1 Cercle économique de la Fondation Abderrahim Bouabid (2010), « Le Maroc a-t-il une stratégie de

développement économique ? Quelques éléments de réflexion pour un véritable décollage économique et social».

FAB, Rabat.

2 Kamal El Mesbahi, « La possibilité que l’Etat et ses institutions soient capturés par des intérêts particuliers au détriment de l’intérêt collectif n’est pas une vue de l’esprit», Economie et Entreprise , « A la recherche du modèle perdu, ou l’histoire d’un débat inachevé », novembre, 2018, p. 2. 3 Noureddine El Aoufi sur le « nouveau modèle de développement », interviewé par Imane Bouhrara, EcoActu, 25 mai 2018.

4En 2060, la population du Maroc était de 11,6 millions habitants, au Recensent de 2014 elle a atteint 33,8 millions habitants. En même temps, une transformation majeure s’est opérée au niveau de l’urbanisation qui est passée de 29,1% en 2060 à 60,3% en 2014. 5 Enquête nationale sur le secteur informel réalisée en 2013/2014.

6 G. Becker, (1994), Human Capital: A theoretical and Empirical Analysis with Special Reference to Education, University of

Chicago Press, 3ème Edition, p. 15.

7 En plus des abandons scolaires, de nombreuses évaluations nationales et internationales ont souligné les niveaux très faibles des acquis scolaires aussi bien au niveau des langues (lecture et écriture) qu’en ce qui concerne les matières scientifiques. Enquête nationale en 2009 (PNEA). Ceci a été aussi confirmé par une enquête du CSEFRS en 2016.

8 Déclaration du ministre de l’Emploi, quotidien Akhbar Alyaoum du 5/11/2015. 9 Ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle, direction de la Planification et de l’évaluation, Etude de suivi de l’insertion professionnelle : lauréat de la promotion 2013, 2017

10 Selon Robert Klitgaard, les ingrédients et le potentiel de la corruption résident dans la formule suivante: C = M + D – R (A). C’est-à-dire qu’elle s’épanouit dans un environnement où existent des situations de monopoles du pouvoir (M) et de la prise de décision, ce qui aggrave son exercice de manière discrétionnaire (D) et que renforce l’absence de redevabilité et de la reddition des comptes (A = Accountability). Au pouvoir discrétionnaires (D) s’ajoutent d’autres facteurs comme le déficit d’accès à l’information, de la transparence des procédures et critères. 11 « La corruption endémique au Maroc. Béquille de l’économie de la rente », Critique économique, n° 24, Printemps-été 2009, pp. 113-132.

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12 Il se base ainsi sur l’exposition à la corruption et pas seulement la perception.

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13 http://telquel.ma/2016/07/26/affaire-des-domaines-prives-de-letat-lakome-revele-la-liste-complete-des-beneficiaires_1508088 : le 26 juillet, le site d’information arabophone Lakome a dévoilé la liste complète des bénéficiaires des soixante-dix lots du lotissement “Zahria” avec des informations détaillées. 14 La LGV a coûté 22,465 milliards de dirhams d’investissement en 2017. Un complément de 6 830 millions de dirhams est prévu en 2018, alors que le programme général de modernisation du réseau est estimé à 5 400 millions de dirhams (2018). Cette politique se fait au prix d’un endettement considérable de l’ONCF de 3 8200 millions de dirhams en 2018. Son chiffre d’affaire est de 3 880 millions de dirhams, ce qui représente à peine 10,15% de sa dette. 15 Le Maroc et les villes marocaines et à leur tête la ville de Rabat connaissent des travaux énormes et dépensiers :

renouvellement des routes, des trottoirs, renouvellement non justifié des luminaires publics, utilisation du marbre sur la voie

publique…Plantation intensive des palmiers, etc. On se demande qui bénéficie principalement de ces marchés et pour quel coût

pour les communes et les finances publiques ?

16 Walter B. Harris (2011), « Le Maroc Disparu » (première édition 1929). Edition, Dar Al Aman. Et Waterbury John, Le

Commandeur des croyants. La monarchie marocaine et son élite. 17 En 2014, la durée moyenne de scolarité des marocains est de 5,6 années, celle de la Jordanie est de 10 années. 18 Le Maroc a connu une progression de la durée moyenne de la scolarité: de presque deux années de scolarité en

1982, il est passé à 5,64 années en 2014 (4 années en 2004). Cependant, ce niveau reste très faible même en

comparaison à des pays de la région arabe. 19 Azeddine Akesbi (2018), « Faible développement et dévalorisation du statut social du capital humain face aux

pesanteurs d’une économie de rente et les défis de mutations accélérées », Table-ronde « Enseignement et

mutations économiques au Maroc », Al-Madrassa Al-Maghribiya, Conseil Supérieur de l’Education, de la

Formation et la Recherche scientifique.