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qwewrt u Social Sciences and Humanities Conseil de recherches en Research Council of Canada sciences humaines du Canada Cultivating Excellence: A Special Report Celebrating the 30th Anniversary of the Social Sciences and Humanities Research Council Cultiver l’excellence : une publication spéciale soulignant le 30 e anniversaire du Conseil de recherches en sciences humaines DEVELOP TALENT. BUILD KNOWLEDGE. CULTIVONS LE TALENT. BÂTISSONS LE SAVOIR. WE NOUS Produced by www.lockwoodmediagroup.com www.sshrc.ca www.crsh.ca

Social Sciences and Humanities Research Council

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qwewrtu Social Sciences and Humanities Conseil de recherches enResearch Council of Canada sciences humaines du Canada

Cultivating Excellence:A Special Report Celebrating the30th Anniversary of the Social Sciencesand Humanities Research Council

Cultiver l’excellence :une publication spéciale soulignantle 30e anniversaire du Conseilde recherches en sciences humaines

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PRE S I DENT ’ S ME S SAGE ME SSAGE DU PRÉS I DENT

Anniversaries offer us a wonderfuloccasion to reflect on our past and tolook with excitement to our future.

In this spirit, we invite you to joinus in celebrating the 30th anniversaryof the Social Sciences and HumanitiesResearch Council of Canada (SSHRC).As the federal agency that supportsresearch in the humanities and socialsciences, we acknowledge, with pro-found pride, the significant role thatSSHRC has played in helping Canadabecome one of the world’s mostsuccessful societies.

Along with other countries around the world, however, Canada facescomplex challenges in the 21st century and we must do more for families,communities and businesses.

In May 2007, the federal government announced a science and technologystrategy to make Canada a global economic leader through world-class research,a highly skilled workforce and strong partnerships across business, academic andpublic sectors.

At SSHRC, we welcomed this strategy as it builds upon our work over the past30 years: generating new ideas and cultivating research excellence, increasingand retaining the highly skilled individuals that Canada needs to thrive in theglobal economy, and connecting knowledge to practical applications for thebenefit of society. Indeed, as we celebrate SSHRC’s 30th anniversary, we alsocelebrate the important contributions made by the humanities and social sciencesto Canada’s prosperity and quality of life.

When SSHRC began operations in 1978, Canadian schools imported mostcurriculum content, businesses depended on knowledge developed elsewhere,and policymakers often relied on studies from other countries. Universities werejust beginning to offer graduate programs across Canada. Few scholars had theresources to address critical Canadian social, economic, cultural and politicalissues—such as the aging population, increasing diversity and an emergingknowledge economy. At that time, we were just beginning to “know ourselves,”and to contribute significantly to international research on global issues.

Today, SSHRC supports some 10,000 researchers and graduate students fromcoast to coast. Through a rigorous selection process that ensures excellence andaccountability, we retain and attract top minds. Their research advancesknowledge on issues that are vital to Canadian society and builds understanding,not only on topics in the headlines today, but also on those that may appeartomorrow. In other words, SSHRC support during the past 30 years helped build abroad, strong foundation of Canadian knowledge and expertise.

We are now embracing new approaches to research and intensifying ourcommitment to making Canada a leader in international research excellence. Incollaboration with other research councils in Canada and around the world, wesupport both specialized and interdisciplinary research. We develop programsthat enable innovative partnerships with community organizations, businessesand government agencies, and we help Canadian experts lead internationalresearch networks.

In addition, we support professors who, through their research, inspire andmentor the next generation of Canadian leaders, thinkers and visionaries. SSHRChelps students become the culturally informed and politically knowledgeableindividuals now sought worldwide. As more than 60 per cent of all full-timeuniversity students study the humanities and social sciences, SSHRC plays a leadrole in building the skilled and talented workforce necessary to foster Canadianinnovation and growth.

The stories you will find on these pages are just a few examples of thesignificant research we have funded over the past 30 years in collaboration withuniversities and other partners across the private, public and not-for-profitsectors. I invite you to visit www.sshrc.ca to learn more about social sciences andhumanities research in Canada and how SSHRC is working to build a successfulfuture for Canada and the world.

Chad Gaffield, President

Un anniversaire est une merveilleuse occasion pour faire un bilan du passé etenvisager l’avenir avec optimisme.

C’est dans cet esprit que je vous invite à célébrer avec nous le 30e anniversairedu Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH). En tant qu’organismefédéral dont le mandat est d’appuyer la recherche dans le domaine des scienceshumaines, le CRSH est très fier du rôle significatif qu’il a joué en aidant le Canadaà devenir une des sociétés les plus florissantes du monde.

À l’instar des autres pays, le Canada doit néanmoins faire face aux défiscomplexes que pose le 21e siècle; il se doit de se concentrer davantage sur lesfamilles, les communautés et les entreprises.

En mai 2007, le gouvernement fédéral a mis sur pied une stratégie sur lessciences et la technologie afin de faire du Canada un chef de file mondial sur leplan économique par l’intermédiaire de projets de recherche de renomméeinternationale, d’une main-d’œuvre hautement qualifiée et de partenariatssolides entre le monde des affaires, le milieu universitaire et le secteur public.

Au CRSH, nous avons fait bon accueil à cette stratégie, qui vient étayer letravail que nous réalisons depuis 30 ans : générer de nouvelles idées et cultiverl’excellence en recherche, accroître et garder au pays la main-d’œuvrehautement qualifiée dont a besoin le Canada pour continuer à prospérer au seinde l’économie mondiale ainsi que lier le savoir à des applications pratiques pourle bienfait de la société. Ainsi, en célébrant le 30e anniversaire du CRSH, nouscélébrons également les importantes contributions des sciences humaines à laqualité de vie et à la prospérité de tous les Canadiens.

Lorsque le CRSH a vu le jour en 1978, les écoles canadiennes importaient lamajeure partie du contenu des programmes d’études, les entreprises dépendaientd’un savoir étranger et les responsables de l’élaboration de politiques devaientsouvent se fier sur des études menées dans d’autres pays. Les universités canadiennescommençaient tout juste à offrir des programmes d’études supérieures. Peu dechercheurs disposaient des ressources nécessaires pour répondre à d’importantesquestions d’ordre social, économique, culturel et politique, comme le vieillissementde la population, l’essor du multiculturalisme et l’émergence d’une économie dusavoir. À l’époque, nous commencions à peine à « nous connaître » en tant quesociété, nous commencions à peine à contribuer à la recherche internationale surdes enjeux mondiaux.

Aujourd’hui, le CRSH appuie quelque 10 000 chercheurs et étudiants descycles supérieurs d’un océan à l’autre. Grâce à un processus d’évaluationrigoureux qui garantit l’excellence et la responsabilisation en recherche, il luiest possible de recruter et de garder chez nous les plus éminents penseurs dontles recherches contribuent à faire avancer les connaissances sur des enjeux vitauxpour la société canadienne et à bâtir un savoir non seulement sur des sujets quifont la une aujourd’hui, mais également sur ceux qui la feront demain. En d’autresmots, le soutien offert par le CRSH au cours des 30 dernières années a permis deconstruire une vaste et solide base d’expertise et de savoir propres au Canada.

À présent, le CRSH adopte de nouvelles approches de recherche et il réitèreson engagement à faire du Canada un exemple d’excellence en rechercheinternationale. En collaboration avec d’autres conseils de recherches, au Canadaet dans le reste du monde, il appuie à la fois la recherche interdisciplinaire etla recherche spécialisée. Il met sur pied des programmes qui encouragent lespartenariats novateurs entre les organisations communautaires, les entreprises etles organismes gouvernementaux. Il aide les experts canadiens à se retrouver auxcommandes de réseaux internationaux de recherche.

Et il n’oublie pas les professeurs, qui, grâce à leurs recherches, inspirentet encadrent la prochaine génération de leaders, de penseurs, de visionnairescanadiens. Le CRSH aide les étudiants à acquérir un savoir culturel et politiquetrès en demande dans le monde entier. Comme plus de 60 p. 100 des étudiantsuniversitaires à temps plein étudient en sciences humaines, on peut certes direque le CRSH joue un rôle crucial dans la formation de travailleurs qualifiés ettalentueux nécessaires à la croissance du Canada et à sa capacité en matièred’innovation.

Les histoires présentées dans cette publication spéciale ne sont que quelquesexemples des importants projets de recherche que le CRSH a financés au coursde ses 30 années de collaboration avec les universités et d’autres partenaires dessecteurs privé, public et sans but lucratif. Je vous invite à visiter son site Web(www.crsh.ca) pour en apprendre davantage sur la recherche en scienceshumaines au Canada et sur la manière dont il bâtit un avenir prometteur pour leCanada et le reste du monde.

Chad Gaffield, président

Se préparer aux conséquencesdu vieillissement de la population

Au cours des 50 dernières années, les baby-boomers ont eu uneinfluence importante sur toutes les tendances sociales et politiques auCanada. À présent qu’ils sont à l’aube de la vieillesse, il faut prendre denouvelles dispositions en matière de soins de santé et de fonds deretraite et on s’interroge sur la capacité du Canada de prospérer en tantque pays vieillissant.

Par chance, les chercheurs canadiens sont reconnus internationalementpour leur expertise en la matière, en grande partie grâce à la décisionprise par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), il y après de 30 ans, de financer des études stratégiques sur le vieillissementde la population.

L’un des premiers chercheurs financés par le CRSH à recueillir desdonnées précises sur la dynamique sociale et économique du vieillissementest Byron Spencer, professeur d’économie à la McMaster University. Àprésent à la tête d’une initiative de recherche d’une durée de cinq anssur les conséquences du vieillissement de la population, M. Spencer etson équipe multidisciplinaire composée de 46 chercheurs provenantde partout dans le monde examinent chaque aspect de la situation,notamment les conséquences qu’elle aura sur la main-d’œuvre et laviabilité des régimes de retraite.

« L’une des découvertes les plus importantes de notre recherche estque, même si le vieillissement de la population est inévitable, nous necourons pas au désastre. Nous pouvons gérer la situation », affirmeM. Spencer.

Par exemple, selon ses recherches, le Canada devra compter surl’immigration pour faire croître sa population au cours de la prochainedécennie et sa main-d’œuvre au cours des cinq prochaines années, et ce,en grande partie à cause du vieillissement de la population et de ladiminution à long terme du taux de fécondité.

De plus, sa recherche a montré qu’il faudra redéfinir le conceptd’« aîné », en fonction de divers facteurs comme l’amélioration des soinsde santé et l’augmentation de l’espérance de vie, ce qui changera notreperspective de la population vieillissante canadienne.

An Aging Population:Preparing for Impact

The baby boom generation has had a major influence on every socialand political trend in Canada over the past 50 years. Now, as they moveinto old age, questions arise about healthcare, pension funds andwhether Canada will succeed as an aging nation.

Fortunately, Canadian researchers are world-renowned experts onthe subject, thanks in large part to a decision by the Social Sciences andHumanities Research Council to begin funding strategic studies onpopulation aging nearly 30 years ago.

One of the first SSHRC-backed researchers to build hard data on thesocial and economic dynamics of aging was Byron Spencer, a professor ofeconomics at McMaster University. Now the leader of a five-year research

initiative on the implications of population aging, Spencer and hisinternational team of some 46 multidisciplinary researchers examineeverything from the impact on the labour force to the viability ofpension plans.

“A major insight from our study,” says Spencer, “is that while ouraging population is inevitable, it’s not a disaster or a crisis. We canmanage it.”

For instance, he says, the work has shown that Canada must dependon immigration for its population growth within a decade and for itslabour force growth within five years, due in large part to both the agingof the population and the long-term decline in the fertility rate.

Moreover, his research has also shown that we may need to rethinkour definitions of who is “old” based on factors such as improved healthand increased life expectancy. A changed definition shifts the picture ofCanada’s aging population.

Governments across the country are using and building upon thefindings of Spencer and his team in order to meet the challenges posedby the aging population. Policymakers participate and contribute to theconferences and workshops the team organizes and the edited volumesof research they publish. Researchers also make invited presentationsrelated to diverse government initiatives: finance ministry policy,Statistics Canada studies, the Senate Special Committee on Aging andthe meeting of ministers responsible for seniors in Charlottetown in 2006.

Social Sciences and Humanities Research Council of Canada | Conseil de recherches en sciences humaines du Canada 3

...suite à la page 5...cont’d on page 4

SSHRC-funded research brought to light the crucial

role that relatives and friends of seniors were playing by

providing care and by keeping seniors active and

involved in the community.

Les travaux de recherche financés par le CRSH ont

permis de mettre en lumière le rôle crucial que jouent

les aidants naturels, proches et amis des aînés qui en

prennent soin et qui les gardent actifs et engagés dans

leur communauté.

Just as Spencer was one of the pioneers documentingthe demographic phenomenon of an aging population,Neena Chappell was leading the way in studying howsociety can—and does—care for its senior citizens.

Now professor of sociology at the University ofVictoria and Canada Research Chair in Social Gerontology,Chappell received a strategic research grant from

SSHRC in 1980 to study family and non-family supportnetworks for seniors.

Again, it was a far-reaching move. As a recipient ofSSHRC funding over the years, Chappell’s work broughtto light the crucial role that relatives and friends ofseniors were playing by providing care and by keepingseniors active and involved in the community. Herresearch underscored the need for support services forthose caregivers. She became the founding directorof the Centre on Aging—also SSHRC-funded—at theUniversity of Manitoba, which continues to this day asan international centre of expertise on aging.

The research conducted by the centre was a majorfactor in securing funding for the successful SupportServices to Seniors program in Manitoba, which providessocial visits, driving assistance, medication remindersand other services to help keep seniors active and livingin their own homes. It also supported the logic behind amuch more widespread program of the J.W. McConnellFamily Foundation of Montreal to fund communitygroups and provincial agencies that support familycaregivers.

In addition, Chappell is now a much-in-demandexpert on support services for seniors. She has maderecommendations to the Romanow Commission, theSenate Commission on Aging, the B.C. Premier’s Councilon Seniors and to various provincial health ministryofficials across the country. She has also travelledto other countries, including Japan—another agingcountry—as Canada’s expert on aging.

“There’s no question,” Chappell says, “that SSHRCwas part of the momentum that helped buildgerontology research in Canada.”

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Surveillance cameras, security checks, personaldata collection... vast organizations keep tabs on us all. But what do they do with the data?While computer-dependence for handling personal datamakes surveillance an everyday reality, erosions of privacyand civil liberties spark public concern. David Lyon and the Queen’s-based Surveillance Project examine the social,political and economic aspects of new technologies thatclassify and sort people and populations for differenttreatment.

One of Canada’s leading research universities, Queen’sis at the forefront of breakthroughs in virtually everydiscipline, attracting exceptionally talented students and faculty from all over the world.

Watching the Watchers

To learn more the Queen’s Surveillance Project and Queen’s University researchers visit:http://www.queensu.ca/research/

DR. DAVID LYON, Department of Sociology, Queen’s UniversityProject leader of the MCRI-funded Surveillance Project

...cont’d from page 3

“There’s no question that SSHRC waspart of the momentum that helped buildgerontology research in Canada.”

« Sans aucun doute le CRSH fait partiede ceux qui ont donné le coup d’envoi àla recherche en gérontologie au Canada. »

Les gouvernements de partout au pays seservent des découvertes de M. Spencer et deson équipe pour surmonter les obstacles queposent le vieillissement de la population. Lesresponsables de l’élaboration de politiquesprennent part aux conférences et aux ateliersorganisés par l’équipe et contribuent auxrésultats de recherche qu’elle publie. De plus,les chercheurs donnent, sur invitation, desprésentations liées à diverses initiativesgouvernementales : la politique du ministèredes Finances, les études de Statistique Canada, leComité sénatorial spécial sur le vieillissementet la rencontre des ministres responsables desaînés qui a eu lieu à Charlottetown en 2006.

Alors queM. Spencer agissait à titre de pionnierdocumentant le phénomène démographiqued’une population vieillissante, Neena Chappellouvrait la voie à l’étude de la façon dont unesociété peut voir — et voit — au soin de ses aînés.

Actuellement professeure de sociologie àl’University of Victoria et titulaire de la Chairede recherche du Canada en gérontologie sociale,

Mme Chappell a reçu du CRSH une subvention derecherche stratégique en 1980 pour étudier lesréseaux de soutien familiaux et non familiauxdestinés à aider les aînés.

Il s’agissait une fois de plus d’un projet degrande envergure. Financés par le CRSH au coursdes années, les travaux de Mme Chappell ontpermis de mettre en lumière le rôle crucial quejouent les aidants naturels, proches et amis desaînés qui en prennent soin et qui les gardentactifs et engagés dans leur communauté. Sarecherche a également permis de souligner lebesoin de services de soutien de ces personnes.Elle est directrice et fondatrice du Centre onAging — également financé par le CRSH — del’University of Manitoba, qui demeure à ce jourun centre international d’expertise en matièrede vieillissement.

La recherche menée par le centre a été unfacteur important pour l’obtention de fonds pourles Services de soutien aux aînés du Manitoba,un programme qui fournit, entre autres, desservices de visite, d’aide à la conduite et de

rappel de prise demédicaments afin de permettreaux aînés de rester actifs et de continuer àvivre dans leur propre maison. Cette recherchea également fourni la logique qui sous-tendun programme beaucoup plus vaste offert parla fondation de la famille J.W. McConnell deMontréal, qui finance des groupes communautaireset des organismes provinciaux qui viennent enaide aux aidants naturels.

Mme Chappell est actuellement une expertetrès en demande enmatière de services de soutienaux aînés. Elle a formulé des recommandationsauprès de la Commission Romanow, de laCommission du Sénat sur le vieillissement, du B.C.Premier’s Council on Seniors ainsi qu’auprès defonctionnaires de divers ministères provinciauxde la Santé de partout au pays. Elle s’estégalement rendue dans d’autres pays — commele Japon, un autre pays vieillissant — à titred’experte canadienne du vieillissement.

« Sans aucun doute, affirme Mme Chappell, leCRSH fait partie de ceux qui ont donné le coupd’envoi à la recherche en gérontologie auCanada. »

Social Sciences and Humanities Research Council of Canada | Conseil de recherches en sciences humaines du Canada 5

www.mcgill.ca

YOUTHGAMBLING

NUTRITION

PEACEBUILDING

Du changement climatiqueà la cyberintimidation,les travaux de recherchefinancés par le CRSHmenés à McGill jettentune lumière nouvellesur le monde.

From climate change tocyber-bullying, SSHRC-funded research at McGillis shedding new light onthe world.

RÉGI

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GESTION DU SAVOI

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WORKPLACE

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ENFANTS-SOLDATS

MUSIC TECHNOLOGY

ÉVOLUTION

ARCHITECTUREINTELLECTUAL PROPERTY

DÉPRESSION

OUTSOURCING

...suite de la page 3

Every community wants a vibrant businessenvironment that provides long-term, engagingjobs and a thriving economy. At same time,society needs to know the changing socialdynamics of work and find work-life balance.

These are high-profile 21st-century problems,and the Social Sciences and Humanities ResearchCouncil has helped Canadian researchers get ahead start on finding answers.

David Wolfe, a political science professor,and research partner Meric Gertler, a geographyprofessor, have made far-reaching discoveriesabout what makes local clusters of similarcompanies grow and thrive in the manner ofCalifornia’s Silicon Valley or Montreal’s biotechcommunity.

With SSHRC funding since 1998, the twoUniversity of Toronto professors have establishedthat Canadian clusters need continental andinternational markets and even supply chainsto be successful—a finding that differs from USstudies that found major regional markets wereoften sufficient.

They found that clusters tend to grow bestaround a strong research university or around amajor corporate presence, in the way thatCalgary’s wireless cluster drew its energy fromNovatel Inc. Successful Canadian clusters alsoare supported by civic associations where localuniversities, colleges, entrepreneurs, financiersand consultants band together to offer helpand promote their mutual interests.

The studies have laid a foundation for furtherinvestigation within both the research andbusiness community. Wolfe has worked on clusterstrategies for Toronto in the Greater TorontoAreaand in southern Ontario. Many of the researchersinvolved in the cluster studies have gone on towork with government departments and agenciesat both the federal and provincial level.

In their latest study, their focus has shiftedfrom individual clusters to city regions to discoverwhether clusters cross-fertilize, the differentproblems faced by large and smaller cities andthe all-important factors that attract creativeand talented people.

“We often deal with Canada as if it were anational economy, but there are underlyingdifferences in each region and between cities,”notes Wolfe.

At Carleton University’s Sprott School ofBusiness, Linda Duxbury is also investigatinghow to build better business environments, butin the dimension of the workplace. She studieswork-family stress and all the contributors andpotential cures related to organizational health:the changing workforce, alternative workarrangements, telework and the impact ofcomputer networks.

Now in demand with governments andcorporations, Duxbury undertook her firstnational study of work-life stress in 1989 withthe backing of SSHRC, long before it was theissue it is today. Reporting their findings in

1991, she and research partner Chris Higgins, aprofessor at the Richard Ivey School of Businessat the University of Western Ontario, identifiedbalance as an issue for female workers, and forboth men and women with children.

The original study inspired them to devotetheir careers to the topic. They conductedanother national study in 2001 and found thatmen’s stress levels had caught up with women’s,and the problems had spread to include elder-care and post-downsizing work overload. ASSHRC-funded longitudinal study in 2004-05tracked the impacts of changes in family andjob circumstances on 600 couples. Their workbecame essential catalysts to the developmentof work-life balance practices, such as tele-commuting, flexible work hours and job sharing.

Expertise in this area is highly prized.Duxbury travelled to Australia in April to launcha new study of 13,000 knowledge workers inthat country. “We were selected [to head theproject] purely because Canada is recognizedas the leader in the study of work-life stress.”

It all goes back to the 1989 study, she says.“Because SSHRC funded that early study,” saysDuxbury, “we have the most valuable databasein the world on work-family stress. We have abaseline.”

And because of SSHRC, there is top-notchCanadian expertise to respond to pressingbusiness challenges that are affecting theentire developed world.

Building Business, Managing Life: The Challenges of Work

6 Social Sciences and Humanities Research Council of Canada | Conseil de recherches en sciences humaines du Canada

[A]nother national study in 2001 found that men’s

stress levels had caught up with women’s, and the

problems had spread to include eldercare and

post-downsizing work overload.

[U]ne autre étude nationale en 2001, a permis de

découvrir que le niveau de stress des hommes a rattrapé

celui des femmes et que le soin des aînés ainsi que la

surcharge de travail liée à la réduction de personnel

posent aussi problème.

Nous souhaitons tous profiter d’un contextecommercial prospère, qui génère des emploisstimulants et à long terme ainsi qu’uneéconomie florissante. Mais il nous faut aussitenir compte de la dynamique sociale changeanteen matière d’emploi et trouver un équilibretravail-vie.

Ce sont là des enjeux très importants pourle 21e siècle, et le Conseil de recherches ensciences humaines (CRSH) a permis à deschercheurs canadiens de prendre les devantspour trouver des solutions.

David Wolfe, professeur de science politique,et son partenaire de recherche Meric Gertler,professeur de géographie, ont fait des découvertesmajeures qui nous aident à comprendre pourquoiles regroupements locaux d’entreprises similairescroissent et se développent à la manière deSilicon Valley, en Californie, ou de la communautéde biotechnologie, à Montréal.

Financés par le CRSH depuis 1998, les deuxprofesseurs de l’University of Toronto ont montréque les regroupements industriels canadiensdoivent composer avec les marchés continentauxet internationaux, et même avec les chaînesd’approvisionnement. Cette conclusion vientremettre en question des études américainesaffirmant que lesmarchés régionaux d’importanceétaient généralement suffisants.

Ces deux chercheurs ont également constatéque les regroupements industriels ont tendanceà mieux se développer autour d’une universitéfortement orientée vers la recherche oud’un grand centre industriel. Par exemple, leregroupement industriel du secteur du sans fil àCalgary a su tirer profit de l’entreprise NovatelInc. De plus, les regroupements industrielscanadiens qui connaissent du succès sontsoutenus par des associations municipales dontfont partie les universités, les collèges, lesentrepreneurs, les financiers et les consultantsde la région, et ce, dans le but de s’entraideret de promouvoir leurs intérêts communs.

Les études réalisées par ces deux professeurspourront servir de base aux recherches quiseront menées tant au sein du milieu des affairesqu’au sein de la communauté de recherche.David Wolfe a travaillé à l’élaboration destratégies de regroupement pour Toronto, leGrand Toronto et le sud de l’Ontario. Un grandnombre des chercheurs qui ont participé

aux études sur les regroupements industrielstravaillent au sein de ministères et d’organismesgouvernementaux tant à l’échelle provincialeque fédérale.

Dans leur plus récente étude, leur cible achangé : ils ont laissé les regroupements prisindividuellement pour s’intéresser aux régions

des villes afin de savoir si les regroupementsindustriels se développent entre eux, de cernerles différents problèmes que doivent surmonterles petites et grandes villes et de déterminerles principaux facteurs qui attirent les personnescréatives et talentueuses. « Nous voyons souvent

L’équilibre travail-vie : tout un défi!

Social Sciences and Humanities Research Council of Canada | Conseil de recherches en sciences humaines du Canada 7

Academic leadership is nurtured by research.Our thanks to the Social Sciences and Humanities Research

Council of Canada for its crucial support.

HEC Montréal is proud of its contribution to the advancement of basic and applied research in management, fuelled by its 50 committed and

vibrant research chairs and units.

www.hec.ca

Le leadership universitaire puise au creuset de la recherche.

Merci au Conseil de recherches en sciences humaines du Canada pour son soutien essentiel.

HEC Montréal est �ère de contribuer à l’avancement de la recherche fondamentale et appliquée en gestion, notamment grâce au dynamisme

de sa cinquantaine de chaires et d’unités de recherche.

...suite à la page 9

8 Social Sciences and Humanities Research Council of Canada | Conseil de recherches en sciences humaines du Canada

The University of Windsor congratulates SSHRC on 30 years of fostering research excellence in the social sciences and humanities. Its leadership brings the benefits of this research to Canada and the world.

Brilliantresearchers.Brilliantresearch.

world growing older

challenges to face

ONE UNIVERSITY. MANY FUTURES.

In less than 25 years, one in � ve Canadians will be over 65. Verena Menec, Canada Research Chair in Healthy Aging, is exploring ways of building age-friendly communities. The World Health Organization agrees that this is the best way to meet the needs of an aging population.

Dr. Menec is helping Manitoba become the most age-friendly province in Canada and a world leader in active aging.

Innovative academic programs. Exceptional facilities. A supportive environment that inspires excellence.

umanitoba.ca

ONE

MANY

Social Sciences and Humanities Research Council of Canada | Conseil de recherches en sciences humaines du Canada 9

le Canada comme une économie nationale, mais ilexiste des différences profondes entre chaque région etentre chaque ville », indique M. Wolfe.

À la Sprott School of Business de la Carleton University,Linda Duxbury s’intéresse, elle aussi, à la façon de créer uncontexte commercial prospère, cette fois sous l’angle dumilieu de travail. Elle étudie le stress lié à la conciliationde la vie familiale et de la vie professionnelle, ce qui ycontribue (la main-d’œuvre changeante et l’impact desréseaux informatiques par exemple) et ce qui endiminue l’effet, comme les dispositions alternatives detravail et le télétravail.

Actuellement très populaire auprès des gouvernementset des entreprises, Mme Duxbury a entrepris sa premièreétude nationale portant sur le stress associé à laconciliation travail-vie en 1989 grâce à un financement duCRSH, bien avant que cette question n’ait l’ampleurqu’elle a aujourd’hui. En présentant leurs résultats en1991, Linda Duxbury et son partenaire de rechercheChris Higgins, un professeur à la Richard Ivey School ofBusiness de l’University of Western Ontario, ontremarqué que l’équilibre travail-vie était un problèmepour la main-d’œuvre féminine ainsi que pour les hommeset les femmes faisant appel à la garde d’enfants.

Cette première étude les a amenés à vouer leurcarrière respective à ce sujet. Ils ont effectué une autreétude nationale en 2001. Ils ont alors découvert que leniveau de stress des hommes a rattrapé celui desfemmes et que le soin des aînés ainsi que la surchargede travail liée à la réduction de personnel posent aussiproblème. Une étude longitudinale subventionnée parle CRSH en 2004-2005 a porté sur les conséquences deschangements qui ont marqué la vie familiale et la vieprofessionnelle de 600 couples. Leur recherche s’estavérée essentielle au développement de pratiques axéessur l’équilibre travail-vie, comme le télétravail, leshoraires flexibles et le partage des tâches.

Les experts dans ce domaine sont très en demande.Mme Duxbury s’est rendue en Australie en avril dernierpour y faire une étude sur 13 000 travailleurs du savoir.« On nous a choisis [pour mener l’enquête] principalementparce que le Canada est reconnu comme chef de filedans l’étude du stress travail-vie », souligne-t-elle.

Ce qui nous ramène à l’étude de 1989, dit-elle.« Comme le CRSH a accepté de financer, à cetteépoque, une étude novatrice, nous avons, sur le stressassocié à la conciliation travail-famille, la base dedonnées la plus utile qui soit au monde. »

Grâce au CRSH, le Canada peut compter sur uneexpertise de premier ordre pour répondre aux enjeuxpressants des secteurs commercial et industriel, enjeuxauxquels doit faire face l’ensemble des pays développés.

...suite de la page 7

www.USherbrooke.ca

L'Université de Sherbrooke contribue à l'évolution de la société par la qualité et le caractère novateur de ses formations, le haut niveau de ses recherches, l'exercice de sa fonction critique et sa participation au développement socio-économique du Québec.

Plus de 100 millions $ consacrés à la recherche par année65 chaires de recherche 4 millions $ en contrats de recherche par année en innovation sociale

10 Social Sciences and Humanities Research Council of Canada | Conseil de recherches en sciences humaines du Canada

Where Art and History Meet the Digital World

Technology has opened up endless possibilitiesin the fields of communication, science, businessand commerce. The digital world is also trans-forming traditional approaches to the study ofhistory and dance.

Steven High, a professor of history at ConcordiaUniversity, gathers personal oral histories oftransformative social events, such as plant closings,that deeply affect whole towns or regions. Withfunding from the Social Sciences and HumanitiesResearch Council, he is leading a five-yearCommunity-University Research Alliance togather the life stories of Montreal immigrantsdisplaced from their homelands by war, geno-cide and human rights violations. The resultswill be incorporated into various outreachmaterials about human rights, such as plays,documentary films and resources for teachers.The oral accounts will also be digitally recordedand stored at Concordia’s Centre for Oral Historyand Digital Storytelling.

“When you just transcribe the accounts,you lose body language, emotion, voice,” saysHigh. Digital video accounts not only retaintheir full flavour, they can also be archived foreasy future reference.

The centre is a vibrant example of the powerof community-university research partnerships—an innovative SSHRC program born in 1998

and now emulated around the globe. In High’sproject, Montrealers are true partners inthe research—sharing their stories, helpinginterpret research results, and providing adviceand expertise on moving important findingsinto communities across the country. Workingwith 15 community partners representing thecity’s diverse immigrant communities as well asa range of heritage, human rights and educationagencies, the centre provides technical andresearch training to both university studentsand community partners.

In addition, participants are developingin-house open-source software that it willeventually distribute through its website asfreeware. Says High: “This project has thepotential to revolutionize oral history.”

One needs only to see a performance ofNoBody dance to realize that dance is undergoinga digital revolution of its own. Using motion-capture technology, this multimedia performanceabstracts dancers’ movements into a flow ofparticles, sometimes with colours, sometimeslike sand, snow or water. It is both a liberationof the art form, freeing the dancer from a physicalappearance, and the opening of a new frontier forperformers to express movement and energy.

Funded by a SSHRC grant in 2005, theextraordinary innovation is the product of

Martine Époque, a professor of dance at theUniversité de Quebec à Montréal, and colleague,Denis Poulin. They are founders of LARTech, anon-profit dance research centre at theuniversity. “NoBody dance is a search forauthenticity and truth of movement,” saysÉpoque. “We have a very strong theme that putsus at the limits of new artistic possibilities.”

Opening up new means of study andexpression for their discipline was one ofÉpoque and Poulin’s goals, as was exploringtechno-choreography and digitization of dance.That has happened. NoBody dance has alreadyinspired further technological research, danceprojects and training programs among dancestudents, doctoral andmaster’s degree candidates,theatre directors and impresarios as well asresearchers from other disciplines.

Époque and Poulin are now working on anew application of dance digitization—thecreation of a digital library of artists’ motion“signatures” that will be the first of its kind.These signatures will be accessible through theLARTech website and an interactive installationfor art galleries.

For performers, it may one day be like adance movement hall of fame—and it is theproduct of Canadian research.

Using motion-capture technology, this multimediaperformance abstracts dancers’ movements into a flowof particles, sometimes with colours, sometimes likesand, snow or water. It is both a liberation of the artform, freeing the dancer from a physical appearance,and the opening of a new frontier for performers toexpress movement and energy.

Grâce à la technologie de capture de mouvement, cespectacle multimédia représente les mouvements dedanseurs en flux de particules quelquefois en couleurs,quelquefois sous la forme de sable, de neige ou d’eau. Ils’agit à la fois d’une libération de la forme artistique –le danseur n’ayant plus de forme physique – et d’uneouverture vers une nouvelle dimension d’expression dumouvement et de l’énergie pour les interprètes.

Social Sciences and Humanities Research Council of Canada | Conseil de recherches en sciences humaines du Canada 11

L’histoire et l’art au cœur du monde numérique

La technologie a ouvert de nombreusesportes dans les domaines de la communication,de la science, des affaires et du commerce.À présent, le monde numérique change égalementles approches traditionnellement adoptées pourétudier l’histoire et la danse.

Dans le cadre de ses recherches, StevenHigh, professeur d’histoire à l’UniversitéConcordia, recueille des récits oraux à proposd’événements sociaux marquants qui ont eu unénorme impact sur des villes ou des régionstout entières, par exemple la fermeture d’usines.En ce moment, grâce à un financement duConseil de recherches en sciences humaines(CRSH), le chercheur dirige une alliance derecherche universités-communautés d’unedurée de cinq ans visant à recueillir destémoignages d’immigrants montréalais qui ontdû quitter leur pays en raison d’une guerre,d’un génocide ou d’une violation des droits dela personne. Les témoignages seront intégrés àdivers outils de sensibilisation aux droits de lapersonne, tels que des pièces de théâtre, desdocumentaires et des ressources à l’intentiondes enseignants. Les récits seront enregistrésou filmés en format numérique et conservés auCentre d’histoire orale et de récits numérisésde l’Université Concordia.

« Quand on transcrit ces récits, on perdle langage corporel, l’émotion et la voix »,indique M. High. Les enregistrements vidéonumériques permettent de garder toute lacouleur du récit et peuvent être archivés etconsultés par la suite.

Le Centre est un très bon exemple dece que peuvent accomplir les partenariatsde recherche entre les universités et lacommunauté. D’ailleurs, en 1998, le CRSH acréé un programme novateur à ce sujet, quisert aujourd’hui de modèle partout dans lemonde. Dans le cadre du projet de M. High, lesMontréalais agissent à titre de véritablespartenaires de recherche : ils racontent leurhistoire, facilitent l’interprétation des résultatsde recherche et partagent leurs idées quant àla diffusion d’importantes découvertes dansdes communautés de partout au pays. Encollaboration avec 15 partenaires communautairesreprésentant les différentes communautésd’immigrants de la ville ainsi qu’avec diversorganismes dont la vocation est axée sur lepatrimoine, les droits de la personne etl’éducation, le Centre offre une formationtechnique et de recherche à la fois aux

étudiants universitaires et aux partenairescommunautaires.

De plus, les participants de la formationcréent sur place des logiciels libres qui serontdistribués gratuitement grâce au site Web duCentre. « Ce projet pourrait révolutionnerl’histoire orale », ajoute le chercheur.

Il suffit d’assister à une démonstration duprojet NoBody danse pour comprendre que ladanse prend également le virage numérique.Grâce à la technologie de capture demouvement,ce spectacle multimédia représente lesmouvements de danseurs en flux de particules

Ça part d’ici.L’excellence en recherche

Le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada appuie plus de 300 projets de l’Université d’Ottawa. Grâce à ce soutien et à l’excellence de nos chercheurs, nous nous classons parmi les cinq universités à plus forte intensité de recherche du pays.

Université d’Ottawa

www.uOttawa.ca

It starts here.Excellence in research

The Social Sciences and Humanities Research Council of Canada supports more than 300 projects at the University of Ottawa. Thanks to this funding and the excellence of our researchers, uOttawa ranks among the top �ve research-intensive universities in the country.

University of OttawaawttaO’déersitUniv awttaOofyersitUniv

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...suite à la page 13

12 Social Sciences and Humanities Research Council of Canada | Conseil de recherches en sciences humaines du Canada

www.usask.ca

Where great minds meet.

Historian Bill Waiser, Fellow of the Royal Society of Canada

Great minds meet in the middle of the Canadian prairie where, over the past 100 years, the University of Saskatchewan in Saskatoon has built a reputation for excellence in teaching, learning, discovery and service.

Great minds meet where they can make a di�erence. Whether it’s investigating homelessness, building sustainable communities, or developing educational programs for children with fetal alcohol disorder, U of S researchers in the humanities and social sciences are working with community partners to improve quality of life and well-being.

Great minds meet where they can help shape the future by understanding the past. Bill Waiser co-directs the Prairie Region of the new national Network in Canadian History and Environment that communicates research into the historic roots of our current environmental challenges to policymakers, natural scientists, and the Canadian public.

SSHRC is helping to fund the work of great minds at the University of Saskatchewan.

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CONGRATULATIONS

www.ulethbridge.ca

The University of Lethbridge

congratulates the Social

Sciences and Humanities

Research Council (SSHRC)

on its 30th anniversary.

Thanks to SSHRC funding, the U of L is able to take creativity, inquiry and discovery well beyond the walls of the institution.

A SSHRC award is enabling principal inves-tigator Helen Balanoff from the Northwest

Territories Literacy Council and U of L education researcher Dr. Cynthia Chambers to collaborate with the Kitikmeot Heritage Society in Cam-bridge Bay, Nunavut, on the Pitquhiraluavut Puiglimiatavut (We will not forget our ways) project. This community-based research project focuses on the visual and intellectual property of Inuinnait traditional knowledge held in the British Museum.

The aim of this research is to repatriate language, culture and intellectual and cultural property through narrative – all matters of significance to northern Indigenous Peoples.

Social Sciences and Humanities Research Council of Canada | Conseil de recherches en sciences humaines du Canada 13

quelquefois en couleurs, quelquefois sous laforme de sable, de neige ou d’eau. Il s’agit à lafois d’une libération de la forme artistique —le danseur n’ayant plus de forme physique — etd’une ouverture vers une nouvelle dimensiond’expression du mouvement et de l’énergiepour les interprètes.

Financée par une subvention de création duCRSH en 2005, cette extraordinaire innovationest le fruit du travail de Martine Époque,professeure de danse à l’Université du Québecà Montréal, et de son collègue Denis Poulin, quiont tous deux fondé LARTech, un centre àbut non lucratif de recherche sur la dansede l’Université. « NoBody danse est unequête d’authenticité du mouvement, indiqueMme Époque. Nous avons un thème très solidequi nous entraîne aux limites de nouvellespossibilités artistiques. »

L’un des objectifs de Mme Époque et deM. Poulin consistait à trouver de nouveauxmodes d’étude et d’expression dans leur disci-pline ainsi qu’à étudier la technochorégraphieet la numérisation de la danse. Ils ont réussi :

NoBody danse a déjà inspiré d’autres recherchestechnologiques, projets de danse et programmesde formation chez des étudiants en danse, descandidats à la maîtrise et au doctorat, desdirecteurs de théâtre, des imprésarios et deschercheurs d’autres disciplines.

Mme Époque et M. Poulin travaillentactuellement sur une nouvelle application liéeà la numérisation de la danse, soit la création

de la première bibliothèque numérique demouvements propres à certains artistes. Onpourra y avoir accès dans le site Web de LARTechet par l’intermédiaire d’une installationinteractive dans les galeries d’art.

Pour les interprètes, cela pourrait devenirune espèce de temple de la renommée desmouvements de danse — tout cela grâce à larecherche canadienne.

...suite de la page 11

For performers, it may one day belike a dance movement hall of fame— and it is the product of Canadianresearch.

Pour les interprètes, cela pourraitdevenir une espèce de temple de larenommée des mouvements de danse– tout cela grâce à la recherchecanadienne.

14 Social Sciences and Humanities Research Council of Canada | Conseil de recherches en sciences humaines du Canada

Environment and Sustainability:Developing Threats

The environment has emerged as one of thegreatest challenges of the 21st century, notjust for Canada, but for the entire world.

Fortunately, this is an area where, onceagain, the Social Sciences and HumanitiesResearch Council is ahead of the curve, backinginternationally renowned studies on the topicfor the past three decades.

A 1995 grant to Jennifer Clapp, now professorof environmental studies at the University ofWaterloo, funded research that led to her book,Toxic Exports, which describes how hazardouswaste winds up in developing countries. The bookis cited in a report to the United Nations Economicand Social Council, and an article drawing fromthis work still appears in law school syllabuses.

Based on her work on the international tradein waste, Clapp obtained further SSHRC fundingin 2001 for a study of how large corporationsget involved in setting the environmental rules,particularly in the areas of agricultural biotech-nology and chemicals.

“That grant helped me to develop theoreticalmodels for how corporations influence policy-

makers nationally and internationally,” saysClapp. “It certainly contributed to an emergingliterature in global environmental governanceon the role of private interests and non-statefactors.”

And it sparked a lot of other work, too. Sheco-wrote Paths to a Green World, a survey of howcertain assumptions define political positionson global trade and environmental issues. Sheis currently putting together yet another book,also the product of SSHRC-funded research,about the politics behind food aid.

Most recently, Clapp used a 2006 SSHRCgrant to bring together researchers fromGermany, Australia, the U.S., the U.K. and

PARTNERS IN TOMORROWYorkUniversity congratulates SSHRCon funding 30years of York research that makes a difference.

York researchers break down traditional

boundaries and bring together thinkers from

across disciplines to tackle real-world issues.

By leading innovative collaborations with partners

like SSHRC, our researchers are creating

solutions to societal challenges facing Canada and

the world. Currently, SSHRC-funded research at

York ranges from children’s health and bullying to

business ethics, and from homelessness and

refugee studies to the global impact of slavery

and the African Diaspora.

Knowledge is most beneficial when created

together with those who apply it. York’s

groundbreaking Knowledge

Mobilization initiative

connects university

researchers, policy makers

and community leaders

across Canada, benefitting

citizens in areas such as

health services, human

rights, violence, aging,

and global health.

To learn more about how York’s approach to research

is redefining university research in Canada, visit

www.research.yorku.ca

Most recently, Clapp used a 2006SSHRC grant to bring togetherresearchers fromGermany,Australia,the U.S., the U.K. and Argentina.

Récemment, grâce à une subventionaccordée par le CRSH en 2006,Mme Clapp a réuni des chercheursd’Allemagne,d’Argentine,d’Australie,des États-Unis et du Royaume-Uni.

...cont’d 0n page 16

Social Sciences and Humanities Research Council of Canada | Conseil de recherches en sciences humaines du Canada 15

Environnement et durabilité :menaces en développement

L’environnement est devenu l’un des plusgrands défis du 21e siècle non seulement pour leCanada, mais également pour le reste du monde.

Heureusement, il s’agit d’un domaine où,encore une fois, le CRSH a déjà fait ses preuves;il finance depuis trois décennies des étudesinternationalement reconnues portant sur cesujet.

C’est ainsi qu’en 1995, Jennifer Clapp,maintenant professeure d’études environne-mentales à l’University of Waterloo, a reçu unfinancement pour sa recherche qui lui a permisd’écrire Toxic Exports, un livre qui décrit lescirconstances qui mènent à l’exportationde déchets dangereux vers les pays endéveloppement. L’ouvrage est cité dans un

rapport du Conseil économique et social desNations Unies et un article sur le sujet est inclusà certains plans de cours d’écoles de droit.

En se fondant sur ses recherches sur lecommerce international des déchets, Mme Clappa obtenu d’autres fonds du CRSH en 2001 pourson étude sur la manière dont les grandesentreprises participent à l’établissement desrègles environnementales, en particulier dansles domaines de la biotechnologie agricole etdes produits chimiques.

« Grâce à cette subvention, j’ai pu concevoirdes modèles théoriques de la façon dont lesentreprises influencent les responsables del’élaboration de politiques à l’échelle nationale

Clapp obtained further SSHRC funding in 2001 for a study of how largecorporations get involved in setting the environmental rules, particularlyin the areas of agricultural biotechnology and chemicals.

En se fondant sur ses recherches sur le commerce international des déchets,Mme Clapp a obtenu d’autres fonds du CRSH en 2001 pour son étude surla manière dont les grandes entreprises participent à l’établissementdes règles environnementales, en particulier dans les domaines de labiotechnologie agricole et des produits chimiques.

www. c o n c o r d i a . c a

MISER SUR LESESPRITS

CURIEUX, UNENGAGEMENTPARTAGÉ.

SSHRCINVESTS INASKING

QUESTIONS.CONCORDIAWORKS ONFINDINGANSWERS.

...suite à la page 17

16 Social Sciences and Humanities Research Council of Canada | Conseil de recherches en sciences humaines du Canada

Argentina to share knowledge and expertise onthe role of international corporations on thegovernance of food and agriculture.

At the Université de Montréal, geographyprofessor Rodolphe De Koninck is joining forceswith Canadian, European and Asian researchersto study the environmental implications ofagricultural intensification and expansion insoutheast Asia, with its reliance on irrigation,insecticides, chemical fertilizers, pesticidesand high-yielding crop varieties, as well asconsequent deforestation and implications forlabour relations.

De Koninck has identified several “processes”linked to agricultural intensification and

expansion, including increased commoditizationof agricultural production, market integration,population migration and urbanization.

“All of this brings us to the key problem ofenvironmental change,” he says, citing greaterconsumption and pollution of water, along withdeforestation.

He is currently leading a multi-year majorresearch initiative, funded by SSHRC andinvolving multiple universities in Canada,across Europe and throughout southeast Asia.Eventually, he says, the project will result inabout 75 graduate degrees.

“We give fellowships to a large number ofstudents because we want to train researchers,

and we try as much as possible to haveCanadian and local Asian researchers workingtogether,” says De Koninck. “It’s very efficientbecause it helps in terms of the logistics offield research and also in interpreting theirfindings, bringing their different perspectivesto it.”

Already De Koninck sees his research beingused as a tool to preserve sensitive environmentsin the region. “Governments request theresults—they are interested in what we’rerecommending. So it is policy-relevant and itdoes give them a basis for action.”

...cont’d from page 14

De Koninck is joining forces with Canadian, European and Asian researchers to study the environmentalimplications of agricultural intensification and expansion in southeast Asia.

M. De Koninck collabore avec des chercheurs canadiens, européens et asiatiques afin d’étudier les implicationsenvironnementales de l’intensification et du développement de l’agriculture en Asie du Sud-Est.

Social Sciences and Humanities Research Council of Canada | Conseil de recherches en sciences humaines du Canada 17

et internationale, indique la chercheure. Celaa assurément contribué à l’émergence d’unelittérature sur la gestion environnementalemondiale et sur les rôles qu’y jouent les intérêtsprivés et les facteurs non gouvernementaux. »

Et ça a donné le coup d’envoi à beaucoupd’autres travaux. Ainsi, Mme Clapp est laco-auteure de Paths to a Green World, uneenquête sur la manière dont certaines hypothèsesorientent les opinions politiques sur lecommerce international et les enjeuxenvironnementaux. Actuellement, la chercheuretravaille sur un autre livre — également lié à unerecherche financée par le CRSH —, qui concerneles politiques qui sous-tendent l’aide alimentaire.

Récemment, grâce à une subventionaccordée par le CRSH en 2006, Mme Clapp aréuni des chercheurs d’Allemagne, d’Argentine,d’Australie, des États-Unis et du Royaume-Unidans le cadre d’un partage de connaissances etd’expertise sur le rôle que jouent les entreprisesinternationales en matière de gouvernancealimentaire et agricole.

À l’Université de Montréal, le professeur degéographie Rodolphe De Koninck collabore avecdes chercheurs canadiens, européens et asiatiquesafin d’étudier les implications environnementalesde l’intensification et du développement del’agriculture en Asie du Sud-Est — qui dépendde l’irrigation, d’insecticides, de fertilisantschimiques, de pesticides et de variétés deculture à haut rendement — ainsi que ladéforestation qui en résulte et ses implicationspour les relations de travail.

M. De Koninck a déterminé plusieurs« processus » liés à l’intensification et audéveloppement agricole, notamment le passageplus fréquents des productions de subsistanceaux productions économiques, l’intégration desmarchés, l’urbanisation des populations etl’exode rural.

« Tout cela soulève l’important problèmedu changement environnemental », indique leprofesseur, qui mentionne l’augmentation de laconsommation et de la pollution de l’eau ainsique la déforestation.

M. De Koninck dirige actuellement uneimportante initiative de recherche pluriannuellefinancée par le CRSH à laquelle participent denombreuses universités canadiennes, européenneset asiatiques. Selon lui, le projet devrait menerau financement de quelque 75 étudiants descycles supérieurs.

« Nous offrons des bourses à beaucoup

d’étudiants, car nous souhaitons former deschercheurs. Nous tentons de faire collaborerdes chercheurs canadiens et asiatiques, ajouteM. De Koninck. Cela est très efficace, car celafacilite la logistique de la recherche sur leterrain et l’interprétation des résultats, cequi permet à ces chercheurs d’y apporterdifférents points de vue. »

Les travaux de recherche de RodolpheDe Koninck sont déjà utilisés pour préserverles milieux sensibles de la région. « Lesgouvernements veulent en connaître lesrésultats, car ils s’intéressent à nosrecommandations. Cela est donc pertinentpour leurs politiques et appuie les mesuresqu’ils prennent. »

IssuesthatMatterRetirees and poverty. Education

and disabled children. Community

resilience to natural disasters.

These are just a few of the

important research areas

SSHRC is supporting at the

University of British Columbia.

UBC celebrates three decades of Social Sciences and Humanities Research Council contributions to issues that matter to Canadians.

www.ubc.ca

UBC is proud to host the 2008 CONGRESS of theHumanities and Social Sciences.

...suite de la page 15

18 Social Sciences and Humanities Research Council of Canada | Conseil de recherches en sciences humaines du Canada

Cultural Wellness:Maintaining the Health of Canada’s Northern Communities

Linguists have been sounding alarm bellsabout the decline of aboriginal languages for thepast decade. Many of these languages are atrisk of dying out within two generations. And withthe loss of their ancestral languages looming,aboriginal communities are in danger of losingtheir cultural identity.

The First Nations community of Cold Lake,Alberta faces this threat. Since only 10 per centof the residents—most of whom are elders—still speak the Dene language fluently, the com-munity’s connection to thousands of years oftraditional knowledge grows weaker every year.

With funding from SSHRC, Sally Rice, a

linguistics professor at the University of Alberta,has brought together a team of researchers andcommunity partners to revitalize the Denelanguage and renew the Dene culture in ColdLake.

“Like a speeding train, the use of English asthe primary means of communication has been

gathering momentum for generations,” explainsRice. “It can’t be reversed completely, but thiswork can help create pride in the ability tospeak Dene and knowledge of the community’shistory.”

The partners have also launched a teacher-apprentice program, pairing youth from thecommunity with elders so they can spend timetogether speaking Dene and sharing thecommunity’s stories, songs and family histories.As well, local schools have adopted policiesand programs for teaching native languagesand, at the university level, a native languagecourse has been developed with the help ofaboriginal professors.

Although their work focuses on Cold Lake,the team also supports Dene language educationin other communities. Through a spin-off project,the Canadian Indigenous Language and LiteracyDevelopment Institute, it is giving First Nationsspeakers and educators a model for languagerevitalization work.

By reintroducing native languages into dailylife and developing means to transmit languageand culture to younger generations, the projectis helping to restore aboriginal communities’wellness and pride in its identity and culture.

For 30 years, the Social Sciences and Humanities Research Council of Canada

has helped us answer the questions about what makes us who we are –

as people, as cultures, as societies.

Through supporting excellence, SSHRC has helped universities across Canada discover new ways

to address the issues and challenges that face our world today and helped us teach our students

to be the critical thinkers and leaders of tomorrow.

At the University of Alberta, the pursuit of excellence has been central to our mission for 100 years.

We’re proud to acknowledge the contributions of SSHRC to our history of achievement

and are grateful for its ongoing support of research in the following faculties and units:

University Libraries

KnowledgeInnovationInInno

, as societiesesultur, as cas people

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communication has been gathering

momentum for generations.”

« Comme un train qui prend de

la vitesse, l’utilisation de l’anglais

comme moyen principal de

communication gagne du terrain

depuis des générations. »

Les linguistes sonnent l’alarme à propos dudéclin des langues autochtones depuis dix ans.Un grand nombre de ces langues risquent dedisparaître d’ici deux générations. Menacées deperdre leurs langues ancestrales, les collectivitésautochtones risqueraient bien de perdreégalement leur identité culturelle.

Les Premières nations de Cold Lake, enAlberta, font face à cette menace. Étant donnéque seulement 10 p. 100 des résidants de cettecommunauté — la plupart étant des aînés —peuvent encore parler couramment la languedénée, son lien avec des centaines d’années deconnaissances traditionnelles diminue d’annéeen année.

Grâce à un financement du Conseil derecherches en sciences humaines (CRSH), SallyRice, professeure de linguistique à l’Universityof Alberta, a constitué une équipe de chercheurset de partenaires communautaires, dans le butde revitaliser la langue dénée et de renouvelerla culture dénée de Cold Lake.

« Comme un train qui prend de la vitesse,l’utilisation de l’anglais comme moyen principalde communication gagne du terrain depuis desgénérations », explique Mme Rice. « Il estimpossible de faire complètement marchearrière, mais nos travaux de recherche peuventaider à créer un sentiment de fierté pourpouvoir parler la langue dénée et connaîtrel’histoire de la collectivité. »

Les partenaires de recherche ont lancé unprogramme de compagnonnage grâce auqueldes jeunes de la collectivité sont jumelés à desaînés, afin de pouvoir passer du temps ensembleà parler la langue dénée et à partager des récitssur la collectivité, de même que des chants etdes histoires de famille. De plus, les écoles

locales ont adopté des programmes et despolitiques permettant d’enseigner les languesautochtones. Au niveau universitaire, desprofesseurs autochtones ont aidé à mettre surpied un cours pour apprendre les languesancestrales.

Bien que le travail porte principalement surla région de Cold Lake, l’équipe appuie aussil’enseignement de la langue dénée dansd’autres collectivités. Grâce au CanadianIndigenous Language and Literacy DevelopmentInstitute, un projet satellite, les locuteurs et

les éducateurs des Premières nations possèdentmaintenant un modèle pour la revitalisationdes langues autochtones.

En faisant entrer de nouveau les languesautochtones dans la vie quotidienne desmembres des collectivités et en trouvant desmoyens de transmettre, aux jeunes générations,ces langues et les cultures auxquelles elles sontassociées, ce projet aide à rétablir le bien-êtrede ces collectivités et la fierté de leurs membresquant à leur appartenance identitaire etculturelle.

Social Sciences and Humanities Research Council of Canada | Conseil de recherches en sciences humaines du Canada 19

Le bien-être des communautésdu Nord du Canada passe par la culture

Thank you our Sponsors | Merci à nos commanditaires :

Is Canadian healthcare fair? What’s ourrole in global conflict?

Who has the answers?

www.u to ron to. c a

For three decades, SSHRC investment has enabled thousands of University of Toronto scholars to ask and answerprovocative questions that help us understand our world. Meet two of them.

Philosopher and Canada Research Chair Gopal Sreenivasan is helping develop an ethical framework for decidingwhich services should be covered by Canada’s health system.

World-renowned political scientist Janice Gross Stein is examining peace-building processes in internationalconflict and Canadian foreign and defence policy.

U of T warmly congratulates SSHRC on its 30th anniversary! We thank SSHRC,the Government of Canada, and the nation’s taxpayers for supporting our scholarsin their quest for Canadian answers to the world’s questions.