que je joins les 2 doigts d’une main je veux immédiatement m’enraciner, et ressentir sécurité, confiance en moi et stabilité. … Une nouvelle détermination émanant de toi … Un nouvel éclat émane de tes yeux. … Prend encore un moment pour percevoir, ressentir pleinement, avec tous tes sens ce sentiment de bien-être. Puis lâche ce geste, et sort du niveau alpha.

Annexe 5c

Documents

1. Support cours Visu. participants 31p