Universit de tebessa departement darchitecture

Expos sur larchitecture gothiqueRealis par: Bakhouche kheireddine et Rais ismailEncadr par : Mme boughrara Anne universitaire: 2015-2016Universit de tebessa departement darchitecture

1-introduction (histoire de larchitecture gothique)2-principes darchitecture3-structure et plan dedifices gothique4-Caractristiques du style gothique5-materiaux de construction6-Les diffrents ges du gothique 2 me partie1-edifice notre dame damiens2-ses origines3- la construction de la cathedrale notre dame damiens et son paln4-conclusionPlan du travail

Architecture gothique :N en ile de France au 12me siecle (chartres, Bourges, Saint Denis, Amiens, Reims)Gothique, appellation italienne, terme pjoratif donn au golfe franais. Selon les architectes de la rennaissance (les italiens), tout ce qui sort du style antique de la rennaissance est barbare

introduction

Principes darchitectureAu cours du second ge Roman, la vote est tendue tout l'difice, en sacrifiant l'espace et la lumire et en risquant souvent la catastrophe: car plus une vote est large, plus elle exerce de fortes pousses sur les murs, risquant lcroulement de ldifice...

Structure et plan de lglise gothiqueDans le second quart du XII , les progrs techniques de la construction, lutilisation systmatique dune pierre plus lgre, le tuf et les avances de la science de l'appareillage permettent des architectes de la rgion parisienne, aids par des expriences tentes peu auparavant en Angleterre (Durham) et en Bourgogne, de construire des glises plus grandes, plus hautes et plus claires.

La structure gothique est base sur le rle essentiel du pilier qui reoit les pousses principales des divers arcs: ogives, formerets, doubleauxCette vote prend le nom de croise d'ogives: elle est ainsi appele car chaque quartier de la vote semble tre port par des arcs diagonaux ou ogives qui dissimulent et renforcent leurs artes: en d'autres termes, les arcs ogivaux qui se croisent constituent un squelette indformable, que l'on va encore renforcer par d'autres arcs

Caractristiques du style gothiqueAvant lapparition du style gothique, l'architecture romane se caractrisait par des arcs "en plein cintre" (cest--dire en demi-cercle) et des votes massives. La construction des difices religieux ncessitait des Murs d'appui pais, le plus souvent renforcs par des contreforts accols.

L'art gothique a rsolu les problmes de forces de l'art roman en utilisant de nouvelles techniques architecturales : la vote sur croise d'ogive et larc bris. Une vote sur croise d'ogives est une vote forme de deux arcs qui se croisent en diagonales. Ainsi, le poids des pierres ne repose pas sur deux mais sur quatre piliers.

Ces innovations ont permis ddifier des difices beaucoup plus hauts et fins. En effet, l'arc bris et la croise d'ogive permettent de diriger le poids de l'difice vers le sol. Les Murs pais peuvent donc tre remplacs par d'normes piliers et tre ouverts vers l'extrieur. Larchitecture gothique nous a laiss des difices prsentant des flches pointues et ciseles, des ouvertures, des rosaces et de nombreux vitraux.

Par ailleurs, pour soutenir le poids des votes sur croise d'ogive, ce style utilise la technique des arcs-boutants. Ces tais en forme de demi-arc sont situs l'extrieur de l'difice : ils reposent sur un contrefort et soutiennent le mur l o s'exercent les plus fortes pousses des votes.

Materiaux de la construction Plus peut-tre qu'une rvolution technique, l'art gothique peut tre considr comme l'aboutissement de savoirs pragmatiques et notamment de connaissances particulirement vives des caractristiques techniques de l'ensemble des matriaux.

Des matriaux qui sont produits et mis en uvre dans la cathdrale selon une logique et avec une intelligence d'ensemble que nous dcouvrons et redcouvrons jour aprs jour.

Si la pierre prdomine, bien entendu, la cathdrale n'existerait pas sans l'apport de nombreux autres matriaux, dont certains ont chang avec les sicles.

La pierre de la cathdrale de Reims est quasi-exclusivement une pierre calcaire du Lutcien moyen, correspondant aux niveaux calcaires dits grossiers du bassin parisien. Elle est aujourd'hui appele "pierre de Courville", du nom de la dernire carrire en exploitation dans ces niveaux gologiques locaux.La pierre

La cathdrale est aussi largement faite de verre, avec les centaines de mtres carrs de vitraux. Ces vitraux, tous colors, ont aujourd'hui disparu aux trois-quarts, du fait du vandalisme du sicle des "Lumires" (bris de l'ensemble des baies histories des fentres basses) et des guerres.

Le verre

Dans le pass, la cathdrale laissait une large place au bois. Sa charpente ressemblait une vritable fort de poutres, poinons, arbaltriers, entraits, pannes. Accidentellement dtruite par le feu en 1481, elle est nouveau incendie lors des bombardements de la Premire Guerre mondiale. Un dsagrment qui ne risque plus de se renouveler, la charpente pose en remplacement par l'architecte Henri Deneux en 1925-1935, tant maintenant en bton.

Le bois

Il est ncessaire de faire preuve d'imagination pour avoir une ide de la place faite initialement la peinture. Les vestiges retrouvs l'occasion des chantiers de restauration prouvent que les sculptures taient peintes, avec des couleurs vives, faites pour frapper le regard, et accentuer le ralisme de chaque figure. Etonnamment, cette polychromie Reims semble ne jamais avoir t renouvele ou mme entretenue. Elle s'est certainement efface progressivement, la diffrence d'autres monuments comparables, la cathdrale d'Amiens notammentLa peinture

La recherche rcente laisse entrevoir l'importance du fer dans la construction. Ceci notamment partir du milieu du XIIIe sicle et le passage au style gothique rayonnant. Il est probable que sans le fer, omniprsent aux portails et aux gbles de la faade, jamais les portails rmois n'auraient pu prsenter une telle hardiesse formelle. Chaque bloc y tient l'un l'autre par un rseau de pitons et d'agrafes de forte section, auquel s'ajoute un liaisonnement vers le gros-uvre, non systmatique mais logiquement rparti. Chaque lment en fer proximit de la surface est coul, non au mortier, mais au plomb, plus protecteur, car plus couvrant. Un matriau qui est par ailleurs largement utilis depuis l'origine pour les couvertures.

Le fer

Les diffrents ges du gothiqueEn matire darchitecture gothique, on distingue en gnral les priodes suivantes : - le gothique "primitif", qui a succd lart roman vers 1130, avec lapparition de la vote dogives - le gothique "classique", entre 1190 et 1230, avec des arcs-boutants sur le modle de la cathdrale de Chartres - le gothique "rayonnant", entre 1230 et 1350, caractris par des roses majestueuses et de nombreux vitraux - le gothique "flamboyant", au XVme sicle, offrant des dcors chargs et tourments - le gothique "tardif" au XVIme sicle, caractris par une surcharge de dcorations.

Les plus clbres difices gothiques

Notre-Dame de Chartres

Saint-Etienne de Bourges

Notre-Dame de Reims

Notre dame damiens

Edifice : notre dame damiens* Culte : "Catholique Romain".* Type : Cathdrale.* Rattachement : "Diocse d'Amiens".* Dbut de la construction : (1220).* Fin des travaux : (1269).* Style dominant : Gothique.* Protection : "Classe Monument Historique (1862)". "Patrimoine Mondial (1981)".* Pays : France.* Rgion : Picardie.* Dpartement : Somme.* Commune : Amiens

ses origines La Cathdrale "Notre Dame d'Amiens" est la plus "Grande Cathdrale Gothique du Monde" 200.000 m3 soit 2 fois N.D.de Paris en volume et l'une des plus belles puisqu'elle est classe au "Patrimoine Mondial de l'Humanit". C'est l'incendie de la Cathdrale Romane, qui datait de (1152), en (1218) qui provoque la construction d'une Cathdrale Gothique. L'dification est assez rapide puisque l'essentiel est fait la fin du (XIIIe sicle) cela confre N.D. d'Amiens une unit Architecturale qui manque beaucoup de ses rivales.

la construction de la cathedraleLa date de (1220), marquant le dbut des travaux, est connue par une inscription grave sur le Labyrinthe inscrit dans le pavage de la nef. On a longtemps cru, en s'appuyant sur les diffrences de styles des parties hautes de l'difice, que la reconstruction avait commenc pas la nef, ce qui tait d'ailleurs peu frquent. Mais un examen attentif des bases des piliers a amen rcemment penser que les travaux ont commenc en (1220) par la croise du transept, pour s'tendre rapidement aux murs des collatraux de la nef et du transept, ceux du choeur tant entrepris dans la foule, ds les annes (1225), tandis que ceux du Dambulatoire et des Chapelles Rayonnantes ne commencrent s'lever que 10 ans plus tard. A quelques dtails de constructions qui ne se retrouvent pas par la suite, on peut penser que les 1res traves de collatral tre votes furent celles situes la rencontre de la nef et du bras Sud du transept, sans doute ds (1230). Durant les 15res annes les travaux furent pousss trs activement,

selon les plans tablis par Robert de Luzarches, et bien que celui ci ait t remplac une date que l'on ne peut prciser par Thomas de Cormont. Le 1er architecte de la cathdrale semble avoir t form dans la rgion de Laon et de Soissons, car les cathdrales de ces 2 villes ont fourni le dessin des bases de piliers de celle d'Amiens, Robert de Luzarches vit il s'lever les portails de la faade Occidentale ? La chronologie de cette dernire est des plus complexes et des plus controverses, on s'est longtemps accord penser que les portails avaient t levs ds les annes (1225), ce qui suppose que le plan Barlong des tour tait prvu ds l'origine, mais en s'appuyant sur les dfauts de liaison entre les 1ers piliers de la nef et le mur formant le revers de la faade, Alain Erlande Brandeburg voit dans celle ci un placage ralis seulement partir de (1236).

Au dessus des portails, les fentres subsistant derrire le 2me et le 3me niveaux lui font galement penser que celle ci, dont la "Galerie des Rois", sont des adjonctions postrieures la faade primitive, destines masquer un mur qui devait paratre trop nu. C'est aux alentours de (1240) qu'il faut placer la construction des parties hautes de la nef, dont le dessin des fentres tmoigne dj d'une volution du style par rapport celles des bas cots. Le votement fut sans doute achev vers (1245), mais il n'avait peut tre pas t prvu l'origine de lancer les votes une hauteur de 42m,30 les arcs visibles derrire l'arcature du triforium, et destins sans doute clairer celui ci, ont finalement t bouchs pour renforcer la solidit du mur surlev, tandis qu'tait lance une seconde vole d'arcs boutants. Le votement du choeur, quant lui, ne fut achev que 25 ans plus tard, si l'on se fonde sur la date (1269), inscrite sur le vitrail donn cette anne l par l'vque Bernard d'Abbeville. Les travaux furent ici retards par l'incendie qui survint en (1258), calcinant les pierres des chapelles du Dambulatoires. En tout cas le temps coul entre la construction des parties hautes de la nef et celles du choeur suffit expliquer les changements de styles abondamment souligns.

Plan de la cathedrale

facade de la cathedrale

Croise du transept

conclusionConclusion: Le systme architectural gothique reprsente le triomphe des vides sur les pleins ( loppos du roman), grce un procd o les pousses sont localises et compenses par des pousses quivalentes en sens oppos

definition de qq mots1/ Larc bris. * A loppos de larc en plein cintre, qui est form dun seul arc de cercle, larc bris est un arc aigu form de deux arcs de cercles (cercles de mme rayon mais de centres diffrents) se coupant suivant un certain angle. Il est trs solide, car les petites pierres qui le composent (appeles claveaux* ou voussoirs*) sont disposes plus obliquement, ce qui supprime pratiquement le risque de les voir glisser vers le bas. Grce larc bris, les pousses seront surtout verticales (de haut en bas) et presque pas horizontales (de lintrieur vers lextrieur). En consquence, les murs pourront tre moins pais que dans larchitecture romane.

2/ La croise dogives *. Logive est un arc tendu diagonalement dun pilier lautre pour renforcer les artes formes par le croisement de deux votes en arc bris. Ce croisement sera soutenu par une armature forme de deux arcs diagonaux qui se croisent. Une telle armature, en forme de croix concave, est appele croise dogives ; elle soutient les artes (jouant ainsi le rle dun cintre permanent) et transmet toute la pousse verticale (de haut en bas) vers chacun des quatre piliers qui supportent les angles de la vote

3/ Larc-boutant * : arc rampant (cest--dire dont les naissances points de dpart de la monte de larc - sont situes des niveaux diffrents ; ici, la naissance de larc est plus leve du ct le plus proche du mur) qui, partant dun contrefort extrieur (appel la cule*) sur lequel il sappuie, contre-bute (bouter = pousser) les grands arcs de la nef depuis lextrieur. Lanc dans le vide par-dessus le bas-ct (ou le dambulatoire), larcboutant, plac lextrieur de lglise et hauteur de chaque pilier, a pour fonction de contrer la pousse latrale (de lintrieur vers lextrieur, au niveau de la naissance des arcs) exerce par les grands arcs de la nef (ou du choeur), en lui opposant une pousse latrale quivalente.