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Silex ID "votre assurance demain"

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Page 1: Silex ID "votre assurance demain"

L 12793 - 7 - F: 2,00 € - RD

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2 n e w s p a p e r

L E F U T U R D E L’A S S U R A N C E S A N T É

INNOVANTE ET PERSONNALISABLE !

Texte : Zoé Sambini

« LE DIGITAL PERMET DE FAIRE DE LA PRÉVENTION À BEAUCOUP PLUS GRANDE ÉCHELLE, TRÈS PERSONNALISÉE, ET PERMET ÉGALEMENT D’ENGAGER LES ADHÉRENTS DANS LA DURÉE »

ESTIME ISABELLE HEBERT, DIRECTRICE GROUPE ADJOINTE ASSURANCES DE LA MGEN. E-PRÉVENTION, OBJETS CONNECTÉS, ROBOTIQUE, BIG DATA… LA PALETTE

DE NOUVEAUX SERVICES POUR LES ASSURÉS EST LARGE !

La société se transforme, les individus changent, les assureurs aussi !

Évolutions économiques, réglementaires, sociétales, comportementales, climatiques… Le monde bouge, et ce, de manière ininterrompue. Les impacts de la déferlante technologique sur les individus et les organisations sont de plus en plus importants, notamment sur le secteur de l’assurance et sur vous, les assurés. L’objectif de ce Newspaper « Votre assurance demain » est de mettre en perspective les nouveaux services que vous apportent désormais les assureurs, de voir comment les offres, dans ce contexte, évoluent ou évolueront et quelles sont les innovations qui changeront votre quotidien. En plus de découvrir des éléments de réponse des assureurs, les résultats d’une grande enquête effectuée auprès des Français vous sont dévoilés, ainsi que les tendances globales démontrant que les comportements et les attentes des Français changent et qu’ils sont, sur certains sujets, en attente d’évolutions significatives du secteur de l’assurance. Le déploiement massif des technologies numériques combiné à la mutation des usages et des comportements des Français participe à la transformation du secteur, à la construction de nouveaux produits et services d’assurance, à l’élaboration sophistiquée de parcours clients digitalisés et personnalisés, ainsi qu’à la nécessité d’adapter les organisations au besoin d’immédiateté des Français.

Jean-Luc Gambey,Co-organisateur du TDAY Insurance

É d i t o

M A I 2 0 1 6

T D AY I N S U R A N C ELes technologies numériques telles que le Big Data, les objets connectés ou le digital sont des outils qui se mettent au service de la transformation de l’industrie de l’Assurance. En effet, devant l’évolution des attentes des consommateurs, des prises de décisions, des processus de production, des produits et des services… l’assurance est obligée de se réinventer ! Le TDAY Insurance, premier congrès de la révolution numérique, avait pour but de rassembler les acteurs de ce secteur et d’analyser les impacts de ces transformations, ces disruptions qui touchent le secteur de l’assurance et de la protection sociale.

N o t r e p a r t e n a i r e

éonard de Vinci disait « Ne pas prévoir, c’est déjà gémir ». Depuis des décennies, les assureurs ont à cœur de mener

à bien leur mission de prévention, qu’ils considèrent comme leur « second métier ». Aujourd’hui, ces derniers développent de plus en plus massivement des actions pour se positionner sur le parcours de santé de leurs assurés. Demain, les acteurs de l’assurance complémentaire santé devront aller au-delà du simple remboursement des soins à leurs assurés. La différence se jouera en grande partie sur les services, notamment pour réduire les risques.

ANTICIPER LES RISQUES

Actuellement en test en Bourgogne et Midi-Pyrénées, le programme Vivoptim (savant mélange d’application mobile, d’objets connectés, de modules de e-learning et e-coaching) a été lancé par le groupe MGEN pour répondre à un enjeu majeur de santé publique : la prévention et la prise en charge des facteurs de risque cardiovasculaire « modifiables » (tabagisme, sédentarité, obésité, hypertension artérielle…). Ces derniers constituent aujourd’hui la première cause de mortalité chez les femmes et la deuxième chez les hommes, de tout âge. Vivoptim propose quatre modules pour répondre aux besoins de chacun : « Sensibilisation aux problématiques de santé cardiovasculaire », « Évaluation du risque cardiovasculaire global », « Accompagnement individualisé, par des professionnels de santé, une plateforme médicalisée ou des outils de e-coaching, pour éviter une aggravation des facteurs de risque ou des complications pathologiques » et « Suivi des données de santé au domicile grâce aux dispositifs connectés ». Ce programme permet aux personnes à risques et aux patients de devenir acteurs de la gestion de leur santé au quotidien, et leur fait gagner en mobilité et en autonomie.

OBJETS CONNECTÉS ET SANTÉ

Deux milliards d’objets connectés vendus en France en cinq ans. C’est la prévision spectaculaire de l’institut GFK faite en 2015. Pour l’instant, le marché des objets connectés ne pèse pas encore bien lourd : à peine 640 000 produits vendus en 2014. L’internet des objets s’applique particulièrement bien à la santé. Le modèle le plus fameux, la montre connectée, permet de suivre l’état de notre santé grâce à différentes variables (tension, poids...).

LHarmonie Mutuelle, par exemple, se positionne très fortement sur cette nouvelle technologie : elle a lancé un Guide de la santé connectée. Accessible à tous, ce dernier permet à chacun de trouver l’objet connecté santé qui correspond le plus à ses besoins en apportant des informations de qualité, simples et reposant sur des évaluations objectives. Le guide a pour objectif de répondre aux interrogations de l’utilisateur, tout en rendant l’offre en matière d’objets connectés santé plus lisible, et en permettant de trouver un objet connecté santé compatible avec son smartphone, mais aussi et surtout avec son mode de vie ! « Il est important d’être présent pour accompagner les adhérents dans leur parcours de soins, leur parcours de santé et leur parcours de vie » souligne Catherine Touvrey, Directrice Générale Déléguée d’Harmonie Mutuelle.

DE NOUVEAUX SERVICES GRÂCE AUX PLATEFORMES SANTÉ !

L’orientation médicale et la prévention santé sont des actions importantes en termes de services. Parmi les grands changements de ces dernières années, la constitution des plateformes santé gérant des réseaux de soins permet d’avancer dans cette voie, afin de maîtriser les coûts tout en accompagnant les patients et en leur faisant accéder à des

soins de qualité. Aux côtés des assureurs santé, ces plateformes deviennent des acteurs indispensables dans la gestion de la santé des Français : prévention des risques, coaching… Les services des réseaux de soins sont intégrés dans la plupart des contrats complémentaires santé des assurés. Ces réseaux déploient désormais de nouveaux services. Carte Blanche Partenaires propose, pour ses clients assureurs santé et leurs bénéficiaires, une offre optique « sans reste à charge » tout en maintenant ses principes et ses valeurs basés sur la qualité des produits et le respect de l’expertise des opticiens. CBP dispose d’un réseau dit « ouvert » qui permet, par sa densité, de trouver un professionnel de santé à proximité de son domicile ou du lieu de son activité professionnelle ! L’offre optique Prysme « sans reste à charge » de CBP est proposée avec un équipement basé sur la qualité qui la rend incontournable chez tous ses opticiens partenaires. Pour ce faire, elle a déployé un modèle unique en partenariat avec des verriers de référence (Essilor, Nikon et Zeiss)et a ainsi décidé de créer une centrale d’achat : la Centrale CBP qui distribue auprès de 7600 opticiens sa propre collection de montures sous une marque propriétaire : 1796, dont une partie est Origine France Garantie. Jean-François Tripodi, Directeur Général de CBP précise : « L’importance de son réseau optique et du flux des prises en charge permet ainsi d’accéder à des prix de revient de fabrication unitaire intéressants. Dans les prochaines années, le rôle des plateformes santé s’accentuera encore avec la gestion et l’analyse des données de santé personnelles pour proposer des services personnalisés aux assurés ! »

« Il est important d’être présent pour accompagner les adhérents dans leur parcours de soins, leur parcours de santé et leur parcours de vie »

Les objets connectés sont de plus en plus plébiscités par les assureurs. Cela leur permet d’anticiper les risques et de proposer des offres plus personnalisées.

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artin

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3A R T I C L E

Olivier Jaillon est le Président de La Parisienne Assurances. Selon lui, l’assurance de demain ne s’achètera pas mais elle se « consommera », associée à une prestation. Par ailleurs, elle devra offrir une véritable expérience utilisateur.

Quelle est votre vision du produit d’assurance de demain ?

L’assurance deviendra dans un futur proche une facilité pour le consommateur et non pas un service autonome. Aujourd’hui l’assurance s’achète, demain elle se consommera avec d’autres services, d’autres biens, mais elle

ne s’achètera plus de manière autonome et va complètement se désintermédier. Par ailleurs, le bien-être du consommateur, dans la consommation de son service d’assurance, sera la chose la plus importante. Nous devons donc impérativement changer l’expérience utilisateur, nous devons la fluidifier, la simplifier, pour créer du bien-être.

Vous êtes en train de dire que l’assurance ne s’achètera plus ?

Totalement. Notre compagnie a fait le choix stratégique de s’orienter uniquement dans

la conception de produits. Nous sommes là pour créer des produits, et pour couvrir les risques. Nos clients sont ceux qui vendent des produits, des biens qui eux-mêmes ont besoin d’être assurés. Le principe, est de dire aux consommateurs « le bien que nous vous vendons a déjà son assurance, il est déjà couvert, ne vous préoccupez pas de l’assurance ». L’objectif est de faciliter la vie du consommateur et de rendre l’assurance « invisible ». Cette dernière est intégrée, bien sûr, mais elle n’est plus un service autonome en soi, c’est une facilité offerte à tous.

3 q u e s t i o n s à … O l i v i e r J a i l l o n

ette économie collaborative traduit une rupture comportementale dans la manière de

consommer avec le passage progressif de la propriété à l’usage, modifiant certains principes de l’assurance et transformant les risques traditionnels couverts par les assureurs. Certains d’entre eux s’intéressent à cette nouvelle économie et proposent des couvertures d’assurance spécifiques.

ASSURÉS, MÊME PENDANT UN COVOIT’ !

La MAIF l’a bien compris et s’engage fortement dans l’économie collaborative et ses initiatives en la matière sont très nombreuses. Récent exemple, en partenariat avec l’assureur, SamBoat propose une assurance sur-mesure pour la location de bateaux entre particuliers. Si un propriétaire n’est pas couvert par son assurance lorsqu’il propose son bateau à la location, il peut souscrire à cette dernière moyennant une somme de 20 euros par jour de location. Le contrat d’assurance inclut des garanties couvrant les dommages causés sur le bateau et les équipements lors de la location ainsi que d’éventuels frais supplémentaires (dépannage, remorquage…). Le locataire, lui, est couvert par sa responsabilité civile et bénéficie d’une assistance 7J/7 et 24H/24. Ce type de partenariat contribuant à l’essor de l’économie collaborative n’est pas le premier puisque le covoiturage ou la location de voitures entre particuliers bénéficient eux aussi des avantages de l’inclusion d’un contrat d’assurance au

C sein de leur plateforme. Cependant, pour continuer à prospérer, l’économie collaborative doit veiller à prendre quelques précautions, par exemple en exigeant une information relative aux assurances. En effet, il semble nécessaire que les utilisateurs vérifient dans quelle mesure leurs assurances personnelles couvrent l’usage envisagé et soient informés par la plateforme quant aux assurances proposées (couverture, prix). Autre préoccupation : les conditions de protection sociale et d’emploi des personnes recourant aux plateformes pour exercer une activité professionnelle.

CO-CRÉEZ L’ASSURANCE DE DEMAIN !

L’assurance affinitaire correspond à toute garantie d’assurance, d’assistance ou service accessoire en lien avec l’univers d’un produit, comme par exemple le smartphone, ou d’un service distribué par un distributeur non-assureur et qui n’est pas le motif principal d’achat du client. D’après l’enquête européenne FG2A (fédération des garanties et assurances affinitaires) / Harris Interactive réalisée auprès de 5000 européens en février dernier, les consommateurs veulent participer à la création des assurances affinitaires. Pour demain, plus de 3 Européens interrogés sur 4 se déclarent intéressés par des assurances « à la carte », en fonction de leurs besoins. Cette personnalisation peut s’accorder toutefois avec une plus grande collaboration ; 1 répondant sur 2 se déclarant également intéressé par le fait d’intégrer un réseau de consommateurs possédant le même produit qui se dépanneraient en cas de problème

É C O N O M I E D U PA R TA G E E T A S S U R A N C E

VERS UNE ASSURANCE COLLABORATIVE ?

Texte : Michel Leixs

TERME INVENTÉ EN 1978 PAR LES AMÉRICAINS M. FELSON ET J. L. SPAETH, LA CONSOMMATION COLLABORATIVE DÉSIGNAIT À L’ORIGINE, LES « ÉVÉNEMENTS

DANS LESQUELS UNE OU PLUSIEURS PERSONNES CONSOMMENT DES BIENS OU DES SERVICES ÉCONOMIQUES DANS UN PROCESSUS QUI CONSISTE À SE LIVRER À DES ACTIVITÉS

COMMUNES ». LE DÉVELOPPEMENT DES TECHNOLOGIES NUMÉRIQUES ET DES PLATEFORMES COLLABORATIVES ASSIMILÉ AU WEB 2.0 FAIT RENAÎTRE DES COMPORTEMENTS DE CONSOMMATION CENTRÉS SUR L’ACCÈS, LA MISE EN COMMUN ET LE PARTAGE DE BIENS ET DE SERVICES. ET LES ASSUREURS

SONT AUSSI CONCERNÉS PAR CE MOUVEMENT QUI S’ACCÉLÈRE.

C’est un véritable tournant pour le secteur de l’assurance ?

Certainement, et cela passe par une transformation radicale de l’organisation de ce secteur qui est l’une des industries les plus en retard. Un enjeu majeur : la révolution interne de l’organisation ! Les compagnies d’assurance doivent impérativement se transformer en interne pour pouvoir imaginer les modes de consommation de demain. Celui qui gagnera sera celui qui saura se transformer en interne pour pouvoir enfin comprendre ce qui se passe à l’extérieur !

pour payer moins cher l’assurance. Dans cette optique, 53 % sont également prêts à bénéficier de réparations avec des pièces d’occasion. Notons que, si l’intérêt marqué n’est pas profond, plus d’une personne sur deux trouve intéressante l’idée de participer en tant que consommateur à des processus de labellisation des garanties et assurances

affinitaires pour en évaluer la qualité (56 %), voire de participer à la conception de ces offres (51 %).

Comme l’expliquait dernièrement Patrick Raffort, Président de la FG2A, le rôle des consommateurs dans la personnalisation des offres d’assurance est un rôle qu’il faut envisager sous l’angle de la co-construction. « Il faut les faire participer, être à l’écoute de leurs attentes, de leurs besoins, être en interaction avec eux. À partir de là, nous pourrons réussir à construire des offres dont le consommateur va s’approprier le contenu et dont il va devenir l’ambassadeur. » L’idée est que l’offre d’assurance qui sera proposée au client devienne son produit, sa marque et son contrat.

« L’assurance de demain doit faire participer les consommateurs, être à l’écoute de leurs attentes, de leurs besoins, être en interaction avec eux. »

© David Lefevre - BlaBlaCar

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« le digital amène de la transparence auprès des consommateurs, et ces consommateurs redeviennent le centre des préoccupations des assureurs. ».

LE CLIENT AU CENTRE DE LA STRATÉGIE !

Le Groupe Matmut, qui a remporté le prix de la meilleure relation client online en février dernier (18e Trophées Qualiweb - catégorie Assurance), s’engage également fortement dans les innovations technologiques pour proposer à ses assurés de meilleurs services, notamment avec le développement d’applications mobiles.

Par exemple, l’application récente « Ma Matmut » permet, 24H/24 et 7J/7, d’accéder à toute une panoplie de services dont la consultation des comptes, des remboursements, la gestion des contrats, la déclaration et le suivi de sinistre, la messagerie… Une application d’assistance est également développée sur l’Apple Watch ! Accessible directement depuis son poignet, elle est encore plus facile d’utilisation. En quelques secondes, l’interface met l’assuré en contact avec des conseillers spécialistes de l’assistance qui lui viennent en aide. Il peut

n e w s p a p e r4 M A I 2 0 1 6

N O U V E L L E S T E C H N O L O G I E S E T R E L AT I O N C L I E N T

VOTRE ASSURANCE, PARTOUT,

TOUT LE TEMPS ! Texte : Nicolas Toscani

AUJOURD’HUI, LES ASSURÉS DEVIENNENT ACTEURS DE LA RELATION CLIENT. L’UN DES ENJEUX MAJEURS POUR LES ASSUREURS EST DE COMPRENDRE LA FAÇON

DONT ILS VEULENT DIALOGUER AVEC EUX. ET AUJOURD’HUI, LES ASSURÉS NE SOUHAITENT PLUS ÊTRE CONTRAINTS PAR DES HORAIRES D’AGENCE : ILS VEULENT

POUVOIR ÊTRE CONNECTÉS AVEC L’ASSUREUR LORSQU’ILS EN ONT BESOIN !

QUAND LES OBJETS CONNECTÉS ENVAHISSENT VOS ASSURANCES !

Les objets connectés ont un fort potentiel de développement dans les secteurs des services de proximité, de l’habitat, du bien-être, de la santé. Ces derniers transforment le secteur de l’assurance et sont une opportunité pour devenir plus proches des clients et ainsi mieux personnaliser les offres et les services.

LE COACH DE CONDUITE DE DEMAIN

Société Générale Insurance a une stratégie numérique ambitieuse en s’appuyant sur une démarche « innovation d’entreprise » portée par l’ensemble de ses métiers et tournée vers les collaborateurs et des écosystèmes externes comme le PLAYER ou Le Tank, et à laquelle contribue son atelier de développement agile : le @SSU LAB. Dans ce contexte, Société Générale Insurance a lancé Star Drive by Sogessur, un véritable coach de conduite. Une appli innovante qui montre sa volonté d’inventer l’assurance auto de demain. L’application permet au conducteur d’évaluer et de perfectionner sa conduite en fonction de quatre critères : vitesse, accélération, freinage et prise de virages. Et pour gagner

en attractivité, elle intègre des mécanismes de jeux (challenges, chèques cadeaux). Cette application pédagogique et ludique permettra à Société Générale Insurance d’adapter ensuite le tarif d’assurance en fonction du comportement de conduite, selon le principe du « Pay How You Drive » (voir page 6).

LES ASSISTEURS CONNECTÉS !

De son côté, Inter Mutuelles Assistance propose également des services connectés pour le véhicule. Précurseur dans le domaine du eCall, le Groupe IMA a lancé depuis peu une solution inédite de mobilité sécurisée couvrant 100 % des autoroutes à péage en France et accessible sans développement via, notamment, son application « MX Assistance ». Grâce à une mise

C o u p s d e c œ u r

en relation directe et connectée avec les PC autoroutiers, les opérateurs d’assistance peuvent ainsi transmettre instantanément les données de l’événement, rendant l’assistance sur autoroute plus rapide, plus fiable et plus sûre pour les usagers. L’assisteur propose également des solutions connectées pour l’habitation via sa filiale nantaise IMA Protect. Grâce à des capteurs dans la maison, une alerte se déclenche en cas d’intrusion ou de comportements anormaux et permet aux agents de sécurité agréés d’intervenir rapidement. L’assisteur permet de venir en aide aux personnes fragilisées et de renforcer le lien humain. S’il peut s’appuyer sur les nouvelles technologies, il ne doit pas pour autant oublier l’importance du lien social !

« Les nouvelles technologies pourraient s’avérer clés dans la résolution des litiges ! »

un des enjeux clés de la relation client, c’est la personnalisation. Avoir une connaissance des clients la plus fine

possible permet d’offrir à chacun la relation et les services dont il a besoin. Que ce soit en ligne, en agence, au téléphone, ou par courrier, le client veut être reconnu et bénéficier de la même expérience, optimale. L’utilisation des objets connectés offre par exemple de grandes perspectives d’avenir dans l’assurance santé et automobile. Malgré les progrès technologiques, le contact humain reste essentiel : 89 % des Français estiment qu’un contact humain est important au moment de parler d’assurance, selon Opinion Way pour l’Argus de l’assurance. Le numérique dématérialise une partie des processus d’achat des clients, donne accès à plus d’informations et à des moyens de comparaison plus performants et permet la dématérialisation totale des documents à fournir. L’omnicanal est très important : les assureurs doivent permettre au client de changer de canal à tout moment lors du processus d’achat, pour que ce dernier puisse reprendre son processus là où il l’a laissé. Les nouvelles technologies offrent également la possibilité de rencontrer un conseiller sans même avoir à se déplacer avec des systèmes de « point vision » qui permettent de prendre rendez-vous avec un conseiller par visioconférence, comme la société SightCall, qui propose,

L’ par exemple, un dispositif d’« interaction visuelle ». Ces solutions pourraient s’avérer clés dans la résolution des litiges. Dans le futur, assureurs et assurés n’auront plus à se déplacer que ce soit pour signaler ou pour constater un dommage. Ils pourront le faire directement depuis une application, permettant plus de flexibilité, et d’adaptation à l’emploi du temps du client.

VERS PLUS DE TRANSPARENCE

Aujourd’hui, l’information est disponible, les assurés comparent les produits, analysent les devis, se renseignent sur Internet : le mouvement est engagé, l’assuré est plus informé qu’avant. Ce dernier ne veut pas être contraint par des horaires et des jours d’ouverture, il doit pouvoir accéder à son compte, aux services et produits à n’importe quel moment. Enfin, grâce aux smartphones, l’assuré est maintenant « n’importe où »: ainsi, au-delà de la personnalisation, le digital va permettre une relation plus transparente entre l’assuré et l’assureur. Comme l’explique Hamid Benamara, Directeur Général de LesFurets.com

préalablement très simplement qualifier son besoin (panne ou accident de véhicule, fuite d’eau, blessures ou maladie…) et grâce à la géolocalisation, se situer précisément, pour une prise en charge accélérée, primordiale dans de nombreuses situations d’urgence.

Le Groupe Matmut accompagne l’évolution des usages numériques et s’est, à ce titre, impliqué très tôt dans les travaux sur l’e-constat auto, l’application officielle des assureurs français. Cette application permet d’établir simplement un constat amiable dématérialisé à partir d’un ou de deux smartphones connectés entre eux. Mais la Matmut va plus loin en proposant sa propre application gratuite « E-déclaration », qui permet de déclarer son sinistre auto ou moto facilement et rapidement. L’assuré bénéficie de la pré-saisie de ses informations.

La qualité de la relation client des assureurs évolue significativement : grâce aux innovations technologiques, celle-ci devient plus transparente, plus personnalisée, plus immédiate et remet le client au cœur de la stratégie des assureurs.

« La relation client devient plus transparente, plus personnalisée, plus immédiate »

Page 5: Silex ID "votre assurance demain"

5S I L E X G R A P H I E

sont favorables au développementde nouvelles solutions numériques

dans l’avenir.

des Français seraient prêts à souscrireà un produit d’assurance 100 % en ligne.

se disent favorables pour communiquerles données collectées à un professionnel

de santé.

sont favorables à l’utilisation des donnéespour l’amélioration de la recherche médicale.

sont intéressés par des lunettes connectées pour être accompagnés en directlors de la réalisation du constat.

sont favorables à une application pour certifier et authentifier les photos prises via

smartphone en cas de sinistre.

des Français sont intéressés par des objets connectés installés à domicile pour être

prévenus en cas de problème.

GRANDE ENQUÊTE : QUAND LES NOUVELLES

TECHNOLOGIES RENCONTRENT L’ASSURANCE

COMMENT LES FRANÇAIS PERÇOIVENT-ILS LA RÉVOLUTION NUMÉRIQUE QUI TOUCHE LE SECTEUR DE L’ASSURANCE ? LORS DU TDAY INSURANCE DU 12 AVRIL 2016, CONGRÈS AU COURS DUQUEL DIFFÉRENTS THÈMES ONT ÉTÉ ABORDÉS, COMME LE DIGITAL, LES

OBJETS CONNECTÉS OU LE BIG DATA, LES RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE EXCLUSIVE « RÉVOLUTION NUMÉRIQUE ET ASSURANCES » MENÉE EN

PARTENARIAT AVEC GNRESEARCH ET TELEPERFORMANCE ONT ÉTÉ DÉVOILÉS. DÉCOUVREZ-LES DANS NOTRE SILEXGRAPHIE !

des Français se disent intéresséspar une application leur permettantde gérer leur contrat d’assurance.

des Français sont favorables à l’inclusiond’objets connectés liés à leur contrat

d’assurance (dans le cas d’unemaladie existante).

des Français se disent intéressés par les robots humanoïdes pour accompagner les personnes âgées ou les enfants autistes dans les gestes

du quotidien.

se disent intéressés par une applicationpour réaliser un constat en cas d’accident.

Page 6: Silex ID "votre assurance demain"

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L’A S S U R A N C E S ’A D A P T E À V O U S

DU « PAY AS YOU DRIVE »AU « PAY AS YOU LIVE » !

Texte : Michel Leixs

PRÈS DE 3 FRANÇAIS SUR 4 APPRÉCIENT LA PERSONNALISATION OU LA RÉDUCTION DE LA PRIME D’ASSURANCE AUTOMOBILE PERMISE PAR UN BOÎTIER CONNECTÉ ET UN

SCORE DE CONDUITE CALCULÉ SELON CERTAINS CRITÈRES, SELON UNE ENQUÊTE DE GNRESEARCH. DE PLUS EN PLUS, L’ASSURANCE EST AMENÉE À ADAPTER SES PRIX

EN FONCTION DES COMPORTEMENTS ET DES USAGES DE SES CLIENTS !

Le « Pay how you drive » permet aux assureurs de moduler leurs tarifs chaque mois en fonction

de votre conduite.

e Payd (« Pay as you drive » ou « Payez selon votre conduite ») est un type d’assurance automobile. Il permet

une tarification selon l’utilisation réelle du véhicule, grâce à une technologie embarquée dans la voiture d’assurés volontaires. Dates, horaires de circulation ou déplacements du véhicule sont ainsi récoltés par l’assureur. Plus récemment, des contrats d’assurance de type « Pay how you drive » ou « payer comme vous conduisez » sont proposés par Direct Assurance par exemple, pour récompenser la bonne conduite. En effet, avec son offre YouDrive, Direct Assurance propose un boîtier pour les jeunes conducteurs : ces derniers, n’ayant pas d’historique pour prouver qu’ils conduisent bien, payent trop cher leur assurance. Cette

L offre a également un aspect pédagogique, puisque cela permet de donner envie aux jeunes conducteurs de prendre de bonnes habitudes de conduite. Pour ce type de contrat, ce sont les données relatives à la conduite (accélération, freinage, virage, allure) qui sont récoltées par un boîtier. Les assurés sont évalués par l’assureur, qui peut moduler les tarifs chaque mois.

QUELS AVANTAGES ?

Ces contrats jouent plusieurs rôles : un rôle de prévention, en agissant directement sur le comportement de l’automobiliste, de réduction de kilomètres parcourus (les personnes planifient mieux leurs trajets), mais aussi de réduction de coûts. De plus, la technologie embarquée permet de prévenir les risques et d’intervenir rapidement en cas d’incident, de repérer une décélération brutale du véhicule à la suite d’un choc. Elle permet aussi à la plateforme d’assistance de contacter le véhicule voire d’envoyer immédiatement les secours si le chauffeur n’est pas en état de répondre, de déclencher une demande d’assistance, le véhicule étant aisément localisable via le GPS ou encore de disposer d’une alerte antivol permettant de retrouver rapidement un véhicule volé.

ET LA PROTECTION DES DONNÉES INDIVIDUELLES ?

« L’ingérence de la technologie » dans l’intimité du conducteur reste la principale critique de certains automobilistes sur ce système. En France, la Cnil (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) est extrêmement attentive aux données collectées par ce boîtier qui peut révéler des informations très précises sur le trajet emprunté par le conducteur, comme nous avons pu le voir. Ce sont, depuis novembre dernier, 9000 boîtiers qu’Allianz a réussi à vendre à ses clients acceptant que leur conduite soit enregistrée (soit 19 millions de kilomètres), leur permettant d’économiser – si leur conduite est bonne ! – entre 15 et 20 % sur leur prime d’assurance. Allianz estime que 15 000 automobilistes auront choisi cette formule de « Pay how you drive », d’ici la fin de l’année. Cela permettra à l’assureur d’affiner ses offres et de segmenter ses tarifs en fonction des profils de conducteur établis, pour au final être plus compétitif et faire payer de manière plus juste ses assurés.

BIENTÔT LE « PAY AS YOU LIVE » ?

Le « Pay as you live » (« Payez comme vous vivez ») propose d’adopter la même démarche mais en transposant le concept à l’assurance multirisque habitation. L’assuré ne paierait ainsi réellement que pour le risque qu’il encoure, ou qu’il fait encourir à autrui, en fonction de sa présence au domicile. Ce sont des boîtiers intelligents qui permettront de déterminer

le nombre de jours résidés dans l’année et de faire remonter l’information à l’assureur partenaire pour ajuster la prime en fonction. Ainsi, la sinistralité pouvant, sur certains risques, être intimement liée au taux d’occupation de l’habitat (dégâts des eaux liés à une négligence, incendie dont la cause est liée à l’occupation…), la prime serait calculée en fonction du nombre de jours habités. L’hypothèse est basée sur le fait que la non-présence au domicile réduit le potentiel de sinistres liés à l’usage de l’habitation et n’augmente pas le potentiel d’autres types de sinistres comme le vol (sous réserve de dispositifs technologiques comme les alarmes intelligentes…).

Comme pour le « Pay as you drive », qui est adapté aux personnes roulant peu, le « Pay as you live » s’adresserait aux personnes qui « utilisent » globalement moins leur habitation : étudiants, utilisateurs de résidences secondaires, retraités qui partent souvent de leur domicile, propriétaires loueurs de résidences pour les congés (résidences inhabitées le reste de l’année), expatriés « gardant » leur résidence en France et d’un point de vue général, toute habitation dont l’occupation n’est pas régulière. L’assuré payerait ainsi sa multirisque habitation sur la base d’un socle pour des garanties et services « standards » ajustée avec un complément en fonction du nombre de jours habités dans le logement.

ACTUELLEMENT EN KIOSQUE

« La technologie embarquée permet de prévenir les risques et d’intervenir rapidement en cas d’incident »

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7A R T I C L E

S I LV E R É C O N O M I E

QUAND LES NOUVELLES TECHNOLOGIES AIDENTÀ RESTER INDÉPENDANT

Texte : Marion Ygabi

EN 2050, CE NE SERA PLUS UNE PERSONNE SUR CINQ QUI AURA PLUS DE 60 ANS MAIS UNE PERSONNE SUR TROIS SELON LES CHIFFRES DE L’INSEE !

LE VIEILLISSEMENT DE LA POPULATION APPORTE DE NOUVEAUX RISQUES, COMME LA PERTE D’AUTONOMIE. AUJOURD’HUI, CE SONT LES PAPY-BOOMERS QUI DOMINENT,

PERMETTANT À LA SILVER ÉCONOMIE DE PRENDRE SON ENVOL.

oisir, transport, sécurité, alimentation, santé, domicile, sport… tous les secteurs vont être impactés par le

vieillissement de la population. Ces derniers s’adaptent progressivement ou se déclinent sur des segments liés au vieillissement de la population ou au bien-vieillir. La Silver Économie s’adresse, au total, à plus de 15 millions de seniors mais aussi aux aidants et à l’entourage des personnes âgées.

LA PERTE D’AUTONOMIE AU CŒUR DES PRÉOCCUPATIONS

En France, le sujet de la perte d’autonomie est jugé très important et suscite de

L nombreuses interrogations. Les chiffres mettent en avant un paradoxe : un Français sur cinq estime qu’il faut se prémunir contre la perte d’autonomie, et le même nombre dit ne pas être couvert financièrement contre celle-ci… La perte d’autonomie peut être définie comme étant l’incapacité pour une personne d’effectuer par elle-même certains actes de la vie courante. Elle varie en intensité et en nature, selon les individus, et dans le temps : par exemple, certaines personnes seront dites en situation de perte d’autonomie parce qu’elles ne peuvent plus se lever toutes seules, tandis que chez d’autres, la perte d’autonomie se manifestera par des difficultés de mémoire. Actuellement en France, 1,3 million de personnes sont en perte d’autonomie, et

Lors du TDAY Insurance, le congrès de la révolution numérique en assurance, le 12 avril 2016 à Paris, de nombreux intervenants se sont exprimés au sujet de la révolution digitale qui touche le secteur de l’assurance.

« La révolution digitale c’est aussi la volonté d’avoir une expérience client beaucoup plus fluide, beaucoup plus simple. » Pascal Demurger, Directeur Général de la MAIF, Président du GEMA, Vice Président de l’AFA

« Le digital c’est la possibilité grâce aux nouveaux outils, aux nouveaux canaux, de toucher le client directement. C’est ce qu’il veut : de l’immédiateté, de la rapidité, de la modularité dans ses services. » Grégoire Dupont, Secrétaire Général de l’ORIAS

« La principale rupture c’est le pouvoir qui revient dans les mains du consommateur. Les outils, la transparence permise aujourd’hui

lui permettent d’être de nouveau décideur. » Catherine Touvrey, Directrice Générale Déléguée d’Harmonie Mutuelle

« Le digital amène du rythme, il faut adapter les organisations rapidement pour coller aux besoins et aux demandes des consommateurs qui sont de plus en plus engagés et actifs. »Hamid Benamara, Directeur Général de LesFurets.com

I l s o n t d i t …

selon l’Insee elles devraient être 1,5 million en 2020. Un chiffre qui devrait encore augmenter pour arriver à 2,3 millions en 2060, soit près du double par rapport à aujourd’hui. De plus, la perte d’autonomie représente un coût très important. Pour les personnes interrogées, l’État ne peut assumer les coûts de la perte d’autonomie. Pour un peu plus de la moitié des Français (53,7 %), le financement doit devenir un mix entre solidarité nationale et assurance complémentaire, l’assurance perte d’autonomie étant citée comme étant une vraie solution, et plus particulièrement, les contrats collectifs. Cette sorte de contrat est souscrit dans le cadre d’un contrat de travail comme l’assurance complémentaire santé. Les Français privilégient d’ailleurs majoritairement cette solution, et estiment que c’est le rôle de l’entreprise d’apporter un complément de financement de la perte d’autonomie en mettant en place une « garantie autonomie ». Certains organismes du secteur de l’assurance sont des acteurs majeurs du marché des contrats collectifs concernant la perte d’autonomie, comme l’OCIRP – Organisme commun des institutions de rente et de prévoyance. Mais au-delà du choix du contrat d’assurance, la population veut pouvoir rester le plus longtemps possible à son domicile. Quelles sont les solutions ?

L’INTERNET OF THINGS AU SERVICE DES SENIORS

Les maisons connectées, et plus généralement, les objets connectés, ainsi que le numérique et la robotique sont des outils de la Silver Économie, qui se définit comme étant une économie dédiée à l’avancée en âge de nos sociétés – il ne s’agit toutefois pas d’un marché mais d’une économie transversale qui trouve des déclinaisons dans de nombreux marchés, comme nous venons de le voir. Le but de ces outils est d’aider le maintien à domicile, le plus longtemps possible. Parce qu’être vieux aujourd’hui, c’est avant tout rester autonome. Plus concrètement, il est question de vidéo-surveillance, de systèmes d’alerte, de domotique, de robots de services, entre autres. Tout cela permet notamment d’éviter des visites médicales nécessitant de lourds trajets coûteux et stressants. Ces technologies à distance facilitent également le lien entre les familles et un proche fragilisé. Les technologies s’appuyant sur les réseaux numériques peuvent contribuer à plus d’équité territoriale en s’affranchissant pour partie des distances. Selon le Baromètre OCIRP / France Info / Le Monde de 2015 sur l’autonomie en France, ce sont plus de la moitié des Français qui estiment que les objets connectés – comme des bornes d’appel, des détecteurs de chute, de flammes, des piluliers connectés ou des robots – utilisés dans le cadre de la télémédecine et de la domotique sont des outils pertinents pour permettre le maintien à domicile des personnes âgées et en perte d’autonomie.

« Parce qu’être vieux aujourd’hui, c’est avant tout rester autonome. »

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Dans la série Real Humans, les Hubots (ici, à droite) veillent sur la santé des personnes âgées.

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D I S P O N I B L E D A N S N O T R E R É S E A U

N U M É R I Q U E E T A S S U R A N C E

L’ACCESSIBILITÉ NUMÉRIQUE, UN ENJEU

MAJEUR ! Texte : Jean-Luc Gambey

La fracture numérique touche des millions de Français et, plus largement, 80 millions de personnes en Europe. Aujourd’hui, permettre l’accessibilité numérique est un enjeu citoyen. En effet, dans notre société où le numérique occupe une place de plus en plus importante, il est « problématique » de ne pas y avoir accès. L’accessibilité numérique est l’obligation de servir des contenus et des fonctionnalités d’un site ou d’une application quel que soit le cadre – localisation, matériel, logiciel, contexte, handicap… – de l’utilisation par l’internaute.

Le clivage entre, d’une part les individus ou groupes sociaux qui sont – ou se sentent – bien intégrés au « modèle numérique », et d’autre part, ceux qui sont – ou se sentent – exclus de ce modèle, doit être un sujet que l’ensemble des secteurs et plus précisément celui de l’assurance prennent à cœur. Certains acteurs du monde de l’assurance commencent, bien sûr, à s’engager pour favoriser l’accessibilité numérique. Par exemple, la MAIF équipe progressivement l’ensemble de ses sites d’un matériel spécifique facilitant l’échange entre personnes malentendantes. De son côté, l’OCIRP (l’Organisme

commun des institutions de rente et de prévoyance) et son association Dialogue & Solidarité, à l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l’accessibilité numérique, ont animé un retour d’expérience autour de la récente mise en ligne du site web accessible et adapté à toute taille d’écran. Et enfin, la Matmut, en cohérence avec ses valeurs mutualistes, présente certaines de ses offres en s’exprimant en langage des signes ! Certains acteurs du secteur de l’assurance s’engagent pour faciliter l’accessibilité numérique des personnes en situation de handicap. Des exemples à suivre. Cependant, l’accessibilité numérique, c’est aussi permettre l’accès au web à des personnes à faibles revenus, ou situés dans des zones isolées. Les assureurs doivent donc accélérer et démultiplier les actions concrètes permettant « l’accessibilité numérique pour tous » !

« Aujourd’hui, permettre l’accessibilité numérique est un enjeu citoyen. »

LES AVEZ-VOUS TROUVÉS ? Nous avons disséminé sur la Une différentes situations en rapport avec les grandes thématiques abordées dans ce Newspaper. Les avez-vous repérées ?

Un Cro-Magnon s’est également caché… Vous l’avez trouvé ? Envoyez un mail à [email protected] avec une photo, et tentez de remporter un mini-drone !

Bonne recherche !

UN ACCIDENT ENTRE UNE VOITURE AVEC CHAUFFEUR ET UNE VOITURE AUTONOME

UNE MAISON QUI PREND FEU

L’ASPECT COLLABORATIF DE L’ASSURANCE

LE SPORTIF CONNECTÉ

LA GRAND-MÈRE AUTONOME

Fonds d’expertise d’entrepreneurs

© N

icolas Bozino

Pour permettre à certaines zones dépourvues de réseau d’y accéder, Facebook utilise le laser et des drones propulsés

depuis une montgolfière.